La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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22 februari 1915
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s.n. 1915, 22 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4t16z/
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^undi 22 Février 1915 W° 108 Lundi 22 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION £5 Rue MonîagiïC-de-Sioo, Bureaux : de iO à i2 et de 15 à 47 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : ÎO CENTIMES !La petite ligne . .{r. 0.4Q Réclame avant les annonces ..... 1.00 Corp3 du journal 4.00 Faits divers. . • . 8.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 2Q3m" j©yr d© guerro Les indicaltioDs géographiques que nous avons données hier étaient nécessaires, pour que l'on pût se tendre compte de la position du nouveau théâtre sur lequel ont été .transférées des hostilités par ^les événements survenus la semaine dernière dans l'est ' de la Prusse orientale et dans le nord de la Pologne. Il est encore très malaisé de déterminer les conséquences possibles de ces événements : nous voulons dire qoie si le plan dîes Allemands se devine ; sans grande difficulté, l'on reste par contre da.ns| l'imprécision la plus absolue quant au choix et "ampleur des moyens que les Russes comptent met|| tre en œuvre pour le faire échouer. Si l'on s'en tient à l'hypothèse la plus logique, f semble que l'ardeur des combats -dans le secteur Kovno-Grodno ne tardera pas à se ralentir. Berlin a annoncé que la poursuite de l'adversaire était h la veille d'être terminée, et Pétrograd ne signalait plus en date du 18 que des patrouilles ennemies danB îa région du Niémen. Sans doute, quelques engagements sérieux seront encore signalés dans cette région, mais logiquement il faut s'attendre à voir l'articui s'y localiser, à tout le moins jusqu'au moment où l'extrême aile droite misse sera parvenue à se reconstituer solidement en s'appuyant sur la ligne fortifiée Kovno-Grodno. Il est peu probable que l'intention des Allemands soit de forcer cette ligne, où ils rencontreaient une sérieuse résistance, pooir tenter de pousser jusque dans le gouvernement de Wilna leur inoursion en territoire russe. Du moins l'on peut dire que l'intérêt de pareille tactique ne se discerne pas dans les conditions présentes, et croirej vraisemblable par suite que, se bornant dans laf région du Niémen à contenir les divisions russc^ qu'ils viennent de maîtriser et les nouvelles formations qui vont s'y adjoindre, ils feront porter tout leur effort sur la ligne du Bobr et de la Narew que nous avons hier délimitée. S'ils venaient à forcer ces lignes, ils seraient bien près de réussir l'investissement par l'ouest, le nord et l'est, de la capitale de la Pologne qu'ils attaquent au sud-ouest par le secteur Bzura-Rawka. Peut-être même pourraient-ils du même ooup parvenir à cou-jl per la voie ferrée Varsovie-Bialystock-Vilna-PctrcJ grad, la voie principale de communication — nouj no disons pas l'unique — des armées russes qui op«* lent en Pologne. Encore une fois, nous indiquons i<s Je but possible, l'objectif vraisemblable des récentes manœuvres allemandes, tel qu'il apparaît logiquement aux yeux de qui tient le compte qu'il convient d'indications géographiques suggestives, et ne supposons nullement que les Russes soient hors d'état d'en entraver efficacement la réalisation. Cette question, les événements ultérieurs sont seuls capables de la trancher. En attendant, le nom des pliâtes fortes d'Osso-wice, de Lomza et d'Ostrolenlca a déjà servi à plusieurs reprises à situer officiellement des combats récents: oeux-ci se sont donc déroulés à peu de distance de la Narew supérieure et du Bobr. Dans le nord-ouest do la Pologne, des combats sont signalés sus les deux rives de la Wkra, à l'est de Racionc, et se rapprochent ainsi de la Narew inférieure. Ces divers indices font prévoir que c'est la ligne fortifiée qui le long de la Narew et du Bobr réunit Nor-vo-Georgierwsk à Ossowice, qui