La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 januari 1915
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s.n. 1915, 05 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m05b88/
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Mardi 5 Janvier 1915 N° GO ..oijfliawe Mardi 5 Janvier 1915 administration et rédaction î?, Eîlie ®aosïïagno-<Je-Sion, tî, t£ïtï_r%.EmES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 10 CENTIMES j La petite ligne ......... fr. 0.40 ANNONCES ) Réclame avaût les annonces 1.00 j Corps du journal 2.00 f Nécrologie 2.00 ^ — lE LA GUERRE le 155"" jour de guerre ;; | [ H m II suffit de parcourir le communiqué de Pétrograd ^ 1 ?du i9r janvier, celui qui se rapporte aux opérations J M [du 31 décembre, pour se rendre compte que notre <3 1 [résumé d'hier réflète exactement la situation en ce I qui concerne la guerre dans l'Est. | ■ — De violents combats s'y poursuivent inlassabie-Hment, disions-nous en substance, mais n'y ont pas •j S eu jusqu'ici d'issue décisive, l'avantage de l'offcn-ï ^Bsive continuant à appartenir aux Russes dans les j. -9Carpathes et aux Austro-Allemands en Pologne. ^ J® Or, la dépêche de Pétrograd fait ressortir l'achar- * Brament extrême de l'action sur toute la ligne. Même 3 « au sud de la frontière -de la Prusse orientale, où tes I Allemands ont récemment réapparu, ils ont essayé J s d'accentuer leuT offensive. Ayant été solidement m 9 renforcés, ils projettent sans doute de nouveau, à M en croire le correspondant du « Daily Mail », de ^ H «efouler sur Varsovie les armées russes qui leur ont a M fièrement tenu tête une première fois sur la ligne î S Przasnysz-Ciechanow. Celles-ci toutefois ont eu, * ■ los aussi, le temps de s'assurer des renforts : ainsi | explique vraisemblablement l'échfec, annoncé par ■, H rograd, de l'offensive allemande dans cette ré " f a- attendant que des événements ultérieurs se l | argent d'en démontrer le caractère accidentel ou * H jrable, il semble bien qu'une action fort sérieuse ■ pourrait s'engager sur le territoire polonais compris 1 * entre la Vistule et la frontière de la Prusse orientale, ■ où mis à part les combats livrés dans la région de ■ Mlava les hostilités ont été jusqu'ici relativement , J anodines. D'apiès le « Times » les Russes déploient I une grande activité près de Plock, sur la rive droite Idu fleuve, dans le but évident l'inquiéter les comrau-f nications de l'ennemi. Enfin plusieurs corps d'armée I allemands se disposeraient également à opérer dans \ cette région, où il va de soi que celui des belligé-! rants qui arrivera à traverser en force la Vistule s'assurera un sérieux avantage. En Pologne, la dépêche de Pétrograd signale de ! furieux assauts livrés aux positions russes depuis l'embouchure de la Bzura jusqu'à celle de la Nida, mais ajoute que tous ont été repoussés et qu'ils n'ont pas modifié de manière appréciable — Berlin et Vienne sont d'accord sur ce point — les positions respectives des belligérants. C'est la preuve que la valeur combative de l'armée russe n'a pas été aussi éprouvée qu'on aurait pu le craindre da.ris les'oofn-bats qui ont précédé l'offensive allemande f c'est la preuve aussi que depuis lors elle a reçu les renforts considérables qui lui étaient nécessaires pour résister efficacement à un adversaire sur la véritable force numérique duquel — le correspondant du « Daily Telegraph » affirme que ce n'est pas douteux — l'on s'était certainement 'trompé. Les deux armées en présence semblent maintenant de force sensiblement égale et vont pouvoir se mesurer. As sûrement il faudrait être bien présomptueux pour dire laquelle vaincra, mais il apparaît qu'en tout état de cause la solution à intervenir imprimera aux événements en Pologne un caractère décisif, soi! que les Russes viennent à être refoulés sur la Vistule, soit qu'ils soient à même de recommencer sùî nouveaux frais leur grand