La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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29 januari 1918
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s.n. 1918, 29 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k2697165n/
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fiîrJSàsrSai *£$2* ^«aaauEi^a- a* PRIX DES ABONNEMENTS $mois(févr., mars), fr. 7.60; 1 mois(févr.) fr. 3.80. „ Xes demajides d'abonnement sont reçues exclusif v s ment par les bureaux et les facteurs des postes. —« Les réclamations concernant les abonnements doivent ftre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: IBonlaanc-aux-Herbes-Fotagère», 31, Bruxelles. *-«i* UC.5» Hni^UiMbtS Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, Ir. 1.75. — Corps dt% journal, la ligne, (r. 7.50 — Faits divers, la ligne, tr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3,50 — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.50. Bureaux do 9 à 17 neurea. Direction et Atoinistrailon : i?,VVoi'-r" «OS ADRESSÉS, DIRECTEUR LA GUERRE 1,274" jour de guerre j [Rien à signaler. e Négociations de paix Berlin, 28 janvier : Le "Berliner Tageblatt„ annonce que M. ÇUhlmarin, accompagné du secrétaire de légation von Hoesch, est parti hier soir, à a heures, pour Brest-Litovsk. * * * Vienne, 27 janvier : Le comte Czernin est reparti aujourd'hui pour Brest-Litovsk, accompagné par les ministres plénipotentiaires baron von Mittag et iWieslor, les conseillers do légation baron von Endrion et comte Colloredo et le secrétaire de légation baron von Gautsch. * * « Pélrogradi, 28 janvier : On annonce que les négociations entre jdlélégués russes et turcs au sujet de la oréa-tion d'une ligne de navigation entre les ports de la Russie ct de la Turquie particulièrement entro Odessa et Constantinople, progressent d'une façon satisfaisante. * * * .Stockholm, 27 janvier : On mande do ïïelsingfors que la Diète finlandaise a désigné une délégation de six membres, trois bourgeois et trois socialistes, qui sera( chargée de défendre les intérêts do la Finlande aux négociations de paix. <t> La guerre navale ; Londres, 28 janvier : De l'Agence Eeutor : lie vapeur „Andiania", de la Cunard Line (i6,4&5 tonnes), ayant, à bord 40 passagers et 200 hommes d équàjjage, a torpillé au moment où il quittait .la- côte de l'Ulster. •Passagers et matelots ont réussi à s'embarquer dans les canots die sauvetage. On espère arriver à amener le vapeur clans un port. * ♦ * 1 Paris, 27 janvier : , On mande de Marseille au _ °Matin„ que le gouvernement saisira à partir du 1er février tous les navires qui se trouvent dans le port. Les navires au long cours n'auront plus d'itinéraire fixe, mais seront utilisés selon les besoins : la Compagnie des Chargeurs Réunis les affectera au transport des céréales achetées dans l'Amérique du Sud. Le service postal sera modifié et réduit. Londres, 28 janvier : A la Chambre des Communes, M. Houston a demandé qu©l ctait le nombre ùes personnes qui ont péri dans la Méditerranée lors du torpillage de deux vapeurs "anglais en décembre dernier. Le gouvernement a répondu que 709 personnes ont trouvé la- mort dans ces torpillages. * * .Christiania, 27 janvier : Le torpillage du vapeur norvégien "Elsaw do 6,000 tonnes coulé dans la zone barrée tandis qu'il transportait une précieuse car-. gàison de vivres de Java en Norvège, a provoqué ici dans l'armement et le commerce une vive irritation contre l'Angle-ferre. Les journaux disent leur indignation de ce que malgré la protestation des autorités norvégiennes le navire ait été forcé do traverser la zone barrée : on lui a fait faire escale à Falmouth, à Bristol, d'où on l'a envoyé décharger 1,700 tonnes de sucre saisies par les autorités anglaires, après quoi -i l'a de nouveau renvoyé à Falmouth et obligé de traverser la zone barrée où il a été torpillé près de Dartmouth alors qu'il rentrait en Norvège. •Rotterdam, 27 janvier : . Du „Maasbode}> : — Le voilier norvégien! ^Àcfciv" (768 t. brut) a- sombré. * ♦ * Stockholm, 27 janvier : L'"Aftonbladet„ annonce que le vapeur suédois "Jonkôping„ (1,300 tonnes), qui allait de Bergen à Iiull, a été coulé par un sous-marin allemand. ♦ * * Milan, 27 janvier : Du ,,Popolo Eomano ' : — Au cours d'un disoours prononcé à l'Association commerciale, industrielle et agricole, M. Nitti a dit notamment que, depuis le début do la guerre, 55 % de la flotte marchande italienne ont été coulés. » ■ , * * 'Rotterdam, 27 janvier : , Du ,,Maasbod'e" : Le voilier espagnol ,,Carmen" (351 tonnes brut) a coulé. * * * Paris, 28 janvier : On mande do New-York : D après un télégramme adressé die Boston au ,,New-York World", plusieurs eapi- , tadnes rentrant de i Amérique méridionale . signalent la présence de neuf sous-marins allemands ^ au large de la côte du Brésil. ] Le capitaine d'un navire norvégien aurait aussi aperçu des sous-marins au large du cap Frio. . Les- événements de Russie Berlin, 28 janvier : < De la "Gazette de Voss„ ; D après le "Corriere délia Sora„, une ( anarchie complète règne à Pétrograd. On croit que le gouvernement de