La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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17 september 1917
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s.n. 1917, 17 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3zb20/
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qttoti j*-' PRIX DES ABONNEMENTS S mois (oclob., novemb., décomb.), ir. 7-SS; S moU (oct., nov.), Ir. 5.10; 1 moia (oot.), tr. 2.55. Lu demanda d'abonnement «"« re1u" vtïnhit par les bureaux st la facteur' postes. — tes réclamation «marnant les abonnements ihnvent tire adressées exclusivement aux bureaux de jyosf. ADMINISTRATION ET RÈDACT10M : JJÎ, SJonlagne-aux-îîorbos-Potagères. ®rt,xo '* LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petite* annonces, la ligna, tr. 0.50. — Réclame* avant leïannonces, la ligne, lr» 1.25. — Co>-ps du journal, la ligne, fr. 6.00.— Faits divers, la ligne, lr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fir. 2.&0. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. f .00. Bureaux do 9 à 17 heures, D!r8Gf!oa el Adainislraîloii : g* S \î iVVn tle-rt* J03, ISORE35ÉE, DIRECTEUR p5g7a5BBS*a»1gp^*Ba3^-g«^ Aujourd'hui : 'DEUX pages. LA GUERRE 1,141" jour de guerr© i Xfes opération» dteviœfflen» plus aotiv» flans l'Ouast, et l'animarion repiflofl «ir l'XBofazo. U n'y a toutefois encore nea d es-Bontiel à signaler, ni sur l'un ni sur 1 autre de ces fronts. La guette sous-marina i'œdrlm, 15 septembre: . ; l0 grand croiseur ,,Graf Spéer , lancé oujourd'liui à Daaiteig, a été tapuisè pw la comtesse von Spee, veuve de 1 amiral von. Spee, tombé au champ d'honneur. La prince Henri d© Prusse a prononcé un (Secours.* 4 | EoUOr&am, li septembre : ' Du „Maasbode" : — Le paquebot anglais «City Oi Na«-rar" (3,310 tonnes net) a échoué; la navire «,t réduit à, l'état d'épave. D'autre paît, on* coulé: le vapeur anglais „Uookv«>i(î"(1,472 tonnes brat), la voilier û&noia „Elsa"(l,ï36 tonnes brut), le vapeur norvégien „Pld«on" (1,119 toimes , brut), le vajieur norvégien „£cfubal'' (1,2.71 tonnes brut), le voilier ,. y cst:j''!d" (1,020 tonnes brut) et le vapeur „ri!cboIinen" (471 tonnes brut). * £ Amsterdam, lo septembrf : ! L'Agence Télégraphique annonce que le vapeur néerlandais ,, Groenin^-he' ' manqua ^ l'appel. On croit qu'il a été capturé. , Londres, 15 septembre : Du collaborateur maritime cBu ,,Dadl;j Mail" : — L'A'JIemagne cherche à innover dans la guerre des sous-marins. Au début, les sous-marins opéraient isolément; maiis l'Amirauté s'est visiblement rendu compte du désavantage que présentait cette guerre de guérilla, et aujourd'hui elle envoie deux, trois et quatre submersibles opérée de conserve. Du reste, lors ,de l'attaque prononcée contre des navires américains, il a été constate que lQa sous-marins travaillent en escadrille. Il es1 donc incontestable- que la guerre sous-ma-rino est entrée dans une nouvelle phase, dont Ict conséquences peuvent étira des plus graves pour l'Entente.'' &N A.mïniîïQ.u3n I Milan, 14 septembre : On mande do Londres au ,, Coït : are de]la sejpa" : — La „ ragefrlatu", journal allemand! pa* raissant à Philadelphie, a été supprimé. Les directeurs et les principaux rédacteurs ont été arrêtés sou3 r inculpation d'avoir enfreint la loi sur la défense nationale. * i * * , Berne, 14 septembre : Le président de la République du Brésil se serait, dit PAgeacia Amc^icana, démit de ses fonctions en faveur du vice-président, M. Urbano Santos. On ignore ie« mo tifs de sa retraite, qui n,'entraînerait- tou ieflois pas une modâSicatiom de lia i>o3Stiqui du pays. * * * ' Berlin, 15 septembre : Le ministre de la République Argentin* à Berlin a remis aujourd'hui au ministère des affaires étrangères une note de sor gouvernement annonçant que le comte vo£ Luxburg ayant, à la suite de sou télé gramme cessé d'être ,,persona grata'' à Bue nos-Ayres, sos passeports lui ont été r© mis. Lo ministre a fait observer qjue cett< mesure n'atteint exclusivement que le comt* von Luxburg personneillcmeait. Les événements de Russie LE COUP D'ÉTAT OE KOR»!LCF Londres, 15 septembre : On mande da Pétrograd à l'Agence Bouter que le général Kornilof ne s est pas encore dessaisi du commandement supérieut de l'armée- Le génial Alex^ief arrivetry aujourd h ni au quartier général eu compagnie de la Commission d'enquête. * li1 4 Londres, 14 septembre : , On mande de Pctrograd au „Daily N-ews'': Le général Kornilof attend au quartiar-généiul l'arrivée du général AJuCuéief. Les généraux Kornilof et Lukomslsi ont déclaré qu'ils te mettraient la disposition d'u gouvernement, à condition qu-e cellui-ci oe&sui d'à'laquer riionncur des. officiers cJana se» cemiuuniQius officiels. Par contre,. M. ELe-îeiihki et ses ooUaboratcurs demandent la Boum s i,on puie et simple des généraux cou;:e^._ Dana_ les milieus; politiques, on estime qu'il est indispensable de traduire le général Komàlof on justice, de mtanière à ce qi.e le^ public sache exactement ce qui s -O-it ixassé et qu'il no se crée die légefadjea. -• P<Hrograd, 15 septembre : I^î* Iv'-ro.iski a donné au colonel Korotof, comuir.n^ant des troupes révolutionnaires On garnison a Orcha, ù, Smolensk et à Wt tcbsk, l'ordre de partir pour Mohilef 5 en vue a y renforcer les troupes de la garnison restées fidèle au gouvernement prov -Roire et d:y procéder aveo ellea à Panes-tation des généraux Kornilof et Lukovvski. Le colonel agira d'accord, à cet ctfct, avec la Commission d'enqu^e. * PWrograd, 15 septembre : Lo gouvernement a été avisé do l'atrr^-tation du général Kornilof ei de ses principaux complices. ♦ T f* $ -UmdreS, 16 septembre : On mande de Pétrograd au ,,Moraine Posb" : M. Kereiaski a donné l'ordre d!"internes ans une forteresse, située près ce Pétro- graa, le général Kornilof, son chef (F état- major et les généraux rebelles; ils passer Tout saais retard de vaut je Conseil de guetrr®: m. Kerenski assistera aux débats. Le gou- esJ c\oac décidé à se montrer im* Rc! Jla'J'°1Vl T35 le général Kornilof et da ses complices. Condïes, 15 sep:Qrnbra : ''Tîmes7 7 estime qu'une réconciliation eatro le général Komilofi et M. Kerenski imnvr^i jm-;o3Sible. Si ce dénier laissait unnw.uueme.fj la4 riîainâ u,.r(a au: ^ v'' 'r--ow s°l}sfcray_ait l'année aux influences d-> VIS;^-vis «Sa général Kornilof et <W ses complice. Pans, u septembre :* vas : m âo P^'^ograd à l'Asçnee Ha-I-e bruit court qu'une avant-gardS (Je oou aaqueo a fait «on apparition clans le» faur ; bourgs de la capitale. j , •i i& ^ IjondrCs, 15 septembre t On manda de Pétrograd au », Daily news" : — Un certain nombre <$"'officiers s'étaient rendus au grand quartier général à Pôtro. grad dans le but d'exécuter u» coup da main contre le gouvernement oc d'assassiner M. Kerenski. L'hôtel Astoria, où l^a conjurés étaient descendu», a Gté Ixrusque-incnt envahi par des marina commandés pa® douze officiers et accompagnés die quelr queô membres du Comité exècutil du Con. scil des ouvriers et soldats. Quatorze arrestations ont été ocrées. i Pétrograd, 15 septembre i La ,,ïyovo'jo Vreiinia" annonce que la baie de kig-a est - complètement au pouvoir de la flotte allemande. Les Allemands ayant r&isgj à détruire tous les champs, ôa mines russes, les navires de guerre russes ee sont mis à l'abri. Les sous-maiins allemands se sout montrés récemment h diverses reprises dans les oaux finlandaiisea ; eai conséquence, le port do Heisingfora a été fermé à la navigation.• * Paris, 15 septembre : On. mande de Pétrograd à l'Agence Ha^-vas : — l<3 général Rousski a été nommé oom-maudant en chef du front nordnsst cjb le général Dragomirof commandant en chef du front sud-ouest. La ,,Eusikia Volga" estime que la nomina'tion des généraux Aleix iab„ Rousski et Dragomirof signifie que la guerre sera continuée à tout prfc. La crise ministérielle reste toujonna ouverte. m. Ketren-ski paraît décida à s'emparer de la dictature et à se montrer irnpi-1 feoyable vis-àr-vis du gén.éral Komilc^, La „ Gazette de la bourse/' est dl'avis qu'un dos premiers actes du nouveau gouvernement sera la dissolution de la quatrième Douma. d autre part, les journaux parisiens fl«*. noncent que m. poôdzianko, président dfei la Douma, a été arrêté en mSrne temps que m. Guetchof. Une centaine de personnes, soupçonnées d'avoir participé au mouvement contre-révoiutiounaâre, ont été ânoar-cérees. La censure e»t appliquée avoo une extrême rigueur. La capitale, qui n'a de vivras que pxmr une huitaine de jours, est complètement isolée, los rails ayant été flr-' rachés lors du coup d'Ltat du générti Kornilof.* • « Pétrograd, 15 septembre» t Le procès Soukhomlinof, qui avait été ajourné à la noiuveile de la sédition da Kornilof, vient d'être repris. * • « Pétrograd, 16 septembre : De l'Agence télégraphique : Le Conseil des ouvriers et soldats s'est réuni la nuit dernière et a voté, par 278 voix contre 115, la resolution suivante : t — Le conseil des ouvriers et soddiats estime qu'il est de son devoir de diâclarer qu'à i'avenin non seulement le pouvoir de la bourgeoisie et des cadets, qui ont indiscutablement participé à la conjuration!, doit être éliminé, mais encore que toute prili-tiiue de coalition irresponsable doit etre ■ interdite, de manière à ce que le comman-• dément militaire supérieur et le gouver-3 ncment ne puissent plus être la foyer d'un mouvauent contre-révolutionnaire. le c<xm-seil d3» ouvriers et soldat» est d'avis que le seul moyen die sortir de la situation in> ) tenftble qui existe à présent ç>st la création d'un gouvesmemeait composé do délégué» du prolétariat révolutionnaire et de» paysans, dont l'activité doit s'inspirecc des principes suivants : 1° Proclamation d9 la République démocratique ; , 2° Cession, immédiate et sans cBroit dio ! rachat des propriétés foncières aux commissions de paysans jusqu'à ia réunion de l'Assemblée constituante j 3° Contrôle ouvrier sur les produits industriels et ieur répartition» hopidse par l'Etat de» toutes les branches importantes de l'industrie : naphte, métallurgie et charbon. Impôts à outrance sur • les bénéfices de guerre, pour rétablir la situation économique du pays ; 4û Tous les traités secrets seront- déclarés nuls et non avenus. Proposition immédiate d'une paix générale démocratique à tous les belligérants ; . 