La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 10 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn31v0h/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 3 moii (avril, niai, ioin), fr. 11.A0] moi» (avril, mai),'lr. 7.60 ; 1 moi»(a«'D.tr- 3-80- ^ Lu demandai d'abomieiixcnl »ont reçue* exclu* 1- ^ j vemml ,<*■ !" bureaux « lu ,'acuius du posUi. — / Lu rida H uioi » cône» >» abonuemmU ad' «*fc» exclusivement aux bureaux de poslt, MiiWSTHATIÛfl ET RSMCTION: aontaBrc-au»-li.rb«a-Pota3*«s, U1. arux^lMlfV^ phi» oes ANNoncet Petites annonces, ls ligne, fr. 1.00. — RédarAes avant les annoncesla hgae, Mr. 2.69. — Corp* tics journal, la lk'Qo, r. 3.60. — ftxrt.s dtuer U t%ue, Ir. ô.dO. —riécralogts, la ligne, ir. 3.oU, — r,o*n d« Eleveurs, Aw> de sociétés, Annonces notariale*, la ligne, ir. 2.KO, ËurucuA aïs 9 a 11 nebrei. WrectlDD et MWA : «£ f »,'>4<g »««• ios «oresfipe, directe ua M o nta g n Aujourd'hui : SiX pages. I "iTijpME- 1,314° jour de guerre ISn signant, le 3 mars dernier, le traitO do Brest-Litovsk, les cfcl'-gu s <iu gouvernement maivimaliste ont onieiellenn.ut consa oro lo d-membi©-rivent de la Kussie.Ce traiU abandonne, en effet» & l'Allemagne et i l'Autriche le droit de régler" ultérieure au le sort des territoires occupés par ieurt tivupes : la Pologne, la Lithuanie, :a Cour lande» la Livome et PEsthoniw. 11 recon aait l'indépendance de la Finlande, impetc à la iftis-s e l'obligation Je ft'.-ô l*a aveo la république île l'Oukraiiie, quo les gxcès des înaxinu»listes out jet o dans lc-s bras des Centraux. D'immenses territ->xes. tro«s fois aussi étendus que celui île l Allemagne, dont le chiffre do la popuiatio.'] s élève à une soixantaine de millions d^lia bitau-ts et qu'avait successivement asservi l'insatiable ogre moscovite, échangent ains b l'ancienne oppression et vont Être par ïs force des choses amenés à lier leur soï politique et économique à celui des Cen traux. L'équilibre européen s'en trouve définiti rement bouleversé : les Puissances Cen traies et les nouveaux Etats autonomes d< l'Europe orientale formeront un bloo que ses voisins de 1 Est seront désormais im. puissants à ébranler et dont la puissance formidable défiera toutes les combinaisons qu'on prétendrait imaginer pour rétablir er Europe la fameuse ,,balance of power", qu a oonatitué durant des siècles le fondeineu do la politique angla se» * * * L'anarchie politique ayant achevé l'ceuvn de guerre des maréchaux von Hindenburi et, von Mackecsen, la puissance russe s'efl donc complètement effondrée eu Europe. U| Grande-Russie, qui n'a même plus accès t la mer Baltique que yar la voie, cômmaif dée par Keval a Helsingifora, du golfe d Finlande, est déchue du rang des grandes puissances. Tout comme 1°3 quelques républiques condamnées à graviter dans son orbite, elle vivra dans la dépendance économique absolue chi bloo des Puissances C'en traies, avec lesquelles la nécessité in'luoia-ble lui sera très vite imposée d'entretenir des relations amicales. 11 *est bien vrai qu'aux dernières nouvelles, la Russie maximalisé ne s'était pas encore résigne© à, ea déchéance : on dit l'ineffable Trotzki, dont l'attitude à Breet-Litosvk a précipité et aggravé ses ma lux, il la tôie d'un par,i résolu à refuser 1 indispensable ratification du traité de paix. Attendons-nous, s'il y persiste — car ce serait lit l'unique pcfeuL tat de cctue résistance stérile — à voir lea uhlana signalés btie>nt;.t aux portas de Pétri, grad... •** >>ans se soucier de la mauvaise liuineu que manifeste le gouvernement américain r attendue 1 apiprofo&tion qu'ils n'oi;t demande que pour la forme Baux autres puissances d t Enteutte, Loi Japonais ont dec&tô d-'envahi la feibéi. e orientale et le3 voici qui s a van cent le long du Transsibérien. Jusqu'où son gant-ils à étendre leur „ protection mili taire" en Sibérie '1 L'Entente le Leur a vai K- . nennant fait demander. Enrichi et renforcé de toutes manières, 1 Japon ira jusqu'où, il lui plaira d'a-Lr, c ce n'est certainement point la pr'^ence Vladivostok de quelques navires de guerj de l'Entente qui chan^ra quoi, que oe so un plan qu'il a arrêté. L'Amérique étav maintenant engagée à fond dans la guerr mondiale, les Japonais sont maîtres absofu en Extrôiao-t>rient. Le d^sistr© à en résulte tôt ou tard pour les intérêts européens avpa raît certain à tous ceux qui savent, à quo s'en tenir sur log véritables aspirations nip ponines. Aussi bien il ne faut s« faire aucun* .illusion1. La§ hommes d'Etat mal inspirés qui, ©n poursuivant la guerre \ outrance, onjt consacré l'impuissance d3 l'Europe vis. à-vis du Japon ne retirci-ont jamais de la participation des Jaunes ài la guerre mondiale que de maires avantages pour l'Entente. Depuis trois ans et demi que dure cette guerre, les Jaj>onads ont toujours refusé, malgré les plus pressantes instances,, d'eiv voyer en Europe un corps expidfitionnai.e par la voie maritime. Il faut dire q,ue m&ne s'ils on avaient ea sincèrement l'intention, les 20,000 kilomètres qui les séparent de l'Europe et l'absence du tonnage nécessaire expliquent à suffisance 'eur refris. Une expédition japonaise envoyée sur les froiifci ©n Europe par voie de fc^rre eit moins r'alt sal le enoore : il suffit pour le comprendre do savoir que le Transsilx'rien, dmt La voie unique devrait transporter leur» armées av^c tons leurs impedimenta, mesure 7,113 kilo-I . mètees de Vladivostok à Tchéliabynak, que ■ • autre® kilomètres encore