^^Samed^2^^ctobp^9Î^™ «SÎT: gj?s?i ^^^wg^aatTaw-a^aitf^M^BUfcajBHtAiviiaai^djegggaH TouR53^5ûoTÏ53^T!!^E^NÛmé?^^^!^^SH!iSF A" Armeê, — kVL ?0d»— PRIX OES ABONNEMENTS 2 mois (noveml.re, décambre), fr. 7.60; 1 mois (novembre), Ir. 3.30. tes demanda* d'abonnement sont reçues sxclusi-fanent par les bureaux et les facteurs des postes. — l&s réclamations concernant les abonnements doivent tire idivssêe» exclusivement au*j bureaux do poste» lOHINISTRATIOfi ET RÉDACTION: ■ j ««• _ _ _..u cFnuhi»:.Pnfnn/>r<nG. Rnn*fif!o«. LjfiL ■ ' ' mk 4&A ÈÈkm ■ r:M mk -..::: • M "— ==m i PRIX DES ANNONCES Petites annonces, 1» ligne, fr. 0.75. — Réclame» avant les annonces, Ja ligue, fr. 1.75. — Corps dtt journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits divers, la li^ne, ■ ir. 5.90. — Néc/xtlogie, la ligne, tr. 3.50. — Coïts des Eleveurs, la ligna, fr» 1.59. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : g»J®'gbiWi he-" JOS. MORESfièP. nmpf»TPiin LA GUERRE : 1,181° jour cl© guerre ; La batailla d'artillerie qui se poursuit SLcrivoment en Flandre présage de nouveaux combats. Sur le front de l'Aisne, il n'y a pas eu ! de nouveau* engagements ; codant à. la < pression des Français, les Allemands se i Bout retiras pendant la nu'-t dans les fonds t de l'Ailette, derrière 1® canal de l'Oise à l'Aisne. Ce repli permet d'évaluer le gain de terrain réalisé par les Frayais, depuis i leur attaque du 23, à une trenltaine do kilomètres carrés. Les Austro-Allemands sont tre3 sobres cte détails en ce qui concerne l'offensive genA-rale qu'ils viennent d'entreprendre sur l'Isonzo. Il est un point toutefois quant auquel certaines indications ne laissent plus de doute, à savoir que le front des italiens de l'Isonzo supérieur a été» entre i Plezi&o, Toimino et Auzza, forcé en plusieurs endroits; qu en outre, au sud d'Aup», leurs positions sur le plateau de Bamsizza sont fortement ébranlées, et enfin que leurs lignes sur le mont Saint-Gabriel» dans le eecteur de Gërz et sur le Karst, commencent à leur tour à être atteintes. Bref, les Italiens sont actuellement engages sur l'Isonzo dans une bataille dont il faut qu'ils modifient sans retard l'allure, défavorable pour eux à son début-, s'ils veulent l'empêcher d entraîner les piros conséquences. La guerr© sous-marhis LomcLres, 243 octobre : L'Amirauté annonce que, la semaine dernière, 17 na.vii.e3 jaugeant plus de 1,000 tonnes et 8 navires jaugeant moins dû 1,600 tonnes ont été coulés; 7 navires ont été attaqués sans résultat. * ♦ * .Rotterdam, 25 octobre : Du „Nieuwe Rotteitfcamsche Courant'-' : — La semaine du 14 au 20 octobre, aucun navire ayant un tirant d'eiu de plus de 70 centimètres n est entré dans le Nieuwe-Watorweg et n'en est sorti. Le No:'erlamlsohs Lloyd et le Kolter-damsclie Lloyd ont décidé que certains de leurs vapeurs utiliseraient le charbon dit „0mbilin", de sorte qu'ils ne seront plus foi ois de faire escale dans des ports britanniques.* 6 Copenhague, 25 octobre : Le vapeur danois ,, No villa7 % transportant du charbon d Angleterre en IVance, à coulé le 22 octobre : quatre hommes de l'&piipage ont péri. ♦ * • Copenhague, 25 octobre : On mande de Bergen à la „Berlingske fTidencle ' que le vapeur danois „Magnus''' a débarqué à Bergen huit matelots du va-pciur d:mois ^Frisia", éperonné et coulé dans la nier du Nord par un vapeur inconnu. A bord du „Frisia5' so trouvaient, outre son équipage quatre matelots du vapeur „Margarete", qui avait été coulé (tins 1© convoi de onze navires. Parmi les rescapés débarque» par le „Magnus'' sa trouvent trois matelots du ,,Margarete" ; 13 quatrième et quatorze matelots du ,,Frisia" manquent à l'appel. • * • Milan, 24 octobre : {L'Agença Americana annonça qu'au cours dPun opiragan, un gTand navire américain t'est échoué et a coulé dans la baie de Maa. «oniilo. o—— jsjv jlmiuiïiglub; Londres, 25 octobre : Le gouvernement américain a consenti une nouvelle avance do 30 millions de dollars à l'Angleterre. ♦ * * Berne, 25 octobre : Les journaux annoncent que les Eta.is-Unis viennent d'accorùer à la France une nouvelle avance de 20 millions de dollars, ce qui porto à 2,170 millions de dollars le total des avances faites jusqu'à pi^seait par les Etats_Unis à la France. ♦ ♦ * Washington, 25 octobre : Le contrôleur des vivres des Etats-Unis, M. Hoover, recommande la plus grande économie dans la consommation du sucre, les Etats-Unis devant livrer à la France 2 millions <33 quintaux pour couvrir les besoins les plus pressants de ce pays. — —o Les événements de Russie Pétrograd, 25 octobre : De 1 Agence Télégraphique : — Nous sommes autorisés à démentir énergiquesment l'article de 1',,Alton Bladet", de Stockholm, reproduit par le journal „Po-litiken ' et la „Berlmgske Titlende", de Co. X*snhague. Il est tout à fait inexact que toute la flotie russe de la Baltique ait l'intention de se faire interner dans les ports suédois. Il resuhe d ' informations d'excellente source que la situation dans la Baltique nous est favorable. Depuis quarante-huit heures, aucun oombat naval ne s'est livré. Nos navires surveillent de près l'entrés du golfe ao Finlande. A HoJs ngfors, la vie est normale; les ' rues sont tu.'