La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 03 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3rh15/
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Jeudi 3 Juin <915 N» 206 Jeudi 3 Juin 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION i, Montaffne-avL-x.-Herbes-F'otaffères, BjRt7JXJ0JjXi.ES BUREAUX : DE 10 à 17 HEURES Jos. MORESSEE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMERO i \0 CENTIMES f La petite ligne. ! Z T 1 1 • Z . fr. 049 ? Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES < Corps du journal 4 00 ) Faits divers . . 3.00 j Nécrologie 2.00 A.uJouz'<î'hui : SIX p-ages. LA GUERRE 304e jour de guerre La journée du 31 mai a été peu mouvementée sur le front dans l'Ouest, où l'activité des belligérants s'est exclusivement cou-centrée au nord d'Arras. La latte poursui viu la veille, entre Neuville et Moclmcourt, cout o lo réseau de positions allemandes baptisé 1e Labyrinthe, s'est reportée au nord dans son secteur «joutumier, celui de Ca reiicj-Scuchez. La dépêche de Berlin que nous avons publiée hier et les communiqués do Paris du 31 mai n'eu apprécient pas de la même façon les résultats, mais eu fin de compte il est manifeste que rien de saillant n'est à en retenir. • • • An coi traire, les événements dans l'Est revêtent de nouveau une signification sérieuse dans le secteur nord do Przemysl et dans la région do S tri}. l'ont d'abord on voit que les Busses ont redouble d'efforts» pour entamer les positions de l'armée von Mackcnson, dont nous avons exposé hier l'audacieuse avance sur la rive droite du San. Les indications du communiqué de Pétrogràd du 31 mai ne nous amènent 5. modifier sur aucun point la ligne de ces positions telle quo nous ] '" rn.is Mélyiiitéé hier; toutefois, la dépêche affirme que la contre-offcnsivp russe a eu pour effet d'arrêter les progrès de l'adver saire. De fait, les belligérants sont à peu près restés en présence sur leurs positions respectives, grâce sans doute à la fo'rriii dabie artillerie que le général von Macken-sen a eu» le temps de faire passer sur l'autre rive du San. Cet arrêt de l'offensive austro-allemande au nord-est de Przemysl n'est évidemment pas suffisant pour écarter le danger dont le quasi encerclement menace la forteresse.. Couverts par celles do leurs positions où ils se sont maintenus au nord-est de la place, les assaillants s'en sont rapprochés, au nord, nu point de pouvoir attaquer et prendre d'assaut, près de Dunkowiezki, tro:s des vingt-trois forts de la ceinture fortifiée extérieure qui forme autour de Przemysl un cercle do cinq à dix kilomètres do rayon. Si la contre-offensive russe n'arrive pas sans retard à rejeter les Austro-Allemands sur la rive gauche du San, il est à. craindre Sue leur artillerie lourde, en s'aitaquant a 'autres ouvrages protecteurs, finisse par compromettre sérieusement la sécurité de la forteresse. En dehors du sort de Przemysl, dont la résistance ou la reddition éventuelle est, ajv pelée à exercer sur la situation militaire! dans le centre de la Gaiicie, une influencé qu'il est ini|>ossible de croire négligeable;-les événements survenus dans la région de Strij s'imposent également à l'attention. Au sud de cet e ville, dans le secteur de Bo-lomow, c'est-à-dire entre Strij et Dolinaîj les Russes ont été, lo 30 mai, l'objet d'aft taques répétées, auxquelles ils ont bien résisté.Pendant que les troupes russes opérant) au sud de Strij consolidaient do la sorte leurs positions, les Austro-Allemands qui depuis une douzaine de jours battaient en brèshe lo front i rohobycz-Strij, sont parvenus à percer ce ront a proximité et au nord-ouest de Strij u® 6^nt emPar<-S. La possession (S n,'ÎL. • ? 16,500 habitants, que li§ eu aePuis <ïo longs ihoia lo loisir do tonifier sérieusement, ca fournir L-L ■", R,;néral Linsin^cn 1 fin ' e le essayera sans doufe clo profiter pour menacer de flano ItK 4tF^iiïT%0?iT\*ar ,a li«"e *•*> firr-j-Douna, et surtout pour accentuer Aa pression vers la vallée du Dniester. C Je vallée, m tuée à 25 kilomètres au nord Me La hgno Droijoljeez-Stiij, apparaît oommerto premier oli.iectif des troupes austr .