s'-iWent ce Pétrograd... •** /ln est pns exagéré de dire que l'effondrement (fe la Russie va changer la facedïi mo.;de. Si les oon^iu/Jrjees future® no s'en Miaoat onoore qu'imparfaitement entrevo'r, V oa. constate en revanche de plus eu plus clairement les avantages immédiats on ii assure aux Centraux au point de vue nuli-taire, maintenant surtout, que, la Roumanie jtant réduite à merci, la guerre sur deux T^nts est définitivement terminée et qu'il t*'e«t plus possible die croire à l'efficacité du blocus dans lequel les Alliés se sonè et foi-eés uvipuia trois ans et demi dT enserrer F Allemagne.Ces avantages aont à tel point écrasants <iu'il M iaipossibie d© songer à l'effort colossal que les Centraux voinfc pouvoir (k^-velopper sur les fronts dfe l'Ouest, sar.s frémir à fidée des conséquences désa^ti-eusas que pont entraîner bientôt l'obstination mise par las dirigi^nis de V^tonte à poursuivre ane guerre doat le moins qu'on puisse dire Ht q« elle apparaît s^ns issue. Nous voulons garder malgré tout un *gP°*rt osliman/t que l'intervention coiu'a-geus® de hautes personniilités, en tête des-jn^lss nous ciCea-ons lord Lansdowne et Jura Buo'.rînaster, a encore quelque ohanca dn discours de M. Asquiih E % Londres, 8 mars. M. Asquith a prononcé un grand disooun poH cours d'une réunion tenue dans «a cir-°*^"ption électorale de Caxpar, en Ecosse, •ntr 1° ^r'C| dit, d'un traité de paix conclu • * .Quadrupliez en la Ru»i«. Mais lea oWi-aid ^P-'-Sées à La RiussLo Ue peuvent ôtre con-là ^ contiilK>as lie paix; ce s'est h»,'».»• f' ' capitulation très dure et très \ vanb» ^ saurait dire ce qui étonne da- t nlcrr?J °.V cynisme de ceux qui osèrent im-*• tt-M telles conditions, ou la crédulité des au-ètr^'^111».?311111®111 semblable paix puisse ^ durable. £ui donc, à la leçtpre de ce doci> ment n'entrevoit pas ce que signifierait pour 1 Eo-• rope et le monde tout entier une victoire finale des «« armes allemandes ? Four ne citer qu'un seul exemple, quel serait 1© sort de la Belgique, jugé à la lumière des événements de Brest-Litovsk, fci jamais l'Allemagne parvient à imposer sa volonté aux Puissances occidentales ? Non, ce n est pas dans cette voio qu'on aboutira à la paix se-reine que réve l'humanité. En eàet, la paix ue Brest-Litovsk est l'antithèse de ce qu on entend par trai.é international. Son but unique ne con-aito siste quk permettre vainqueur et à ses co.v nZ «SA» Ue se tailler dea ï^ns ut* larg^ daos lê S rn^teau du vaincu, et quant aux aspirations des populations intéresste, on a'en Uendra vraisera-blablemeut aux promesses et aux paroles, bi les !1 événements veulent que ce traité devienne un jour Haut un fajt accompli, on peut dire qu'il aura semé lea 3ure ; germe3 de querelles et 'de conflits entre nations Dur- qui ne s'apaiseront qu'après plusieurs généra-°°n"' tions. Du reste, cette paix, si je ne me trompe, .'('te encore être ratifiée par ce Roichstag qui a paix v0l£ ia résolution connue du mois de juillet, ies 11 a'est pas possible d'entrevoir une solution 1ns pacifique du conflit dans des conditions pareilles, res ' La paix qu« nous désirons et que nous avons en 'Al-« vu®, la seule, d'ailleurs, qui ait quelque prix à ..io.'i ; nos yeux, est une paix conclue entre les peuples PliU/-| et non pas celle que rêvent les souverains et lea 1 ^rvia| parlements. 11 existe un certain nombre de ques- j liiun- ûons qui nécessairement, lora du règlement final j , "C i devront être soumises à l'arbitrage d'une Confo- ; GOEl lence, qui constituera en somme l'embryon d'une -i"An ! Confédération des Nations. Nous sommes prêts, : ; quant à nous, à soumettre à l'arbitrage d'une Coui ... ! semblable la question de toutes les conquêlcs terri-î1 1- toriaies faites par l'Angleterre au cours de cette 5 -,erl" guerre Je partage de même entièrement l'avia du \ t,e président Wilson au sujet des bases de paix pro- j que posées par lui comme formant un tout unique et *m" indissoluble. Et ceci étant, on ne Saurait aç>prou- ! Uttc® i ver la méthode adoptée par le chancelier von j >ons , IIert'iinCT, qui use de cette méthode comme 11 le ■ en i ferait d°iin artichaut qu'il mange en l'effeuillant j 1 qiï- successivement Les bases de la paix ne se con neuf çoivent pas sans la restauration de ce qui a été l détruit, sans la liberté pleine et entière pour les peuple3 grands et petits de se développer selon ivre leur culture propre, sous des garanties nettes et >uré sérieuses contre les violations futures du droit l'gaj international. Et ce qui m'apparaît comme d'une iraportança a A primordiale dans l'intérêt du monde entier, c est uaru ^ue ics P«uPles ^ien,t bien persuadés que lei I 7R Alliés ne poursuivent qu'un but, notamment de 1, bâtir la paix mondiale future sur les assises que 66 ~ je viens d'indiquer et que toutes nos actions cont < !PU" entièrement subordonnéei? à cet idéal. ^ „ * 0 . - ►no- L'Agénce télégraphique Wolff note en marge d* ce discours : — Il n'y a pas lieu de s'étonner que la conclu-aion de la paix entre les Puissances Centrales et rrai ia Ruesie n'emporte pas l'approbation de M. As-3Qa- quith. L'Angleterre verra d'un très mauvais œil à. la conclusion d'un# paix quelle qu'elle soit qui rki, ne serve pas les intérêts anglais. Nous savons pit6 qu'un traité international tel que M. Asquith le ir^i préconise ne peut avoir-pour l'Allemagne d'autre don signification que de servir d'instrument à assurer y l'hégémonie anglaise dans le monde. L'occasion a <nL