La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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14 februari 1918
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s.n. 1918, 14 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55s3b/
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Jeudi 14 Février JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : xS Céniîmèà b' flnnéè. ^¥° 1167 PRIX DES ABONNEMENTS t mois (févr., mats), tr. 7.60 j 1 moia(l^r-) Ir. 3.80. Lu demande, d'abonnement Jont &55&&5ESI&* ■ ADMINISTRATION ET REDACTION: HontaBne-aux-Herbes-PoSagères, 31, BruxollM. LA BELGIQUE Petites annonces, la ligne, fr. f.OO. — Iïéclatnes avant les annonces, la ligne, fr. 2.50. — Corps dû journal, la ligne, Ir. 7,00. — Faits divers, la ligne, fr. 6.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.50. — -hetf/ï des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notariales, la ligne, fr. 2.00« Bureau» de 9 à 17 heure». Direction et Administration : jg "g** «OS mORESSÈE* QIRECTEOR LA GUERRE 1,2SO0 jour d© guerre j t Bien à signaler. -, % Roumanie - Oukraine - Russie Un regard jeté sur la carte de l'Europe sud- ' | orientale lait comprendre l'attitude des Puis-; ■ sances centrales vis-à-vis de la Roumanie. ~ Elles viennent de signer la paix avec l'Oukraine et se disposent a l'exploiter économique-! ment. La Roumanie,, coincée entre Ja Hcngrie et ^ la nouvelle république, serait un obstacle aux i communications, et la prolongation de l'état de '* guerre avec elle compromettrait l'œuvre écono-I mique devBrest-Litovsk. La Quadruplice, pressée de recueillir ies fruits de sa diplomatie, paraît avoir fait des démarches dans ce sens. La démission du f: cabinet Bratianu semble en être la consé- : quence immédiate. On conçoit que l'homme d-'Etat qui rompit en 1916 l'alliance avec l'Autriche pour se ranger aux côtés de l'Entente ne soit ni à Vienne ni à Berlin persona gr.ata. Il aurait été remplacé par le général Averescu, qui passe pour partisan de la paix. Il est donc vraisemblable que les pourparlers seront prochainement entamés. Les déclarations laites par Al. Rizow, ambassadeur de Bulgarie à Berlin, a un délégué de l'Agence Télégraphique Suisse, fournissent des données intéressantes sur la tournure que pourront prendre les négociations au point de vue territorial. Ce diplomate est d'ayis que si la Roumanie fait à son pays des concessions du côté de la Dobroudcha, elle pour-rait obtenir une compensation en Bessarabie, l'Oukraine ayant déclaré son désistement au sujet de cette contrée. Dans le but de liquider la situation dans .'e sud-] est, les Puissances centrales se montreront peut-j être assez coulantes vis-à-vis de la Roumanie^ malgré l'attitude de ses gouvernants en 1916. Lan solution de ce côté ne tardera en tout cas pas ùl intervenir et les promesses faites aux Roumains* par l'ancien Empire russe pourraient se réaliser? aux dépens de celui-ci. Les négociations avec M. Trotzki sont, au con* traire, interrompues, les Puissances centrale^ étant naturellement peu portées à admettre s<£ distinction entre l'état de guerre et la reprise de$ rapports paciques et peu soucieuses de conclurf un traité avec un gouvernement aussi chancelant que celui du Soviet. De fait, l'attitude équivoque; du délégué russe, les nouvelles et les ordres conf tradictoires de l'Agence Télégraphique de Pétro? grad font supposer que les maximatistes cherchent à gagner du temps chez eux et des adeptes à l'étranger. Les diplomates de la Quadruplice ne se prêteront pas à celte tactique et il est à présumer que les déclarations de leurs gouvernements mettront prochainement Ja situation au net. Il convient en attendant, suivant le conseil du comte Andrassy dans le Pester Lloyd, de placer derrière les nouyçlJffiirvei^n^de Russie un gros point^««Fî^aÙon.~" f Un discours de M. Wîhon ^ ïVaSftiîrgfonr Tnr février Dans la-séance du Congrès de ce jour, M. YVil-gon a prononcé le discours Suivant : .— J'ai eu l'honneur de vous parler, le 8 janvier dernier, des bute de guerre bêla que se les représente notre peuple. Le président du Conseil anglais s'est exprimé dans le même sens à là date du 5 janvier. Le 24 janvier suivant, le Chancelier de l'Empire «illemand et le oomte CzerniD, premier ministre d'Autriche-Hongrië, ont répondu à nos déclarations. Ce nous a été une grande satis-fection de voir que le vœu exprimé par nous, notamment en ce qui concerne la publicité à donner à nos vues à ce sujet, ait été rempli à souhait et que le monde entier a pu prendre connaissance de nos déclarations. Il y a lieu de remarquer que . la réponse du comte Czernin, qui s'adresse tout particulièrement à ma personne et à mon discours du S janvier, soit conçue dans une forme amicale. Le comte Czernin, en effet, estime que mes déçla-. rations Se rapprochent singulièrement des vues propres de son gouvernement et n'est pas éloigné de croire qu'une base pourrait être trouvée pour la discussion des buts que poursuivent nos deux ■ gouvernements. Cependant, il est de mon devoir de déclarer que Wja réponse du comte feser est très vague et em-P; brouillée .Elle s'attache plutôt à relever les côtés accessoires de la questio» qui nous intéresse et glisse rapidement sur les points essentiels qui pourraient nous rapprocher. Les