# animées grâce au va-et-vient incessant des marins qui ont participé aux récentes opérations navales et qui sont unanimes à faire l'éloge de l'amiral Iîazwozno, dont les excellentes mesures ont réussi à faire sortir les navires russes' du Moonsund, où ils étaient etQ danger. O11 considère que la ville d'Helsângfors n'est pas menacée du coté de la mer et au-cuno mesure spéciale n'a été prise pour soc. 1 évacuation. Les autorités ont simplement conseillé aux familles des fonctionnaires de ] qui:ter la ville, les vivres étant rares. » * * Stockholm, 25 octobre : On mande de Pétrograd que la gOuver- < ncment russe a décrété, le 19 octobre, l'éva- < cu&tion de tous les ports russes de la Bal- 1 tique. < D'autre part, des informations venues de ] Londres annoncent que Baltischport et Ive. ] val ont été abandonnés par la flotta russe. « T , * * * 1 Londres, 25 octobre 1 ! O21 mande de Pétrograd au ,,Daiîy News'' : — Dans les milieux russes compétents, on estime que la situation est très critique, c surtout parce qu'une nouvelle agitation se c manifeste dans l'armée ©t dans la flotta, ce c qui rend toute résistance «ôrieusa impo*- # ible. La flotte russe de la Baltique s'est etirée dans le golfe de Finlande. * * * Londres, 25 octobre» 1 - . On mande de P^trogradi à l'Agence JReu-er que la population civile commence a ivacuer Crons^idt. + <• * Pétrogi-ad, 26 octobre : Dans les milieux militaires compétents, >n est d'avis que la retraite do l'armée al-emande sur la Devina \ise à renforcer la Icfense de liiga et à rendre impossible toute mtative russe de reprendre la ville. En jxécutent cette retraite, les Allemands ont raccourci de 40 verstes leur front dans la Baltique, qui n'a plus que 120 verstes de l'veloppement. La conséquence en est que .'armée russe est forcée d'évacuer les posi-iions* sur lesquelles elle vient de s'établ'r 11 d'en ohoisir une autre à proximité des lignes ennemies. » * * Londres, 25 octobre : On mande de Pétrograd : — Le Préparlemeait s'occupera proohai-îemant du sort des membres de la famille ies Romanof. Il serait question da les jannir. * * * "Londres, 25 octobre : L'ambassadeur d'Anglctcri^e a rendu hier visite à M. Kerens&i. L',,Iswestija" croit savoir que l'entretien a roulé sur les instructions données à M. Skobelef et sur diverses questions de politique întéitieure. Le mome journal annonce que M. Tereb-îhenko fera au pré-Parlement la. critique do ces instructions : il estima qu'il est contraire aux întérc-ts russes en ce moment de vouloir oonclure la paix; il d olai-era qu'une défaite de l'armée russe ne peut que la retarder et que l'intérêt majeur do la Russie est d'avoir une armée disciplinée. * « Pétrograd, 24 octobre : L(0 ministi'a de riut'rieur a donné aux; commissaires du gouvernement eu province l'ordre de prendre des mesures énergiques en vue d'assurer la sécurité des personne* et des biens nat ouaux d'Etats étrangers et cFemp:cher de manière générale qu'ils soient victimes de voieà do fait de la part de la population. • * ♦ Londres, 25 octobre : On manda d<s Pétrogracî au ,, Daily News'' : — Le projet du Soviet da réunir un Congrès pan-russe rencontre une opposition de plus en plus marquée. Dès le début, les dé-légu- s paysans ont refusé d y participer eu prenant prétexte de la r union prochaine de l'Assemb-ue constituante. I^es a ligués des soldiits, dont 1 influence semble croître tous les jouis, se sont e~tx aussi déclarés adversaires du projet de réunir un Congrès, où ile estiment, douteux/d'ailleurs que loss bolcheviques remportent la victoire qu'ils espèrent. Il e>t beaucoup question de la constitution d un. nouveau parti qui s appetlie. rait ,,Parti ouvrier socialiste russa''-*♦ 1* Londres, 24 co:obro : On mande d Odessa au „ Times" — De nouveaux troubles ont éclaté etu Bessarabie. Tetaspol a é^é incendiée; des collisions sauglaufsis se sont produites entr< les troupes et les émeulie s. D'auti'o part, la iamine règne dans les villes de la Be&sa rabia. DÉPÊCHES DIVERSES Beriin, 26 octobre : Do la „Gazette de l'Allemagne du Nocd'' — Le „ Daily Télégraphe reçoit de Mi lan dj'abontkincs détails sur la prétendue of fre de paix que l'Allemagne aurait fait, à la France & quo la, presse étrangèie c déjà commentée à plusieurs reprises.D'aprè ses informations, l'Allemagne aui-ait, pa; l'enu-eaiiSe d un. diplomate belge, c^iert 1. rétabiiasemcint do la Belgique et la (x^sior da l'Alsace-Lorraine contre d£s indemnité! à j^ijer par la Russie, mais l'AngLetern et 1 Italie auraient diéclaré ces offres inao cai>tables. Touies Ces informations sont in vent'es de toutes pièces. * * * Cologne, 25 octobre : Du corresjx)ndant à. Berlin do la „Gra zette de Cologne" : — Certains journaux s'efforcent, en par lant de la