La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 23 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fz4f/
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fF«lîî DES &30NNE;*'i€.r«T5 £ 11 J ; ~t i>, * ;>• " »«), lr- 3-î0; Ixnois (aofiLi, i. îî.35. &out"..te* U iOni reçww excittsi- C,J ,:;i. "i '.7s /adcof-i d» paste*. -, /..?< y-r .:<ï«>!'tfiç»s eoneértn*»* tea abçnncirurtitt doi08*4 Êri' UU25 às p04i<s* AQiaiâiSÎHàTlOS ET RlDACTM: Bî, WcV-Uîî}r,c«us>Ke^os-fotaS^r®^ 8rs*2>t«es» LA BELGIQUE PPiX DES AftftGft££S» Petites annonce», la ligne, lr O.L>y. — Rïçlamu avant le* annonces s te ligne, lr. t.2£». Corps du journal, ta ligne, lr. S.Op. ~. Fçit> divers, la h-jno, ii . 3.75, — Néaolo'jîe, ia ligne, ûr 2.5Q. - Çcin des Eleveurs, ia Li^.ua, fr. ?.90> ©ureaux de G â.17 hôurea. Direction ai tiàleiMe^M-g»«L'« iO3 B30PES.SEE, DIRECTEUR Aujourd'hui : '.DEUX pages. ] LA GUERRE 1,085. jour de guerre L&s eeatratqs voot (je l'avant ea Gaiicio. j).a la 21 au. matin, ieara aviuit-gaides etnicnt signalées aux portes de ïamopol, VU56 sittfee à -15 kilomètres du point do dus-(S roffâhslve des armées du prinCo r/opaU do Bavière. L'attaque prinaipate ùcs Cciitams SO dévdoppa sut uu front oe il) Jaloiàèties, Ô38 deux tôtés de la roqte et- Ia voie ferrée de Lemberg a Taxnopol, es est àbpuyéo au sud par des attaques de flanc qui ont permis l'avance des Itfne» al-iemiœàià à l'est de Kwiiuciiy et de Urzfi-zanV. iOlle e^ercu, en outre, 'sa répercussion au sud du Dniester, où les liufs® °f pordu. du terrain malgré leur très forte ré- i l'rffunsive qui a conduit les Centrait^ jusque devant Tarnopol n'est pas enrayée à j:.t' j:;.;,:. leur avance foudroyante doH far taifemeut entraîner des conséquences beaucoup plus étendra» : il est certain que lac-lion Ou^sgée ne met rien moins en. jeu que rensc'JuWe des- positions que les Busses co-cupont en Gaiicio et en Bucovine. M 1 ; : eivreuasmert pour la Russie, il sera (Ta-.v^it pia.s difficile à .ses chefs militaires /û parer l'es coups d'oui advepsaire sur la force vraie duquel ils so sont laisses tromper . une fois de plus, qu'ils ne peuvent pas compter sur la fidélité do leurs soldats. Avouant la défaite subie eu Galicie, le copainuni'-iiué de Pétrograd du 30 en attribue la. oauso à la défection de plusieurs régiments qui ont abandonné spontanément leurs positions et refusé d'obéir aux ordres de leurs commandants et de leurs commissaires. La gravité de éoîfte constatation, unique çTanâ l'histoire de la g-uerre actuelle, éclate aux yeux. Elle no permet plus à personno do se faire la moindre illusion but la nature dos difficultés avec lesquelles sont aux prises ,esi liassie les gouvernements et les chefs Êiiliteir©s. La politique intérieure EN ALLEMAGNE » -Berlin, 21 juillet : L'ivmpereur esc parti ce soôr poux 1 front à l'Est. Vienne, 21 juillet : I Lo „i<'remdenblatt'' publie la note officieuse Suivante : — Nos ennemis se trouvent depuis hier devant un fait nouveau. Le temps est passé ait il leur était possible de donner des in-teî'pi-'vaûjns diverses à l'énoncé que les Puissances centrales, inspirées par ledsir de provoquer uai accord, faisaient d!o leurs !wts de guerre. La déclai-aiioai diu chancelier allemand et la résolution pour la paix du lle'ciistag montre que la nationi allemande et som gouvernement mettent à la paix les rmlmcs eoaâUions que celles que la monarchie aiiEtrp^àeri^roise a fait c»n-î\a-îire. Depuis hier, il n'est plus possible dû prétendre qu'il existe une divergence do vuco' entre Vienne et Berlin en ce qui concerne la paix. 11 n'est plus possible de m-tlre en doute que 1rs Puissances centrale; oui la volonté do faire la paix ni die décider de la sorte les ai-mèes de nos ennemis à entreprendre de nouvelles otfen&'-ves, ni davaniage de prétendre que ce qui pousse, les IVJssanees centrales à manifester leurs disposition^ eu faveur de la paix c'est leur faiblesse ou la menace d'une révolution in-îi'rieuie. De môme que notre ministre des affaires étrangères a déclaré que nous voulions . une paix honorable pour tous 1&3 partis et excluant tout projet d'agression ' i-.lti'rieare, le chancelier et la représentât) on nationale de l'Allemagne prociament qu'ils ne réclament i>as une paix fondée sur des annexions de territoires. K-Ous faisons bloc avec les représentants autorisés dei la nation allemande (juand ils refusent une paix qui aboutirait à- des violenta-tiens politiques,C'Co>-rtomiquea ou financières. L'empereur Charles a d-onné naguora, dans son discours d!u tfône, la véritable <l'finition de la paix en disant qu'elle n'était que la reconnaissance réci-Ijr.o^ué5 d'une situation nettement établis : les r"présentants âc l'Allemagne se ralliant " aujourd'hui à cette définition. Nous ne v'1-sons paà à nous emparer de ce qui ne nous appartient pas, mais noua interdisons à. nos ennemis de s'emparer de ce qui nous appar-iior.t et nous lui crions ,,A bas les mains 1" s'il prétend intervenir dans nos affaires in», î'.' rie arcs. Sur la base de cette égalité de nos droits réciproques, nous sommes encore disposés aujourd'hui à chercher un terrain cL1 or.tente et à ouvrir à l'humanité les voies qui la mèneront à une paix fondée sur des acra>r le ii:tl;t"raatiomaas ca-pa-hlcs dte la garain-lir efficacement contre le retour d'une cato-s trop rie comme celle, do la guerre mondiale .acL-niie. H faudra ûono qu'on se décile, à Paris et à Londres, à prononcer 16 mot qui nous dira si, oui oui, non, l'hiver qui approche entendra encore résonner le fracas de la .