-Romandes commandées par 10 général von Lin-smgen. On ne risque guère do 50 trouver en disant nue la marche sur LemlKîrg (ivt leur objectif ultérieur, comme il est .*lui do l'année avancée sur la rive il,. San à l'est de Jaroslaw. 'U® d l Manifestement, l'état-major anst-i-o-allrniànd continue, sans arrêt depuis le 2 mai, 5 à poursuivre l'exécution du plan d'envorgKre en vue duquel il a mobilisé des forées considérables appuyées par une artillerie exfa-ordmairement puissante. II est non moins certain que les Busses ont eu maintenant e temps de prendre toutes les mesures mi-uto.ires capables do s'opposer à la réal&v tion des mouvements combinés par leSrs adversaires. En ce qui concerne la guerre austro-italienne, les hostilités se résument encore fn escarmouches passagères et en duels u irtil-lerie préparatoires. D'après i ensemble &s nouvelles, il apparaît que les Italions «uài-nnent, au nord d'Ala et de l'ilcante, à i^ i nter la vallée de l'Adige vers lïoverefo, t-i 0 r,e Garda- Ils développeSt paiement tenr action sur le plateau i)e ll -lorie, dans le val Sagana le long «ïùqufi «JSttvwMicmt _snr Borgo, ainsi que. «l-m* lot sw.tenr de Primiero. Sur la frontière do la £2$>», ct, S™8 „le Kustçhiand, rien de eptual n'est signalé. SUR MER Londres, 1er juin. a propos do la catastrophe de la „Prin-cess Ireno", quelques détails que publie la presse anglaise permettent do se faire une idée de la puissance formidable de l'explosion qui a détruit lo bâtiment. Un ouvrier travaillait, sur un navire éloigné de 900 mètres de la „Princess lreue" ; atteint par un des débris projetés, il a été si grièvement blessé qu'il est mort peu après. A N'Owingfcon, localité distante de 13 kilomètres do Sheerness, on a trouvé, dans un jardin, un morceau do beurre provenant sans aucun doute do la „Princess Ireno". Au même endroit, deux essuie-inains, portant la marque do l'„2ijlan Line", propriétaire du vapeur, ainsi qu'un grand morceau do bois arraché, ont été lancés Londres, 1er juin : Un incendie s'est déclaré à bord du vapeur hollandais ,,Triton", qui a été forcé de s'échouer près de Deal. Des remorqueurs sont partis do Douvres à son secours. Amsterdam, 1er juin : On annonce que lo vapeur „Megantic", do la Whito Star Line, qui est parti samedi do Québec pour Liverpool, a rencontré dimanche matin, à 60 milles do Queens-town, un sous-marin allemand. Le capitaine a immédiatement prévenu l'Amirauté par la télégraphie sans fil. Le navire a continué sa route à toute vapeur et en tfig-zagant.A différentes reprises, lo commandant du sous-marin a ordonné au ,,Megantic;' do stopper; mais lo vapeur, par suite do sa grande vitesse, a réussi à se sauver. Londres, 31 mai : Lo voilier russe „Mars" a été coulé par un sou«-marin allemand à hauteur de la côte nord-est de l'Ecosse. L'équipage, descendu dans un canot, a été remorqué pendant 40 milles par le sous-marin. Samedi, les hommes ont été débarqués à Abordeen. Christiania, 1er juin : Le vapeur „Zeus", de Christiansand, se rendant do Drontheim à Grimsbv, a rencontré, à 3 milles marins do Peterhead, un sous^iharin allemand, qui lui a donné ordre de stopper. Commo le „Zeus" ne s'arrê-" mit pas immédiatement, le sous-marin a tiré une s<ilve d'avertissement. Les connaissements du navire no paraissant pas être en règle, un officier du sous-tnarin, accompagné de trois hommes muni« d'explosif.'; s'est rc-ndu à boi*d du ,,Zeus? cTr.n l'în^nCîon do le'Couler le ras échéant. Enfin, après explications satisfaisantes, le „Zeus" a été autorisé à continuer s» route. Londres, 1er jnin : Un sous-marin allemand a canonné et coulé lo vapeur ,,Dixiana*' près d'Oucssaïufc. L'équipage a été sauvé, après être resté eh mer pendant vingt-quatre heures dans lés canots. Milan, 1er juin : Le correspondant du ,.Se<volo" à D<Vl('-4- gatsch télégraphie que l'Angleterre a l'intention de bloquer, ce j>ort. - . Les causes de la Révolution portugaise Ijq mouvenîêi'iti insurrectionnel qui vient d'avoir lieu au Portugal n'a été que la conséquence d'un état do choses qui n'est pas nouveau. Dans une brochure, écrite quelques jours avant la l'évolution, sous le titre „A ultimo. crise", M. Joûo- Ohagas, président du Conseil, qui vient d'être la victime de l'attentat que l'on sait, a fait le procès du gouvernement du général Pimenta do Castro. Il semblerait m&me que cette brochure, très nette dans ses termes, a précipité les événements en expliquant la situation. En voici les principaux passages : — Au moment où je commence à écrire ces lignes, j'ai l'impression que ce que jo vois et ce que j'entends dans ce pays n'est pas une réalité monstrueuse, mais bien le ' résultat d'une monstrueuse aberration. I Lo symbole de ce grand événement que fut la .République en Portugal flotte encore ça * et là, et vaguement on entend dire que dans un vieux palais royal, l'ombre d'une souveraineté d'élection persiste contre tout? vraisemblance.Mais tout ce que nous voyous, tout ce que nous entendons ne nous parle plus de démocratie régnante, mais de démocratie vaincue. L'alleluia de la restauration monarchique ne donnerait pas lieu, d'un côté, à un triomphe si insolent, de l'autre à tant d'humiliation. La singularité do ce cas monstrueux.dans l'histoire nationale provient de ce que lo i régime survit i\ sa propre déroute. Il existe i ct déjà il n'est pas reconnu par ceux qui ; Je servent : sa Constitution a été déclarée comme insubsistante. 11 n'y a plus de ves-! tiges do son premier Parlement ; ses serviteurs deviennent suspects et sont poursuis vis. Finalement, ses ennemis ont été recon-nus comme légitimes. Ils ont été ramenés au pays ct réintégrés dans leurs situations.^ Et qui a sanctionné, devant la nation, ce qui se passe ? La solidarité do quelques publicains. On a ordonné de fermer le Parlement et de le faire garder par des soldats ; les fonctionnaires destitués sont nSs a la rue sans autre forme do procès. Oitu l'impression do so demander si la Répulfi-que existe encore dans ce pays par une attention personnelle do M. Pimenta de Ois-tro à l'égard do sou ami Manuel de ArriaJa Notre . première assemblée parleonentaïo résumait une unique aspiration : la coufl*. mation légale de la lfcépuUiqie.Eritre temjt le parti républicain se divisa en troi?» groupements autour d'une question de persoiL nalifcés. comme le fut le choix à faire d chef do J'Etat, et cela dans des» eircon stances si illogique, ai absurles, que ceu> qui étaient désignés comme radicaux étaien des conservateurs et que ceux qui s'i-ititu huent conservateurs devinrent les radicaux les plus ardente. T^s républicain-» db 1011 se sont Inissi •dominer par un esprit de faction qui- ?:I F^gaïiago fie la monarchie. Ici, la TA'pn-bliqu?»- a-- eoyiô toonarcliae. La vie politique de la nation a corn mène do s'organiser sur la base d'intolérable fictions. La véritJî, quJil faut proclamer, c'est qu quelques-uns des» hommes qui, plus tard devaient jouer un rôle prépondérant dan le nouveau régime n'avaient aucune con fjanq3 dans lo peuple. C'est pour eela qu l'on peut dire que seul lo peuple entra ave toi dans la République. L'Assemblée constituante, en privant V chef de l'Etat du droit di3 dissolution de! Chambres, condamna la politique portûglii^ à cet abominable gâchis qui, pendant qua tre années agitées, jeta la société dans l'agi uition, le régimo dans la crise, la démg çrafcio dans l'inconnu et la réaction daa l'activité, finissant par précipiter la Képu bliquo dans la contre-révolution. La déuiocratie portugaise est toujouri restée fidèle au principe do son unitéj dll n'a pas subi les divisions du parti répu blicain. La dictature du général Pimenta de Cas îro, en elle-meane, est uu des actes les plui effrontés et les plus oontraiîicboires qu ; aient encore été acceptés par une naticu liore. M. Pimenta de Castro n'est pas ar rivé au pouvoir investi de l'autorité donné' par une grande compétence politique oi du _prestige d'une glorieuse biographie mi liiairo. Ce n'est pas un Pitt, ce n'est pa: un Monck, co n'fast pas un Bonaj>arto, ci n'est même pas un Soldanha. C'est un am ^>ersonnel du pDésident de la llipublique que M. de Arriaga avait prévu pour la vi ministérielle. Qu'est-ce que so propose M. Pimenta d Castro 1 Pacifier, dit-il, la famille portu gaise. Comment