a le plus de chance^ de servir de base aux suites de l'action militaire, grosse de conséquences, qui vient brusquement d'être entreprise par les Allemands. » * « Pendant que s'en déroulent les péripéties, l'offensive des Autrichiens se poursuit en Bucovine, où l'on sait que les Russes se sont également trouvés en présence d'effectifs supérieurs en nombre. L'évacuation par replis successifs de cette province, complétés par l'abandon de Czernowitz et le passage des divisions russes sur la rive gauche du Pruth, en ont; été la conséquence. Simultanément la lutte s'est éteni due dans le nord-est de la Bucovine jusqu'au nord' de Kolomea et de Nadwoma, dont les Autrichien! ont repris possession. La persistance et le développement du mouvement offensif ainsi poursuivi au sud-est des Carpa-thes, nous incitent à croire qu'il faut lui attribuer taie signification militaire plus notable que celle que nous lui avions reconnue jusqu'ici. Notre opinion était, comme on sait,que Russes et Autrichiens poursuivaient surtout en Bucovine un but politique que *a. proximité de l'a frontière roumaine suffisait largement à expliquer. Pour que nous puissions persister dans cette opinion, il faudrait que l'avance des troupes aastro-hongroises ne tardât plus désormais à être enrayée. C'est pourquoi le développement des opérations dans cette région demande à être suivi avec attention : elles présentent en effet .un intérêt au moins égal à celui qui s'attache aux combats livrés sur la ligne Bobr-Narew. (Pour le surplus^— mis à part le redoublement: d activité^ des Autrichiens dans la région de Gorlicej i— les événements ne présentent dans l'Est de l'EuJ cope rien de bien saillant. Sur la rive gauche de. la Vistule le calme persiste^' et dans les Carpathes, malgré l'acharnement d<4 beliligéiarits et la succession ininterrompue dés attaques et des contre-attaques, le front de combat rie l'est qu'à peine modifié. * * * Les Alliés ont fait preuve, la semaine dernière, $e beaucoup d'activité sur le front dans l'Ouest. L'It-fantene et l'artillerie sont intervenues sur de nombreux points, sans que d'ailleurs aucun résultat décisif aît éite obtenu. En dehors dés engagements sè-comdaires dont les communiqués officiels apprécient diversement les conséquences, nous signalerons spe* étalement les attaques françaises conduites en forcâ et avec une significative opiniâtreté contre les lignes al îcmandes en Champagne. Dans la région de Perthes, Le Mesnil et Beausé-joar, ou la proximité du camp de Châlons facilite ia concentration des troupes, les dépêches de Paris d ,^ricux progrès, auxquels les commu-piques de .Berlin contestent toute importance. Quoi-flu il en soit, la bataille continuait le 19 sur certains points au nord de Perthes et de Le Mesnil. Sur cette partie du front, l'action est vraiment vive. 1» en va de meme dans les Vosges. Ici toutc-îats la situation ne s'est que peu modifiée dans le secteur compris entre la Lauch et la Thur, c'est-à-dire dans la région montagneuse qui s'étend de fhann jusqu'au Grand Behelen. En revanche, plus au nord, notamment à Munster, les Allemands ont prononcé une série^^jJ^Asgitt&iqjii être le préambufei^Cpîfatiofi^ il ' une certaine importance. V A la Chambre Italienne • La Chambre italienne a repris ses travaux 1© 18 février. Avant ^ouverture, une grande animation a régné dans les rires de Rome. nwmiles- tatioa» àes partisane dfaune participation de l'Italie à la guerre, toutes les voies qui conduitjent au Parlement j, étaient occupé^ Le© consulats alle- ' inand et autrichien étaient gardée par des détachements d infanterie. Aucun incidient ne s'est produit, (mais cependant resprjjLJiublic était surexcité, tout le monde ayant 1JimjB^éssioia qu'en se trouve à la veille cPévéne-l ments importants. v A la Chambre, prolongions. lies députés^ étaient à leim-B banco et les galeries étaient combles." En ouvrant la séance, 1^ rrr-iîi a rendu hommage en termes émus récent tremblement de terre et a ait l'éloge des sentiments charitables du peuple