-• acrre. Si 1'Fmtenie - oppose un nouveau refus fa; x dispositions que nous manifestons en faveur de la paix, la responsabilité en ictoniîîcra sur elle. Mais elle sait que l'Aui. U-ichorlIong'rijjj et ses alliés sont décidés à îaUer ."rsan'au lx>Uit pour les conditions de paix qu'ils ont Tait connaître et qui doivent g.vantir leur exist3nCe.L©3 canons qui ton. '"t aujourd'hui près de Zborow afïirmeit ïa r6>olulion do percer sur tous les frontts des Puissances centrales, dont les popufla-tions sont décidées à supporter toutes les 1 >ri*-atiens jn^u-'au i^ur ou l'ennemi aura reconnu qu'elles son* invincibles. Les événements de Russie CRISE MINISTERIELLE T e _ <L'p<?ehe do Fétrograd annonçait avant-hier que quati-e minisfirs ont démissionné. Tous .appartiennent au parti des Çadeis. f-cs journaux anglais estiment que ces départs sont provoqués par l'arrangement amiable intervenu à Kief eutre la ,,Eada,J de l'Oukraine et les délégués d'u gouvernement. provisoire de Pétrogradi, ayant à. leur tête M Kere.iski. Les mmistx-es d-'mission-nâ.'res auraient trouvé exagérées 1-eis conices-sious faites aux nationaliste oukrainie &. Le parP des Cadets admet que l'Oukrraiue jouisse, au sein de la Russie, d'une cer-•<aiao autonomie, mais non d'une certaine iad pendance territoriale, et, en tout cas, pas avant la réunion do la Sohranié, l'Assemblée nationale constituante. Or, l'ac-cortd conclu ûnti-e les délégués du gouver- I nevnent provisoire et les chefs oukraïaieas implique l'autonomie territoriale de l'Ou-arame, de s0rte qwe la So branlé se trouverait devant un fait aceomoli- Au sujet de la portée réelle die la crise actuelle, il importe ce faire ressortir que notre public s'es: trop habitué à coiisid-rer IC3 socialistes russes commg des partisans déclarés do la paix et- le» représentants des part-s bourgeois comme des fanati^riea de la guerre. L^ttitudie de Kerenski prouve combien semblable appréciation est fausse. %'autre part, on constate que tous les mi-aistres bourgeois ne sont pas t>u3 des impérialistes outranciers. Tel est notamment le cas du. prince Lvof, chef du Cabinet. Un de ses anciens amis, M. Radie, homme politique en vua, publie i à ce sujet un article dans loque! il montre le prince Lvof oonime un adversaire xéspl-a do l'impérialisme pauslavist®, sa conviction qu'au pis aller la Russie et PAutr'che, avec sa nomlyreuse population slave, leurraient vivre en paix, fei, toutefois-, l'Autriche parvenait à s'organiser s^l* une base t'édiérafive, les deux grandes puissances, pourraient entretenir les relations le« plus amicales'. Au surplus, le prince Lvof est d'avis que seul ie système_ fôdératif d-'-mocrati-(jue Peut assurer l'avenir de la Russie. ijonore», /1 jiuuci' : On mandle de PéirogradJ à l'Agence Reufer : — La „ Gazette de la Bourse'' annonce que lo prince Lvof a donné sa démission. M. Kerenski a <'t^ nommé président du Conseil; provisoirement, il reste ministre de La guerre et de la marine. M. Zere.eili devient ministre de l'intérieur et. conserve le portefeuille des postes et télégraphes. M. Nekrasof a été nommé provisoirement mi- nislrp. fit» la "inStîCA. Stockholm, 2i2 juillet : On mande d'ŒîaparQnda à 1', ,Aftenbladct' ' que M. Kerenski est rentré à Pétrograd à la tête do troupes chargées de rétablir 1 ordre dans la capitale. . Lt'I'^rao, . Le gouvernement provisoire a décidé de renvoyer au front tous les régiments qui ont pris parti à Pétrograd a la révolte armée d'2s lG et 1S juil et et do digérer aux tribunaux, sous l'inculpation de trahison envers la patrie et la révolution, tous las rvnn-ÎTliSftf Pi'r>H rJ.o lVoYlAHIP. Paris, 21 juillet : On mande de Pétrograâ à l'Agetnce Iîavas: — Au cours dl-s troubles qui se sont ps?o-duits le 16 et le 17 ;,uillet, 5G personnes ont été tuées; il y a eu, ea outre, G50 b'e«-sés, dont dU ont succombé. Milan, ai juillet : On mande de Pétrograd au „Corriere I délia Sera" : — La crise ne peut pa9 encore être considérée comme terminée, quoique la situation se soit améliorée. Mardi, les trouble» ont encore fait plus de 500 viedmes. s. vnv^rcta, JUXO.CU . De la ,,Pravda", l'organe de bolche-visles : — A pas rapides, la politique des patriotes sociaux, appuyés par la bourgeoisie, marche vers l'écroulement. Ils cherchent à maîtriser la révolution, parce qu'ils doutent des foi*ccK du prolétariat et do la petite boiiro^bisie. Quant à la boprg'-o'eie, élu cherche à exploiter les patriotes sociaux (>our obtenir toute