La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 september 1917
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s.n. 1917, 05 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/000000194z/
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mercredi 5 Septembre 1917 -JOURNAL, QUOTIDIEN — JL.3 xvzunero : ÎO Centimet 4" Année, — N° 1009 PRIX OZS ABOlN Pi E5V1 E.NTS 1 mois (33ptembrej ir. 2.55. L« demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Lej réclamattons concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste* ftOMlfllSTRATION ET RÉDACTION : B1« fifïontagne-aux-Horbos-Potagère», BraxoïleSi LA BELGIQUE PRIX DES AN MON CES Petites annonces, la ligne, (r. 0.50. — Réclame* avant len annoncesT la lujne, lr. t .25. —• Co>p» du journal, la ligne, lr. 5.C3.— Faits divers, la ligne, fr. 3,75. — Nécrologie, la ligne, lr. 12.53.-- Coin des Ekveurs, la ligne, lr. 1 .î>0. Sureau* de 9 à 17 nourea- Dirsctioa et AdminisiraMa.i : li5 ,V Vft iOS. WORESSèE, E5ÎHECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. I LA GUERRE 1f129a jour de guerre En Flandre, pour l'instant, les Anglais n'attaquent plus les positions allemandes que mollement ; l'offensive des Français au nord de Verdun parait enrayé© ; les Italiens se bornent sur l'Isonzo, epuisjs par quinze jours d'une bataille meurtrière, à donner y assaut au mont Sainte Gabriel ; l'année Sarraii enfin, qui vjoui d esquisser à son cour une grandie offensive en Maojdoxne, n'en a pas recueilli jusqu'ici le ' moindre avantage. Eu revanche, les Allemands •— véritable coup de théâtre — enregistrent soudain un gros succès : la pris© de Riga, JDèa le 23 août, leurs dlépécneî» signalaieut q^-e les Busses évacuaient certaines de leurs positions situées à 1 ouest da l'Aa, et les montraient, le 26, se retirant aussi sur la rive septentrionale de la Dwina dans le secteur d« Jacobstadt. Bien toutefois ne faisait prévoir l'imminence d hostilités sérieuses à proximité de la Balique, lorsque oruâqveîinent, le 3 septembre (midi), 'e communiqué de lierân annonça que des divisions ilieman-dee avaient passé la Dwina en amont et eu aval d'UxkuU, à 25 kilomètres î.u sud-esé de liig^a : il disait les Busses battus et forcés à la retraite dans le s codeur d Uxkuïi, puis ! évacuation précipité de Riga» d'ou les Busses fuyaient vers le nord est en bra-lant tout sur loin: passage. Quelques heures plus tard parvint le communiquw allemand du 3 au soir, annonçant que 1 occupation de Biga — dont les théâtres étaient encor3 ouverts le 31 août — était un fait k accompli. Le maréchal von liindionburg a donc une fois encore réussi, malgré les furieuses attaques des Alliés sur les autres fronts, une de ces opérations inattendues dont la préparation aussi discrète que mi-nu teuse et l'éxecution aussi rapide que soudaine font hors de tout conteste dos modèles du genre. La perte de Biga, riche oité de 300,000 habitants, porte aux Busses un coup sensible. Elle leur enlève la principale dP leurs deux bases d'opérations sur le front sep. tentrional — Dwinsk est la seconde — et fait tomber au pouvoir des Ailemauds les nombrei s os ressources de tout genre qui s'y trouvaient accumulées.Les Allemands sonit, en outre, assur.s d'avoir bieatjt la libre disposition de l'immense golfe de Biga, dont leurs navires de guerre ne manqueront pas de tir^r bon parti. Deuix: questions se posent. Les conséquences U© la perc e du front russe sur la Di.vina se limiteront-elles à la perte db Biga et à l'établissement, à 1 est de cette Ville, des lignes allemandes qui depi^s-deux ans exi.c.eméiit la contournaient à une trentaine de kilomètres à l'ouest et à une vingtaine de kilomètres au sud 1 Ou bien les Allemands chercheront-ils à e^plo^er davantage ! och.ec qu'ils viennent d infliger à leurs adversaires ci Au premier abord, vu l'approche de l'hiver, c'est la première de ces deux hypo-tlus°-s qu'on serait- le plus tenté d'admettre et de trouver logique. Toutefois, les indications parvenues jusqu'ici 'concernant la toiur-nure des opérations dont le maivchal von Hindenburg a pris si brusquement 1 initiative sont trop sobres encore pour qu'on puisse dès maintenant se faire à. son égard une opinion définitive. La guerre sous-marine Copenhague, 3 septembre : On mande de Bovojerg à ,,Politvken" : — Hier matin, peu avant 8 heures, seize navires de guerre anglais, diont trois vaisseaux de ligne, ont passé au large de Bovbjerg. Cette escadre a passé à un mille marin au nord du phare et s est dirigée en oioiie ligne vers l'ouest. Llle était poursuivie par deux avions allemands. * » Copenhague, 3 septembre : Le correspondant à Kingkobing de ,,Po-Jitiken" écrit ce qui suit au sujet dhi combat naval livré