italien. Si les offres de secours de l'étranger ont été refusée©, ce n'est pas par fierté, a dit le président, mais bien en considération des terribles événements qui désolent l'Europe. Au milieu de vives approbations, il a au nom de la Chambre salué le Roi, qui est toujours le premier là où le devoir l'appelle. Il a exprimé l'assurance que la Chambre et le peuple seront toujours patriotiquement unis quand une catastrophe s'abattra sur 1a nation, maintenant surtout, à l'approche des heures graves. A^son tour, M. _ Salandra., président du Qflnseil, a envoyé son souvenir ému aux vînmes'du"tremblement de teri-o et a expr-imé la conviction que leo Itailiens, fortifiés par le malheur, tarderont une foi inébranlable dans^ l'avenir de la Patrie. Patrie immortelle, qui, plue que jamais, demande h ses fils de croire Que son sort |n'est pas limité au cercle .étroit des. événements 'actuel?, ]{'■'■ "'f- qui s'etf-prl des générations d'autrefois aux gé-n-é-Irations îuotiiFes, de tous les souvenirs des actes héroï-Fqucs du passé à boutes les aspirations vers l'idéal, v —Is«M^hambre a 6alué ces allusions» discrètes aux événements par do vives acclamations. Le président du Conseil a exposé ensuite les mesures très étendues prises par Le gouvernement en faveur des sinistrés et a déposé un projet de loi à cet égard. * * * À. la. séance^ du lendemain, 19 février, le député Gi~ retti a demandé au presiaen't, du Conseil et au ministre des affaires' étrangères, queflle protestation .le gQiUveir-nement fera valoir auprès .du gouvernement allemand-eii "<y qui çfflîcern'e là vL^Ui-inn. la^.neutralité- du. Lu-xembpui'pr. qui avait été gaSmtie égalemea^bar le%gu^ verne mgjfLb italien dans la CoiiT" Sn'ii'ônJ oo Ix>ndresoe lâôîv-îîé sons-secrétaire d'Etat, M. Borsarelli, a déclaré qu'étant donné la 6'ituation présente, il ne jugeait pas à propos de répondre. La Chambre a ensuite commencé la discussion d"u budget. A la fin de cette an&me séance, une proposition de M. Maragoni, tendant à discuter le budget des affaires étrangères après oeflui des postes, a été, par suite de l'opposition de M. Salandra, rejetée par 2554 voix contre 27. D'autres membres de la Chambre ont demandé au gouvernèrent" italien des explications sur Ja "jrpH'tixjne étrangère. M. Saiandra a déclaré, en son nom et è'rt oëlui^ AU iiraîistre des affaires étrangères, M. So.nnino, que jusqu'ici le gouvernement n'avait rien à modifier de ses djéckrations du mois de décembre.. DanfrS^.jn^ieux tjdTî^que.s italiens, on insiste spé-g ciailement sur laque lie le gàuveroeiment a résiste, a la séance de ia Chambne du 19, à tout essai de mettre on discussion >sa ]politique étrangère. Le point principal de la déclaration du chef du cabinet paraît consister dans^ la phrase par laquelle le gouverneinecit. dit « n;avoir rien à modifier de ses déclaivations du moid de déceTubre dernier ». On croît qù, un îaeco-rd est intervenu entre le gouveq^-nement et une fœ-te majorité de *la Chambre, et qu'il ne lui sera suscité aucune difficulté quant à l'expédition des affaires courantes. On croit aussi que la disoi^sicy. du budget du minjisfcère des affaires étriangèi'es ne pourra Un peut tiîrêTtiel opposition a la. Unambre, que les socialistes ont résolu de s'abstenir de toute opposition systématique, que les socialistes réformistes ont décidé de continuer leur propagande en faveur de la guerre, et qu'enfin les républicain.s se réservent. Finalement, on a à Rome ^'impression que le-souyer-nem.eait italien est aujourd'hui en pleines, négociation/?, d'un côté avec" les gouvernements allemand et autrichien et, de l'autre, avec les puissances de la Triple--E'^^^^Avant que ces négociations aboutissent ^ ou so^Çl^mpues, le gouvernement italien paraît décidé à n accepter à la Chambre aucune discussion dangereu^r^ LES FAITS DU JOUR Les dernières ittrarell'Es dm Caucajse éfesnit qu« tout y est tranquille pour le moment. Le consul des Etats-Unis à Bagdad a été chargé de la protection des intérêts hollandais. ^f"tuSpafh?1-'''' Tel