5® Mise en vigueur immédiate des mesures suivantes : a) Abolition dis toutes les mesures qui pèsent sur la classe ouvrière et ses institutions. Abolition de la peine de mort sur le front. Rétablissement d'une propagande politique absolument libre, mémo dans l'armée;b) Droit pour les fédérations locales de nommer des délégués; c) Proclamation du droit des peuple» de décider eux-mêmes de leur vie publique, c'e'ît-vdire satisfaction entière à donner aux exigences de l'Oulcraine et de la Finlande, d) Dissolution de la Douma et du Conseil de l'Empire et convocation immédiate de 1 Assemblée constituante ; e) Abolition des privilèges. Tous los citoyens seront égaux devant la loi. * * * Amsterdam, 15 septembre : Le collaborateur à Stockholm du ,,Han-delsblad" annonce que les délégués russes proposent la convocation d'une deuxième grande Conférence de3 socialistes de l'Entente à pé'fcrograd. • « * Pa,ris-, 15 septembre : Une grève a éclaté à Beval, où les ouvriers de plusieurs fabriques eedgentJ une augmentation de salaire de 100 p. c. la nombre des grévistes s'élève à • 10,000- Pétrograd, lo septembre : la gazette de la Bourse" annonce qu'on a d couvert à Toboisk un vaste complot ayant pour but da favoriser la fuite du Tsar. Toute la garnison avait été gagnée à ce projet. De nombreuses arrestations ont été opérées. La Conférence de Stockholm Copenhague, 15 septembre : Du correspondant à Stockholm dju ,,Social». Demokrator' : — Après avoir conféré aveo les délégués allemande', les délégués russes à la Conférence do Stockholm sont partis pour Pétrograd. Ils ont publié un manifeste invitant ies socialisiez des deux groupes belligérants à continuer les préparatifs de la Conférence, qui se réunira dés que les gouvernements do l'Entente accorderont les passeports nécessaires. Ou estime que la vicfcaire de m. Kerenski et lo râ£u$ des socialistes français cq continuer à faire partie du gouvernement sont d'e nailitre à liât-r le travail enttrcipria à Stockholm en êa-vèUr da la poix. LE TAPE El LA "PAIX IxMidros, 16 septembre : i I ! 1. i Du „Da£ly News"' : — C'est un devoir pour lo gouvernement de répondre à la nota du. Pape et de se ménager ainsi l'occaaiUn de s'aboucher* aveo l'ennemi. Les maux dont la guerre aooable les peuples imposent à tous le» gouvernements de ne rien négliger poux ramener la paix.,, DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 15 septembre : , Un Conseil des ministre» s'est réuni sons la présidence die m. Poincaré eît a discuta les prérogatives du Comité de la gjuerre et du Conseil économique. Lee ministi-es sa réuniront lundi pour arrêter le texte de leur déclaration aux Chambres. * • « Paris, 15 septembre : d'après une information officielle, le programme du Comité cilg la guerre eît fixé comme suit : — Il est chargé de la direction politique de la guerre. Il examine les questions ayant un caractère djordre général es qui doivent être résolues sous la responsabilité du gouvernement, auquel il soumettra &e3 dêcL sions. Le Comité se réunira au moins une fois par semaine. Les chefs des éfcata-ma;ors de l'armée et de la marine assisteront à ses séances en qualité de rapporteurs. le3 chefs de 1 armée et de la marine et le-i représentants de la liepu-blique française à 1; étranger sont autorisés à assister aux réunions. m. Hedbronner est nommé directeur du secrétariat du Comité de la guerre. Paris, 15 septembre : De l'Agence Havas : •— ii. Tunnel est arrivé vcàntela àSBel-legarde. Le commissaire spécial lui a interdit da franchir la fix>nuèi*e suiss«, &on passeport, délivré en 1916^ n'étant plus variable.Les journaux parisiens annoncent que le commissaire spécial a été chargé d'ouvrir une enquêta au sujet de l'affaire Turmel. Des perquisitions ont déjà été faites à ce sujet. a la Chambre, m. Ilenn-essy s'occupera de cette affaire." • * » Paris, lo septembre : Mardi, à la Chambre», les députés radicaux Boret et dame interpelleront le gouvernement sur l'insuffisance de l'alimentation,1; ils insisteront sur la nécessité àa donner & la population un pain, sain et nutritif. j * * • Paris,, 15 sciptembre : Les journaux annoncent que les aviateurs j français lieutenant