au large do Bjerregaardst-rand : — Deux sous-marins et deux avions ont piis part au combat naval. Les marins allemands estiment que les Anglais ont tiré plus de 1,5CX> grenades. Lc3 Allemands passeront la nuit à Bjerreigaard et .partiront sans doute demain pour llingkobing à bord 1 d'un vapeur. » * # Copenhague, 3 septembre ï De ,, Polifciken'.' : — Les bombes tombées près de Gelme-land soulignent la gravité de la menace qui nous vise. Les dégâts qu elles ont eau-sis sont-, paraît-il, minimes. Il faudra, pour connaître les détails de I affaire, attendre la publication du rapport officiel de notre gouvernement, mais on peut, sans anticiper sur l'enquête officielle, constater dvs aujourd' hui que notre neutralité a été violée et que nous avons .e devoir die protester : il est certain d'ailleurs qu'aussutôt l'enquête terminée, les protestations nécessaires seront adressées aux gouvernements intéressés : s'ils avaient été résolus à respecter le droit des gens, il n'est pas douteux que la bataille eût pris fin au moment même où l'une d'es. doux parties se trouvait dans les eaux territoriales neutres. De la „National Tidende" : — Toutes les informations concordent à établir sans aucune contestation possible que les navires de guerre anglais se sont rendais coupables d'une violation de notre neutralité. C'est extrêmement regrettable, et il s impose que le gouvernement danois protesîo immédiatement et én^r^nnemanit à Londres. * * ♦ La Ilaye, 4 septembre : A la suite des grandes tempêtes de ces derniers jours, plusieurs mines ont échoué à Zandvort; à 8 heures du matin, on en comptait neuf. La côte a été barrée parles soldats. Les maisons établieis sur la côte ont été évacuées. Pendant la nuit de lundi, six autres mines ont encore échoué• l'une d e.les a fait explosion sans causer de dégâts. Une mine a sauté au nord de Iloek van Holland; les dègàt3 sont importants. Trois autres mines . ont encore échoué à cei 1 endroit. .< * Londres, 3 septembre : i On mande de Valparaiso au ,,Times" : < Un vapeur marchand britannique a été 1 retenu dans le port parce qu'il était- armé ■ d'un canon. | * 3b ^ 1 Capetown,^ 4 septembre : c Le io août, le paquebot „City of Athen" c a coulé» au large de Capetown. Le navire I. se rendait à New-York; sur los 97 passa- ( rers" qui se trouvaient à bord, 10 ont péri, c [y enquête a démontré que le vapeur avait j ouclié une mine. Le capitaine a été suspendu pour six mois. Le ,»City of Athen" 1, jaugeait lo,G04 tonne». Ç LE TAPE £7 LA <PAIX j Paris, 3 septembre : D après le ,,Temps", les gouvernements J français, anglais et italien seraient d! ac-oord à estimer qu'ils n'ont aucune raison de répondre à la note du Pape; Le gou- i vememeut anglais, le seul des trais qui ait ( un représentant au Vatican, s'est borné à accuser réception die la note. m * * Paris, 4 septembre ; t Du „Matin ' : A la demande du gouvernement, le géné- ( ral Pctain assistera aux délibérations Lnaies concernant la rédaction de la réponse oie la France à la note du Pape. ♦ * * Btome, 4 septembre : iy„Italia'; annonce que le Pape transmettra les réponses des belligérants aux intéressés ea les priant de lui faire [parvenir éventuellement leurs observations. D'autre part, l',,Italia" annonce que le Saint-Père tentera à bref délai une nouvelle démarche en faveur de la paix-*♦ * New-York, 3 septembre : Le „Sun" annonce que le président Wil-son a joint à sa note de réponse au Pape une lettre autographe qui me« le Souverain-Pontife en état, nonobstant le_ reflus formel contenu dans la note présidentielle, de poursuivre son action en faveur de la- paix sur la ba<se die la note de M. Wilson. Celui-ci a déclaré au Saint-Père qu'il était prêt à examiner les nouvelles propositions que le Pape pourrait encore lui soumettre. La situation en Grèce Saloniqufi, 3 septembre : On annonce que le gouvernement anglais a mi3 à la disposition du gouvernement grec une somme de 50 millions, soit la moitié de l'avance de 100 millions promise. » * * Athènes, 3 septembre : Une mission anglaise, composée de trois officiers de marine, est arrivée à Athènes. Elle est oharg e de réorganiser la marine grecque. « * Athènes, 3 septembre : La Commission parlementaire a dressé un acte d'accusation contre des membres des cabinets SkoiuHoudis et Lambros; seul, le général Oondouriotis n est pas visé. Les inculpés seront- déférés à un tribunal d'exception composé de juges nommés par la Chambre. * ♦ ♦ Athènes, 3 septembre : M. Venizelos a déposé à la Chambre um projet de loi soumettant les journaux à la censure pr&venti v e. La Conférence de Stockholm Zurich, 3 septembre*: De la ,,N'eue Zurcher Zeitung" : — Bécemmoirt, les associations êàmininee de tous les