est le titre L Allemagne sera-t-elle affamée h Je n'y crois pas, en j-a^pit des apparences et des mesures exceptionnelles prises au sujet du pain. Les denrées autres que la farine ne font pas défaut et n'ont pas renchéri. Nulle part dans les grands comme dans les petits restaurants le prix des plats n'a augmenté. Dans Jes nombreux restaurants jegétariens et antialcooliques, vous avez un plat de riz avec compote à 50 centimes, deux œufs sur le plat à 50 centimes. Voici d'ailleurs un menu d'un wagon-restaurant : potage, escalope de veau, épinards, pommes sautées, rôti de chevreuil, salade, fromages et beurre, pour le prix de 2 marks 50 (fr. 3.10). Dans les grands restaurants comme dans les petits, les prix n ont pas varié. Les seuls qui subissent sérieusement le contre-coup de la guerre, ce sont les bars automatiques, nombreux dans toute l'Allemagne. Evidemment, le petit sandwich à 10 pfennigs, qu'il scit garni de saucisson, fromage, viande ou sardine, est devenu tellement minuscule que la sardine dépasse aux trois quarts le petit pain ; d'a-ilileurs, ce petit pain, soi-disant pain de luxe, est composé d'une grande partie do fé-cule de pommes do terre et a été remplacé) à partir du l*r février, par le vulgaire pain noir. Les pâtisseries et gateaux ne se vendent plus que lo samedi , et le dimanche, en petite quantité. J'ai rapporté un do ces petits paias_de luxe, que j'ai acheté 8 pfennigs (10 centimes) et qui peso exactement 22 grammes* Je reviendrai sur cette question du pain dans un autre article, mais je le (répète, je no crois pas quo l'Allemagne puisse être affamée.Des scènes scandaleuses se sont passées à l'Université de Barcelone mercredi dernier. Au commencement d'un cours, quatro ieunes gens se mirent à pousser des cris. Lorsqu'on voulut les faire taire, ils brandirent des barres de fer et des revolvers. Il n'eurent pas l'occasion de se servir de ceux-ci, car une lutte terrible s'engagea entre les employés de ^Université et les uapagerjrs, qui purent être enfin arrêtés et interrogés. On a découvert ainsi cjue oes manifestants n'appartenaient pas à l'Université, mais étaient les fils de politiciens révolutionnaires. En reconnaissance du courage montré par les troupes de réserve, le général Jofïre a décidé de supprimer le mot « réserve » dans l'appellation de ces troupes. Elles ne seront donc plus désignées dès à présent que paa* le numéro de leurs corps. Au Japon, une société s'est créée dans le but do travailler à l'établissement de la suprématie économique du Japon sur les îles de ia mer du Sud. ^ Le vapeur TTA KKr»y^ qui faisait route dje Rotterdam a llull, a re . ïontré oimanche au lever d% joui un sous-marin allemand à 25 kiL des côtes bo^aiwiaiseS:" Pendant une heure et demie, le sous-m<v-rint a poursuivi le steamer, cherchant continuellement à lé repérer au moyen de ses projecteurs. Durant lai chasse, deux autres sous-marins ont émergé au-dessusl des Ilots. Grâce à une. marche rapddo en zig-zag, 1® Sriirkham-Abbey a pu se soustraire à, l'attaque. Un aviateur français a récemment jeté un billet dans s lignes allemandes pour annoncer que l'aviateur alle- arud von Hiddess-eç, dont on n'avait plus eu de nouvelles depuis longtemps, est prisonnier en France. Il a été blessé au bras au moment où il survolait Verdun. Son compagnon a été tué. Il eut encore la force d'atterrir, mais son appareil tomba, dans les lignes françaises. É partir de lundi prochain, un bureau npur la déli-ice des passeports sera établi âTKosenjdae-ï au siège K3nsuiatalLem^d'. ,„,r^ hs associationc d'armateurs anglais, réunies à Liverpool, ont résolu de demander au gouvernement que les capitaines de navires do commerce soient temporairement nommés officiers de réserve de marine sans solde. L'assemblée a également, engagé les armateurs d'allouer à leurs capitaines et à leurs officiers une prime de guerre. Pont-à-Musson a encore .reçu quatre bombes. L'une d'elles a allumé un commencement d'incendie, rapidement maîtrisé. Les autres n'ont pas causé de dégâts, ni