une série cta concessions. Nécessairement, un jour viendra où le pouvoir passera entre les mains du Cornscdl des ouvriers et des soldats. Dans l'entre-temps, la bourgeoisie aura réussi, en rendant la crise économique plus aiguë encore, à enlever aux patriotes sociaux toute confiance dans le prolétariat.'3 On mande de Pétrograd au ,,Nieuvre Rot-terdamsshe Courant", en date du 20 : — Le journal ,, Soziaidemokrat' ' publie un document qui tend à prouver que M. Lénine e*, ses amis se seraient compromis. A la suite de cet article, une foule compacte a entouré le bureau du journal la „Pravda". Le Conseil des ouvriers et Soldats dte Pétrograd demande que M. Lénine et ses amis soient mis en accusation du chef de trahison. L'état- de siège a été proclamé à PétrogradJ. Londres, 22 juillet : On mande dô Pétrograd à l'Agence Rea-ter : — M. Lénine paraît s'être provisoiremen enfui ; les troupes rest es fidèles au gouver nemient, notammejit I23 Cosaques, sa mon treat très mécontentes de sa disparition Ces derniers jours, les soldats ont arrêté 122 principaux chefs maximalistes, mais il 1 fallu ies relâcher sur l'injonction du Comit-i des ouvriers et soldats. On espère toujeîoii qu'après 'e retour du ministre (I13 la guerre des mesures pius rapides et plus énergiques seront prises contro les ennemis do la révo lution. Les i>ata-iotcs civils et mil'-t.tires son disposé à appuyer les mesures sévères qm le gouvernement- prendrait contre sos enno mis. namoourg, zi ju-me4 : On mande de Stockholm au «,Hamburger , Fremdenblatt" : — A IieLsingFors, des troubles sa sont de nouveau produits; plusieurs officiels de marin© ont été tués. A Moscou, à Kief et à Kharkoff, la situation est inquiétante. JJUiiUl, Al JUUiou . Du journal „Ostschweiz" : — Pour le moment, la défection de l'Ou-kraine a surtout une très grande portée au point de vue militaire. Un million d"' Oukra-niens se trouvent dans les rangs de l'armée et dè la flotte russe. Ils ne peuvent plus avoir les mêmes buts que le gouvernement russe, qui ne veut pas reconnaître l'indépendance de l'Oukraine. De la sorte, une scission s'est produite dans la grande armée russe, scission qui pourrait avoir l s conséquences le3 plus dangereuses au point de vue militaire. De source turque, on annonça que la Crimée s'est proclamée indépendante. La Comférence de Stockholm Le Comité néorlando-scandinave a re,;t des délégations des quatre organismes qui ne font pas partie de l'Internationale : Le parti international égyptien, je pa-rtji démo-ïratique persan, le groupe révolutionnaire des Indes et l'organisation ouvrière de la Turquie. Cette derrière a sollicité son affiliation au bureau socialiste international. Le parti égyptien a demandé à llnticrna-'ionaje la reconnaissance de l'indépendance politique des Egyptiens, qui sont au nombre de 13 millions. Quant à la d;l>gation persan^, elle a prié toutes les délégations socialises de d-clarôr nul le traité - russe de 191T. Une edegaaon des limobus a demandé poux eux le droi.. de participer à, la Conférence de la paix. Les Turcs ont déclaré qu'ils n'avaient pris part à. la guerre que pour défendre le:ir exis-tance nationale menacée- Ils acceptent, sans hésitation, la formule préconisée par le3 Conseils des ouvriers et soldats de Russie; paix sans annexions et sans indemnités, formule qui doit s'appliquer aussi bien à. l'Asie qu'à l'Europe. Le Comité a re;u, dans les mômes conditions, une déléguuon flamande de la Belgique, compos e de MM. Joris et Primo, membres do la minorité du parti ouvrier, qui ont fait rapport sur la. politique activiste flamande. Ce te d'légation est ravorabi® à une paix immédiate sans annexions e^ sins indanmités. Elle préconise le rétablksiaient de la Belgique aux irais de tous les belligérants et est adversaire d'une guerre économique après la conclusion de la pa'"x. Elie a demandé que la Belgique reçoive des vivrez en plus grande «nantit^- I5erna, 21 juillet : On mande de Paris à l'Agence t-légra-phique de "la presse suisse que le comité exécutif du parti socialiste français, ainsi que le groupe parlementaire -soeiaiiste, qui mercredi ont à, nouveau examine l'attitude à prendre vis-à-vis de la Conférence de Stockholm convoquée par le Conseil des ouvriers ce Pétrograd, ont décidé d'inviter celui-ci à proroger la Conférence. Les délégués du Conseil d'es ouvriers, qui se trouvent actuellement Londres, ont été invités à venir à Paris, à l'effet d'y conférer avec les socialistes français. D'autre part, il a été décidé de demander au président du Conseil si les derniers événements n'ont pas modifié l'opinion du gouvernement sur la question des passeports. La situation en Grèce Milan, 2l juillet : On mance d'Athènes au „Secolo" : — M. Rahllis, ancien président du Conseil d|3s ministres, a réuni une «inquantaine de dîputis de l'opposition, ojui ont décida em prmcii>e d'assister à la séance de la Chambre. M. Rahllis a ejxposé que la convocation de la Chambre élue au mois de mai 1915 est tout à fait