crise, de deviner ce qui s'est passé au cours de l'entretien que viennent d'avoii F Empereur et le Chancelier. Le ,,Berliner Tageoiaitt'-' assuro que tout ce qui se ra oonte à ce sujet est die pure fantaisie : néanmoins, la „ Gazette de Vos*" aiîirnw que rien n'est survenu pendant l'eatrevut qui soi't de nature à faire songer M. Mi cha-lis à douner sa démission. Lors de la conférence d!es différents partis politiques, la plupart des députés présents auraient été partisaras de no faire h. l'Empereur aucune proposition, les socialistes, les députas du Contra et les nationaux-libéraux étant d'accord pour estimer la position du Chancelier intenable. Certains partant auraient exprimé le désir de voir le gouvernement prendre des mesures qui aient défi chances do durer jusqu'à la conclusion de la paix : ils voudraient que le futun- Chancelier commence par exposer son programma dp politique intérieure, et qu'on lui laisse les mains libres sur le terrain de la politique étrangère si les partis trouvent qu'elle (>)nne toutes garanties : les chefs des partis seraient alors en mesure de ré-ta^lir l'accord ohez euix et de le maintenir. * ¥ * "Berlin, 25 octobro : Du „Berliner L{:>kal Ausciger" : — Le bruit court, dans les milieutx généralement bien informés, que le chef du Cabinet civil, M. von Valentini, a l'intention rto ®3 retirer." ^ . Londres, 26 octobre : On mande àe Milan au .,Daily Tele-jraph" : — Les troupes allemandes qui opérant sut e front autrichien sont exclusivement composées de soldais bavarois exerces à La guerre le mon feignes. On a aussi constaté sur le •ront italien des escadrilles d'aviateurs aliénant.^ * .Rouie, 26 octobre : A la séance da la Chambre, M. Boselli 1 accepté l'ordre du jour Cailaind ainsi ionçu : „La Chambre approuve la déclara-ion du gouvernement et passe au vota des louzièmes provisoires." M. Boselii a de-nanrié le vota de cet ordre du jour en <îeux >a,rties et a posé La question de confiance xmeernant la. paremièro. Celle ci a été ro-K"1 lissée par appel nominal à la majorité de Hil voix oontro 06 e® 5 abstentions. ♦ * ♦ Pari®, 25 octobre : Les gouvernements français et angîaig sont lécidés à n-3 pas admettre à la Conférence o Paris dtes i^pri'sentants d'assemWées non on tr6labiés. C'est leur réponse au pro-xanima de paix du Soviet russe. Paris, 26 octobre : De la ,, Nation" : — La Conférence des Alli' s ne sera, pas une conférence dans le sens strict du mot, mais plutôt une série de délibérations diplomatiques, politiqfdes et militaires, auxquelles des personnalités spécialement déléguées seront seules admises à participer. L'unité des opérations militaires et une politique économique commune formeront les points principaux des délibérations. Les bute de guerre na seront pas discubés d'une manière spéciale. Les délégués d'organismes non of/iciels ne seront pas aximis à la Con- < ference. i * * * Paris, 26 ootobre : Les journaux socialistes annoncent que, J malgré les efforts de M. Thomas, M. Pain-levé n'a pas enoore réussi à s'entendre avec l'extrême-gauche. D'autre part, ,,L/Heure" écrit) : — M. Painlevé paieaa l'erreur qu'il a oommise en admettant M. Barthou dans son ! Cabinet; il se verra forcé de démissionner à plus ou moins brève éohéanec." • * • Londres, 25 octobro : Du ,,Daily News" : — Do graves appréhensions se fiant jour-au sujet do la situation en Mésopotamie. Aucun communiqué anglais n'a été publié depuis huit semaines sur les opérations (le ce front. Il est donc urgent quo le* disputés interpellent le gouvernement sur 1a situation militaire en Mésopotamie et en Perse.', • * ♦ Londres, 25 octobre : Les députés représentant le Parti ouvrier se sont réunis hier. Contre toute attente, M. William Adamson a été nommé président, alors qu'on s'attendait à l'élection de M. O'Grady ou de M. Thomas. Désormais, M. Henderson, secrétaire, no s occupera plus que do la réorganisation du parti. » * * La Haye, 26 octobre : Du journal ,,IIets Volk" : — Dans les miteux socialistes anglais, on s'efforce en ce moment d'obtenir que 1 Union nationale fém uine, qui compte 2 % millions de membres, se rallie au Parti ouvrier britannique. • * » La Haye, 24 octobre : Lo ,,Vaderland" annonce que lo gouvernement anglais no donno plus d'autorisation d'exportation vers la Hollanae. Le Bureau de correspondance do La Haye est allé aux informations et a appris quo la nouvelle du „Vaderland" eït exacte, ma.s que cette mesure n'est pas uniquement dirigea contre la Hollande, l'Angleterre ayant pris les m "mes dispositions contre la plupart des Etats neutres; elle n'aurait aucun rapport avec la questionj du transit du gravier. | ** * Lotndres, 25 octobre : Lo 23 octobre, une explosion s'efct produite dans le comté dé Kent,dans les usine, de munitions. Deux ouvriers ont été tués; les auires n'ont été blessés que légèrement. , Les dégâts ne sont pas importants. OPMONS ET COMMENTAIRES Paris, 25 octobre : Sous le titre uLa flotte allemande