a-t-il inauguré cette œuvre Le gouvernement provisoire n'eut d'autr souci que de reconnaître ses droits acquif Ceux do la révolution étaient beaucoup plu grands. Il était à présumer et il était le giquo que l'administration républicaine s'en parât immédiatement de toutes les charge d'autorité en remettant à des hommes ayai ■ sa confiance la direction des services pi: blics. Et cependant, rien de tout cela n vint à se produire ; un grand nombre d postes élevés daim l'administration publiuu furent confiés aux mains d'hommes qui n«» seulement avaient des opinions monareh ques, mais militaient en faveur des paiti do la monarchie. La direction générale de affaires politiques intérieures — ce fait e* caractéristique de la morale qui présida l'installation du régime républicain au Poi tugal — reste confiée à un fonctionnai<."0 qu occupa le mîaie poste pendant les deniiVre années do la monarchie, et il ne consent à abandonner ces fonctions seulement s*x un mouv<nn{5ut de-.^l'o^i»dwii s i\u scandalisée. En compensation, le gouverne ment provisoire le nomma juge du tribu ita suprême d'administration, et cela re ùuùj uuait en rien son autorité. En co qui concerne l'administration de affaires extérieures, la même chose s'est pro iluilo. Sa diiectioïi et ses services resfcrer. dans les mains d'anciens fonctioun^-res d la monarchie, et si la diplomatie n'e^st pas aujourd'hui, entièrement la même, cela & doit à ce que des diplomates de l'anc! re gimo refusèrent de servir le régime non veau. La .République n'a pas congédié m seul de ces fonctionnaires ; elle s'est nor née à enregistrer leurs offres de démissi m! Elle conserva et elle conserve au servie d< l'Etat républicain ceux qui ne se sont j>i\t démis. De plus, dans ce département, on n< s'est pas limité à s'abstenir de tou.e jx^îWi que de rénovation ou de persécution, si )'o: pouvait qualifier ainsi une politique qu aurait eu pour objet de faire entrer l'auto rité du nouveau régimo dans toutes lec bra?\ches de l'administration publiqke : loir de là, on a ouvert une carrière nouvel h aux fonctionnaires do l'ancien réginie. 1)< simples attachés do légation furent faits pro niieis secrétaires ; les premiers minisue." furent faits ministi-cs plénipotentiaires, i.;: République n'a pas demandé aux fonctionnaires qui entraient dans ce gouvernemerl les opinions qu'ils avaient. Au co-itraire bien des fois, elle parut favoriser ceux qui avaient des opinions ostensiblement monarchistes. Ce qui s'est produit pour l'aOrnuiis-tration des affaires étrangères s'est produit dans tous les autres départements, d'une manière si flagrante que, pour s'en rendie compte, il suffit de voir quels sont encoje aujourd'hui ceux qui, dans notre adminisr tration publique, occupent encore les grand* et les petits emplois. Ce sont los mêmes que La révolution du 5 octobro rencontra.', M. JoA/) Chagas termine ses observations en écrivant : — J'ai intitulé cette brochure „La Deg-niero crise1', parce que je suis persuadé que lorsqu'elle aura été vaincue, la République n'en aura pas d'autre et. entrera finalement dans le chemin qu^ollo ne sut- pas trouver aprèe» la révolution. Un cycle a passé, un autre va commencer. La République va naître de nouveau. Il faut) qu'elle renaisse aussi foi'te que la souveraijieibC' qui l'a engendrée." Quelques jours après La publicatir+i do cet opuscule, le mouvement insurrootionael éc la tait ^ " MUSIQUE INFERNALE Un corix?spondant de guerre, voulant décrire l'effet produit par lo vacarme des détonations et des explosions sur lo champ de bataille, oons'.ate quo la comparaison avec un roulement incessant sur un tara?