La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 28 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63q3z/
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PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mots août-aepiembr», fp. ^*00* 1 mois tttoût), fi*. ïï.îàO» Irn Asmarvitt d'abonnement sont refus «Mrftutf. fMtmt par les bureaux et Us ra.Mu.ri des posta. — Lot /^olamattofu concernant Us abonnements doivent étn adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADIIHISTRATION ET REDACTIOfl: DaatagM-aux-Hsrfaaa-Palasèras, ai, Brtixdlsi Aujourd'hui : SIX pages. LA BELGIQUE Pet. annonces, 1& ligne, tr. t.OO. — lié dama» avani Us ann.t la 3ig., Ir. S.50. — Corps du )oumalj 1* lig., ir. 7.5Cl —Faits divers, là lig.» tr, &.00« —Nécrologie, lalig., tr. 3.SO. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages) t la lig., tr. 2.00, Bureaux do 8 à 17 heures Dlresïlon et Administration : j?-,^ i?ie^* JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR ' LA GUERRE 1,455* jour ds guerre L'allurt des opérations dans l'Ouest, qui pendant deux Jours avait été passionnante, est redevenue banale, si l'on peut ainsi s'exprimer lorsqu'il s'agit d'opérations qui coûtent Journellement la vie à des milliers de braves. Après son succès initial, la contre-offensive du général Foch s'est immobilisée ou à peu près entre l'Aisne et la Marne, sur la ligne sud ds Soissons-Oulchy-nord-ouest de Dormant. Le gain territorial qu'elle a réalisé n'a donc pas dépassé les 400 kilomètres carrés en chiffre rond que nous avons indiqués et dont un gros tiers représente le terrain évacué volontairement par les Allemands dans Le secteur de Château-Thierry. Ohl nous savons bien que chaque fois que lea événements nous amènent à dire que les Allemands, manœuvriers toujours prompts el décidés, ont évacué volontairement un secteui quelconque, nous mettons de très mauvaise humeur nombre de ceux qui nous lisent. Pourtant, dans le cas du secteur de Château-Thierry, le caractère volontaire du recul aile mand n'est pa3 contestable : il était annoncé dès le 21 à midi par la dépêche de Berlin, ei du communiqué de Paris du 21, 11 heures di soir, il ressort qu'il s'était effectué sans coûte] aux Allemands ni un homme ni un canon. Au surplus, les modifications que des combats incessants et acharnés ont imprimées depuis lors au Iront de bataille entre l'Aisne et la Marne se sont produites sans que les Alliés aient annoncé, après les 20,000 prisonniers du début, un nouveau butin appréciable en hommes ou en matériel. C'est là ce qui établit en réalité la différence énorme qui existe entre l'actuelle contre-offensive du général Foch et les grandes opérations que les Allemands ont réussies depuis quatre mois, notamment dans le bassin de la Somme et sur l'Aisne, et qui leur ont assuré en quelques Jours la conquête de près de 7,000 kilomètres carrés de terrain et de 200,000 prisonniers. Quiconque y réfléchira verra combien est Injuste le reproche que certains nous font de dénaturer les événements pour diminuer à plaisir l'importance des succès du géicéral Foch..* Le c&ract&te tangible de ces succès n'est 'd'allleur* pas niable. Alors qu'avant la contre-offensive les abords de Soissons se trouvaient largement dégagés, les Français ont réussi à reporter la bataille au sud et à quelques kilomètres à peine de la ville. En outre, tandis que les Allemands étaient naguère solidement installés sur la Marne depuis Château-Thierry Jusqu'à l'est de Dormans, soit sur un large secteur, ils n'en tiennent plus maintenant la rivo que sur une section bien plus réduite, depuis Vincelles Jyisqu'à l'est do Châtillon. Leur situation sur la Marne est donc devenue précaire, encore qu'ils aient tenu tête aux attaques incessantes et incroyablement acharnées développées au sud-ouest de Reims par