La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1504 0
30 oktober 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 30 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm8364b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Samedi 30 Octobre 191S A N° 349 ^^-stsa^ï^Qs^as^sssess Samedi 30 OetoSspe 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Sis I\IozxtRff7ie-a,ïix-Herbes-F'otagères, SJEîU^ŒjZjZjES BUREAUX : DE 9 è 17 HEURES Jos. WÎOF5ESSÈE, Directeur s aasiE^a LE NUMÉRO § 1G CENTIMES I Petites annonces. , . , , . la ligne, fr. 6Â0 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal ...... , .— 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie _ 2.00 LA GUERRE 453s jour de guers5© 1/attitude inattendue, décidée, nous allion ; dire hostile, de la Grèce, a empêché jue i qu'ici les Alliés d'apporter aux Serbes ua I appui* efficace. La vaine attente dos se | cours promis n'a cependant pas eu raisoi du courage éprouvé des soldats du ro Pierre. Engagés depuis plusieurs semaine; déjà dans urne lutte inégale, ils continuen i à entraver de leur mieux la marche enva I hissante des armées austrof-allemandes. Su-[• périeures en nombre et en armement, celle» r ci gagnent néanmoins partout du terrain.. A 'L'est do Valjevo, l'aile droûte de Farinée du général von Kovess a franchi une ! large section de la Kolubara supérieure. [ tandis que s>on cenfjre s'est emparé, au : nord do Rudnik, des hauteurs stratégiques dont il a été beaucoup question en décembre 1914, lors de la première campagne austro-serbe. Quant à l'aile gauche de cette armée, elle s'avance entre la Jasenica su-p&deuro et la Tepenitza, le long de la route qui va de Topola à Kragujewatz. En contact immédiat avec l'armée, von Kovess, les forces confiées au général von Gall-wite avancent le long de la vallée de la Morava. Jjl'tes ont atteint, d'une part, lo •secteur de Lepovo et, de l'autre, les hauteurs qui s'élèvent au1 sud et au sud-est do Svalainatz?, dans la vallée de la Etesava. Plus vers l'est, les forces allemandes qui opèrent sur la Mlava et le Pek n'ont pas ; fait parler d'elles. Il en est) de même de celles qui se meuvent dans la Krana, où elles coopèrent mamtenant aux nsouvements des troupes bulgares. Sur le Timok, l'armée du général [Bojad-jeff s'est emparée de Zaïtschar, ce qui va lui permettre de marcher à la rencontre des Austro-Allemands qui remontent les rives de la Mlava et de la Rezavra. Après de violents combats, les Bulgares se sont également rendus maîtres de Knashewatz», qui est situé à 44 kilomètres au nord>-est de Nfisch. Si l'on tient compte, en outre, que les Autrichiens, qui se sont avancés du secceur de Vishegrad sur la Drina, ont franchi la frontiière occidentale de la Serbie et marchent donc sur Ushitzo, on constate que l'armée serbe est de plus en plus menacée au nord de la Serbie. Par contre, on reste ; santf nouvelles des événements militaires-qui se passent dans le secteur de Pirot et en Macédoine. •, * * * En France et en Russie, l'allure des f opérations ne semble pas être à la veille ' do se modifier, à en juger par l'insifgnil-i fiance relative et la monotonie permislante des événements signalés par les comjmuni-qués.Concernant la guerre austro-italienne, la diépêehe _ de Kome du 27 est également sobre d'indications et confirme ce que nous disions hier du temps d'arrêt subi par la troisième offensive générale (décidée par le général Cadorna. D'après les nouvelles parties de Vienlne 1e 28, cette offensive n'est sûrement pas terminée. Elle s omble vouloir reprendre vigueur ôur tout l'Isonzo. Spécialement dans le secteur de Gorzj, la persistance de l'action de leur artillerie fait prévoir de nouvelles tentatives dtes Italiens pour s'emparer de cette tête de pont importante. Elie s'exerce également dans) tes Dolomites, où a cette époque de l'année son objectif est difficile à préciser, et aussi flans le sud du lyrol, où la lutte reste partieulièirement I vive <&ms le sootour sud-ouest de Eiva. DAWS LES BALKANS Paris, 28 octobre : L'attaché militaire serbe à Paris a déclaré que dans quelques jours La Serbie