été offerte à l'Entente, lors de la Conférence de les Brest-Litovsk, de conclure une paix générale qui &tr<>* anrait répondu aux idéals prékendûment proclamés par l'Angleterre et par l'Amérique. Aucun Etat de l'Entente n'a voulu mettre cette occasion neur '' P1"0^ P°ur ceite raison bien simple que les idéals dont l'Entente fait tant, d'état ne concordent nui- II .IU lement avec ses actes et encore moins avec ses u°*j'c intentions, mais ne servent qu'à influencer l'opi i, 0 nion publique de leurs i>ropres peupJca et du Julr inonde tout entier. Au lieu de conclure la paix, van- l'Entente a préféré abandonner la Russie à son 3oiy- sort. Malgré ceki, la Russie eût pu obtenir rapi Qili- dement des conditions cle paix raisonnables sans vai- l'imprudente politique de M. Troî^ff^^ÇT caressait le rêve absurde de déclancher «la révolution S, li dans l'Europe tcut entière. -, ei Ce que les Puissances Centrales ont exigé de la 3e à Russie ne constitue que des garanties de la paix terre générale à l'Est, et le chancelier a très clairement laissé entendre dans son dernier discours que bta.it l'Allemagne ne poursuivait en Russie aucune poli-ierre ticlllje de conquêtes. -L'Allemagne s'est efforcée, lors de la conclusion ,. de la paix, de mettre en pratique les idéals que I "h s'était proposés M. Asquiih au début des hosti-lité9, c'est-à-dire la libération des petites natio-nalitéâ. La Russie comprendra sans doute mieux niP" que la meilleure politique qu'elle puisse suivre dans l'intérêt du peuple rus96 même est de rati-îline fier ie traité de paix conclu à Brest-Litovsk et, ce ir'S faisant, elle répondra du tac au tac au discours l«e, de M. Asquith. Le Reichstag lui-même a reconnu vis- explicitement que la paix russe n'est pas en con-la tradiction avec la décision qu'il a prise le 19 juil-lOn- let dernier. C'est donc en vain que M. Asquith Rn. en appelle à la désunion du peuple allemand. lare 06 c°ncerne l'affirmation de M. Asquith isé °lue l'Angleterre est prête à soumettre à l'arbi--pj^1 trage d'une Cour internationale la question des conquêtes territoriales faites au cours de la guerre, ^ il suffira de le renvoyer aux déclarations de ses . propres compatriotes, notamment de M. Bonar Law, qui trouvent tout naturel que l'Angleterre . 0 n'évacu® pas l'Egypte avant que l'Empire brit-an-*^e nique ne soit complètement vaincu. Cette déclara-P®- tion de» M. Bonar Law présente la question seule vée par M. Asquith sous son vrai jour. ait- ' dro x,ia Négociations de paix clo- " ,ue Londres, 8 mars : c€ On mom.de de Pétrograd au „Timc»,'àla date de mercredi que le Conggrès to soviets ratifiera le traité do paix. . **• Budapest, 8 mars : ""n Du corresfpondlant à Btudiapest cfiu ,,Pestj 60 Hirtap" : J'r' — Lorsque la qucationj des re«ti0icjationa de frontitires sera résolu®, le gjéoéral Ave-1 î1 re?ou se retirera j M. Margliiloman, qui pa- I . raît (tevenir l'homme la situation, lui II ^ succédera llx En mâne temps que M. Weckerlé, pr'si- III cîeat du Conseil djs ministre» hongrois, M. voa SeàJdei', prcsidccit du Conseil des miadstres autrichierre, arrivera à Bucarest. 1 Les reetifica-tions de froutières intéresseront ( non seulement la Hongrie, mai g aussi l' Au-u triche, la Bucovine devant être protégée. < art * I io- ♦ • rà- Berne, 9 mars : •' ^ On mandie de Jassy à la ,,Nouvelle Cois ise r&^M» lance' ' : rre — Le Iloi <ie Roumânio a cg&yowoA un ire Conseil de la Couronne jour lui fajrecon- 1 naître les conditions posées pur les Puis ■ un sauces centrales. Le général Averesou reste ' ra. au pouvoir. Lo gouverneraoïit a puiblié un < as- apipel engageant la population au oalnie, ce et qui e*fc (la i-este gén'raJemeut le cas. La 4 lCg Roumanie a une confiance enttière en son ' dictateur militaire et jamais la popularité du 1 général Avereseu nJa été aussi grand» qu'à { présent. I ' • Les événements da Russie ! Berfin!, 8 mar^ j i Le oommmiiqué officiel du 8 mars a^ant c aimoncô la si^uiîfcture du traité de paix avec ' s. t Itu:isie et la oeisation des opérations mi- 1 a paires dans la Grande-Russie, lès troupos c tgt aUcmandes ont fait halte sur les ligneg 1 ès ernt atteintes et où elles attendront, \ a. l'arme au pied, la misa à exécution ^ q. fitàpiiîfrttonB du, traité do paix. n- Il n'c3t pas quc^tSon' de rappeler lea 1 se corx» çpcpédli'fflaniia'ires envoyé» au seeours 1< > de la Ufçms dja lfEethonie et de l'O]^ v £âSBSaiiSt^- Eu- çaiiie, mais lea opérations a'y clfipassea'out '* ■3 [,àç lei frontières ua ces pays. L couvre de seul ad|ji-.cé à accomplir, la dispersion, des :u8é Md-s de pillards et d'éne^gumenas, le réta- j "l bassement Ue i oivli-e et d<o la tn^cqoillità - c^uçeront encore nos tooupes pendraïut un I ^ c<£tam. laps de temx>s et, d ailleurs, la deli-{ie uâij.wjon < 03 frouitieres doa nouvelles répu- end uk ^uea devra êfitro assurée en toqe liberté yjn.