les Alliés et bien qu'ils les aient empêchés de dégager l'antique cité, dangereusement encerclée depuis le sud-ouest Jusqu'au sud-est. Enfin, le général Foch — ce qui n'est certes pas un succès négligeable — est parvenu à atténuer dans une mesure incontestablement sensible la menace que les divisions allemandes avancées sur l'Ourcq faisaient peser sur Paris. Bref, si le chef suprême des armées alliée* n'a pa3 remporté la victoire éclatante et décisive que d'aucuns voudraient nous entendre claironner, il n'en reste pa3 moins qu'il s'esl assuré des avantages marqués. La question qui 8« pose maintenant est de savoir s'il pourra les mettre à profit,, si les sacrifices qu'il a consentis ne sont pas disproportionnés avec les résultats acquis. A cet égard, le ton de la presse française commence à devenir plutôt pessimiste. Passé le premier enthousiasme et dès qu'il est apparu que l'on recommençait à se battre sur place, les Journaux français sont devenus plus réservés. Certains vont jusqu'à dire qu'il n'y a à espérer du système employé par le général Foch rien de plus que de celui malencontreusement adopté par le général Nivelle en avril 1917 au Chemin des Dames et en Champagne. En réalité, le général Foch est resté fidèle à l'opinion qu'il avait, avant d'être revêtu du commandement en chef, publiquement défendue quant à la façon d'atteindre la victoire : « Ne pas rester sur la défensive, se préparer à jeter au bon moment dans la mêlée, sans les ménager, toutes ses réserves disponibles. » Nous saurons bientôt ce qu'il en faut définitivement penser, mais en.attendant, répétons-le, l'opinion en France n'est pas favorable à cette méthode de sacrifices en masses. Elle l'est moins encore en Angleterre, où il est piquant de constater que la contre-offensive du généralissime a fait naître une mauvaise humeur non dissimulée. Les critiques militaires n'y cachent pas leur dépit de voir les Français s'engager à fond, alors que l'armée du prince Rupprecht se dresse devant les Anglais toujours aussi forte et. menaçante. Du côté des Allemands, la contre-offensive alliée est commentée avec placidité. Ils considèrent que leur haut commandement était résolu à provoquer cette contre-offensive, dont il suivait depuis longtemps la préparation, pour obliger le général Foch à engager de plus en plus ses réserves. Leurs critiques militaires insistent sur le fait' que les grands chefs ne cherchent pas à conserver à tout prix telle ou telle de leurs lignes avancées, mais que, fidèles à leur tactique, ils s'efforcent, tout en épargnant le plus possible leurs hommes, d'user de tous les moyens d'affaiblir l'ennemi. Le développement ultérieur des opérations entre Soissons et Reims dira laquelle de ces différentes opinions est la bonne... LES OPÉlUTIOaS A L'OUEST Londres, 28 juillet : Du correspondant ds guerre da l'Agence Reuter auprès de l'armée française : — Les Allemands ont renforcé leurs lignes ot exécuté de fortes attaques sur tout le front de l'Ourcq à Vrigny. Ces attaques se dirigent vers l'est, l'ouest et le sud. Au sud de l'Ourcq, les Allemands attaquent violemment le bois de Fourmelle vers le sud-est et sur la ligne Beuverdes-Charnel. Attaques et contre-attaques se succèdent avec rapidité et la bataille est très violente. A l'est de ce secteur de combat, près du bois situé à l'ouest de Vrigny, d'importantes forces ennemies ont attaqué les nouvelles lignes britanniques. *** Londres, 28 juillet : On mande du front en France au «Mor-ning Post » : — Les combats entre avant-postes se rallument par à coups près de Reims, Verdun et dans les Vosges. La contre-offensive n'a entravé que passagèrement les préparatifs de l'ennemi.» Du i( Times » : — Les critiques militaires estiment que la bataille en France pourrait durer jusqu'à la fin du mois. Ni l'un ni l'autre des