Mardi 10 Août 1915 A . M1 270 !V!ard1 iO Août 191S LABELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION JOURNÂI OU SOTIDIEN Ç La petite ligne. 1 i , 4 —v fr. Q^.fî) Si, Mon ta srn e-aux-Jrlerlb es-lPotaffères, EFlZXXElLLEa ^WyiyttfaaS S Réclame avant les anfiOfl&s . . . '. . "KOÔ bureaux : de 9 à 17 heures — . ANNONCES < Corps du journal . . , . . . 4.c0 w v Faits divers ■ V'-> • 3.GO Jos. moressée, Directeur LE NUMÉRO s IO CENTIMES f Nécrologio -J . . £.00 mr" -wrir"nr r-.s-iv?'«±-i».-v.->-".;?S5r^23^^7T.tBwwpy-,Tn5—r-r-. ■:. ■■■ ■».- ■ ■twf m»,*—* > >.. —. Aujourd'hui: SI2C pages. LA GUERRE B72° Jour de guéris Depuis que l'abandon de "Varsovie a con-irmé la décision de l'état-major russe de amener ses armées sur un nouveau fronl e bataille, la marche des opérations mili-lires dans le centre do la Pologne ne pro voque plus de surprise. Ces opérations con tinuent à se résumer en une retraite géné raie dos RisS&js, que couvrent les combat; acharnéis livrés par leurs fortes arrière gardes. Pour le moment, l'intervention de ces ar rière-gardes tend visiblement à permettri au gros des forces russes refoulées sur 1î ligne Wyszkow- Ostrow-sud de X/onnsha d< repasser le Bug inférieur et son affluent I Brok. Au confluent du Bug et du Narew Serosk a été occupée par les Allemands à l'est du fort de Dembe, ils se sont em parés des forts de Segrshe, ce qui les ren< i pratiquement maîtres du fameux triangli ■ fortifié Varsovie-Segrghe-Nowogeorgieïwsk Aux alentours de Varsovie, ils ont franch - la Vistule : on en peut inférer que la • place forte de Nowogeorgiewsk est à peu } près complètement investie. Au nord d'Iwangorod, l'armée von Woyrsoh cont-inue à refouler les Eusses vers l'est : - aucune indication n'est venue toutefois, ces 3 derniers jours, préciser la région où les t belligérants gont en contact. Entre la Vis-î tule ot le Bug, la ligne do bataille s'est 3 établie à l'est d'Iwangorod sur le cours , inférieur do la Wierpz, mais elle ne paraît ; plus s'Otre modifiée entre cette rivière et le ■ Bug, où l'ailé droite de l'armée von Mac-L kensen rencontre toujours une résistance 3 opiniâtre. En résumé, les Eusses poursuivent habi-L lemenc leurs grandes manœuvres de recon- contration autour de Brest-Litowsk. Ils se trouvent dans des conditions stratégiques extraordinairoment difficiles, à raison de la simultanéité et de la violence des attaques auxquelles ils ont à faire face sur do très nombreux points du front qu'ils abandonnent.♦ + * Rien d'intéressant n'est parvenu cfas autres théâtres de la guerre. En revanche, il semble bien qu'on soie à la veille do voir à ces divers théâtres s'en ajouter do nouveaux. Il est manifeste, en effet, que les efforts déployés par la diplomatie pour entraîner dans le conflit certaines nations balkaniques sont entrés dans une phase déci« sive. LES BALLOHS e&PTSFS Une opinion généralement admise ^ était le le bon vieux ballon captif, en présence îs exploits des monoplans et des dirigea-es, serait en temps do guerre définitive-lent relégué dans l'armoire aux oubliettes. L n'en est heureusement rien, si nous en royons un correspondant de guerre qui eut insigne honneur de pouvoir faire, sur le :ont, une ascension en compagnie de quelles officiers. — Avant les hostilités, raconte-t-il, on ne 'imagina pas qu'il pût encore servir à uelquo chose. Aux dernières grandes manœuvres, il ne joua, à proprement parler, u'un rôle de figurant, transmettant les ommandements aux armées, les reconnais-ances étant réservées aux avions. C'était^ u quelque sorte, un objet suranné qu'o. 3 décida