complètement encerclée et isolée, serait pétri' due si d'importantes forces anglo-françaises ^'intervenaient pas' immédiatement. Rotterdam, 28 octobre : On mande de Paris aux journaux hollandais que le général J offre a assisté au dernier conseil des ministres. Le généralissime se serait prononcé de nouveau catégoriquement contre l'envoi en Serbie de troupes qui devraient être retirées du front français. , Paris, 2-8 octobre : D'après des informations remues d'Athènes, i lo roi Constantin] a définitivement abandonné son projet de voyage à- Salonique. Le jir in ce-héritier Georges, qui est allé a Salonique, rentrera sous peu et fera rapport au souverain sur la situation. Sofia, 26 octobre : , M. Popow, ininèsiire de la justice, a déclaré^ que la Grèce restera neutre dans son 'Intérêt bien compris. . Il n'existe aucun mot# de guerre eîntro la Bulgarie et la Grèce, et l'on doit comprendre aisément que le débarquement do A^1)es ang|aisos efc françaises à Salonique crée une situation dangereuse pour ce dernier pays. i Athènes, 27 octobre : Par ordre du ministère de la guerre, il est interdit à tout Grec apte au service mi-maïr® de s'engager dans une armée étrangère. Ce décret annule tous les décrets précédents et a un effet rétroactif. Rome, 28 octobre • L ,,Idea Nationale" affirme avoir appris de bonne source que ia Roumanie aurait p°.nclu u'11 ^aité de neutralité avec l'Au-feriehe-HoDgTio et l'Allemagne. Budapest, 28 octobre : On annonce d'Athènes aux journaux hongrois que le gouvernement grec vient de fixer, par décret, le cours des billots français en Grèce à 75, des russes à 70 et des anglais à 80 p. c. de leur cours normal. Ce dîécret aurait provoqué uno grande sensation.Londres, 28 octobre : Le secrétaire d'Etat à la guerre, M. Tendant, a fait savoir à la Chambre des Communes qpe le gémésral fiir Evyan MaJioa a été appelé au commandement des troupes anglaises en Serbie et qui'il a reçu ordre dJ opérer de concert avec les troupes françaises.Bucarest, 28 octobre î La nomination à la légation de Berne de l'ancien ministre de Belgrade à Rome, M. Stantchof, est imminente. M. Stantchof se trouve actuellement à Genève. Bucarest, 28 octobre ; L',, Uni vers ul" annonce que l'escadre russe qui a bombardé Varna se composait de seize unités. Une autre escadre russe bomi>ardait en^ môme temps Burgas-. Bucarest, 28 octobre : On annonce que la population civile a évacué Kragujewatz?. Milan, 28 octobre : On mande de Riome au „Corriere délia Sera" : — Hier, il y a eu un Conseil de Cabinet; taas tes ministres y ont assisfyl. M. Sonnino a exposé la situation telle qu'elle résulte des derniers événements qui se sont passés en Orient. Il n'existe pas de motifs de croire que la Grèce et la Roumanie, encore neutres en ce moment, abandonnent cette attitude. Dans les cercles diplomatiques de la Quadruple-Entente, on approuve la façon de voir de M. Sonnino, qui est d'avis de ne plus faire de propositions ni d'offres aux Etats neutres jusqu'au moment où la Quadruple-Entente aura obtenu des résultats décisifs sur les! différents théâtres de la guerre. Si ces succès s'obtiennent, on pourrait alors i reprendre avec succès les négociations. Sofia, 28 octobre : Le bombardement de Dedeagatsch ayant détruit des propriétés privées bulgares, 1e gouvernement a l'intention de mettre bous séquestre tous les immeubles appartenant à des sujets français et anglais. Les Bulgares lésés par le bombardement auraient ainsi un gage garantissant les indemnités qu'ils réclameront. surfer" Londres, 28 octobre : On annonce officiellement que le croiseur „Argyll" s'est échoué ce matin à la côte est de l'iEicosse. Le mauvais temps fait craindre «que le navire pourrait ôtre complètement mis en morceaux. Tout l'équipage a été sauvé. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 28 octobre : Le ,,Petit Journal" affirme qu^'il n'y aura pas de crise ministérielle pix^prem-ent dite, mais que l'on remplacera automatiquement l'ancien cabinet par un nouveau. M. Poincaré a eu mercredi un long entretien avec M. Briand, qui de son côté a vu plusieurs ministres et cites hommes politiques'.On fait circuler la liste suivante d&iis les couloirs de la Chambre Présidence et affaires étrangères, M. Briand, avec M. Jules Cambon comme sous - secrétaire ; justice, VI. Viviani; guerre, général Galliéni } marine, amiral Laziardi; agriculture, M. Clemenceau; commerce, M. Klotz. Il y aurait encore six ministres sans portefeuille : MM. die -Fr^cinet, IA>n Bourgeois, Combes, Céline, Jules Guesde et Denys-Cochin. MM. Ribot, 'Malvy, Sembat, Thomas, Go-fard, T-iiilarry et \Besnardi resteraient à eurs postes respectifs. Paris, 28 octobre ; Les pourparlers au sujet de la transfor-nation du Cabinet ont continué merqredi cuite la journée. M. Poincaré a reçu rlM. Viviani et Briand. Paris, 28 octobre : M. Aristide Bi"iand a été interviewé' hier :oir par les re^i-ésentante de la presse au ujerfc de la situation ministérielle. Il a dé-ilaré ce qui suit : — Je poursuis des pourparlei's, tout en te remplissant aucune mission officiel':», car l n'existe pas de crise minjjstérijelle. Il ne ;'agit donc que d'une série d'entretiens offi-ieux que j'ai avec divers hommes polir iques. Je vous prie de dire que tel est lo aractère de mes démarches ; c'est pour) céda l'ailleurs que je ne puis rien dire de précis. Jeudi, à midi, je pourrai peut-être en lire davantage." ♦ « 4 Paris, 28 octobre : Le „Journal" croit savoir que les sous-lecréSkiriafcs d'Etat sei'ont supprimés, sauf «lui des munitions, dont M. Thomas resera titulaire. # * ♦ Washington, 28 octobre : La note des Etats-Unis à l'Angleterre a ité envoyée à Londres par courrier spécial ; eflle arrivera lundi et sera remis® immédiatement au Foreign Office. Le tfextse de ta note représente une di-aine do miiliers de mots et renferma de ! ombreuses données statistiques. ♦ * * New-York, 28 octobre : ] Un télégramme d'El Paso (Texas) an- ' once que M. Ernest Tayton, sujet an- ' lais, propriétaire de mines, et un prêtre looucu ont été enlevés par une troupe ar- ' îée prrès de Gruanaoevi, dans le Cliiu- ' aaiiua. 1 I.'ambassade anglaise à Washington a rotosté auprès da département de l'Eitat et après du général C'aran,aa. 1 « * „ ' f Paris, 28 octobre : o Dès à présent, il n'est permis de servir ( as apéritifs à Pari» qu'à partir da 11 heu^ 5 îs du' marin. On ne peut verser aucune I oisson alcoolique à des femmes ou à des ' ommes âgés de moins de 18 ans,, I * * * c Pétrograd, 28 octobre : e Le général Eennenkampf s'est rendu; en 1 uissa pour j rétablir sa santé, 1 . * . Luxemboii»g, 27 octobre : \ La solution da la crise ministérielle fxembourgeoise semble rencontrer des diffi- iltés. Dans cet ordre d'idées, on attache s ne certaine importance au fait que l'avo- f it Loesch, qui Tit actuellement éloiguo de I: , politique, a été reçu en audience par la v raak&Mînclitsss tj * £ * Londres, 28 octobre : M. Hughes, chef du parti ouvrier*, sera nommé président du Conseil à la place de M. Fisher. * * * La Haye, 29 octobre : L'exportation d'huile de lin a été interdite.* * * Paris, 28 octobre : La Commission parlementaire d'hygiène a exprimé des appréhensions au sujet de l'appel de la classe 1917 pour le 15 novembre. Bile a ajouté que cet appel pourrait sans inconvénient avoir lieu pour le lo mars 1916. Zurich, 28 octobre : On apprend do source autorisée que l'Angleterre demande aux puissances de l'Entente qui reçoivent des vivres et du matériel de guerre des Etats-Unis une taxe de 10 p-c. ,,ad valorem". Cette taxe n'est pas seulement^ exigée de la Eussie, mais aussi de l'Italie et de la France. * * * Petrograd, 28 octobre : Le ,,Éietch" annonce que, d'après les évaluations du ministère des finances. les [ dettes de la Russie s'élèveront à. la fin de 191.6 à 16,794) millions de roubles, contre 8,800 millions en 1914. ^ Les Faits du Jbiir Un régiment italien, opérant dans les Alpes, possède une ambulance originale. Elle consiste en un grand traîneau, pourvu de deux petites roues mobiles. Le traîneau sert aux transports sur la neige; dans les autres cas, les petites roues sont abaissées* et le véhicule est tiré par un âne. Sur les sentiers étroits des Alpes, une ambulance ordinaire nie serait, on le conçoit, d'aucune