mouvement offensif contre la Silésie. Cette solution influera forcément aussi, comme nous l'avons déià démontré, sur le développement ultérieur des opérations dans la Galicie occidental^. Les Russes ne peuvent guère songer à y reprendre leur marche sur Cracovie — même en supposait théoriquement vaincus les Autrichiens qui leur barrent le passage le long de la Dunajec — qu'après être définitivement fixés sur la solidité de leur centre violemment er.r^a^é en Pologne. Dans les Carpathes, les combats ont continué dans la région de Gorlice : d'après le communiqué de Pétrograd dont s'inspirent les considérations qui précèdent, c'est à l'avantage des Russes qu'ils?se déroulent. En revanche, une dépêche de Vienne'ci-contre insiste sur l'efficace résistance que leur opposent les troupes austro-hongroises, à l'actif desquelles elle cite même le succès d'une contre-attaque. Quant à Berlin, son communiqué du 3 signale comme un événement notable la prise de Borzy-mow, qu'il appelle la position de défense principale des Russes à l'ouest de la Vistule. N'ayant pas réussi à découvrir Borzynow sur nos cartes, nous supposons qu'il s'agit en réalité de Bolimow, localité déjà souvent citée comme but de furieuses attaques allemandes. Sous réserve de l'exactitude de cette supposition, disons que remplacement même de cette agglomération, située sur la rive gauche de îa Rawa à 10 kilomètres de son confluent avec la Bzura, lui confère un intérêt stratégique indiscutable. Elle est placée sur la première ligne de dé fense sud-est de Varsovie, la ligne de défense îiord- est étant constituée par la Bzura. * # « Ea communiqué de Paris du 2 dit que les Allemands ont à leur tour prononcé de nombreuses atta ques sur Le front franco-belge, mais que partout lei Alliés en ont eu facilement raison. Il est d'accord avec la dépeche de Berlin pour relever la fréquence des duels d'artillerie qui se livrent sur nombre de points, et notamment dans les dunes de Nieuport. Après de longs jours de combats continus, les positions des belligérants ne se sont que peu modifiées de ce côté : les Alliés y ont cependant avancé dans le secteur compris entre le littoral et la ligne de Nieu-port à Lombartzyde, mais sans pouvoir dépasser ce village derrière lequel l'ennemi a placé ses premières lignes de défense. On sait que, plus au sud, ils tiennent toujours S a mt - Georges, ou du moins le monceau de ruines qu'il en reste. Rien dr nouveau dans la région d'Ypres. Il faut descendre jusqu'aux environs de La Bassée pour se retrouver en plein sur le terrain des hostilités. C'est en effet de 1a ligne Richebourg-Givenchy-Festu/bert-La Bassée, c'est-à-dire de l'est de Béthune, que partent les attaques violentes et répétées au moyen desquelles les Allemands tentent de se frayer un chemin vers Béthune, et de là par Saint-Omer vers Calais... Mais nous n'en sommes pas là, puisqu'en dépit des combats meurtriers partout livrés dans 1a région, les belligérants y occupent toujours leurs po sitions respectives, à quelques sections de tranchées près. v Sur le front Arras-Albert-Roye, et plus loin sur celui de Tracy-le-Val-Vailly-Craon(ne, la parole est fréquemment au canon, mais les résultats obtenus par son intervention ne ressortent guère des indications officielles. En revanche, à l'est de Reims et surtout aux environs de Perthes, les engagements d'infanterie sont nombreux; les Français y ont tour à touT progressé puis rétrogradé, mais ils paraissent en fin de compte s'y être emparé de plusieurs sections de tranchées ennemies.Ils n'ont pas atteint jusqu'ici l'objectif que nous avons supposé à leur offensive, c'est-à-dire le dégagement de la forêt de l'Argonne et par suite celui de Verdun. En Argonne, les Allemands insistent journellement sur l'importance de leurs progrès, mais les Français affirment aujourd'hui avoir regagné une partie du terrain perdu. Plus à l'ouest, des actions sérieuses se sont