belligérants n'a engagé ses forces de façon à ce que la décision puisse tomber prochainement. « «». Paris, 25 juillet : M. Léon Baliey écrit dans l'« Intransi-' géant » : — Il est des gens qui s'imaginent qu'il suffit d'arroser Tes positions ennemies de quelques tonnes de fer et d'acier, pour mettre fin à la guerre des tranchées. Ils oublient de tenir compte dans leurs calculs i des limites da notre puissance de production. Nous ne disposons que de trente hauts fourneaux, tandis que l'Allemagne - en possède 450. On perd de vue, d'autre t part, notre capacité financière. La construc-r tion d'un mètre courant de tranchées re- - vient à 20 frai>œ;sa destruction par l'artillerie légère coûta 100 francs, et par l'artil- 5 lerie lourde 40,000 francs. La réoecupation * des territoires au pouvoir de l'ennemi, par 3 la destruction des tranchées au moyen de ■ l'artillerie lourde, nous coûterait de 500 à 1 600 milliards. De plus, les grosses pièces ne 1 peuvent intervenir qu'après que l'infanterie ' a accompli sa besogne, et, dans i'entre-" temps, l'ennemi a le loisir de creuser de r nouvelles tranchées. C'est le tonneau des Danaïdes. En France, on s'est disputé 8 trois ans au sujet de l'efficacité de l'artil-® lerie légère d'escorte. Pendant ce lapa de temps, l'Allemagne expérimentait une nou-r velle tactique. Elle multipliait ses mitrail-ltuses, créait son artillerie d'escorte et uti-. Usait les gaz toxiques sous lesquels notre ~ tiot fut bien près de s'écrouler à Vprea. Ils ont, d'autre part, perfectionné l'art de , dissimuler le mouvement de leurs troupes. „ l'oul cela a été combiné en vue 1*)9 quatre r offensives de cette année, qui n'échouèrent a que grâce à la vaillance de notre incompa-rable armée. En Allemagne, on agit; en 3 France, on discute toujours. » e o ■ ; La guerre navale j ' i~ ' ■ —I Cologne, 26 Juillet:: 9 Le correspondant de la Gazette de Cologn. - à Berlin a interviewé le éhef de l'état-major des s la marine allemande, Jftmirai vnn HoltzènJ 3 CQnc.ern&nt l'affirmation des homrgjP 2 ^d'EtaT anglais, qui prétendent que la^arfrre - |sous-marine est devenue inefficace, rEntente ~ [construisant plus de navires que n'en détrui- - ! [ sent les submersibles, et plus de sous-marins } j étant détruits que l'Allemagne n'est en mesure t : ; d'en mettre sur chantier. L'amiral lui a dit : ^ i — La situation de l'Entente, au point de vue 11 du tonnage, s'est quelque peu améliorée grâce ,j à l'embargo qu'elle a mis sur plusieurs cen- j taines de milliers de tonnes de jauge neutre, t navires marchands hollandais et suédois no-tamment: néanmoins, les pertes qu'elle a su- l bies dépassent véritablement toute in^lna- ^ tion. La valeur des navires détruits jusqu'au . lor juillet, cargaison comprise, dépasse de loin B 50 milliards de mark. Le tonnage anglais est en . ce moment revenu à son chiffre de 1900, soit y une période de dix-huit ans de développement 3 perdue pour la Grande-Bretagne. Les Anglais l clairvoyants envisagent dès maintenant avec angoisse la situation qui sera créée à leur commerce après la guerre. Pour peu quo les I hostilités durent encore, la suprématie de la j mer deviendra l'apanage des Etats-Uni3 et du _ Japon. Si nos sous-marins n'ont pas été jus-1 qu'ici en mesure de s'attaquer efficacement l aux grands paquebots qui transportent les _ troupes américaines, c'est parce qu'ils voya-! gent en convois puissamment protégés, qu'ils t naviguent irrégulièrement au point qu'il n'est _ pas possible à nos submersibles d'épier leur . passage, sans compter qu'ils profitent grande-3 ment de l'obscurité et du brouillard, t L'Entente s'efforce de nous donner le change quand elle prétend que ses chantiers construisent plus de navires que n'en détruisent nos sous-marins. Il est aisé de la confondre en se 8 servant de ses propres chiffres. Les chantiers ■ anglais, français et américains sont en mesure e de construire mensuellement 300,000 tonnes * brut. Or, depuis janvier jusqu'au mois de juin, * nos sous-marins ont coulé en moyenne 630,000 a tonnes brut par mois, soit 330,000 tonnes brut * de plus que n'en savent livrer les chantiers des s Alliés. Si les chiffres produits par les Anglais n'atteignent pas ce total, c'est parce qu'ils ne 5 renseignent qu'une partie de leurs pertes et * qu'ils ne tiennent aucun oompte du tonnage 1 réquisitionné pour l'armée. * Si le tonnage détruit a tendance à baisser, * c'est à raison surtout de la diminution du trafic r maritime, à raison aussi des mesures de sécu-1 rité prises par les ennemis et qui rendent l'ac-^ tion des sous-marins très périlleuse. 1 Quant à ce qui concerne l'embouteillage des 3 ports d'Ostende et de Zeebrugge, cette tenta- * tive, exécutée avec une audace admirable, n'a 4 pas donné de résultat. La navigation y est 1 complètement rétablie. En somme, l'Allemagne r peut avoir confiance dans l'arme sous-marine, 1 qui est appelée à Jouer un rôle considérable » dans cette guerre. » Christiania, 26 Juillet : D'après les dernières statistiques relatives 1 aux six premiers mois de l'année courante, 3 la Norvège a subi sans sa flotte de commerce ' une diminution de 68 navires, jaugeant 96,000 1 tonnes, dont 93,000 représentaient des navires ' à vapeur. On compte que 75 navires, formant 5 ensemble 120,000 tonnes en chiffres ronds, ont 5 été coulés par les sous-marins allemands. Le 5 tonnage coulé dans le premier trimestre par la guerre sous-marine a été de 71,500 tonnes. Les constructions neuves en Norvège pen- * dant la période de six mois envisagée ont ' ajouté â la flotte marchande 27 navires, jau-. géant environ 19,500 tonnes ; il a, en outre, été acheté â l'étranger six navires neufs, repré-; sentant au total 28,000 tonnes, y compris le ' Stavanoerfjord, un nouveau paquebot de la j ligne norvégienne-américaine, de 12,762 tonnes. EN ITALIE Rome, 26 Juillet : Le général Allegro Pavla, le plus Jeune gé-î néral de l'année italienne, a été tué en Al-' banie. Pavià ayait dirigé les opérations contre la Lybie. Zurich, 27 juillet ; On mande de source particulière italienne à la Zurcher Morgen Zeitung : — Malgré tous les efforts de M. Lloyd George ( pour faire cesser l'hostilité ouverte qui existe entre le cabinet serbe et le gouvernement italien, la situation ne cesse de s'aggraver. On en trouve la preuve dans le fait que l'Italie n'a pas encore nômmé ses délégués au Congrès des nationalités qui va se tenir à Paris et a protesté nettement contre la constitution d'un Etat tchéco-slovaque. »*» Vieime, 29 juillet : On mande du front en Albanie : — Les combats persistants sur la L'gne du Semeni se développent à l'avantage des troupes austro-bulgares. Quoique l'ennemi ait engagé d'importantes forces dans la bataille, elles ont réussi à franchi le Semeni près de Kuci et à gagner du terrain entre Kuci et la mer. Un grand nombre de prisonniers sont tombés entre les mains aes Austro-Bulgares. **• Lugano, 26 juillet : Le Conseil général des syndicats ouvriers italiens était convoqué pour hier à Milan. 11 avait à se prononcer sur 'e co&fljt' qui existe entre la direction du parti socialiste et les syndicats, ainsi que sur la participa-ton des socalistes aux travaux de la Commission chargée de préparer la période de transition après la signature de la paix. L'« Avanti» prétend qu'il n'existe pas de conflit en réalité. La direction du parti est simplement d'aviâ que la participation aux travaux de cette Commission est d'ordre 3'i* politique, tandis que les syndicats n'y attachent qu'une importance d'ordre écono- ,'il mique. de D'autre part, le Conseil général des syn-ît- dîcats romains a décidé do combattre toute »u- politique de conciliation qui pourrait af/aida blir l'hostilité du prolétariat italien contre te- la guerre et l'ordre social actuel,, ifce *** ne Zurich, 27 juillet : re Le Conseil général des syndicats ouvrlera lc- italiens, auquel assistaient 61 délégués, repré- •e- sentant 20 syiidicats et 20 chambres ouvrières, il- a refusé, contrai rement â la proposition du il- Comité exécutif, de participer eux travaux de 3n la Commission chargée de préparer la période ar de transition après la conclusion de la paix. ( (te A la suite de ce vote, le Comité exécutif a j à donné sa démission. 