pays ont été invitées à assister à une Conférence féminine internationale qui se tiendra à Stockholm en faveur de la paix. Les événements de Russie Pétrograd, 3 septembre : L' imp. ratrice -more . Marie-FeSorowna est sérieusement malade d une attaque -d'in-fluenza.. Vu son grand âge, son état donne lieu à de légitimes inquiétudes, * * * Paris, 3 septembre : On miandjo de Pétrograd au ,,Journal" : — Depuis jeudi, des affiches portent à lu, connaissance des habitants de la oapi-tale les premières mesures éaictées par le gouvernement au sujet de l'évacuation par- , tielle de isi ville que finira par imposer la ' gravité sans cesse croissante de la crise ( alimentaire. D autre part, le gouvernement a l'intention de réduire la garnison. Les motifs £ d ordre économique ne sont visiblement pas les seuls qui le font agir, et l'on es-timo • que M. Kerenski veut surtout éloigner de J Pétrograd les soldiats ouvriers et étudiants, qui ne lui inspirant aucune confiance et ! qui ont fomenté les troubles de juillet. En réalité, le gouvernement met aujouirdPhui à exécution une mesure préconisée par le général Kornilof alois qu'il n'était encoure , que gouverneur militaire de Pétrograd. ' * ■ * * Londres, 3 septembre : On mande de Pétrograd au ,,Times-" : — Le général Kornilof a demandé au gouvernement 1 application urgente des ré- j formes qu il réclame. D- après une dépêche de Novo-Tsioherhask, . les droits et privilèges aécuilaires des Co- ' saques dlu Don ont été supprimés. ' * ] * * Londres, 3 septembre : D'après le ,,Moming Post", le Conseil des ouvriers et soldats de Pétrograd a exigé la révocation du généralissime Kornilof. Il a décidé en outre, à la majorité des deux tiers, d exiger l'arrêt de toute offensive de l'armée russe. • i 1 Zurioh, 3 septembre : c On mande de Pétrograd que le gouvernement a suspendu les privilégies dont ;ouissait jusqu'à présent le Conseil des ouvriers et- soldais. Par ce fait même, l'im- f inumité des membres de ce Conseil dispa- c rait, et leurs discours seront dorénavant 1 soumis à la censur-. c 1 Pétrograd, 3 septembre : f M. Bodz-ianko, président de la Dquma < Empire, a fait au procès Soukhomlinof la { déposition suivante : — Le ministre SoLikhomlinof n'aimait pas c !a Douima et la traitait avec déclain, la Douma ayant jprotesté et fait appel au patriotisme des industriels lorsque, par suite lu manque de munitions, la situation sur e front devint inquiétante. Soukhomlinof t ieignit tout cFabord) de s intéresser vive- d nent aux efforts des députas, puis bientôt- d ;e mit à leur faire systématiquement oppo- a îition et parvint ainsi à compliquer davan- l; âge la siiuation déjà terrible de l'armée, jui en fut réduite à se battre sans armes, a lin mai 1915, 3e grand-duc Nicolas prccla- n nait l'impossibilité de continuer la guerre b tans de telles conditions. IV!'étant à cetie ^peque rendu en Gal.cie, ce que j'y vis ne remplit d^horreur. J'af irme que la resi >oi}sabilité des énormes portes que nous t< tvons subies au cours de la retraite in- u ombe exclusivement à Soukhomlinof, dont ['ailleurs une commission a nettement était Li culpabilité. C'est à ce moment-là ne, m'étant adressé au Tsar, j'ai obtenu p e lui la convocation de la Douma d'Em-ire et la révocation de Soukhomlinof." M. Milioukof, entendu à son tour, dit i triste impression que lui laissa l'entrevue ue les députés eurent avec M. Soukhomli-.of, dans le cabinet du président de la )ouma, lors de la discussion du grand programme militaire : — Nous étions tous, dit-il, en proie au lécouragement. Il n'était pas un seul de eux qui avaient assisté à la délibération lui n'eût la conviction formelle que Sou-Lhomlinof était incai>able d'assurer los ser-tices d'approvisionnement du pays et que Lins l'article de la ,,Gazette Ue La -icr.rse", publié en mai 1914 sous le titre : „Nous sommes prêts aveo son approba-ion, il avait sciemment trompé l'opinion sur la valeur et les ressources de l'armée. Une année plus tard, en février 1915, alors jue déjà la marche déplorable des événements ne permettait pins que notre faiblesse nilitaire fit doute pour personne, Sou-vhomlinoF continuait à afficher son optimisme au sem d'une réunion privée des membres de la Douma, à qui il assurait pie toutes les mesures étaient prises pour issurer l'approvisionnement de 1 armée." Le témoin G-outchkof, président de la troisième Douma, dépose ensuite : — Personne, parmi les membres de la Douma, n ignorait, en 1908, que la Bussic était à la veille d'événements de la plus haute importance, les rapports de tous ntos attaches militaires étant unanimes à signa. Ler 1 importance des préparatifs militaires le l AUimagme et de l'Autriche-Hongrie. Personne non plus