agit, bombarde, débarque des troupes0, i'"Inior-mation„ du liJ courant a publié l'article suinant de l'amiral X... : — N'était que je n'ai pas le droit de prétendre à l'-imperaloria brevitus», je pourrais me contenter de mettre sous ies yeux du lecteur le titre que je viens d'écrire et qui, dans les circonstances présentes, ait à lui seul à peu près tout ce que je veux dire, mteux encore, tout ce quo je voudrais laisser entendre. Hé l oui, vous lo voyez, il y a quelque part, loin de nos mers, clémentes en somme et que le gel ne menace pas, uno flotte — qui compte même des dreadnoughts, de précieux dreadnoughts — une tiotte, en tout cas, fort bien composée pour les opérations côtières, aidée d'un grand nombre d appareils aériens, qui se mesure sans barguigner avec des défenses très bien organisées " aussi et renforcées depuis plus de deux ans (après l'attaque infructueuse d'aoûi-■ septembre 1915), qui drague toutes les mines, arrête tous ies sous-marins et les torpilleurs, réduit au silence les batteries et, finalement, débarque de 40,000 à 50,000 hommes, en attendant mieux. Quelles pierres jetées dans certaines mares que je connais ! Diogône, pour confondre le philosophe 1 qui niait le mouvement, se mettait, sans • mot dire, à marcher. La flotte allemande — quelle tristesse d'être obligé de le constater ! — agit avec la dernière vigueur et confond ainsi les trembleurs doctrinaires qui échafaudent dos théories à perte de vue pour démontrer l'inefficacité fondamentale do l'action des flottes modernes contre un littoral défendu. Et les débarquements 1 Nous a-t-on assez "bourré le crâne„ avec l'inutilité, le danger même de ces opérations combinées 1 Et toujours avec le môme genre d'arguments, des arguments d'une portéo générale, de nébuleuses abstractions, des déclarations do principe, alors que — je ne me lasserai jamais de le répéter — il n'y a là que des "cas d espèpe„, des cas particuliers, des cas qu'il faut étudier séparément pour leur appliquer exactement, sûrement, la solution convenable. Vou3 jetez l'anathème sur l'idée générale de débarquer une armée sur la cftte allemande ? Je dis, moi, que c'est l'aîfaire do circonstances, quo la dite affaire peut être bonne ou mauvaise, n'avoir que de médiocres chances do réussir ou, au contraire, en avoir do décisives, suivant que vous ' choisirez bien ou mal lo moment et le lieu, suivant la composition que vous donnerez à vos forces navales et à votre armée expéditionnaire, suivant les concours, les appuis que vous lui procurerez, les précautions que vou3 prendrez, les "tractations» que vous négocierez, enfin et surtout, sui- 1 vaut l'énergie, la résolution, la ténacité ar- ! dente et confiante dont vous ferez preuve dans la poursuite do l'entreprise. Et ce ^ n'est pas, quoi qu'on en puisse penser, l'étude de 1'"expédition dos Darda- < nellesM (étude que vous facilitera le livre de "Testis,, édité pai la librairie Payot;, , qui démentira ce quo je viens do dire. Quoi qu'il en soit, nous nous trouvons 1 en ce moment en présence d'un cas parti- 1 culier, nettement particulier : celui de la prise de possession d'îles étendues, assez < étendues et assez proches du continent i pour pouvoir servir de bases, do "places I d'armes,, â une armée puissante lorsque i celle-ci voudra, bien concentrée et organisée, prendre pied sur le continent et y en-tamer des opérations offensives. Au pis-aller, il est clair que cette prise de possession met entre les mains du parti 1 qui en bénéficie des gagos précieux, d'au- c tant plus précieux que la position stratégique des îles occupées a une plus grande t valeur. * C'est ce que j'avais écrit il y a déjà vingt-cinq mois dans la "Revue des Deux-Mondes" f "Les îles do la côte allemande,, 1er septembre 1915). Cette étude fat brutalement mutilée par la censure. Et voilà l»... COMMUNIQUES OFFICIELS ! lammuniçjaés des Puissances Centrales, Berlin, 26 octobro..— Officiel de ce midi : Théâtre do la guerre à F Ouest. Arm es du feid-marechal prinoej héritier [iupprecht de Bavière : mi Flandre, tout le long du front, le luel d'artillerie a sévi avec violence le jour »t la nuit. La canonnade a étjé particulière-nent intense du bois d^Houthuiïst jusqu'à Ioliebeie; à cet endroit, elle sest trans-orrnêe la matin en feu roulant. Les atfca^ lues partielles prononcées la nuit par les bYançais et les Anglais ont partout échoué levant nos lignes. D'après les informations reçaifs jusquTà présent, l'ennemi a déclanché des attaque» m lever du jour sur plusieurs pointa du ront. Armées du princo héritier allemand s Hier, après une violente préparation d"ar-illerie, les Français ont pris l'offensive en iescendsant des versants septentrionaux du Chemin des Dames dans le fond! da FAi-ctte. Leur attaque s'est heurtée auix trouves allemandes avancées ramenées la nuit ,<r-'ox£ente à la lisière méridionale du bois je Pinon; après un oourt combat, ocs trompes ont <t(é repliées sur la rive septentrionale du canal da l'Oise