blessé personne. (■ Ces visites, presque quotidiennes, d'avions allemands, ajoutées aux bombandeenents fréquents de l'artillerie-, ont fait fuir environ La moitié de 1a. population. un tau'oe a aussi lancé uns bombe sur Dornbasle, mais il n'a causé ni graves dégâts ni accident de personnes. Une commission russe est arrivée à Christiania pour étudier l'exportation des produits norvégiens en Russie. Il s'agit spécialement de machines agricoles, d'engrais chimiques, d'huile de poiason, de pavés et de papier.Les* réfugiés belges' qui se trouvent à l'Ecluse., oht reçu ordre do -se rendre immédiatement dâi^urTdeA .camps crées en Hollande pour abriter les Belges néces-■ siteux. Cet oixîre ne concerne que les réfugiés qui sont secourus par le gouvernement néerlandais. Ceux d'entre eux qui ne s'y soumettraient pas seront prives' die tous secours^ officiels. On dit que cefco© mesure est prise en wue de mettre fin autant que possible à 1a contrebande aux frontières et pour prévenir tout espionnage éventuel. De sévères mesures militaires sont prises dans le même but. L'agence Reiitef a annoncé, il y a quelques jours, que le professeur Ll. lîl. 'H^urnier d'Albe, de Lahore, a invente un \ .phonescopp » permettant aux personnes.sourdes, mémo au dégrc "lyp 1 us complet, do distinguai* les sons, les discours et la musique", au moyen des yeux. Ce n est pas le premier effort que fait le professeur Fournier d'Albe pour mettre la science au service des infirmes. Iî y a quelques années, il a étudié un appareil "dénommé 1' « cptophone », destiné à rendre la lumière fperceptible à l'ciue. et à permettre aux aveugles de lire. Cet appareil est basé sur je principe que la lumière ino-duio 1a résistance électrique du sélénium. Les rayons lumineux projetés sur les caractères t3'pographiques sont réfléchis suit un prisme de sélénium intercalé dans le circuit d'un téléphone. Avec un peu de pratique, on arrive à différencier les sons produits par les diverses lettres. Le professeur Fournier d'Albe, qui était antérieurement attaché à l'Université de Birmingham, est chargé actculleinent du cours de physique à l'Université de Punjab. g**" ' Les Belges qui sont en Angleterre et qui désirent trouver une -tf&Tûpation doivënf'se Jaire inscrire aux Bourses du travail. Lorsqu'un emploi est vacant, ld$s Bellges ne peuvent l'obtenir que si aucun ouvrier anglais ne s'est^ présenté et à# condition que le s^-ialre offeœ soit équivalent au salaire couramment fixé. \ Une décLaration officiellie du gouvememjent à Ë& ^Chambre des communes fixe le nombre des Belges ]JL-èés par les Bourses de.travail, jus,qu!y.u 15. lé^iicr Jlr-lier, à 5,3-13. ' J Dans im récent article, nous avons dit que c'est surtout aux Japonais que nous sommes redevables de la guerre des tranchées. II ne ne faudrait pak eh conclure que la guerre souterraine ait été complètement ignorée autrefois. Déjà Hérodote' en fait mention. Apres que râccnte-i^il, eurent perdu vai nement neuf mois à assiéger la ville de Baroe, ils creusèrent des passages souterrains jusque sous la cité et causèrent des ennuis sérieux aux défenseurs. Un ingénieux forgeron trouva La direction des passages par le moyen d'un bouclier d'airain qu'il plaçait sur le sol; îà où ses vibrations indiquaient des travaux de sape, les Barcéens creusaient des passages par lesquels ils arrivaient à surprendre et à massacrer les Perses. Un stratagème analogue fut employé par les habitants d'Appollonia. Oeux-ci ayant appris que l'ennemi était occupe à construire une mine, ils en construisirent d'au'ores, dit Vitr.uxe, et y suspendirent des vases de-bronze. Dans un des passages creusés au-dessus de celui qos assiégeants, ces vases résonnèrent sous les coups des outils -de- ceux-ci et ainsi F on reconnut la direction de leur mine. Les assiégés percèrent alors pendant la nuit do nombreux trous et tuèrent les ennemis en les arrosant d'eau bouillante et de sable chaud. Au siège de Marsilia-, les assaillants construisirent plus de 30 mines, que les assiégés d'ailleurs