n'ignorait parmi eux 3ue si Soukhomlinof restait en fonctions, la liussie serait en mauvaise posture* Tous les stforts que nous avons faits en vue d'une meilleure organisation de 1 approvisionnement de l'armée se sont brisas contre la résistance de Soulihomlinof, qui laissera lans 1 histoire de la Bussie le souvenir i'un homme néfaste. Le témoin raconte ensuite comment il a été édifié concernant les agissements de l'espion Mia-sseiiédof, à qui Soukhomlinoî iccordait publiquement ses faveurs ôl dit sn terminant : — La Bussie est entrée en guerre sang >'y être le moins du monde préparée. La 'aute en incombe tout entière à Soukhomli-uol', qui porte seul la responsabilité d€ toutes nos défaites." « « * Copenhague, 3 septembre : Du „Sozialdeinokraten", au suj-t du pro. lès Soukhomlinof : — C'est donc ainsi qu'a commencé _ cett< guerre qu'on prétendl avoir été entreprise ai nom d» la liberté, de la justice et de h mérité. Dans les pays de l'Entente, on jet tera le voile Sur li stinistre figure de Souk b-omlmof. Néanmoins, ce rapport sera ré panda dans le monde entier et permettr.: le mieux juger des crimes qui se perpètren jous le couvert de la diplomatie. Le tempi îst proche où» les peuples disposeront eux-mêmes de leur sort." » * . Stookholm, 4 septembre ! M. isvolski, ancien ambassadeur de Bussie à Paris, qui retourne à Pélrograd, viâ I^onares, a été re;u la semaine dernière xix M. PoinoarA. A LondTe^ il cor.fii'eK iveo SIM. Lloyd George et Balfour- M- Is-ç-oUki est charge d'une importante mission poliiâque. * * Stockholm, 3 septembre : A Malind, près de Helsincjîors, dé nouveaux troubles se sont produits. Plus de 3,000 ouvriers finlandais et 2,000 matelots russes ont manifesté dans les rues, réclamant la paix et une meilleure alimentation. Lorsqu'une patrouille a tenté de les di»-[lersCr, ils ont ouvert le feu et ont pria l'assaut le corps de garde principal. Les manifestants ont ensuite repoussé les troupes gouvernementales et se sont emparés les dépôts militaires, où ils ont trouve l'importants stocks do vivres. Puis ils ont ittaqué la gare, où ils ont encore trouvé le grands stocks die vivres qui venaient l'arriver en Finlande. * * * ■ Copenhague, 4 septembre : On mande de Heisingfors, via Hapairanda, i la „BerlingskeTidende" que le bruit qui circule à Pétrograd a-u sujet de la réunion te la Diète de Finlande le ler septembre est. dénué de fondement. Les membres le la Diète sont rentrés chez eux mercredi ;oir. Le oaline a r-gné pendant toute la ourn e de meroredi. Le gouverneur géné-•al a remercié la population de son atti-ude- Des mesures énergiques ont étà prises jouir réprimer la contrebande entre la Suède et la Finlande. * ♦ * Pétrograd, 3 septembre : Les journaux racontent qu'une complète miarchie règne à Kazan, dont une partie t été détruite par un incendie gigantesque. 3es soldats ivres, en armes, parcourent la àlle et sèment la terreur. Les incendies ;riminels et les pillages sont à l'ordre du our. La population mahométane se caohe lans ses demeures. Les classes aisées quêtent la ville en masse. Les autorités lésa les ont demandé télégiraphiquement du gouvernement l'envoi de troupes de la gar-îison de Moscou. DÊPÊCHESDIVERSES Le Havre, 2 septembre : Le bar^n Empam, le général-major Le_ nertier et le lioutenant-colonel A.-G. Til-:ens viennent d'être nommés aides de camp lu roi Albert pour la durée de la guerre. <* * Milan, 3 sep<€£i!b3« : On mande d© Borne qu'une nouvelle Oon-érence plénière des Alliés se réunira in-essamment à Paris. Cette Conférence, à aquelle seront soumises en ordre principal .es questions militaires, étudiera la possibilité d unifier les fronts actuels eu un ront unique anglo-franco-italien, sur lequel seraient poursuivies les offensives ac-nelles.La question de Consbantinople sera dis-utée à Londres, où M. Tereiohenko arriéra prochainement. * * « Pans 3 septembre : La presse radicale prétend que la re-L'-aile de M. Mfiivy a ébranlé la situation e MM. Viiviani et- Momzae, qui s'étaient olari^s solnJajres de M. Mialvy. M. Vioietie urait aussi manifesté l'intention de se re-rer-D'autre part, on dit que M. Poincaré és;re attendre que le Parlement se réu-isse avant de constituer un nouveau ca-inet.* * * Paris, 3 septembre : Le , Petit Parisien" annonce que le lieu-mant-,aviateur Lucas a fait «ne <^:;:t j m or. lie près d'Ambérieu. * » « Paris, 4 septembre : Le Journal du Peuple" a étâ suspendu our une quinzaine de jours , . COIWMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 4 saptembre. — Officiel de ce midi : . Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Ruppiecht de Bavière : En Flandre, sur la côte gt entre Lange-marck et YVaroeton, le duel d'artillerie est devenu très violent dans 1 après-miick. Dans 1 arc d'Y près, de petit» combats se sont engages en avant do nias positions; nous avons fait prisonniers quelques soldats anglais. La nu't, l'ennemi a pris 1 offensive au norvit-ouest de Lens; il a pénétre passagèrement dans nos lignes, nuis eu a «te re/.to îmméioiatement par une conire-at-taque.Armées du prince héritier alletmandi : En Champagne, après un feu roulant, les Français ont attaque sur la route boinme-Py-Souain. Par une contre-attaque, nous les avons re.jetés hors d'une tranen^e que nous avions évacu e. Devant Verdun, le duel d'artillerie est redevenu 'très violent le soir. Sur la rive orientale de la Meuse, les deux ait llenes ont aussi été violemment en action la nuit-Armees du feld-maréchal duo Aibrecht dtf Wuitemberg, : A l'ouest de la Meuse, près de Beve-nauville, au oours d un© énergique reconnaissances, nous avons fait prisonniers des soldas français. La nuit du 2! au 3 septembre, nos avia-beurs ont bombardé Calais et Dunikerque. Les explosions ont provoqué des încenùiea qui ont été visibles encore pendant la journée.Hier, la ville de Douvres et, cette nuit, Chatnam, SheerneS et Bamsgiate ont ét^ bombardées par nos aviateurs. Hier, nous avons descendu dix-neuf avions et deux ballons captifs ennemis. Le capit line commandant baron von Bichthofen a rem-poiti sa 6le victoire aérienne. 1-e lieuie-naat Mtiller, récemment promu of licier en récompense de ses exploits, a descendu son ; 2"7e adversaire. Théâtre de la giuerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopold de Baviètre ; Après une bataille qui a duré deux jouis, la Ville armée, commandée par le général , d'infanterie von Hufcier, avançant de 1 ouest et du sud-est, a conquis hier la villa de KÀga, qui était en flammes sur plusieurs pointa. Partout nos troupes aguerrie» ont ■ brisé la résistance die l'ennemi, et marchant de l'avant d'un élan irrésistible, elle» ont , vaincu toutes les difficultés qu'offraient les forêts et les marécages. ; Les Busses ont évacué en toute hâte leur vaste tête de pont établie à l'ouest de la Dwina, ainsi que la ville de Biga. Nos dtvisions sont aux portes de Diinamunde. Des masses compactes de troupes ennemies se pressent en désordre le jour et la nuit sur toutes les routes qui conduisent de Biga vers le nord-est. Au sud de la grandi route < de Wenden, des deux côtés du Grand ruisseau de Jaegel, d'importantes forc^ russes ont tenté d'arrêter nos troupes par attaques désespérées et sanglantes pour couvrir la retraita de la Xlle armée vaincue. Au cours de combals acharnés, ils ont succombé sous notre assaut. Nos divisions ont atteint la grand'route à plusieurs endroits. Nous avons fait prisonmeLS quelques milliers de Busses et nous nous sommes emparés de plus de 150 canons et} d'un importmt matériel de guerre- La bataille près de Biga est une nouvelle page glorieuse des annaies de l'armée allemande» Front du général-ooloncl archiduc Joseph : Au sud-est de Czernowitz, des régiments austro-hongrois ont arraché aux Busses une position établie sur les hauteurs que 1 ennemi a défendue opiniâtrement. Entre le tereth et la Moldavie, lesi opérations continuent à être actives. Aimées du feld-maréchal von Mackensen : Près de Muncetlul, à l'ouest de Foc-sani, plusieurs attaques russo-roumaines ont échoué et ont coûté de fortes pertes à 1;ennemi.Front macédonien : Les troupes des puissances de l'Entente n'ont pas renouvelé les attaques qu'elles ont prononcées hier. ♦ * * Berlin, 4 septembre. — Officiel d'hier soir: Biga est pris. * * * Berlin, 3 septembre. — Officiel : S. M. l'Empereur a adressé le télégramme suivant à S. M. l'Impératrice : — Le feldl-maréchal prince Léopold de Bavière vient de m'annoncer la prise de Biga par nos troupes : c'est une nouvelle preuve de notre forco et de notre formelle volonté de vaincre. Dieu veuille nous continuer son -aide I" Sa Majesté a envoyé le télégramme suivant au feld-maréchal prince Léopold de Bavière : — Al occasion de la prise de Bigsa, je t'exprime à toi et à la Ville aimée mes félicitations et mes remerciements et ceux de la Patrie. (Test à ton habile commandement et à la trempe d'acier de la volonté de vaincre de tes troupes que nous devons ce beau succès. En avant, avc-e l'aide de Dieu I" ♦ * * pp- • Berlin, 3 septembre. — Officiel : Dans la Manche, sur la côte occidentale de l'Angleterre et dans la mer du Nord, nos sous-marins ont encore coulé cinq vapeurs et un voilier. Dans le nombre, il j avait le vapeur armé anglais ,,Palatina", chargé de 3,000 tonnes de charbon ainsi que trois autres- vapeurs armés, dont deux ont été reconnus comme anglais. Un vapeur profondément chargé a été torpillé au milieu d'un oonvoi. Le