illégale;-en conséquence, les chefs de l'opposition ont le devoir de lutter contre co pouvoir qui veut dominer la nation. M Stratos a appuyé M. K»ahllis et a exposé que l'opposition ne possède que deux moyens pour réagir contre le nouveau gouvernement. L'uia deux — une révolte à l'intérieur du pays — est impossible .pour plusieurs raisons; il ne reste donc que le Parlement où l'opposition doive combattre les mesures arbitraires da l'oligarchie gouvernementale. Londres, 21 juillet : Le „Central News" apprend d'Athènes qu'on a commencé à licencier l'armée grecque qui se trouve dans le iPéloponèse. DÉPÉCHES DIVERSES jfaris, ZI juillet -. A la dcmahde dl'un certain nombre de députés, le ministre de la guerre a décidé de démobiliser les ouvriers agricoles de la classe de 18'Jl tout entière et dl envoyer en congé les catégories suivantes : ouvriers agricoles de la territoriale pères ce cinq enfants et ouvriers agricoles des classes de 1896, 1892 et 1S88. Les honnmes de la classe de 1888, qui ne sont pas ouvriers agricoles traNtailleront dans les usiner occupées ppur i'armée. Berlin, 21 juillet : O11 mande de Genève à la „Galette de Voss" que l'amiral Lacaze, ministre de la marine française, dont la position était : ébranlée depuis plusieurs semaines, a donne sa démission. i'aris, M junior. ; L'Agence iîavas annonce que la séance secrète du Sâuat est terminée. Demain, Ri'^nnoo nnhlinne. I'aris, juaubw : De l'„Eclio de Paris" : — La formule : ,,Ni annexion, ni indemnité" sert t'op les intérêts de l'Allemagne t>our que nous puissions la faire nôtre. Nous devons souhaiter le contraire de ce ([ue veut l'Allemagne. Le peuple qui se relèvera le plus rapidement s.vra vraiment victor eux; or, aujourd hui, 1 A.lsmagne est à cet cet égard dans la meilleure posture, tandis que nous sommes dans la plus mauvaise. Si donc nous écoutions le^ propositions pacifiques de l'Allemagne, nous serions inconsciemment cause non seulement de notre d< faite, mais aussi de notre ruine." * IWUU1VO, Z.JL JU-uv . Du ,,Daily Chronicle" : — Au coui-s de la dernière bataille livrée sur l'Yser, nos troupes ont été _ refoulées dans 1-cs dunes sablonneuses jusqu'au fleuve, où les Allemands ies ont vraisemblablement anéanties ou capturées. L'échec que 1^ général Haig a annoncé avec franchise est pe.it, mais désagréable. En s emparant de cette partie de notre tête de pont, les Allemands ont restreint le front déjà étroit dont nous disposions. Ce qu il convient de retenir surtout de cet échec, c'est le fait qu'il a été précédé d'un développement considérable de l'activité de l'artillerie et des avions ennemis supérieurs aux nôtres. Du rapi>ori du général Ilaig et du nombre des avions allemands descendus par nos canons de défense, il résulte que, ces derniers temps, l'ennemi a été beaucoup plus à même de survoler no3 lignes que pendant las batailles livr 'es près d'Amas et de Messines. Si ce fait coïncidait avec une amélioration de la défense aérienne de Londres, nous ie comprendrions aisément; mais c est tout le contraire qui se produit. Il semble •que nous souffrions actuellement d'une pô_ nuris d'avions qui pourra.t avoir des conséquences désagréables avant que noua ayons pu remédier à cette situation." La llaye, 21 juillet : Le ministère des affaires étrangères annonce ce qui suit : — Le gouvernement britannique a fait savoir au ministre des Pays-Bas il Londres que l'Amirauté reconnaît l'exactitude du point de vue du gouvernement- néerlandais . 4ju sujet des bombes lancées sur Zierikzee et que ces bombes ont été lancées par un aviateur britannique, qui croyait se trouver au-dessus d'une partie occupée* de la Belgique.1/6 secrétaire d'Etat aux affaires étrangères britanniques a demandé au ministre des Pays-bas do transmettre les profonds regrets au gouvernement anglais, qui est dis- . posé à payer une indemnité, dont le mon- . tant sera fixé d'accord avec le gouverne- : ment néerlandais. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Cojsaaiaiii^aéj des Puissances Ccstrale^ BeMin, 22 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Eui.precht de Bavière : Les opérations de l'ennemi ont été moins importantes hier que les jours pr-'-oèdentS; dftïia certains secteurs seulement du front de bataille ou Flandre, elles ofat été plus actives. Aujourd'hui, elles sont devenues g: h oralement pius fortes. En Artois, ia violente canonnade a continué depuis le canal de La Bussée jusqu'au sud do Lens. Armées du prince hOriiier allemand : Près du Chemin des Dames, à proximité de Braye et de C'erny, nous avons, avec plein succès, cixéeuté des incursions dans les positions- françaises. Au cours de reconna-is-suioes et en améliorant leurs proprés lignes, des troupes de combat de la Wevtphaiie et de la Prusse orientale, r^rj ont'souvent fait leurs preuves, ont ramené de nombreux prisonniers hors dc> tranché*# ennemies et ont repoussé de violentes contre-a.ttaques. Armées du fe.d-maréchal duc Albrecht d'i Wurtemberg : Dans 1e