engagées dans le Bois le Prêtre, où les Français ont avancé, et dans le Bois Brûlé, dont les Allemand^ ont pris possession. Le premier se trouve entre Thiaucourt et Pont-à-Mousson, et le second au sud-ouest du premier, sur le f iront désigné souvent sous le nom d'Ailly-Apremont. Ailly se trouve immédiatement au sud du front du Camp des Romains, près de Saint-Mihiel, et Apremont — ne pas effondre avec l'Aprimont située au nord-ouest de Varennes — se trouve à l'est du Camp des Romains au nord-ouest du fort de Liouville. En Alsace enfin on se bat principalement autour de Steinbach, localité située à 3 kilomètres au nord, est de Thann : les belligérants paraissent y attacher une valeur stratégique particulière, à raison peut-être du fait qu'elle commande la route qui, de Thann par Saint-Amarin, gagne la crête des Vosges. » le droit se visite maritime en temps de poire En v-ertu de quels traités s'exerce le droit de visite maritime -en temps de guerre? Gomment se pratique-t-il par les bâtiments d? guerre? Telles sont les questions auxquelles répondent les détails qui suivent, extraits des déclarations faites à un journal français par un fonctionnaire compétent : — Le droit de visite a existé de tout temps. C'est le privilège des belligérants qui peuvent ainsi s'assurer que la contrebande de guerre n*est pas faite sous pavillon neutre et aussi que les couleurs a nb orées ne sont pas « maquillées ». Ils constatent l'identité du navire et ce qu'il porte à ton bord comme marchandises et passagers. Le droit de visite est régi par les traités internationaux* «les. coo Mentions de La Haye de 1907-et la déclaration de. Londres cie 1000.. Les conditions d'exercice sont les suivantes : Il faut que le navire marchand soit en dehors de? eaux territoriales neutres. Par exemple, on ne pour rait visiter un vaisseau italien dans les eaux italiennes. —_ Que fait un bâtiment de guerre quand il voit un navire suspect à l'horizon ? — Tout navire qui apparaît à l'horizon est ce qu'on appelle « arraisonné ». Ce terme maritime signifi qu on lui fait hisser sos couleurs et qu'on le fait stopper, s'il y a lieu. En ce moment, il existe de» croisières de bâtiment, de guerre à l'entrée de la Manche, à Gibraltar et prêt de la Corse. Pour que les navires n'échappent pas à la visite. If? Anglais ont interdit aux neutres allant vers les ports du Nord de passer par 1a Manche. Les bateaux qui croisent, aux en&'Oits Uli$ ÛÛJW venons de signaler se renseîgnT.Et par télégraphie sans fil, et dès qu'un navire suspect est signalé, on le visite, ou on le capture si c'est un ennemi. Voici la façon de procéder pour 1e droit de visite : Si le navire s'arrête quand on l'a averti, on s'approche de lui et si le temps le permet, on met une embarcation à la mer. Cette chaloupe est montée par un officier — jtfmaig le commandant — et des hommes armés. L'officier monte à bord du navire suspect, inspecté les papiers du bord et les marchandises : il s'attache ■surtout à constater que les connaissements ne portent pas de raturer. L'examen de la cargaison en mer est forcément superficiel.Si l'officier se doute que de la contrebande de guerre est dissimulée dans les cales, il amène le navire dans un port, et là on le visite consciencieusement. — Et si le navire, ne s'arrête pas quand on le lui a enjoint*? — Oh ! alors, c'est simple. On tire im coup de canon à blanc. C'est ce qu'on appelle « le coup de semonce ». Si le navire continue sa route, on tire im obus en avant de lui. de façon à ne pas le toucher, car il peut ne pa^ avoir entendu la sommation. Si en dépit de 00 second avertissement il poursuit son chemin, on le considère alors comme un pirate et on le canonne. — Une dernière question. Comment procède-t-on en cas de découverte de contrebande de guerre? — On ne saisit la contrebande de guerre que s'il y a plus de la moitié de la cargaison. S'il n'y en a qu'une faible partie, on