actions et les d<£ libérations internationales ne lui inspirent que peu de confiance. A l'entendre, il est un partisan résolu de la suppression de la diplomatie secrète, mais il estime qu'elle doit être réservée aux généralités, à tout le moins dans le cas présent, et que les diverses questions particulières, te>tes que celles qui intéressent le chef de l'Etat, et dont l'acceptation formera la oOndition sine qua non de la conclusion de la paix par les vingt-trois Etats se trouvant en état de guerre, ne soient pas Soumises aux délibérations communes mais qu'elles Soient laissées à la discrétion des nations qui ont un intérêt direct à la solution à intervenir. Il , se déclare partisan de la liberté de la mer, mais désire que cette liberté soit soumise à certaines conditions imposées par l'intérêt de l'organisation internationale. Il désire que les barrières économiques disparaissent, car elles ne peuvent être un obstacle aux ambitions du parti militaire avec lequel il semble être contraint à entretenir les meilleures relations. Il ne fait aucune objection a la proposition concernant la limitation des ar moments. Cette question, à l'en croire, sera réglée par la situation économique que la guerre entraînera à sa suite. Mais il désire d'autre part que m P^fsstcns coloniales de l'Allemagne fassent ' «Wrf.. P"f fédémL En ce <!ui concerne les ; intérêts russes, il ne désire entrer en négociations I « T* -6S ^voisinant 'a mer Baltique- en oe qui concerne les territoires français à éva-; cuer, il ne désire délibérer qu'avec la France seu-. lement et tl en est dB même avec les AubSiS , en ce qm regarde la Pologne. La Eoluti™ des | questions balkaniques sera ^servée, dans sa pen-f sée, à J Autriche et à Ja Turquie, et le sort des populations se trouvant sous la dépendance du : gouvernement turc actuel, «ra laissé ! la dise ré tion du gouvernement ottoman r Après qu'un accord aura été conclu au suiet de S ces questions particulière n • entre le^p&uptest bl°Umer W doit apparaître clairement aux vphy ru « | après le, leçons de Ja guerre actuelle! qu'une S : géjy.rale conclue sur nue base allemande est de vïfeesnne impossibilité virtuelle; qu'ilfaut u™ £« telle à tout le moins que ^pouvons 1™ aPt l'éTt3 kS a8res ? leS souff^ces que nous ' L! il rj»r actuelle. La méthode que préco- 8ris de Wenne EmP>Ie *** CC"e du Con- ven°rUlSà°r.^Urri?nS nous ne TOuloD3 Pas en confites p ■ aujourd hur la paix du monde qui c?Sf une or"1™ de k Iutle' Ce 1™ voulons, ) mot sur 1» DroHet r,de'f.pet'pla3 baSée llniclue- 1 bases instables. PeuUtTe M et n°D P3,S £Ur deS HerUing ne s'en renrl k™ qUC 6 C0m'6 ! réside toujours dans sa to? C?mPs et qu'" ' vient-il donc plus de' rS ?• N° Se sou" ' à la date du ?9 juiljet de^^01^ ? Relchsta?' { in'ten tionnel 1 em en t sous silence '? fV » "s : Paii séparée avec tel ouattJ%,rtnCdte^iné'ULe é Pai* mondiale 'dépend uniquement de la solution r f*cles problèmes internationaux, dans le sens que j'eus l'honneur d'expOser au congrès dans mon dernier message. Ces problèmes intéressent le monde entier et ne peuvent donc être résolus que dans un esprit d'équité absolue, en tenant compte des aspirations et des destinées naturelles, ainsi que des intérêts politiques des peuples. Ces problèmes ne se divisent pas et ne sont pas sujets à des solutions séparées. Aucun peuiple ne peut être exclu de leurs avantages. Le sort de l'humanité est intimement lié à la paix qui interviendra, et en vue de la conclusion de cette paix, il ne sera tenu compte d'aucun résultat militaire. Le comte Hertling se rend-il bien compte qu'il parle aujourd'hui devant le tribunal de l'humanité tout entière, et que les peuples «'intéressent, sur tous les points du globe où la guerre a porté ses ravages, aux paroles des ï hommes d'Etat au sujet de l'aboutissement de ce j conflit? Lâ résolution prise par le Reichstag, au mois dô juillet dernier, a accepté d'avance le ^jugement de ce tribunal. Ce jugement décide de ' ne pas approuver les annexions, ni d'accorder des ^indemnités, de refuser des dommages-intérêts ni !*"d'imposer aucun dédommagement. Aucun peuple ine se verra placé Sous la tutelle d'un autre Etat ^par décision d'une conférence internationale, ni par un accord conclu entre les adversaires d'hier. , Les aspirations nationales devront être respectées. -Les peuples ne seront gouvernés et dominés qu'a-*,vec leur propre assentiment; Le droit de disposer i] de leur sort n'est 'pas une phrase creuse ; elle constitue une base d'action, que les hommes d'Etat 'ne sauraient tenir pour inexistante. La paix ne "pourrait être qualifiée de générale, si la Conférence de la paix ne tenait aucun compte de leurs aspirations, et ne s'efforçait de leur donner satisfaction. Toucj les participants à cette guerre doivent former un tout indivisible, pour les questions qui les'intéressent particulièrement. En effet, la paix que nous désirons est une paix ? garantie solidairement par nous tous, qu'il nous sera possible de rendre durable et dont chaque clause doit emporter. l'approbation générale, de telle façon qu'on pourra dire qu'elle sera juste et équitable et ne constituera pas un marchandage ! entre les chefs d'Etats. Il n'entre pas dana les intentions des Etats-Unis de d'immiscer dans les affaires européennes, ni de se