Sundgau, des attaques de recon-liiiiiisance nous ont valu des prisonniers et du butin. Théâtre de la guerre à l'JEst. Front du feld-maréchal princa L-opold de Bavière : ArmfsSS du général colonel von Boehm-Ermolii : La contre-offensive" que nous avons entreprise le 19 juillet dans la Galicie orientale s'est transformée en un grand succès pour les armes allemandes et pour ce-lies ao nos a.lliés. La partie principale de la Xlê armée russe est battue. Malgré* le très mau. vais état des routes, nos vaillantes troupes avancent infatigablement. Au cours de ^ombreux combats acharnés, elles ont rejeté partout les forces russes qui tentaient encore une fois de leur résister. Siir plusieurs points, nous avons atteint la région qui s'étend à l'ouest de Tarnopol et la voie ferrée Brzezany-Tarnopol. Près de Brzezany, ia Vile armée russ< i'ommonco aussi à présent à fléchir sous' la plus forte pression que nous exerçons sa *on flanc. Lo nombre des prisonniers restée entre nos mains et notre butin sont Important s. A Jezierna, nous nous sommes em pàris de fortes quantités de ravitaillement de munitions et de matériel de guerre. Auprès de» armées dm gonérai-co.lonel voi YYoyrscli, le duel d'artiflierie a été vialetn sur la Sohtschara et sur la Serwetseh.L' a; l septentrioniiie de c^ groupe d'armées parti cipe aux combats qui commencent auprès de armées du général-colonel von Eichhorn.En Jre Krewo et Smorgon, après une forte ac iion d;artillerie qui s'est prolongée durant aes jours, d'importantes forces russes on pris l'offensive hier soir. Leur assaut s'es brisé davânt le fraat des troupes allemande! et leur a coûté de fortes portos. Après un nuit mouvementée, de nouveaux combats . sont engagés ce matin sur ce front. Vers le nord, jusqu au lac de Navocz ainsi qu'entre le lac de Lryswijaty c Dwiaslc, la canonnade plus violente a oon tinué. Plusieurs attaques de i-ecounaissanc russes ont échoué. Front du général-colonel archiduc Joseph : Rien de Spécial à signaler, en dehors cJç violentes canonnades dans les Carpathe£ septent'-'ianales et d'engagements enti>o avant-postes fructueux pour nous entre la vallâ< de la Casinu et celle de la Susita. Auprès de3 armées du feld-maréchal vor Mackensen, il n'y a pas encore d'opération importantes à signaler. Front macédonien. , , La situation est inchangée. i Berlin, 21 juillet. .— Officiel du soir : Nos troupes sont aux portes de Tarnopol ueriin, zl juinei-. — uiiiciei : l^e sous-marin anglais ,.,C. 3i" a èfaé couh dans la mer du Nord par un de nos sous marins commandé par lo capitaine-lielutenan Walther. Un cliaufieur, seul survivant, a et fait prisonnier. Un de nos sous-marins a encore coulé dans le golfe de Gascogne» CiU-i vapeurs e trois voiliers jaugeant au toial 22,500 ton nés. Parmi les navires coules se tro;ivaien le vapeur anglais armé ,,Anglo - Patago niain", trans^artant 7,0'X) tonnes de mur chandiisés, parmi lesquelles des avions, d l'acier et du beurre expédiés d'Amôvi e e-j France, et le vapeur anglais armé ,,'i're libSizk", amenant 3,000 tonnes d avoine e l,5u0 tonnes d'acier de Bus ion à Bordeaux ainsi que le voilier fran.ais ,,Cambroane' (1,S63 tonnes), transportant du salpêtre ■, Nantes, et le voilier français „Cares" (2-9i tonnes), amenant du vin et des sardines ; L'huile de Lisbonne à Brest. Les cargaisons des autres navires coulé comprenaient 5,300 tonnes de froment e 500 tonnes de farine envoyés de NevV-Yorl a- Nantes, 2,000 tonnes d'hui'e de grais&ag exportées de New-York au Havre, 2,00" 'tonnes d'arachides, de noix palmistes et d cire desbinés à Liverpool et environ 5,20< tonnes d« charbon expédiés de Cli^gO'W1 ; Manèro. D'après des constatations définitives, 1 mil 'ion (î1G„GOOi tonnes de tonnage înarchan ennemi ont été détruites pendant le mois d juin par les Puissances centrales. Ont 0jn tvibué. d'une manière remarquable à ces suc ces les commandants des sous-marins, capi i aines-lieu, tenants Wunch, Wilhclms, Adam von Bothnie., Fo'rstmann, Wassner, Vi< l>erg, lo lieutenant de vaisseau de lign I^)e«k, le lieutenant Fiirbringer, Vogt Ei nest et ÏÏowald, de même que les comman cîants de nos placeurs de mines., qui on travaillé avec une activité remarquable c dans des conditions particulièrement dit fi ciles, grâce à une surveillance très vigi lante de l'ennemi. Y compris les résultat de juin, nos ennemis ont perdu 4 million 071,006 tonnes de tonnage marchand depui le début de la guerre il imitee des sous-me rins. vienne, zi jiunet. — umciei de ce miai Tfiéâtre de la guerre à l'Est. Près de N'ovica, au nord de Kalusz, de troupes austro-hongroises et allemandes on consolicié les succès qu'elles viennent reeem ment de remporter en s'emparant d'une non velle position ennemie établie sur une hau teur située près de Babin. Les détachement russes ont été répétés au delà de la Loan nica inférieure. Immédiatement au nord du Dniester, de, attaques partielles russes ont échoué. Des deux cô't's de la voie férrée Lomber17" Tarnopol, l'o^ensive