M. Lénine sera forcé d accepter les conditions de paix : allemandes, quitte à endosser la iaute aux Alliés. i * * » Pétrograd, 28 janvier : ! La flotte marchande russe a <$té saisie ' aar 1 Etat et mise sous les ordres de 1;Association révolutionnaire des matelots. Berlin, 28 janvier* * On transmet de Stockholm au „Berliner : ageblatt" un communiqué du commissaire 1 •U peuple Antonof, reproduit leg ter- • aes suivante par l'Agence Télégraphique < ÏQ. Pétrograd : 1 — Les villes de Krenienchouk, Romodai 1 fc Putivo sont en notre pouvoir. Dans [ ia région d'Alexandrof, quatorze esca- r .l'eus de cosaques entrés en collision avec ! îios troupes se sont rendus. -Sébastopol re- t oimaît_ l'autorité du Soviet : la llada de J 9tte ville a été expulsée et la flotte s'est, e alliée au Soviet. Les Tarrares ont été re- ( poussés près de Yalta et battus à ptroxi- < initié de Féodosia. g * * I St-ockholm, 28 janvier : n On mande de Pétrograd : ^ — La, bataille engagée près d'Ekatrarinos- i entre Jes Oukrainiens et les masima- f< -nvS continue avec un exfcr'mo acharne- 1 Sar® ue ce^e de changer de gi ^°'^ievist2s tiennent toujours di - Lcq 0ukrainiens ont occupé Plos- oi Urot et &chepîctoï..vo, où i s ~q SOnt «b- fi parés de 150 canons et de 500 mitrailleuses. Par contre, les maximalistes ont réœsi à se fixer à Briansk et à Lozora. A Poltare, le hefcmann des cosaques de l'Oukraine a été assassiné. Les Oukrainiens ont occupé Novgorode, . Siewiersk et se sont emparé» de deux batteries de gros calibre. A Nioo-laïef, des rencontres sanglantes ont eu lieu entre Oukrainiens et gardes rouges. Lee Oukrainiens se sont retirés. Vienne, 28 janvier : On mande de Lemberg à la ^Nouvelle Presse Libre'', que d après de» informations envoyées de la frontière russe au journal oukrainiem ,,Le Diélo", une bataille est engagée près de Luck entre les troupe» oukrainiennes qui voulaient s'emparer de la ville et les troupes bolchevistes qui l'occupent. La bataille dure déjà depuis plu-sieurs jours. Le commandant de3 bolchevistes a demandé des seoours au coinman-dant des batteries austro-hongroises qui sa trouvent dans ce secteur du front-, mais il ua pas été donné suite à cette demande. *♦* Berlin, 28 janvier : D'après une dépêche de Haparanc'a, le port de Kilin,. en Bessarabie, a été détruit par la garnison qui y mis lé f®u : l'incendie a duré plusieurs jours. *% Stockholm, 27 janvier : D'après l'BUtro Rossij„, l'officier qui tenta de* tuer le général Kalédine, en lui jetant une bombe, vient d'ôtre arrêté. Cet officier a été l'aide de camp de l'ancien ministre de la guerre Savinkoff. * # * Lugano, 27 janvier : Le gouvernement de Lénine a supprimé la Croix-Rouge et emprisonné son président et se3 dirigeants. On annonce aussi l'arrestation de tous les membres du Comité socialiste révolutionnaire de Moscou et de ceux de toute la provinco. » © # Pétrograd, 27 janvier : Maxime Gorki, en traversant la rue, a été légèrement blessé au cou par .une balle perdue. ♦ H Stockholm, 27 janvier : Le gouvernement persan a appris d'Urmla que les troupes russes en retraite brûlent et détruisent tout ce qui gêne le passage. Le3 villes de Choy,. Salrnat, Maraho ej Ur-mia ont été complètement pillées, puis réduites en cendres. Les dommages sont énormes. Des centaines de gens ont été victimes de la cruauté des soldats. En guise de représailles, 12,000 soldats persans ont passé la frontière et détruit gens et biens dans la région de Mufan. De nombreux villages ont été incendiés et plus de 200 familles passées au fil • de l'épée. Rome, 28 janvier : Ou mande de Jassy que les Russes ont abandonné le front russo-roumain et se se-lirent vers l'intérieur du pays. Les sol-iais échangent leurs armes, chevaux et objets d'équipement contre des vivres. * s * Stockholm, 28 janvier : La Sénat finlandais a permis 1 entrée dans le pays des journaux eb des films allemands. D'autre part, il a supprimé la censure pomr la pressé * * Stockholm, 28 janvier : On mande de Haparanda qu'une suspension générale du trafic des chemins de fer en^ Finlande avait été décidée à titre de représailles, la Garde Rouge ayant rais à mort deux employés de chemin de fer, mais qu'on a maintenu après coup la circulation (les trains sur la ligne Pétrograd-Simola, au nord do Viborg. * *:■ ik Stockholm. 27 janvier : Le ministre de Finlande auprès de la Cour de Suède a déclaré qu'A Viborg la Garde Rouge avait déchaîné la guerre civile. Los soldats russes restant en Finlande rêvent de propager leurs idéos révolutionnaires vers l'ouest par une révolution finlandaise. La situation en Finlande apparaît extrêmement grave. * * * Stockholm, 27 janvier : On mande d'Haparanda que ce sont de3 douaniers finnois qui, depuis vendredi, ont repris tout le service do contrôle des passeports à Korea. Les visites corporelles et 1 examen des bagages sont supprimés quoique les gardes-frontière russes soient encore h leur poste. * * « Pétrograd, 27 janvier : De l'Agence Télégraphiqfie : — On mande d© Finlande quo des combats sont engagés entre la Garde Rouge et la Garde Blanche. A Viborg, cies rencontres sanglantes