débarque cette contrebande et on laisse le bâtiment poursuivre sa route. ++ L'Armement dss Zeppelins Les zeppelin» font usage 'di© deux type» de bombes; a abord, -d'e grosses grenades globulaires du genre de celles lancées par lee aéroplanes, mais de pi un fortes dimension©; ensuite des « torpilles aériennes » construite© par Krupp. Le» première** «ont projetée© verticaHieimeut our 3-e point à atteindre, à l'aide d'uin déclandhement au'on fait fonctionner au moment voulu, quand, à l'aide d une lunette de vitrée, on a pu 'àé'termnier leur tna>-jectoire, en tenant compte, à la foi**, de la hauteur ■de chute et de la vitfeee <Tu dirigetaib'lo. Le»s secondes, qui présentent quelque analogie avec les torpilles nmrm.es, sont lancées, comme oeJles-câ, au moyen d un tuibe Lance-torpille. Ces projectiles e-e composent de trois parties distinctes : d abord l'obus, muni à la pointe d'un percuteur et chargé un explosif puissant (probafoi-ecoeairt du trmitrotoluol); ensuite un cylindre contenant une pouorre furante développant par eia combustion umf graaude quantité de gaz et de firrmé©, mais pas d« fflajrwne; enfui, S, l'arrière, urne petite turbine du m&zae diamètre que le projectile. La torpille est lancée de la iiaoelflie de© zeppelins, où on la dispose dans un tube lance-torpille, monté «an uffl. ®uPlP0,rt joint universel qui lui permet d'être pointé dan»» toutes les direction». Pour faire partir te coup, on agit but une gâchette qui commande u®. in flaimmateiir éflectrioue. L'ébincelUe aimai produite nw le feu à la poudre fusante, et les gaz de cette poudre, en Réchappant par «"arrière du cylindre, mettent en marcJhe la turbine, ce qui provoque U propulsion d* la torpille. Le projectile ainsi tiré est animé d'une grande vj-teewe, et son mouvement rotatif contribue à assurer fa précision du tir. Les torpilles aériennes des zeppelins passent pour être très dangereuses et produisent de» effets d/eotruo-teoina ooùsidéraibles. LES FAITS DU JOUR Le Palais de la Paix, à La Haye. « A vendre ou à kaitir, par suiie "d'e fa/iMite. Conviendrait potir eaeerne ou cinéma. îiau et gaz à U>us les étages. Ecrire aux Anges de ia Faix. » Telle e*»t la iiouveJiie légende que les _ Ho l'An dais, avec ume ironie non dénuée de bon sens, inscrivent désormais sous les images du Palais de la Paix. La baie de la Baleine (Wailfish Bay) a été réocoupée le jour de Noe] par un foit détachement des troupes ,'d'e u' Union sud-africaine. Les débarquements fuu*ent ei-yectués simuLtanament au quai de ia station et à l'établissement de la colonie. 11 n'y eut pas d'opposition. Walfi'yh Bay avait été occupé par ies Aii-eonandw le ii8 septembre. Le prince Eitel-Friedrich, second fils du Kaiser, a été nommé chef de la première brigade d'infanterie de la garde. Le major Bismarck prendra sa place à la tête de son ancien régiment. Le transatlantique Belgenland, d5o 27,000 tonnes, commandé par la Red Star Line, a été lancé hier à Belfast. Le nouveau navire a 230 métrés de long, peut emporter 3,000 passagers et est le plus grand que possède la Belgique. A l'occasion du NouV&l An, il a été distribué aux troupes de ParmééTbelge de campagne, le 3] décembre une bouteille de vin de Bord aux, le 1er janvier une boîte de savon de toilette, le 2 janvier une pipe oti iO cigarettes par homme. Prenant la parole à la Chambre grecque, au cours de la discussion du budget, M. Veni/eios, président di iConseil, a affirmé que les commandes nécessaires poui assurer la défense nationale ont oontinué d'être exé cutées depuis la guerre. Il a ajouté : « Je puis assurer de nouveau la Chambre et le payî qu'à l'heure actuelle la Grèce est en mesure de mobi liser, à toute heure et sur tous les points de son terri toire, tous les contingents de. son armée. » Un correspondant de guere qui a parcouru les envi rons de Béthune décrit comme suit 1 aspect désolé qn< présente cette région : — La^ tristesse qui se