Pupat et capitaine Mat-con, tous deux chef» d escadrilles, ont dis- ; paru. • • * Paris, 15 septembre : les chaussures normales fabriquées par-ordre du gouvernement seront mises en vante à. partir du 1er octobre. a cette date, un demi-million die chaussures seront achevées. Los prix varieront entre 28 francs pour une paire de bottines pour homme ei à fr. 15.75 pour une paire de bottines xx^ur enfant. * * * Berne, 15 septembre : Du critique militaire * du ,,Bund" t — Il n'est plus permis de douter aujourdi'hui que l'offensive générale d'été d'q i'Entente doive être considérée comme terminée. Dans son ensemble, elle a donné des résultats beaucoup moins importants que celle de 1916. a une mise en œuvre de moyens technique» plus étendue ont correspondu dès chances de succès moindres. La nouvelle tactique défensive des Allemands — -replis préparatoires à des contrc-atto ques, création non seulement d'une position Siegfried, mais encore da positions Nibelung à grandes ramifications — a posé d'une manière toute nouveilie les données de la bataille qui doit avoir pour issu© la peroea de leur flront ou l'épuisement de leur aimée. Néanmoins, las Anglais eb ies Français*, faute de pouvoir adopter une autre methode et forcés qu'ils sont par la pression exeroéo suit leur flanc par la guerre sous-marine, continuent à concentrer tout leur eifort en vue d'une percée. Ils se sont ralliés, aveo l'espoir d'y réussir, au plan des Italiens, consistant à pprter au maximum icuir pression contre le front autrichien et dont la onzième bataille da l'Isomzo a été la première app,i cation. Cette batailla n'ayiant pas abouti à la percée du front nii à la possession du mont Saint-Gabriel, on peut dire que la pre-mièro tentative de nouveau genre qu'elle constituait a échoué. Or, il est probable que les Italiens ne retrouveront plus une semblable occasion d'attaquer l'ennemi aveo des forces supérieures. Los Allemands ont, en effet, un intérêt stratégique tout aussi puissant que les Autrichiens eux-mêmes à assurer l'a défense efficace du front du Sud, et il n'est pas djoiiltqux qu'ils feront le nécessaire pour l'assurer si la pressûon de l'Entente sur l'Isonzo devient par trop forte. De son côté, l'armée bulgare étant encore intacte, le général Sarrail s'est trouvé en 1917 devoir remplir uno tâche tout aussi malaisée qu;e;ie l'était en -1916. Dans l'Est, l'offensive de l'été lftl7 de l'Entente a été défavorablement influencée par la révolution russe, qui en a tout do suite affaibli l'action concentrique. Les Allemands vont être en mesure do bloquer la flotte russe au delà de Biga dès qu'ils auront pris possession des îles situées à l'entrée de la baie. La question est de savoir si l'armée et la marine i-usses ont gardé siif-'isammant do cohésion pour colla*. , boror utilement à modifier la situation ac- | tueile, qu'il serait dangereux pour eux dé ! laisser perdurer. en résumé, l'offensive da l'Entente! en 1917 n'a fait apparaître siur aucun front, miso à. part la bataille- de l'Isonzo, l'esprit de suite qui eût dû présider i\ l'exécution do sas plans d'opérations. Dans ces conditions, il faut s'attendra à voir continuer la guerre, sauf que des raisons d'ordre économique obligent l'un des partis à on. décider la fin. * a * ôiilan, 14 septembre : Les journaux annoncent que seule la gar-rantio donné© par m. Orîand'o qu'il orienterait dans un autre sîens sa politique' intérieur» a évité une crise ministérielle. mm. Tiose'lï et Sonnino ont dû prendre des cn-gr-gements personnels pour éviter une diâ-l'ccntion complète du Cabinet. La retrait ? du chef du département do l'intérieur et celio du directeur-gen nal de 3a police sont dos con.'-c>.ssions faites aux minisire--; a^.poftenant à l cNtr-éme-gauche. ♦ * * Milan, 15 s© membre : On mande do Parme au „ssco^o', : La nuit dernière, dans la gare de Borgo San Donnino, deux trains de marchandises sont entrés en collision. Huit personnes ont été tuées ot vingtc.huit blessées. • - • COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coiamimiqiîés des Puissances Centrales. Berlin, 13 septembre. > Officiel dia c© midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier llupprecht de Bavière : En Flandre, action d'artillerie da violence variable et embrassant un fronî plus ou moins large. Notre zone de combat a été pris© sous de fortes vagues de feu paruco-lièrement sur la rout© Ypres-Menin. A cet en<lroit-, plusieurs bataillons anglais ont pris l'ofieusive, mais leur assaut s'est presque totalement écroulé et leur a coûté de forte», pertes. Au nord d)e la route, Pennemi a pénétré dans nos tranchées les plus avancées sur l'espace défendu par une compagnie. Au sud-est d'Arras, 1© feu d« f artillerie ennemia est devenue extrâmemcnffc violent par àncoups dans 1a courant de l'après -midi. Peu