1 ne e ] •è? Les événement* d« Hmsh d e 1-1 * e3 Moscou, 28 juillet : ijé Les ministres plénipotentiaires de l'En- c ,j_ tente ont quitté Vologda pour se rendre ù {]e Arkhangel. A ce propos, le comrn.isaire j lu_ pour les affaires étrangères, M. Chitcliérinf-, (1_ déclare dans alsvestia»: y. — Cet événement n'anra aucune in-„e fluenca sur la politique du gouvernement , ,'a russe. Le gouvernement des Couse la re- | dé gretient infiniment que les diplomate? de t is l'Entente aient quitté Vologda. Rie d'ail- < 'r<J leurs, ne s'opposait au retour de ce» V'iplo I nt mates à Moscou, comme le proposait le i )a- gouvernement. Arkhangel ne peut ètra con-sidérée que comme une étape du voyage qui les conduira hors des frontières russes. Une fois de plus, le gouvernement des Conseils proteste énergiquement contre la violation de la neutralité russe p-ir les troupes de l'Entente et contre l'appui politique prêté à l'insurrection des troupes bv tchèques-slovaques. Cependant, la Bussie ne désire nullement prendre prétexte de ~u! ; ces faits pour rompre tes relations diploma-jL tiques avec les Puissances alliées, et elle espère que le départ des diplomates de Vo-,tg iogda no devra pas être interprété dans ce . sens. Le gouvernement russe ne désire que ns de conclure des accords économiques avec ire les belligérants des deux partis en présence pour faire l'échange des produits et pour ue assurer en commun le développement éco-ice nomique des nations, il ne répondra pas »n. à la provocation qui veut lui faire urendre re, les armes et participer à des opérations de io- guerre qui froisseraient les relation» ami-su- cales qu'il entretient avec tous les peuples, îa- Le gouvernement ns voit aucun motif qui au pourrait s'opposer, même après le départ iin des diplomates de Vologda, au maintien des en relations diplomatiques avec les puissances oit de l'Entente, par l'entremise des représen-:nt tants demeurés à Moscou. » ils 'ec Moscou, 28 juillet : ur La ville de Jurowslaw, que la Garde les rouge a reconquise après quinze jours de la combat, a été entièrement détruite par le du feu de l'artillerie. Trois cent cinquante gar-J3- des blancs, dont la plupart étaient d'an-int ciens officiers, ont été pîa^sés par les ar-les mes. La presse gouvernementale écrit que 'a" la disette qui règne en Russie est causée ils par la révolte des Tchèques-Slovaques et 3St par les événements provoqués par les so-, }*r cialistes-révolutionnairea. Le pain a rnan-e" qué complètement durant deux je 3. Le projet des ennemis, qui visent à réduire le S.B gouvernement par la faim, ne réussira pas, des mesures sévères étant ordonnées.. Stockholm, 27 mille* * D'après des informations de Pétrograd, le mouvement contre-révolutionnaire a été com-„ plètement réprimé à Jaroslaw. L'état-maior mn dçs gardes blanches, tous le3 chefs et un grand nombre de rebelles ont été faits prison-" niers. Jusqu'à présent, le nombre des prison-niers s'élève à 1,500; 98 d'entre eux ont déjè "p été fusillés, parmi lesquels les généraux We-"t remlïin et Karpow. Deux commissions d'en-® quête 6ont parties pour Jaroslaw. Une quantité de documents Importants prouvant la ,r préméditation et les vastes projets des rebelles sont entre les mains des Soviets. •u. On mande ultérieurement de