utilité. A Iéna, on a installé un hôpital pour les chiens affectés au service de la Croix-Rouge. LevS services que rendent les braves chiens-ambulanciers sont extrêmement précieux et l'on estime que les 2,000 bêtes, spécialement dressées et mises à la disposition du service sanitaire, ont sauvé la vie à plus de 3,000 soldats. La longue portée do l'arblllerie navale moderne explique les efforts faits pour rendre les navires de guerre invisibles à tu no grande distance. Jusqu'à présent, on croyait que lo gris foncé remplissait le mieux cet office; cependant, actuellement, des essais sont faits au moyen d'autres couleurs et avec des combinaisons de rayures diverses. On cherche ainsi à suivre l'exemple donné par la nature, qui a pourvu certains animaux de robes multicolores. En Amérique, on tâche de rendre les torpilleurs invisibles en peigmant sur leurs oaques des dessins imitant les mouvements des vagues. A quelque distance, ils se confondent ainsi avec la surface des flots. La Ligue antialcoolique française va recevoir un encouragement qui vaut d'êtra signalé. Un Parisien, mort il y a quolques mois à Saint-Pol, dans le Pas-de-Calais, a laissé un testament aux termes duquel il lègue „à la Ligua antialcoolique 1>000 actions de jouissance et de priorité (d'une importante et prospère société industrielle), à charge pour cette Ligue d-'employer les dividendes revenant à ces actions à la fondation de six prix annuels de 3,000 franos chacun". Ainsi la Ligiue antialcoolique pourrait décerner chaque année 18,000 francs do prix en vue do la répression de l'alcoolisme. Vioilà, un legs aussi intelligent que généreux.Les essais de communication par télégraphie sans fil entre les Etats-Unis et la Franco, entrepris au mois de juin, viennent de donner un premier résultat assez encourageant. Il s'agirait de très rudimentaires d'ailleur3 ercpédiéa d'Ar-Imgton, près de Washington, par une eomi-pagnie américaine qui se sort d'un dispositif nouveau, extrêmement puissant. *L« poste radiotélêgraphique du Champ de Mars i Paris, où avaient été installés dos appa-reils récepteurs spéciaux, a pu enregistrer sans trop de tâtonnements les mots suivants : Un, deux, trois, good bye, etc. L'établissement d'un service régulier de transmission entre les Etats - Unis et la France n'est pas prochain. Il s'en faut de beaucoup, mais ce ne serait plus qu'une question de perfectionnement. La monnaie divisionnaire britannique, les • once, tmr lesquels figure, depuis des siècles l'Angleterre armée de pied en cap, tenant, l'une main, lo trident maritime et, de Taure le bouclier de „ l'Union Jack", a envahi l'ouejst de la France. Jusqu'à ces heures de guerre les ,, «sou»" mgîais n'avaient pas cours de ce côté de a Manche. Malgré leur légère prime, — c5ou se gros sous anglais valant au change non >as un "fr. l.<20, mais un shilling, «oii; r. 1.25 — on les considérait en Picardie lomme de ,, méchants" sous. Aujourd'hui les sous anglais* de Calais i Amiens, sont reçu© et échangés avec en-rain : de „ méchants" qu'ils étaient, ils ont ctavenus de bons, d'excellente sous ! L'Université d'Oxford a été très é^s-outvée ralr la guerre. Le nombre des étudiai#® in-crits aux différents cours qui était de 3,000 nviron en temps do paix, est desc^irlu à 00 pour lo semestre d'hiver 1915-1916. On 'attond à voir diminuer encore ce chiffre arce que l>eaucoup de jeunes gens vont, en ontinuant leurs coudes, s'entraîner pour en-L'er bientôt dans l'armée. Beaucoup dYfcu-iants efc de „ fellows " de divers ool'lèges ont déjà tombés sur le champ de bataille, -o premier numéro du semestre d'hiver de '„Universitiy Gaizetle" a vingt colonnes emplies de noms des fils de l'Aima m'fr, icdîmes de la guerre. Dans plusieurs centres industriels de l'An-leterre, particulièrement à Glasgow, ne pro-age un mouvement assez sérieux do loca-rires, s'il faut en croire leB journaux ou- 1 riers comme le „Labour Leader" et „Jus-Cû". Ce moiàvmimt a été nrovônué rwr 1 L'augmentation des loyers qui dépasse d beaucoup l'augmentation des frais des pro priétaires. On pouirait évaluer les frai supplémentaires' occasionnés