apr-s, s'entourant artificiellement de brouillard, les Anglais ont pris l'offensive près de Chérisy sur un front de 1,500 mètres. Des lance-flamme» et des automobiles blindées devaient frayer 1© chemin à lour8 troupes d'assaut. l'attaque ennemie a échoué devant l'énergique f©u de défense de notre artillerie et de nos mitrailleuses. Sur les points où les Anglais ont pénétré dan*, nos tranchées, ils en ont étjô expulsés par notre infanterie en corps à oo^-ps. Au m&m^ endroit, l'ennemi a renouvelé ses attaques ;:eu avant le crépuscule; oette fois encore, son assaut a échoué et lui a coûté de fortes pertes. Armées du prince héritier allemand : Les opérations ont été pau actives, à l'exception d'engagements entr© ditacliements de reconnaissance et, du feu de diversion passag^/i-ament violent dans quelques secteurs. Sur le théâtre de la guerre à l'est) et sur le «front en Macédoine, pas d'opération importante à signaler. « » 6 [Berlin, 16 ©eptembra. —« Officiel d'hier soir : Sur différents points du front de Flandre ainsi qu'au sud-est d'Arras, grandie activités. De l'Est, rien de nouveau. * « « Berlin, 15 septembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos souS-marin* dans la Manche : 4 vapeur» et 1 voilier, jaugeant au total 20,000 tonnes en chiffres ronds. Les vapeurs, dont un pétrolier, étaient tous atmés. Le voilier était en routa pour la Havre avec une oargaison de 1,400 tonnes d'huile, do riz et die colis divers. « H * Vienne, 16 septembre. — Officiel d'hier : Sur le front de l'Est et en Albanie, pas d'événements partiûulitîrs. Sur le front de l'Isonzo, l'activité sa ranima par endroits. Plusieurs attaques italiennes ont échoué au sud de Selo, sur l'Isonzo. Le monte San Gahriele est violemment canonné. Nous y avons repoussa des attaques partielles tentées par les Italiens.Le nombre des aviateurs italiens abattus ! au cours du mois d'août, sur lo 'front du ! Sud_Ouest, est de trente-deux. Pendant la | môme période, nous avons perdu 11 avions. * * * -> Sofia, 15 septembre. — Cfi'iciel : Sur le front en Macédoine, feu de ^diversion médiocre dans divers soctaurs. Un détachement ennemi a tenté une attaque Sur lo Dobropoljej il a été fauché par notre feu. Sur la rive droite du Varuar, près dj'Altchak Malile, violente fasilade entre postes avancés. Sur la Strouma inférieur®, près du pont d'Orlioko, un groupe ô!e fantassins anglais a été repoussé en forps à corps; il a subi des pertes sanglantes* Sur le front, en Roumanie, depuis Mah- mudie jusqu'à Tulcea, canonnade modérée. «< * » Constantinople, 15 septembre. —■ Officiel: a l'ouest- de Revanduz, nos troupes ont attaqué deux positions ennemies et s'en sont emparées. Berlin, 15 septembre. — Officieux : Sur le front en Flandre, pics de SaLaUulieca, lei Anglais oot prononcé une attaque partielle lo 14 septembre, au rr/Uln ; elle ne leur a vaàu aacu.ni avantage el leur a coûtai par contre, de fortes pertes sanglamites ei 815 prisonniers. A l'oue&t de Woumeu. à 2 heures du matin, uno putfcniilJ.î ennlomic, qui avait pris p£aicie dans cinq canots, a tent) d'aptproclier d© noa ligr.tf* ; elle a cti mise ea fuite. Au eud-oucfib dej Bls-inuido, un© paircudllo «illPinande a onlwé wm po~to de soiis-of't iers bclgefe ; le» survivants oui ét-J îait3 prisonniers. Do cntorio qu'en Flandre, en Artois et dans la région, de Sf.int-Quentin les Anglais sont forç a, depuis des jours, de renoncer à toute op ratioi* û'enivergure. L« C-au de leur artillerie est lui-m£tmn devenu peu important. Seules, le? pa-ti-ouilléa oaaiettniea déploient une grande ;;cîûvit'-. dans l'avanU-'icnrain. de nos poeiticm. Au nord de Neuve-Chapelle, de3 p;itrotriHes filiemandes ont ! o ipturé quelques Portugais ! Aui nord de Bour-ti'jS, des Aillais ont lt'- faits prisajimi'^rs (jans leurs proptreB tranchées. Au su4 d-'Huliljuch., à l'est de Gouzeauoourt et au sud-ouest de VorvU-vi'-le des patroui^os anglaises ont 6yâ repoues'or* par le fou do défense allemand. Au cours do.s combats lwr-'-a emr0 avant-postS3 et des opérations de »roupo3 d'attaque, nous avoiis aust--i roœipoïtj d,-a avantages sur les Français. T/lio'.ir'-use atilaque allemande prononC'e pr>3 du» WiUlerbe'rgl a ' ta oxllci?t''>e apres une cauirte pw. parr.t'on d'artillerie ; elle a complètement Qurpnis les Français. Lofe troupes qui occupaieait la tpan-chée ennfëuvio ont et) brusquen^nt maîtrisées ; nous n'avons subi que des portes ai'infcce"* Notre coup do main noua a permis dJe faire do pr'v cieut?