ont bu lieu. La gare a été occupée par la Garde Rouge. Le bruit court qu'un violent. combat se livre près die Kuehwariin, dans la Fmlancte septentrionale. » * » Copenhague, 28 janvier : Le ministère des affaires étrangères de Suède suit très attentivement les événements le ^ Finlande- Il n'est pas impossible que la suède intervienne pour sauvegarder les intérêts de ses nationaux résidant en Finlande-— DÊPÊCMES DIVERSES Cologne, 28 janvier : On mande de Berlin à la ... Gazette de Pologne" : — Jusqu'hier à midi, rien dans l'aspect le la ville ne décelait les velléités de grève lont M. Walraf, secrétaire d'Etat, a parié i la Commission principale du Reich^tag: es journaux se bornaient à signaler la dàstriUu-ion pur les socialistes indépendants d)ci tracts sachant la grève générale et à mettre les Juvricrs en garde, en leur ça prédisant 1m conséquences contre la tentation de se laisser entraîner. Le „Vorwar;s'' fait connaître là-dessus jon opinion : Las socialistes allemands, dût-il, ne sont ofla d'es maximalistes et ils ne cherchant pas i réaliser leurs aspirations au prix d'une ïôfnite de PABlemagne ou dliune guerre ivile. Ils he demandent rien autre que la >aix et veulent, une Allemagne libre aussi >ien' à l'extérieur qu'à l'intérieur. Ce n'est •as par des discours toutefois que la démo-ratie attei i<?ra le but qu elle poursuit, mais >ar _ une action énerg'iqiue, et cette action il erait dangereux cte vouloir l'enrayer parla 1 orce. Lo peu ple allemand est le plus calme t le plus patient d'u monde entier, mais on onrraït le plus grave péril si l'on préten-ait lui imposer qu'il continue à se battre ans tenir les promesses qu'on lui a liai tes." Le Conseil central des imitons proîession-ellesi a voté, dian® sa séance du 26 jan-ler, une résolution ainsi conçue : — Lo Conseil a appris, tant par des in-irmataons émanant do s es membres que par « let'ros anonymes, que dfes gens étran- i îrs au parti, et qui sa.ns^ doute obéissent à ] « mobiles d'ordre politique, incitent les i vriers à cesser le travail et met;ant à pro- r t i caietiaa provoquûe par la pénurie de « vivres pour les poiussier à proclamer la grève Le Conseil e^t dr'avis qu'un mouvement dk grève générale n'aurait d'autre conséquence que d'accroître les difficultés : aussi blâme t-il aveo sévérité ces tendance nuisibllaS £ l'intérêt du; peuple et met-il instamment lec ouvriers on garde contre la tentation de s'j laisser entra/îner. Il attend! d'eux qu;ils k* refusent énergiquement à suivre ceux qui les excitent à cesser le travail, aussi bier dans l'inftérôt dfc la patrie que dans 1® propre. to * » Londres, 28 janvier : Le corres|pondiant de F Agence EJeuter sua le front britannique annonce que les An glais Se sont chargés d'une nouvelle partie du front à P Ouest. Les tranchées anglaise: s'étendfânt maintenant jusqu'à Saint-Quentin » m * Parie, 28 janvier : De V,,Echo db Paris/" : c — Uln échange de vues se poursuit entr< les Cabinets ùq l'Entente au sujet dus discours diu comte von Hertling et de celu-du comte Czernin. M. Wilson y réppndrs •point par point. La réponse de M. Clemenceau viendra ensuite. **» Paris, 28 janvier : La mission présidée par M. Orlando est chargée de fixer les trois points principaux suivants : 1° dissiper le malentendu créé par le dernier discours do M. Lloyid George, dans lequel la presse _ italienne ne trouve pas assez de considération pour les revendications de l'Italie. ; 2° si possible amener une solution définitive de la, question des blés ; 3° assurer l'approvisionnement de l'Italie en charbon. * * • Paris, 27 janvier : Le budget ordinaire pour 1918 prévoi 7,769,818,035 francs de dépenses et 7 mil liareb 530,623,930 francs de recet'ys- Poui couvrir le déficit d'environ 239 millions di, francs, le gouvernement demande aux commissions compétentes de la Chambre de hâtei l'examen de " quelques nouvelles mesuref financières. Le gouvernement demander? aussi au Parlement de voter d'urgence lei taxes adoptées par la commission en décembre dernier, ce qui ferait- entrer 300 mil lions environ dans les caisses de l'Etat. *% Paris, 28 janvier : D'après le projet de budget pour l'exercice 1918, le chiffre des crédits de ^ guerre votés en France, depuis lo 4 août 1914 jusqu'au 31 décembre 1917, s'élève à 106 % milliards de francs. ♦ * * Paris, 27. janvier : De l'Agence Havas : — M. Caillaux a été longuement inter- ! rogé ce matin par le capitaine Bouchardon au sujet des documents reçus d'Amérique et d'Italie. Le soir, M. Caillaux a assisté, au Palais de justice, à la levée des scellés apposés sur d'autres documents trouvés dans le coffre-fort de^ Florence. D'autre part, M. Loustalot a été interrogé par lo lieutenant Jousselin. * * « Paris, 27 janvier : Dans la salle des Pas-Perdus de la Chambre, le député Ceccaldi a déclaré que •os scellén de tous les documents trouvés dans Ir coffie-fort de Florence ne -sont l'as restés intacts. M. Caillaux, de même que ses défenseurs, MM- Ceccaldi et i>pmange, ont constaté cette violation du droit en présence du colonel Chiapirone, délégué italien ; ils ont ensuite rédigé une protestation.