à l'Aisne. Au cours le cette opération, nous n avons pas réuasi retirer tout la matériel dfartilierie qui, ayant les récentes journées do comoat, avait ité maçonné dans le bois de Pinon bouleversé par la canonnade. Dans ies autres secteurs du champ de Ijataille, après avoir îfacaoement enrayé l'offensive ennemie, mous ivons replié méthodiquement nos iignesdér-rièro le canal près et au sudi-est do Ciia-vigîion. Plus tard, l'ennemi a tenté à plusieurs reprises de franchir la vallée que Judt le canal ; il a été partout repousrré par □os troupes do combat. Sur la rive orientxie de la Meuse, do vaiL lan tes troupes de la Basse-Saxe, appuyée j par des lance-flamme^, ont pris d'assaut, sur un front do plu» de 1,200 mètres, «es positions françaises établies d'ans lo bois àe Chaume; elles ont maîtrisé les troupes ennemies qui défendaient ces positions et ont ramené des prisonniers. Plusieurs contre-attaques prononcées par l'ennemi pour reconquérir seis tranchées se soafc écroulées d'une manière sanglante et ne lui ont pa» donné ic moindre résultat. Au milieu de la tempête et do la pluie, il y a eu de nombreux engagements entre dîtachements do reconnaissance aujprèfl des autres armées. Sur le théâtre de la guerre à l'Est et sur ie front en Macédoine, pas d'événement important à signaler. Théâtre de la guerre italien : Mettant à profit la percée du front près de Plezzo et de Tolmein, nos divisions marchent de l'avant au delà . de Kar-freid et do Ronzina. Celles des troupes do l'aile sopteutrkmala de la Ile armé© italienne, qui n ont pas été ca-pturôosT ont Clé défaites et cèdent. Avec un élan irr sistàble, e> régiments allemands et fuj^sj^o-hongrois, r.ivaJi^anti d'efforts, ont dâpassé les objectifs qui leur avaient été fixfts et ont erxpulsô r ennemi des fortes positions établies sur les hauieur3 qui «s dressent à 1 arrière et liuis lesquelles les Italiens tentaient do se maintenir* Sous la pression que nous exerçons sur icur fianc septentrional, les Italiens- ont aussi oommenc • à évacuer le haut plateau de Baimsi&ra et Ileiiigeageist. Sur do nom-Vioux points, nous nous battons déjà en 'cmtoira italien. Lo nombre de nos prisonniers dépasse maintenant 30,000 hommes - parmi lesquels 7'HJ officiers, et notre butin comprend déjà plus de 300 canons, parmi lesquels de nombreuses pièces do gros calibra. Un clair temps d'automne a favorisé hier les opérations.» * * Berlin, 26 octobre. — Off ciel <rhier soir : En Flandre, vigoureux combat d'artillerie, notamment à l'est d'Ypres. jPrè3 de Pinon ei de Chavignon, cédant àr la pression française, nous avons, au cours de la nuit-, fait évacuer la vallée de l'Ailette par nos ditvei e nents avances, que nous avons repli's derrière le canal de l'Oise à l'Ai3ne. Dans l'Est, lien d'importau. En Italie, nous avons continué à faire la trouco près do Flitsch ai, de Tolmein er remporté de nouveaux succès. Le nombre ùes prisonniers et le butin augmentent toujours.* • » Berl'n, 25 octobre. — Officiel : Dans l'océan Atlantique et la Manche, un tfe nos sous-manns, oommandé par le lieu-tenant.capitaino Rose, a nouvellement coula 7 vapeurs, représentant un total do 20,000 lonnes de jauge. Dans le nombre, il y avait : uu vapeur armé semblant charge l'huile et do gazoline, ainsi que quatre va- 1 peur» de noms inconnus, torpillés a/u milieu ;!o leurs convois. * » • Vienne, 20 octobre. —' Officiel d hler : Front italien. Fixement unies jusquà la mort, les Puissances centrales, preaant l'initiative du 3ombat, ont ouvert avec succès hier la douzième bataiFo de l'isonzo. Dès 7 heures lu matin, les canons massés commencèrent sur œuvre de destruction. Une heure plus ard l'infanterie a passé à l'attaque, en iépit. de la tempête, de la pluig et des bour-.•ascues do neige, xve mauvais temtps et la îonfiguration du terrain alpestre ont roaàu rès difficile la tâche de nos troupes. L'en-îemi a résisté avec une opiniâtreté etx-rûme, mais dès avant midi, le front de iatailia italien était enfoncé en beaucoup l'endroits entra le Rombon eb Auzza. Plus m sud, des régiments di'alpins, notamment ies troupes allemandes, ont repoussé d'em->léo l'ennemi. Les hauteurs à l'ouest de (V oltschach et au nord-est d'Auzza sa trouvèrent complètement au pouvoir (ies Allies te 13 soir. Dans la partie saptontrionale du plateau le B ai nsi zza-lie] ligenge1 s t, les Italiens cou. inuaient hier encore à nous opposer une ésistance acharnée. Sur ie monta San Gabrîelo, près d3 Gôrz st sur le plateau du Karst, des coups de nain localisé ont créé les conditions préa-ables do combats nouveaux. Dans ce sec-eur, la canonnade réciproque a atteint une ;randa violence. Plus da 10,000 prisonniers ont été si^gtna. ~s jusqu'en fin de journée. Dans ce nom-re, il y a des états-majors de divisions et o brigades. A 1 heura présente, il est tout à fait impossible d'évaluer l'importance Ai butin» apturé. Sur tout te front d'armée clu fold-mare-hal baron von Conrad, duel d'artilieria. Front