* c-jÉurû les enti-gpriseB tie la Grando-J&ussie. coa- L|Allema^ne, au surplus, a un intérêt ma- 3 te j<#tr à consolider la situation, de la Jblulando des prévisnon. des èvéoieanents que pourrait ;em- 0 :tiutner la noru-obsrrvance des sùpuluuions 1 les i [posées à la .Grandjc-Iiussie par le ti'ait*i j jour paix. 1 ■ le* •** ( ions Pétrograd, 8 mars : , éra- M. Trotzki a donné sa démission de commis- npe, 4^*® des allaixes étrangères. j ni a { ï Stockholm, 9 mars : ( tion | Après la retraite de M. Trotzki, son rempla- 11e:- çant, M. Radek, a commencé a réorganiser le s en Commissariat en remerciant tous les fonction- ( ix à liaires de la chancellerie.» . .pies | ' !es ; Sloclsholin, 9 mars : !ue1' Les comjiiissaiies du peuple, qui siègent en per- in^J ymanence jour et nuit a l'Institut Smoiny, ont dis- ; ] j cuté la réorganisation du gi-and quartier général j "î10 russe. Ils ont été unanimement d'avis que la di- ^ 4 rection technique et stratégique des troupes révo- ! "oul * lutionnairos devait être retirée à Kryienko et .'confiée t\ un général expérimenté. La Novaia ( * îCliisn apprend que le général Tcheremissof, an- 0 loien commandant du Iront septentrional, qui as» ^ el ^siste 4 toutes les séances de l'Institut Smoiny., , irou- ?sera 1101111116 généralissime» , von •**. < II le Stockholm, 9 mars : liant La mobilisation de la Garde Rouge continue en con- ^Russie. Les généraux arrêtés sont mis en liberté . été a condition qu'ils acceptent de se mettre à la dis- r les Iposition de la Garda Rouge. *10D ... £oit Paris, 8 murs : , Ou mande de Péfcrograd aui „Journal'' ; , anca — Après le départ dlj 1 ambassadeur d An>- c'est j leterre et de son personnel, i hetel de , lei ambassade a été pillé par les soldats maxi- ; de malisxes. Une partie dkïi doCuanents mis sous que Scellés a été volée e: uue autre partie a tti'< cont .kiîtruite par le l'eu-. f Berlin, 9 mtu's : e JLes troupes oukrainienens commandées par le ' général Potiua'-a ont commencé à marcher contre < iciu- iCharkof et Odessa pour achever l'œuvre de libé-a et ration. As œil Pélrograd, 9 mars : qui Le gouvernement maximaliste à examiné l'at-vona tiiude ù prendre vis-à-vis de l'Oukraine et a dé-h lc cidé de laii*e preuve de conciliation. Conformé-lU^re ment aux résolutions votées, les commissaires du urer peuple ont lancé une proclamation annonçant on a quM n'existe plus de conllit entre le peuple russe e et celui de l'Oukraine. 1 ^ « ocla- * * ucun Londres, 9 mars : ision Le correspondant à Pélrograd du Daily News léals vient de parcourir l'intérieur de la Russie. Il ra- nui. conte que les gares ressemblent à des ruches ; : sos elles sont bondées de soldats en uniforme gris 'opi qur se précipitent ù l'assaut des wagons qu'ils , du ùrouvçnfc sans savoir où ils vont. Des années se >aix, passeront avant que la démobilisation russe son son achevée. . 'api- ♦% sans Copenhague, 8 mars : ires- Lo jouiv 1, „PoliLl.veI^, annonce que le ition gouvernement révolutionnaire d'IIetsingforS a protes'ô contre L occupa lion des ilesdAlai-d e . par La Suède, étant donne qu'il s'agit de paJX terri oires finlandais neni # Stockholm, 8 mais : On mande de Wasa fjue le gouvei*nameat isiôn finlandais paxhlietra inccssamment un Livre que i.lono qui cam prendra tous lî» doc, m enta 1 osti- ayant brait à la quesllion des il33 d'Aland ! itio ^. ™ EN AMÉRIQUE \ ratl1" Ul t, ce _ ours Lonares, 8 mars' : « m nu i-e j/rimes" apprend de Washington, que oon- M* Wilson aurait modifié la teneur de son juil- nouveau message au Congrès après s'être uith entretenu longuement avec M. Lansiug et le colonel Housq. uit-* 9 ,rbi- : OPINIONS ET COMMENTAIRES 1 ses . \ >nar La paix avec la Finlande La Gazette de l'AUeuiaync du Nord se réjouit i ara" de la conolusion de la paix avec la Finlande. Elle ï expose qu'un traité s'imposait-, la Finlande ayant été l'une des parties constitutives de l'ancien empire tsariste avec laquelle il convenait d'asseoir ies futures relations de l'Allemagne sur des bases • solides. Les négociations ayant été entamées ave« : kX Le gouvernement constitué régulièrement par la 1 Diète linlanda.se et un sincère désir d'aboutii L animant les parties contractantes, il n'a guère été 3 ^ difficile de s'entendre. • ti Aux termes de l'article 1er, la Finlande s'en b gage à ne céder à une puissance étrangère aucune partie de son territoire, à n'accepter aucune T servitude quelconque et à ne reconnaître aucune 1 souveraineté étrangère sans l'assentiment de d l'Allemagne. La portée en est considérable pour l'avenir : il constitue, en effet, une base solide ] pour tout accordandum éventuel relatif & la mer > k e" Baltique, qui s'en inspirera. j Non moins importantes sont les dispositions de j 1 l'article 30, qui règlent définitivement la question a , . des îles d'Aland, tout en complétant celles du j-81" traité russo- allemand. Cet article stipule que °.LS' seuls les pays frontières seront appelés ù donner , "ea leur avis, à l'exclusion des Puissances occidon- [i taies, qui ont méconnu le traité de Paris de 185G ont en autorisant tacitement la Russie à ériger a ^u- Aland des fortifications. L'Allemagne, en cette occurrence, reconnaît formellement les droits de la Suède et se déclare prête à résoudre la ques- l' #tion d'Aiand en conformité d'idées aveo elle. li i r d or- La guerre sous-manne. Dans un article sur le marché des métaux, à un Londres, le Morning Posi note que, par suite de on- l'insuffisance des arrivages, l'étain fut rare ces lis- derniers temps, de sorte que les demandes dépa#- b- )ste sent de beaucoup las offres. Les vendeurs profitent a un évidemment de cette situation et peuvent imposer Ce SiuiS difficulté leurs conditions aux acheteurs. II p La ^ même très difficile de conclure des accords i' ;<>n pour livraisou à brève échéance, et le" marché con- c< ^ Unuera probablement à être à la merci des ven- il deurs, dont les exigences sont visiblement influen- a' cées par l'aspect menaçant que prend le pioblèine tr des transports par mer. Le Morning Pnst crcit que si les arrivages n'augmentent pas