Moscou que 300 contre-révolutionnaires ont passé du côté des Soviets dans les environs de Ustmjedojodi. ■es Les troupes des Soviets avancent entre la mer a. NcAre et Kuban. l'a **• jst KieJ, 28 juillet : ne Le « Russki Golos » annoncé que les boite, chevistea ont évacué Stawropol, qui a été île occupée par l'armée des volontaires., »*• Moscou, 27 Juillet : A cause du manque de vines, 1« gouvernées ment des Soviets a décidé que tous les habite, tants dont la présence n'est pas Indispensable ■ce h Moscou quitteront la ville dans le plus brei >00 délai. •es .nt Copenhague, 28 juillet : nit On mande de Stockholm à ls « National Le Tidende » : ■ai — La Compagnie de navigation Èi vapeur Svea a décidé de reprendre son service in- avec Pétrograd, malgré le danger qu'offre mt le'choléra. Des médecins et des infirmières iu- seront mis à bord des navires. Les capi-Sté taines devront rigoureusement veiller à ce ré- que leurs hommes n'achètent pas de vivres le à Pétrograd et ne se servent pas de l'eau la de la Neva. -3' Londres, 26 juillet : On écrit de Toklo à propos de l'intervention japonaise : — D'après les journaux bien Informé», la ' Commission des affaires étrangères et le café- binet sont d'accord, malgré l'opposition de ' U- quelques politicien», sur la nécessité d'une in-n- tervention en Sibérie. Le Parlement offre une vive résistance à cette décision. On espère cependant que le cabinet viendra à bout de ' toutes les difficultés par lc3 voies parlemen- 1 à taires. se J>ori r] resT'i*# "TuïÛët*i ite f L'Agence Reuter déclare avoir reçu un h, :a- Communication officielle disant qùe le Ja-t\ ! en jion a accepté la proposition des Etats-Unis ' ''a fle soutenir les armées tchèques-slovaqueô ès ep Sibérie. Q *•» m HelstngforS, 28 juillet : La réunion plénière de la Diète s'est pro- j noncée en faveur de la date du 5 août •pour j l'adoption en troisième lecture du projet de , Constitution. La session d'automne du Par- ( ie lement commencera le 5 octobre, si la mar- , » che des négociations de paix avec la Rus- , tn sie ou d'autres événements ne contraignent , 'a pas le gouvernement à convoquer la Cham- j e- bre pour une date plus rapprochée, , n *** , le Helsingfors, 26 juillet : is Le Landtag finlandais se réunir» le 5 Roût. On tranchera probablement dans cette assemblée la question de la forme du gouvernement. ; »*• i "S Kief, 2G juillet : r i. Les cercles politiques disent que le mi- c li nistère oukrainien sera modifié à bref dé- t le lai. Il est vraisemblable que M. Lisogub j i- restera chef du gouvernement, mais ne ( i- conservera pas la direction du ministère r le de l'intérieur. i c le Kief, 28 juillet : \ st La grève des cheminots prend meilleure s x tournure. i - fc «k : EN AMÉRIQUE New-York, 27 juillet : , Le ports américains de l'océan Atlantique — ont été passagèrement fermés le 23 juillet, à ' minuit. C* Lo New-York Sun annonce Que le gouvernement a ordonné un contrôle sévère sur lo tra-ûc entre le Mexique et les Etats-Unis, espérant ainsi découvrir des indices au sujet de l'activité des sous-marins allemands dans les eaux J américaines. Le gouvernement a élevé à cent ' mille dollars la prime que recevra celui qui • fera découvrir des sous-marins allemands. ti\ Berne, 26 juillet : ? On mande de New-York qu'outre ses sol- tej • dats nègres, l'armée des Etats-Unis com-i prend un détachement de Peaux Ko tiges de la tribu dea Apaches, qui a été recruté dans Ro une réserve dans les montagnes de l'Ari- ni zona. •*«. at Paris, 26 juillet : ^ Le ..Temps" dit que la dernière récolte du café dans l'Etat do Sao Paulo e'est éie- -ry véo à 13 millions de saos en chiffre rond, | mais que 7,370,000 sacs seulement ont pu j être exportés. Zurich, 27 juillet : L'Afçencia Americana annonce que la Société Marconi a décidé la création, près de Buenos-Ayres, de