à utiliser que parce qu'on l'ava i précisément sous la main. .Dans ceti uerre do tranchées, le vieux ballon s'e; empiétement réhabilité et jouit d'un prei ge croissant. De toute l'étendue du froi .i l'aperçoit se balançant dans les air&j Employé judicieusement, il est une arme irrible entre les mains de l'ennemi. On emporte dans sa nacelle des appareils Sléphoniques et les photographes de l'aii ixent sur la pellicule les moindres replis u terrain à des lieues à la rondo. L'^via-îur sur son monoplan se déplaçant & une itesse trop considérable, n'a pas le/temps e prendre une bonne vue, tandis que le >allon reste là dos heures et des ; heures, les journées entières, jusqu'à ce que se* iccupants, atteints par le „mal de" mer", s< técident à descendre. Le ballon,.- c'est l'cei crutateur do l'artillerie ; il observe les aouvements des colonnes ennemies, les em >lacements des batterios du parti adverse e :ègle le tir do ses propres canons. Il ar ■ivo qu'il est assailli par les J&lirapnels e es grenades, mais rarement tes projectile ouch-^it le but. C'ost que le ballon n •este pas immobile : il monté, il descend, : rix ' et vient au caprice des six chevaux qu !orn:nnt son attelage. Ses ennemis les plus acharnés sont le aviateurs; parfois il est assailli par ton me escadrille et parvient à lui résister.. U les officiers me dit qu'une véritable nué l'avions survola certain joufc le ballon, n lançant pas moins do cinquante-quatre bon !>es, et malgré cette avalanche de mitraill ït do fer, le vieux ballon tint toujours l'ai] Par exemple, il fait un peu frisquet i< dans la nue; le vent souffle aux oreille gt mes yeux laissent couler un torrent e larmes. Et pourtant, quel beau spectacle î déroule sous nous. Il me semble que l'un vers s'est spontanément élargi'. Le paysag sous nos pieds, ne forme du ^nord-est ? sud-est qu'un immense champ', de bataill A travers le prisme des rayons^ solaires, terre nous apparaît colorée en jàune ; dai le lointain des cheminées fument» Ce so tes usines encore en exploitation'; derriè: nous, des hameaux et des villages ^semble reposer doucement baignés par 1(3, soie quand tout à coup le tonnerre groiïde 1 bas et des maisons s'écroulent dans i nuage de poussière grise. Au milieu"- c paysage s'érige la hauteur de Loretto y% bois de Bovigny la couronne comme crête d'un ce>q ; le bois est très sombre là terre jaune-vert comme de la bruvèi ;assaac-' ■ESSBgssaEggs Du point culminant du bois jusqu'au fond de la vallée court un large sillon blanchâ-j tro en des méandres multiplet, formant com-£ me une plaie saignante au flanc du côteau| Ce sont les anciennes tranchées dont l'aj taque et la défense ont coûté tant de mi|| liers de vies humaines. Plus bas, les nou*,-, velles tranchées s'ouvrent. On les reconnais tout do suite, car des nuage» d'un gris -■etv rouge-sale s'en élèvent et sont empoïfés • par le vent. . .; ' S *• / \ $ E^Se78 août : > , tk j/rribuna", parlant de la démarche j do la Quadruple-Entente à Athènes et à I^Nisch, déclare : „Nous sommes à la veille des grands événements attendus depuis un an. Dans les milieux grecs, on affirme que la note de la Quadruple-Entente demande la remise à la Bulgarie do la zone de Kawala-Xérès et Drama contre des promesses do compensation en Asie-Mineure. M. Gunaris, prési-. dent du Consoil des ministres "grec, «e I montre très réservé, le. gouvernement ne désirant s'engager ni de l'un ni de l'autre,^ côté." - - , . • Copenhague, 7 août : Les journaux do Copenhague annoncent 1 que los représentants des autorités' russe® î ont passé par Copenhague