dê F Est jq Aiba^îe. Rica da changé. Vienne, 26 octobre. — Officiel du soir : 1 Nos opérations continuent aveé succès. Sur û la haut plataau de Bainsizza-Heiligengeist, , lo front ennemi s'est aussi effrité. Une seule d, de nos divisions a enlevé aux Italiens 7o canons. Le nombre da nos prisonniers et jr notre butin sont très importants et aug- mentant d'heure en heure. * Sofia-, 24 octobre. — Officiel : Front macédonien; : Sur la crôta de la Mokra Planina et à l'ouest du lac cfO-chrida, canonnada un peu plus vive. A l est du Yardar et au sud de Doiran, la combat d'artillerie a continué, en dépit de la pluie, avec une violence nullement di- ^ minuéa. Au sud de Doiran, une attaqua ennemie plutôt faible a été repoussée par j( notre feu. n Front da la Dobroudcha : Activité peu intense. Con&tantilnople, 24 octobro..— Officiel : ^ En Mésopotamio, duels d'artillerie. ^ Sur le front de Diala, en présence de la g aiarche en avant des Anglais contre Kizil- t Rabat, les troupes turques se sont retirées a par ordre sur la rive septentrionale de la n Diala. j. rfur la autres fronts, pas d'événement es- 2 santiel à signaler. * * * . . a Conetttntinople, 25 ootobre. — Officiel : n Sur le front du Caucase, les Russes ont ^ tenta une petite attaque qui a échoué. Les bandes de rebelles, qui s'étaient retranchées près du chemin de fer de Ilecsohas, ont été dispersées et ont subi de fortes pertes. ^ Berlin, 25 octobre. — Officieux : Sur la oûto, la canonnade a é<ê gén^Talement peu vieflonto ; tout fois, l'em enU a m"Hliorfiq«e^ent I bombardé des locaJit's belges, enrtout IDixmuùe. iïantîrte ewr lo grund champ do bataille, jj la caiK>muu1»a ervnemie, violente pendant la joniv e nôe, s'est trouoslorniée en uin leu rouant intteiiec à partir de 5 heure-* do 1 apri^-midi, cuitre l'ttang ne Blankaej-t et Passchenfciaele. Lo Soir, entre c l'ian^olaoro et le cliemin de fer Bo©?ingho-Sta. don. l'ennemi a pranoinoé dos attaques de recon-nni-eance qui ont Hé repoues es et lui ont ooûté c!e fortes perte»- La. vloleute o:inonn&<îe, qui eet (îevenuo plus intense à plusieurs repiis^e, a con- 1 tiuuii jnequ'^i minuit. Bu répor.dant au feu d©3 U liatteric^a ennemies, nous avons oonStat^ do noan- d L-roue es explosions et obBervé l'eificacitô de notre f, tir contro des concen;rations de troupes ennemies. e GrajiJio activitô aérienne dès l'après-midi et , nomtffeux cocubats o-'ri eu s. Nous avons efficace-ment :i rros^i de bomlies des camps enfnioinis et des C ina'.allaticps dW ohenyin de fer au r.ordrest (\ d'Ypres et près de Boes-ingjbe ; on outre, nos r aviateurs ont mitrailli de3 batioriea et des co- j; loties de troupes e.uiemics en ffijorche. , En Artois, des doux cCt's de la voie ferr'e , Douai-Arrns. la oanonj'Yvi^ ennemie est devenue 1 plus vlolewte par iuccups, v«r« & he*ires d« a 1 après-midi. Le eoir, des fortes patrouilles enne- 1 mies, qui cherchaient à, tilter nce lignes, ont ftô c repoufs os. Sur le front te l'Alîme la journ-'o du 21 co. t^bro s est p?.s£ 'e eiins nouvelles opérîitionâ do c l'fcîfanterio ennemie. Sur ce champ de grande ba. r taille, 1 artillario ennemie a continué à être tr£s | active, portaiicrement ciure l'anOien fort do Mal- j maison e\ Courpcon. Au cr'rïusoule, apnès un vwolonw Icu diclaiicliô par à^coaii>s, djefl ^ troupfes rj de rocoionaissanco frao^sea ont pris l'oHo: «•"ve a plusieurs endroiRa ; elles ont été po-rtout re- q pcns.v es et ont erubi det» perles. H œ confirme quo les Francis oiit subd do tiôs forteB porùes les d»ux joiHrs pr'ty'dents. La nuit, la canon- l nadie oft ree^e viiolente. Au miilieu d'una acti-vité mod-'r^j c?e l'artillerie, des troup&3 d'atta<que ont pdiiflieua* fois pris l'olfem^ive ; elles ont été repouesées et ont subi do fortes r peîtiîs on Champagne et dana la région de r l'ro.jneS. En-ire la Meuse et la Moselle, de fortes pa- c trouiilee etwiemies ciot eubi le même «ort. ^ En Mfâcédoine, lo feu de l'artiiierie ennemie a r rie nou-vtaftu augmenté d'intencitw. A l'ebi d© Do- a bropolje, des a'-tt^oes de patrouilles ennemio? ont -i • chou'*. Sur lo front italien, après la première attaque fructueuse et mal gît'- les conditions! climat/rkiucs ^ les plus difficiles, les ofVTratione des troupos j; coali" içs ailtimlûcidos et auscro-hongtroz^cs ont con- ; tiniiifiu * ♦ * Yïesmio, 23 octobre. — XDflicJeux : Hier, à 7 heures du matin, la 12e bataille J® l'isonzo a <-'t ■ engages par uno puissant© et iRtftsistiblie attaqua contins 1 « ligrjçs irnîinunes. Aprca ujï fou destructeur d"© nos artilleries, qui a duré uno h©ure, &a fidtjl© colllaboration, avec i ies troupes ajfemaiuv*w. qui oiit ainsi, pour la première fois, eu 1 ocoaeiooi d'intervenir dans 1© £ ccjmifcût Contre l'allié d'auti-aîois qui s'est par-jurée, le3 trompes dl'infnjiterie aguetrries de l'ar- ( chiôuo Eugène ont pris l'offensive, malgré les j temflj-'tea de nei^o et le» averses, oonare les po-si lion» de Comixu magiritral©uieat preçaré^s pca.