La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 03 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95m3n/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (juin), ir. 3.00* Les demandes d'abonnemtnt sont reçues exclus çement par les bureaux et les facteurs des postes, fas réclamations concernant les abonnements doive itre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION : 01, Montagne-ajx-Herb33-Potagèros, OruzeMc ._ r^.UJ.«.u awr.jr.- tt- - ,-r -T-frr.-r -j-r rt.-»- -j-ram ÛJ MV3D10l»a — PB y *5 g 1S, fPRIX DES ANNONCES Pet. annonces, la ligne, Ir. 1.00. — Réclame» avant les ann.t la lig., Ir. '.2.50. — Corps du ■journal, la lig., tr. 7.GC. —Faits divers, la lig., tr. 6.C0. — Nécrologie, la lig., Ir. 3.5Cf. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., Ir. 2.80. â Bureaux do 9 à 17 heures Direction s! Administration : g? Jg |? itnj:0! • Aujourd'hui : 'DEUX pages. LA GUERRE 1,4uu jour ae guerre Les Allemands concentrent leur effort sur le ifront qui s'étend depuis Noyon, sur l'Oise, jusqu'à Château-Thierry, sur la Marne. Entre l'est de Noyon et le nord-ouest de Sois-sons, où ils se sont avancés après avoir franchi l'Oise et la basse Ailette, ils ont repoussé les Français vers le sud, sur la ligne Cuts-Bléran-court-Epagny. Simultanément, ils ont, à l'ouest de Soissons, sur la rive septentrionale de l'Aisne, progressé jusque sur 1 aligne Nouvron-Fontenoy, qui est déjà à 10 kilomètres do Sois-sons. Attaquées par le nord et l'ouest, les troupes françaises massées entre l'Oise et l'Aisne devront probablement encore céder du terrain et se repiier dans le secteur de Compiègne, où la forêt de Laigue, et plus au sud celle de Compiègne, leur offrent de solides points d'appui. Au sud de Soissons, entre l'Aisne et l'Ourcq, les réserves françaises jetées dans la bataille se sont battues avec un acharnement extrême et ont pu, grâce à leurs contre-attaques résolues, enrayer' pendant toute la journée de vendredi les progrès des assaillants. Vers le soir toutefois, leur résistance a faibli et les Allemands se sont avancés jusque sur les hauteurs de Chaudun-Vierzy-Blanzy, soit à 5 kilomètres à l'ouest de la route do Soissons à Hartennes. I"- se trouvent là à 3 ou 4 kilomètres à peine de .a lisière orientale de la forêt de Villers-Cotteret, qui est facile à défendre. Plus au sud, depuis la vallé9 de l'Ourcq jusqu'à la Marne, ils ont franchi la route d'Oulchy à Château-Thierry : ils occupent les hauteurs de Neuilly-Saint-Front, qui se dressent à 5 kilomètres à l'ouest de cette route, comme aussi celles qui s'élèvent au nord de Château-Thierry. Depuis l'est de Château-Thierry jusqu'à l'est cle Dormans, soit sur une bonne vingtaine de kilomètres, ils tiennent la rive nord de la Marne. De l'est de Dormans à Reims, leur nouveau front, relativement peu modifié, passe par Verneuil-Olizy-Sarcy-Champigny; non loin apparaît la lisière occidentale de l'importante forêt de la Montagne de Reims, qui offre aux Français une forte base de résistance.Aux alentours de Reims, qui est désormais aux deux tiers encerclée, la situation n'a pas changé. A suivre sur la carte le développement de la manœuvre allemande, on recueille l'impression très nette qu'elle est dirigée contre Paris. Sans doute, à Neuilly-Saint-Front, sur l'Ourcq, ils sont encore à 58 kilomètres de l'enceinte fortifiée de la capitale, dont la route est jalonnée d'obstacles. Néanmoins, leur communiqué du 1er Juin au soir signale que leur attaque a encore progressé entre Noyon et Château-Thierry.: dès maintenant donc, la prudenCe commande au haut commandement interallié de prendre sans retard toutes les mesures propres à couvrir efficacement la capitale, menacée au nord-est. Malheureusement, le généralissime Foch se trouve aux prises avec une ; cruelle énigme : si. pour enrayer l'avance des Allemands sur Paris, il décide de dégarnir certains secteurs, comme ce fut le cas au Chemin des Dames, n'a-t-il pas à craindre qu'aussitôt ces secteurs dégarnis deviennent le théâtre d'un nouveau désastre ?... j L'oîfensiva allemande à l'Ouost | Londres, 2 juin : De l'Agence Reutcr : — Le général Foch n'enverra aucune troupe de la partie septentrionale du front vers le1 champ de bataille actuel de l'Aisne et de la Marne. 11 n'y a donc pas lieu de s'étonner si le général Foch abandonne encore une peu de terrain aux Allemands en vue d'épargner 6es réserves pour le cas où une attaque plus violente viendrait à être déclauchée par les , Allemands sur Amiens ; il reste entendu, en I effet, qu'Amiens est toujours leur objectif principal. î r , | Londres, 1er juin : Du correspondant particulier au front français de l'Agence Reuter : — L'ennemi est en mesure de continuer à faire tous les jours de nouveaux progrès grâce aux troupes fraîches qu'il ne cesse d'amener au front de bataille. Un grand nombre de divisions allemandes ont déjà été mises en ligne, mais un nombre plus grand encore doit participer à l'offensive. De violents combats se sont ! livrés hier dans la vallée de la Crise, ruisseau qui se jette dans l'Aisne près de Soissons. Les combats se sont poursuivis avec des alternatives variables; après une bataille extraordi-nairement acharnée, les Allemands ont fini par tenir la nouvelle ligne. » Paris, 2 juin : Par ordre des autorités militaires, les habitants des départements menacés au sud de l'Aisne et de la Marne sont évacués en toute hâte sur Paris et de là vers le sud de la France. A Paris, dans la gare de l'Est, les trains de réfugiés se succèdent jour et nuit sans interruption, mais le matériel disponible est loin de suffire pour mettre toute la population en sécurité, de sorte qu'il a fallu organiser un service spécial par camions automobiles. Le Comité central de la Croix-Rouge