>our monstre, n'en donne encore qu'une très faiblo idée. Pour arriver à se le figurer d'une manière approximative, il faut, songer à la masse formidable d'acier lancée en l'air quo cela représente; il faut avoir vu la destruo-tiou épouvantable qui résu.te do ce jet do projectiles. Le correspondant imagine — et cette comparaison lui para t plus iustè et plus éloquente — un escalier, très élevé, du haut duquel on ferait-» ea-~cader ui;o suite ininterrompue do boulets très lourds, rebondissant sur toutes les marches. Ceux qui ont eu l'occasion d'assister de près à la bntaillo racontent que leurs facultés de penser et de sentir s'arrêtent finalement d'une manière absolue, et que les chocs sont, t l-lement violents que toute vie . organique semble devoir s'arrêter. Comme co roule-t n ont d'enfer sévit des deux cotés de la ligne do feu, la première conrîiHon du sûc-cès, c'ost d'avoh le.s'porfs minux quo ceux de l'adversaire cfc les chefs les plus endurcis. : Les sous-marî^s 5 Nos articles antérieurs au sujet des sous-marins qui remplissent un rôle si considé-a cable dans la guerre inantiufle actuelle, au-3 ront édifié tout lo monde sur les dangers offerts par l'emploi do ces uaviros. a- Il est intéressant d'examiner la situation s du sous-marin qui, par une cause quei-j conque, no peut so maintenir dans la posi- - tiou qu'il a choisie et qui, par son poids, - se voit entraîné vers lo fond. Dans ce cas, - l'équipage s'empresse de détacher l'énorme i masse de plomb qui est attachée on dessous do la quillo du bateau, et celui-ci, souhagé, peut regagner la surface. Il en est i do mjme si le sous-marin s'échoue sur un i fond peu profond. *iais s'il coule par un 1 grand fond, et si l'équipage n'a pas lo temps de lâcher le lest de plomb, lo navire % doit être considéré comme perdu : aussitôt ï qu'il commence à s'enfoncer, lo inou\ oment à. do haut en bas, provoqué par la pesanteur, i ne fait qu'aller en s'accentuant et plus rien . 'io peut l'arrêter. ^ De plus, la coquo du sous-marin est com-i", primée par le poids toujours de plus en •% plus grand de l'eau qui ronvironno. I^es i sous-marius actuels se meuvent sans difr'i-ï i culté à une profondeur de 60 mètres5 mais i" . cette limite dépassée, leur coque subit la ,v pression de l'eau j le déplacemeut du sous-î marin diminue et son poids augmente. . Ut compression extérieure uo pcui êiro 3 combattue, car l'air do l'intérieur n'a que - la pression atmosphérique. Plus la profon-1 deur devient grande, plus s'accroît le dan-e ger de rupture de l'enveloppe, et les pla-. ques en tôle se plient jusqu'au moment où s le degré extrême do leur élasticité est at->- teint. Alors la oatastrophe est im ninente : un écrou éclate, une fente se produit, ct s l'eau entre avec une rapidité vertigineuse à .i l'intérieur du bateau. Cette rapidité, qui est léj:V fie 14 mètres cubes à la seconde à e une . profondeur de 10 mètres, s'élève ù a 32 mitres cubes à une profondeur do 0 2ô mètres ; un trou d'écrou de 3 centàmè- 1 très carrés laisse pénétrer à ces profon- - deurs de 15,000 à 23,OQO liti*es par heure, s On voit donc que les pompes dJépuise-s ment, qu'on utilise souvent à de grandes t profondeurs pour vider l'eau des tanks de i t>alhist, doivent être excessivement puis- - santés pour pouvoir lutter contre cette i -pression formidable des eaux. En gé-=> aérai,1, l'expulsion de çelles-ci se fait ù t l'aide d'air fortement comprimé, contenu r dans d'énormes réservoirs métalliqu<,s et 3. 'ju'on i'«ixouvollo la surfac<i par une ins--} tallation spéciale de pompes à' air. 1 Suivant des données empruntées au „Mé-%e morial du Génie maritime", le sous-marin ? „.Octopus" pouvait expulser ainsi 30 ton-« nés d'eau en 18 secondes. 11 va de soi quo tout sous-marin à bord I - duquel se produit une panne de machines '• peut être considéré, comme perdu. Un acci-' dent quelconque iV la machinerie, des com-3 partimenfcs d'eau, accident qui obligerait le • comm mdant à se débarrasser de son bal-■ hist en plomb, afin de remonter à la sur- II face, rendrait la plongée impossible, et le • spus-marin serait, à la merci du premier ; venu des b:iteaux de patrouille. : ! Lo sous-nmirin j>eut Otre comparé à un | : poisson mécanique très compliqué qui doit : • à certains moments déterminés remonter à '■ la surface pour renouveler son air rospira-1 ; ble. Des inventeurs ont tâché de remé.lier 1 ' à cet inconvénient en essayant, de purifier l'air intérieur : ils lo compriment d'abord, puis le renouvellent au moyen d'oxygène ^ emmagasiné. Un autre système tend à ox-puiser l'air vicié par des pompes spéciales ' eu à lo remplacer par l'air comprimé qui