*** Londres, 27 janvier : Lord Cur?on a prononcé à Cardiff un discours dans lequel il a dit : — Il n'est personne qui ne désire la paix ) si néanmoins on ne la fait pas, c'e?t parce que la paix que l'on pourrait obtenir de l'ennemi pour l'instant est inconciliable avec l'honneur et la s'surité de l'Angleterre- Le pro;et des Allemands de garder Anvers est suspect : la Manche anglaise deviendrait allemande -et la liberté de l'Angleterre aurait à jamais disparu. La Hoilande aussi et la Scandinavie se trouveraient sous l'influence allemande. La Franco serait réinstallée dans son territoire, mais l'Allemagne, dont l'armée continuerait à exister et dont les navires marchands n'attendent dans les poris que le moment de remplacer les navires coulés, pourrait Oxeirer en Europe une influence cfont L'Angleterre ne se re'&verait jamais. Une guerre sans décision serait une moule suspendue au cou de l'Angleterre et de ses colonies. * * * Vienne, 27 janvier : Dans son éditorial, le „Fremclenliatt'', organe officieux, affirme que, contrairement aux bruits mis en circulation, un accord complet règne entre l'Empire allemand et la monarchie du Danube. * * * Londres, 23 janvier : Le ,,Daily Mail'' publie une dépêche Reiter annonçant que le Roi e' la famille royale de Roumanie sont tou.ours à Jassy, autant dire séparés du reste du monde. Depuis des mois, ils ne vivent que de conserves et n'ont du pain que- trois fois par semaine. * ♦ * Milan, 28 janvier : Le „Secolo" a.prrend que le Parlement serbe ouvrira sa session à Corfou le 12 février. Le pr'sident du Conseil Pas: ■ h exposera la situation de la Serbie. *** Paris, 28 janvier : On mande de Jassy aux journaux de Lyon qu'il no peut plus être question de comnter sur les trounes russes du front en Roumanie; elles ont abandonné les tranchées, et les rares soldats qui y sont restés passent leur temps à boire, h jouer et à discuter. • *** Londres, 28 janvier : I-e ministre des affa/ires ét-ran • ; (tu Japon annonce oue des bandes armé opèrent dans la Chine méridionale, où elles se livrent à des pillages le long du Wang-tse-Chiang. Tout r 'cemmeint, elles (a ttaquèrent la canonnière^ américaine -,Monosoy", ainsi que deux navires japonais et un nav'r anglais. Comme il est urgent de protéger e."fi-ïacemont le commerce étranger en Chine le Japon a protesté auprès du gouvernement le Pékin. * * * Tokio, 27' janvier : Le Ixiron Motono, ministre des affaires étrangères, a déclaré à un groupe de d'ipu-$ s que le gouvernement japonais a le d!ro:t ^e refuser d'e s'expli-ouer sur ses buts de çuerre. Le Japon r'serve sa liberté d'action et ne fera connaître ses conditions qu'à a Conf'rence générale de la paix. Le programme de M. Wilson ne peut lécaisairement exe-oar aucune influence sur a ligne de conduite diu gouvernement, japo-îa.is, qui ne fait pasi^ sienne la formule f'une pailx sans annexions et sans indem-îit'v» OPINIONS ET COMMENTAIRES Les négociations de Brest-Litovsk. ' Il n'est peut-être pas sans intérêt dô voix ce que pensent de cas négociations les Belges réfugiés en Hollande. Un article du député catholique d'Anvers, Frans Van Cauwelaert, qublié dans un des derniers numéros de Vrij Bclgi'è, mérite à ce sujet de retenir l'attention. Après avoir passé en revue la situation générale, M. Van Cauwelaert écrit : — Et voici <iue se pose la question de savoir comment les puissances de l'Entente doivent se . comporter vis-à-vis de ces négociations et ce qu'il , faut que le gouvernement belge fasse. Les circon ; stances ne sont certainement pas de nature à se contenter de hausser les épaules devant les événements de Brest-Litovsk et il faut examiner bi l'Entente ne ferait pas bien de participer dès mainenant, par n'importe quelle voie, aux pourparlers de paix avec les Puissances centrales., i Quel que Soit le résultat diplomatique qui résulterait de négociations immédiates entre l'Entente et les Puissances centrales, nous ne voyons pas en , quoi nous aurons quelque chose à craindre de cet échange de vues. Nous devons admettre que dans les circonstances actuelles, l'Entente ne nourrit plus de buts cachés et l'assurance ainsi que la fermeté des démocraties de l'Entente se raffermirait Sans doute, si l'on fournissait la preuve palpable que leurs gouvernements n'ont rien à craindre d'une rencontre avec leurs adversaires... Nous devons aussi poser la question : que fera le gouvernement belge? En effet, s'il y a en face de l'Allemagne un gouvernement qui a le droit et le devoir de considérer la situation du point de vue purement national, c'est bien le nôtre. On ne saurait nous suspecter d'avoir manqué à n'importe quel devoir vis-à-vis de nos frères d'armes pendant ces trois terribles années de guerre. Miais nous nous trouvons devant un tournant de la plu* haute importance. Il y va de la.paix dans un avenir plus ou moins rapproché, ou de plusieurs nouvelles années d'une lutte inouïe et du déplacement de toute l'action guerrière vers nos contrées. Notre gouvernement ne doit donc pas, comme les gouver nements de l'Entente, examiner seulement si par i-ne continuation