américaine prête son concours aux réfugiés, qui racontent que, depuis que les Allemands ont commencé à marcher .de l'avant, ils ont vécu des heures terribles, restant des demi-journées dans les caves pour échapper à la pluie des grenades. Le maire de Reims est au nombre des réfugiés arrivés à Paris. *** Paris, 1er juin : Les réfugiés qui arrivent à Paris sans relâche offrent au regard un pitoyable spectacle. La plupart viennent de Château-Thierry, qu'ils ont quitté bien quo l'évacuation de la ville n'ait pas été officiellement décrétée. Ils racontent que le bombardement a été tout bonnement infernal. •** Zurich, 2 juin : Du Zuricher Tages Anzeiger: Les troupes allemandes ont pris en flanc et par l'arrière les fortifications de Reims. Le demi-cercle que le front allemand trace autour de la ville devient de plus en plus étroit. Le sort de la forteresse dépend uniquement de l'arrivée rapide des renforts que les Alliés doivent tirer du sud de la France. » •*» Londres, 2 juin : On mande du front en France au Daily Chronicle : — L'ennemi entoure Reims de trois côtés. Il n'est plus possible d'évacuer les habitants et les approvisionnements par le chemin de fer , de Châlons. » •*» Rotterdam, 2 juin : On mande de Londres : — Certains critiques militaires en relation étroite avec le front prétendent que le maréchal Haig a l'intention d'abandonner son commandement pour motifs de santé. On cite déjà comme devant lui succéder le général iWilson, qui convient mieux à M. Lloyd George que le maréchal Haig. •** Amsterdam, 2 juin : On mande de Londres : : — Le Portugal a décidé de ne plus recruter j d'hommes pour compléter les effectifs de < ses régiments qui se battent en France. Les vif dernières réserves sont en route pour le front, ch La censure anglaise a interdit la publica- pa tion de cette nouvelle. foi tai Paris, 1er juin : m< Rentrant du front, M. Clemenceau a dit qu'il sei ne répondrait pas aux interpellations déposées pri * par MM. Gobert, Cachin et d'autres députés, nu mais qu'il était disposé à faire à la Chambre, au début de la séance de mardi, une déclara- . tion sur la situation. Le président du Conseil ®.ic espère qu'elle donnera satisfaction aux inter- tie pellateurs. se] MM. Abel Ferry, Renaudel et le général Pé- Dc doya, membres de la délégation parlementaire chargée du contrôle de l'armée, sont rentrés on lj hier à Paris venant du front et ont fait rapport les e sur la situation à la Commission de l'armée, |'e" ^ qui a prié M. Clemenceau de venir délibérer im avec elle le plus vite possible. tei Les groupes socialistes et radicaux-socia- av ~ listes de la Chambre ont délibéré hier sur la gé n situation. de u • » i- Paris, 1er juin : i. M. Clemenceau a invité le général Foch à [, lui faire parvenir, sur la défaite de l'Aisne, tC£ e un rapport destiné à être communiqué à la e Chambre. Il semble que le gouvernement 1 français ne se fasse plus illusion sur l'in- e fluence déprimante que la victoire allemande a e exerce parmi la population. A intervalles ré- au s guliers, les journaux reçoivent des instruc- 1)11 i- tions quant aux arguments à invoquer poui J10 >- tranquilliser l'opinion publique. A Paris ta à même, des mesures ont été prises en hâte en h*' vuo d'éviter toutes complications. Certaines Ri' e archives importantes ont été emballées, et des so ;- fonctionnaires de diverses catégories ont été !, invités à se tenir prêts à partir. Le Conseil 5, des ministres s'est réuni hier soir, mais le ï i- secret a été gardé sur ses délibérations. Dans fi-j r- les milieux populaires aussi bien que dans à les salons, l'opinion est générale que la ii France est pour l'instant dans une situation plus périlleuse que toutes celles qu'elle a con- »t nues depuis le début de la guerre. Le bruit no e court que ce midi M. Clemenceau aura une l'a a entrevue avec l'ambassadeur de Grande-Bre- le< i- tagne. La population parisienne commence ù n'î e exprimer tout haut son irritation contre les 11 n Anglais, dont les réserves no sont jamais de *- nulle part. La presse a beau ^efforcer d'atté- l'a i nuer les appréhensions et l'irritation géné- po >- raie en insistant sur la valeur de certains suc- tai cès locaux, en annonçant une contre-offensive les s imminente et en évoquant l'arrivée des Amê-s ricains, toutes ses ratiocinations font long feu. •S Paris, 1er juin : a A la Chambre, les groupes de gauche sont ]' convaincus que les 174 voix qui se sont pro- ] '■ noncées jeudi contre M. Clemenceau s'accroî- rit [' tront sensiblement mardi. Une partie de la qU majorité d'avant-hier ne peut se résoudre à m< L[ passer ouvertement du côté de l'opposition et de l" a décidé de s'abstenir. On estime que les na- e tionalistes, présidés par M. Barrés, soutien- < ' dront M. Clemenceau jusqu'au bout. Quant à ] , M. Barthou, il n'appuiera le Cabinet que si no M. Poincaré désirait que la crise ministérielle ^ J" ne s'ouvre pas en ce moment. sa i- •** e Paris, 1er juin : ] ;S M. Clemenceau a supprimé par circulaire < :r tous les congés, sauf ceux accordés pour ma- ï- ladie. b0 Gr e Zurich, 2 juin : Or Les Neue Zuricher Nachrichtcn prétendent que le gouvernement quittera prochainement Paris pour se fixer à Bordeaux. Zurich, 1er juin : On mande de Paris aux Neue Zuricher Nachrichtcn : ' — L'état d'esprit que les dernières nouvelles mi e extrêmement inquiétantes du front ont pro- e1 voqué dans les milieux parlementaires fran-a çais est devenu plus grave encore à cause 'i du bruit qu*en présence de la situation M. Cle- di! u menceau recevrait des pouvoirs extraordinai- ^ r res lui permettant do se passer complètement à s du Parlement. Il faut interpréter dans ce sens ap s un articV vraisemblablement inspiré paru n dans le Figaro, qui est, comme on le sait, en