pour se rendre1 L à Calais, où aura lieu, la semaine pre>-^ chaîne, un conseil de guerre de tous les \ Alliés. Il n'y avait pas de militaires pannù ; les délégués. [ . ; Paris, 8 août : La Chambre a adopté, par 417 voix oon-t tre 13, le projet de loi concernant l'achat ■ en la vonte do farines et de céréales desti-t nées à F approvisionnement do la population 3 civile. ^ * ♦ * ] Pétrograd, 6 août : , i Au Conseil d'Etat, ouvert aujourd'hui, lo comte Bobrinski a prononcé un discours au s sujet de la chute de Varsovie. Il a déclaré t que les Eusses devaient s'incliner devant la i volonté du Seigneur, mais que l'âme et la e volonté indomptables do l'armée russe sont o garantes de la victoire finale. i- • * » o/. Paris, 7 août : •|* On annonce do Bucarest que le Cabinol :i roumain a approuvé, le 4 août, un nou-veau crédit militaire de 100 millions. ^ -e' «*. « Londres, 7 août : i- L'agence Ecutcr est autorisée à démentij tous las bruits suivant lesquels la Suède re u r.onoarait à sa neutralité. La Suède es 5. désireuse de rester neutre. I.es milieu? a compétents considèrent comme absurdos lei is [îouvelles qui tiendraient à faire croire qu< ît la Suède songerait à conquérir la Finlande :e Lo discolirs do M. Sasonof à la Douma it prononcé lo 1er août, a prouvé que les rc 1, lations entre la Suède et la Ku^sie son i- absolument amicales, n - » * « • • . . lu , Sofia, 8 août : lo f L'Agenco bulgare annonce que los reprf la sentants des puissances do i'Ententa on ; transmis à M. Radoslawovr la réponM d e. leurs gouvernements à la note bulgass d ^ . m x tut'-""*^*1 n -y i 15 juin. On ajoute que tout le monde- est d'açpord pouT garder le silence le plus coin4 plsf sur la teneur doucette réponse. ' i-Bofia, 8 août : â Bien que l'on gardo lo plus grand secret ! ."sur la teneur do la nouvelle note do l'Ln- î tento, on no croit pas qu'elle fasse droit à f la principale exigence bulgare, qui est l'oc-, '/eupation iminédiato des territoiros revend!-^. ■ :quést étant donné que ni la Serbie ni la-1 ' lyrèce n'ont donné leur consentement à cette o^upation. « * . ^Bucarest, 8 août : i On mande de Sofia à la ,,Scara" que, tmns l'entourage immédiat de M. Rados-Uàwow, la réponse de l'Lntento est inter-Vrétée comme une prossion exercée sur la JJulgario pour engager celle-ci à rompre les Négociations engagées avec la Turquie au Sujet de la rectification do la frontière do Il Thrace. D'après l'avis d'hommes poli-ï[uos bulgares compétents, cette tentative ic^iouera, étant donné que M. Kadoslawow là fermement décidé à maintonir son atti-tudo amicale envers la Turquie. ■ (r" 'S août : "'' La presse hollandaise a attiré à plusieurs reprises l'attention du public sur des articles parus dans certains journaux français, articles dont le ton était assez désobligeant pour la Hollande, que l'on accusait d"avoir manqué à la neutralité stricte. Lo député Van Ilamcl s'en est ému, et il a posé au Ministre des affaires étran-' gères plusieurs questions. Le i août, le ministre interpellé a répondu en substance que la légation néerlandaise à Paris a toujours tenu lo gouvernement au courant dos | articles des journaux français dans lesquels on critiquait l'attitude du peuple et du gou-vornamont hollandais. Le ministre a continué eu disant que, „sans vouloir ontror dans des détails", le nécessaire a été fait depuis lors et est- encore fait actuellement pour amener la presse française à reconnaître, en pleine connaissance do cause, la loyauté de l'attitude strictioment neutre adoptée par la Hollande dans le conflit actuel, ce qui est admis par