réussirent à mettre sous eau en- y noyant leurs ennemis. Un comité dans lequel sont représentés les membres du parti du Travail et des groupes socialistes vient d'être constitué à Londres, pour organiser un meeting monstre en faveur d'une énergique intervention gouvernementale pour arrêter la hausse continuelle du prix dos vivres et du charbon. Ce meeting aura lieu le 28 dans Trafalgar -Square. Le même jour do3 manifestations auront lieu dans tous les principaux centres industriels du pays. Sur tous Los marchés, le prix du froment indigène a augmenté à nouveau do 1 à 2 shillings au quintal. Les boulangers de .diverses) localités annoncent une nouvelle hausse sur les prix du pain de toute qualité. Urmia; dont il a été question récemment dans les communiqués officiels, est la plus belle ville de la Perse.^ Elle est située dans une contrée d'une fertilité paradisiaque. Les vergers, dont les arbres sont couverts de fruits les plus divers, encadrent pittoresquement le tableau coloré qu'elle^ représente. Son grand mur d'enceinte en limon oxydé, fortification quelque peu primitive, qui semblait suffisant encore en 1883 pour défendre la ville contre les montagnards à demi sauvages qui l'entourent, serait incapable de résister à une aimée régulière.^ Ce qui distingue Urmia de la plupart des villes asiatique®, c'est la propreté de ses rues. Elle est d'aill&ys.'s largement pourvue d'eau. De la ville d'Urmia au lac du même nom, la distance n'est que de 20 kilomètres : à partir de celui-ci. le chemin est libre jusqu'à Tàbria. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués afismands Vienne, 20 février (Officiel de es midi) : En Pologne nusse, des canonnades et des fusflla-! des de pkis en plus violentes ont continué hier. I Autour des positions avancées russes, conquises [par nous dans la région au sud de Tarnow et sur : la Dunajec, des combats plus intenses se sont développés. Des contre-attaques de l'ennemi ont été plusieurs fois repoussées avec de fortes pertes pour lui. Sut le front dans les Caarpatlies, la situation générale est inchangée jusque dans la région de Wysz-kow. Il y a des combats presque partout. Au sud-est de la Galicie, il'ennemi n'a pu maintenir ses fortes positions au nord de Nadwoma. Evitant les dernières attaques décisives, il s'est retiré dans la direction de Stanislau, poursuivi par notre cavalerie. *** Constantinople, 20 février (Officiel du quartier général) : Concernant l'attaque de la filotte anglo-française contre les Dardanelles : Huit cuirassés ont bombardé pendant 7 heures et ont tiré 600 coups de canon de gros calibre et de canon de 150 millimètres. Trois croiseurs ennemis ont été endommages, dont le vaisseau amiral gravement. Du côté turc, il y a un mort et un soldat légèrement blessé. ^ Communiqués des armées sIHéss Paris, 19 février (Communiqué officiel de i5 heures) : Rien d'important à signaler depuis hier soir; la nuit a été calme. Dans la vallée de l'Aisne et dans le secteur de Reims, il y a eu de violents combats d'artillerie. Dans la région de Perthes, nous nous sommes maintenus dans toutes nos positions. Entre l'Argonne et la Meuse, près du Pont des Quatre Enfants, nous avons détruit des minnenwer-ifers.» Dans les Vosges, au nord de Weissenbach, situé |vux environs du col de Bonhomme, nous avons repoussé deux attaques d'infanterie allemande. * * * Paris, 10 février (Communiqué officiel de 23 heures) : En Belgique, une attaque sur nos tranchées a été repoussée à l'est d'Ypres. L'ennemi a mis cinq compagnies en ligne. Près de Roclincourt, au nord d'Arras, une tenta# tive d'attaque allemande a été arrêtée. Le bombardement de Reims continue. N En Champagne et dans la région de Souain et de Perthes, ainsi que près de Bcauséjour, l'ennemi a entrepris, dans la nuit du 18 î 19 février, des contre-attaques pour essayer de reprendre les tranchées qu'il avait perdues les jours précédents. Le combat continue. Dans l'Argonne, quelques coups de mains tentés par les Allemands dans la nuit du 18 au 19 février ont