f relations étroites avec l'entourage du président ( du Conseil. Cet article dit entre autres sans 1 ambages : — La Chambre n'a plus de raison d'exister. tio - Toutefois, elle sera maintenue pour sauver les lis apparences. » au i La plupart des journaux de droite approu- la 3 vent directement ou indirectement cet article ric r et préparent l'opinion publique à la mise à - pied imminente de la Chambre. ( D'autre part, les socialistes ont repris la r - motion faite en son temps par M. Renaudel; nrj t ils demandent que l'Assemblée Nationale soit S°1 i convoquée à bref délai et le maintien de d'à s toutes les prérogatives du régime parlemen- écf - taire. l'H Le Temps s'élève tout particulièrement im i ^contre un coup d'Etat, ainsi que contre une d'e dictature Clemenceau. gât — ». dol OPINIONS DE LA PRESSE l Plusieurs Journaux français expriment des J inquiétudes en ce qui regarde le sort de la s ligne de chemin de fer Châlons-Paris. Ils font ¥ { remarquer qu'à raison de sa grande impor- 3 tance cette ligne doit être protégée dans la me- f,e.c sure du possible. L'Homme Libre estime que l'une des plus graves conséquences de la mar- seiJ che en avant des Allemands est précisément cor ; la menace qui pèse sur cette voie de communi tan ' cation. cor • Le Matin déclare que la direction de l'armée allemande a l'intention d'user d'une nouvelle L stratégie : elle ne veut, pour atteindre son but, ^ " ni percer le front ni étendre son action sur un ratl front plus large, mais porter des coups suc- cre' cessifs sur des points différents. Cette tactique T,n trouve du reste sa justification dans le fait que dis< les objectifs de combat au front ne sont pas de fort éloignés les uns des autres. Sans doute, la mise en œuvre de cette stratégie nouvelle exigera des manoeuvres de longue haleine, 0 mais les événements démontrent quo l'Entente dG ne peut songer à enrayer l'action allemande J par une défense purement linéaire. ^Gr D'une manière générale, la presse française f,u espère que l'intervention des réserves, qui peut d a> se produire dès aujourd'hui ou demain, finira Jus.( par arrêter l'offensive allemande. Les critiques flui militaires s'efforcent de se montrer modérés et d'afficher du sang-froid, mais la dépression des esprits est clairement avouée dans la Vie- Rl toire. M. Hervé y dit en effet : L( — Pourquoi cacher notre angoisse, mainte- le ^ nant que la France tout entière a compris la a éi gravité de la poussée allemande ? Hier, ,troi- la r sième jour de bataille, la pression de l'ennemi n'a pas diminué, mais elle a, au contraire, M encore augmenté. Los résultats de la bataille Ui de la Marne en septembre 1914 sont compromis, tent Nous payons la trahison de la Russie, comme gior les Anglais l'ont déjà payée. • les Le Temps déclare que le sort de la France le s est en jeu. j)ije — Récemment, dit-il, on a répété avec insis- sur tance, dans les milieux officiels, qu'en temps sion de guerre on n'avait pas le droit de commettre ront des fautes. Ce principe devrait être d'applica- tion tfon générale. Le public met sa confiance dans l'armée et croit qu'elle pourra défendre et sauver la France, mais il attend aussi qu'au moment voulu le gouvernement français sache tirer les enseignements que comportent les événements, qu'il répare les fautes qui ont été Le commises et qu'il prenne immédiatement Or toutes les décisions que commandent les cir- mid constances. » fabr *** glete L'Agence Reuter fait observer que si les min correspondants de guerre et les journaux en- blés? Les visagent avec inquiétude la continuelle ma ■ont. che en avant des Allemands, ils ne manquei lica- pas toutefois de dire quo la situation est cet fois tout autre qu'elle n'était lors de la b; taille de la Marne en 1914. Us rassurent l'op nion en évoquant l'arrivée prochaine des r ,jj serves américaines, qui, disent-ils, feroi sées Prenclre finalement aux événements une tou ltgs nure heureuse pour les Alliés. bre, *R<» ara. Le Times dit que d'après les rapports ofl iseil ciels' l'ennemi a atteint la Marne, dont lter. tient la rive septentrionale sur un front c seize kilomètres entre Château-Thierry. < P£_ Dormans. aire Certes, dit-il, la situation est grave, ma très on est sûr de pouvoir y amener rapidemei port les réserves et, par suite, on peut espérer qi née, l'ennemi ne fera plus de ce côté des progri érer importants. La situation restera sans doui tenduo quelque temps encore, mais il fat ,cia- avoir confiance dans la valeur éprouvée d r la général Foch, qui seul connaît les exigent de l'heure. Les Alliés peuvent d'ailleurs f rassurer en se disant qu'il reste aux Ail mands à démontrer s'ils sont à même c •h à tirer lin avQntage définitif des sucoès incoi sne, Astables qu'ils ont remportés depuis lund à la *** nent De Ia Zuricher Morgen Zeitung : l>in. — La bataille gigantesque livrée en Franc inde a donné de nouveaux et formidables succ* 5 ré. aux Allemands. Les tenailles de von Hinder Lruc- burff s'allongent de plus en plus nettement d poui nord a , est dans le nouvean secteur do b; >aris taille. Le terrain situé derrière Soissons, c 6 en même que les lignes de chemin de fer strat< ines Pi(Iues Çui vont de Soissons vers la Marni tdes sont pris sous une e^cace canonnade alli t été mande- ■ nseil " ° Dans Le bombardement de Pari e la Paris, 1er juin : ition De l'Agence Havas : con- — Plusieurs avions ennemis ayant survo ^ruit nos lignes et s'étant dirigés vers Pari une l'alarme a été donnée hier soir, à 10 h. 53, < Bre- les postes ont ouvert le feu. Aucune bomt ce ù n'a été lancée sur la ville même. Berloque i les il h. 25. Plus tard, les postes de garde ayai nais de nouveau perçu des bmits de moteur: atté- l'alarme a été do nouveau donnée à 11 h. ! éné- pour cesser