dans de a ► fortes proportions, il sera nécessaire que le gouvex- jj [(£ nement restreigne les importations, ce qui n'est OJ pas fait pour tranquilliser les milieux industriels . intéressés. De môme, le caoutchouc se tient à des Ijjt cours trè3 fermes, par suite de l'emprestsemeut que 0 k'ec ac^®teurs mettent à couvrir leurs besoins; en ^ effet, les arrivages de caoutchouc suivent une " courbe régulièrement descendante et le marché est *- inquiet à raison de la peite des grandes quanti- v; " â tés de caoutchouc en mer. A Londres, les fourni- ^ ? ' tures ds janvier, tout en étanf restées considéra- ît -e» blement en dessous de la moyenne, ont excédé ds 700 tonnes les quantités importées, c'oit-à-diie d* Im *>474 tonnes. Le manquant a dû être prélevé sur bi us le stock en entrepôt, qui n'était glus, au 1er fé- dl ,vfier» ^ue de i^o^ tonnes, * S COMMUNIQUÉS OFFICIELS t-»- Lité t-t- uté un Co2îmuii!f;uis des Puissances Centrales, li- ^ Berlin, 9 mais. — Officiel do ce midi : û. Théâtre de la guerre à l'Ouest. ia»- Armées du feldrma^Ochal prince héritier t'ào Rappre^ht de Bavière : ait A l'est, de Merkem, pi-ès du bois cj'IBjut-11s hulst, au nord-ouest de Gheluveit et sur la iU rive septeairioiuaie de la L<ys, d'activés optera tions de leconnaissonce réciproques ont amen<4 de violents combats d infanterie; nous avons fait» de nombreux prisonniers. Les duels d'artillerie sont devenus plus violents sur de nombreux points j leur intensité particulièrement accrue le soir sur I® front en Flandre et au nord do la wsarpe. Sur le front des armées du prince héritier aTemand et du feld-maréchal duc Al-brecht do Wurtemberg, les opérations sont devenues plus actives dans peu de secteurs seulement. A titre de représailles pour les bombes rai P3* l'ennemi le 19 et 20 février sur ^ les villes ou\*ortes de Trêves, de Mannlieian VQm et de Pirmasens, nos avions ont de nouveau bombaidé la ville do Paris aveo une grande ija efficacité, la nuit du 8 au 9 mars, n- A l'Est. ^ Combats contre des bandes au nord et au L^' iuô' de Birzula, localité située sur le chemin de fer Shmerinka-Odessa ; les bandea ont été dispersées. Sur Ks auties théâtres de guerre, rien de ei} nouvcjau ù signaler, ^té » lis- * * Berlin, 8 mars. — Officiel du soir : La nuit du 7' au 8 mars, un certain) nombre de nos aviateurs ont bombardé ïjéh-} ^ die®, Margate et Sherness. Il a étô constafé : que ce* boanbandemenits ont été e'-ficaces. ^ Rien de nouveau à signader; sur les autres théâtres de guerre. xi- * *** ru s _. , . . Berlin, 9 mais. — Officiel : 9ur le théâtre septentrional do la guerre navale, nos sous-marins ont iu/ligié à l'eu-nomi une peste de 20,500 tonnes brut de le tonnage marchand. La plupart de ces succès Ire ont ûté remportés sur la côte occidontulo de bé- la France et à la sortie occidental!q de la Manche. #** Sofia, 7 mars, — Officiel : at- Sur le front en Macédoine, entre le lac lé d'Ochridia et celui de Prespa, nos patrouilles né- ont mis en fuite une patrouille française du renforcée. Dans la boucle de la Caerna, près 'n- du village de Dobromir, des tiou^ies ita-5se liennes, qui tentaient d'ajjprocher de nos posées, ont 6lÔ mises en fuate par notre feu et ont abandonné quelques tués devant nos obstacles en îil de fer barbelé. Au sud du ws village d'IIcsi, dans la . région de la Mo-ra- glena. l'artillerie ennemie a exécuté la nuit es; u,e faine attaques. A l'ouest du Vardar, après i'is une yiolento préparation d^artillerie, plu-sieurs oounpagnies grecques ont attaqué nos s0 postes avancés établis au nord du village 1011 -le Ljumniitzaj accueillies par lo feu de notre artillerie, par des jets de grenades à. main, par nos fusillades et nos feux de barrage, elles ont été dispersée et ont suibi des le pertes seusibles. Au sud de Bara^li-Scbu-5 a maja, dans le terrain qui s'étoend devant nos 11'd positions, notre artiWerio a mis en fnite q,uelques compagnie d infanteaie ennemie. Sur lo front de la Dobroudcha, armistice, *% 3 . C01;stan'rinople, 7 mars. — Officiel : 7' ' Sur le front en Palestine, une attaque , eunemio exécute contre nos positions éta-' V bîies à l'est do Jéricho a été enrayéb à I 1,500 mètres de notre front. Près d'Ar3lon Bnmu, un drogueur do mines ennemi, qui tentait d'approcher de la frontière, a ét3 pris sous îe feu do ' nos ba-tteries do la oôte et, après avoir été touché, a disparu dans un nuage de fumée. [ue : Communiqués des armées alliées lo ' Paris, 8 mars. — Officiel ce 3 heures : As^ez grande activité de l'artillerie ennemie devant La Pompelle et dans la région d'Avocouirt-. En Lorraine, nous avons repoussé uai fort coup de main ennemi sur Monccl. Les assailliints, qui ont subi dos pertes sérieuses, ont laissé une dizaine de uil prisonniers, dont un officier, entre nos mains. li€ Nuit calme sur lo re?te du front. ni ^ Londres, 7 mors. — Officiel t C3 Sou® la protection d'un violent Ceu de e€ barrage^ l'erwiemi a tenté la nuit d3 piren^re ta l'oliQuaive à l'est d'Epehy; *il a été n^ttô-tii tnent repoussé. D'antue» détachements d'as-:tâ saut allemands ont vainement tenté d'at-. teindre notre ligne établie au sud-est du n bois Grenier et à' l est de Poélcapcdle. .u- Dans la vallée (to la Soarpa, à. l'ouest de ne f^ens et à l'e.