-dant des mois et dans ie but d© se difenùre c conte uue attaque toujours menarame. Kotre Ç offoaaive a rencontré un ennemi vivant, qni g avait en toute hôtç re^i l'orAre de n» cMer "à g aucun priixi, un eeul pteraee des positimie dwnt la cooiqu- <o lui avait coCté dVnorn:-ee cacrilices. 0 C'est ainci qui'un corps à corps acliarné s'est c dcûliRjjy^ ; à maintiî ©ii.froLts, il a duré pJua de G ofue-tre l>euTess. \~e<rs mjdl, le front do la lie ar- cl m e italienne était pero'© sur d© nombreux poœ(s entno te Hoirabo»), qui a'i'lève près do la frontière du Ku,Hcnla«d ci de ta Coriuthie, et d'Auez«k, située à 10 kilomètres au eud-est de Tolmeiit Les positions ennemies sur le Ilocnbota et dans lo boPsin de Plezzo ont été prises d'assaut par ^ des régiments de. Alpes autrichiounes. qui avan_ cent maintenant vers le sud-ouo?t, but la riv© droite do l'I-oazo. Plus au sud, l'ennemi a été v fore* d'évacuer sejs tniizîhées so'Jts l'assaut dûs ti-oupes allemajudes. -Embouchant de la montagne au ^nord-ouest du Krn, une pœssante actoque a pjtoétré loin vers 1q sud-ouest. Un violent combat s est engagé p^jur Ja possesaioa des hauteurs qui dominent la région siCaéB à l'ouest et au suAouem d«u coud-o de l'isonzo. prés àe Toî-mefo ; ici enooro. les nétre3 ont réoefil b rem- r porter un© victoire Indiscuiable. htg hauteurs de g Woltsohach sont en notre pouvoir. Près d'Auzra, p Icb Italiens ont autei perdu ks hauteurs qui i" dominent la vali'e. 1>©3 combats s© poursuivent lç encore près du lih.ut plateau de BcainsizsMfc-Hel- d ligecigclst^ et attendent de là vers le sud. Da d» ^ cette Tf'-giom où sowfc ftocucm^ûtji les mei8( Ures gi battariefe iteliawees «t où I© poste dp obaque tirrJjliqtiir a étk? iadir^u^sement étobji, Ja Wiche C des troupes d'attaque était ponicul^rement difîi- ^ ci!©, d'au&Mît plus qu© les canons ©t lt* fusils p italiens faisaient désespérément rage. M&fgré tout, » dans c« secteur aussi, nous avons réussi & con- tJ qu'rir d^s ^émefalo do tranché© & b. (aire des „ pii^ociniere et du butin. LeO combats se potsr- q Suiven*, et prenaient une tournur© favoiviblo pour ^ noifik En langues colonnes et »oua bonne es- R< corte, las Itriions faits prisonniers sont amenés P dlu front vers le? Heux d© oonWïntration ; î^ur 0 nombre dépasse dijà. 10,0U). Parmi le? pdson- eî mers so tuouveut doa étata-majors da division et r' do brlgad© d'infaniorie. L'Hwe»tair© de l'ka. menso brijtin, comparenant «mont un grand nom- te bre d© oanonti de gros calibre, n© pourra -êtro j0 fait que pli» tard. m Communiqués des armées alliées t le Paiis, 25 octobre. — OfUciel de 3 tt. r Âu nord do l'Aisne, la situation daoM le secteur Brayo-en-Laonnoîs-Cha.vigiM>n est restée sans changement au cours de la nuit. Sur lo front Chavignon-mont des Singes, nos K troupes, accentuant leur progression, ont ^ atteint la ferme do Koaay. Lo nombre des ec prisonniers faits depuis hier dans cette ré- di gion dépassa 500. Pl Vive» actions (Tartillerie dans la région a< Cerny-en-Laonnois, notamment le *oo- ^ leur Vauxmairons. Isoua avons dispersé une M patrouille enueui'o qui tentait dl'aborder nos di lignes à l'est da Ceray. Un coup da main sur la Téte da Sapi^ceul, qua l'ennemi J avait fait prcoéder dt'un vicient bomiwrcfe- J mot, a échoué, ^ ^ __ _ ^ • -i Sur la rive droite de la Meuse, activité dost eux artill-r es dans le secteur du bois da [haume. Nous avons exécuté dans la ré-ion des Eparges uno opération de détail ai nous a permis dé ramener djes prison* iers. Des avions ennemi s ont lancé deux bom^ 35 sur Naney. Aucune victime. Au court 3 la journée du 24, vingt-cinq appareils* utemis ont été abattus par nos pilotes ou >nt tombés désemparas dans les lignes en». 3mieS. ,t © * u. Pails, 25 octobre. — Officiel de 11 Ji. ? 1 Nous avons opéré ce maUn uno progiesU ■on générale au delà des positions atteins s hier- so.;r. Ellos bordent actueilememt la mai de l'Oise à l'Aisne. Lo vLLige et la îrêt de Pinon sont entre nos mains, ainsi lie lo village do Pargny-Filain. Au sud! 3 Filain, où. nos patrouilles ont pénétré, ous occupons les formes Samt-Martm et de b Chapelle Sainte-lierthe. L'ennemi, sous otre pression, a dû abandonner un im-ortant matériel, parmi lesquels une ving-line de canons, dont plusieurs obusiers die 50. Le total des canoi-s capturés par nou^ epuis lo 23 et actucxiement recensé est environ 120, auxquels il faut ajouter piu>r ieurs centaines de minnenwerfer et de mi-railleuses. Au cours do la journée, nous vous fait plus de 2,(X)0 prisonniers. Le ombre de cvs derniers, depuis Iq début dé op-ration, dépasse 11,000, dont plus de D0 of liciers. Suc la rive droits da la Meusa, l'ennemi t'ait suivre le bombardement indiqué ce mtm de nos positons du bois de Cliauma une attaque que nos feux ont arrêtée. V Londres, 24 octobîe. *— Officiel : * 1 La nuit', au couis d'engagements entra atr^uiiies, nous avuns. t'ait quelques -pri-anmers au sud d'ilavrincourt. ' Sut lo front de bataille, 1 artillerie enne^ u a