sert à l'évacuation de l'eau des comparti-menfcs de ballast. Un troisième moyen permet au bateau. . lorsqu'il repose sur un fond, d'envoyer jusqu'à la surface, à l'aide d'une bouée, un • tuyau par où l'on aspire de l'air frais, tandis que l'air vicié est expulsé sous , . l'eau. _ . . LE COSAQUE ET SOI CHEVAL Le Correspondant de guerre d'un journal allemand raconte qu'un oosaque, fait prisonnier dans les Carpathes, demanda à un religieux do pouvoir dire adieu à son che val. Lo religieux répondit en riant : „ Cosaque, tu es fou ! Comment veux-tu retrouver ton cheval paimi tant d'autres? Il n'est pas sûr même que ton cheval s'y trouve. — Je sais qu'il s'y trouve. Celui qui m'a fait prisonnier m'a assuré qu'où rayait conduit ici... Ah ! jo voudrais tant pouvoir dire adieu à mon cheval I Entre-temps arrivaient des blessés, des nôtres et des Russes. Un ca,poral du service sanitaire, auquel le religieux s'adressa, répondit que le cheval en question devait être attelé à quelque charrette, si mèiiie il n'était pas déjà parti avec le train. Le religieux fit uu signe au oosaque, qui ôta sou bonnet et sortit des rangs. Non loin des baraquements se trouvait le parc des vieux charretiers bosniens, ces paysans qu'on pourrait prendre pour des cardinaux à cause de leurs rouges manteaux traînants. Le convoi était sur lo point de partir et "les petits c lie vaux aux membres | grelottants léchaient la neige en attendant, j ,,Prends donc oongé de ton cheval !" dit 10 sous-officier au cosaque, et oolui-ci i de oourir parmi toute cette cavalerie commo ! un cerf relancé au milieu des arbres delà i forêt... Il s'arrôfco enfin près d'une cliar-l rette- attelée de deux chevaux, l'un petit et brun, l'autre noir et efflanqué, Le eosaquo va à; celui-là; il ontoure de ses bras son long cou maigre et l'embrasse en pleurant longuement,; ardon<tnent. Puis do sa poche j il sort, une tranche de pain bis, il en mord ! une bouchée et donne le reste à son che-i val. Avec ravissement il le regarde manger tout en le flattant de la m vin, en lui caressant la crinière, en l'embrassant comato un frère. Il est heureux maintenant, le bravo homme; il fait le salut militaire aux assistants à la façon d'un comédien maladroit, puis, les bras ballants, la t^te basse, 11 so sépare de son vieil ami qu'il no re-i ?erra jamais plus ' COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 2 juin (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Près do Bixsohoote, au nord-est de Steen-straete'p nrîTre ^ftir"a""âbattu un avion anglais ; les aviateurs, 1111 Belge et un otïi-oicr anglais, ont été faits prisonniers. La sucrerie -située à l'est do__èouçhez, dans laquelle les Français étaient entrés hier après-midi, a été reprise par nous. Une attaque française, entreprise le soir sur nos positions près et au sud de Neuville, a éié repoussée ; seule, une partie de tranchée qui dépassait la route Neuville-Ecurie, est occupée par l'ennemi. Dans le bois Le Prêtre, les corps à corps continuent pour la possession de quelques parties de tranchées. Théâtre de la guerre à l'Est. Près de Neuhausen, à 50 kilomètres au nord-est de Libau et près de Shidiki, à G5 kilomètres au sud-csv de Liban, ont eu lieu, à notrv. avantage, des combats contre de petite détachements russes. Il en a été de même plus au sud dans la région de Shaw-len et sur la Dubissa, au sud-est de K icl-tny, ainsi qu'entro Ygiany et Eiragola. Près do Shawlen, nous avons fait 5W prisonniers.Théâtre de la guerre au Sud-Est. Des ouvrages de défense de l'rzomysl, plus éloignés de Dunkowic^ki, ont été pris d'assaut hier. Après leur victoire près de Stfij, Tes^trofipe^ aliiées so sont avancées hier dans la direction de Nedenice. Dans le courant du mois do mai, 8G3 officiers et 268,869 hommes ont été faits prisonniers sur le théâtre de la guerre au sud-est. En outre, 251 canons et 576 mitrailleuses 6ont tombés entre nos mains. De ce nombre, 400 officiers, dont 2 généraux, 153,254 hommes, 160 canons, dont 28 canons lourds, et 4o3 mitrailleuses reviennent aux troupes alliées commandées par le gé-aérai-colonel von Mackenzen. En y comprenant le total des