constituer l'arbitre des discussions territoriales européennes. ILs considèrent qu'il serait indigne d'eux de profiter de La faiblesse ou du désarioi de n'importe quel peuple pour lui imposer leur volonté. Ils ne verront aucun inconvénient à. ce qu'on leur démontre que la solution proposée par eux n'est pas la plus rationnelle ni la plus durable. Les Etats-Unis sont, en effet, entrés dans cette guerre parce que, volontairement ou involontairement, ils oi\t eu à subir leur part des souffrances et des injustices de la part des militaristes allemands, qui ont troublé la paix ex la sécurité de l'humanité. Les conditions de paix les intéressent donc au même titre qu'une autre nation ap^jelée au rôle prépondérant pour le maintien de la civilisation. Pour leur part, ils ne , voient aucune possibilité de conclure une paix ' durable, si les causes qui amenèrent le conflit ne i sont pas écartées et que leur retour soit rendu t1 totalement impossible. Les causes primordiales de cette guerre doivent ' , être cherchées dans la méconnaissance des droits L> des petites nations et des races qui ne possédaient pas le pouvoir de faire valoir leurs droits raciques et de déterminer elles-mêmes la forme politique de leur gouvernement. Il faut que le retour ; de cet état de choses soit rendu impossible dans l'avenir. Pour atteindre ce but, les nations qu'anime l'esprit de justice et d'amour des peuples, mettront toutes les forces dont elles disposent au service de cet idéal. Je demande pourquoi les questions territoriales et politiques pouvant être résolues entre les gran- ; des puissances présentant une surface considêrable^-qui ce considèrent comme lésées par la conclusion, de traités, il" n'en Serati pas de même, comme 1er demandent le Chancelier de l'Empire et le comte? Czernin, des questions économiques ? Le comte HerUing demande que les questions! économiques soient résolues par des accords inter-^ nationaux. Pourquoi ne veut-il pas qu'il en soit^ de même pour les autres questions pendantes ?* Pourquoi ne désire-t-il que des concessions uniIa-£ térales ? Le comte Czernin voit très clairement quelles^ bases pourraient être proposées pour la conclusion! de la paix mondiale. II s'aperçoit que le rétablis-? sèment d'un royaume indépendant de Polûgûe,* composé de populations d'origine polonaise incon-^; testable, doit former l'objet d'un accord européen^ et est prêt à y souscrire. , D'autre part, la Belgique doit être évacuée efcj rétablie, quels que soient les sacrifices que cette évacuation et ce rétablissement puissent entraîner,-quelles que puissent en être les conséquences. ga^_ tjsfaction pleine et entière doit être donnée aux1 aspirations nationales, dans l'empire mémo, dânSTrinlérêt.commun de l'Europe et de l'humé t nité. . \ J Quand le comte Czernin aborde les quOslionl' qui intéressent particulièrement l'Allemagne et ta| Turquie, il se contente de" nous renvoyer à cé* puissances; cependant il doit reconnaître qu'dju regard défi principes qu'il défend et Se déclafe prêt à 1©3 mettre en principe, qu'il est plus faciljb pour l'Autriche-Hongrie que pour l'Allemagne d'accepter les propositions de paix telles que le$ ont formulées les Etats-Unis. Il serait même allé plas loin s'il n'avait été retenu par son alliance avec l'Allemagne et la d& pendance où se trouve l'Autriche vis-à-vis de c4 pays. Il ne m'aptparaît pas clairement si ces deu| gouvernements pourront continuer à échanger sifi c£s points leurs idées propres. M. Wilson énumère alors les quatre bases su$ lesquelles il estime qu'une paix durable pourraw être conclue. Ces bases sont, en résumé, que la? peuples et les différentes puissances ne pourront passer sous une autre souveraineté au gré des con3 tractants comme S'il s'agissait de simples objets# La solution des questions territoriales, nées da cette guerre, se poursuivra en faveur et dangf l'intérêt propre des populations intéressées et not|| pas dans celui de3 parties contractantes. Les aspirations nationales nettement énoncée» recevront la plus grande satisfaction qu'il soit? possible de leur assurer, sans que soient intro-"' luits de nouveaux éléments de discorde et de-lésunion, qui vraisemblablement Continueront a£ nettre en péril La paix de l'Europe et, par consé-1 iuent, la paix du monde. • i Voilà les bases sur lesquelles il est possible de S liscuter. Et avant qu'une paix de cette nature î nous soit garantie, il ne nous reste d'aulre aller- ' lative que de continuer la lutte. I > Pour autant qu'il nous a été possible de nous j* 1 -a aJsurer, ces principes, que nous considérons ; comme fondamentaux, sont reconnus partout i ' 2omme une nécessité, sauf par les porle-paroles J \ ■ 1 un parti militaire et. annexionniste en Aile- V magne. |l Ceux qui ailleurs les ont repoussés n'étaient $ lu une infime minorité et ne possédaient pas % 1 ascendant nécessaire pour faire entendre leur VOIX, ^ C'est une vérité tragique que de dire que ce ^ >eul parti en Allemagne est apparemment prêt J ît aussi en élat d'envoyer à la mort des millions 3 1 hommes pour empêcher l'avènement de ce que § e monde entier reconnaît aujourd'hui comme 3 luste et droit. Je ne serais pas l'interprète fidèle des senti- rï nents du peuple des Etats-Unis si je ne déclarais & pas que nous ne sommes pas entrés