aux proprié taii es par la guerre, à 5 %, d'après 1 ,,Labour Leader", or les loyers ontj ét augmentés do 16 % ! Les propriétaires lo vent donc sur les ouvriers un impôt sup pléKl3ntaiii3 de 2^0-000 £■ pour rattraper-le 80,000 £ qu'ils ont à payer du chef d< l'augmentation des impôts, d'intérêts hypo tlifk>a.ires, des frais de réparations et d-'assu rances conti-e les attaques des aviateurs Les journaux ouvriers ajouOmt que dei manifestations très graves ont déjà eu liai non seulement à Glasgow, mais à Binmhi gham, à Northampton efl dans quelques quartiers de Londres. Si le gouvernem^n n'avise pas à la situation, des troubles éclateront sûrement. M. Malvy, ministre français de l'intérieur a fait approuver au Conseil des ministres un projet de loi tendant à donner ans maires et aux préfets île droit do ê^uxei toutes les denrées ""fct matières nécessaires £ la subsistance, au ohauffagie et à l'éclairage Ce projet est destiné à combattre le ren-chéiisseLoent de la vie. Il complète la lo: de 1791 sur l'organisation d'une x>olice municipale et correctionnelle. Elle stipule, è son article 30 : — Lo, taxe des subsistances ne pourra pro visoiresnenfc avoir lieu, dans aucuno villa du royaume, que sur le pain et la viande de boucherie, sans qu'il soit permis en aucun cas de l'étendre sur le vin, sur le blé, les autres grains, ni autre espèce de denrées..."l'onc, depuis la Révolution, les maires ont le droit de fixer le prix maximum du pain et de la viande. Aux époques de crise, ils ont usé de ce pouvoir. En ce moment, le pain est taxé dans la plupart des communes et la viando dans un certain nom-bre.^On espère que l'arme que lo Pat?lemr;n1 va être appelé à donner aux autorités municipales et départementales arrêtera l'augmentation inquiétante du coût de l'existence. Le ,rMercurè do France" annonce la mort de deux jeunes écrivains de grandi avenir, Gauthier Ferrièros et Jean-Marc Bernard. Le premier vécut dans une atmosphère de romantisme et promettait de devenir un critique littéraire de première force. Malgré iin^ claudication assez prononcée, il réussit à -'enrôler efc partit avec un régiment) d'in-: fa.Uerie pour les Dardanelles, où il trouva glorieusement la mort. J eau-Marc Bernard était co-rédacteur de la ,, lté vue critique" : c'était un poèie . de belle allure, ardent défenseur du néo-classicisme dans la littérature. Il tomba lors de la prise do Carency. L'humour anglais ne perd pas ses droits, malgré l'anxiété du moment. Aussi le^ journaux dkd ljondres sont-ils tout heureux do pouvoir cpingler do temps en temps un bon mot ou une anecdote spirituelle. Cueillons celle-ci : Un brave cockney se présente à Londres au bureau du recrutement! . ,,Btea-vous marié ? demande le sergent recruteur. — Oui, Votre Honneur. — Des enfanta ? — Oui. — Combien ? — Dbuz« ! — Je crois, mon apii, que vous feriez mieux de retourner chez vous. Pour ce que vous allez nous coûter, nous pouvons. avoii un général." La onzième réunion annuelle de la Société biblique tenue à Londres a pris connaissance d'un rapport d'où il ressort que les dttnandes de bibles ont considérable meiii augmenté par suite de la guerre. La fcociété, qui avait édité 9 millions de bibles, en toute» langues, pendant l'année 1913, a été obligée d'en livrer, en 1914, 10,162^000 à la circulation. Un million de ces bibles a été envoyé aux Indes et 2,600,)j00 en Gaine. La Bible est maintenant traduite en 487 langues ou idiomes différents. Le rapport constate encore qu'en Angleterre les àe*iancle« de bibles ont augmenté de 700,000 pen&ks4 les preflttiers mois de la guerre. Voici quedqiïaB renseignements intéressante publiés par tan. journal belge publié à l'étranger au sujet du nombre des réfugiés bf^es en Hollande. Il peut être admis comme certain qu'à peu près 1 million de Belges se sont réfugiés en Hollande, C>06,000 y pénétrant par le Brabajfct septentrional 450,0^0 par la Zélande et environ 70,000 par le Limbourg. Ces chiffres représentent le maximum du flux des réfugiés au moment de la chute dJ An vers ; immédiatement après la reddition de la ville, lo reflux a commencé. Au moment