^t d'Ypres, ainsi q,ue pou avant ne '.'aufce pa-çs de Neuve-Chaptile, l'ennemi a rte développé une violent© action d'artillerie, ur l<» opérations exécutées ce ma-tin par l'artiillenie allemande dans Lo secteur de e* Neuve- Chapdle ont été suivies, à la faveur d'un épais brouillard, par des attaques de (iétachements ennemis contre quelques-uns de nos postes avancés établis au nord-ouest u L* Bass.'e- Les Allemands ont réussi à ^ pénétrer dans l'un de ces postes; un certain n_ nombre de nos hommes manquent à l'appel, .g tfiir les autres pointe, l'ennemi a été repioi ea^; 'a il a laissé des prisonniers entre nos mains ,e Dans la journée, l'artillerie _ allemande, a le été active au sud do Cambrai et à diffé-ren'ts endroits entre Vermctilles eft AnneŒL-ticres, ainsi qut'ài l'est et au nordks; d'Ypres. •*» Je Londres, 9 mars. — Officiel : es L'attaque aérienne sur l'Angleterre sem-IS. ble avoir été ev/cuk'e y^r sept on huit ut avions ennemis, dont deux ont réussi à er survoler et à bombarder Londres. I.es deux 1 II premier» avions allemands ont approche de ' ds i'ile de Thanet. à lo h. 55 au soir et ont 1 n- continué leur vol en longeant la Tamise ; ' n- ils ont été forcés de rebrousser cheanin a- avant d'avoir atteint la capitale. I'ans l'en- • tretcinps, un troisième a\iate«ur a pos»é, à Ll h. 20, au-de^stis de la côte d'Esses, et a oontinué sa route ver* l'ouest ; à 11 h.45, i r" il était signalé au sikI de 1 Angleterre j orientale et, quch^ues minutes |>lus tard, il 1 Ki^-iiit ses bombes sur lejs distiicts sud-^ ouest et nord-ouest de Londres. Y 11 h. 50, ( un quatrième avion, qui avait au*si passe I ie par Lssax,, a lancé des bombes au r.ôrd de 5t Londres j puis, il a poursuivi sa route i. vers le sud en survobnt la ville ^ en 1. tant ses dernières bombes entre 12 h. 10 1 a., ët 12 h. 30 dans le district septentrional, c le Les autres ap partais ennemis, venant tous J te de la côte d'Esseœ, ont été forcés de re- ' ir brousser chemin avant d'avoir atteint Lon- r é- dres. c A Londres, les explosions ou* endommagé lies» détruit dos maisons. Le nombre des victimes sera publié ultérieurement. t *** «i I»ndres, 9 mars. — Officiel : Il rosulte des derniers rapports de la po-^ lice qu'au «ours de l'attaqua aérienne, oviû [«naonaieB ont été tuées et qnaivLutjB-sîbx jut>- bless es. En outre, on craint que six oaua-' j NTes gisent encore sous les décombres deif Lve» ,uaisons détruites. Toutes ies victimes oui été toueboes à Londres m-me. tues H ne; * * ■ i - ers. itouie», 8 mars. — Oificiei t vio- I>ans la région de Congia Lag1!!! (posina), ten- nos patroaulie^ onit harcela l'ii3iii:«mi et pro- Boir voque une violent© canonnade. Sur lo haut > la plateau d'Asiago, des détadaernents emnomis ont tenté d attteindtro le secteur orie'ital du Léri- plateau et les environs du pont de Pnuda; Al- ils ont été dispersés. Canoxiiiiuies rcoipro- îont qnos plu» violences pftr intermictetnco. surs i-ea aviateurs et les canons do d-fense anglais ont descendu un avion eti incendié îbea doux ballons captifs ennemis. Un de nos sur hydroavioais a lancé deux tonnes d'explo- ieim sifs sur les baraquements et les camps eai- reau nemia établis dans la vallée de Grisoleri inde (Piavo inférieur). Ifu it~é lliibl sauBMCamCZBaWPi——iJ au DEPECHES DIVERSES elle- mm adea Berlin, 8 mars : Le gouvernement allemand a protesté auprès 1 de du gouvernement danois contre l'internement effectué en violation du droit des gens de l'équipage de prise qui se trouvait â bord du steamer lu uns Mendi — le navire convoyeur du croise ui auxiliaire Woll — échoué ces jours derniers au 1 Ska8en» & la pointe nord du Jutland. . "77? Le gouvernement danois n'a pas encore fait ^ e connaître sa réponse et lea négociations conti-:St nuent. Le navire convoyeur peut être considéré aires comme perdu. Reste donc la question de i'equi-page, dont l'Allemagne réclame la mise en liberté oa invoquant le lait que les marins ne son tr descendus a terre qu'en y étant contraints par la terre décision du gouvernement danois, qui refusait et l'en- même leur interdisait de remettre le navire a Ilot. d0 C'est pour cette raison que l'internement de iccès l'équipage est considéré en Allemagne comme 0 une violation llagrante du droit des gens. e la Londres, 8 mars ; De l'Agence Reuter ; — L'attaque aérienne exécutée hier soir par lea . Allemands a été la première prononcée pendant une nuit sans clair de lune. Lorsque l'ai arme lui 1 Ie8 donnée, on a entendu, durant une heure environ, ;aiso <j0 violentes canonnades au sud de Londres. » près # ita- • * ûoa Manchester, 9 mars : i feu ^e Manchester Guardian apprend de source noA autorisée que M. Bonar Law dénnera sa dêmis-^ sion de mimstre des linances pour se consacrer uniquement au Cabinet de guerre et pour aj> puyer efncacement le parti unioniste. M. Cham-111 berlain lui succédera. • •près » plu- * * „ Londres, 'J mars : la^e La ^bauli>re ^ Communes a voté à l'imanl- ' ' mité les 6uo miUicms de £ de crédits demandés loiro lim par le gouvernement. a^®' Londres, 8 mars : clés P1Q3 <ie 10.0UJ soldats anglais ont été enyoyea € v" ces dermei's jour^ en Irlande. ; nos fuite Londres, 8 mars : "tîCe L'Agence Reuter" annonce officiellement qu'une explosion s'est produite le 5 m/ans dans un petit atelier exploité par le gouvernement a Londres, Quatre personnes ont été tuées et une blessée. L'atelier a été détruit, éta- » \ * * a Paris, 9 mars ; Après la discussion de l'interpellation Constant do sur la responsabilité du gouvernement dans les « la compromissions révélées par le procès Bolo nos Pacha, la Chambre a voté un ordre du jour de ton- confiance au ministère par 400 voix contre 75. ée. » * * Pétrograd, 