la plus grande station de : télégraphie sans fil du monde. Cotte station disposera de trois antennes qui auront la la hauteur de la Tour Eiffel et que desservira lo i un courant de 11,000 kilowatts. DEPECK&S DIVERSES ' on Parie, 28 juillet : ^ Le ( Petit Parisien» annonce que le gë-néral Boutteaux, chef du génie, a été vie- îe' time d'un accident d'automobile et s'est tué. ■à • * flA Paris, 25 juillet : uw A l'audience de mercredi du procès Malvy, ' la Haute-Cour a interrogé les fonctionnaires de la préfecture de police. Le député Galli a [■ fait rapport sur les menées des pacifistes ^ ; russes habitant dans son quartier. ^ ' ' l& ; Berlin, 27 juillet : ^ Le Bcrliner Tageblatt annonce que la ^ grande-duchesse de Luxembourg s'est adres- " ' ' sée au Pape afin d'obtenir par son interven-i tion qu'il soit mis fin aux attaques aériennes | sur le territoire luxembourgeois, les déinar- • ches diplomatiques tentées dans ce but n'ayant donné aucun résultat. | Berne, 27 juillet : de 1 La frontière française a été ouverte pour ^a' | trois jours le 26 juillet, de manière à permet » tre le transport des colis postaux. da m Berne, 26 Juillet : pr Le Conseil fédéml a décidé quo dans toutes D' les fabriques de broderies qui emploient les sa ' machines broder à navette, on ne pourra tr< > plus travailler que quatre jours par semaine à tri 5 l'aide de ces machines. ra de Berlin, 26 juillet : tr< M. Hellferlch est parti pour Moscou ce î matin. *** t Berlin, 25 Juillet : su Les déclarations de M. Camille Huysmans cô ■ au sujet des nouvelles dispositions des socia- de î listes majoritaires en Allemagne dans la ques- m î tion d'Alsace-Lorraine ayant provoqué quelque or , émoi, le Volksblatt, de Cassel, a interviewé le a chef socialiste Scheidemann, qui déclara ne ar rien comprendre aux déclarations de M. Huys- fr, m ans. e — Je ne sais, dit M. Scheidemann, sur quoi t,F( - il se base pour déclarer que les socialistes aile-r mands sont prêts à faire des concessions dans î la question de l'Alsace-Lorraine. Lors de mon - dernier entretien avec M. Troelstra, j'ai affirmé ! . explicitement que je m'en tenais, concernant \ l'Alsace et la Belgique, au mémorandum de la ^ - Conférence de Stockholm. Personne, ajou- d 1 . tai-je, ne comprend chez nous les exigences- cu . françaises en ce qui concerne l'Alsace-Lor- î raine. M. Troelstra a parfaitement saisi le sens or' 3 de mes paroles, et j'ai donc lieu de m'étonner tes de l'interprétation qu'en donne M. Huysmans 511 » et qui travestit ma pensée. » co 5 ' *** Vienne, 26 Juillet : en i Après une longue discussion, la Chambre on des députés a voté le crédit de 6 milliards, im puis est partie en vacances^ Dé ***. va Bucarest, 26 juillet : im j Le Sénat a voté hier, par 82 voix contre av 2, le projet de loi sur la naturalisation des ni< juifs. *•* l Sofia, 25 juillet : ] La Sobranié, qui devait ae réunir 1« pa > 4 août, ne commencera ses travaux que ba i dans la seconde quinzaine d'août. Le cabi- pli net Malinof désire solliciter le vote de con- de, fiance de la Sobranié en lui présentant cer- de tains projets de loi qu'il considère avoir un il [ caractère d'urgence. dé- Christiania, 26 Juillet : 1 i D'après les dépôches parvenues de Londres i i aux journaux, la grève, des ouvriers des mu- oie | nitions gagne de jour en Jour du terrain. Elle Su englobait dès hier plus de 150,000 hommes, fre , dont 80,000 à. Birmingham, 12,000 à Coventry été et 10,000 à Manchester, 52 »*• prl Londres, 27 Juillet : t>u A l'occasion de la grève des ouvriers des ça; fabriques de munitions, M. Churchill a dé ( claré mercredi au Parlement que le ministère, ] avant de prendre des mesures, s'était rensei- j i gné exactement auprès des chefs ouvriers res- j'e ponsables. Les incidents actuels forment le m£ , début d'un mouvement créé non par les