en guerre 5 >our une futilité et qu'aujourd'hui il est trop tard 5 >our rebrousser chemin? ^Si,ressources sont à cette heure mobilisées 1 partiellement et nous ne nous reposerons pas ^ ivant qu'elles ne soient "toutes mobilisées. Nos rmées s'embarquent rapidement pour le front ï; t leurs départs s'accéléreront encore. Ld Toutes nos forces seront mises eu service de fp ette guerre de délivrance, guerre qui doit mettre £ n terme aux projets de domination d'un groupe sa goïsto de souverains autocratiques. Quelles que le oient les difficultés à surmonter, nous demeure- d. >ns_immuables dans notre force, bien décidés à te ne pas continuer à vivre dans un monde déminé , par la force et les intrigues. Nous croyons que nos aspirations au sujet d'une situation internationale basée sur la raison, la justice et l'intérêt commun de l'humanité tout entière sont celles de tous les hommes éclairés, quelle que soit leur patrie. Sans le nouvel ordre de choses, le monde ne connaîtra pas les bienfaits de la paix et une existence insupportable serait le lot de l'humanité. Ayant entrepris cette tâche, il faudra bien que nous la menions à bonne fin. J'estime qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter que mes paroles ne doivent pas être interprétées comme une menace. -Ce sentiment est étranger à notre peuple. Si j'ai parié de la sorte, c'est uniquement pour que ie monde entier sache quel est le véritable esprit qui anime l'Amérique et que notre amour pouj* le droit et l'autonomie des nations ne sont pas que de vaines paroles, que nous sommes décidés aux actes et fermement résolus à ne prendre de repos que lorsque nous aurons obtenu satisfaction. La puissance des Etats-Unis n'est dirigée contre aucun peuple; ils ne l'utiliseront jamais dans un but agressif, dans un but d'annexion ni pour satisfaire des intérêts égoïstes. Ils la mettront uniquement au service de la Liberté. . _ OPINIONS DE LA PRESSE ./Berlin, 13 février : J;Du "Bcrliner Lokal Anzeiger „ i — Alors que M. Wilson trouve que les dis-ô <i>ura du comte Hertling restent dans le . vaguer i| est plutôt permis de jjire quo les flots troubles-Î & son éloquence sont uûe fois de plus inconipré- ' Sensibles. Le Tribunal de l'Humanité qu'il déclare'', compétent pour appliquer ses principes n'est, en émrae, qu'un tissu de phrases destinées à. masquer sa volonté, de laisser les Etats anglo-saxons frai ter les Puissances centrales en mineurs autour mi tapis vert des négociations. „ 1 De la - Gazette do Voss n : ■{ — Le tribunal de l'Humanité de M. Wilson masque l'intention des Etals-Unis de présider un tribunal qui déciderait non seulement du sort de liVllemague et de l'Europe, mais aussi du partage $ l'univers. „ De la u Tâgliche Rundschau n : i — Cette fois, M. Wilson a employé un langage tus civilisé que celui dont il se servait aupara-int, mais il n'a pas abandonné ni son ancienne fàctiquê de surexciter la liaino en Allemagne, ni sa tentative do créer des conflits entre les Puis-èxnces centrales. 11 n'a pas plus perdu de vue son hut principal qui consiste à permettre aux anglo-»ixons de dominer le monde sous la raison eo-©alo u Liguo des peuples * De la Gazette de la Bourse „ : i — Si M. Wilson est- d'avis que le discours du qomto Czernin met plus nettement en lumière les Bases d'une paix générale quo celui du comte Hcrt-Bng, le président des Etats-Unis devrait no pas feblier que ces deux hommes d'Etat n'ont pas que des intérêts communs à défendre ou, en d'autres fermes, que les buts do guerre de l'Autriche-Hongrie peuvent être différents de eçux de l'Allemagne. L'Allemagne no peut pas abandonner purement et simplement tous ses gages, sans être assurée d'une compensation adéquate sous forme de garantie que son territoire restera-intact. ., •< De la u Yolkszoitung „ : 1 — Contrairement à ce quo M. Wilson pense Ravoir découvert, il n'existe aucune contradiction jfcntro les buts de guerre de l'Allemagne et ceux de ^'Autriche-Hongrie. „ ji Do la " Gazette do l'Allemagne du Nord .. ; ç — Lo nouveau ton daus lequel est conçu le «lis-| cours ;du président des Etats-Unis ■ constitue un >progrès réel, mais ce message ne noua apprend 'pratiquement rien de nouveau. Ni nous, ni nos alliés ne mettons des obstacles à la conclusion de la paix, mais ce sont les propres alliés , do M. Wilson qui agissent ainsi. H convient que le président des Etats-Unis gagne tout d'abord ses alliés à ses principes, dont ils n'ont rien voulu adopter jusqu'à présent. Il serait à «p.ihalïer nue M. Wilson, qui prétend ne pas chercher à se mêler des affaires de l'Europe, ni à so poser en arbitre mon^ dial à. propos des questions territoriales européennes, revienne eans restriction aux principes considérés autrefois comme sacrés par les Etats-Unis, c'est-à-dire à la doctrine de Monroë. Jusqu'ici, ses propositions aboutissent fcimplement à imposer uno paix anglo-saxonne à l'univers. Ce ne serait pas là uno paix durable, mais uno domination tyran-nique de l'Angleterre et des Etats-Unis. „ Négociations de paix Berlin, 12 février : y ' M* von dem ^^rfësçliet, ^6'ug-s^cî -fia! r e ] d'Etat des .tétrang£re*> - a reçu les chefs des^ftis4u:--Kciclistag"et leur a ex-posô^.en''détail l'état des négociations de de Brest-LitOT^r. 7 . ^ . j -Berlin, 12 février : Les"chefs des différents