prisonniers faits sur le théâtre de la guerre à l'est et publié hier, le total des Russes tombés entre les mains des alliés pendant le mois de mai, s'élève à environ l,uO<J oi-fioiers et plus de 300,000 hommes. • S Vienne, 2 juin. (Communiqué d'hier.) t i^Toni russe. Les troupes alliées qui ont avancé à l'est du San ont été attaquées de nuit sur tout le front par do gros effectifs russes; l'on ne-mi, qui nous était supérieur en nomorc, a surtout essayé de progresser dans la ré-■rion de la Lubaczowka inférieure. Nos t troupes ont repoussé toutes ses attaques eu lui infligeant des pertes très fortes ; ù plusieurs endroits, l'ennemi s'est retiré on pleine déroute. En aval de Sieniawa, sur le San inférieur, d'autres attaques des Russes ont 1 échoué également. Pondant ce temps, sur le front nord do Przemysl, des trouas bava- * roises ont pris d'assaut 3 forts de la ceiu- * luro, fait 1,400 prisonniers et capturé 23 canons de gros calibre, dont 2 canons b indês. , Au sud du Dniester, des troupes alliées de t l'armée de Liusingen ont continué leur ( offensive contre la position de défense des , Russes, qu'elles ont vaincus; elles ont conquis Stryj, L'ennemi bat en retraite vers lo Dniester; 53 officiers, plus de 9,0o0 prisonniers, 8 canons et 15 mitrailleuses sont restés entre nos mains. Sur le Pruth et en 1 i Pologne, la situation n'a pas changé. : Front italien. Sur lo plateau de FolgarijvLavarone le , duel d'artillerie continue; sur la frontière de Carinthie efe dans la région de Kar-frèit-, los combats, pea importants, durent ' •ncore. 1 Constantinople, 31 mai. Le Grand Quar- ( tior mnaide : Sur le front- des Dardanelles, l'ennemi a , attaqué hier notre aile droite près d'Ari , i i uni U), mais il a été repoussé; il a ou une ! •entaino de tués, sans compter ceux que l'ou voit dans les vallées environnantes. 1 Hier soir, l'ennemi a essayé do reprendre \ l'improviste une partie des tranchées qu'il a perdues avant-hier au centre, mais il a i '")to rejeté dans ses anciennes positions. Il < \ abandonné beaucoup de tués, d'armes et 1 de bombes devant nos tranchées. Dans le i secteur de Sedd-il-Bahr, il y a eu des fu- < sillados et des canonnades do part et d'au- , tre. Sur les autres fronts, rien d'importent. c — ^ r Communiqués des armée3 alliées t ________ l t Paris, 31 mai r (Communiqué officiel de 15 heures) : l Rien do nouveau à signaler pendant la nuit du 30 au 31, à part une attaque allemande près do Notre-D ame-de-Lorette, attaque qui a échoué. * * * î Paris, 31 mai : (Communiqué officiel de 1 heures) : En Belgique, sur lo front de l'Yser, duel d'arbilieriori"^»^"^ »■ Dans la région au. nord d'Arras, novs v avons progressé; sur la route dé touchez à j Carency, nous nous sommes emparés du t Moulin Ma Ion et des tranchées allemandes qui s'étendent du Moulin à la Sucrerie de Souchoz. Nous avons fait une cinquantaine do prisonniers. Dans la région <hi ^Labyrinthe", nous v avons repoussé, dans la nuit du "30 au 31, une contre-attaque allemande. Au cours de la journée, les Allemands n'ont entrepris aucune attaque d'infanterie; ils ont seule- a ment bombardé. notro front. A la lisière du bois Lo Prêtre, simple duel d'artillerie. Au cours des combats du 1 30, nous avons pris 2 mitrailleuses. E * « Pétrograd, 31 mai (Communiqué officiel du grand éfcat-majôr général) : ] Dans la région do Shawlen, les Aile- c mands continuent à résister à nos attaques; s ils entretiennent un feu nourri contre nos c positions. Toutefois, les, combats se dérou- c lent à notre avantage dans ce secteur. j & En G-alicie, les combats sur le San se développent favorablensml pour nous. Nos, troupes ont pris 1 offensive; dans la nuit iu 3i>, ell.Oï ont refoulé l'ennemi de la Lubaczowka, elles ont occupé lo village de Manasterz. L'offensive ennemie dirigée vers l'est et partant du front JaroslawkUudymno ï été arrêtée. Lo 29 mai, dans la région du Dniester, toutes les attaques contre notro front ZjuJe-rowaez-Bolechow-Jaworow ont été repoussées. Après avoir repoussé ces attaques, nos troupes ont entrepris, pendant la nuit du 50, une attaque qui a réussi. .Sur les antres secteurs de notre