de la chute d'Anvers, le nombre des réfugiés inscrits dans les asiles s'est élevé à environ 720,00o. Au mois de décembre, ce total formidable s'est aljaissé au chiffre de 10S,436 réfugiés entretenus par l'assistance publique et connus de la commission officielle. Il faut y ajouter les Belges qui vivent en Hollande de leur travail ou de leurs économiés et que la commission ignore : il y en a 80,000 environ. Parmi les localités qui abritent 1e plus grand nombre de Belges, il faut citer : Sluis, Axel, Flessingue, Middelbourg, Ber-gen-op-Zoom, Baar-le-Nassau, Rosendael, Rotterdam, Dordrecht, La Haye, Harleon, Amsterdam, Gulsfc, Utreclit-, Breda, s'Herto-genbosch, Eieden et Maestricht. lies camps Je Weenhuizen, IN'unspeet, Ede, Uden et Gouda abritent respectivement 500, 6,000, 3,300, 5,165 et l,6CO réfugiés. La commission officielle instituée par décret du gouvornenîieut ho*landais afin de p&urvoir à l'entretien des réfugiés, est divisée eu deux sections, l'une s'occupant les réfugiés nécessiteux, l'autre dès réfugiés avant quelque aisance.. A ces der-xiers, il fallait procurer le logement à des ïonditions raisonnables, tandis qu'eux-mêmes levaient pourvoir à leur nourriture et à leur habillaient. Quant aux premiers, il 'allait les loger, les nourrir, les habiller, leur jprocarer du travail et les îns-ruire, etc. Des commissions spéciales, dites ,,com-nissiôas de la Reine", des comités provinciaux et loeaux et les bourgmestres colla-•orèrent à ce travail ardu. Le journal belge end hommage aux effoi*ts des or^a-ïiarae»; effieieW, des comités privés et par iemiers. asaocion,» .<?o ..tpjit oœur à ton COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 29 octobre. — Officiel da midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Par endroits, vive canonnade et combats à la sape et a coups de grenades a main. Sinon rien d'important à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation ne s'est modifiée nullei part. Dams les Balkans. Près do Drinsko (au sud de Visegrad), l'ennemi a été rejaté. Plus à l'est, il, a été . refoulé au delà de la frontière. A l'ouest de la Morava, nos troupes ont i atteint la ligne approximative de kllavko-vica à Rudnik, Cumic et à Batocina. Au sud-est de Svilajuac, les positions ennemies ont été prises d'assauit des deux ojtés de la Resava. Nous avons fait plus de treize cents prisonniers. Sur lo front de l'armée du général Bo-jadjeff, l'ennemi recule; les Bulgares le poursuivent. * « « Vienne, 29 octobre. — Officiel d'hier : Front russe. Les troupes alliées combattant prèfl de Czartorysk," ont pris hier 1e village de Rudka d'assaut. Ailleurs, au nord-est, rien de nouveau. Front italien. Hier, la canonnade ennemie a de nouveau augmenté d'intensité sur le front de l'Ison.&o. La 3e armée italienne n'a pas, jusqu'à présent, renouvelé son attaque du plateau de Doberdo. En revanche, plus au nord, la 2e armée a continué en vain à assaillir plusieurs fois nos solides positions voisines, ainsi que celles du bassin de Flitsch. Deux autres armées attaquent, l'une le front des Dolomites, l'autre le Ty-rol méridional. Dans le secteur de Riva, de nouveaux 1 combats commencent. Sur le plateau de La-fraun, l'ennemi se rapproche à l'aide de sapes. Au nord du fortin ,,Lusern", une tentative d'attaque a échoué sous le feu de notre artillerie. Devant le col di Lana, six assauts italiens se sont écroulés hier aprC-s-midi. D'autres attaques peu importantes ont échoué devant nos positions du Tro-Sassi, de Fanes et du défilé nord de la vallée de Travenanz. Dans le secteur de Flitsch, sur le penchant ouest du Javorsek, une attaque ennemie a été repoussée devant nos obstacles ; les assaillants ont eu des pertes sanglantes. Au sud-est du Mrzli Vrh et devant Dolje, des forces considérables ont de nouveau attaqué nos lignes et ont été également repoussées. Le combat ne continue que pour la possession de quelques1 morceaux de tranchées1. Dans le secteur au nord de Selo, le soir, un assaut ennemi s'est aussi écroulé sous notre feu.