à 12 h. 38: On signale qu'un ce suc- tain nombre de bombes ont été lancées dar isive les entrons de Paris. Ha guerre navale sont Washington, 1er juin : Pro- L'amiral Sims annonce que le vapeur am sroî- ricain Président Lincoln (1,861 tonnes brut e la qUi rentrait aux Etats-Unis, a été torpillé c *6 à matin et coulé. Les détails manquent. Iis'ag n et de l'ancien paquebot Lincoln, de la Hapag. na" *** t*en* Copenhague, 1er juin : nt à Le ministère des affaires étrangères ai 6 S1 nonce que la barque danoise Souvenir a él lelie coulée dans la mer du Nord. L'équipage c: sain et sauf. •** La Haye, 1er juin : iaire On mande de Londres au Nieuwe Courant ; ma- — Deux cas de peste -ont été constatés bord d'un navire qui est à l'ancre près d Gravesend, port où il lui est interdit d'cntrei On pense que les rats ont propagé le mal. » lent — j, nent EN AMERIQUE achm Washington, 1er juin : On annonce officiellement que 280,000 hon ejjes mes seront appelés sous les drapeaux en juii pro- *** rau_ Washington, 1er juin : luse La Chambre des représentants a voté le cri Qe_ dit de 12 milliards 42 millions de dollars qi inai- lui était demandé et a autorisé le Présider nent a appeler sous les armes tous les citoyen sens aptes à être instruits et équipés. Le projet >aru renvoyé au Sénat, i, en *** lent Christiania, 1er juin : ;ans Du Social Demokraten : — A New-York, l'Association pour la protec >ter. tîon (Ie la liberté individuelle a publié un • les liste de Quatre-vingts revues et journaux, entr autres quarante-cinq journaux socialistes, don rou- la Publication est interdite par la censure amé :icle ricaine. » ie à „ *** Genève, 1er juin : i la Des troubles se sont produits à Halifax (Ca iel; nada). Des policiers, chargés d'arrêter deu: SOit soldats et un matelot, ont été attaqués pa tie d'autres militaires; des coups.de feu ont ét« len. échangés. Surexcitée, la foule a mis le feu « l'Hôtel de Vijle au moyen de bottes de pailli ient imbibées de pétrole et coupé les conduite: une d'eau. Quatre personnes ont été tuées. Les dé gâts se chiffrent par quelques milliers dt dollars. rrAUE :Qn* Rome, 1« juin : ^or_ On estime que les Puissances centrales von me recommencer à bref délai l'offensive contre l'Italie. Le programme militaire allemand iar- SCînble v"iser une action générale aussi bier [ent contre l'Italie que contre la France. D'impor ini tantes masses de troupes autrichiennes son-concentrées sur le front italien. née _ *** elle Lugano, 31 mai : )utj Les journaux italiens annoncent que M. Ser UI^ ratti, directeur de l'Avanti, a été arrêté mer ,uc_ credi soir par ordre des autorités militaires de Ille Turin. Il est inculpé de trahison à la suite du 3UC discours qu'il a prononcé à Turin à l'occasion pas de la visite du délégué russe. Jte, 2]le Lugano, 1er juin : nGt On mande de Rome que M. Serrati, directeur ntè de l'Avanti, le conseiller provincial Barberis, lcie le secrétaire de la Chambre du travail Dal-berto, le journaliste Judice et sept autres chefs ^se du parti socialiste de Turin sont inculpés eut d'avoir préparé, depuis le mois de mai 1915 ira jusqu'au mois d'août 1917, la grève générale Lles qui a fait 234 victimes et 1 1/2 milion de lire de i et dégâts. Tous les inculpés sont emprisonnés, ion . **• 'ic. Rome, 31 mai : Le député Morgari remplace provisoirement Lte- le directeur du journal socialiste Avanti, qui )a a été arrêté. La direction du parti assumera ■oi- la responsabilté politique de cet organe, mi »** re, Milan, 31 mai : lie Un procès pour « défaitisme » vient d'être in-iis. tenté aux membres socialistes du Conseil ré-tne gional de Florence. Cette action est basée sur les résultats d'une perquisition opérée chez ice le socialiste Dagli, administrateur du journal Difesa, au cours de laquelle on a mis la main iis- sur un manifeste adressé à la nation à Tocca-ips sion du 1er mai. Six socialistes connus autre ront à répondre devant le tribunal d'infrac-ca- tions au décret Sacchi. ns iu- Z DËPÊCHES DiVERSES ï'6 Londres, 1er juin : mt On annonce officiellement qu'hier après-ir- midi une explosion s'est produite dans una fabrique de munitions dans le nord de l'Angleterre, mais que les dégâts matériels soût es minimes; il y a eu trois mortis et deux; în- blessés. | commumQUÈs officieu i ba- ^ " ti1 a ^ l'opi- eront Communiqués des Puissances Centrales toiir- Berlin, 2 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. offi- Armées du feld-maréchal prince héritie nt il Rupprecht de Bavière : it de Duels d'artillerie sur un grand nombre* d ^ et points du front. Des attaques partielles pre noncées par les Anglais au sud de la Lys et a< mais nord d'Albert ont échoué; elles ont coûté d ment fortes pertes à l'ennemi, r que Armées du prince héritier allemand: ogrès Au Luid-est do Noyon, malgré sa résistanc loute acharnée, nous avons repoussé l'ennemi vei faut 1Q bois dP Carlemont et de Montagne. Nou e fju nous sommes emparés des hauteurs qui s ences dressent à l'est de Moulin-sous-Touvent ; e rs* Se outre, nous avons 'Conquis dés lignes enn< Aile- mies établies à l'ouest de Nouvron H fort( ie de nient défendues "par" "les fils de fer barbeK ncon. En attaquant ^6ur les deux rives de l'Ourcç undi. nous avons rejeté l'ennemi au delà du se< teur do Seviôres et conquis les hauteurs d Passy et de Qourchamps. Sur la Marne, 1 •ance situation ne s'est pas modifiée; La partie d accès Châtea'u-Thiéçry qui est située sur le fron iden- septentrional do la rivière a été purgée d ît du l'ennemi. Au nord-est de Verneuil et sur le 3 ka. deux rives ftetTAr'dre, violentes contre-attaque s, de (*es Français^l'ennemi a été repoussé et a su'o traté- des pertes sanglantes. A l'est de Reims, ai arne, cours d'une attaque locale, nous avons pénétr aile- dans