dégage habituellement de c'( pays noir et plat est rendue pkis intense par les ruine'! qu'on y rencontre à chaque pas. Une grande partie d; la région est marécageuse et presque impraticable er ce moment. La plupart des villages aux alentours d> Béthune ont grandement souffert du bombardement. Les usines et les charbonnages sont déserts. Les grand: terris se dressent parmi les corons en ruin-s et lei champs submergés, coupés de digues et bordés de sau les coupés à hauteur d'homme. Aucun indice de vie, s.'iuf quelques miséreux vivan dans les débris de leurs masures. Dans toutes les diroc tions, aussi loin que s'étend le regard, rien que de h . boue, des ruines et des tranchées. La construction de celles ci dans p*v Rentes; n'est /^uèW La''trrrre,,ést'si'argileuse ct'b • tuante qu'elle adhère à la pelle. Dans certaines par fies, le sol est tellement détrempé que W parapet glissent et s'effondrent dès qu'ils sont édifiés, et qu les tranchées se comblent au fur et à mesure qu'on le creuse. Un jeune officier anglais appartenant au régimen {'infanterie Yorkshire, écrit qu'il a assisté à l'enterre nont d'un soldat allemand. Sur la tombe avait ét plantée une croix avec cette inscription : — Here lies a Germon. We don't know his name Ile died bravely fioht-hig For his Fatherland. Traduction ; Ci gît un Allemand dont on ignore 1 nom, qui nioùrlit combattant en brave pour sa patrie. Le « Morning Post » attribue au général Conrag yg. Hoetzendorf, chef d'état-major autrichien, et à l'arch: due Frédéric, la déclaration s-oivant laquelle il n'y aurai jplus d'opérations contre la Serbie, afin de ne pas retire dos forces dtr nord de la monarchie. Un télégramme de Trieste au « Secolo » prétend tou ' le contraire et dit que l'Autriche se préparerait à er , voyer de nouvelles troupes contre la Serbie. On assur ! que l'archiduc Eugène a accepté le commandement de : troupes qui opèrent dans les Balkans. Une nouvel! . campagne sera entreprise avec un million d'hommes e \ de grandes quantités de munitions. Des troupes se dir gent actuellement vers la Bosnie, l'Herzégovine et 1 iSlavonie. On télégraphie du Cap que le traître Haritz, à 1 tCte d'un commando de 800 insurges, avec quatre Ce non» de campagno et quatre maxims, a attaqué Puits, près de Schuitdnft, à l'ouest de Kakamas, le 25 une force_ loyaliste de 480 hommes, qui disposait d deux maxims. Il avait comme lieutenant le chef Kemi Les loyalistes opposèrent aux insurgés une vigoi reuse résistance, mais ils durent finalement se retire à quelques kilomètres en arrière. Des renforts 1er étant parvenus, le cojnbat reprit; plusieurs attaques d flanc tentées par les insurgés furent repoussées et, a . coucher du soleil, Maritz se retira à Puits. Les loyalistes ont eu un tué et deux blessés, 92 d'ei tre eux ont été fait prisonniers. Ils ont perdu un d leurs maxims, un stock considérable de munitions, un ambulanoe et vingt-six chariots vides. Extrait dl'une lettre écrite au « Mémorial d'Amiens par un de ses abonnés qui revient de l'Aisne : — Malgré les fusillades et les canonnades incessante quoique les obus tombent sur toutes le© route® des va loes de l'Aisne et de la Veslei, d'Attichy à Berry-au-Ba/ on peut voir çà et là les charrues préparer les prochain* semailles et chacun vaquer à ses occupations. Dans presque tous les villages, le ravitaillement e impossible, et les habitants sont, pour la plupart, nou ris par les soldats. Pourtant, le moral de la populatio est excellent. On mande de Wost-H&rtlepool au « Daily Mail » qi M. John Wilson, membre du Parlement anglais, dai une circulaire qui vient de paraître, évalue à 40,000 . nombre des membres de l'Association des mineurs c Durham qui se sont enrôlés depuis le début de la guerr Les Russes se sont emparés, près de Przornysl, d'i biplan autrichien., qui portait à la ville un chargement c conserves. Un fturrivant de la catastrophe qui a atteint le crc seur anglais Formidable raconte le désastre en ces te rues : Vendredi matin? par forte mer; une explosion ter: bie retentit. Aussitôt, l'eau se précipité dans le navir !