9 mars : On mande de Jossy : — Aussitôt la paix signée, M. Bratlanu partira de Jassy pour Mosoou ; ses préparatifs de voyage , ; sont terminés. Toutefois, son départ renoontre une- des difficultés, les autorités Tournâmes refusant gdon jusqu'à présent de lui délivrer un passeport. » re- *** &ur Londres, 8 mars : ^ D'après une dépêche particulière de Jassy, ( je M. Bratianu et'les membres de son Cabinet se-ûns. raient traduits en justice. Madrid 8 mars : Le Cabinet a donné sa démission. ♦ j • * , 0 Lisbonne, 8 mars : "'•re Les ministres unionistes ont refusé d'appliquer ette- le suffrage universel aux élections présiden- I os- tieiles. Leur décision a provoqué une crise minis- r at- térielie. du ... Lisbonne, 9 mars : (fc » f-e M. iiidonio Faes a constitué le nouveau mlnis- >'ant tère ; les unionistes n'en font plus partie, i a m Z L'INTERVENTION DUJAPON EN SfSÉRIE reur de Copeunague, 8 mars : a ^ D'après un® information du correslponùai:t , a Washington du „ Berlingsché Tidentle', ^ les Etat»-unis refusent d'approuver l'inter- fcadu eation jaj)onai»e en Sibérie, qu ils jugeait f- ontraire aux buts de guêtre de r Amérique. P.9<t ; **• inS Londrss. 9 mars : a On manae de Tien-Tsin au „Daily Mail" : 1 iffé- — Le Japon verrait d'un bon ail une 1 ion- collaboration de La_ Chine si ces m^sur. g LCg: ext.'cèuves s'impoaaiont. La. Chine es;>ôre ob- 1 tenir l'appui financier du Japon ei des ' Etats-Unis pour ses dépenses mi li talus. .% im- 2>ew-York, 8 mars . D-'apràs une dwptfche da Washington, j l'ambassadeur du Japon aux Etats-Unio a ( ^ déclaré que le Japon avait ajourné son in-tje t^rventâon en Sibérie. 1/attitude du Japon ont duSpenefe» ea grande partie de celle de l'An- , ie ; gleterre. 1 ran D'aube part, on mande de Washington à c eu- 1',,A.saorL;tesl Pr€fes" que l'ambassadeur de à Chine a affirmé que la Chine appuierait la c & poi.-tique Uc3 EtatbkUnâs et c„uo sa partie.;- ; 45( pation en Sibûrie so bornera t sans doute à r rr% protéger sc> frontières de la ilandcbourie. d L'ambûss:'deuii- de Chine a re^u de Péiûn 1 ^d. la nouvelle que le Japon aurait fau savoir ' 5(> qu'une collaboration de ta Chine lui serait, f le cas échéant, très a^r^able* de J ute ManoJiester, 9 mars : % je- Le „Man<riiest<?T Guardian'' annonce que \ 10 la Chambre des Communes discutera mardi ®1, ou mercredi la quesitoa de 1 intervention du ^ >us Japon en Extsrême^Chdent et r attitude do la <j re- G rancte-B reta^ne dans cette affaire. Il s 7a.- «faute qu'il est heureux que rcnthon#dasme f du peuple anglais poux 1 faites-vontion du r tgé L Japon en giberiq oomm tnce à disparaîtr#. ios «oresr ce, directe ua Chronique Bruxelloise C'est mi beau libre que eemi de phuanthiope, mais ceux qui le porkout eoiit parfois des gens bien enigmauques 1 De deux philanthropes 'ie* j'*i eu rnoniieur de connaître, m pad*e s'eit âi-gnalée ù mon attention par des actes d'une chânceté diahohque.- Un troisième cas venu 4 ma connaissance cec> jours-d me parait oigne u* o- l'âme retorse d'un IVotziU. iû Des hisioh«s me sont revenues en mémoire 4 ix propos des articles parus a l'occasion du envia- quantième anniversaire de l'enfer0e dans l.'edmA* ^ n.«Aration de la bienfaisance de M.' L. Max. un, ,111 sait que iS|Coiiseil communal de behuarbeek vient ue décider d'inscrire le asm du juhnaire, atnsà ifue celui de son épouse qui s'est d.ounguée depuis ta guerre dans îa direction dourro^s, sur la pierre du Monument des bienlaiteurs. Je ^ ? déclare expresseinerrt ue vouloir faire aucun rap-ro- prochement entre le jubilaire de iâchaarbeek et iut les philanthropes diabuLques et retors dont je nia vais rupporter quelques traits. Je n'ai pas ihon-du neur de connaître les cceurs dévoués au souia-iîa; gement des pauvres ue ra commune auxquels te ro- Conseil a rendu hommage, teans doute 11 appar» Uennent-fls pas 4 la catégorie des philanthropes an- machiavéliques, car, si J'en crois les on-dit eto-dié gieux et nombreux, j'ai môme heu de pensér toul ioe te contraire. >lo- eai- Le philanthrope dont je parlerai le premier a [gri donné son nom 4 l'une des places de la commune d'Etterbeek. Ce nom figure sur l'un des cartouches fixés 4 la façade de l'hôpital Saint* 223 Jean, y attestant un don important. Un le retrouve avenue Georges-Henri, au fronton d'une insLtu* tion de bieniaisanoe, etc. Après te décès du philanthrope, la veuve, déjà âgée, aujourd'hui morte, continua en son nom ies charitables tm-'ès ditions. Elle habitait un sombre hôtel de la rue Bel. ni. liard, va=te et sans luxe. Un jour, la vieille dame 144l reçut la visite d'un de ses locataires qui, en re-JUI lard de loyer, s'éta«t résoiu 4 se rendre chez etls au pour demander une prolongation de délai de paiement. 