conduite par le feld-maréchal prince Léopo'.d de Bavière pi'o-presse victorieusement'. Des régiments austro-hongrois • ont reconquis, au noi'd-est de Brzezany, la première ligné que noms avions perdue au début de juillet. Les forces allemandes et austro-hongroises avançant près d'Âugusiowka, de Jezierna et de Nostérowze ont déjà dépassé ces localités. A certains endroits, les Russes opposent aux troupes coalisées une résistance acharnée, qui doit être bris^ par d-3 violentes attaques. Sut le front italien et en Albanie, rien de particulier à signaler. OU11U, JUIUUI* . En Macédoine, à l'excOption dit feu roulant d'rigé par l'ennemi sur divers points i\ "l'est do la Czerna, les opérations ont été peu importantes sur tout le front. Dans la» région de la Moglena, un dé tachera ont de reconnaissance a été dispersé par notre feu. Sur la Strouma - intérieure, escarmouches entre patron lies d'infanterie et do cavalerie. .Sur le front on Roumanie, entre Tuicea et Mahmudie, fusillades et coups" de canon isolés. A l'ouest Tuicea, près du village do Somovo, un détachement de reconna-n-sance ennemi a tenté d'approche.r en canots do nos postes; il a Cté mis ea fa t'3 pai noire feu. Depuis Isaccea ju-s.ju'à Bra^Ja, coups de oanon isolés. Coistantinoplo, 20 juillet. — Officiel : Sur lo front do Sinaï; un ditachemcnt, a]>-puyé par notre artillerie de gros calibre qui a dirigé un feu violent contro les tranchées ennemies, a fait une reconnaissance jusqu'à la ligne Kos-el-Basal-Abusubekan. Des constructions de chemins de fer ennemies ont été prises sous lo feu efficace de notre artillerie. Dans l'après-midi-, une division de ; cavalerie anglaise accompagnée d'artillerie, débouchant du nord d'Abugalgun, a tenté deux fois d'attaquer notre détachement. Ko-poussée chaque fois , par notre artillerie, elle 1 a subi de fortes pertes et s'est retirée derrière Nadi-Scheik. Berlin, Cl l'iûUet. — Officieux : Da-ns la Galicie .oriwilate. le 20 juillet, l'offen-sive des troupe3 tllensarwleft et austro-î>o".^6fePs a continué à se développer- l^e fi'onl rus^ ^ e^L perci sur une largeur de 40 kiloar.«Mires. Cette percée ce front sur u"e l-olla étendue consUtue une fois de pius une opération que Isi l-'r^n-ruis eti les Amgllajb ix ont ja^nais r6i. si a exécuter jusqu'à preg^nfl, malgré les _ ira.mc:^ sacriÇlc-^s eu houumos et en raat-xiel qwila or.t conSgnt-is. L-o 20 iuillet, hardiment et aveo cetite energio indonvpiabile qui les a toujours aniini-C.s, nos troupes ont rcfioulé 103 Russes et, de niînis quo. les jours' prc-YbnL-V leur Oi)t iflfîigé do fortes pertes nu oour-s de ce-nibat d'arriéie-^ardes et c'o condjàts locawc- Nos eSeadri'ies Ré>-riennoa sont aussi intervenues avec eupnes ^ dans 1 V'a'tion e:i bombardant, sua- la rouit» de Tarnopol, do Compactes colonnes russes ot en fe» mi-, paillant d'une faiblo l'.auteur. Le niojnbro de H03 prisonniers e'éléve mai-.tenant à 5,0tX>- Sous l'assaut irrésistible des troupes allemandes cl austro-hongroises, et sous la .pression do nos colonnes avaient du? nord, les positions russo^ {■labiies à l'est do Koniu.cihy et î l'ost do B \ ez-ki . 30 sont aussi écroulées. Au sud do la Bi tritza. nous avons dispersé d'B patrouilles ennemies. Sur lo front en MaçCsJoin©, dsïns ia bpvcle de la Czerna, après une préparation d'artiii rie. des iroupes d'a.;sûut ont pénétré dans leS traxfc'héea oatemiûs et—en ont ramen" des prisonnier^ et du i- butin. Dans la région dc DobropoOp, canonnade plus violei:iie. A l'est du lao do Dtoiran, uno îorle paliouiile ennemi^ a été nâSe en fuite: 1 Sur le fi-o-at à l'Ouest, cn Flandre, la nuit du 10 au 20 juillet, plusieurs engagements enij-e patrouilles se sont terminas cn notre faveur. A partir d« midi, le fgu ennemi sc--t do nouveau transformé systéniutiquerver.t en violent f-u des trLC.'ear, nclomjuvent sur la où te, près (le Dre* graebten dei)uis le nord de Boesinghe jusque vers HollebefcC ; ii a continué diurant la nuit, et est aussi devenu plus intense au sud de là Ly«. Le soir, au cours de nombreux coir&ats aû-riens, '-.os aviateurs ont descendu plusieurs appareils ennemis. L© 21 juilUet, au malin, une forte pr.trourlle ennemie, qui avait pénétré dans nos posj-ims établi'-s au i»r| de Wurncton. en a iti re.i.t o. Eu Artois, nous avons différentes fois pris; sous, un feu destructeur'-elficace, des troupes en-t:cmi-s qui e'e concentraient dans leurs tranchées. A minuit, l'oiinoini a pria l'< fè.uu ivo au nord-e - t de Y o1'molles ; il a été i n>.m lament repoufs'- par notre fou de barrage, par dci corpis à corps et par des contro-attaqucP iimn'C&xU^s ; nous avons fait uu Certain, nombro de prisonniers. Au sud-ouest de Souche/., notre arti'-lerio a descendu un ballon cajitil ennen'â. lierun, 21 juin ci. — wniweni • L'Amirauté anglii^e anconco qu'une partie (îe notre cscadrielle abonna qui a -bombardé Londn-s ie 7 .iuillet, aurait été chassie par <les avions anglais et aurait rebroii>.s'i cl.oaîin devniit la côte de. l'Angloierro ; enfin, e'.!:.