fortement bombardé cet après-midi noî ositions établies daoïs l6 bois d Ilouthulst, !os batteries ont rApondu a« feu ennemi t ont dirige leur feu destructeur sur difféu ents jxnuts. La tempête a enraye ter le* pérations aériennes. • Rome, 25 octobre. — Officiel ; Hier matin, après une interruption d'e lusieurs heures, l'ennemi a de nouveau' eclnnché sur tout le front un violent feu aruillerio, qui a pris lo caractère d'un >u destructeur entre ies versants du Kombon s la partie septentrionale du piratetiu do iainsizza. Dans c© secteur, de fortes masses infanterie ont été ensuite lancées à Laita-ue de nos positions; ceileS-ci ont résisté tartiellement à la poussée ennemie; toutous, plus au sud, favorisé par l'épais! rouillard qui énervait notre feu de barrage, ennemi a réussi à enfoncer nos lignes vaaoées établies sur la rive gaucho do Isjnzo. Débouchant do sa t£te de pont da ianta-Maria et Santa-Luoia, il a conduùtia otaille sur les versants de la rive droite u' fleuve. SimultonémeïLt, nos troupes onjt opoussé de puissantes attaques ennemies à ouest de Yolnik sur la haut plateau de >ainsizza et sur les versants occidentaux du iv.nt Saint-Gabriel; au cours do leurs contre^ traques, elles ont enlevé à l'ennemi quéU ues centaines de prisonniers. Sur le KarSî, nous avons efficacement pÊu fondu au violent fou de l'ennemi. » * * y Pétrograd, 25 octobro. —- Officiel : 1 Dans lo secteur de Iliga, l'ennemi aTesfc étire do 15 milles sur la route do' Pskof t sur le Petit Jagel. U avant-garde russe st entrée en contact, dans certains secours, avec les troupes allemandes qui se étiraient. Au cours do sa retraite, l'ennemi ciléfcruit tous les ouvrages, les routes et 2S ponts. L-es Russes ont fait échouer les tentatij es des Allemands de débarquer des trour es au sud do Werdor. Dépêches Diverses I^a Haye, 26 octobre : Du „Nieuwe Couranf9 : — Le gouvemameoti anglais prétend qua 3 gouvernement aliemand nous trom]>e au ujet do la destinatiim du sabla efc du gran ier çfui passent en transit par la Hollande. >r, il est, impossiola au gouvernement néer-andais de prendre des mesures sur une impie affirmation cho l'Angleterre. C'est ette dernière puissanoe qui " doit prouve» ue ses allégations sont euaci.es; or, ellO st duns l'impossibilité de le faire et, par uite, ses arguments ec^U inopérants. Dons es conditions, son refus de soumettre la ifférend à l'arbitrage donne à ses prêtent ues mesures de représailles le caractère 'un criant a-bus de la force.7' ^ • Paris, 25 octobre : On mande d'Athènes à l'Agence Ha vas : La Chamlîre a décidé, par 154, voix, que [. Lambris et MM. Argyropulos et Ilalio-ulos, anciens ministres, comparaîtront de-ant la Haute Cour. PETITES NOUVELLES UN BEAU C09SPL!»SHT NouS sommes en passe de nous faire une fc©llt itpuiaiion. Un roissionu.'.ire roveifu do 1 il© d« ornjoi nous ©n cont« do b©lle» au sujet de impression qu'a fa:te la g).KMre européenne su* asprit d«s primitif» ae cetie île lointaine. DT-jà s insulaires do Bornéo jouissent, si l'on pcul r«, des bieiihiit's du journalisme. L'es journaux Uigj.'a ça laai^u© malâiis© so^it répaxjdus à foi-»n à 1 heure actuelle, parmi l^a tribus dont les embras lisent coiuriii'.ncnicnt la feuille publique. 36 journaux sont édit s par des mabor&'-tane ©t )B CSiinois, et l'on peut dire quo c**3 fils dl* Llam ci ces discipica de (Jonfucdus n'y vont is par quatre ohsinins pour dire leur Lit aux" 'lligi ra^nt». Les nouvelles do la guerre- Sont monc'eS sous le titre flamboyant : c Prang Ua >, ce qui Ver-t dir© à peu près : La g^ierre i Ic4^. Le? principaux faits d awneS Sont in. ràa sous kv rubrique: < Ban^sa Bo©was > (en expies Siiuvagee). Et l^s rcvdacteuxs ne nutn. icnt pas d'appu^-r particulièrement sur les a^ror tés qu© se repnochent mutiucllctnent lco Lcliigéy nt3. — L'impreSsioo générale ne e'«»t pas lait afr udir©, écrit le mia^ioiwwiU'e. Apiva avoir lu l«o urnatnx, les Dajak» ee montrent impoitlaonto ot êove brutaux «aven ks Europé^oo qui leur tressent la paroi©. > C'sst égal : être trai*'? d© peupdes sauvages par i autochtones de Bom«So, 1 Europs Avilis© ne &tni* certes pas att^xia à cellc-là. LES AMÉRICAINS AU FRONT Comment laut-Ll appeler 1<« troupes (un'rt-IneS qui ee préparent à venir renforcer les ngs des Alli's au fioot Ouest f Si nous «n 0)t>n8 le < Matin > d© Paris, on Ijs d» signiexa us |e nom d« < Arnex >. Aeaox ? Qi»'©9t-ce (©la ? rOz-vous. C'c^t tout ainipl«:n^nt un n<^n fonaê ir des initiales. Tout commo à. Gallipoii on ►mrnait les troupe3 britannic^nes < Aawac > (Ans:-ilo-Now Zeoknnd Arauee corps), ota a chod£$ i deux pKdJèa^? leito-os de a'aacun déî mot$ signant l'armée d'osp-ditlon : < American Esp®. Lionary forces >. Au coure de la gudrre, les Acoèricaina otni jà cliangé trois fois ife nom : d'aboid oa lc0 eigjofilt sous le nom d© € Ynr>!c«^S >, aprtS Hi ftppdtil^ < 6emmiesi >. de LnCàe Ekm : 3W*, flW < Acaex >. Qo» sera-c» damât» *

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