indéfinie de la lutte, la puissance de l'Allemagne peut être anéantie ; il doit examiner si notre peuple a encore la force de supporter le fardeau de cette continuation ou s'il ne lui restera qu'à gémir auprès de ses ruines et de ses tom beaux, le jour où,l'Entente pourrait peut-être entonner le chant de la victoire. Nous posons simplement la question !...» Un article de Repington. Lo collaborateur militaire du < Times >, colonel Repington, a quitté le journal de lord Northcliffe pour passer au « Morning Post >, qui ost eu ce moment le journal à grand tirage de la City, où il vient de se livrer à une attaque à fond de train du gouvernement anglais et de M. Lloyd George en particulier : — Les Allemands, dit-il, ont accumulé à l'heure actuelle 165 divisions sur le front à l'Ouo3t; Ils y disposent donc do plus de divisions que les armôoi alliées réunies, si l'on en excepte les tiouts italiens Ces 165 divisions s'accroissent mansuel'cnient do 7 à 15 divisions, et l'on peut entrevoir quo cette fore armée atteindra de <00 a 220 divisions, au moment où les opérations de c.jnoônu\'ition seunt •errainées. Les Allemands auront en jonséquence une supériorité numérique '! en m'on 50 divisions, quand i'heure sera venue. Mais il est à craincre que leur offensive se déclanche plus tôt, si ia situation intérieure de l'Allemagne le commande. En outre, tl faut s'attendre à l'arrivée de quelques unités de combat, amonées par l'Autriche-Hongrie.Ces renfort? seront accompagnés d'une innombrable artillerie, et plus particulièrement de pièces de gros calibre,- arar dont la supériorité est selon toute vraisemblance déjà passée aUx mains de l'ennemi. > Passant en revue les armées alliées, Repington s'exprime comme suit : — Les troupes américaines ne sont pas arrivées au front avec la célérité que faisaient entrevoir les optimistes, mais je suis absolument convaincu que le général Bridges, qui accompagna Balfour dans son voyage aux Etats-Unis, a fourni à ce sujet des indications exactes au-cabinet de guerre. L'armée américaine ne dépassera pas, dans les premiers mois à venir, la valeur d'un contingent. Les Italiens, qui ont repris possession d'eux-mêmes, so-ront sans aucun doute en état de repousser une attaque isolée de l'Autriche, encore que le front qu'ils occupent ne me paraisse pas d'une solidité exceptionnelle. Les Français font toujours preuve do toutes leurs qualités guerrières historiques, et sont menés admirablement par Clemenceau qui,malgré les épreuves déjà subies par son pays, lève jusqu'au dernier homme. Ce m'est un besoin do faire connaître au peuple anglais et plus particulièrement aux veulcs ministériels qui gémissent sur nos perles, que le total des nôtres, qui trouvèrent la mort, furent blessés ou portés manquants, depuis le début des hostilités, n'est quo légèrement supérieur au total des Français, tombés victimes de la guerre. Les effectifs de nos vaillantes armées anglaises on France n'ont pas été maintenus ni renforcés depuis la mort de Kitchcner, Nos cabinets de guerre, méconnaissant les principes élémentaires do la stratégie, ont dispersé nos forces au* quatre coins du monde : l'heure devenant grave sur le front en Francç, il nous va falloir payer cher cette faute inconcevable. _ Parmi les causes qui ont amené la situation cri-lique actuelle à l'Ouest, je mentionne en premier lieu la stratégie politique. Paju un soldat de mon entourage n'a approuvé la dispersion de nos forces armées, dont ont donné lo spectacle nos équipées aux Dardanelles, à Salonique, en Palestine et en Mésopotamie. Une comparaison entre nos troupes, prises dans leur ensemble, el celles de l'ennemi, n'a pu au grand jamais justifier ces expéditions, qui nous ont coûté des pertes innombrables en hommes, en argent et en navires, n'ont jamais pu amener ni môme faire entrevoir une décision, sont demeurées dépourvues de toute valeur et n'ont servi qu'à fournir à quelque meneur populaire une belle péroraison pour ses discours. La seconde des causes qui provoquèrent la crise est, à mon avis, la faute qu'ont commise tous nos cabinets de guerre," et particulièrement du dernier en date, en ne maintenant pas les effectifs do nos armées de campagne, en ne suivant pas la ligne de conduite de Kitcbener, qui s'attachait à les renforcer continuellement par do nouvelles divisions. Cette seconde faute n'est que la conséquence et le corollaire de la première : si l'on y persévère, c'est pareeque le courago et la franchise ne sont pas le fait de nos ministres. Je considère le dernier rapport, dans lequel le maréchal Haig a exposé que ses divisions lui furent amenées trop tard pour pouvoir les instruire convenablement, et qu'il eut à tenir tête à 131 divisions allemandes, avec un nombre de divisions de moitié, comme la plus sévère réquisitoire qui puisse être formulé contre le cabinet de guerre. Commo la plupart do nos concitoyens, je m'étais félicité de voir M. Lloyd George en assumer la présidence, pareeque cela signifiait pour moi la continuation plus énergique de la guerre et l'utilisation du matériel humain, comportant 3 à 4 millions