- aurait ùi'* for-'© au combat par lès avL.t-urs britanniques et d'Uix appareils ; ilcrnauds sertûont tombîs > en mer et trois autres descendus en ilumces ù l'eakhouaUnio de l'Escaut. Co'.tc information o=t complèton-ent contraire à , la vérit\ Milgré la i ontro-olfynsive onueniie, notre £.C.nqnë a c,t?" excout;'e ontife*cSBent et syEté-matiquement. Un seul de nos appareils n 0 t j-ivs ' rentré. Ainsi que nous 3'avons annoncé, il est ' descendu en mer pour cause inconnue, irais sans , au'.nino intervention de l'ennemi; et n'a pu 6txe sauvé. , Vienne, 21 juillet. — uuicieux . Entre la Strypa et la Scrotb, la contrc^-offcn-sive des froupes co-ilis>os a (t? conronnéo d'un plein succès. Nos troupes ont déjà franchi la ' ligue Kubobonce-Clejow et la route de Zalosi:©, ce qui représente une avance do 15 kilomètr«= ou dolà. du front ennemi • porc.. Les pertes de-3 , Ri*?sos sont fortes et sanglantes ; les nôtre» r-oul ! minimes. Parmi les 3,000 prisonniers compt- s jus-qu'à, pilant figurent 2 comsmaaidiMits de riç> ! meut et £c3 ofibûcrS ; nous nous sotewscs tempanS i en outre, d© 10 canons. Prî-s de Batkovo, d'importantes patrouilles d'infanterie russe ont attaqué nos postes de cam pagne ; el'-es ont été repoussces par d03 ôe.a c?« {rrenade® à. main. Lo combat, dan» lequed les Russes ami-penl sai s relâche de® troupe-3 ïraiciies, continue autoui de Kpvica. L'ennomi s'accroche avec une sauvag< énergie aux hauteurs, qui entourent la local'it et au îmoyen do contre-atKaques vigoui-cuSes clierclu à reconquérir, en s'emparant de Novioa, le 1er rain qu'il a perdu ; ii a été nettement repouea-et a fcubi d« fortes pertes. En Roumanie sur le front d©3 Carpathes, li feu d"© l'artillerie ennemi® augmente k certaine moments ; nos adversaires 6e servent beaucoup de ffrenados à caz. s îeune, ^1 jutUHfi — viin-ioui : Les troupes coalis'cs continuent à mettre l profit la victoire qu'elles ont remportée le 19 Juil Ict en per ant le front ennemi. Sous la pression des troupes d'aiDique qui avancent avec un* impétuosité sans exemple, les Russes reculent con stamnnent. A certains endroits, ils ont teint"* d'eux rayer, par des combats û'arrière-gardes, la marchi . en ayant do nos troupes.-Le nombre des prison-r.i rs faits par nous augnr.ente d'ieuro en heure au f;'r et à mesure ^U3 noms gagnons dn ter rain. No-tire roarch© en a-vaist est tavcWis e pai un beau temps. 111 n'y a pas de poussi re eu; les routes, ce Cji?i permet uno marche rapide. I-e aviateurs prennent une part énergique au comba 1 et i\ la poursuite do b ennemi. Ils survclenlt trè< Ixis les d'tachcments russes et y causent, notam ment dans les troupes du _ tram, un grniw désarroi grâce au feu bien flifîgé de leurfi mi trailleuses. On ne peut pas a-Sjz Tœrfe^rejsortL que la manière dont les Russes. r'volutionnp-irG-: 1 pressés par l;s Puissances de l'Ouest et pai l'Amérique, font la guerre, ne sa distingue guiro <1\ celle du tsarisme, par leur vandalisme sans «'gai Comme ai? cours de la grande retrait© de 1015 en Galicie. et en Pologne, les troupos, inspirée: psr M. Kerenski, mettent le feu h toutes Ici villes et à toutes les local'.t's qu'ils doive Caban UUIUMJI «11 vquuguriu-. 0-/U3 iiviijn» u • i « sp'xiaux et leS grenats incendiaires de l'«,rtuleri© russe font cette trifto î-esogne. Une s'ii© de locali-t».'s tu feu iwîiqnerit lo chouiiu que suit l'ara»#* lu? e ou refaite. 1/ier soir, les irê.upes coàiislea. ont prU disant -Je^iorna, ôitu«'-e a lé kiîomHrca au sud^çst de Z.borow, vers la route de Tamo-pol. P.rôo de Nu.v. iesy, où hs Russes oppoM nt un© r^ûi-tance dstrC'incmeu^ acliarn c, des batailla; S croates et bavarois ont xûr.ssi après une lutte d'uj'e yitSençj inouïe, à prendre d assaut un© nouvelle portion sirr i"s hautcuiv^ te» aup ïre^ partie i?u front, oii Signûlo qu'un certain t:ombra d't>p£ralions engagé.s par des troupea d'attaque ont pieiuSînsent roussi. C'est ainsi qu au sud de JasboA?, un dX acte nient d'assaut du. régiment d infanterie autrichièn n° 34 a pérntré d^fx"3 l&s positions russe?, y a bvlt sauiier de» aLris et dey installations de franchie, ainsi de3 mitraiLleiuses, ©t est rentré dans ses f au-chées après avoir répons^ une contre attaqua russe ; \\ a ramené 2 officiers, 2 iwrtedrapean et 71 pri'onnicrs. Vienne, 21 juillet. — Officieux : Les év." nom enta à l'Est continuent è. prendre une tournure favorable pou* nous. La t to d» pont russe de Tarnopol se trouve à portée des canons de campagne des coaiis ls. Cémmiaiiquês des armées alliées I^aria. 21 juil le' — Officiel do 3 heures: Sut lo front de l'Aisne, fa nuit a éfcé par-ticuliirement a-giiée au nord do Braye - en „ J^apnnoio, dans les secteurs de CJerny," d IIuc-tebiso et de Craonnr. Des bombai'demoaia très violents ont èt-6 suivis, eu de nombreuct points, de tentatives d'attaques; partout, nos i'éuûc dirigés avec préeidon et la vigilance de nos troupes ont i'ait échouer les projets de l'ennemi. Au nord de Braye, nous avons rejet i, après une courte