la grande presse do presquo tous les pays de l'Europe. a * * * New-York, S août : Ou mande d'Utica, dans l'Etat de New-, York, que 1,500 ouvriers des Usines Xle-mington so sont mis en grève. Tout est calme, et l'on croit que, comme à Bridgo-f Port, lo conflit, qui a pour objet une ques-tiou de salaire, sora aplani dans quelques; jours. f * * nohenlieim, 8 août : Hier après-midi, peu' après 4 heures, les ; appareils do la station sismographiquo do Ilohenlicim ont enregistré un tremblement ; do terre assez vif dont le foyer so trouva j très vraisemblablement au sud de l'Europe, peut-être en Calabro ou en Albanie. Le mouMemont des instruments n'était pas aussi I accentué que lors du tromblement do terre t de Mossino, mais il permet cependant de conclure <\ des destructions dans les régions dont il s'agit. La distance du foyor est do 1,230 kilomètres environ. " ^ * * t ï Washington, 8 août : a : L'ambassadeur américain à Berlin a été i jphargé d'ouvrir une enauête sur la capture jdu bateau-citerne américain „Lama V'igo", i ue les Allemands ont transféré à Zwine-i iunde. * • * Paris, 8 août : La presse annonce quei la réponse des j tats-Unis à l'Angleterre, qui est bur le i >int el'ûtro envoyée, affirmerait _ à nouveau is droits clea neutres. Lo principe de l'ar-ifci'ago ne sera pas admis tant qu'il ne sera pas établi qu'il y a de» nécessités su-fpérieures aux droits des neutres. On annonce, d'autre part, que, dans un Manifeste des exportateurs américains, ré-»andu à des milliers d'exemplaires, des re-î»ésaillos sont réclamées contre l'AnglotOrre [ï|iir les domimàges causés au commerce atec l'Allemagne et l'Autriche-IIongrie. • * • ÎRome, 8 août : tLo „Giornalo d'Italia" annonoe que le gouverneur monténégrin de Scutari, le général Voscovitch, aurait fait procéder à dos arrestations en masse parmi les Albanais suspects. On a aussi arrêté Garasit fpacha, qui commandait les Turcs contre les Sorbes 'dans la guerre balkanique, puis Erfik be^y, un cousin d'Essaeî paoha,^ et Foti bey, l'ancien gouverneur de Scutari. ♦ « • Paris, 8 août : L'ambassadeur roumain à Paris, M. La- hovary, est parti pour Bucarest. * • • Londres, 8 août : Lo mouvement gréviste qui avait éclate cos derniers jours parmi les ouvriers mi-nours écossais est terminé. M. Lloyd! George, qui s'était rendu à Glasgow, leur a fait accorder une augmentation do salaire de 8 p. c. • * • Paris, 8 août) : Le „ New-York Herald" annonce que le gouvernement russe a chargé la Standard Oil Company do tous les achats à faire pour son compte aux Etats-Unis. • • ♦ Paris, 8 août : IjQj Commission des postes et télégraphe? de la Chambre française vient d'approuvé] un projet du ministre du commerce tendan à abaisser à 10 centimes le port des lettre» destinées à l'Angleterre. * a • * Pétrograd, 8 août : jpj'évaouation do Biga continue méthodique «ent. Toutes les autorités ont déjà quitt -la ville. Lo chemin de fer Kiga-Pétrograi n'accepte plus do voyageurs. Le§ stock d'alcool ont été incendiés. Une milico mu nicipale a été organisée." ♦ * * Londres, 7 août : Lo „Times" annonce que, à la suite d l'interdiction d'exporter des charbons ar glais, la Suède a conclu avec l'Allemagn un marché pour la livraison de 600,003 toi nos do charbon. » * . Paris, 8 août : Les commissions sénatoriales des affairt étrangères, des finances, des douanes ot d< chemins de fer ont délégué chacune quati do leurs membres pour entendre et discut* lo rapport du sénateur Cliéron, concernai l'organisation économique do la guerre. I Commission do la marine ne prend pc part à ee» délibérations. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 9 août. — Communiqué do midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Au point du jour, un combat s'est engagé près d'Hooge, à l'est d'Ypres. Dans l'Argonne, des attaques françaises ont échoué. Cinq aéroplanes français ont été abattus par nos avions de combat : deux, hier, près de Dammerkirch et du lac noir, et trois, ce matin, près d'Yprc\s, de Gondrexango et d'Harbonoy. Les deux derniers dO ces' cinq aéroplanes faisaient partie d'une escadrille qui a lancé des bombes sur la vilLo ouverte de Sarrebruck, située au dehors de la zono de guerre. Ces bombes, qui, au point de vue militaire, n'ont naturellement pas causé de préjudice, ont tué 9 habitants paisibles et en ont blessé 26 grièvement et un assez grand nombre légèrement. , • Théâtre de la guerre à l'Est. Les. troupes qui opèrent contre Kowno so sont rapprochées de la forteresse ; elles ont capOuré 430 Eusses, dont 3 officiers, et 8 mitrailleuses. Nous avons aussi progressé sur les fronts nord et ouest de Lomiza, en livrant de violents combats. 3 officiers et 1,40V) soldats rustses, 7 mitrailleuses et une automobile blindée ont été capturés. Au sud de Le>mza nous avons atteint la route d'Ostrow et dépassé celle d'Olstrow à Wyscow. L'ennemi, qui résistait encore opiniâtrement sur quelques points, a été rejeté. Nowo-Georgiewsk a été investi du côté est, ontre lo Narew et la Vistule. En face do Varsovie, nous avons occupé Praga, Nos troupes progressent encore vers l'est. À Varsovie, nous avons fait quelques milliers do prisonniers. Théâtre de la guerre au Sud-E^t. Les armées du général von Woyrsch, en poursuivant l'ennemi, ont franchi la route de Garwolin à Ryki, au nord-est d'rtftmgo-rod. L'aile gauche des armées du maréchal von Mackensen a rejeté les Russes au delà du Wioprz. Le ceutre et l'aile droite se rapprochent de la ligne Ostrow-Hansk- Uchrusk sur le Bug. * * Vienne, 9 août. — Communiqué d'hier : Front russe. L'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand ! a continué hier son offensive entre la Vis- ! tule et le Wieprz. Immédiatement à l'ouest j quisTXubartow dans rapres-xmui eu j^' pressé vers le nord jusqu'au tournant élu fleuve. L'ennemi s'est retiré en déroute au delà du Wieprz. Au sud et. au sud-ouest de Mieohrvr, nos troupes ont remporté un plein succès. A cet endroit, pour enrayer nos attaques, -les Russes ont contre-atiaqué; après un corps à corps, nous les avons assaillis do face et par lo flanc et les avons rejeté s au delà du Wieprz. Jusque hier soir, près do Lu-bartow et do Michow, nous avons capturé 23 officiers, 6,00f9 soldats russes, 2 canons, 11 mitrailleuses et 2 fourgons de munitions. Menacés par nos troupes de l'arm:'o du sud avançant victorieusement vers lt3 Wieprz inférieur, les corps d'armée russes qui étaient restés sur les bords do la V\is-tulo au nord-ouest d'Iwangorod, ont commencé à battre en retraite vers lo nord-est. Des forces austro-hongroises et allemandes les poursuivent. Entro le Wieprz et lo Bug, les combatte continuent. En Galicie orientale, la situation n'a pas changé. Front italieij. Après une nouvelle et violente canonnade préparatoire, do gros effectifs italiens ont attaqué, le 6 août au soir, la lisièro du [)lat|oau dans le secteur de Polaiz^o-Vermi-gliano. Comme toutes les attaques précédentes que l'ennemi a dirigées contre le Monte dei sei Busi, cells-ci a été entièrement repoussée. Ailleurs, dans la région du littoral, en Carinthie et en Tyrol,' il n'y a su que des combats d'artillerie. Le 0 août au soir et dans la nuit élu 6 