11 m'avait prié de l'accompagner, 4 [ait quoi j'avais consenti dans le but d'appuyer plus • ^ti- favorablement sa requête, me fiant à d'anciennes ei-e relations avec ta famille, lille reçut ie visiteur Luj, dans sa chambre 4 coucher, sur son séant u te dans le lit, et le lit asseoir, en l'informant qu'ede [es- était aveugle. la Le locataire, un petit instituteur d'école pri-, et maire, fut tout de suite pénétré de oc^upass^on lot. pour cette vieille femme infirme, et il Im fit un de récit complaisant de sa situation génée. Nouvelle-ms ment marié, sa femme devait accoucher dans quelques jours, et les préparatifs pour la mère et l'enfant avait absorbé ies économies, au poml qu'A y avait même quelques dettes. La sincérité du récit avait paru émouvoir la bienfaitrice ; 4 ^ plusieurs reprises, elle avait interrogé et avait int insisté pour qu'on ne lui cachât nen. Si fiien que te jeune professeur, ému, chercha la main de la pauvre infirme et,- au départ, les deux mains ' s'étaient serrées avec l'apparence d'une réciproque compassion. Mais quand le petit instituteur rentra chez lui. après ses cours, l'esprit tranquille, il trouva a* femme en larmes. La bienfaitrice, la fourbe lis- aveugie, alarmée pour ses œuvres par les dettes rer impayées de son locataire, avait fait faire dili» ap* gence par son homme d'affaires et dare-dare ea» •m- voyé l'huissier. * * * Le deuxième philanthrope m'a laissé le souve. nir d'une brute répugnante. Je le revois, sale «I ni- traînant ses hardes, dans la salle h manger d'un lés petit château des environs de Mons, où ii avait plaisir 4 exhiber 4 table ses vêtements tes plus gras et ses culottes trouées, millionnaire avare qui allait se muer en philanthrope. es Après avoir vécu normalement, exploitant •% part d'héritage, terres et bois, le bonhomme s'était un jour décidé a .vendre tout ce qui garnis* sart son château, vidant littéralement les pièces et 11 n'avait conservé qu'une vieille cha»se, une paillasse et un certain vaso, qui fut dès iors des-tiné 4 des usages bien opposes. On le trouvait ^ assis sur les marches du perron seigneurial, man-géant des légumes crus. Il faisait deux lieues' tous les jours pour aller acheter dans un village voisin ie pain qui s'y payait un centime meilleur marché que*chez lui. Comme il n'y avait fontaine ?" ni rivière dans le voisinage, les gens étaient j obligés de s'approvisionner â son puits et U leur vendait l'eau. Le régime de notre homme ayant déterminé un commencement d'hydropisie, il lut entrepris par sa belle-sœur, qui le décida â venir partager 1a vie de famille. Jamais on ne vit la couleur de soi argent I Durant vingt ans, il souilla le confortable ira château de se? mœurs Incommodes, supportée! ge avec patience. Mais tout cela n'était encore rien J tre Avec l'ûge, 11 fut atteint des plus répugnantes mt infirmités : incontinences nocturnes, liquides et so-► lides, réelles ou volontaires, on ne soit, après les» quelles 11 se mettait â crier jusqu'4 ce qu'on vint, et il fallait le changer comme un enfant, opéra->y, tion déjà pénible et qu'il rendott plus pénible en. se- 00re en se faisant lourd et eo se traînant 4 plot» sir dans les draps Immondes. II ne tolérait ni infirmier ni domestque, mais exigeait la présence de sa belle-sceur et l'aide du fils de celle-cL un avocat, s'il vous plaH ! Sans quoi, il eût crié toute la nuit comme un anthropoïde, dont il avait ie poil, la carrure et ta grimace. Pour merci de ler leurs peines, il leur répétait plusieurs fois par 1Z> semaine, à l'issue de c*s scènes : — Merci, merci I Vous retrouverez tout eefca plus tnrd 1 » Il mourut. L'inventaire attesta prés de S mi^ lions. Pas un membre de la famille n'héritait I Légataires : une communauté ; l'hôpital Saint» ^ Jean, où un cartouche porte son nom ; un oou-vent de réclemptoristes et diverses églises. Heureusement, il y a une justioe et des avocats, <4 jp une partie de la fortune put être récupérée pefr ;£ la famille fruslrée, grAce aux plaidoiries de M* Ed. Picard. ^ La troisième histoire, toute récente, a pot* héros, comme la première, une femme. Passons 1 ^ sur les préliminaires. En cause : une collection de tableaux, deux amateurs et un intermédiaire de marque. La collection appartient à la prôskterit» ,e" de l'une de nos œuvres philanthropiques. Après visite des amateurs, ceux-ci, ayant délibéré, m présentèrent le lendemain. Ils avaient choisi 'î quatre tableaux aux prix marqués sur la hôte re* ie mise et formant un total de 100,000 fmnes. Mais s voilA qu'on leur dit que, pour cette somme, ott >b- ne Ttoulait plvs leur céder que trois tableaux seuls lement. Stupéfaction I Constitution d'avocats des deux parts. Juridiquement, il n'y avait i*ss de contrat. L'engagement devait fttre considéré comme purement moral et ne donnait pas Iteu 4 saisi». Bref, il fallait ou renoncer ou composer. ^ Et c'est ici qu'apperaK le machiavélisme dont e«4 a capal)le une philanthrope. ll- — Composons donc 1 dirent les évincés. ^ L'intermédiaire, créateur de l'une de nos pre» n- mtères galeries d'exposition, avait les droits moraux les plus sérieux â prétendre à la remise des à quatre tableaux, oar il n'avait rien de moins à' îe défendre qu* son prestige. Pour bien orouver la que ce n'était pas sa commission qu*fl défendtdt, si- fi déclara abandonner ies >6,000 francs qui kd à reviendraient au profit d'une œuvre de '-bar?té. Cette déclaration fut im trait de lumière pour iu la philanthrope. Elle était prête h consentir. Mais 11 ne lui suffisait pas encore que l'intermédiaire, £ frustré de sa commission, versAt la 50mme à tme ' œuvre de charité ; son oaitr philanthropique n'ftendaH pas à toutes les misères Inc-.-nmies su sollicitude. Elle exigeait, pour consentir définitivement, que les 1C.000 franc* fussent versés 4 '9 l'œuvre qu'elle préside ! La charité qui prête au malheur une assistance n discrète a parfois recours, il faut l'avouer, 4 des a détours bien «uducieux. Mais qu'importent ks [1 sentiments réels dos philanthrope et même rxar-e fots la noirceur de leur âme I Ce sont tout de tu même les pauvres qui an profitent, RAY NYST.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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