d'hommes en âge de porter le3 armes, qui se trouvait, encore dans le Royaume-Uni. Cette pi'éyi-sion no s'est pas réalisée. M. Asquith avait, avant son départ, esquissé un projet pour utiliser au mieux ce matériel humain; mais, lui parti, le projet fut enterré. Le mois de janvier 1917 s'étant écoulé, sans qu'aucun événement vînt à se produire, je me rendis en Franco pour y assister à la bataille, et j'y trouvai nos effectifs incomplets et nos- divisions trop peu nombreuses pour pouvoir entreprendre sérieusement une action. Le plan complémentaire des Alliés, de novembre 1916, avait été écarté et, sur l'ordre du cabinet de guerre anglais, lé maréchal Haig avait été contraint de se mettre sous les ordres du général Nivelle. Telles sont les fraies dos pertes sanglantes que nous avons subies à Arra3, du retard de notre offensive. en Flandre, et de toiftes les conséquences que ce retard a comportées. Lo cablriet- 4g guerre * de M. Lloyd George a assumé une terrible responsabilité en dictant au maréchal Haig une ltgM de conduite contraire à celle qui avait été arrêtée par la Conférence des Alliés, au mois do novembre 1916. En effet, il est probablo que le premier ministre ne s'est spontanément rallié à l'idée d'un conseil de guerre de3 Alliés, que quand lui sont i apparues clairemont les terribles conséquences de j son opiniâtreté à ne pas suivre les conseils de son prédécesseur. Cette découverte mirobolante ne changea pourtant lieu à la situation. Les unités arrivèrent toujours avec le même retard, et le nombre des divisions resta stationnaire. J'eus, à cette époque, un entretien avec un membre du cabinet qui me certifia que les effectifs seraient maintenus à lçiir çhilfre, et que, si la paix n'était pas conclue au mois d'octobre, le cabinet de guerre prendrait une décision virile et demanderait un. nouveau contingent de 800,000 hommes. Aucune do ces deux promesses n'a été tenue. Notre Premier nourrissait dans son cœur sensible le projet de ne plus sacrifier davantage des hommes à Moloch, mais de les retenir au pays. Ce fut, assurément, une idée sympathique, mais elle ne sourit guère aux combattants du front, qui se trouvèrent devant une besogne double,pareeque le Premier n'avait pas eu lo courage de proclamer la vérité et de demander les conseils que tout état-major, imbu do son devoir, n'eut pas manqué de lui donnor. L'inaction du chef du cabinet ne s'explique, à sa décharge, que par le fait qu'il escomptait formellement la paix pour la Noël, et ce n'est vraiment pas faute do discours prononcés par lui que cette éventualité ne s'est pas produite. > A la fin de son article, Repington examine les projets du cabinet, au sujet du matériel humain, et il conclut que ces projets sont absolument inopérants, car ils ne prévoient qu'un contingent de 300,000 hommes pour augmenter les effectifs, et de 1,200,000 d'hommes pour combler les pertes. Il calcule que, d'après 1'"élimination* de Geddes, 100,000 hommes seulement des 420,000 appelés seront disponibles pour l'armée. Les recrues de 19 ans fourniront un contingent de 240,000 hommes, l'armée dite de < home > 50,000, et le3 blessé retournant au front, 240,000 hommes, ce qui ne fait qu'un total de 630,000 hommes, très éloigné des 1% million d'hommes prévus. Ropington termine en énu-mérant les mesures qui s'imposent : < En tout premier lieu, retirer 100,000 hommes exercés du front de Salonique; ensuite, faire donner par l'< élimination > lo chiffre de 320,000 hommes, et prendre 200,000 hommes en Irlande. Comme mesure exceptionnelle pour l'année 1918, on appellerait au service les jeunes gens entre 18 et 19 ans, ce qui fournirait encore 240,000 hommes.» Deux visages. Du * Morning Post „ : Los bolchevistes se comportent très diversement, suivant qu'ils sont chez eux ou hors do chez eux, au point qu'il font songer à un homme qui dirigerait une école dominicale et qui, rentré chez lui, battrait sa femme. A Brest-Litovsk, ils proclament le droit des peuples do décider d'eux-mêmes, à Pétrograd, ils préconisent lo militarisme; à Brest.ils se battent à coup de pamphlets, à Pétrograd, à coups de mitrailleuses; à Brest, ils font appel au peuple allemand, à Péttrograd, ils oppriment le peuple russe ; à Brest, ils sont socialistes, à Pétrograd tsaristes. A vrai diro, le Tsar ne se conduisait pas autroment à l'égard de la Douma d'Empire que lo gouvernement révolutionnaire à l'égard do la Constituante... Qu'est ce que la révolution a fait pour la Russie ? Lui a-t-elle donné la victoire, la liberté et du pain ? Le peuple est sans protection, et la famine règne. > Les italiens sont mécontents. Du " Socolo „ : — Uno des puissances de l'Entente s'est opposée à ce que satisfacdon fût donnée au désir exprimé par la délégation russe à Brest-Litovek, qui demandait aux Alliés une déclaration commune de leurs buts de guerre. Pour éviter que l'on accuse l'Italie do garder un silence équivoque, ce qui nuirait à sa cause, il faut que le gouvernement, dans ua esprit de conciliation, parle sans arrière-pensée. Il n'est pas douteux que la situation de l'Italie s'est modifiée à son