La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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12 februari 1917
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s.n. 1917, 12 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6pb2r/
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Lundi 12 Février 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — ILe JSTuméro ' r ÏO Centimes /A? Année. — N* 807 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION Petites annonce3. » ï i « i s la ligne, fr. 0.50 Si, Monta.ffne-a,UX-Herhes-Pota,ffères, BFtXJ^CEIjIjjS3 I f Rpclame avant Les nnnonïcs . J — 1.25 1 mois (février), fr. 2.55 2 mois (février-mars), fr. 5.10. BUREAUX: DE 9 à 17 HEURES | Corps du joutnal ...... —< 5.00 LES DEMANDES D'ABONNEMENT SONT REÇUES LES lîECLAMATI 0K8 CONCERNANT MSABOKh DIRECTION ET ADMINISTRATION , De ÏO i/3 à 1S lia et de 1S 1,'S à 17 heuros. PRIX DES ANNONCES j Faits ^ divers 4 - 3.75 EXCLUSIVEMENT PAR LES NEMENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES - | Nécrologie ......... —> 2.50 BUBEADX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. Jos. MORESSÉE, DIRECTEUR i Coin des Eleveurs >— 1.00 LA GUERRE 924® jour de guerre L'animation tend: à renaître clans l'Ouest: les Anglais y sont fort actifs dans la vallée de l'Ancre, et des détachements d attaque allemands et français font preuve d'initiative en de nombreux endroits. Dans la vallée do l'Isonzo, les Autrichiens ont entrepris non sans succès une attaque sérieuse, mais locale, dans la secteui de GorzJ. Il nj'y a rien d'intéressant à signaler sur le front dans l'Est ni dans les Balkans. ^©TE EE PROTESTATION de la Suisse à l'Allemagne Le Conseil Fédéral a transmis le 0 février la note suivante au ministre d'Allemagne, à Berne : — Dans sa note du 31 janvier ce cette annee, Y. E. nous a etxposé, i-tu nom' dlu gouvernement impérial, les motifs qui ont amené ceiui-ci à l'aire table rase ces réserve* qu'il s'était imposées jusqu'i.i dans lutilisadoni do ses moyens \de combat sur mer. Le ma nuire annexé, auquel la note se réière pour préciser les mesures oavisugees pour Li guerre' sous-marine, déclare qju'à partir du 1er février I9l7 il sera fait obstacle par tous les moyens a tout, trafic maritime dans la zone de blocus délimitée autour do la Grande-Bretagne, de 11 Franc-et de 1 Italie et que les navires neutres ne s'aiveiDureront plus dans cette zone qu'a (eurs risques et périls. Il est pirévu qiie les navires neutres, qui faisaient voile à la date du 1er février vers dies ports situes d'ans (a zone bloquée, seront ménagés pendant un certain délai, mais on leur conseilb instamment de changer de route : les navires neutres so trouvant dans les piuits de la zone blcr(uéo peuvent encore Us quitter on tmto sécurité avant le 6 février, à condition d'o prci.ii.ire la route la plus court© pour atteindre la zone libre. Il n'a pu éciiapper au gouvernement impérial que les mesures indiquées (Dans cq mémoire portent une grave atteinte à la iâculr.o de commerce 1 brement reconnue à Ja Suisse, en tant qu'Etat neutre, par i« principes fondamentaux du 'Droit des gens. En fait , le blocus de presque tous le» ports susceptibles d'être utilisés par la Suisse met en sérieux danger notre ravitaillement en vivres et en matières premières, ainsi que nés relations maritimes transatlantiques. Môme en tenant compte de ce qu'un accord amiab.'e avec le gouvernement français rend possible l'utilisation du port de Cette, non compris dans la zone bloquée, les transports maritimes sont restreints au point que le plus sensible préjudice est porté à l'économie nationale. Le teeriiage maritime décrété par le gouvernement impérial allemand se produit après toufo une série de mesures prises par les deux partis belligérants et qui ont, au cours do la guerre», réduit notre liberté de mouvement économique, contrairement) aux prescriptions du Droit des gens et des tra tôs, et çpù're lesquelles nous nous sommes vainement élevés. Le blocus, par suite de ces circonstances, est d'autant plus écrasant et çtos de conséquences. Par suite, le Cous-il Fédt'ral se voit foi'o'i de protester énergiquemont>, en faisant) toutes ses réserves pour sauvegarder ses iroits, ocmOre le blocus décrété par le gouvernement impérial allemand si la mise) à exécution en doit violer les droits d'es neutres basés sur les principes' giénéralement acJmis du Droit dl3S gens. Il pro 0>.-%o spécial. ment en vue do réserver ses dtroits, soit dans le cas où l'exécuti on effective tl\i blocus viendrait à être complète, soit dn s lo cas où les moyens employés par l'Allemagne et ses alliés amèneraient la destrucu tioii de cargaison® ou la mort de sujets suisses. Lo Conseil Fédéral ne doute pas, (Tu reste, que le gouvernement implérial' allemand fera l'impossible pour parer aux graves conséquences que le blocus entraînera pour la sécur té des sujets suisses et sur la situation économique de la Oonféd» raition." Une note identique a été envoyée au gouvernement impérial et royal austrotion-grois.La Suisse répond à M. Wilson Le 9 février, le Conseil Fédéral a transmis au ministre des Etats-Unis à Berne la réponse définitive de la Suisse à la note do M. Wiisoa aux nations neutres. Après avoir donné un aperçu de la situation, lô Conseil Fédéral dit : — Le Conseil Fédéral ne peu(fe que raip-pdler autour't hui sa déclaration do neutralité du 4 août 1014, qui perlait à la connaissance dés puissances étrangères sa 'Orme volonté de ne pas s'écarter ces principes flo neutralité conformes aux aspirations dtu peuple suisse, à son organisation intérieure et à sa situation internationale, formellement reconnues par les puissances contractant en 1915. L» Conseil Fédéral et l'Assemblée fédérale ont alors express nient déclaré que la Fédération maintiendrait et sauvegarderait pendant la guerre, par tous les moyens dont elle dispose, sta neutralité ci l'inviolabilité db son territoire. Les événements ont de plus en plus convaincu lo Conseil^ Féôlâral d'e la nécessité qui © imposait à lui d'observer, une neutralité stricto et locale ; ils ont prouvé qu'aujourd'hui comme en 1915, les véritables intérêts do la politique européenne exigent le maintien do l''in)/iolabil>té et dis l'indépendance d'o la Suisse. La Suisse maintiendra cette neutralité aussi longtemps que l'indépendance, l'irutéjgjrifcé du pays1, les intérete vitaux et •'honneur de l'Etat no seront pas viol s. Le Conseil Fédéral so permet! dl'attirer l'attention dlu président Wilson sur la, situation géographique toute spéciale de ta *3nisa?, enclavée de toutes parts dans des pays belligérants et qui deviendrait inévitablement un théâtre de guerre si olie aban donnait sa neutralité. Si écrasante qu< puisse devenir la situation économique d< la Suisse sous la pression du blocus an noncé et quelles que soient les violation: dm Droit? des gens que ce blocus ptiiss1 entraîner, le Conseil Fédéral ne saurait si décider à conformai* so i a.titude a ce.L qu'a adoptée 1e président Wilson en se ba sant sur la situation; des Etats-funis, qu est toute différente de celle do la Suiss vis-à-vis du gouvernement allemand. En conséquence, le Conseil "Fédéral s'e-lx)i*né à protester et à Caire au sujet d!i blocus toutes ses réserves auprès dut gou versement alllemandl, pour le cas où le1 droits des neutres seraient violés contraire ment aux principes du Droit des gens, soi que l'application du blocus soit incomplète soit que les mesures appliquées par l'AVe magne et ses alliés amènent la dcstruc tion dl3 cargaisons ou la mort de sujet) suisses. <$, La guerre sous-marine Berlin, 10 février : Un ùj nos sous-marinis a de ncnnvoai couile dans la mer du Nord cinq vapeui anglais inconnus, jaugeant au total 14>,00 tonnes. * ♦ » Zurich, 10 février : On m an de de La illaye à la ,,Neue Zur cher Zeitung1" que les sous-marins ont at ieiwt avant-hier un recora1 avec trente-ciui navires coulés. Pas moins de 200,000 ton nés Ont été coulées depuis le 1er février Aucun navire néerlandais n'ose plus pren dre la mer. * £ * Berne, 10 février : A La demande de l'Allemagne, la Sui?s s'est changoa des intérêts allemands eu An gleton*o, au Japon et dans la partie noi occupée de la Roumanie. * * * Berlin, 10 février : On mande de Malmo à la ,,Kriegszei tung" : — Le service des vapeurs italiens pou Tripoli est complètement suspendu- depui trois jours. On craint, si cette interruption se prolonge, que la colonie courre un sé r-ieuix danger. Le ministre de la marine : îéclaré que le gouvernement étant oblig< l'utiliser lui-même tout le tonna.'- e disponi ble, tciat trafic maritime privé < tait provi soire'ueait intercïfc. » * * La Ila^e, 10 février : Le Bureau de correspondance annonce que le, miiULS're dé la marine a repu auj.iurd'hu] une délégation de capitaines de navires e de maîtres-timoniers, ainsi, que les représentants de la Fédération des marins. ! leur a déclare qu'il n'autoriserait plus un voyage transatlantique aussi longteniiS que les navires néerlandais seraient obligjés c< faire esoale dians un port anglais, ^i la situation s'aggrave, 1e ministre prenôra d'autres mesures. * * * La Haye, 10 février : D'aprèfe un avis officiel dlu déparfemonb de la marine, lo bateau-phare de Terschellin<> est actuellement à l'ancre à 53° 29' de la. titude nord; et à 4{y 17' de longitude est de Greenwich. * * ♦ Ilotteii-diam, 10 fevrier : Quati'e vapeur anglais venant d« Londres sont entrés aujourd'hui dans le Nieuwe Waterweg\ Le :,Westerdijk", arrivé à Kot-!«5rdtiim ven.ai t do New-York, a laissé son courrier postal à Falmouth. «» ' * A La Haye), 9 février : Le Bureau de correspondance a/pprond de source autorisée que l'Amirauté allemande — pour autant que cela soit encore possible — a pris des mesures pour préserver du torpillage les deux remorqueurs néerlandais qui ont été envoyés pour ramener le vapeur ^Wesfârdrik", chargé de céréales, et encore retenu en Angleterre. ♦ . * * La Haye, 9 février : Le vapeur néerlandais ,,Jason'.^ est arrivé aujourd'hui à l'muiden, ayant à- bord environ 5,000 tonnes de ma s expédiées de NTew-<York au gouvernement néerlandais. Au large des côtes norvégiennes, le navire a t aiT.fî par un vaisseau de guerre anglais, qui l'a autorisé à continuer sa route vers Ymuiden. * * * La Haye, 10 février : On annonce officiellement que le ministre c.'es coloaiis a été avisé tél ''grapliiv-;fuement que les vingt-deux vapeurs néerlandais qui étaient retenus dans des ports anglais en Orient ont été autorisas à prendre la mer. * * * "Rloitexdlam, n février : L'équipage du vapeur norvégien ,,Yimch"'', an'ivé à Rotterdam, raconte que le navire, qui so rendait à Newcastle, a été coulé par un sous-marin. * *. * La Haye, 10 février : Huit hommes de l'équipage du lougre coiulé ,Mariania'- ont, été transférés à bord du bateau-phare de TerscheUing. 9 * Paris, 10 février : 1/3 ,,Petit Parisien*' apprend dé Washington : — Lo commerce des Etats-Unis ept effectivement bloqué par la guerre sous-mar m e aPemandie, les armateurs américains retenant leurs vapeurs dans les ports. * * * Paris, 10 février : Le „Matin" apprend de New-York : — Les {Etats-Unis n'agiront vraisemblablement pas à la suite du torpillage du ,,Ca'iF >rn,ia", aucun Américain n1'ayant ljerc7|a la vie. I.es armateurs américains refusent délaisser partir leurs navires1, le gouvernomqnt no voulant assumer aucune garantie. L'America Line a remboursé tous les billets1 qu'elle avait délivrés. # * Londres1, 11 février : Le ,,Daily Chronicle" écrit que les vingt-sept : navires, ayant été annoncés comme coulés diui 6 au 8 février, so décomposent ccnmio su,' t> : 1S anglais jaugeant 4G,<KX) j tonnes1, 5 norvéïgiiiens jaugeant 9,OQO tonnes, ) 1 espagnol, d russe, 1 suédiois et 1 pûru- - vien. ? y ■} *'• 3 Londres, 9 février : > L'Agence Router annonce que le vapeur 3 „Californm", qui avait _ 240 personnes à - bordl, était armé pour sa défense, mais il i n'a pu faire usage de s-s canons, étant 3 donné qu il n'avait pas aperçu le sous- marin. t Le ,, California" a coulé au bout de neuf i- minutes. Peu apr.'s, un autre vapeur a re- - cueilli les naufragés. ' * * • Londres, '10 février : t L1 >;ds annonce que lo vapeur, anglais , ,,Lullington", jaugeant 2,816 tonnes, a ét.i - coulé. L'équipage a été sauvé. * * ï Londres, 10 février : Le vapeur anglais ,,Mantola" (10,000 tonnes) a ite coulé. y «i * . * » f Londres, 10 février : Le gouvernement anglais a l'intention de saisir tous les stocks de bois se trouvant t lans le pays et d interdire les importations 3 pour compte privé. Des mesures ont été y prises pour faire face aux) besoins militaires.* * . * Christiania, 10 février : L'information anglaise annonçant de nombreux torpillages de navires, ainsi) qro i nouvelle de source française disant que 30,(Xp tonnes ont été coulées au large des cotas do France par des • sors-marins alle- * mands, ont .produit une grande impression, d'autant plus que diverses personnalités et certains journaux anglais afliraient que 1a guerre sous-marine constitue un des plus , graves diugers qui menacent l'Angleterre. ^ Les milieux maritimes sont d'avis qu'il t -est indispensable do retirer provisoirement tes navires du Service, et M. Jautzen, directeur de la Fédération des armateurs du Nord, préconise cette mesure dans la ,, S jour ts Tid'ende''. L'enr'deaie' t des matelots a pour ainsi lire cessé complètement, depuis le 1er fé-" vrier. D'autre part, de puissantes comjpa-gnies ce navigation1, telles la Bergne&ke, ' qui ont conservé momentanément leurs équi-' pages, annoncent qu'ils los licencieront à b bref d lai. * * . * .Stockjholm, 10 février : Le ca.iSal de Suède à Rouen annonce que le vapeur suédois ,,Phyllix"', entré dans un poit noiwiand1, avait recueilli les équipages .'lu va; car français ,,SatntrPhilippc'', d.'' vapeur jaixjnais ,,Nagatu Maru" et du va-peur norvégien „Kanpagnèr", qui ont été • tous trois coulés. Au large de Brest, les naufra,g's'. au nombre dr 75 hommes, ont té transférés à bord d'un torpilleur français.Les Etats-Unis et l'Allemagne [Berlin, 10 février : M. Gérard, ambassadeur do» E'tatsi-Unis à Berlin, et le personnel diplomatique américain, ont re;u leurs passeports. Ils partiront à bief délai par train spécial et gagnèrent Barcelone par la £lûsse et la France. , Berlini, 10 février ï Après avoir pris congé du chancelier de l'Emp-re et d'autres personnalités, M.Gérard, ambassadeur d^s Etats-Unis à Beria, accompagné de sc|i personnel et d'une cinquantaine de correspondants do journaux américains, est parti ce soir à 8 h. 10 pour Zuirich par .train spécial. Il a refusé de faire des communications quelconques avant d'avoir co .féré avec M. Wilson. Lors de son' dernier séjour aux EtUs-Un.s, une somme de 400,000 marc, produit de dons dl3 ci'- n'r.cains, a été re mise à M. G'ér l'a transmise aux ; autorités allemand ojr quelle soit répartie aux veuves et aux orphelins des soldats morts pour leur patrie. Copenhague, 11 février : La ,,National Tidende" apprend que les navires construits en ce moment aux Etats-Unis pour compte étranger ne seront pas livrés provisoirement à kurs propriétaires. Londres, 10 février : On mande de New-York au ,,Daily Rx-pressr" que le président Wilson a dlécidtâ que les équipages des navires marchanda allemande, qui ne pouvaient quitter leur bord depuis le début dé la crisc, a.uroTt ctic> nouveau la libre disposition de lefirs mouvements.Nel.v-Yoçk, 9 février : Dq nombreux étranger» retirent leurs dépôts des banques d'épargne. Le gouvernement publie une déclaration affirmant que, sous aucun prétexte, les biens privés ne seront saisis, môme s'il^ appartiennent à des sujets d'une nationi qui serait en guerre avec les Etats-Unis. La Haye, 11 février : Les Bureaux dé paix établis par l'eixpè-dition américaine Ford dans cinq pays neutres seront fermés. DÉPËCHESJWERSES Paris, 11 février : Hier, au Sénat, le gouvernement a été violemment attaque au cours de la discussion de l'interpellation relative à la crse du charbon. L'opposition a surtout critiqué l'incapacité de l'ancien ministre Sem-bat. Son successeur, M. Iierriot, s'est op. posé au vote d'un ordre du jour blâmant M. Sembat et a posé, la question de confiance, au milieu d'interruptions acerbes dirigées contre l'ancien ministre. Le Sénat a, finalement voté un ordre du jour de confiance au gouvernement, tout en exprimant le désir de lui voir prendre des mesures de nature a résoudre le problème de la crise du charbon et) gcs transports. * * * Paris, 10 février : L'administration du P.-L.-M. supprime encore, à partir de mercredi prochains seize trains. Sur la ligne d'Orléans, l'express Paiis-Bord'eaux est supprime. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, H février.^—Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à 1 Ouest. Armées du i'eidmaréc'nai prince héritier lî/uip;preciit de Bavière : A 1 ouest do Lide, dies deux côt's du ca-ual de La Bass^e et do la Scarpe, ainsi que dans la p-trt.e saptenitrionale ue la région de la S.omme, m >.eut dael g! artil,erie. Sur la rive septentrionale de 1 Ancre, Gi'importantes trouves anglaises ont passé à l'atcaqu© au ncrd^es't de Beiumont et cIls dctichements plus faibles ont pris l'offensive à l'est do Grancourt it au nord' do Gourceletto. Sur la route de Puisieu,x à Be incuti.r., l'ennemi a pénétré dais nos lignes sur l'espace détendu par une compagnie; sur toujs les autres poi.its, il a ér/i repoussé, en partie au cours do corps à corps. Armées du prince-héritier allemand : Sur la rive gauche de la Meise, comme la veille, la canonnade a augmenté d'intensité à partir die-* midi, sans toutefois qu'une attaque ennemie ait suivi. Dans le bois d'Ailly, au sud^-est de Saiint-Mihiel, et dfes deax cotés de la MoselLe, des attaques françaises ont été prononcées; ellis ont été repousscesi par notre fqa et au Cours de corps à corps. Des opérations de reconnaissance et d atv. taque ont mené nos escadrilles d'avions Irès' loin derrière le front ennemi. Au Coiir.s de la journée et pendant la nuit, des installations militaires et db transport, importantes pour l'ennemi, ont été efficacement tomba rde es. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du fc'.dmaréchal prince Léopcld d3 Bavière : Le froid ayant diminué, les opérations sont devenues plus actives da.ns de nombreux secteurs. Près de Postavy (nord du lac da Na-roez) et au sud-est ce Ziozkow, des patrouilles mobiles russes ont été reipoussées. Sur le cours inférieur du Stochôo, nos troupes de combat, ont ramené un certain nombre do prisonniers des tranchées enno-inies, sans subir elles-mêmes de pertes. ■Sur le front eu général-colonel arcLilue Joseph et sur le front des a mues du feli-mar'chal von Alackensen, pas d'événe-uents spéciaux à signaler en dehors de combats ^entie avant-postes et do canonnades isol es plu a intenses. Front macédonien. Au norcî-oues de Monastir, une aç'aque française n'a pas Ob'enu le moindre succès, pas plus, du reste, qu une attaque prononcée par les Anglais, après une violenta préparation d'artillerie, au sud-ouest du lac de Doiran. « * * Berlin, 11 février'. — Officiel d'hier soir : Sur la rivo nord de la Somme, sur la rive, ouest de la Meus- et dans plusieurs secteurs du iront de 1 Est, ainsi qù'ent e e Va-rcar et le lac de Doiran, l'artillerie a déployé une grauido activité. ♦ * <« •Berlin, 11 février. — Offic'el : Hier, les Français ont de nouveau tenti de prendre leur revanche de la défai'.e qu'ils ont subiie le 25 janvier dernier, alors qr.o nous leur avons arraché 1 à 1 */2 kilomètre de positions établies sur la hauteur oJ4, défaite qui leur a coûté de foit s partes en mor s et en blessés. Après la canonna 'e habituelle du matin, l'activité de l'artillerie française est. devenue plus forte au eommeni-cemer.t ce l'après-midi cit a a teint pro, r s sivemen-t) uine grande violence. La grosse artillerie ennemie a aussi ct§ mise on action^ A pris un duel dl'artillerie qui a duré pluskurs heures,- nous avons observé, vers 7 heures du soi'r, dans le crépuscule de la journée d'hiver, que 'es tranchées Iran-, ai^es se garnissaient de troupes d'assaut. Le feu festrlicteur dirige contre les tranchées ennemies a été porté à un tel degré qu'il est devenu anéantissant et l'attaque française a été étouffée dans ,un ouragan (de fer. Les pertes ennemies ont certes dû être importantes, notre feu ayant efticacei ne it poité sur les tranchées bondées do soldlats. En conséquence, la nouvelle tentative d a'taque française n'a pas eu plus c'e succès que les quatre contre-attaques ennemies que nous avons re poussées Je 8 févrica, en infligeant de fortes pertes à nos adversaires. Au cours du duel d'artillerie, un de nos détachements de reconnaissance est sorti de ses tranchées et a enlevé un poste français. Dans la région de Saiîly, la canonnade anglaise avait atteint-, vers minuit, ûng violence extrême. Les troupes d'assaut bri an. niques, qui on t essayé de compléter le pe'it succès obtenu hier par l'ennemi à cet endroit, ont été repouissées s. r tous les points. En Russie et ou Roumanie, il neige et le froid persiste. En Macédoine, on signale depuis quelque temps uuo plus grande activité de l'artillerie sur différents points du front. * A 41 Berlin, 10 février. — Officiel : Le communiqué officiel français dhi 7 février.. de l'après-midi, annonce qute les Français n'ont pas descendu moins de huU avions allemands. Cette nouvelle monbie lo peu cb conijance que' méritent les ccwnimuvnL qués français relatifs à l'aviation. Cherchant à aligner de grots chiffi-es, lfe chef du service aérien français considère probablement chaque information qu'il reçoiit au sujet d'un combat aérien fructueux comme étant l'annonce de la porto d'un aviom allemand. Plusieurs fois déjà, mous avons fait ressortir que les communiqués ennemis relatifs à l'aviation1 fourmillent d'exagération et d'erreurs. Il n'existe pas*uni seul aviateur français auquel nous ne puissions démontrer clairement que, lors d'e la. plupart des' victoires annoncées, ses prétendues victimes ont atterri indemnes à l'arrière de nos lig; es. Cctle remarque s'applique spécialement au, lieutenant Guyemer, le plus souvetnt cit't. Il serait aussi intéressant de savoir en quel endroit, lo 6 février, le licutenanit Heurta-jx peut bien avoir descendu son 25e ad \ er-saire; l'adjudant Cassale sion 5e el l'adju dant Marlon son Ce appareil allemand, étant donné que nous n a vons ef-'ectivemeM) peixîia ce jour qu un avion qui n est pas remtrô d'uia vol sur Epinal. Au sujet dés appareils que nous avons descendus Je 6 février, nous sommes par contre, comme toujours du reste, a. mtnie do donner des indications exactes : il s agit de deux biplans1 F. È. de 26o HP, avec moteur Ru'iS-L\oyéfâ, et d'un Nieiuport descendu en Lorraine par un avion de chasse allemand!* * * •Berlin, 10 février. •— Officiel : Lo nombre des avions ennemis descendus en décembre par nos aviateurs doit être porté de 66 à 68, la descente tout d'abord douteuse de deux appareils ennemis ayant ité confirmée. * * * Berlin, 10 février. — Officiel : D'après le9 stitistiqu.es du butin aérien fournies par les communiqués allemands, nos aviateurs et nos formations do dt£eii»se ont, depuis le début de la guerre, mis plus • e 1,000 avions ennemis hors de combat, l,00v3i exactement jusque fin janvier. Dans ce ciaiffre ne sont compris que les appareils anglais, français et nasses descendes sur les fronts dans l'Ouest et dans l'Est- Les Balkans et la Turquie u'y sont pas compris avec leurs succès qui sont importants. L'importance de cet énorme chiffre devient plus impressionnante encore si l'on tient compte que ces l,0f>3 appareils représentent la composition de 167 escadrilles à 6 appareils chacune. Outre les avions, environ 1,700 aviateurs ennemis ont Cté mis hors1 de combat et ces appareils détruits pour une valeur de 50 millions de mark. Voici ic détail : 1914-15 . « • • . 163 appareils 1916 784 „ 191.7 ...... 55 9, Au total . . 1,002 appareils * * * Berlin, 10 février. — Officiel : Pendant la nuit du 8 au 9 février, les avions allemands ont été extraordîinairement actifs. Ils ont lancé de nombreuses bombes sur les champs d'aviation do Samt-Pol et de Coxiyde, - sur les. gares d'Acheutx et di'Albert, sur divers camps militaires, ceux notamment de Proyart et de Chappy, sur les installations de chemin de fer de Bray sur. la Somme et do Guillaucourt au sud-oiuest de Pé-ronne. Une de nos escadril'es, citée avec éloges en ces derniers temps, a lancé pendant la même nuit 1,0°0 kilos de bombes sur les étabdisselments industriels de PompcJy. Le lendemain, les fabriques travaillant pour l'armé© à Neuve-Maison et drs installations mili airos à Nancy ont <V- gratifiées d'un co]îeux arrosage de 2,0p0 kilos da bombes. * * p Vienne, 11 février. — Offieiel d'hier midi: Front de l'Est. Au • nord-ouest de Stanisliu, un coup do main exécuté par nos trou\ es a pleinement réussi. Des déta.chemonts qui avaient pénétré dans 103 tranchées russes, y ont fait 17 prisonniers et capturé 3 mitrailleuses. Front italien. Dans le pays de Gorz, nos trouries, attav-quant la nu t, ont conquis plusieurs ci ments de tranchées ennemies, infligé de graves pertevs sanglantes aux Italiei s, amené prisonniers 15 officiers et 650 hommes et capturé lo' mitrailleuses, 2 îance-mines et beaucoup d'autre matériel de guerre. Des détachements des K."e et 87e régiments d'infanterie et de l'infanterie du land'sturû de la Basse-Autriche e' de la Bukovine ont pris une part importante à ce succès. Front du Sud-Est. Pas cl'événement^. ♦ * ♦ Constautinopie, 8 février. — Officiel du grand quartier général : Sur le front du TigTe, l'artillerie a été vioilente, le 6 février et la nuit suivante, a,u sud du fleuve. Le 6, trois compagnies ennemies y ont tenté d'attaquer nos positions, mais leur tentative a échoué sous notre! feu et elles ont dû battre en retraite. Sur le front de Felahie, grande activité des patrouilles de reconnaissance. Sur le front du Caucase, nos volontai es ont mis en fuite une compagnie ennemie au nord do Bitlis. A notre aile gauche, T attaque d'un fort détachement de reconnaissance ennemi a été ropoussée. Sur les1 autres fronts, pas d'événements importants à signaler. Communiqués des armées aliiées Paris, 10 février. — Officiel de 3 heures : Au cours de la nuit, nous avons effectué des coups de main sur les petits postes ennemis à l'ouest d'Auberive et dans les secteurs de Besange et de Parroiy. Nousavons fait des prisonniers.# La lutte d'artillerie - a été violente dans la soirée d'hier sur lo front Vacherauvil-lie - Bois des Caurriùres, Aucune action d'infanterie. * Paris, 10 février. — Officiel de 11 heures' : A l'ouest de Por^-à-Mousson, eous avons réussi un coup do main et ramené dix prisonniers.Sur les deux rives de la Meuse, vives actions réciproques d'artillerie. Aucune aclion d'infanterie. Canonnade habituelle sur le reste du front. ♦ * * Londres, 10 février. — Officiel du soir : Au cours de la nuit dernière, apr/s un violent bombardement), l'ennemi a attaqué nos vouvellcs positions à l'est de Sa'lly-Sffillisel. Il n'a obtenu aucun avantage: nous avons complètement maintenu notre ligne. Près dé N eu v i 1 le- S ai n t-V&ast, de Ver-molles et de Neuve- Chapelle, des attaques ennemies ont été repoussées et les Allemands ont subi do 'or(es pertes. A midi, nous avons prononcé une heureuse attaque près de Givenchy; nous avons fait prisonniers 25 hommes et un officier. L'artillerie a été active sur les deux rives de la Somme, dans les environs do Serre) et dans le secteur d ïpres. Notr ■ feu a provoqué, quatre explosions dans les lignesl ennemies. Nous avons jeté des bombes sur un certain nombre de points militairement importants. Les explosions ont sérieusement en!- dommagé un champ d'aviation ennemi. * — Pétrograd, 10 février. — Officiel du grand état—major général : Sur le front à l'ouest, canonnades réciproques et opérations de détachements de reconnaissance. Sur le front eu Roumanie, rien d'important à signaler. Dépêches Diverses Paris, 9 février : Jeudi, à la Chambre française, de violentes discussions g© sont de nouveau prOh dui'es. MM. Dubois, Ascameray, Benoisa, Jobort et A milieux ont fortement attaqué M. Briandi, partie librement au cours die la discussion de 1 interpellation relative aux nouveaux sous-secrétariats d'Etat. Ils ont reproché au président du Cous il son manque de décision dans les différentes organisations militaires qui, d'après seS discours Ultérieurs, devaient amener une unit i|"action dans les opérations des Ailp's e!) assuL rer la victoire finale. M. Bon a prié M. Briand de s'expliquer. Au grand étonihoment de lai Chambre, le président d|u Conseil na pas quitté son-banc; il ne s'est levé que lorsque le député Tohert a déposé une motion demandant le rétablissement du ministère de l'ngricu t :ret étant doiuié la situation agricole sérieuse du pays, et demandant., en outivh la suppression du secrétariat d'Etat des beautxKurls. Au milieu d'iun grainid n>Ji(vement, Mi. Briand a posé alors la question de confiance et a déclaré entre autres que, si ls gouvernement acceptait en ce moment do inodif.er sa composition, il ne serait pas digue <Jq rester au pouvoir. Après divers incidents, M Briand a obtenu gain de cause et la motion J obéit a été repoussce par 3S9 voix contre 132. * * * Paris, 10 février : Le gouvernement a l'intention de déposer incessamment une proposition die loi imposant l'adijonction de 15 p. c. de ma s, da farine ci'orge et de seigle dans la fabrication du pain, et prohibant le tiavaiL de nuit dans les boulangeries. La vente du pain frais sera défendue. Au plus tard le 1er mars, les cartes èo tfucre seront introduites dans tous les départements français, à l'exception de la Corso.: La commission centrale pour 1 approvisionnement en sucre préconise 1 emploi do la saccharine pour les usages industriels. Les directeurs des grands magasins do Paris ont décidé, à la suit© a'un entret:eu avec le ministre Iierriot, de fermer provisoirement, à partir de vendredi, leurs magasins à 6 heures du soir, a.'i 1 d'écim miser du charbon. Au cours de cet entretien, M. Iierriot a donné l'assurance que l'heure d'été sera introduite, dès le 1er mars. * * Luxembourg, 9 février : Plus d'une centaine de wagons chargé^ de céréales sont arrivés d'Allemagne dans le Luxembourg, pour* compléter l'a.ppro- sionnemeiit du Grand-Duché. * * n Garlsruhe, 10 février : Cette nuit, un -avion ennemi a lancé quelques bombes sur Carlsruhe. Trots civils <>nt été blessés. Les dégâts matériels seul insignifiants. * * * E mm cri oh, 9 février : Près dr'Emmerieii, Rhin est gelé au point quo l'on peut passer sur la glace. * * Copenhague, lo février : La ,,Politiken" rend compte d'un entretien quo son correspondant berlinois a eu avec M. von Velsen, chef des mines de l'Etat prussien. Celui-ci lui a fait les dé. claratioiis suivantes : — Le Danemark n'a aucune crainte à avoir : il ne manquera pas de charbon. L'Allemagne a augmenté ses envois de charbon au Danemark pendant la guerre, dans la proportion exacte où l'Angleterre a réduit les siens, et elL continuera à en agix de la sorte. Sans les f mrnitures allemandes, le Danemark serait aujourd'hui sans char bon. L'Allemagne a assez de charbon pour couvrir complètement la consommation du Danemark. Le charbon qu'elle envoie an Danemark est de la houille de bonne qualité."♦ * ♦ Copenhague, 10 f vrier : On mande de Pîtrograd1 à la ,,Berling-schc Tidende" : — Le prince Gaîitzin a démenti lo battit d'un nouvel ajournement do la réouverture de la Douma d'Empire et déclaré qu'il ask sisterait personnellement à la première séance». C'est de l'attitude de l'assemblée 0,110 dépend la question de savoir si une collaboration est possible entre elle et lo gouvernement, qui s'en tiendra strictement au programme exposé dans la lettre. autographe du Tsar. * * * Pétrograd, 9 février : Le /Tsar a ro>u M. Sasonof ©n audience privée. * » * Pétrograd, 10 février : Le .,R.ietsch'' annonce que l'attaché militaire japonais à. Pétrograd1, lo général Otla-<iiri, quitte cette vile pour reprendre du service actif dans l'état-major japonais. Son successeur est le général isiska. o * Madrid, 10 février : Le comte Romanones a déclaré que, pour le moment, rien ne justifiait une interruption des travaux~ parlemen taires. Le Roi a retardé son voyage pour Sainte Sebastien. * * * Pétrograd, 10 février : L'Agence Télégraphique de Pétrograd a.p« prend de Tokio que 'explosion d'un dépôt de munitions, situé près de Yokohoma., a I détruit un grand nombre de bâtiments. Plus j de deux cents personnes ont été tire?

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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