groupes du Reichstag -se montrent en général 1res sceptiques au sujet des déclaraions de M. Trotzki concernant la cessation de l'état de guerre avec* l'Allemagne. Cette déclaration, en effet, crée une situation assez obscure; c'est une situation intermédiaire entre la guerre et la paix, qui est inacceptable au point de vue des relations ultérieures entre les deux pays. Si M. Trotzki désire conclure une-paix loyale, il était de son devoir de ne pas interrompre les négociations a Brest-Litovsk. k'état de paix comporte le rétablissement des relations politiques et économiques, comme il appert de la conclusion de la paix avec l'Oukraine. La situation actuelle est inadmissible sous tous les rapports. Aussi, est-ce avec un intérêt très vif qu'on. attend la réponse du gouvernement allemand aux déclarations de M. Trotzki, après en avofr, conféré avec les autres Puissances coalisées. Le secrétaire d'Etal, M. von Kûhlmann, rentré aujourd'hui à Berlin, aura un entretien avec le chancelier do l'Empire, et tous deux se rendront alors auprès de l'Empereur pour délibérer sur laf situation. Les déclarations de M. Trotzki ont été provisoirement prises pour information par le gouvernement allemand, sans qu'aucun engagement ait été pris par nous. Au contraire, nous possédons uno entière liberté d'action envers la Russie, tandis que le gouvernement bolchevisle-îst-, de son côté, lié par ses déclarations. Nous ne sommes pas disposés à nous laisser imposer par VI. Trotzki l'endroit où des négociations ulté-'ieures seront éventuellement reprises. Ni Pétro-|rod, ni aucune ville neutre ne saurait être ïhoisie comme siège des délibérations à venir, ^ous ne sommes nullement disposés à laisser embrouiller les négociations par les espions; au service-de l'Entente. D'autre part, il n'est pas ropucertain que la situation a Pét-rograd soit de laure telle qu'elle laisse entrevoir la sécurité et e calme que réclament les négociations. Si d'ail-eurs M. Trotzki estime avoir à faire une déclara*, ion quelconque a notre gouvernement, rien ne 'empêche de la faire parvenir à Berlin. En ce qui concerne la démobilisation des ar-nées russes, les assurances données parJA Rus-, lie ne nous apparaissent pas comme satisfai-an tes, et il se pourrait très bien que nous nous: rouvions ici devant une manœuvre. Les informations reçues ici ne permettent pas ■ l'affirmer que les négociations de "paix avec la toumanie soient déjà, éntamées. La retraite du Cabinet Bratianu les retardera vraisemblable tient. Le Cabinet Averescu a été définitivement onstitué et a pris en mains la direction des af-aires publiques. ♦ * * Budapest, 12 février ; Du Pester Lloyd" : — Les télégrammes de BrewirLitovsk lie mti pas mention d'une réponse qu'auraient ito les de la Quadruplice à la 5claration de M. Trotzki, çq qui indioue airement qu'elle ne s'estime pas euga-éo vis-à-vis de la Russie, il est indisponible que nous recherchions quelles sont s raisons qui ont incitô le gouvernement 3 Pétrograd à tenter de créer un état in~ rmédiaire entre la fin de l'a guerre et la , conclusion d'une paix régulière. Peut-être I a-t-il Voulu, n'ayant pas réussi à empêcher : la signature du traité de paix avec l'Ou-| graine, se réserver le moyen d'en détruire 1 élus tard les effets. Voilà une éventualité ?is-à/-vis de laquelle nous devons avoir pleine liberté d'action. ♦ * * - Amsterdam, 12 février: ] Les journaux consacrent de longs articles à lu ' Conclusion de la paix. Le Handelsb'ad écrit : . -— L'intervention d'une solution rapide avec : l'Oukraine doit sans nul doute avoir profondé- j ment influencé le gouvernement russe. Il appa- j rait aujourd'hui clairement que l'Entente n'a plus -rien à espérer de l'Est. Et il est impossible à la \ Roumanie de continuer la guerre, alors que ses voisins immédiats ont déposé les armes.. La , 'guerre est donc visuellement terminée au front ' de l'Est. C'est le commencement de la fin de la I guerre mondiale. » Du Tiid: \ — Les Puissances de l'Entente apprendront }. sans nul doute prochainement quelles sont le9 ■ conséquences terribles de la liberté d'action que l'Allemagne s'est conquise à ses frontières orientales. » EU AMÉRIQUE New-York, 12 février : I L'administration des vivres a fixé à 75 | grammes par jour la ration de pain pour | les clients des hôtels, restaurants et wa-I gons-restaurants. ; Cette mesure entre en vigueur immédia. ; tement. + * « Washington, 13 février : Le Bureau de l'alimentation1 a créé le | ,,Pain de la Victoire", qui ne eontiesnefta ■ que 80 % do farine de froment ; le reste ; sera composé de seigle, de riz ou de.pommes ■. de teri'e. * * ♦ New York, 12 février : M. Hylan, le nouveau maire de New-York, vient d annoncer qu'il quitterait, ses i fonctions le 16 février, un mois et demi après les avoir acceptées. * ♦ New-York, 12 février : Le 8 février, le deuxième emprunt amc'ri-cain dia la Liberté a coté 95 ï/i, cours le 1 plus bas inscrit jusqu'à ce jour. New-York, 12 février : La commission chargée par le gouvernement canadien de faire une enquête sur la catastrophe d'Halifax de dxeinbre dernier a I r£n<îu son jugement. Elle rend responsables I do la catastrophe le pilote Maekay et le capitaine Lamode2 du navire français ,,Mont-Blanc", qui sont convaincus tous deux d'avoir transgressé les