capitaine du vapeur armé anglais ,,Palatina" a été emmené prisonnier. Un piège anglais à sous-marins, sous forme d'un vapeur jaugeant 2,000 tonnes environ et armé de quatre canons dissimulés, a été endommagé par trois coups de canon. # * * Vienne, 4 septembre. — Officiel d'hier : Fronit de l'Esit. Au nord-ouest de Focsani et au sud d'O'cna, les Busses et les Boumains ont, de nouveau, attaqué en vain. Front italien. Sur le monte San Gabriele, nos troupes ont, hier dès avant- 1 aube, tenté des coups de main qui ont provoqué des combaits terminés à not;e avantage. L'après-midi et au cours de la soirée, de fortes attaques italiennes ont échoué sur le versant septentrional de, la mon-agae. D'autres attaques que l'eiinemi a tentas à t est de Gorz et près do Jamiano Sjut- également restées sans résultat. Des aviateurs italiens ont lancé des bombes sur plusieurs localités de la côte occidentale de l'Istrie. Une esaadirilia de c?irigea-bl03 ennemis ejn marche sur T.tM&q a été chassée par nos aviateurs de la marine avant d'avoir atteint son but. Front des Balkans. Des patrouilles ennemies ont été repouS-sées sur les bords de la Vojusa. Berlin, 8 septembre. — Officieutx : En 1 laudxe, les attaques par ietlos prononoSes c©3 deruiora jours ou S cessé, nos baitjrica britanniques ont de nouveau ouvert leur fou et, une f >is encore, les dieux artilleries coaulbcttent pour ta- supériorité d'aniilerie. La eanoiuxia<le a cté particuliçreiLei :t violente et s'est trautiorurèe à crains moments en feu destructeur, dans la région de Nioupora et des deux eût."s do la voie ferrée Boesingbo-Staden. L'action do défense des bauérios all^nuandes a été fructueuse Aax nord-Gbt de Boesingho, un gtrand ditpôt de munitions a été touché- et a sauté ; la di tonation a ité entendu© loin à, l'arrière fie notre tvunt. Le3 aviateurs allemands ont été extrêmement a©-tifs ; ils ont bombardé Calais et Dmnkeurque avec un succès visible. En Artois dus troupes d'atiaqu© allemandes omt pémi-tré dans la position ennemie sur un fro<nt de ^X) maîtres et sur une profondeur de 200 méfies ; elles ont détruit de nombreux abria et d©3 boyaux do mines e? infligiâ de foriee perces aux troupes, qui occupaient le» tranch e»-Sur la roui© Arras-Cambrai, une a.itque anglais© prononcée après un rapide feu roulant, a échoa.1!. A 1 heuae du matin au nord de la ferme de MalakofC, nous avons repoussé une attaque prouontf e par une patrouille anglais® apjvs une violente action de lance-mines. Sur le front do l'Aisne, nous avons jour et nuit livré de pv-tits combats aux Francis et leur avons ar.racbé la plue grande partie diu terrain, qu'ils avaient ga^iv: par leurs demiér«o attaques près de la fer,me d'Hurtobiee. Près de Verdun, l'offensive française est paralysée. La canonnade a été plus violente le 2 septembre au soir seulement, à. l'est du bois de Chaume. Tandis que l'offensive g'Twrale die l'Entente à l'Ouest n'a donné à nos ennemis aucun r sultat positif jusqu'à présent, 1 heureuse attaque prononcé par les Allemands à l'Est prouve à l'évidence que les A'Uiée n'ont poe même atteint leur, deuxième et modest3 objeciii c'iSt-à^dire bl(>-quiRr les forces allemandes et eonila^er ainsi la ltus&io. Bieo quo depuis a?sez longtemps d les Russes aient escompté une opfératkm allemande dans la région do Rf^a — ce quo démontre du reste, le fait qui ils se sont /repiliis crerrièi-o l'Aa — et quoique d'importantes foroet ennemies^ défendissent la rive droiie de lu Dwina, nos tr.oupes ont longument m«ié à. bien 1 op.tra-tion hérissé# de diffi^ult-S que constitue le paa. sage df'im large fleuve. En A'ioldavie, les Russes eti les Roumains ont continué à. prononcer les vaincs contre-attaques qui leun coûteiit taint de pertes. Près do Giro-zesci et sur la partie sepCentrionale du D. Cosna uno fort© attaque a éebout; vers minuit. Les at_ iwques pronouices par les troujj>es rus.^o-rou-inainos, dans la région montagneuse située entre la Susita et la Puicna et A^&raceiti, onO eu le mémo sort. Le g-.néral Sarraii a poursuivi aooi offensive-Le3 Serties ont dirigé uine attaque contre le Lio-tropoljo ; cl.e ne leur a donné aucun résultat o* leur a coû(te de fortes pertes. Les Français ont aussi subi une fortje défaite ; malgré lo violent feu d'arullarie diragé jour et nuit contre nos positions établies sur les ha/udeurs qup £© dreu-sent à. l'ouest. et au nord de Afiona*=aiir, leurs vagues d'assaul se sont éoroulé^ d jà sou® notre feu ce barrage à 6 heures du matiu. Communiqués des armées alliées Paris, 3 septembre. — Officiel de 3 h. : Sur le front de l'Aisne, lutte d artillerie volente entre Cernj et Hurtebise. L ennemi a tenté à quatre reprises d;attaquer nos lignes à 1 ouest d'ilurtebise. Nos feux l'ont partout arrêté. Une autre tentative sur le plateau d'Aillés a également échoué. Sur la rive droite de la Meuse, grande activité d'artillerie sur le front Samogneux-Beaumont.En Woëvre, un coup de main ennemi sur nos postes au nord^ouest de Limey n'a donné aucun résultat. Nous avons fait des prisonniers. Aviation : Des avions ennemis ont Jeté des bombes sur Dunkerque et Belfort. A Dunkerque, plusieurs personnes de la population civile ont été tuées ou blessées. * * ♦ Paris, 3 septembre. — Officiel de 11 h. : Canonnades intermittentes en divers points du front, plus vive sur la rive gauche de la Meuse. Lu Champagne, nous avons réussi un coup de main à l'ouest de la route de Saint-Ililaire à Saint-Souplet et ramené des pri-souniei».» ♦ * Londraa, 2 septembre. — Officiel : L'ennemi a prononce une violente attaque à coups de grenades à main contre nos postes avancés établis au sud-ouest d'Ha-vrincourt. Après un violent combat, nous avons été forcés de nous retirer; toutefois, nous avons rapidement reconquis notre posie; nos pertes sont légères. L'artillerie ennemie a été active à l est d'ïpre». Deux coups de main ennemis exécutés au nord-ouest de Lens et au sud-e^t do La Bassée se sont écroulés la nuitj l'ennemi a subi de fortes pertes. Pendant la journée, violente canonnade réciproque à l'est d'Ypres. La pluie et le violent vent ont fortement entrave ^ hier l'activité aérienne. La nuit nos aviateurs ont activement continué à bombarder les halls d'aviation et les gares de l'ennemi. Un avion allemand a été descendu au cours d'un combat aérien. Un dé nos appareils n'est pas rentré. m _ • _ * * Londres, 3 septembre. — Officiel : Hier soir, vers 11 h. 15, des avions ennemis ont survolé la côte de Kent; au bout de peu die .minutes, ils sont retournés vers la mer. Ils ont" lancé quelques bombes. On croit que les dégiAts sont peu importants. « * * Londres, 3 septembre.— Olficiel de l'Amirauté : Un avion ennemi, a survolé Douvres, la nuit dernière, et a lancé sept bombes. Un homme a été tué; quatre femmes et deux aafants blessés. *** Borne, 2 septembre. — Officiel : Hier, sur ie front des Alpes Juliennes, combats peu importants. A la lisière méridionale du haut plateau de Ba-msiaza, sur' l s versants septentrionaux du monte San Gabriele et au nord-ouest de Tivoli (est de G orz), nous avons repoussé des oontre-at-taques ennemies. Sur le monte San Gabriele; nos aviateurs ont efficacement lombarde les lignes établies à l'arrière des positions ennemies. Pris de Gabrije, à l'e5t du monte San Michèle, des batteries ennemies dé petit calibre ont bombardé à diiT* renies reprises un de no3 détachements sanitaires efc lui ont infligé des pertes. Dans la vallée de Birest-ovizza (Karst), nous avons complété les succès que nous avons remportés les 30 et 3.1 août; nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes empares d'ui\ matériel de guerre très important. Jusqu'à présent,- nous avons compté 1,400 fusils, 9 mitrailleuses, 5 lance-bombes et une grande quantité de munitions et de mat rriel. Au cour3 d'un combat aérien livré au-dessus de Beilune, nous avons descendu un avion ennemi Dans la vallée supérieure de Zébra, aina la région du S'eivio, de hardis détache» m eut s d alpins ont esca-ladè une hauteur da plus de 3,500 mèftres et se sont empar » d un poste que nous aviont» été forces d'abandonner le 27 août au matin; ils ont lait prisonnières toutes les troupes qui l'occupaient.$ * ♦ Pétrograd, 2 septembre. — Officiel : Sur le front à l'ouest, après une violente préparation d'arèdlerie, 1 eunemi a franchi la Dwina le ler septembre dans la région d'Uxkull, au sud-est de itoga; il a occupé ivupfermanern et a développé ses progrès Vers le nord. 1-e» contre-attaques ck no» troupes sont resues vaines. Le 2 septembre, l ennemi a pris T offensive dans les environs de la route de M «tau, où les combats continuent. Dans la direction de Kovel, jr.s de Weintsch-Kusehany „ la nuii du 1er septembre, l'ennemi a projeté quelques nappes de gaz et a eus tût e pris l'o.fensive aveo des forces peu importantes, qui ont été ie-pouss.es par nos réserves. Dans la direction de Viadimir-Volinsky, après une préparation dartisler e, 1 ennemi a attaqué nos positions de Zubiaiia; il a ^té repousse par nos s contre-attaques. Daus la rîgion do Dwinsk, notre pilote porte-drapeau Lsinof a descendu un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes; les aviateurs CtiLe;nandS ont été laits prisonniersDans la région de Brody, un de nos appareils a livré combat à. un avion de chasse ennemi. Deux de nos appareils sont tombés dans los lignes allemand s. Sur lo front en Loumanie, uans la direction de Focsani, la nuit du 31 août, 