les tranchées françaises près de Sainl Léonard et fait prisonnières les troupes qu défendaient le fort de La Pompclle, que nou # avons momentanément occupé. Près de Fère IT18 en-Tardenois, des dépôts franco-américain d'une étendue immense sont tombés entre no mains; nous y avons trouvé plus d'un demi million d'obus, des stocks énormes de matérie pour pionniers et de matériel téléphonique € .rvoïc pius minier de véhicules. ns' *** 53, et Berlin, 1er juin. — Officiel du soir : ombe gur ie front Noyon-Château-Thierry, nou lue a avons gagné du terrain en combattant. lyant ^ hUI5G Berlin, 1er juin. — Officieux : l cer- cinquième journée de la grande batadll dans l'Aisne, nos troupes ont remporté de nou veaux succès. Continuant, notre marche en avan au sud de l'Oise, nous avons repoussé d'une ma nière sanglante des contre-attaques et inlligé d » fortes pertes à l'ennemi, que nous avions chass< de ses pos.tions près de Cuts et au sud de Blé r an court. Près de Selens, pendant le comba qui a précédé l'occupation du village, nous nou: amé- sommes emparés de trois canons de gros cali îrut), bre. , c.® Au sud de Soissons, l'ennemi a fait prononce; s agit une for[e contre-attaque par plusieurs division, qu'appuyaient de nombreux tanks. Nous l'avon; repoussé d'une manière sanglante et avons san, désemparer continué notre attaque. Nous avon, a^ fait lù plus de 2,(à/) prisonniers. D'autres tenta a ete tiVes fajtes plus au sud par l'ennemi pour arrê e est 1er notre marche en avant ont jété vaines, biei qu'il eût lancé à l'assaut de nos troupes à ce endroit plusieurs escadril»es de tanks et d'avion; 4 de combat. La plupart des tanks ont été démolis / Il y a lieu de citer parmi nos conquêtes celle de: ■s^de hauteurs de Neuiily, particulièrement impor itrer iantes- Nous avons pris sous un feu efficace i; j 9 ' gare de Compiègne. *** Beriin, 1er juin. — Oulcisux : Pendant la période de dix semaines du 21 mai-, au 1er juin, nous avons fait sur le front à l'Oues au delà de 175,000 prisonniers et nous nous som mes emparés de bien au delà de 2,000 canons hom- nombre de mitrailleuses, --lui doit se chil/rei juin. Par d'innombrables milliers, ni l'importance di matériel de guerre ne peuvent encore ôtre év>a lués même approximativement. 5 cré- ^ 'aut y ajouter de grands stocks d© vête 3 qUj ments,jde vivres et d'outns, des ambulances, d< ident VQstes crepôls de munitions intactes du plus groj iyens calibre, des engins de tranchée, des avions, de; jet a halls d'aviation, des locomotives, des wagons des automobiles, des tanks et des baraquements Un seul des dépôts de munitions dont nous nous sommes emparés dans la région de l'Aisne m contenait pas moins de 100,0u0 obus de tout ca otec- lib:e. 11 n'est pas davantage possible d'évaluei une l'importance des pertes de l'Entente en matérie: ;ntre utilisé dans les tranchées ; bois, lil de fer, béton dont chemins de fer de campagne, installations télé-amé- phoniques, capturés dans les nombreuses lignes de défense successives d'un front de plusieurs centaines de kilomètres. La perte du va^te territoire que nous avons conquis, composé de terres (Ca- de cu.ture, va encore aggraver les diflicultés du leux ravitaillement de la France. D'autant plus qu'elle par se trouve privée de toute une série de voies t été ferrées importantes «lie ne peut plus compter eu à sur les arrivages ordinaires. 11 s'ensuit que, plus aille que jamais, c'est sur les transports sur mer jites qu'elle devra tabler pour suppléer aux stocks } dé- qu'elle a perdus, et le fait est doublement grave <*e a raison du manque de tonnage. D'autre part, ie grand nombre de soldats faits prisonn.ers, tués ou1 blessés diminue la capacité de travail de l'industr.e de guerre et des chantiers navals de l'Entente. La destruction du front de l'ennemi et de ses ressources de tout genre nous fait iaire ainsi un nouveau et grand pas vers notre bui vont final. ntre land Berlin, 1er juin. — Oflicieux : bien La nouvelle direction imprimée par les Al!e-por- mands aux opérations de guerre fait surtout insont tervenir, dans le but de réduire au minimum les perles humaines et de porter au maximum celles de l'ennemi, les soins les plus méticu.eux dans l'organisation de l'attaque et le choix du mo-Ser- ment où cehe-ci doit se déclancher. Cette tactique ner- a obtenu un très grand succès aux batailles qui s de viennent de se dérouler au Chemin des Dames et î duî sur l'Aisne. L'efficacité radicale et sans exemple sion; des opérations de notre nombreuse et puissante artillerie surprenant l'ennemi par sa rapidité et la soudaineté de notre assaut, ont bousculé l'ennemi d'une façon à ce point décisive que l'or-tePr ganisation de sa défense s'est trouvée brisée avant môme que notre assaut se soit produit.La ténacité et la bravoure dont ont fait preuve cer-j e^s taines divisions ennemies au début de notre at-19Laclue et auxquelles il convient de rendre hom-£ mage, n'ont pas tenu devant la rapidité de notre . marche en avant et évoque l\magc d'îlots sub-g mergés brusquement en piein océan p3r un irrésistible raz de marée. 