front, i] n'y a pas eu de modifications pendant la journée du 30. DEPÊCHESJJiVESSES Rome, 1er juin : M. ttalandra a mis le publio en garde contre des nouvelles de guerre inquiétantes répandues par certains dans le but ue provoquer des troubles. l>e ministre demande à la population de signaler à la police les personnes qui propagent des bruits de code nature. ■ * * * Lembâc^A jei. juja : Lès travaux entrepris à la limite do la ville ont été subitement interrompus. La succursale do la Banque russo-asiatique a été fermée. U110 partie des fonctionnaires du gouvernement général de La Gaiicie occupée s'est rendue à Zloczow. La garo centrale do Lemberg est occupée militairement. ♦ * » New-York, 31 mai : I^e bruit court que le Mexique est dispos/-. ï accepter uno intervention américaine pour: arriver à rétablir uno situation normale ians lo pays. • * ♦ Washington, 1er juin : L'ambas.sado britannique a déclaré que le gouvernement anglais était disposé à payer immédiatement la valeur des cargaisons de jolon américain saisies. a * * Constantinople, 1er juin î Le 29 mai, un croiseur français a de touiccvu t>o*x»lxx*-tiô' ■'U 1 ft "rj.-i Smyrnç, Il s'est retiré après avoir détruit pSEtfjucs petites localités côtieres. Il n'y a rns eu do victimes. Londres, 1er juin : Les nominations aux postes secondaires lans lo nouveau Cabinet anglais sont à peu jrès terminées. Do la longue liste publiée lo 31 mai par es journaux, il résulte quo 16 membres d< .'ancien Cabinet so sont retirés ou ont îhangé de fonctions. Il vient d'être décidé que M. Robert Co-:il remplacera M. Ncil Primerose au sous-ocrétariat d'Etat du Foreign Office. M. Brace, membre du Parti ouvrier, 2 •té nommé sous-secrétaire d'Etat au ininis-ère do l'intérieur et M. Addison sous-sccré-aire d'Etat au ministère pour les muni-ions.« « * Budapest, 1er juin : Sur leur demande, les chefs do l'opposi-ion seront rcv-.wr, .en audience par le lloi :■ ichonkrunn dans le courant de la semaine. \ Le comto Andrassy sera r(>;u domain, le ^ îomùo Appojiyi vendredi et le comte Zichy \ samedi. Les journaux démentent la nouvelle qu< :es audiences précéderaient la formation lu Cabinet do coalition dont il avait été mrlé. Lo comte Apponyi a déclaré au ,Pesti Ilirlap" qu'en co moment il était lifficilo à l'opposition do faire au Parle-nent toutes les interpellations nécessaires. J'est pourquoi l'opposition s'adresse diiee oment au souverain pour lui soumettre, en ou te franchise, ses desiderata. * • Londres, 31 mai : La grève des tramways à Londres devait itro terminée samedi. Mais le Conseil dr Jomifcé de Londres ayant décidé de ne plm .cceptor les membres du personnel aptes ai ervice militaire, le Comité du Syndicat dc.*-mvriors a prié ceux-ci de continuer lr. jrève. Les 4 premières toitures do tramway qu nt quitté lo dépôt ont été assaillies à coups le pierres par des grévistes. Les conduc-eurs et les receveurs ont été menacés. La 0 lices, renforcée, a dispersé les manif osants.La sixième partie seulement du trafic nor- aal a pu être rétablie. • * • Londres, 1er juin : On mande de Pékin au „Daily Toléra ph" quo la Chine a demandé à continuer » discussion do la question du Thibet avec Angleterre. Lisbonne, 1er juin: Les démocrates ont seuls pris part au oto qui a nommé M. Braga président de 1 République. Les conservateurs n'assis- ùent pas à la séance. • * • Washington, 1er juin : La Croix-Rouge a fait uu appol en fa-cur du Mexique, qui est menacé de fa-lino. La fK>pulation de Mexico court le isque de mourir do faim. A Acapulco, une rêve occasionnée par lo manque de vivres éclaté. (/a croit- quo M. Wilson gst sur le point 'envoyer aux chefs des partis movicai'iis no note, qui aurait les allures d'un ulti-latum. ..... ' ..... K Londres, 1er juin VV Lo gouverneraen*^ britann?>jiie a acçcpu ^ 'offre faite par ht Jaruaïq'ue uVanvoyer uA \ onliiigenti "de -Le5;" hommes des" ré-\ iments' (!<ï n'^rrve d^ la Jamaïque seront \ hoisis do préférence. On demande que les \ ".rôlements soient les plus nombreux pos- \ ibles. 1

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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