^ Au nord de Canale, lest Italiens ont essayé en vain de passer l'Isonzo. La tête de pont de Gora s'esib trouvée de nouveau exposé à une violente canonnade. Une attaque isolée de l'ennemi contre le monte Sabotino a complètement échoué. Plusieurs bataillons italiens, qui ce sbnt avancés contre notre secteur au nord du monte San Michéle, ont été obligés par le feu de notre artillerie et de iios mitrailleuses de regagner à la hâte leurs abris. Front du Sudf-Est. Les troupes austro-hongroises qui progressent à l'est de Visegrad, ont rejet* l'ennemi au delà do la frontière des deux côtés de Karaula Bal von. Deux contre-attaques d'une brigade monténégrine contre notre flanc ont été repoussées.L'aile droite de l'armée du général vori Kovess, composée de forces austro-hongroises, a passé la Kolubara supérieure cur une grande largeur de front. Les Allemands ont gravi la chaîne de montagnes située au nord de Rudnik. Plus à l'est, des colonnes' austro-hongroises ont atteint la même hauteur des deux eôtés de la route de Topola à Kra.gujevac. _ L'armée du géiféral von Gallwite arrivée dans la contrée située à l'ouest cîela gare de Kapovo et, au cours des com'oats acharnés, a chassé l'ennemi des hauteurs du sud et du _ sud-est de Svilajnac. La première année bulgare a conquis Za-jecar et Knjazevac et lutte avec succès sur les hauteurs de la rive gauche du Timok. A Knjazevac, 4 canons et 6 fourgons de munitions ont été capturés. * * Sofia, 2S octobre. *— Officiel : La forteresse de Zajecar est prise. Ce matin, une escadre russe a fait son apparition devant, Varna et a commencé à bombarder la ville et lie port d'après les indications d'un hydroplane. Nos batteries delà côte ont répondu. Deux navires russes du type de la, Tri^Swiatitelja, ont été atteints ■ par des obus ou des torpilles et ont coulé. Les _ autres navires se sont retirés, pour- • suivis par des sous-marins. Le bomlxirde- f ment a causé _ quelques victimes parmi l\ ( population civile et a endommagé quelques i bâtiments. Au point de vue militaire, les ] dégâts sont peu importants. ( Sofia, 28 octobre. *— Officiel : j Après de longs combats sanglants, les troupes bulgares ont pris Pirot; elles y ont fait auiourd'hui leur entrée triomphnle.L'armée bulgare est entrée en contact drect j avec les armées austro-hongroise et ail emaaide. } Communiqués deé armées alliées * ( Paris, 28 octobre. — Officiel de 15 heures : On ne signale, au cours de la nuit, que des engagements de patrouilles et de reconnaissances do peu d'importance, qui ont c partout tourné à notre avantage. c ♦ * * 1 Paris, 28 octobre.— Officiel de 23 heures: \ Des actions d'artillerie particulièrement l intenses et prolongées en Belgique, sur le front Iiet Sas-Stccnstraete, ainsi qu'au nord ci'Arras, . au 'Bois-en-Haclio et dans la région de Roclincourfc. ^ L'ennemi a dirigé on Champagne un vio- (] lent bombardement sur nos positions de Tahure ot de Maisons de Champagne. Nos « batteries ont riposté par des tirs de répres- n sion systématique sur les tranchées enne c «aioa1. : T. Dans les Vosges, une de nos reconnaissances ayant achevé au Reichackerkopf la destruction dl'une tranchée ennemie bouleversée par notre canon, 1'ermemi a prononcé une contr^-attaque qui a été facilement ro-pousséo.* & "S1 Londres, 27 octobre. — Rapport du maréchal sir John French : Depuis le octobre, la situation sur notre front est inchangée. Des deux côtés, on a fait sauter des mimes mais les résultats des explosions ont été peu importants. L-'artillerie ennemie a été en action à l'est d'Ypres et au sud du canal die la Bassée. Nous avons répondu très efficacement à son feu. N03 aviateurs ont descendu hier deux appareils allemands, dont l'un etsc tombé dans nos lignes et l'autre derrière lo front ennemi. >!