^ observations et de capfurcr 2 officiera et 43 hommes. En Champagne, sur la route Somjne-PyuSoualr., , les Fiangais ont encore une foi? vaineir.oat pria l'oîfeasive. Er.tro vî et 7 heures du matii», ear.s pn&pia{patton di'artiiiletria préaja-blo,. ils ont tenté à deux reprises d onlev-r par surpri e 3a. position iT:e:r.ande. Leurs tentative» ont coajplète:acnt échou \ Les vagues d'assaut françaisese sont tcroiiil .'es fiouâ le ffljJ de défense A deux enldioils seulemejib, l'ennemi a à pénétrer dans, nos lignes ; mais il en a * '-té ira- i médiatemeut ©xpuls: et a lai s > des prisonniers ; cniîro nk)3 mains. Sur la. rivo oii-ontalc de la Afeuse, lea Ailla, marids ont pris l'offei^sive et ont obtenu un boin. résultat. A le-.!1 dju bois da ' Cboutml^, pdu-Io-iro [i-awhécs fraa aise5 om «'ti prises dl'assaut sur un front de plus d'un, kilomètre ; nous nous y sonTaes tenus m^igr'* plusieurs co|r.lbrCk-r.ttaques. U se oanfim'o qu'outre Les 3C0 prisonniers qui'ila ont perdus, les Fian^.i- ont aussi subi de fortes partes sanglantes. Sur le tbéâlro de la guerre & l'Est, les opé-rRiions ont ''t> minimes, à cause du brouillard et de la pluie. Ixtro la ]>.vina et Soiïorgon et sut lo tW'rain qoi â'Olenid eôjti'o les Caa-paijhcs et le Sereth scuilcmenS, le feu dje l'artillerie a alignent'- d i::tcnsit.S à certains rctomonfi. En Ifiocé^oinc, pris .du Dobropolje, des attaques ennemies ont été repouss a. j « CommuRÏcjuéa des armées alliées Paris, 15 septembre. — Officiel do 11 h. : Actions di'artillo.ie assez violentes dans îo secteur du Moulin de Laffaux et sur la rive droite do la mcu-se- En Champagne, nous avons exécuté aveo succès un coup cfe main sur los tranchées ennemies de la région de Mont-ITau;t;. Nous avons détruit un observatoire et de nombreux abris et ram©uô une dizaine da prisonniers. Rien à signaler sur le reste da front. Aviation. —i Dans lo"3 journées dos 13 et 14 septembre, quatre avions ennemis on® éte abattus par nos pilotes en combat aérien. Paris, 14 septembre- -* Offioiel âe l'armée d'Orient : Rien à signaler sur le front en Maoé_ doine. Faible activité da l'artillerie» * • • Londres, 15 septembre. ►— Officiel t A l'est da Westhoelc, nous avons légèrement amélioré nos positions. Un détachement ennemi a énergiqueanent attaqué hier soir le terrain que nous avons conquis à l'est de Sain-Julien. Pris sous notre feu de barrage, il a été dispersé. Au nord de Langemarck, l'artilleria allemande a continué à être assez active. » * * Rtotme, 15 septembre, -r Officiel t Sur le front du Trentin et sur celui dea Alpes Juliennes, le feu de l'artillerie a été assez violent dans certains secteurs. Près de Log, dans le secteur septentrional du plateau do Bainsizza, nous avons progressé amélioré nos lignes et fait des j prisonniers. Sur le Karst, nos aviateurs ont lancé trois tonnes d'explosifs environ sur les positions ennemies. Au cours d'un combat-aérien, un avion autrichien est tombé en flammes dans l'Auzza. Les aviateur# en- * nemis ont péri. * * • Pétrograd, 14 septembre. — Officiel t Sur le front à l'ouest, dans la région de Riga, vers la côte, après une prépara&on d'artillerie, deux compagnies russes ont attaqué l'ennemi au sud d© Pauske, mais ont éto forcées de se retirer. Une opération de reconnaissance nous a permis de constater que les Allemands se retranchent fortement près du village de Melug, après avoir avancé leurs avant-gardes d'une verste. Sur la route de Pskof, des troupe» russes, appuyées par des bataillons d'assaut, ont brisé la résistance acharnée do 1*'ennemi et se sont emparées de la ferme de Kronen-berg. Nous avons faits des prisonniers efc capturé des mitrailleuses. Dans la direction d© Pskof, nos troupfg et des ,,bataillons da la mort" ont avancé sous un violont feu, à 800 pas des positions ennemies depuis 1© village de Spita jusqu'à Metzie-Rumen. Des troupes russes îrrégulières ont occupé Pelbe et ont avança vers Lemburg. Une automobile blindée a efficacement appuyé cette opération. Par un coup d© moin irrésistible, nos détachements d'avant-gardes ont occupé Kaipen er. fciss©. i gai. Sur le iront en Roumanie, la 12 au soir, l'ennemi a- attaqué les .positions roumaines établies à l'oue&t d'Oona; ces attaques ont été ropoussées par notre artillerie et noa mitrailleuses. Pour i© reste, fusillades. Dépêches Diverses Milan, 15 septembre : On mande de Padoue au „Secolo" : Une violent© tornade a dévasté la commune do Villa del Conte; quelques maisons se sont écroulées, ensevelissant les habitants sous leurs décombres. Lea dégâts sont très importants. La récolte de raisin et du maï» est perdue. * * » Londres, 15 septembre : l© ,,Daily Telegraph'' est officiellement autorisé à déclarer qua lo bruit reppodbdt par divers journaux suivant lequel la Grande-Bretagne aurait fait des offres de paix à l'Allemagne est totalement dénué de fondement.