11 est ainsi prouvé une 'ois de plus que la hardiesse poussée à l'extrême lent et l'impétuosité dans l'attaque constituent la 1 meilleure tactique quand on veut év.ter des perlera les humaines élevées et endosser, dans les proportions les plus effrayantes ces perles à l'ennemi. L'importance de ces pertes s'avère quand on inspecte les lieux où se sont déroulés ces com-in bats : le nombre des cadavres anglais et français r£. qui les jonchent fait ressortir la supériorité in-sur contestable de l'action des armes allemandes, et hez. i,on ^eut éprouver ia joie du triomphe quand on nal constate, d'autre part, le peu d'importance des iaire: perles allemandes. Cette impression que l'on cca-.' éprouve à l'examen du champ de batail.e, est au au- ''este confirmée par les déclarations de ceux de rac_ nos chefs de compagnies qui se sont trouvés dans les lignes de combat. Ils ne cachent pas la joie et i'étonnement qu'ils éprouvent à pouvoir constater le peu d'importance des pertes par comparaison avec les résultats obtenus. Enfin, cette impression se complète quand on visite les installations où sont pansés les blessés. Dans la plupart des cas il ne s'agit que de blessures lé-rès- gères, en général provoquées par les projectiles una» égarés des mitrailleuses ennemies. Le fait que An-i nous sommes arrivés à réduire au silence l'ariil-ont lerie ennemie a eu pour conséquence que les îuxx blessures causées jusqu'ici par les canons constituent des cas exceptïonnçiiement rares. Nous JïlZs Ur r BGILLo nous sommes entretenus à Soissons avec le chef 4 d'une de nos compagnies des Marches, qui a combattu sans interruption depuis le Chemin des Dames jusqu'au delà de l'Aisne dans la ligne la plus avancée. Comme nous lui demandions L'itier quelles étaient ses pertes, il nous répondit qu'au cours des trois journées de combats qui nous e de avaient valu un gain territorial de plus de 20 Pro_ kilomètres en profondeur, sa compagnie d'assaut ït a.u ne comptait que quatre hommes légèrement bles-é de sés 1 vers Communiqués de3 armées alliées Nous , ti se Pans, lcl juin. — Officiel de 3 heures : . en La poussée de l'ennemi a continué hier en inné- (le i°urnée et dans la nuit avec une vio-orte. lence redoublée sur notre front de Soissons-be.j6 Château-Thierry. Dans la région de Soissons ireqi e* sur *a li&ne Chaudun-Vierzy, nos troupes, sec| poursuivant leurs contre-attaques avec une s de énergie inlassable, ont refoulé les masses en-c la nemies lancées sur ce front, gagnant partout e* de du terrain et faisant plusieurs centaines de •r0nt Prisonniers. Au sud de Soissons, l'ennemi a 3 de été rejeté sur la Crise. Plus au sud, Chaudun • les et vierzy, pris et repris à plusieurs reprises, ques sont rcst<::s entre nos mains après des combats acharnés. La bataille n'a pas été moins vio- > au lente dans la région de Chouy-Neuilly-Saint-îétré Eront. Nos troupes ont brisé les attaques enne-aint- mies et maintenu leurs lignes immédiatement qUi à l'est dc ces localités. Sur la rive nord de la nous Marne, l'ennemi a poussé ses éléments avan-rère- Cés depuis les lisières nord et est de Château-;ains Thierry jusqu'à Verneuil. Sur notre droite, nos des combats très vifs se sont déroulés sur la £ifci_ route de Dormans à Reims. La situation reste ériel sans changement au nord-ouest et au nord ae et de Reims. * * >> Paris, i«r juin. — Officiel de 11 heures : La journée a été marquée par une série de aous puissantes attaques ennemies sur tout le front compris entre l'Oise et la Marne. Nos troupes, _ après des alternatives d'avance et de recul, n'ont cédé sur certains peints que devant des taille forces encore supérieures en nombre, en in-nou- flifîGant de lourdes pertes aux assaillants, vant Eritre l'Oise et l'Aisne, nous avons reporté nos positions aux lisières nord du bois de Carle-é de pont et sur ,es hauteurs à l'ouest d'Audigni-court jusqu'à Fontenoy. Toutes les tentatives de l'ennemi à l'ouest et au sud de Soissons, Tihat JusSu'au nord de Vierzy, sont restées vaines. Plus au sud, la bataille a pris une violence nous particulière de part et d'autre de l'Ourcq. Ici, e^1* l'ennemi est maître de Chouy et de Neuilly-Saint-Front. Nos troupes soutiennent, le combat >ncer sur la ligne Villers-Hélon-Noroy-Priez-Mont-sions hiers-Etrepilly. Elles tiennent Château-Thierry, vons Sur la rive nord de la Marne, aucun change-sans ment. A notre droite, dans la région de la route vons de Dormans à Reims, nous avons maintenu -nta- sensiblement nos positions, notamment au arrè- nord de Ville-en-Taruenois, malgré une pres-bien sion constante de l'ennemi. Au sud-est de . cet Reims, une violente attaque ennemie, appuyée rions par des chars d'assaut, a réussi à rejeter mo-lolis. mentanément nos troupes du fort de La Pom- > des pelle sur la voie ferrée, mais une de nos tpor- contre-attaques immédiates nous a rendu le e la fort et rétabli intégralement nos positions. Nous avons fait plus de 200 prisonniers et capturé quatre chars d'assaut. nars Londres, 1er juin. — Officiel : )uest Nous avons repoussé cette nuit une attaque som- exécutée par l'ennemi à l'est de Villers-Bre- < ions, tonneux. : Un combat local livré dans le bois d'Aveluy, e du au nord d'Albert, s'est terminé en notre fa- : éva- veur; nous avons fait quelques prisonniers. 1 L'artillerie allemande a été très active ce ■ vête- matin dans les secteurs de Villers-Bretonneux 1 • ^,3 et d'Hébuterne, et la nuit, au nord et ù ; gros l'ouest de Lens, ainsi que près de Givenchy. 1 Jes Au cours du combat livré près du bois d'Ave- 1 •ons ltly et signalé plus haut, nos troupes, par une 1 int^' fructueuse attaque, ont avancé leurs lignes et ! itous fait plu%c'e 30 prisonniers. 1 î ne Snr reste du fr°nt britannique, rien à si- ( f gnaler, en dehors des duels d'artillerie ha- 1 bituels' , ; ériel * * , ^ Rome, 1er juin. — Officiel : ' Entre le lac de Garde et l'Adige, sur le haut 5 plateau d'Asiago et sur les deux rives de la c, ,nes Brenta, la canonnade a été très violente à « efrs certains moments. Les grenades britanniques em" ont allumé de grands incendies dans les dé- 1 -res pôts établis par l'ennemi à Mezza Selva et à 1 \ du Rozzo. Nous avons mis des patrouilles enne- r 'e'ie mies en fuite près de Monte Cello, de Tonale, 1 °ies du monte Corna et dans la Valarsa. 