> * * Rome, 27 octobre. — Officiel du grand quartier général : Lo 25 octobre, les batteries établies dans nos^ nouvelles positions sur la rive droite do l'Adige, positions qui dominent les- voies da communication de la valiiée, ont ca-nonné, par un feu précis, un train militaire à proximité de la gare de San Ilario, au nord do Rovereto j le ' train a été fortement endommagé. Dans le Cordevole s/upérieur, sur les versants difficilement praticables du col d-i Lana, nous nous sommes emparés d'un ou'-vrage de campagne ennemi ; nous avons trouvé des tranchées remplies de morts et nous avons fait huit prisonniers. Pendant la nuit du 26 octobre, dans le secteur du monte Ncto, l'ennemi a tenté, avec des forces importantes, une nouvelle attaque contre nos positions sur le Vodil. Nous l'avons laissé approcher à une courte distance et nous l'avons ensuite décimé et dispersé. Notre o'fensive contre la colline de Santa Lucia, en face de Tolmino, a encore progressé ; nous avons fait 21 prisonniers. Dans le secteur de Plava, un ouvrage de campagne a été conquis au sud-est de Gol-bna. Les 102 défenseurs survivants, parmi lesquels 4 officiers, ont été faits prisonniers. Nous avons pris 2 mitrailleuses. S>ur le Karst, la vive activité de l'artillerie ennemie, qui s'est poursuivie pendant toute la journée d'hier, n'est pas parvenue à diminuer l'ardeur combative de notre infanterie. Nous avons fait de légers progrès ; nous avons conquis quelques tranchées et avons fait 55 prisonniers, parmi lesquels 1 officier. o * ♦ Pétrograd, 27 octobre. Officiel du grand état-major général : A l'ouest de Riga, sur le lac de Babit, rencontres pou importantes. Les Allemands ont continué sans siaccès leurs attaques contre Uxkiil, à 25 kilomètres au sud-est (Je Riga, sur la I>wîna ; ils ont été de nouveau repouâsés. L'attaque ennemie contre N'eu Selburg, à 14 kilomètres à l'ouoet de Jakobs&idt, a été également repousaée par notre feu. Sur la Dwina, depuis Liwenhof jusque dans la région d'Illuxt, canonnades et fusillade.A l'ouest de Dwinsfc, l'ennemi a continué ses attaques sur plusieurs points ; ses tentatives n'ont eu aucun succès. Les combats continuent. (Le feu d'artillerie déviant, à certains moments, d'i^ne violence extraordinaire.Depuis la région méridionale de Dwinsk jusqu'au Pripet, combats pou importants. D'ennemi nous a attaqué au sud dui village c$ô Miedwieze, à 10 kilomètres au nord-ouest de Czartorysk ; nous avons conVre-atiaqué, et un combat à la baïonnette s'est engagé. Près de Kamieniucha, à 11 kilomètres à l'ouesl de Czartorybk, nos troupes ont repoiwai les Allemands qui avan» fvftienii dans la direction de l'est et elles ont fait des prisonniers. Au «wî-ouoAt d'Olyka, à mi-chemin de Luek ei do Ro^rno, à 5 kilomètres au sud de la route, nos troupes ont avancé eu ont o«#mpé le village de KonstanCinowka et les retranchements ennemis. L'attaque ennemie dans la région de Drohiezowka, à 2 kilomètres à l'est du confluent de la Strypa et du Dniester, a été arrêtée par une attaque de flanc. L'ennemi a été repoussé sur SzutrowÛTico, à 2 kilomètres au sud-est de Drohiezowka. Dépêches Diverses Londres, 28 octobre : D'après le „Daily News", on ne réduirait ■>as le nombre des membres du ministère* mais en investira&t la Commijsion de la juorre fie pouvoirs réguliers. Elle aurait roix prédominante pour toutes les mesures ?e rapportant à la guerre. Les décisions le la Commission ne seraient plus soumi-»es au Conseil des minis tres, excepté dan g e cas où il s'agiraib de nouvelles expédiions ou de nouvel'les directives. La Com-nission comptera au maximum sej>t mem->res.* * Luxembourg, 2-8 octobre : Le bruit court que l'on projetterait! de ormer un ministère de droite. Comme pareil cabinet n'obtiendrait pas /un vote de lonfiance de la Chambre actuelle, oelle-ci lerait dissoute, et il y aurait de nouvelles ilections. **. Jîarsoille, 28 octobre : < Le 23 octobre, des troupes anglaises ont ébarq-ié à Marseille. Dans .toute la ville, n rencontre des soldats anglais, des ca-ons et du matériel de guerre. On se croi-ait revenu aux premiers jours de la gueruo, lors que les troupes anglaises arrivaient es Indes à Marseille* Rome, 2-8 octobre: I>e Conseil des mil idstres a décidé de fa're es économies importantes sur le budget et e créer des impôts nouveaux, parce que ss impôts do guerre votés jusqu'ici et qui e donnent que 100 millions de lire par an, o suffisent pas. On projette d'imposer les liasses réservées^ les décorations et ks té- îfKmiliimfto

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes