La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 05 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47jg7n/
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PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION 2 mois (juill.,août,sept.), fr.6.90 | 2 mois (juil!.,août), (r. 4.GO | I mois (juï!l.),'r.2.30 Si, Montapne-anx-Herbes-Petagères, SIZTJ2C32LiZj33S _dtv nrc ammavt * BUREAUX s D'£ 9 à 17 HEURES A.UXvWlL BLcb <Ieajon«3es d'Abonnement son! reçues , exclusiveiwent josi (vjor^sséE, Directeur m m* fffiicltels «es bureaux de ■»< s'e. , Pctî es annonce» • ^ lisn®i ^r# ^ 1 4 ! Iïéclamo avant les annonces . . —1 „„ l Corps da journal ...... — Cl* ( Faits divers ^ i o ~ LA GUERRE 702' jour de guerre Le deuxième jour d'à la. batailllt- on Pi-' tnrdie, disent, les communiqués de Londres, n 'a pas amené dû changement sur /a r-'ve droite de l'Ancre. Entiie 'l'Ancre et la Sommiez ia lutte ,a été vive», mais sans r- SLiîltxfe, tandis qu'à l'est de Fricourii les AngUais onit fait quelque progrès. Daius la région Iîar.jeoourt-Curlu, les ^Français signalent dies combats qui ont tourné à. Leur avantage1. Toutefois, en Suivant suit la carte les indications fournies par les communi-q'ités, on constate que les Allemands ont - ra i^îinabJement résumé la situation en. os-tiwant) d'ans leur dépêche du 3 qu'au nord de la Somme la situation est généralement inchangée. Aui su<i de la Somme, les attaques fra-n». çaises ont eJi:6 énergiquement poussées '-tins le secteur Frise-llerbecourt-Assev i:l Jrs, à l'este «Joquel ;les Allemands ont du retirer sur1 leur deuxième ligne les troupes qui s'étaient établies la veille clans des positions intermédiaires. « * * L'offensive franco - britannique n'a pas calmé l'fvpreté de Ja imite qui se pjpursui! au nord de Verdun. Sun- la riv.e gaucho cTc la Medsëjj les belligérants sont continuelle menti aux: prises sur 'les versants ,do la haa-'eur ?o *• A l'est du fleuve, les contre, at'taquies furieusets dirigées pair Les i'iyin> pais contre l'ouvrage de Tliiaumont ont provoqué des combats acharnés sur le r& sultat desquels le-? belligérants ne saccor-dent pas. L133 Frun;ais disent qu'ils s onl 1 établi s dans l'ou vrage, mais les Allemand1* affirment qu'ils n'ont que tempor airemeint réussi à s'e;: approcher à COO mex^. A 1 kilomètre au sud de la ligtnia fan de Vawx-village do Damloup. les Allemands se sont! emparés, temporairement, disent les Français, de la batterie do Damlnup qui. avec les batteries de la LauL'éo et de .Bonn vaujx, protège le fort d» Tavannes, s'ituî à 1,500 mètres au sud1. ♦ * * En Volhynie, les Busses ne réussissent pas à enrayer l'offensive du général von Linsingen, tondis qu'e^i Galicie l'armée Pflanzew-Baltin, dont la résistance toutefois s'atïirme p-lus énergique, est aux pris^ avec les Puisses à l ouest do Kolomea. Sur le restant du front eu Russie, les oombats ont uii caractère local. Il em est do métoia des nombreuses entreprises signalées par les Italiens aui sudl du T^rrol et sur l'Isonzo. * .— DÉPÈCHESpiVERSES La llaye, 3 juillet : On mande de Londres quel l'état He M. ;e ministre ilelleputte, grièvement blessé dans un accident d'automobile qui s'est, produit d'ans _ le département de la Marne, n^pire de vives inquiétudes. Copenhague, 3 juillet, : „Poiitiken" écrit dan3 un article do fond : — L'offensive des Anglais sur le front dans l'Ouest vient de porter la guerre à un point qui en constituera, espérons Le, iq pdint culminant. Jusqu'à présent, la guerre n'avait pas mis en présence des masses aussi considérables d'hommes et de matériel que celles qui s'entrc-clioquent en ce moment dans l'Ouest, le Sud. et l'Est de l'Europe. L'effort est énorme, e' il dhifc en résulter soit la victoire, soit la conviction que la victoire est imposable à obtenir d'un tôt'* ou de l'autre. L'Europe ne peut gu.re aller plus loin dans oc développement de puissances destructrices. A pires les combats des prochains mois arrivera sans aucun doute un inomenc psychologique où l'intermédiaire quL parlera tto ^paix aura enfin des chances di'étre écouté. Si la guerre dloit continuer longtemps encore, l'Europe sk^ra compdèteaieut epujisee et endettée, et il deviendra ijuipos-sibn aufe pays intéressés die songer à une reconstiDuiùiion intérieure capable d'etfa celles conséquences de la gine;re. * "Bâle, 3 juillet : * * Le corresipondant parisien des „Basler ^.acnrlchten/, écrit : — On. suit à Bâle avec une grande attention le développement de l'offensive française. On fait ressortir que son \>ut ét'it do pénétretr, dès le premier jour, dan3^ les positions allemandes les plus avancées. Ces positions ont été occupée1?. • On est généralement d'avis que t.s aimées dos Allies, poursuivant la mêlme tactique que les Allemands devant Verdun, consolideront le£> positions acquises avant de chercher à en conquérir de nouvelles. L'avis unanime des critiques militaires, d'est que la marche des événcfments sera relativement lente. * * Zurich, 3 juillet : Commenta/ut les derniers événements^ la „Nfcue Zuroher Zeitung" écrit entre autres : — Les combats qui se livreront d'ici trois ou Quatre jours nous renseigneront sur le point de savoir si l'offensive ancrlo-fran»;aise peut constituieir utn succès en si elle échouera. Des événements qui viaiuc.it do se passer, il résulte simplement que l'armée angio-française s'est partout heurtée à dos trompes pârfajitemen't préparées. Un comtot effroyable, qui aura, vraisemblablement une influence décisive sur la marche ultérieure de la guerre, a commencé. L'Angleterre ^ et la Franco ont fait d'ans ce but et depuis des mois des préparatifs dont l'importance n'a jamais £té atteinte. La bataille fera couler des flots de sang. * Paris, 3 juillet : La ceusuire a suspencPu pour quake jours le jouwral radical ^L'Heure" eti pour huit jou/is le ,,'Bonnet Bouge". * Paris, 4 juillet : * * Les journaux annoncent que le grand marché parisien, qui se tient dans les 06- làllT.Oo TTr,n»„ E l859,- quittera ce milieu }.i!t rcs |uc pour r 1er s'installer dans les nouveaux bâti me; (lu'on va édifier à la périphério da la vill Rome, 3 juillet : * * HijCir dimanche, la Chambre a tan m u: ® seance pour discuter les douzièmes paxn soires nécessaires jusqu'au 31 décembre pr e (tu Pi- 0^aiD- Ces douzi^-mea ont été vot-'s au Londres" f'-n secret -par 317 voix contre 30. T • j:î mve Chambre s'est eitsuite séparée et a pi •e et la. s&^ v acances d^été. mis sans » 0 • cour, ies Londres, 3 juillet : !>inns la Le ,,Times" apprend que la nominatif ini'-aia si- de M- Lloyd Georgx? au poste de ministre 6 ii Leur 1 *- guerre deviendra vraisemblablement of la carte ciclie cette semaine. Il est possible q jomnmni- M. Chamberlain lui succède en qualité^ md)s ont ministre des munitions. S'il en était ain a Cii. ce- loro Crowe î-emplacerait M Cliambeil. ,'au nord comme ministre des Indes. êralement II est presque certain que M. Tennai sous-secrét lire d'Etat au War Office, occ ues fran>- pera un autre poste. Le bruit court q »<es 'ions son successeur serait lord Derby. iÙJrs, à D'après l^e wDaily News'', ^1. Tenna ia retirer succérleraiti éventuellement à loid Belbour ipes qui à l'agriculture et deviendrait pair di'A des posi- giet?rre. Toute modification éventuelle du! Cabir reste incertaine * jusqu'au moment où 1" n'a p°s sau1-*1 d'autres ministres donnent auf ijour^ui'u 'eur démission à la su,ite des décisions p- " ses au sujet de la question irlandaise. ,aucnu co ntinîucùLes. T 0 . .„ * * s Ùû la Londres, 3 juillet : 13 co tre. D'après une déclaration ministérielle, i i'iim" gouvernement ne graciera pas les rebei ûont ont «landais. ir le ré- T , . . .l7 * * s acoor- Londres, 4 juillet : 'i!o sont L® 11Times'' annonce que l'appel int< illSnanii. ^ l)ar s^r Casement contre sa crnidn: raU-cmeat nation à mort viendra le 17 juillet) deva ^ ia C°Ur d'appel. igtni3 fort ^ * * * allemands Paris, 4 juillet : lisent- les 0 ^Jouraai apprend do Lonores que l mi> qui département de la guerre fait savoir qi de :Boun- tK>ur ^ raisons do sécurité publique, ies situé contrôle des voyageurs entre l'Angleterre le continent sera rendu plus sévère eucoi On recommande en mC'me temps d'éviter ' voyages inutiles. ôuss'.ssent « vo,n Londres, 3 juillet*: t a.ir?0l° D'après le jaurnafl socialisite ,,Labo toute, .s Leader", on a arrêté, jusqu'à preso7 x ^ pris-s ;^37Q hommes qui refusaient le service n Dmea. titaii-e pour raisons de conscience. tssie. les * i &ix est Copenhague 3 juillet : •m S1fnaT M- IlaSiing Jorgensen, ministre dan-x>yroi et ^ voies et communications, {parlant h dje la situation politique, a1 déclaré : ' ■ — On KISrnrt 1a nnlVnP. m nr — On blîme le calme des puissances ne très vis-à-vis des événements; on leur r proche leurs bénéfices, alor3 que d'autr jouent leur existence. Mais on ne doit pi „ oublier que les neutres ont également m . ;e tache importante à reimplir «pendant la guem uns celle de maintenir, dans la. mesure du, po luit siblo, les relations internationales, afin qi Tire ies liens brisés par la guerre puissent ôti renoués rapidement après la conolusion ( la paix-" *■- * * do Pétrograd, 4 juillet : Le jjÉusskoje Slovo" écrit : ont — Il n'y a pas eu de bataille décisif 3 à prêts de Kowel, aussi pourrait-on s'atttenQr i te, commo l'espèrent lea Allemands, à voir se ]>r la du ire une percée de notre front près de Str las- chod semblable à celle effcctpjée l'année d:i na- nière sur le Dunaj.ec par le maréchal vc ce Mackcnsen. Cette circonstance contraint ne de troupes à observer vis-à-vis de l'adversaii en une certaine réserve. D'autre part, nos op« ion rations contre Lemberg sont sérieui-:eaier 'un. menacées par la manoeuvre de flanc e.éci . to tée par les troupes allemandes. Cette inf de uiceuvre est une des causes du ralentissemci des opérations sur lo front Est. îois . * * * sy- Pétrograd, 3 juillet : era Le Tsar vient d'ajourner la Douma c 1-tre l'Empire au 14 novembre proch^n n<-'- * o * » eut Pétrogradl, 2 juillet : >os- La Douma de l'Empire a adopté ud pre noie jet do loi accordant aux paysvans les mcwi: cer droits civiques qu'aux membres des autre classes sociales. ;lur SUR MER af_ Stockholm, 2 juillet : ! . On cs?t sans nouvelles du vapeur 9a<? :iit ,,Stockholm", affecté au service de les frtats-Unis et qui a quitté New-York 1 ?es ^ juin. Le navire est nuuii de la téiégrf phie sans fil. ^ Lop.arcs, i juillet : □U. Lloyds annonce que le vapeur britar orl nique ,,Mûris'' a coulé. On ignore quel vjs été le sort de l'équipage. lue " 601 DANS LES BALKANS Berne, 4 juillet : ja On mande d'Athènes aux jourcau; 2g. suisses que M. Zaïanis a déclaré qu'a; rl ici avoir rempli la tâche que lus. impose l'En ... tonto. il Kf> rphirfrn lOU-y, ni. OU iCL'uera. ^ Milan, 3 juillet : T*a presse italienne demando imanimetr.ont lr au gouverr.eujfiiit d'eavoyeo- lm ultimatum à à !a Grèce pour exiger que les troupes grecques soient retirées du norci ,clo l'Epire. n- Paris, S juillet : la lyaget.eo IJ^ivas anlnonco qu'ur.. v i rar-a- taino û'cl'iciers greos ont p3.vétté dans la i-i roLicaou du, journal vénizéliste „ltizci3pia-a- t.is''. Ils ont maltraité le directeur., détruit *- les installations et lacéré le portrait- de ts M. Veiuzelos. Les autorit's militaires françai-es ont ouvert une enquête sur ces incidents. :s Bucarest, 4 juillet : it En présence de M. Take Jonescu et de M. Lukacius, le^ conservateui-s ont tenu une réunion au ©ours do laquelle on a insisté sur la nécessité de renverser la gouvejrne-|<3 ment roumain qui, ont dit les orateurs, no 6- représenta, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur, pour al- festation qui a suivi cC"te réunion, les m bâti me.us ni'estants ont ovationné la légation russe la vill n conspué le Club libéral. Du balcon du Club des conscrvatteur MM. Take Jonescu et Lukaciiis ont, da; banni une diverses allocutions, préconi^ la. guer: s provi- contre lesj Puissances centrales. Il n'y ibre pT*a- pas eu d'incident. au sera- De leur côté, les socialistes, au coni 30. La d'une réunion très nombreuse, ont protei b a pris cont e la guerre et contre l'attitude d,s a torités de Galatz. Après la réonionj, jl sieurs milliers de personnes ont trave^ les rues portant des drapeaux sur lesquel uni nation on pouvait lire les inscriptions suivantefif inistro de ,,Nous voulons des écoles ! Nous vouiloi îent o.f ia paix! Nous voulons la neutralité et p< ib'le que da guerre !". Des maniSestalions hestil lalité ae s0 sont produites devant les hôtels des jou ait ainsi, aaux qui poussent à la guerre. Tout s'e imbeiliia également passé sans incident. Tonnant Sofia, 3 juillet : ce oceur- Oo matin, vers 8 lieires, un avion ei îourt quo a.emi a survolé la ville et a lancé -hu bombes sur divers quarto ois, sans cau^< Tonnant ^ moindre diâgât. Bombardé par ii/oa c; Selbourne nOT!S de défense, il a imimédiaitement pr: r d'An- ^aiîe. «Tr? Effets économiques o'e h pen nt aussi ^pnspri- gous j-j.re pinance'', paru récemment à Londres un intéressa opuscula de liartley AYithers, dont les tn *ll i-, populaire sur „La fcignil ; iLiiif5 catdou de l'Argent" („The Mecaning ' re Money") et „Valeurs d'Etat et Actions („ Stocks and Shares ') sont hautement e timés en -Angleterre. Withers a écrit c r, opuscule sur l'invitation du Comité d'Et cKmdlimû des relations internationales, désiréi jti devant d apprendre ,,ce que la City fait en réali N 'J et pourquoi elle est lo centre du marc monétaire du monde''. Tout en répondant cette question, liartley Withers éme^ d i téressantes considérations sur la guer ✓vîn mondiale, dont il n'envisage par le® co oar unEi» / . , . . Ikrio le s'-;inences économiques avec le pessamisr 2^ séquences économiques avec le pessamisn de tant d'autres économistes. 11 ne nie \}-j rc lluc l'Angleterre se trouve devant un pr1 I ' blême difficile à résoudre, surtout qu'il r partage pas la façon de voir de ses cou patriotes sur la politique d'emprunts ( guerre suivie efl Allemagne. 11 insiste, a mr contraire, sur ,,l'action e»>-cnticllcment) diff n^, rente" des emprunts intérieurs réalisés c Allemagne, c o m par a t i venn en t aux emprun à l'étranger, auxquels les puissances c l'Entai ta se sont- vues obligées de reeouri: Les intérêts de ces emprunt intériour§ soi i'ournis par les contribuables à qui ils s:u :cr retournés; et la nation, dans son eiifembl no s'en appauvrit pas. Le.$ emprunts aui l'étranger, par contre, s'ils ne sont pï rô_ contractés dans un but productif, mais poi pes des raisons militaires, rendent les natior )as |cs émettent „^o plus en plus pai ine vrei"- Ces nations, dit-il, ressemblent a m: prodigue, hypothéquant anticipativement s( revenus qu'il déipeuse en menant une Ctxiî me teuc° dissipée". t,re Le résultat en est -déjà quo les Etats c l'Entente doivent actuellement cux-mê'mos c l'argent à des Etats qui naguère étnier leurs débiteurs. Ainsi l'Angleterre, à l'av< nir, aura à verser à l'Amérique un h-ibi annuel au lieu d'en recevoir de fories son v0 me?, comme c'était le cas jusqu'ici. Mai re la situation de l'Angleterre, sous co rai ro; Gneore beaucoup plus favoraLS \,0. quo celle do la France et do la Buc:sle, pa ,r. le fait que, jusqu'à présent, elle se libjLi on de ses dettes à l'étranger en convertîssar ses. alliés en débiteurs. "Withers croit pa ,rC suite, que l'Angleterre peut éviter un afîa; >3. hlissement réel de sa puissance économique }nt à condition de ne pas trop prolonger 1 ;il_ guerre, de pivatiquer une économie loiuûjii plus stricte qu'auparavant et de traVÏÏJTc jnt davantage à l'avenir. Il dépendra du mair tien de la faculté de produire et d'acbc^ ,1. n,,r. U ^..lni de l'Angleterre que ,,lo chèque an-'lais conserve 6a position dominante sir le marché monétaire du monde'' et que la Cité demeure lo centre dos transactions financières mondiales. Withers ne se range pas parmi les pessimistes qui s'imaginent que la guerre doive incontestablement épuiser et appauvrir l'Europe, au point de rendre l'avenir économique des plus sambre et d'y réduire à une indigence relative les futures générations. Il fait remarquer quo la guerre ne détruit le capital qu'en anéantissant, au sens véritable du mot, des biens matériels, des maisons, dos usines, des chemins de fer, des bu'teaux, et quo c'est abuser du mot ,,détruire" que de prétendre que la guerre détruit le capital pour autant qu'elle s'oppose à son accumulation. En vérité, la guerre laisse, à des nations comme 1" Angleterre et l'Allemagne leur puissance productive presque intacte, et le dommage causé se réparera avec une facilité et une rapidité qu'on n'aura jamais connues dans lo passé. — C osti une idée essentiellement fausse, écrit l'auteur, que la guerre puisse se poursuivre à l'aide de capitaux aoeuimulcs, qui s'anéantissent par ce fait même. Tous .les objets nécessaires à la conduite de La guerro se manufacturent pendant sa. durée. Les nation^ belligérantos commencent avec une provision de navires, de canons, d'uniformes, etc., qui, au courant de la guerre, se remplacent par des fabricats nouveaux. Ceux-ci proviennent soi! des nations belligérantes elles-mêmes, soit de^ Etals neutres. Dans ce dernier cas, les belligérants ont à payer ces fabricats de leur capital. Cela le? rend plus pauvres; mais le capital du monde, dans son ensemble, n'en diminue pas." Withers espère que la guerre aura instruit les nations; qu'elle leur aura appris à travailler comme jamais auparavant eh à re. connaître comme étant sans valeur beaucoup de chose* pour lesquelles elles gaspillaient leur argent et leur énergie. — Ces le?oc3 de la guerrci, conclut l'auteur, étant- sérieusement tft durablement pari-, ses à cœur par les peuples belligérants, leur puissance reeonstituiive, à l'issuo de la lutté, ne connaîtra pas de bornes. Comme prospérité et accomplissement) du devoir national, ils s'élèveront jusqu'à des cimes ignorées, d'où l'on contemplera les idéals s mar i w „ „ „ KSf» P)k s***, e* «s 53 f IfBkfiP tf% 5 8 IT2* 1 5 H £ ma- ^ ÇQMRfflUNtQUE erre Communiqués des Puissances Centrales. * a , -t u Berlin, 4 juillet- — Officiel de midi. d )uvs Théâtre de la guerre à l'Ouest. n Au nord do l'Ancre, 1 ennemi na pa^ .i ^ renouvelé ses attaques. Eu revanche, il a pù'.,' engagé des forces considérables entre 1 An- J ^ cro et la Somme d'abord, contre notre ligue ^q, . do front aùlant do Tliiepval par La -Lons- [ selle au b^is do Mamote, puis au sudl do g la Soinmêr contre *ii"os lignes do Barleu^ a 11 m c Ijû Iq-v. Les pertes qu'il a essuyées sous nos u feiïx d'a^illerte» et d infanterie, furent/ pro- ^ ïïij porlioniiéesi aiiix gros effectifs qu il avait s 5 " engagés. Partout, ses aitaques onti été re- ^ poiusséeB'. On' s'e;t battu avec acharp^meM)- j.iour la en- possession du village de, ïlardecoiirt au 11 hiifit nord de la Somme. Les^.À' ran,<iis qui y | iser avaient pénétré en ont été^eàpulséij. ca- Au nordl-est- d'Yproy, à * l'ouest de La L>ris p,asséo et du coté sudv-ouest de Leas, nouis a von si nettement repoui5S3 des attaques1 lo-calisées, de même que les vigoureux as>- c sau'-S (iirig'és, à l'est de la (Meuse, contre la Tr8 haute batterie de Damloupi". i = Dans leurs communiqués officiels, les , Français ont encore reuouiveié l'affirmation ' a qu'ils venaient de reconquérir l'ouvrage de sant jjiiaujnont et la batterie de Dam loup. Co tLf- sont là do3 fables non moins faussa que • " les chiffres qu'ils donnent relativement ans \ , prisonniers capturés dans les combats livrés c ,na sur la Somme. es' A l'est es au sud-est d'Armenl^res, des ? ceb piitrouilles > aliemandies ont pénéU'é dans 1 tu- j".-^ positions anglaises, tandis que près -eux rpjCxbrucke, à l'ouest de Mu'liiausen, nos c alité (létachemeni's d'éclaireurs ont envahi les rché posions françaises. En cet endroit, 1 cf- 1 nt a fîcier et 60 hommes ont été faits ptrison-1 in- sans aucuine peribo d'e noti-e côté, «re nousi vivons abattu 9 aviateurs enr.emis, °°n- dont 9 en combat aérien et 4 par le tir de l smo riorro défense spéciale ; dé tous ces aropa-pas g sont tombés entre nos mains. Théâtre de la guerre à l'Est. ;omG Arméejj du général-feld-maréchal von Hin- s de denburg : . au A la. suite de l'aetivi'.é plus mten-o di^ ] iffé- plojM^û, en do nombreux endroits, par leur ^ ea artîfeerie, les Iîusses1 ont1, le soir Qt la nuit, nnU attaaué notre front Narotsch-Smorgonhcst do ^ de, Visdinev^ sur plusieurs '• points ; d>5i deux i irir. ! eôtjs de Smorgont, pràs de _ [Boguczo (au ^ sont ! nord-est dp Krevo) et do Sloikovschtschisna ( sant (au sadi est de Viselinev), il A onij c^.ga.gé £ ibis, des forces considérabloi. Ils n'ont remi^.oit^ ^ - à aucun avantage et ont subi de fortes partes. , l>as Armées du général-feidmar&hail. prince t ?°ur I^iopold de Bavière : o 10113 I^à où les Russes avaient d'abord réulstsi e Dan- progresser', nos puûssaintes coin t r o-atteuques e. cf:1! ont où plein succès; elles nous onfv ea o ."s'3 outre, permis de tiire prisonnieirs 13 o'fi- e ciers et 1 ,SS3 soldats. ^ i do Armées d'u géné-ivil von Linsingen. : | s de Hier encore, les Itusseis ont tenté d ur- r ient rêier uos progrès en nous opposait dres ^ ave- forces impi:>rfuites ot>, oa partie, no'uivdlle- { •but • ment amenés suir lo terrain. Ils ont <tô om- ljatAuS'. ;Nos aitaques continuent à pro- f lais resser. 1: l'*V- " Armées da? gémirai comte von BCthmer : ^ Aui surt-est ' c'b 'ïîuunacz, nos troupe», a rrogrcs'àPiat avoc rapidité, ont fait reculer 1 -a . ies u>sses sur une longueur de front de plus de 20 kilomètres et- une profondeur ^ •~^.r d'épuisant, po>r eudlrodts, 10 kilomètres. ;|ue, Dans les Balkans. a la xtlen; d'imi .priant à signaler. j Ç ••• 'i'î- Vienne, 3 juillet. — O^icilL â'e c<j niij^ \ e>.c Front russe. laî3 En Bucovino, rien' d'important. Les comr j , bats engagfe près do pris de JSoloinéa. ont c fa pris de lOïteusion. Une forte attaque en>- s BQinio à l'ouest de la ville o, été flrrttéo p . ar notre fcontrû-atljaque. v Çe®" Au s;::i 03t do Tlumacz, où des troupes j 3ive filomandoî ot austro-hoaigroises sonli aux n Ea- j.rUua avoc l'enncniL, ose attaque d'e eara- t. ,;iï^ itsrie russe c>:tcut'c sur une étendue de [ Ulie fi-Oilt de 1 km. 1/2 s'e.it écroulée s^us le g )as' feu de notre artillerie et de notre infamprio. 2 rail Dims lo see'.e^r aa. sud de Luck, l'offeu- t, siye des Alliés a encore gagué du ta-mun. (i ia!" A l'ouest ot au nord-ouest^ de Luck, nous de-3 av0I1s fait échouer do violent€9; poussées r russes. Pareil éelieo fut réservé a une at* v dé" taquo de cavalerie eunemie dans la région d 1050 de Zloozenvka. 6 ;n'° An nord-ost de .Baranovitsclii, dos trouv-oet pas allemandes et austro-hongToises ont ^ ro- o res* poussé d'os attaques vigoureuses et pi'épa»- 1: era rées par une violente oanounade. Ces corn, si ■0D bats ne sont pas eaeoro complètement ter- ti minés. , . 5 sse. Front italien. n,rT L'ar i'-leria et les lance-bombes ennemis 'b ?u' oontmaent à déplayer uaio vive activité c .n- Sl (l'a lo plateau de Doberdo et, eu paruicn- P irr0 lier, contre lo secteur au sud du imonte dei J Lc9 Sei Busi. Par endroits, il y a eu aussi des ?nG oombats acharnés à la grenade. " Dans la région de la Marmolatia et) sur ss notro front entre la Brenta et l'Adige, 1 •ft*- nous avons, de nouveau, repoussé plu- sleuirsi a'itaqwes ennemies. rea; Dans le scitsiT du monte- Intdrrotta, le ' ^ lieutenant Kaiser, ayajtt, à la tête d'une t( 1® patrouille de six hommes du réglaient d'in-c'u fanteria de la landwerh I. et K. M» 26, nuQ exfeu#5 un coup do main heuretts contre a es mitrailleuses ennemies, a ramané _pïi- "S rof sonniers 2C6 Italien®, dont t officiers, tfa- d'autres endroits, hier, nons avons 0 ro- capturé 14 officiers et 336 hommes. •5^ Front du Sud-Est. Bien do nouveau. ] 'au- ^ ' i"1'- CoKîr^uniqués des armées alliées nls, 1 de ' imo Paris, 3 juillet. — Officiel de 3 houiea: o na. Au norf de la Somme, l'ennemi n'a fait r mes aucune tentative au cours de la nuit sur les Vils positions que nous avoiyv conquises et que c i"'ets nouf) organisons. Au sud do la Somme, la ) entrai es P01^ nous dans la joui née d'hier et dans la nuit. Inous avons entièrement oceupé, sur .un front do plus de cinq kilomètres, les deux lignes do tranchées de la, position en-ist. nemie do Mer eo,u courts qui est à nous n'a pas jusqu'aux aborda immédiats d'Assevillers. e a Entre ces deux positions, nous avons en-iLô l'An- levé, au cours d'un brillant combat, le vil-,tre ligue lage d'Ilcrbécouirb organisé défen si veinent .a J3o;s- par lV-ineaii. Pins au sud, nous avons pro-sudi do grctssj vers lAssevillers, donc les jisières mlfliiu- à* nordl et ouest sont entre nos mains. Auj sousnos uoivi) d'u village d'Estrées ot entre Esttées mt pro- oS Assevillers, rnos trouvas ont réaiisô de il avait sérieux jprogrès. (De nouveaux prison-été ro- nier<3 et des pièces d arti-Uerie lourde), dlont lo compte n'est pas encore é.:abt.i, ont ét.3 5- Dpur la. capturés par mous au couirs die cable der-n'.rt au 11 i ère aojion. Au sud de 1 Avre, dans les qui y régions de Dancourt et du bois des î.ogcs, nos reconnaiiisances ont pénétré dans les "de La tranchées ennemies qu'elles ont nettoyées ; ias noms grenade. Dans la région do Lassigny, ques: lo- an coup de main a réussi sur une tranchée -eux as>- ennemie. Au bor* Verlot, près do Canny sur contre la -^atz, une aut.e de nos patrouiFies. a fait des prisonniers dans la région de ^.loulin-els, les sous-Touvent. Pirmation Eu Champagne, une de nos patrouilles1 a vrage do 'a^ quelques priennniers aux environs de oup. Co Prunay et a ramené une mitrailleuse. =sos* quo Sur la rive gauche de la Meuee, nr.it nent aux relativement calme, sauf un bombardement ats livrés do nos positions à l'ouest db la côte 3(H. Sur la rive droite, co matin, vers :3 h. ]/2, res des apnvs un violent bombardement, l'ennemi a ré ' dans lancé une forte attaque sur l'ouvrage de ue près Dainloup-, dont il s'e t emparé; maisi n-ctrv ;en, nos coffWfetîague, dcclanchéo peu après, a re-mhi les foulé comp-îètemcnt l'adversaire et reprie it, 1 cf- l'ouvrage. ptrdson- c * * a-e côté, Paris, 3 juillet.— Of.'iciel de 11 heures : ennemis, Au nord de la Somme, où ia situation le tir do reste sans changeaient-, on ne s gnalo au-as aropa- cun<5 action d infanterie au cours do la ans. journée. t. Au sud de la Somme nos troure.% pour- von Hin- suivant leurs suoaès à l'est du bois de Me-reaucourt, se sont eu {parés co matin da lois di^ ^ll Chapitre, et du village de Eeuillières. ôar leur au Su<^' JVSS6v^*lerS' oeiltrei d'une puisi- ■ la mijt saule organisation défensive ennemie, a et' onK»t do atta(luô tb enlevé par notre infanterie après fcjg) (]>-raK un ^^ajclt assaut. Au sud d'Asi-.evillers, czû ,au nous avons conquis la seconde position en-Moniiicrm nemi3 jnjsqu'aux abords d'Estrées. Au cours a irg ctq P après-midi, nous avons dépassa la. Se m^o't^ Couc^e position ennemie et nous nous som» rerJ'.me3 cmyarés de Buscourt (est de Feuil-es p&i^ ^ Flaucourt. Jén cet endroit, 1:: prince terrain conquis atteint une profondeur cic o kilomètres. Des détachements db renfort) $ réailslsi ennemi? signalés. dans la région de Bielloy-j-attoques en-Saoïiterro et d'autres à l'est d'e Ilauccuit ont'v ca ont é»té pris sous le feu île notro aiti.'jilerie 13 offi- dlLspors'és'. Dans la matériel tombé) entité nos mains, on a pu dénombrer jusqu'à présent sept batteries dont trois' (le gros cali-'/ bro, une quantité do ' mitrailleuses et de ca- 113 l,r" nous die tranchée. D'autres battaries, logées U1 jn'2S dans les abris casemates et plusieurs -dans no'urvdle- xierbécourt n'ont pu encore ôtre dénom-ont tuo ]jr(^cS> chiffre des prisonniers valides a pro- fajts nos troupes dépasse actuellement huit mille. olhmcr : Suir les deux rives do la Meuse, aucune troupes, action d'infanterie. Activité moyenne de , recukr l'artillerie sur la rive gauche. iront de Sur la rive droite, bombardement violent ofonxleur de la r 'pion de la côte du Poivre, des >trea. secteurs de l'ouvrage de Thiaumont et de la batterie de Damloup qui n'a plus ét^ attaquée par l'ennemi au cours de la journée. * A A o midi t Londres, 3 juillet. — Officiel du grand quartier générai britannique : Aujourd'hui, do violents combats se sont -es corn, lîvrés onti-o l'Ancre et la Somme, s^écia.c-»méa ont raonj, pr\s £0 Frioo,art et près do La Boi-s0^* l^ricour^i, occupé à 2 heures1 de l'ail arrtfiéo près-jxo^J est en notre pouvoir. A l'est du village, nous avons fait quelques progrès, troupes p)aiJÉÎ \Q voisinage de La Boisielle, l'eaine->nt aux mi oppose une tenace résistance!, mais nos ?.'o cava- troupes ont fait des progrès satisfaisants1. Une quantité considérable ce matériel do le guerro est tombé entre nos mains, mais les °* détails à co sujet manquent encore. Da l'a^-1- fci-e cjtâ do la vallée do l'Ancre, la sitmà-u. tion cet inchangée. is La situation générale peut être considéra î^e comme favorable. Les informations par-venues ultéL-iciardmcn'fc au sujet) des portes m de l'ennemi montrent que nos premières évaluations étaient inférieures à la réalité, av- Ilier, nos avions ont été très actifs. Ils e- ont collaboré- à l'attaque faite au nord, de > la Somme ot nous ont rendu de précieux n- services dans la* conduite de nos opéra-c- tions. Do nombreux quartiers généraux ennemis et des poiniS dei croisement de voies ferrées ont été attaqués «à l'aide de bom-•lS IjQS. Au cours d'une attaque, les avions qui secondaient nos troupes ont été assaillis v" par vingt aéroplanes Fokker. Les avia-• teurs ennemis ont été forcés à la retraite. Doux appareils allemands sont tombés et ont été détruits. Mous avons réussi quelques vols de re-connaissance à longue distances, quoique les ' aviateurs ennemis aient tenté, à différentes Li" reprises, de nous en empêcher. 1 Trois de nos avions fbanquent h l'appel. Nos hallons-sonde ont tenu l'air ppndant 16 toute la journée. n- « G, * * . . rG Rome, 2 juillet. —: Officiel du grand ii_ quartier général : Entre l'Adige et Ja Brenta, nos troupes l3 ont iufatigablementi continué leur offéneive. Dans la Vallarsa, notre, infanterie a en-tïepriii une attaque contre la forio ligne ennemie établie entre Zugna Torta ot Fopj iano. ^'oti"o artillerie a dirigé un violent feu contre le fort do Pozzacchio. Dans lo secteur de Pasubio, l'eninemi nous oppose toujours une tenace résistance 3: dans ses positions fortifiées établies sur le lit monte Spin, près de Cosmagnon. es Sur lo front die Posina-Aa.ico, nous nou£ —riTrw 11 i * il i monte Salaggio. Des détac'nemcnts ennemis, retramehés au nord de Ped'escalo, ont <tj S attaqués et mis eu faite par les nôtres Ils * ont abandonné des armes et desN munirons , sur le terrain ?t aans gur le |iaut pialcau d'Asiago, il y a eu îpo, sur escarmouches d'avant-postqs sur les ver- sauts abrupts au nord du val d'Asso.^ ion en- gur le ie(àte [rjnt jusqu'au Ivàrst, 1 ,^ous pas d'événements impoitants à signnl'r. r lers. Dans le secteur entre Sclz, et Monfa'.cane, nf e-'|" Par 11110 brillante attaque, nos troupes ont le vil- eonquii de nouveaux re!ralliements et ont îvement £.llt ^OG prisonniers. Une contre-attaque t>m- >^py°- té-e par 1 ennemi a été repousséc et leur a ji^ieixs cout-, j0 tl,\g fortes -portas. [y t !' Des aviateua-s ennemis ont lancé de» bom-bos sur Marosûlca et sur divers localités ijusti oe sur l'isonzo inférieur. Elles n'ont i^r^d!3nt -ait de victinies et les dégâts matériels ont éti P0a ins les Pétrograd, ^ 2 juillet- — OLiclel du grand i et- étab-major général : ns °le' -Los troupes commandées par le général -v'ées ^ Letschitzki ont pris d'assaut, après un fu- ■ . ' rieax combat, les positions ennemies étiv- T,1,0]1/' blies dans le scctoinr'à l'ouest de Koiomea , et ont fait, jusqu'à présent, plus de 2,0'X) 1 - j prisonniers appartenant aux détachements Mn il in récemment arrivés dans coite région. "'° ' Sur lo front en Volliyni©, l'ennelni con- tinue ses attaques acharnées. un es ^ ]£,utre la ïrtiyr et lo Stochod, nous avons ors ce a 1T^> l'offensive allemande près ws \ illa— • t ges do Kobcze, à G kilomètres au sud-ouest» S r'o + ^ Solvul, et près de la co'ionio d:Osgary, r'aemen-t. ^ ^ 1/2 kilomètres de Ivobczo. k Nous avons re,poussé une nouvelle série .,l ' d'attaquçs ennemies dans le secteur au-snd- memi n, ouest Ki.-ielin, entre Zubilno et Ivoszow, co à 0 kilomètres au sud de Zaturcc Non? si netr-.î avons forCô les colonnes ennemies à la ro- ' a r?" traite, en leur infligeant de fortes i-erte*. T(2iî.S De nmnbreuiX soldats ennemis sont t- -.nrb/9 au moment où, ayant ro;u des renforts, ils sont revenus à l'assaut pour être do ieurcs : nou\Jeau rejetés. ituation Sur le front de la Dwina et vers le sud, île au- depuis la région do Dwinsk jusqu'aux ma- do la ré^ages de Pinsk, fusillades. * * * pour- Pétrograd, 2 juillet au soir. — Officiel de Me- du grand étatumajor général : iu> bois Au sud du Stochod, les combats conti- sillières. nuent sur un large front. L'ennemi profite no puis»- do toutes les circonstances pour nous aV %, a et3 t^quetr énergiquemont- Les combats sont sp<> .0 adirés cii.lement > iolents près de Trysten et fia ev il lers, Kijaz, à 3 kilomètres it l'est de Trysten, au taon en- nord-est. de Kisiolin, dans le secteur au sud lu cours (]0 Zubilno et près du village de Wala Sa*. ! la. Be- dowska, à 31 kilomètres au sud-est de Kji- IS soniH siQîiu. Dans tous les combat9, l'ennemi a Feuil- (-(,5 repoussé. Les troupes allemandes qui l'°^î ^ ont attaqué près du village de Zubilno ont bur cic été forcées de se retirer en désordre; nou3 renfort) avons fait des prisonniers. Belloy- Au nord des marécages de Pinsk, lo feu oucouut do l'infanterie devient plus vif à certr.i-.-.s rtrjiierie endroits. é entre un avion ennemi a la.noé quelques bom- u a pré- ^ sur la gare de Molodesczno. 03 cali- ' iS Etats-Unis et Mexique s -dans vnl'i0^" ra"5' 3 3'iillCt = dlf t D'après des nouvelles de xVasîiirgton rô- : i ment ç,lcs p0r |a prCS;^e parisienne, la tcnsioa entre les Etats-Unis et le Mexique s® enaik aucune encore accrue- me c-o Dans son édition parifeionne^, le „Ncav- - York Herald" écrit : violent — Après les nouvelles incursions que Icat :e, des Mexicains ont faites en territoire américain, 3 et do même les pi'.us optiimistes à Washington ne us ét(6 croient plus à une solution pacifique." c® la D'après les journaux anglais, l'ancien ministre de la guerro des Etats-Unis, M. St'msson, a déclaré que l'armée américaine grand ne trouverait qu'humiliations au Mexique & ' L'Amérique ne pourrait, d'après lui, «a- se sont V°yer que 300 h, tîâO mille soldats ètxejrcés >éc;a.e- en campagne.; la garde nationale se composa Ai Boi- volontaires qui ne sont, que des civils de l'a- non iniUés au maniement des armes. Si l'est dû tous Ie9 gardes nationaux donnaient suite à ircrès l'appel du Président, on disposerait d'eu- i gme! viron 128,000 hommes. Mais, en ce moment, lis nos ^ nombre d'hommes qui attendent dans pin- lisants1 sieur camps leur équipement ne dopasse ïel 'aô 23'000- nais les „ ' . * • j, l'a,.. Paris, 2 jiullel : , situa- L'agence llavos publio l'iufoisnat'.dn sui. vante : sonsidé- — 0u tfl'igtrapliio de New-York aus jouv ms naux parisiens que la noto meKictiine in-^.^,3 formo les Etats-Dui3 quo le générai Car-Cînih-œ ranza ne souffrira pas plus lmigteinp» I» jéaUté présence <îcs troupes américaines »ur la tifs. Ils territoire mexicain. ord de irécieux Mexico, i juillet : onéra- Lo ministre des affaires étrangère» da ^ Cn_ Mexique a publié un mémoire contenant la le voies réponse fiaito à M. Lansing. Après avoir s bom- dénié à plusieurs, reprises l'exactitude d«K ons nui informations venant de Washington, le^gou-ssaiSis vernement inavicaiii déclare que tes Etais-; àyia- Unis n'ont pas le moindre droit d'entre^ ■etraite nir des forcû3 armées sur le territoire ,bés< et mexicain. Le mônoire reprocho notamment! anse de r«- Etats-Unis d'inonder le Mexique de notes b!<i arrogantes et invito le gouvernement da EfeeatS Washington à démontrer que 1e Mariqne et récfileiment protégé les brigands auteurs de» ,, , dévastations commises1 sur le territoire des 'S'; Etats-Unis. - La réponse du Mexique 65!gnal0 d'autra part quo la présence do troupe» américaines au Mexique est plutôt de nature à guand exciter les esprits qu'à mettre uni terme auoo incui-sions dos bandits eur la territoire-troupes frontière! américain. fônsivc. Le mémoiro reproche enfin an (rénéral i a en- Fun^ton et au colonel Scoti d'avoir i ligne avec déloyauté eu donnant une réponse éva-jrta ot sivo au général mexicain Obregon au sujcl du passage dea troupos américaines. ,nt feu * * . New-York, 2 juillet : ; ennemi Dans les lûilieux politiques, on (S,s«âar« sdstaaco que M. Wilson favorisa la candiiîattine_ d« -sur lo SI. Félix Diaz, qui résidait à New.York et qiui vient de se rendre au Mexique poui /ictc.n-oT rlû rnurPrRPr Oîl-TTan-yA. .. r- ■ ... . « n n TmrDV A . ATTArr'TTlTt1tti Ta TKTfi A -r>si . 1 i~~k C.an f i m P"9 f3m# Mnrifip. — E\I

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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