désavantage. Il existait au sein de l'Entente deux orientations au point de vue des buts do guerre, l'une qui était hostile à l'Allemagne, l'autre qui l'était à l'Autriche, et que partageaient la Russie, l'Italie et les Etat* balkaniques : or, tandis quo de ce3 puissances seule 1 Italie est encore debout, les autres s'étant écroulées, les deux pays, l'Angleterre et la France, qui étaient surtout hostiles à l'Allemagne, ont vu leur programme, renforcé par l'adhésion des Etats-Unis. Après la terrible épreuve qu'elle a traversée en ces derniers mois et à laquelle elle n'a résisté que par miracle. l'Italie n'a plus la force de réaliser à elle seule les buts de guerre hostiles k lAutricbo. Comme on peut voir on ce moment, l'appréhension de voir l'Entente disposée à consentir à la monarchie austro-hongroise un traitement de faveur , que va-t-il se produire ? L'heure est venue de prendre une décision ot la moindre hésitation serait une impardonnable faute. Il faut que l'Italie fasse son choix, qu'elle dise si elle consent au maintien de l'Autriche dans sa forme actuelle ou si elle "persiste dans son but de guerre primitif, qui comportait des conquêtes de territoire au détriment de l'Autriche. Son choix dépendra de la bonne volonté dos puissances occidentales et de leur fidélité à leur alliance. „ PETITES NOUVELLES L'SWaUSTRSE BIA99&NTAERE □'ANVERS MEKACÉE.„ Il y a quelque temps déjà, la presse anversoise, ainsi que plusieurs journaux belges paraissant à l'étranger, se sont alarmés cies tendances qui se manifestent en Angleterre en vue de transplanta dans ce pays la rémunératrice industrie du diamant, qui, depuis longtemps, constitue une Source de bien-être pour des milliers d'ouvriers Lapidaires.Dernièrement, le Socialiste Belge, organe de Camille Huysmans, eut des mots amers pour l'Angleterre, qui profite assez égoïstement de situation actuelle pour accaparer l'industrie diamantaire belge. Les Anglais ne semblent pas émus de ces reproches, et leurs plans sont déjà en bonne voie d'exécution, d'aprè? ce qu'on peut lire dans le Fitiancial News du 31 décembre dernier. D'après ce journal, un atelier d'apprentissage pour diamantaires, patronné par M. B. Oppeo-heimer et Subsidié par la puissante De Beers C° Ltd et par le Diamond Syndicats, est déjà en activité à Brighton, où cinquante invalides de la guerre sont initiés à l'art de tailler les diamants. Les élèves faisant de rapides progrès, M. Oppen heimer a décidé d'accepter un grand nombre de nouveaux élèves. A cet effet, la De Beers a fait l'acquisition d'un terrain à Brighton, où deux grandes usines seront construites. La première partie de la première de ces fabriques est déjà construite et pourra contenir 112 tours tandis qu'on ..pourra en installer 400 dans la seconde par tie. La deuxième usine sera également construite en deux parties pouvant contenir chacune 400 tours. En tout, 13,350 ouvriers pourront être mis à l'oeuvre une fois l'installation terminée. Le Financial News se réjouit de ce que l'initiative de M. Oppenheimer dotera le pays d'une importante et lucrative industrie, sans bien entendu ajouter que cela se fera au détriment de l'industrie diamantaire belge. LES ÉLÉPHANTS fiU KATANSA Les éléphants constituent actuel lememt une vraie nuisance dans le nord du Katanga: Ces pachydermes, grâce aux mesures de protection prises par i'Etat, ont vu leurs troupeaux se multiplier, mais cela ne va pas sans certains dangers. Deux accidents récents en sont la preuve évidente. Dans le district du Moëro Kanganyika, le célèbre chef ICikondja Gondu, un nègre de superbe stature, grand ami des_ blancs, a été tué par un éléphant qui lui a brisé la colonne vertébrale. La mon de ce nègre de sang royal est une véritable perte pour l'Etat. Le jour de la Toussaint, un accident plus étrange est arrivé entre Numbi et Kikondja. L'agent de la T. S. F. à Kikondja, qui avait passé la nuit chez un ami, pédalait pour rejoindre son poste vers 6 heures du matin, marchant à toute vitesse sur l'excellente "route de Numbi; il entra en plein en collision avec un éléphant qui I l'enleva de sa bicyclette et broya l'infortuné con-ire un arbre de la route. Ses débris en bouillie furent inhumés avec Solennité le 2 novembre dans les petits tumuli chrétiens de Kikondja, et ce fut pour la petite oolonie belge une cérémonie funèbre qui cadra tristement avec le jour traditionnel des Morts. Communiques J^gjgis CoaiBiuniqués des Puissances Centrâtes. Berlin, 28 janvier. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord de Beeelaere, au cours d'une attaque de reconnaissance, nous avons fait prisonniers 17 Anglais, parmi lesquels un officier. L'action de l'artillerie a été peu importante^ presque tout le long du front ; elle n'a été un pou plus violente que sur certains points en Champagne et dans la région de la Meuse. Front italien Sur le haut plateau 'des Sette Commun!, des combats d'artillerie sont engagés depuis hier après-midi; ils sont devenus extrêmement violents depuis le lever du jour dans le secteur du col del Rosso. Rien de nouveau à signaler sur les autres théâtres de la guerre. * * * Berlin, 27 janvier. — Officiel d'hier soir : Rien do nouveau sur les différents théâtres de la guerre. Ki * Berlin, 27 janvier. — Officiel : Le croiseur-cuirassé turc "Sultan Javua Selim„ (ancien wGoeben„) qui, après l'attaque prononcée près de l'île d'imbros, avait touché fond près du détroit de Nagara, est rentré dans les Dardanelles. L'importance que les Anglais attachent à la valeur combattive du "Goeben,, est démontrée par le fait que depuis une huitaine le service de la presse anglaise ne cesse de s'occuper do ce navire et parle do nouvelles attaques et de prétendus dégâts. Toute cette campagne est menée pour faire naître chez les Alliés l'espoir que le "Goeben„ a terminé sa carrière. Il n'en ost heureusement pas ainsi. » ♦ « Berlin, 28 janvier. — Officiel : Nos sous-marins, ont encore coulé dans la zone barrée autour de l'Angleterre 20,000 tonnes brut de navires, dont la plupart, cjui étaient armés et se sont défendus avec onergie, ont été détruits à l'entrée du canal de Saint-Georges. * • * Vienne, 27 janvier. — Officiel de ce midi : Sur le haut plateau d1 Asiago et à l'est de la Brenta, 1 artillerie a été de nouveau très active hier. Une attaque ennemie dirigée contre nos positions établies sur le monte Pertica a été rejjoussée. • Vienne, 28 janvier. — Officiel de ce midi : Sur le haut plateau des Sette Communi, les duels d'arnllerie sont devenue d'une extrême violence. * * • Sofia, 26 janvier. — Officiel : Sur plusieurs points du front en Macédoine, surtout entre le Vardar et le lac do Doiran, l'artillerie a été plus active. A l'est du Vardar, un de nos détachements de reconnaissance a fait des prisonniers anglais. Sur le cours inférieur de la Strouma, notre feu a mis en fuite des détachements de reconnaissance anglais. Sur le front do la Dobroudscha, armistice. ■ * ** Constantinople, 26 janvier. — Officiel : Le croiseur-cuirasse "Sultan Javus Se-liin„ est arrivé hier à Constantinople ; il est prêt à reprendre le service. Au cours des nombreuses attaques aériennes ennemies, le navire a *été légèrement touché à doux reprises ; les explosions n'ont causé que des dégâts insignifiants. * * * Constantinople, 26 janvier. — Officiel 1 Sur les Dardanelles, grande activité aérienne. Deux navires de guerre ennemis ont été forcés par nos batteries côtières à rebrousser chemin. Un dragueur de mines ennemi qui a tenté de pénétrer dans la baie de Tschanderle a été repoussé par notre feu et s est retiré après avoir été touché trois fois. Sur tous les autres fronts, la situation est inchangée. * Constantinople, 27 janvier. — Officiel : -Dans les Dardanelles, activité aérienne. Le lieutenant-aviateur Meinicker a descendu un avion, qui a été détruit par les flam-mas; l'aviateur ennemi a péri. Un second avion ennemi a été fortement endommagé par lo lieutenant Gronreiss au cours d'un combat aérien. Sur le front en Palestine, canonnade ennemie un peu plus violente. Par ailleurs, le calme a prévalu. Communiqués des armées alliées Paris, 27 janvier. — Officiel de 3 h. : Aucun événement à signaler au cours de la nuit en dehors de deux tentatives de coups de main sur nos petits postes de la région de la Dave, qui ont échoué sous nos feux. ♦ * Paris, 27 janvier. — Officiel de 11 h. : Canonnade intermittente sur la plus grande partie du front, assez vive dans la région à 1 est do la route de Saint-Hilaire à Saint-oouplet, ou notre artillerie a exécuté de3 tirs do destruction efficaces. . EN AMÉRIQUE: Amsterdam, 27 janvier : On journal reproduit d'après le ..New-York Tiéies" les détails suivants de l'accord conclu entre le gouvernement américain et le gouvernement néerlandais : , des. navires néerlandais retenus uepuis six mois dans lesi portis américains seront remis en serfvicô : cinq tjransporte-ront des vivres en Suisse et deux en Hollande. Tous les autres seront mis à la disposition du gouvernement américain qui les enverra charger des céréales en Australie et en Argentiuo, du. sucre à Java ©t 100,000 tonne^ de salpêtre au Chili; ce sera pour les Etats-Unis un appoint de tonnage do 350,000 tonnes. ^ Washington, 27 janvier : Une explosion s est produite dans la station navale de New^Port ; six hommes ont °tfi tués. Les dégâta sont assez importants. On ne pense pas que i'expliosion soit due à la malveillance. Buenos-Ayres, 27 janvier : La Fédération des ouvriers du chemin de fer Central argentin a proclamé la grève. Buenos-Ayres, 28 janvier : La grève du Central Argentin s'étend. l>es grévistes ont coupé les fils tél/graphi-ques. Des troupes gardent les gares. La Fédération ouvrière menace d® proclamer la grève générale. Paris, 28 janvier : D'après une dépêche envoyée de Buenos-Ayres à l'Agence Havas, la grève du Central Argentin est terminée. * * * « Ottawa, 27 janvier : On mandîe die Fairbanks (Alaska: : — Au printemps 1916, M. Stefaneon r. découvert de grandes îles dans la rS.ào • arctique située au nord-ouest de Banksland l'explorateur en réclame la propriété pot: le Canada.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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