au 7 août, des troupes d'infanierio italienne, accompagnées do 2 batteries, ont) fait une incursion en Tyrol en passant par Forcelîina di Montoz^o, au sud-ouest de Pejo.' Lei 7 août, à l'aube, ces forces tentèrent d'attaquer, mais 1e feu do notre artillerie et de notre infanterie fit és^oaer leurs efforts. Les Italiens se retireront en toute hâte en criant : „Vive l'Italie ' „A bas l'Autriche". • * * Constantinople, 8 août. — Officiel du grand quartier général : Au cours du combat près de Sedd-ul-Bahr, nous avons fait prisonniers soixante Anglais, parmi lesquels un major et deux -lieutenants. Lejs prisonniers déclarent que trente soldats soulement sont restés en vie des deux régiments qui ont pris part au comibat. ♦ * • Constantinople, 9 août. — Officiel du ■ grand quartier-général : • Dans la région des* Dardanelles, l'ennemi, sous la protection de sa flotte, a débarque des tioupes fraîches dans les environs de Karatechali, au nord du golfe «îp s an.-s el .d'autres troupes à deux endroits au noîé l d'Ari Burnu. Nous avons refoulé comnlè-j tëment les forces débarquées près de Ka-, ratechali ; elles ont fui en abandonnant ur e ; vingtaine do tués. Les troupes débarqué*-jéu nord d'Ari Burnu ont progressé un per J avec l'appui de la flotte mais, à îa soirée. nous avons enrayé leur marche en a?an B par des contre>-attaques. Ce matin, nous _ avons repoussé deis attaques de l'ennemi cr e lui infligeant des pertes considérables e avons fait prisonniers quelques soVlnts e officiers. — Près de Sedd-uVBahr, shr notre aile droite nous avons avancé une partie de notre tran ^ chéo d'une quarantaine de mètres vers l'en s nemi ; celui-ci a entrepris deux vaines at c taques contre cette aile et a laissé 2,<Uh t tués devant nos tranchées. L« 7 août, nou; it avons repoussé trois longues et violentes at a taques que l'ennemi a entreprises contre ce â tranchées et, en rangs serrés, contre nov-1 centra et notre aile gauche. Il a été rejet en entier dans ses anciennes positions.Non contents d'avoir fait échouer ces multirvles attaques, nos braves soldats ont pénétré-dans une partie des tranchées ennemies et s'y sont installés. Ils ont fait 110 prisonniers.CJn sous-marin ennemi a coulé ce matin lo cuirassé „,'Barbaross Haïredin". Une grande partie do l'équipage a été sauvée. C®mmuniqué3 des armées alliées Paris, 8 août. — Officiel do 15 heures : Eu Artois, combats habituels à la grenade autour de Souciiez. En^ Argonne, à la fin ele la journée du 7 août, l'ennemi a réussi à pénétrer dan.-: un do nos ouvrages en saillant, dans la partie occidentale de la forêt au nord d, Fontainc-llouyette. Il en a été chassé par une contre-attaque et il n'a pu se maintenir que dans un poste d'écoute en avair. de notre première ligne. Dans la nuit, l'ennemi a attaqué nos positions dans lo secteur do la Fille-Morte. Il a pris pied dan; une tranchée, mais en a été rejeté aussitôt, sauf sur un front de 30 mètres. Dans les Vosges, l'attaque prononcée pai l'ennemi, à la fin do l'après-midi d'hier, a ou un caractère d'une extrême violence. Ello était dirigée contre nos positions dt: Lingokoj)f, du Schatziniaennele et du ce. qui sépare cos deux hauteurs. Les assaillants ont été repoussés et- ont subi ti lourdes pertes. # _ * Paris, 8 août). — Officiel de 23 heures : Sur la partie occidentale du front, quelques actions d'artillerie : en Belgique, dan.: lo secteur Stcenstracte-IIec Sas; en Artois sur lo front de Sautorre et dans 2a vallée de l'Aisne, où Soissons a été bombareji. En Argonne, on no signale que dos lutte:-à coups de bombes et do grenades