lutte, quelques fractions qui avaient pris pied dans nos li^es. Au sud-est do Ceroy, l atlaque —ennemie, menée aveo force, a donné lieu à uu violent combat. L,'ennemi, à deux reprises, a pénétré dans jjûtre tranchée avancée sur u-u iront de 250 mètres, mais, par deux l'ois, une de nos vigoureuses coiiU'c-attaque, t'en a rejeté racilement. Au sud-ouest de Cerny, une tentative ennemio a également échoué, malgré l'emploi de lanee-ilammes. Au sud d'Aillés, nos grenadiers ont brisé net daûoc attaques successives, lintre ïïurtebise et le plateau de Californie, des mouvements de troupos faisaient présnger une forte attaque; nos t'irs de contro-px-éparation, aussitôt dé-cia-nclu's, ont empôone les fantassins ennemis de déboucher et leur ont infligé de grosses pertes. Sur le reste du front-, la nuit a été relativement calme, sauf en Champagne, où la iutio dJartillerie a continué assez vive, et au bois des Chevaliers (Hauts de Meusej, où nous avons repoussé, un coup de main * « Fans, 21 juillet. —Oiriciel do 11 heures : L'activité des deux artilleries s'e^t maintenue très vive au cours de la journée sur tout le front Cerny-Craonne. Nos batteries ont pris sous leurs feux et dispersé, au nord du plateau de Californie, des rassem-' blements de troupes ennemies. Bombardements intermittents dans la r£-gion de Beims et sur la rive gaucho ce la Meuse. Bien à signaler sur I3 reste du front- Paris, 20 juillet. — Officiel de l'année d'Orient : L'aviation britannique, continuant une série de bombardements heureux, a provo-< des ineendies dans les magasins et dépôts bulgares de Forna et -de l>cdtri . lier, contres de p^rouillea et activité d artJlcrie dans la r pion du Vai*dar. Vers Staraviia, les Bulgares, après un vif bombardemeni, ont prononcé une attaque et ont réussi à pénétrer momentanément- dans quelques cléments de tranchées serbeati mais un:; centrent taqâe immédiate les en a complètement chass;s. Londres, 21 juillet.—«QEifèeî-i Nous avons ]>roooncô (fhe '.r-eases attaques près de la colline Oroeniabd, au nord de itœiLx, au sud-ouest do I.a Bassée et au sud d'ArnieuUères; -no,us avons pénétré dans les positions ennemies sur 11:1 large fi-oui. Au noj-d du bois d'.Havri «court et au sud ' cVA'rmentihes, nous avons repoussé d's at-taoncs 'a:n"-v:r.ies. jtome, .'.1 jir.iiet. — u^.ieiei : Sur ie front du Trentm et on' Carinthie, opérations de reconnaissance et eauoun ides réciproques. Dans la région de Laglii (Posina), après avoir dispersa des détachements' ennemis, Â-une de nos troupes d'assaut a anéanti les reni'orîs envoyés par les Autrichiens. Dans le Vaîiana et sur le Maso, nous avons repoussé des patrouilles ennemies. Sur le front des Al-pes Juj'j.m^s, entra Vcrtoibizza ei- 1a 1:1er, la caaonnadei a _menti -d'intensité dans quelques secteurs. Près d'OppachiaseLla, un de nos aviateurs a attaque une escadrille a; ricane ennemie com[iOs:'e de cinq appareils et ea a descendu deux; un des avions autrichiens est tombé en flammes dans nos lignes. Dans la diro'l.on de Vilna, violent bombardement pendant toute la .ouirnée. Le matin, après une intense préparation d'artillerie, l'ein.e ni a attaqué nos troupes sur le front Penialka^Ga-rbusow, a S0 ver-stes au sud de Brodjr; toutes l:s attaque* ont été repouss.'-os. A 10 heures, 1» r'•aiment 607 ,,Meyno>w,?, poste dar.s cette région dans le -secteur Batk'ow-Manajsvv, a abandonné spontanément ses tranchées et a quitté le champ de bataille- Cette d fect;on devant l'ennemi a entraîné la îetraite des détachements voisins et a permis aux Alle-1 mands d'ctendlre leur succès. Notre défaite s'explique par le tait qu'influencés par l'agitation maximalisle, de . nombreux détachements russes, avant- d'exécuter l'ordre d'attaque qu'ils avaient ro;U, ont organisé des réunion^ et ont délibéré sur le point de savoir s'ils devaient ob.'ir. Plusieurs régiments ont refusé de remplir > leur devoir militaire et ont abandonné leurs positions sana aucune pression de l'ennemi. Les efforts des commandants et des commissions qui les conjuraient d'exécuter les ordres de leurs chefs sont restés vains. A l'est do Brzezany et au sud de Sehiha-liu, après ces attaques renouvelées, les Ait-trichions et les Allemands se sont emparés 1 d'une partie do notre première ligne de tranchées. Au sud de Brzezany, ils ont , tenté plusieurs fois de prendre l'offensive^ mais ont été repoussés par notre feu. A l'est dJHalicz, ceux de nos détachements qui occupaient Bludniki ont abandonné ce village; l'ennemi a mis leur dé» i part à profit pour occuper la localité. La ; tentative que nous avons faite pour repren» i dro Bludniki a échouA. La guerre sous-marine Ymuiden, 21 2'uillet : 1 I/Q chalutier à vapeur ,,Barendsz Ym 4", rentrant au jport, a été bombardé à deux reprises par un- ^sons-marin allemand. I.e i second obus a d'tmtii une aile de l'ir''i03« . J.-J-e navire s/esi Anfiù^ A ton le va; o:;r.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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