>©s feux sont arrêtés et les chauffeurs remontent s le pont. Heureusement, le magasin à poudre n'explo pas; sans cela pas un seul être n'aurait échaDpé au d sastre. Lorsque j'arrive sur le pont, le bâtiment pe che déjÀ fortement à tribord. Avec beaucoup de djf cultés, les canot» sont mis à la mer; l'un d'eux sombr pendant que nous nous éloignons,le Formidable defeei lentement dans les flots, tandis que ses sirènes ne ce aent de hurler. Trois quarts d'heure s'écoulent ava que le croiseur disparaisse complètement et, durant c longues minutes, 1 employé de la télégraphie sans fil 1 cesse d'envoyer ses messages : le capitaine, qui res »toïou*nvmt à son poste, disparaît avec son bateau { fond de la mer. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués afiamands Berlin, 3 janvier. {Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre dans l'Ouest. — Devant Westcnde ont paru hier midi quelques navires ennemis accompagnés de torpilleurs. Ils n'ont pas ouvert le feu. Sur tout le front n'ont eu lieu que des combats d'artillerie, sauf au nord-ouest de Sainte-MénehouM, où une attaque d'infanterie ennemie a été repoussée avec de fortes pertes pour les Français.Théâtre de la guerre dans l'Est. — En Prusse orientale et dans le nord de la Pologne, il n'y a pas de changement. En Pologne à l'ouest de la Vistule, nos troupes orrt réussi, après une lutte acharnée de plusieurs jours, à enlever un point d'appui très forti fie de Borzymow, qui est la position principale des Russes. Nous y avons fait 1,000 prisonniers et pris 6 mitrailleuses. Trois attaques de nuit ont été repoussées avec de fortes pertes. A l'est de i'iawa, notre attaque a également progressé, mais lentement. Les succès des Russes près de Inowlodz, plusieurs fois mentionnés dans leurs communiqués, sont de pure invention. Toutes leurs attaques dans cette région ont été repoussées avec pertes pour eux. Elles ne se sont pas renouvelées hier. La situation à l'est de la Pilica est inchangée. # * * Berlin, 4 janvier C Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Abstraction faite de combats d'artillerie plus ou moins importants, le calme a réçné en généra! sur le front. Ce n'est que près de Thann, en Haute-Alsace, que l'en nemi a montré une grande activité. Après un feu violent dirigé contre une hauteur de Sennheim où se trouvaient nos tranchées, l'ennemi a réussi à pren-, dns ces tranchées et à s'emparer par suite du villa-\c,, opiniâtrement défendu par nous et fréquemment ^ité en ces derniers jours, de Steinbach. La hauteur a été reprise la nuit par une charge à la baïon-"ctte. On continue à se battre pour la possession de Ste;nbach. _ Théâtre de la guerre à l'Est. — La situation dans l'Est n'est pas changée. Nos attaques en Pologne à l'est de la Rawka continuent. ' .Berlin, 4 janvier (Officiel) : , , ; Le i" janvier i-3.heures, du.matin un de.nos.sous-marins a coulé dans la Manche, non loin de Ply-" mouth, le vaisseau de ligne anglais « Formidable » _ Notre sous-marin a été poursuivi par des contre-torpilleurs, mais n'a pas été endommagé. . Berlin, 4 janvier (OfficielJ : i Nominations dans l'armée. Le général von Moltke est nommé, pour le temps de la mobilisation, chef de l'état-major suppléant de l'éta't-major général de l'armée. Le général d'infanterie, baron von Manteu-fel, déchargé de sa position de chef de l'état-major suppléant, est nommé général en chef suppléant du e 14° corps d'airmée. . 