do tranchées à tranchées. En Woëvre, activité marquée de l'artille rie, notamment dans la région do Fliroy e au bois Le Prêtre. Dans los Vosges, l'ennemi a attaqué d\ nouveau, dans la soirée, nos positions d Lingo et a été repoussé. L; llilsenfirst a été foilementi bombard. par l'ennemi. * ♦ * Eomo, 7 août. —. Officiel du grand quai tier général : du'lTâu If aÔut!nircuîl8uaP!f v&uJ^^W® ques, appuyées par le feu violent <1 un. nombreuse artillerie. Notre artillerie a répondu et a réduit les canons ib l'ennem au silence. Les deux attaques ont été r< poussées. Sur le Karst, lo combat a continué pédant toute la journée d'hier avec acharne ment et s'est terminé, lo soir, par u; succès do notre armée. PrincipaLemei. au centre, où nous avons occupé un partie de la lisière du versant qui descen vers Doberdo, nous avons fait 140 priso:. uiers. Sur l'aile droite, l'artillerie ennemi, a lancé des grenades incendiaires sur le chantiers do Monfalcone, où un grand iu cenelie a éclaté. L'ennemi a voulu en en-ptfcher l'extinction par un violent tir ù barrago j mais nos troupes ont réussi à cii conscrire le feu et à réduire sensiblemen. les dégâts. ♦ ♦ • . Pétrograd, 7 août. — Officiel du grand état-major général : Entro la Dwina et lo Niémen, los cora bats ont continué, lo 6 août, sans auiouv. de modification essentielle du front. Près de Kowno, sur la rive gauche di Niémen, l'ennemi attaque les premiers-lignes do défense de la forteresse. Nos bat terios do gros calibre sont violemment e. action. a . . Près d'Ossowiec, le 6 août au matin l'ennemi a commencé un feu intense et ; lancé devant lui de gros nuages de g a asphyxiants. Il a commencé l'assaut cont: les positions do la forteresse et a pris u: ouvrage près do Sosniaj m.ais ailleurs il ; été partout repoussé par notre feu et ne contro-attaques. Sur le Narew, il y a eu des combat, acharnés. Sur los routes menant à Ostrow-, 1 ennemi a réussi, le ft août, après une sér do rencontres sanglantes, à avance»- un pei et à étendre le terrain quil avait occupe Le 5 août au soir, dans la région c Serook, nous avons repoussé do violente-attaques de l'ennemi. Sur la Vistule, feu d'artillerie. Pendar. la nuit du 6 août, notre ' artillerie do gr> : calibre a bombardé avec succès les tara vaux de construction de ponts sur la \ i-tule. , . , Entre la Vistule et le Bug, de violeni combats ont été livrés dans la région d Kurow à Kock et sur la rive droite d Wieprz, au nord de ^Leïnczna. Pétrograd, 7 août. — Officiel de l'étal major dO l'armée du Caucase : Lo 5 août, dans la région côtière, rusn lades et canonnades. Dans la direction d'Olty, nous avons ro poussé toutes les contre-attaques opiniâtre de l'ennemi, qui était soutenu par un vi< lent feu d'artillerie, et nous avons mam tenu les positions prises aux Turcs. Ceu?. ci construisent hâtivement des tranchées. Dans la direction do Sarykamish, nou 1 avons résisté, avec succès, aux contro-attaques ennemies. , , . . Dans la région du col de Mer gémir, le cou bats continuent. Dans la région d'Alashgert, une p. 1 <ition turque importante, située sur la hav. 1 teur du col, a été prise à la baïonnette pn une attaque faite sur les derrières de 1 ei " ncini. Nous avons tué de nombreux Tuic; nous avons fait des prisonniers, nous avon^, ■ pris des mitrailleuses et d'autres armes. Dépêches Diverses ! Copenhague, T août : Oïl mandé de Pétrograd que M. Gorr-- raykin, qui a 76 ans accomplis, a été frapj i hier d'une attaque de paralysie. On cro i qu'il ne pourra plus rester au pouvoir. \

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