règlements de rade. .Maekay a étS arrêté sous l'inculpation d'homicide |mr imprudence et son brevet *era annul'1. En ce qui concerne le capitaine Lamodoc, la commission renvoie l'accusé devant- les tribunaux maritimes français sous l'inculpation de négligence et d-'homiaide par imp^adbnce et recommande l'annulation de son brevet. Les évèmm&Ms m Eussle Berlin, 13 février : Il y a des faits qui prouvent que la déclaration faite par M. Trotzki concernant la démobilisation complète de l'armée russe constitue une simple manœuvre. Il est établi que les chefs maximalistes travaillent cnergiquement à transformer les resites de l'armée russe en une armée de gardes rouges qu'ils espèrent porter à un million d'hommes eb qui tenteront d'établir le pouvoir des maximalistes dans les Etats frontières. Berlin, 12 février : Lee journaux du soir annoncent que le général russe Krylenko, dont l'arrestation par les troupes polonaises n'a pas été confirmé^, a lancé, d'accord avec M. Flora-ws'a, membre d"u Conseil des commissaires du peuple, un radio télégramme ordonnant 1>. démobilisation ce l'armée russe. Ce sans-fil | dit en Uirminant que la guerre a pris f'n et J invtte les soldats à respecter la discipline etl à s'abstenir de manifestations. Trois heures?) aprù3 son lancement, M. Florowski a donnJij Perdre de suspendre la publication du sans* m' . , * * Pét-rograd-, 12 février : La presse publie la. note officielle sui-i Vante : — Tous le/y navires ap.paxtenant à des" Sociétés anonymes, à d'es sociétés coïnmer-i cia-les oui à de grandes entreprises seront," par décret du Conseil des commissaires du* peuple, déclarés biens nationaux. Exception^ %ra faite pour l)>s navires de petit tonnage.'î D'autre part, le gouvernomeit maximal liste élabore un décret relatif à la confisca-i tion du capital-action des anciennes banques, [■rivées. Ces actions seront annulées et 1^ paiement dias dividendes suspendu. Une commission financière a été créée sous la dénomination de ,,Commissariat démocratique des finances". « « * Moscou, 12 février : Les délégués des vingt-six gouvernements qui composant la Grandis-Russie se sont réunis en congrès à Moscou; leurs travaux dureront trois jours. Le congrès a pour mission dl'élaborer la Constitution de la Répu- blicjie cîq la Grande-Russie. *** Londres, 12 février ; Le -,Daily Chroniele ' apprend de Pétro« grad que le Congrès des Soviets a refusé de prendre position contre l'indépendance do l'Oukraine. Lq .,Daily Mail" apprend, diantre part, que lo Conseil des commissaires du peuple a entamé de nouvelles négociations avec l'a Finlande et l'Oukraine. Ce fait est la conséquences du refus des Soviets de collaborer à la sujétion des peuples russes par la force. La délibération des Soviets sur la question de la paix a éié tenue à huis clos. * * <• Copenhague, 12 février : La „National Tidende" apprend de Malin5 que des troupes finlandaises ont dlébarqué aux îles cPAIand. Un détachement dé la Garde Blanche serait parti de Nystad et aurait atteint Aaland eu marchant sur la glace } un combat avec "les troupes russes serait imminent. On croit que le débarquement des troupes finlandaises ne restera pas sans influence sur la solution do la qjuestioni des îles d'Aland. * * » Wasa, 12 février : Depuis quarante-huit heures, de violente combats se livrent à Maentyharyw>, au sud 3e Sainti-Michel. Dans les districts où la Gardie Rlougb a incoro le dessus, ellQ commet des,, atrocité s ?ans nombre. • * * * Stockholm, 12 février : Dn ,,N(ya Daglit Allehanda" : —l Les délégués du gouvernemeîûô légal de Finlande ont été chargés d'informer le Gouvernement suédois que les troupes gouvernementales manquent de munitions et d'armes au point que la situation menace de I devenir désespérée Bi la Suède ne vient pas d'urgence au secours de la Finlande. * * Stockholm, 12 février : On mande de Lulea à 1',,Aftonbladet' ' : — Le gouverneur militaire die l'île d'o Seakaroe, 'craignant! un débarquement de la Garde Rouge, demande des renforts. * * * Stockholm, 12 février : La députa tion des îles d'Alançt a reçu une déipëche d'après laquelle la situation dans les îles est devenue menaçante. Les soldats russes y seraient très agité». On orain't des actes de violence. Le représentant de la Couronne et le vice-consul de Suisse ont demandé télôgraphiquement à la Suède l'envoi de secours. Cette demande a été soumise mardi au ministre d'Etat, M. Eden, » ♦ * Sofia, 12 février : Hier, les professeurs Nikola et Kalima, délégués de la Finlande, sont arrivés à Sofia. Ils ont été reçus par M. Pescheï, qui i remplace le président du Conseil. » * Paris, 12 février : On mande de Pékin à l'Agence Hav3s : D'après un télégramme ab Kh&rbftii, les membres du gouvernement provisoire et les délégués de la Douma de la République sibérienne envoyés à Tomsk ont été arrêtés par ordre des maximainstes, qui ne veulfent pas entendre parler de la constitution d'un gouvernement constitutionnel en Sibérie. Douze cenrs matelots ont été envoyés de Pétrograd à Vladivostok; ils ont pour mission d'empêcher les cosaques de l'Amour de contrôler le district. * * ♦ Varsovie, 12 février : Le „.Courrier d'e Varsovie" annonce que le Conseil de la Régence a été avisé que trois délégués du général Dawbor Mus-micki, commandant des troupes polonaises en Russie, sont arrivés aujourd'hui à Varsovie. Ils sont chargés d'une mission particulière. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 12 février . L'„Echo de Paris" apjpremd que M. Clemenceau a inspecté plusieurs secteurs eu front ainsi que les travaux d'à défense faits en vue de résister à uno offensive allemande. Le président du Conseil est rentré cette nuit à Paris et rendra compte demain à ses collègues de ses constatations. Lo ministre de la guierre a ordonné d'appeler immédiatement sous les drapeaux les fils d'étranger qui ont négligé d'opter et ; qui ont par suite acquis la nationalité fran-1 raise. , * V * Paris, 13 février : La Fédération socialiste du; êiépairtement de la Seine a discuté dimanche ciernier la préparation du Congrès socialiste national corvoqué pour le 17 février. Au cours de . cette séance, la majorité, fidèle au gouvernement, a subi un grave échec, oe qui prouve combien le mouvement pacifisre gagne dhi terrain en Fronce. La motion appuyée par la minorité a été votée par 4,730 voix, alors que celle des socialistes gouvernementaux ne recueillait que lyt70 voix. Ht * * . Londres, 13 février : On mande de Jassy au ,,Morning Post?> : — Les hommes Qui ont passé en janvier dernier devant le Conseil do révision et Gui devaient rejoindre leur régiment le 15 février ont reçu contre-ordre. Le général Averescu reste commandant supérieur de l'armée, en même temps que chef du Cabinet. * y * * / Berlin» 12 février : f II semble que les négociations avec lai Roumanie n'aient pas encore commencé -par suite de la retraite du cabinet {Bratianu. De-| puis, le ministère Averescu esifc enitré enj fonctions. S / Berfin"^ 12 février : Contrairement à l'information publiée par! l'Agence Havas, l'Agence Wolff apprend1 qu'il est inexact que le gouveriiemeiH aile- ; mand1 ait envoyé un ultimatum an ^onver-| nement roumain. Cq qui est vrai, c est que le feld-maréchal von Mackensen a entamé î des pourparlers avec le haut commandement de l'armée roumaine pour amener une décision quant à la prolongation do l'armistice conclut avec le général Toherbatohef au ncm des troupes russo-roumaines. La situation qui existe e.i ce moment entre 1 Oukraine et la Roumanie impose de résoudre celle >' question. / Rome, 12 février • """" : On mande d'Athènes à la ,,Tribima" : _ — D'es troubles on'fc éclaté devant le ministère de la- guerre. Des réservistes ont manifesté contre les troupes débarquées par l'Entente. Il s'agirait d'une tentative faite pour entraver la. mobilisation. Jusqu'à présent, 20,000 soldats de l'Entente ont été débarqués et diriges sur Athènes. * * * Londres, 12 février : D'après les prescriptions de l'administrateur d'u ravitaillement, les Londoniens auront droit à de la viande pour une va. leur do> 5 pencô par semaine et. à 5 onces de volaille. Les enfants ne recevront qu'une demi-ration. * * * Rotterdam, 12 février : Le corres)pondant! à Londres du' „Nieuwe Robtcrdamsohe Courant" apprend de source autorisée que l'échange de télégrammes entre la Hollande eb les» Ind'cs néerlandaises a été rétabli sans condition1. « * * Copenhague, 12 février : D03 troubles assez graves ont été provoqués par des groupes d<3 jeunes socialistes | et_ de syndicalistes. Après un meeting popu- ( laire, les manifestants ont formé un coitige ( qui, précédé de drapeaux rouges, s'est dirigé vers le centre de la ville. La Bourse a été# prise d'assaut, les boursiers furent maltraites et frappés à coups de bâton et de nombreuses vitres volèrent en éclats. La police étant intervenue énergiquement, unie reu-contre sanglante se produisit et, die part et d/autre, on compte des blessés. Les pom- , piers réussirent enfin à disperser la foule, j Dans d'autres villes;, des troubles se sont i produits également sans avoir toutefois l'iru- i portance de ceax de Copenhague. On craint que les désordres ne se renouvellent dans la soirée. Les troupes restent consignées; elles ; a-'ont pas pris part àux démonstrations, tes < bureaux du journal ^SociaKemokraten" son« i gardés militairement' i Caroniuniqués Officiels Commueiqaés des Puissances Centrales. 1 : < Berlin, 13 février. — Officiel de ce midi r Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière et du prince héritier allemand : D'Importants détachements de reconnais- ~ eance envoyés au feu par l'ennemi, au nord , de Lens ainsi qu'au nord du ruisseau £ d'Omignon, ont été repoussés par des corps à corps. Par ailleurs, les opérations se sont bornées à de petites reconnaissances et à des canonnades dans certains secteurs. Armées du feld-mar.