« ♦ ff Londres1, 15 septembre : Le ,,Daily Mail" conjure la population d'être extrêmement économe de vivres. Il termine en affirmant que la Grande-Bretagne doit être ou éoonom© ou rationnée plus rigoureusement; binon, eil3 pourrai» être vaincue. * * * Londres, 14 septembre : lin Angleterre, pendant le mois d'août, les importations so sont élevées à 100 aillions 567,407 jC, soit 2-1,479,977' £ d© plus qu'en août 1916. Les exportations se sont élevées à 49,803,715 £, ce qui représente un© plus-value de 3,083,392 £ comparativement au mémo moi3 dé l'an dernier. -- ■ PETITES NOUVELLES ' LES INTERNES BELGiES EN SUISSE. On écrit au c XXe Siècle > : — Aaelboden, ce joli ooioj d«3 Haute#» A2pes à, 17 kilomètre? d'une voio fcrr/o, cH un centre d'interrtetoeTiiÉ où le travail pou*, les Belges est parraitemont organisé. Gràcta au dâvouâment de l'adjudant VanheJ-mont, du lie de ligne, on cat parvenu à y monter u,n atc-lior de tissage de quiniie métiers, employant ving,t iaternlAs. I^î salaire n'«?t pas élevé — en moyenne fr. 1.50 par jour — mais la travail est un entretter. d énergie! pour de» hommes qu une longue captivité avait réduits k tint <îs mois d'inaction. Le bruit Ces m-tier» si familier en Flandre, les maintient d'ans un ox-cellont esprit. En outro, depuis octobre l£>lô, un atelier de vannerie fonctionne ave 1e jnÊmP c:-s ; les ciinquninte-deux œodôles-types sont d^a plus gracions et ont et 5 appréciés aus différentes expositions de l'intern'etnenv. Prcatue tous nos autres compatriotes sont occupas soit chez, des particuliers, soit à des travaux d'utiHt'» pu_ blique. Nous devons à la bieuveillaiiwx» d» Vu Francq, de Bruxelles, dea eéancc3 r-'créaiiiivts. > LACCAPAEE.YEKT DE la\ MONNAIE a pah1s Lea Parisien^ s'élant plaint do es que Jes buixiîisjtus du iî(éiro eo r.cb'iiffent toujours quand ell03 doivent remettre de la monnaie auaa voya-geu/rs, line do ces employées a pris la plume pour ddfeodra ses eellègur-s d accuse à. son tour lo publie parisien d accaparement des eous. Voici ce qu'ollo i.crit : — Etami en coingé un dû cs3 demies Jour» je remarquai un vieux monsieur qui achetait ua jourival à l'entrée d'une station du Y^lro. 11 paya aveo une pièce de Ir. 0.50 et reçut en retour fr. 0.45, qu'il anit da côti ; il prit ensuite au guichet un billel do £e classe et tcindlt à l'omplovi'e une au"r,o piécc dO fr. 0.50. ^ar lacf:ei?lo elle lui i-emit fr- 0.35 eu pièces d'un Sou. Arrivé en b".s de l'escalier, il Prit uz* sup. p ément de 1rs classe, qu'il paya avec une troisième pièce de fr. 0.50 et encaissa de nouveau fr- (>.40 et» pièces d'un sou. Il avait rkxnl de c^tfo façon pour fr. 1.20 do aous. Si l'on Bïal-tipl'o ce iwîtit truc. Ion eaUra où va la petite monnaie... > TfoOpVAIT.LES IIISTOIUQUE3 EN HOLLANDE Le < Tyd > annonce qu'on vie'-i1 de fair^» â'in t-re-^sar.tes découverfoi archéologiques sur 1s ter ritoie do la commune de "V'o'Crendaal, p*rèe da Epeerlûtn. On y a notamment mis h Joux un grand noenbre de fragmenta de fouilles, dea tr.ilos, dos «' imbrices >, datant de l'époque romaine. La trouvaille la plus intéressais e est co'li d'une tîte de Romaine en pierre Marcha do Niveîstein, datant vraisemblablement dm Ille fIèl ele après J.-C., et qui so trouve dans un admi-j rable état de oonservation. Plusieurs savante se r.sndu^ sur les lieux et y pouj-Suivron* les | fouilles, > PETITE GAZETTE OPINIONS Le dernier tram qui s'en va vers le® profondeurs d'Uccla vient d© nous passer sous le n$z. Il était archi-bondé et c'eût été folie que da Vouloir essayer seulement d'y prendre place. Et nous voilà à nous regarder les uns les autres, sous 1© réverbère posté à l'angle de la chaussée d« Charleroi ©t de l'avenue Louise. Le temps est beau et la perspective de rentrer à pied ne devrait en somme effrayer personne. Cependant, tout j.e monde — -'entends lea oinq ou six retardataires qui sont là —• peste à qui mieux mieux. Les premiers mots que l'on entend sont ceux-ci : — c'est dégoûtant l...'' Je me demande en vain pourquoi la dam© qui s'est exprimée ainsi trouve dégoûtant que 1a tram n'ait pu nous prendre» ni die ni nous, à son bord. Qu'était-il besoin da non* attarder si longtemps hors de chez nous i Un verre de moins au cabaret ou quelques ,,au revoir !'' un peu plus précipités à ces gens chez lesquels om Otait allé passer la soirée, et nous aurions tous évité cette petit© mésaventure. c'est îmq mania qu'ont trop de nos concitoyens d'attendre b dernier tram... La dame, donc, ayant dit : c'©>t dégoûtant l", affirme que les choses n'en resteront pas là. Elle écrira à la Compagnie et prendra soin d'adresser sa réclamation, avec la mention -, Personnelle'', à M. JaiiS-sens. Elle a connu un M. Janssens à la dernière Exposition dp Bruxelles, et si j« m. Janssens qui est à la tête des Tramways Bruxellois est 1© même... Ùn vieux monsieur, que je connais de vue, m'interpelle : — Vous allez loin, Monsieur 7 ei comme je lui ai donné l'indication qu'il sollicite, il me dit : — Vous comprenez, il y a une „trotta'» d'ici à la Bascule. san3 doute le temps est beau, mais il fait noir ici cornm* dan^ un bois et j'abhorre l'obscurité propice aux manœuvres des malandrins. Remarquez don© que dans toute cette enfilade de la chaivi. s a d© Charl&roi, il n'y a pas un seul réverbéra allumé. Ne trouvez-vous pas cela absolument dégoûtant ç..." Ma foi ! non, .