1 ennemi a pris l'offensive dans certains secteurs au nord et au nordi-est d Ircsii; il a été repoussé. Le ler septembre, upr-os une forte préparation d artillerie», d impartantes forces ennemies ont dirige une nouvelle attaque contra les positions roumaines ctab ies au nord d lresti ; elles ont repousses. L'ennemi a subi de furies pertes et a iaûsse des prisonniers entre nos mains. Dans la direction de Bra la, le 1er septembre après une préparation dr'artillerie» l'ennemi a attaqué nos positions établies dans le secteur situé au nom-ouest de 1 em-bouohure du Buzeu ; il a été repousse. Sur le front du Caucase, op- rations d'éeiaireurs. * • » * Pétrograd!, 4 septembre. — O'faciel : Sur le front près de Riga, Tofiensivfe aiilemande a commencé ie 1er septem^ie, à 7 heures du matin. Après uue préparation d'artillerie qui a dure plusieurs heures, l'ennemi a attaqué nos posat.ons établies près d'Uxkull. Les troupes russes qui détendaient la Dwina se sont repliées, l'r^s d'Uxkull, les Allemands ont jet^ des ponis sur le fleuve et réussi à passer sur la nvô droite. Malgré une brillante action d art.l-ierie, qui a détruit un de oes ponts, 1 ia-fanjCrie russe n'a pas été en état d arrêter la marche en avant des Allemand. 1/en-nemi, meûiiut cette situation a profit, a rapidement étendu ses progrès ; ii a commencé à avancer vers le nord. Nos contre-attaques sont restées infructueuses. Dépêches Divers es Pari3, 4 septembre : . Le ,,Petit Journal" annonce qu'un oon-seil des ministres se réunira marui a. l;Liy-s-e pour nommer le successeur de M. Malvy. M. lûbot se meura eusuite d accordi a\ to le* membres du Parlement qui rentrent peu à peu à Paris au sujet d'autres modifications à apporter dans le Cabinet. Quelques journaux repaudent ie bruit que M. toteeg, ministre de 1 instruction publique, enargé de 1 intérim de 1 intérieur, deviendrait définitivement ministre de ce oé-partement. M. Steeg a déjà été ministre da l intérieur dlins le cabinet Poincaré, constitué en janvier 1912. L',,Kcho de Paris" estime que M. .Ribot se prêsen-.era devant la Chambre avec un ministère notablement modifié. D'après" le ,, Gaulois' ', il est possible que M. Eibot oifre le portefeuille de 1 interieu** à, M. Heaaudel, président du groupe socialiste de la Chambre et président de la Commission de l'armée. « * ♦ «Paris, 4 septembre : Les journaux annoncent que le conseil de la veuve de M. Almerayda a adressa un mémoire au juge a'in^tiûction ; ii y expose que les déclarations laites jusqu'à présent par les témoins font présumer que l'auteur de l'assassinat serait un certain Bernard, chargé de nettoyer la celliue de M. Aimereyda et qui a été seul avec M. Almereyda la nuit ue sa mort. * * ♦ Milan, 3 septembre : Le ,,Secolo" annonce que le récent conseil des ministres a examiné minutieusement la grave situation que provoque la pénurie d<s vivres dans le pays. Il a, été diKîidô de créer une commission d'approvisionnement composée de 69 membres, dans laquelle chaque province sera représente. On espère ainsi vaincre les difficultés es prévenir les troubles qui menacent d; (.dater. * ♦ * Londres, 3 septembre : Le pays est menacé d'une grève des ouvriers des boulangeries, qui font valoir que l'arrête interdisant la vente du pain frais rend superflu Je travail de nuit. Au cours d'une reunion tenue par les ouvriers des boulangeries, il a été décidé, par 1,4&8 voix contre 7l, de recourir à la grève si le& patrons n;acceptent pas les exigences des ouvriers. ♦ * Berlin, 4 septembre : Le chancelier de l'Limpire est rentré co matin à Berlin après avoir passé cinq jours en Belgique, où ii a discuté une s. rie île questions avec le gouverneur général et s'est mis en coniact avec les administra-Lions. Ainsi qu'il a été annoncé> M. Mi-chaëlis a reçu le Coirseil de Flandre et lui a d-claré que rien ne sera modif é de la politique de l'Allemagne au sujet de» Flandres. Sur le front à l'0ue3î, le chancelier de • 'Empire a rendu visite aux comunmdauis d'armée; il a conféré avec le prince héritier allemand et avec le prince héritier Rupprecht de Bavière. Cette visite a permis à M. Micbaëlis de se faire une idée du travail formidable que fournissent nos soldats, toujours prêts à se sacrifier pour défendre la patrie. * * * Budapest, 4 septembre : M. Aimaivy, ministre d'Espagne à fcfrjck-ho'lm, a déclaré au correspondant eu cette ville du ,,Pesti Naplo" : — Nous avons appris que l'Entente projette pour 1918 une offensive de grand style, de l'issue dp laquelle dépendra la paix. Personnellement, je suis convaincu cependant quo la guerre sera tcrnnn.e cette année."

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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