échal duo Albrecht de Wurtemberg : Après une violente recrudescence de la canonnade entre Flirey et la Moselle, plu-, sieurs compagnies françaises ont attaqué nos . lignes établies près de Ramenauville et dans la partie occidentale du bois Le Prêtre.' Après un court combat, l'ennemi a été re-' noussé. Il a subi de fortes pertes. Nous avons fait des prisonniers. Près du Sudelkopf et à proximité du Hartmannsweilerkopf, duels d'artillerie et do lance-mines. A titre de représailles contre les bombe9 Jetées sur Sarrebruck, le 5 février, nos avia-: ï teurs ont efficacement attaqué hier soir la forteresse de Nancy. Sur le front en Macédoine, près de Mo-nastir et sur 1e Vardar, activité de l'artillerie et des aviateurs. * * * Berlin, 12 février. — Officiel du soir : A l'est de la Moselle, après l'insuecès de3 attaques prononcées dans la matinée par les Français, les opérations se sont de nouveau ralenties. y Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. * * * Berlin, 13 février. — Officiel : Sur le théâtre septentrional de la guerre ' navale, nos sous-marins ont encore coul6' 20t000 tonnes brut. Presque tous les bâti- t ments coulés étaient fortement chargés. Parmi ' ces navires se trouvaient deux grands va- s peurs d'environ 5,000 tonnes brut, dont un appartenait à la Ligne Bibby. * ♦ * Vienne, 12 février. — Officiel de ce midi r-Sur le haut plateau des Sette Commuai et dans la région du monte Assolone, grande : activité de l'artillerie. Au nord de Walsta-v gna, nos troupes ont rejeté l'ennemi hors de ses positions ; elles ont fait prisonniers 6 officiers et 170 soldats. • « * « Vienne, 13 février. — Officiel de c « midi; Aucune opération importante à signaler. * * So'ia, 11 février : Sur le front en Macédoine, dans les envi* rons de Bitiolia eh .près de Dobropolje, la canonnade est devenue plus violente par intermittence. A l'ouest et à l'est du Var-; dar, quelques attaques' et duels d'artillerie,' Dans la vallée de la Strouma, sur le lac die Butkovio, à l'est du viljlage do Koepriva, notre feu a dispersé plusieurs importants/ détachements de reconnaissance anglais. Sur le front de .la Dobroudcha, armistice. * * * Constantinople, 11 février. — Officiel : Dans la baie do Tschandarli, -une barquo ennemie a été efficacement bombardée par nos batteries de la côte. Les occupants —1 le capitaine et 3 hommes — ont été faits prisonniers. Pnr nillrvnvfl viftn rlo ■nflvHmllcr A. sîjynflîpr Communiqués des armées alliées Paris, 12 février. — Officiel de 3 heures: Nuit marquée par une grande activité do nos détachements de reconnaissance. An nord de l'Ailette, un hardi coiro de main exécuté aux abords de Bougonville nous a permi^ de ramener une vingtaine de prisonniers et deux mitrailleuses. En Wœvre. plusieurs incursions dans les lignes ennemies ont également réussi, à l'ouest de Remenauville no^ tamment. Nous avons fait 24 prisonniers. De son côté, l'ennemi a tenté, & là laveur d'un' vif bombardement, d'aborder nos lignes entre Bezonvaux et le bois des Fosses. L'attaque, menée par trois détachements, a été arrêtée par nos feux, qui ont infligé des perles & l^ennemi. D'autres tentatives ennemies en Champagne, on Wœvre. dans les Vosges; n ont obtenu aucun résultat. * * * Paris, 12 février. — Officiel de 31 heures: Activité des deux artilleries en Champagne, dans la région des Monts, sur la rive droite de la Meuse, et en quelques noints des Vosges. Pas d'action d'infanterie; Aviation : Au cours de la journée du 11,' quatre avions ennemis ont été abattus par *103 oilotes. En outre, notre aviation a effectué 'divers bombardements. 9.000 lcilo3 do projectiles ont été jetés sur les établissements, dépôts, gares, cantonnements de l'ennemi, notamment sur la gare de .Metz-Sa-l^ons, où un incendie s'est déclaré. ' *♦. . Londres, 12 février. — Officiel : La nuit dernière, un détachement, ennemi a tenté d'exécuter un coup de main contre Lin de nos postes établi au nord-est d'Epehy; il a^ été mis en fuite par notre feu. Hier soir, des régiments de Manchester 3nt efficacement attaqué les tranchées allemandes établies à l'onest do La Bassée. Nos troupes ont perdu peu d'hommes, tout en infligeant des pertes sensibles à l'ennemi ?lles ont ramené 7 prisonniers et 1 mitrailleuse. • Nos. patrouilles, ont fait des prisonniers 3ur différents points du front. OPINIONS ET COMMENTAIRES Les buis de guerre de Y Angleterre. La Haye, 11 février : Le journal anglais Communsense publie l'opi? nion de quelques-uns de ses lecteurs au sujet des buts de guerre de f Angleterre; plus particulièrement en ce qui ooncerne. l'Alsace-Lorraine. Un lecteur pose la question suivante : — L'Allemagne n'aurait-eile pas envahi 'a Belgique si l'Angleterre était restée neutre? » Le journal répond : — Non, car le respect de la neutralité beige a Hé posé par nous comme la condition do notre neutralité pacifique, ainsi" que l'ont proclamé VIM. Gladstone et lord Grandville en 1870, et >omme iord Grey a refusé de le faire en 191-4. Jne seconde preuve que ce n'est pas la garantie le la neutralité balge, mais bien notre entente conclue avec la France qui nous a entraînés dans la guerre, a été fournie par lord Grey, qui, à ieux reprises différentes, a déclaré être prêt h ioutenir la France contre l'Allemagne dans les ïuestions coloniales. D'autre part, l'Angleterre a )osé, a la date du 2 août 1914, un acte qui est> m relation directe avec la guerre en garantissant i- la France l'aide de l'Angleterre sur mer avant l'avoir consulté le Parlement et avant que La Jel-ïiqùe'eût sollicité son intervention dr 'oinp.Mque, domine il s'avère aujourd'hui que l'Alsace-Lor-■aine seule soit un obstacle'à la conclusion de rnix, si M. Asquith a dit vrai en prétendant que 'Angleterre n'a jamais modifié &js buts de guerre, on est obligé d'admettre que La conquête le l'Alsace-Lorraine c^asUtue un des points sur esquels s'est étab!3 l'acioord conclu avec la ^ne®? »

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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