1 pter Au cours de combats aériens, quatre avions t pins ennemis ont été descendus. <■ x.ks ■iiiiii i«i m g >art, ' les évlaernepis de Russie j r l de Moscou, 1er juin : £ 5 de M. Chichérine, ministre des affaires étran- ii et gères, a fait parvenir au gouvernement fran- r aire çais la communication suivante : bui — L'attitude adoptée par M. Noulens, am- c bassadeur de France, pendant les jours diffl- a elles que la Russie traverse en ce moment 0 n'étant pas faite pour contribuer à améliorer " H!e- les relations entre la France et la Russie, le j in- gouvernement des Soviets exprime la ferme les conviction que M. Noulens sera immédiate- 0 dles nient rappelé. ans *** mo- Londres, 31 mai : que M. Dockhard, chargé d'affaires anglais à r qui Pétrograd, a déclaré verbalement au commis- ^ s et saire du peuple des affaires étrangères que la t îple politique de l'Angleterre garantissait aussi l'in- r inte violabilité de la Russie en Extrême-Orient. En 0 5 et conséquence, le gouvernement anglais est p 'en- d'avis que les derniers détachements japonais q 'or- débarqués à Vladivostock doivent être retirés 5 jS£e le plus vite, possible. jj .La *** aer. Kief, 31 mai : r at_ Dans le district manufacturier de Moscou, 58 usines ont déjà été mises sous séquestre d }tre par l'Etat. Il s'agit entre autres des plus impor- c tantes filatures de la Russie, de trois usines s, ir_ métallurgiques et de la Compagnie russe e: une Singer. :me p la Kief. lorjuin : {J )er_ La délégation blanc-russienne a discuté avec n )ro_ le ministre oukrainien des affaires étrangères q' en_ la délimitation des frontières et sa participa- f( 1>ld tion aux négociations de paix avec la Grande- £\ )m- Russie- La délégation a transmis à M. Ra- lr! " kosski une note proclamant l'indépendance de d ' la Russie blanche et demandant que ce fait p, ^ soit reconnu par la République des Soviets. C( nn *** ei , Vienne, 31 mai : c], , Les présidents de ia délégation parlemen- ^ on taire oukràinienne, MM. Patrusczycz et Eug. to Lewinsky, publient dans la correspondance p de Austria une note relative à l'entrevue qu'ils a( vys ont eue à Berlin avec M. von Kuhlmann. Si l.a La députation a demandé à celui-ci quelle '0!r attitude l'Allemagne comptait adopter vis-à- qi 'jn* vis du nouveau régime en Oukraine et s'il ei ;tte y avait des raisons de craindre que le traité n in* de Brest-Litovsk devînt caduc. ,a M. von Kuhlmann a répondu que le traité m lé- de paix conclu à Brest-Litovsk sera exécuté r( 'les à la lettre et quoi qu'il arrive, qu'il n'existe je lue aucune raison de croire que l'indépendance se ''il- et l'autonomie politique de l'Oukraine pour- d' les raient être mises en péril ou sa séparation j cl JOS. MORSSSÊE, DIRECTEUR ! AUX TRAMWAYS BRUXELLOIS — m 5 chef ^'ai Pris le soin de spécifier, en commençant quj a cette petite campagne menée, non pas préci-in des sèment contre la Compagnie des Tramways ligne Bruxellois, ainsi que d'aucuns ont déjà trouvé ' idions le temps de me le faire assavoir, mais bien en ' qu'au faveur du personnel de cette Compagnie et sur nous une cîe scs revendications seulement, que je de 20 n'entendais pas faire tout de go et sans exa--issaut men il ses dirigeants le reproche de payer in- : suffisamment ce personnel. Je sais de reste que ! l'employé n'est jamais — je dis jamais — content de son sort et qu'il se croit toujours — je dis toujours — fondé à protester contre la lési-1 . nerie do l'employeur. Ceci, qui est déjà vrai t-C5 en temps de paix, l'est à plus forte raison en 1 temps de guerre et surtout dans les circon-•stances spéciales où nous nous trouvons placés er en au point de vue des difficultés de toute nature i 3 vio- qui s'opposent à la pleine satisfaction de nos, isons- besoins matériels. Prenez un employé, si intel-, ssons ligent soit-il, à quelque administration qu'il ! iupes, appartienne et quelle que soit l'importance des une sacrifices que cette administration fasse pour. -s en- lui rendre la vie moins pénible : il ne man-îrtout quera jamais — à des exceptions «près que j'au-îs de rai l'occasion de signaler — de vous dire : ?mi a —Mes patrons?.. C'est des chiens!... Ça Ludun gagne des mille et des cents, et ça se fiche pas >rises, mal que nous crevions ou que nous ne crevions [nbats pas de faim I... » 5 vio- C'est vrai souvent, faux parfois et peut-être; Saint- tout aussi souvent, mais c'est trop humain,1 enne- outre que ça s'explique par des considéra-2ment tiosn tirées des difficultés mêmes du moment, de la pour que nous n'ayons pas le devoir d'être, à' avan- l'endroit de pareille opinion comme de toutes tteau- les opinions, quelles qu'elles puissent être, in-roite, dulgents. ur la Mais ceci dit et puisque aussi bien c'est dansj reste les chiffres qu'il faut toujours finir par cher-nord cher la vérité, voyons quelle influence la guerre a exercée sur les résultats des exercices 1914, 1915, 191G et 1917 de la Compagnie des Tramways Bruxellois. •je de En 1913, qui fut une année normale, la Com-front Pagnie a fait 20,107,000 francs de recettes. Les upes, trois d'exploitation se sont élevés à 11 millions recul, 937,000 francs et, tous amortissements déduits, t des elle a pu répartir entre 6es actionnaires une n in- somme de 3,859,000 francs. lants. En 1914, première année de la guerre, les re-é nos cettes de la Compagnie sont tombées à 17 mil-^arle- lions £87,000 francs, foit un éckrt de près de li^ni- 3 millions sur l'exercice précédent. Les dé-itives Penses d'exploitaîion ont été de 11 millions sons, 309,000 francs, et il n'est .rien resté comme bé-tines. néfice net. Mais il y a lieu de faire ici deux lence remarques : la Compagnie n'a pas, comme . iCi, d'habitude, prélevé un demi-million .pour la uilly- moins-value du matériel et des voies, mais mbat l^en 1,213,000 francs, et d'autre part, au lieu dont- d'amortir pouf*l 1/2 million seulement, elle a. ierry. cette