\e ne trouve pas ce,a dégoûtant et je voudrais le dire à mon in-terlocuteur, mois sans le blesser. J Vcpii {ue tant bien qu© mal, cependant qu© de cu:u-[)Ognie nous continuons notre chemin,.qu'il y a pénurie de charbon, qu© tout 1^ fii-md© — y compris les usines à gaz — est au régime d©3 économies et que peat-étio un soir viendra où il fera beaucoup plus noir encore. l© monsieur 11© veut rien entendre, et comme nous arrivons à hauteur do Ma Campagne, il ma montre que presque l©s réverbères de l'avenue Brogmann sont allumes : — Pourquoi c© qui est possible £ur la territoire d'Uccle n'est-il pas possible sur le territoire des autres communes cl Chinoiserie administrative, Monsieur, et incurie ! Plus même, je m'enfoutisma sur toute la ligne ! Voilà la vérité cf vous ne m'en ferez point démordre... Je cherche successivement la chinois; ia administrative, puis l'incur'-e, puis lo 33 m'enfoutisme, et ne los trouve nulle pua. Il n'y a pas, dans cette absence ùv. lumière, da quoi fouetter ui. chat, et. ino;;;# encore y puis-je découvrir les éiémc-n:.s d un grief à faire à m. Bernier, de Sa:nt-t; u'e-, ou à m. Jenesaisqui, d'Ixelles. Cependant, comm© au tournait de ma rue je lâche le monsieur qui, depuis \i minutes, n'a cessé de grincher, au coup.)© pass© à côté de moi et j'entends l'amoureux qui dit à sa d^noiselle : — Crois-t-u, Lily, que c'est agrênl.le da rentrer ainsi dans l'obscurité 1 On pieu» >3 donner des bécots toux à son aise ! Sur quoi Lily tendit- ses joues ou ses lèvre» — je na sais pas au juste — àu gentil monsieur qui l'accompagna.t. • Mais comme il cet dono difficile, m nia dans les- toutes petites choses sans i:v.p-.-r-tanc©, d© créer une unanimité d'opinion !... A UN IKGYÏAT Jeune-homme, je voudrais trouver une Creuse à votre conduite et n'en découvre point, hélas ! Qu'av©z~vous fait ? Depuis Dieu sait quand., vous erriez comme un vagabond à travers les ruos d© la ville, à la recherche, d© l'aube au coucher du soleil, du morceau do pain née<:3_ saire à votre subsistance. Vous maudis si :z le sort qui, du gamin choyé, dorlote, que vous aviez été jusqu'alors, avait fait clia vous cette lamentable épave que vous cl ez devenu. c© n'était sans doute pas votre ïaute. Votre mère, au début de la guerre, était, dnn3" un moment d'a!'l'ollornent, p^nùa. pour l'étranger sons auùremejit se pjeucc-a-per de vous, s'imagiiiant sans doute <v, a dans trois mois, dans six mois au plus tari, elle pourrait à nouveau, le cauchemar a aos pris fin, vous pr©3ser sur son ccour. et vous vous trouviez, au bout de trois aus d'une ©xisteuc© faite des pires privations, au setiel d© la désespérance, lorsque la bon dieu^ ou votre ange gardien, ou simplement le ;.o sard vous fit rencontrer, au détour d© j© 11e suis quelle rue, une amie d'enfance. Son regard rencontra vos' yeux de chien la.tu et famélique. Elle aurait pu faire semblant de ne pas vous reconnaître!, se di^tourner de vous... Mais il y avait une telle détresse' dans vos yeux 1 Geruâmant ©lie s'approcha de vous, mit sa maia dons la vôtre, se 'fit plus doue© encore qu'elle l'est, histoire de vous mettr© en confiance, vous traita ©ominô 11110 maman eût traité son petit garçon malheureux, e© fit raoonter votre histoire, pleura aveo vous, vous consola, vous réconforta tant et si bien qu'en la quittant, lui ayant donné votre adrœse, vous pûtes vous croire sauvé. Et d© fait : huit jours aprè* — il n'y a que les jeunes filles pour faire de pareils miracles — sa maman à elle accueillait à bras ouverts, dans sa jolie maison de campagne, là-bas, le pauvre petit Robert, l'en-h nt malheureux d© son amie absente. hvj* prit jkiur vous un logement en ville et vous fit plaça à sa table. Vous auriez pu. être heureux et vous l'étiez, en effet, puisque mSrne votre si pitoyable petit© amie veillait, en prélevant sur ses économies, à ce que jqmais votre gousset ne fût vide.Ne fau't-il pa.s qu'un jeun© homme ait toujours quelque argent en poche 1 et avec quelle délicatesse ces menus services, à côté des grands, vous étaient rendus !... Or, un jour de la semaine dernière, comme vous veniez ^'achever votro des'ert, au jardin où sou*? le soleil vous aviez» pris votre repa3 en commun, vous manifestâtes l'intention d'aller faire, seul, un pelât tour de promenade : — Sans doute ! Sans doute l 11 fait beau, dégourdis-toi lea jambes ! Cours, galope dans la campagne, o'est de ton âge î Et h ce soir !... — a ce soir ! On vous suivit daa yeux tandis que, d? un

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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