échoué. Nous avons détruit un blockhaus ennemi et en avons occupé la place. Sur les hauteurs de la Meuse, à Eparges, des contre-attaques allemandes centre les tranchées que nous avons conquises le 17 février ont été arrêtées par le feu de notre artillerie. Dans les Vosges, entre Luse et Weissenbach, dans la région du col de Bonhomme, l'ennemi, après avoir réussi à prendre pied srux la hauteur 607 qu'il avait attaquée avec un régiment, a été chassé ce matin par une contre-attaque que nous avions exécutée. Nous nous maintenions sur la hauteur, malgré les violents efforts faits par l'ennemi pour noais déloger.* * » Paris, 19 février (Officiel du ministère déjà Marine) : \ ■ Dans la nuit du 17 au 18 février ,dn sous-maral allemand a attaqué à 2 heures du matin, à la hau-î teur de Dieppe, le vapeur Dinora. Celui-ci n'a pas sombré et a ç>u atteindre Jiëppe.' 1-e Donna est un vapeur autrichien qui avait été saisi au début de la guerre et était depuis lors employé par nous. *** Paris, 19 février (Officiel) : T * JiiIOTTi PHn est arrivé à midi dans le pprt de Dieppe, où il a été inspecté et mis en réparation. II se trouvait à 20 milles du port, lorsqu'il a été attaqué sans avertissement préalable. Londres, 19 février (Résumé du tapport bi-hebdo-madaire du maréchal Frenâk, communiqué far l'Agence Renier) : L'ennemi a fait montre d'une grande activité près d'Ypres et il y a eu des combats acharnés sur cette partie du front. Sur 'un ou deux points, l'ennemi avait réussi à occuper certaines de nos tranchées mais il a dû les abandonner à la suite de contre-attaques.Nous avons fait sauter une tranchée. Dans la nuit du 15 au 16, l'ennemi a prononcé une attaque sur nos positions au nord du canal d'Ypres et la nuit suivante une aube attaque sur Neuve-Chapelle. Ces deux attaques ont été repoussées avec, des pertes pour les Allemands. Nos aviateurs ont fait des reconnaissance! importantes et se sont bien défendus contre des avions ennemis. ■ ++ Dépêches dltrarsss I Bloemlonitem, 1S février : le procès Devzet continue. Le point lo plus intéressant des dépositions des témoin® est une déclara/ti-on de Dewet au commandant, suivant laquelle lo mouvement insu/rrcetionmel avait éto projeté il y a deux a.nK quand Herzog a quitté le cabinet. Athènes, 18 février : 20 locomotives pour train rapide® vienman/t d'être commandée© pour les chemins de fer grecs. KlLes devront ê ttnei livrées en avril pax>cliaim, *** Athènes, 1S février : La question <F«ne émission de 30 millions de franco en billets die banque deeticiés à la erreukution dnara les nouvelles provinces, a donné lieu ces joursKii à plusieurs échanges de vues entre le ministre des finances et la commission internationale de contrôle. Les conduisions arrêtées à 'la suite de ces entretiens vonit être soumises aux gouvernements intéressés. * * * Athènes, 18 février : Il résulte des statistiques officielles que vient de publier le ministère des finances, que l'ensemble des recettes perçues par le TnéjEor, dans les nouvelles provinces, s'élève à 20,825,875 francs, dont 10,887,655 francs à Salonique, et 1,325,835 francs à Cavalla. ■* * * Ndsch, 18 février : Le gouvernement a décidé de faire reprendre les fcra-vaiux de_ construction do la..ligne des chemins <ia fer de l'Vi^iatique &ur le tronçon K^jevaitz-Nitxih. *■ * * Copenhague, 18 février : Le nombre des députés allemands au Reichsfcag faisant campagne est de trois cents. —Z *** Vienne, 20 février : Le comte Burian, ministre austro-hongrois des affaires étrangères, se -rend ce eoir, accompagné du conseiller de légation, comte de Hoyos, a.u quartier du commandement supérieur. II y 6era rejoint demain matin par le chancellier de l'Empire allemand, qui ee déplace ■pour rendre au comte Burian la visite qu'il lui a faits récemment au quartier général afflemand. -«- * * Amsterdam, 17 f-vrier : nier après-midi, un hydrop^fce jmglais, dans lequel atterri sur l'Escaut, près de Derloo, et a été amené par u n ^torpîîreïTr holl&xLai'S dans le port de Flessingue. L'olij.e;er a__ct-6. iatsrné. D"après ses déclarations, Bon appareil aurait été touché par plusieurs bafllos aile»- mandes. et forcé d'attejrrir. * * * Athènes, 18 février : D'après des nouvelles de Lemnos; un nouveau navire de ligne anglais et un nouveau navire de ligne fiançais ont rejoint la flotte alliée dans la mer Egée. .