année-là, prélevé 2,106,000 francs pour ange- les amortissements. Il apparaît dès lors que, si route la Compagnie avait dressé son bilan sur les itenu bases habituelles, elle aurait pu distribuer t au 1,200,000 francs de dividende à ses action-pres- naireè. t de En 1915, le chiffre des recettes a accusé une1 iuyêe nouvelle diminution et ne s'est plus élevé qu'à • mo- 13,4G5,000 francs. Les frais d'exploitation oiftt Pom- atteint 9,381,000 francs et il est finalement resté, nos les amortissements, calculés cette fois sur la lu le hase adoptée en période normale, déduits, une ions, perte de 93,000 francs. Ici, il y a lieu de faire-; cap- ressortir toutefois que, si les amortissements ont été faits comme en période normale, la Compagnie a porté en poste spécial à son bilan une somme de 736,000 francs représentant,-taque le montant des secours alloués aux femmes et >-Bre- aux enfants de ceux de ses agents rappelés sous les drapeaux. eluy. En 1916, les recettes se sont inscrites en assez e fa- sérieuse augmentation par rapport à l'exercice ers. précédent. Elles ont atteint 16,003,000 francs,« -e ce cependant qu8 les dépenses d'exploitation neux montaient de leur côté à 10,755,000 francs. Les et ù amortissements ont été calculés et déduits sur ,y. les bases de la période normale. La Compagnie. 'Ave- a continué à allouer aux femmes et aux en- • une fants de ses agents rappelés sous les drapeaux, es et les secours accordés l'année précédente et, « préoccupée du renchérissement des vivres, ^ Si_ elle a accordé, pour l'hiver 1916-1917, des allo-jia- cations régulières aux ménages des agents dans le but de leur venir en aide ». Ainsi s'exprime le rapport du Conseil d'administration — et bref le montant de ses allocations diverses haut s'est élevé à 8S7.000 francs, le compte de profits-le la et pertes laissant un disponible de 900.009 francs te à à répartir entre les actionnaires. [ques En 1917, les recettes ont fait un bond en • rlé- avant et se sont fixées à 21,277,000 francs, soit et au chiffre le plus élevé qui ait jamais été mne- atteint depuis l'existence de la Compagnie. Les iiale, dépenses d'exploitation se sont élevées à 14,787,000 francs. Les amortissements sont restons tés normaux et, cette fois, la somme des allocations accordées aux femmes et aux enfants des agents rappelés sous les drapeaux et les SBC* subventions de guerre données aux agents en' • service ont atteint 2,167,000 francs. Il est finale-' sie ment resté, de même que l'année précédente,.' une somme de 900,000 francs à distribuer aux1 actionnaires. tran- Mais 13116 remarque dont vous ne manquerez' fran- pas sa^sir l'importance s'impose ici. En, • 1913 et durant tous les exercices qui ont pré-am. cédé, on peut lire dans les rapports successifs-diffl- adressés par le Conseil d'administration à ses ^ J actionnaires, en tête du chapitre relatif aux iorer « Dépenses d'exploitation », cette phrase : « Les •e dépenses et charges d'exploitation dont le dé-' ' tail suit ont été comptabilisées suivant le prin-. i t ® cipe du schéma de comptabilité uniforme, adopté par l'Union internationale de Tram-; ways et de Chemins de fer d'intérêt local. » En 1914, il n'est plus question de ce principe' du schéma de comptabilité uniforme ni du ls à reste, et en 1915 et 1916 il n'en est pas question mis- davantage. Toutefois, les dépenses d'exploita-e la tion et les charges sont détaillées dans les l'in- rapports de ces trois exercices. Mais en 1917, • l^n outre qu'il n'est plus fait aucune allusion au est principe du schéma, le rapport se borne à indi- oais quer, sans fournir aucun détail, le chiffre glo-;irés bai des dépenses et des charges, soit 14 millions 787,000 francs. La signification de cette modification à un rite qui paraissait sacro-saint ? cou, Le champ des suppositions reste ouvert au stre devant de vos méditations, mais il est assez por- curieux de remarquer que grâce à ce petit ines subterfuge, si j'ose employer pareil mot, on usse est arrivé en 1917 à fixer exactement au même taux qu'en 1916 le chiffre des bénéfices à répartir entre les actionnaires. Quel dommage que les dépenses et les charges d'exploitation ivec n'aient point été détaillées, et quel dommage ires que le principe du schéma de comptabilité uni-ipa- forme adopté par l'Union internationale ait ade- été... dirais-je abandonné! Il eût été extrême-' Ra- ment intéressant, en effet, de pouvoir établir, ^ de jans quelles proportions et comment les détait penses d'exploitation avaient augmenté par >• comparaison avec l'augmentation des ecettes en 1917. Quelque explication que l'on puisse donner après coup, on 11e fera pas, précisé-Qen- ment parce que le détail des dépenses d'exploi-Sug. tation fait ici complètement défaut, quo l'im-mee pression ne reste que le chiffre du bénéfice u'ils accusé pour le dernier exercice ne paraisse suspect — et c'est dommage... telle La guerre aura, en résumé, eu pour consé-, ls-à- quence de ramener à 900,000 francs en 1916 et s'il en 1917 le bénéfice net de la Compagnie, mais aité il faut tenir compte qu'en 1914 elle a eu soin de prélever 1,200,000 francs pour les amortisse-aité ments extraordinaires et qu'en 1917 le bénéfice cuté réel a été de... Mais comment voulez-vous que liste je fixe ici un chiffre, puisque le principe du ince schéma de comptabilité a disparu et que. our- d'autre part les détails des dépenses et des tion : charges ne sont pas renseignés dans ce bilan ? :nir En réalité, il n'y a pas d'enseignement bien J précis à tirer de l'examen des bilans de guerte ' Lundi S Jtj'sD Î9Î3 lirSTfPTJÀT. nW«vrfTVrïrM~r à t\.7« 111 D T1 /"% • *# Cf -M 1 A « rr a mffi «fl

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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