1 Vienne, 3 janvier (Officiel de ce midi) : Les tentatives réitérées de l'ennemi, dans la partie de notre front de bataille à l'ouest et au nord-ouest de Gorlice, ont de nouveau échoué avec de fortes t pertes pour lui. Pendant ces combats, qui ont duré lbute la joiîmée, une hauteur vivement disputée au e 4id de Gorlice a été prise d'assaut par nos troupe; 6 et un bataillon ennemi a été décimé : un officier d'é-t tat-major, 4 officiers subalternes et 850 hommes ont été faits prisonniers. Nous avons pris deux mitrail-a Yeuses et descendu un aéroplane qui fait partie de notre butin. Sur le reste du front, il n'y a rien de spécial. a * * * & Constantinople, 4 janvier. (Officiel du quartiet S. général') : e Nos troupes ont pris A.rdagan le I" janvier. / Voici quelques détails sur cette prise : Une divi-r sion de nos troupes qui opéraient dans le territoire r de la Tschorok et marchait sur Ardagam a rencon-e tré le 28 décembre, à l'ouest d'Ardagan, des cosa-u ques qu'elle a repoussés. Ardagan était défendue par 3,000 hommes d'infanterie et 1,000 cosaque: e disposant de 6 canons de campagne et de 2 mitrail-® leuses, placés sous le commandement du généra Zachen. Notre division n'hésita pas, malgré soi faible effectif, à attaquer le 29 décembre au matii la position. La bataille, sanglante pour les Russes s s'est terminée vers le soir par leur fuite. Nos per l' tes sont insignifiantes. Avant de fuir, les Russes ont brûlé une grandi a partie de la ville ainsi que leurs magasins de mu nitions et de vivres. Ils ont pillé les propriétés de ^ Musulmans, qu'ils ont soumis à mille tortures e ont tué nombre d'hommes et de femmes non ar n més. A un homme ils ont crevé les yeux avec un> baïonnette. 9 De grandes quantités de munitions et de matérie 1B de guerre et une partie des moyens de transport d' e l'ennemi sont tombés entre nos mains. La joie d le la population d'être délivrée du joug russe est in e. croyable. La bravoure montrée par les volontaire qui combattaient à côté de l'arméfc est digru r* d'éloges. M En Perse, nos troupes aidées des tribus indigè nés ont battu complètement près de Meyan-Duwat Sis (?) à 50 kilomètres au nord-est de Sandscb r buluk, 4,000 Russes qui disposaient de plus d 10 canons. Les Russes eurent plus de 200 morts < -i- un grand nombre de blessés. Ils ont perdu 6 ca «■ rtons. Nous avons pris un certain nombre de fusil: des munitions et du matériel de guerre. ÏC « » • n. Constantinople, 4 janvier. (Officiel du gran, S- quartiei général) : L'armée du Caucase a continué son avance vict( £ j-^-use. Une partie de moire armée, qui s'avança it jusqu A Sarykamtsch, a remporté u"e victoire déf M nitive après -nne bataille acharnée. Lé,r"IS lc.25 d' cembre nos troupej on' prisonniers piuo c 2,000 Russes; elles ont 8 canons et 13 m trailleures et une grande quantité d'armes, de ant nitions, de matériel de guerre et de vivres. Nos troupes se sont emparées, entre Sarykamisch et Kars, de 2 trains militaires et de leur chargement, et ont détruit la ligne de chemin de fer Saryka-misch-Kars.Nos troupes qui opèrent plus au nord ont remporté un nouveau succès. Celles qui avancent de 1 auschkena sur le territoire russe ont pri sous leur, dans un ravin, un bataillon russe qui a perdu 200 morts et 400 prisonniers. * * * Constantinople, 4 janvier (Officiel du quartier gèriéral) : Le croiseur russe Askold a essayé avant-hier de déharquer près de JafFa. Les postes de 1a côte ont ouvert le feu aussitôt sur les canots ennemis, qui sa sont retirés après avoir perdu plusieurs morts. Communiqués dss zrmêQs ailiéss Paris, 2 janvier (Communiqué officiel de io heures) : Les attaques -de l'ennemi pendant la nuit du Nouvel An sur beaucoup de points de notre front ont été partout repoussées. Un furieux combat d'artillerie se livre dans les dunes de Nieuport. Près de Saint-Georges, nos avances sont maintenues.Entre Beaumetz et Achicourt l'ennemi a fait sau^ ter deux de nos caissons. Parvillers et de La Boiselle nous avons détruit ses tranchées. Notre artillerie a eu quelques succès dans l'Aisne» Nous nous sommes établis sur les hauteurs de Nouvron. 