*» Paris, 21 février: La tempête qui soufflait du nord à l'ouest depuis deux semaines eur la cote de la Bretagne, a augmenté de violence. La tempête et la pluie rendent le travail des champs impossible. La navigation cotière est suspendue. Prè3 de l'île de Batz plusieurs navires ont échoué. La situation do la population <leâ cotes a empiré. - ^Xyoi>, 2Q, Jévrier : On jTjfete <ï«t Paris au « Nouvelliste » de Lyon que, la -classante 1916 sfcra appelée le 20 mais. S' V"——X* XiTcrpool, 21 février : Le vapeur C;unbgiii qui faisait rou±« de Caadiff à II- • de l'île d'Angleeea { par uni soua^Sariri atlCTnaiiJ'isang avertissamoiit préaîa- | bfc. ïroiiî-Eç^mines die j_'&t»ipago omt été tnés par l'eue- f plosion, doux auïfifêSqui onjfc sauté par dessus bord ce î &ont noyés, tout lo Teste a été sauvé. Nakskow, 20 février : — -Lo vapeuir charbonnier riorwégien Gja«rka, Qui route de Leitli a Kafcskovp, a touché ce matin unfr niine ! daos le détroit de Lan-glanxl et ombïà MS^age a / pu être eauvé. —- » * • Londres, 20 février : . On mande de Douvres que ,1e vapeua: norwé^ien ndge a été torpillé vendredi matin au milieu de la Manche par un sous-marin allemand. A midi le navire- S se trouvait a proximité de XXsal en situation l'avant immergé. I^a plus grande partie de l'équipage était enoOTc à bord. Les canots ce sauvetage s'approchaient du navire. • # • Londres, 19 février : Dos no u veilles contradictoires sont arrivées à propo» du vapeur norvégien Bebridge^ Les eues disent qufil ) a sombré en touchant une miné près de Douvres; le» autres annoncent qu'il a étëT torpillé par im souB-mcrm allemand. _ Le Bebiidge est un mpeair de 7,000 tonnes qui venait / dJAméri-que à Amsterdam. /■ Londres, 19 février : On télégraphie de Bilbao «i « Daily TeSefçraph1 0 , qu'une vingtaine de vapeurs sont entrés hier dans la port, dans le but de faire peindre leurs coques aux cour ; leurs de nations neutres penrr échapper aux attar ques des sous-marins allemands. * * • Ottawa, 19 février : Le chef de police de Brockville, petit part cKr 1® Sainte Laurent, a informé par téflégraime le premier mir ' nistre du Canada, sir R. L. Borden, que quatre aéroplanes avaient traversé le Saint-Laurent v^re dix hex»- ■ res, lundi soir. Les quatre aéroplanes, ajoutait le chef de police, ont pris la direction d'Ottawa. fîir R. L. Borden fit immédiatement prendre à- OMa-vra toutes les précautions' pour que les avions ennemis ne pussent commettre aucun dommage. Ceux-ci, cependant,# ne parurent pas^ et l'on est sans nouvelles d'eux depuis leur vol auoiacieux du Saint-Laurent. (En dernière heure, on annonce qu'on a découvert» qu'il s'agissait do cerfs-volants est d'effets de lumière çjui ont trompés la population canaidienne !) .. * - Francfoit, 20 février : Suivant la « Frankfurter Zeitung », le Pape anraifi donné mission à Mgr de Neufvillê, correspondyirf. de la « Croix do Paris, ae prier l'épiscopat français et PéjÉR- ; copat anglais d c donn e r d es instructions au c]œrg6 ponr qcefuî-ci se serve d'un langage chré- : tien et <^uei. surtout il n'abuse pas dte sa E^ai-ation ; pour exciter le peuple contre d'autres nations. « Si les j abus constatés ne cessaient pas, lo Pape se verrait forcé, i dit-il, ma.lgréi sgn.gra.nd amour pour la France, la Ek» \ aînée SerEgbsc, de prendre publiquement position. Le Pape va bien : il est* Benoît. ■ -, * " # - Stockholm, £0 février : Le gouvernement si'.é»dc:s a obtenu du gotrvememeisf russe le retrait de l'interdiction d'exporter le grain ' russe en Suède. Le froment et le seigle seront introduits en Suède par le chemin de fer de Karungi,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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