1 outes les contre-attaques allemandes ont été repoussées. La région de Reims est fortement bombardée par l'ennemi. Dans les environs de Perthes nous nous sommes emparés d'un bois. Nous avons repris une partie du terrain perdu en Argonne. Nous avons avancé légèrement dans le bois Le Prêtre. Dans les Vosges, près de Bremenil, nous avons repoussé une attaque en infligeant des pertes à l'en- i • M..,-. , Notre infanterie s'est rapprochée hier de Steinbach.* * * Pétrograd, l*r janvier (Commu7iiquè officiel du grand état-major général) : En Prusse orientale et dans la région de Mlava nous avons fait échouer des essais d'offensive allemande.Sur la Vistule, près de l'île Janisjef en face de Wyszogrod au confluent de la Bzura et de la Vistule, nos canots-mitrailleuses ont canonné avec succès l'infanterie ennemie. Sur la Pilica inférieure les Allemands - _ rïvr?95I-cë une série d'attaques appuyées par leui satjllerie lourde. Nos troupes qtii s'avancent sur la rive gauche de la Bzura près de Vitkovitze ont repoussé deux attaques de nuit. Sur la Rawka nous avons repoussé une attaque près de Doletzk. Le 31 décembre l'ennemi a montré une très grande activité dans la région de Rawa et au confluent de la Bialka et de la Rylka; les combats continuent. On se bat au sud de la Pilica autour des positions qui barrent les routes de Vlostchovo et de K ici ce, ainsi que près de Lopouschno, Mikhala, Gora, Vol-mi no et Polikhno. En Galicie nous avons attaqué l'ennemi dans la région de Gorlice, près de Mschanka et de Ropit-za; nonobstant la résistance acharnée de l'ennemi retranché -dans des ouvrages établis sur les collines et dans le village d'e Mschanka. En Bukovine, nous avons occupé, après it- combat, Storemnetz et Radaoutz, où nous avons fait des prisonniers. Dépêchas diverses Rome, 31 décembre : On mande d« Valona au « Giornale- d'It&lia » à la date du 30 décembre : ^ 1 « Les rebelles, contrairement à oe qu'on l'on espérait, i auraient refusé de répondre à l'ultimatum d'Essad par cha les sommant de se rendre, et ils auraient préparé une défense désespérée. Suivant des personnes venant de l'intérieur, un combat violent aurait e.u lieu entr« Croja et Tirana; les détails manquent à ce sujet. Essad ; a demandé de nouveaux renforts à Durazzo, d'où soDt partis quelques centaines d'hommes armés; mais ceux-ci ont été empêchés de poursuivre leur route par la population qui s'est alliée aux insurgés. [ > A la suite de ce conflit, il est inutile d'-espérer un arrangement pacifique. Les insurgés sont décidés à ; résister jusqu'au bout; de son côté, Essad pa-cha se déclare prêt à tout faire pour étouffer l'insurrection. » i Berlin, 2 janvier : - On mande de Liesdorf, prèa de Sarreloui^ : Deux a&- * roplanes ennemis ont survolé hier, à, une petite hauteur, notre localité' non protégée et ont jeté quelques bombes. s Ils ont ensuite disparu dans la direction d-e la frontièr» française. *•* # Londres, 4 janTier : Jusqu'à préseant, on compte- 201 survivants <iu Foitmi-dabli©. On espère encore que d^ajutrea marins auront pa së «atrrea*. Le « Daily Tedegraph » estime qu'au point de vu© J maritime la perte du Formidable est \e coup le plus eé-rieux que l'ennemi ait dirigé jusqu'à présent contre La flotte anglaise. Le navire appartenait au programme d« , constructions navales de 1897 et avait été achevé eat .1901. D faut regretter également la perte de beaucoup d'officiers et d'hommes qu'il se*a extrêmement difficile , de remplacer. * Paris, 3 janvier : >. On mande de Rio do Jaaierro au c Tompa » : MM. Nila [t Pecenfcna e<t le lieutenant Sodre ont pris tous doux po»* : sossion, le 31 décembre, de la prési(temeo de l'Etat d» Rio de Janeiro. Les partisans des d-cux anta-f "" présenitent que chacun a été légitimement é!"V ** ^ e a fait appel h-1'intervention du gouvernement1"", } I W-çi a transmis l'affaire à la Chambre des c.. t - j, 00V vé60u4?<> le conflit. qua auna- c. '

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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