chefs ^e] ^ locaux responsables, mais par des ouvriers si0 , non syndiqués ou syndiqués officieusement. Au cours d'une discussion privée, M. Ro-, berts, ministre du travail, a dit que cette grève était dirigée directement contre l'Etat. Il est convaincu que l'opinion publique est d'accord avec lui pour que les grévistes soient traités sans ménagement et pour qu'ils soient j Incorporés dans l'armée active s'ils s'Obstinent €n ■ à chômer au moment où le pays ne peut se passer d'eux. Il faut, a ajouté le ministre, les 2o envoyer dans les tranchées* ^ Stockholm, 23 Juillet f f" On télégraphie de Londres que 1£ grève des ouvriers de munitions a éclaté à. la suite de , ; l'enrôlement de force d'ouvriers instruits dans f : les fabriques de matériel de guerre de Co- a ventry. Aussitôt 12,000 ouvriers y ont cessé le , travail. Mercredi, la grève s'est étendue à Birmingham, de sorte que le nombre total de gré-vistes atteint déjà 71,000. Le cabinet de guerre a l'intention de renvoyer au front ceux qui a \ refusent de travailler. A Manchester et dans d'autres villes, on signale dos menaces de ?n' grève. I(:F Slè Berlin, 27 juillet : ^er La Gazette de Voss apprend de Berne que M. iïenderson, parlant à Oldham, a dit qu'il ® fallait à tout prix créer une atmosphère inter- c"(i nationale dans le but d'arriver à la fondation •; d'un organisme qui aurait à examiner et à trancher tous les conflits entre les nations. no; M. Henderson a mis le Premier anglais, Lloyd un George, en demeure d'entamer immédiate- ! rés ment dos pourparlers avec l'Allemagne par l'e: l'intermédiaire d'une puissance neutre.' Les tre discussions préliminaires, a-t-il dit, ne peu- au vent en aucun cas engager le gouvernement le-1 anglais et seraient peut-être de nature à, aine- av< ner un accord. et COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués de3 Puissances Cenimlas Berlin, 27 juillet. — Officiel do ce midi Théâtre de la guerre Cl l'Ouest. Armées du feld-rnarôchal prince héritcj Rupprecht de Bavière : Les opérations sont devenues plus actives le soir sur de nombreux po'nt.-» : elle9 ont surtout augmenté d'intensité la nuit des deux côtés de la Scarpô, tandis que l'infanterie anglaise exécutait de vaines attaques. Mnriôos du prince héritier allemand; Sur le front de bataille entre Soissons et Reims, les opérations ont encore sensiblement diminué d'intensité hier. lin Champagne, nous avons repoussé des attaques partielles françaises des deux côtés de Fertiles. Armées du feld-maréchal duc Albrecht de Wurthemberg : Attaques do reconnaissance fructueuses dans les Vosges et dans le Sundgau.. Berlin, 23 juillet. — Officiel du soir: Journée calme sur le front de bataille. •S Berlin, 27 juillet. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé dans la zone barrée autour de l'Angleterre 18,000 tonnes brut. •** Vienne, 27 juillet. — Officiel de ce midi : Sur le front du Tyrol, nos troupes d'assaut ont Infligé des pertes sanglantes à l'ennemi dans la vallée de Concei et dans la Vailarsa. En Albanie, près d'Ardenica, nos troupes ont repoussé sept oontre - attaques ennemies et forcé, en combattant, le passage du Semeni, près de Kalmi. Dans le secteur situé au nord | de Berat, les opérations continuent. *** Vienne, 27 juillet. — Officiel : La nuit du 24 au 25 juillet, nos hydroavions ont efficacemnt bombardé les halls d'aviation anglais établis sur les bords du lac Aknini Piccolo, près d'Otrante. Ces halls ont été incendiés. On voyait les flammes jusque sur notre côte. Les installations d'où s'élevaient les aviateurs ennemis pour attaquer Durazzo et le port de Cattaro peuvent être considérées comme ayant été pour la plupart anéanties. Sofia, 25 juillet. — Officiel : Sur plusieurs points du front en Macédoine, l'artillerie a été plus active. Entre le lac d'Ochrida et le lac de Prespa, dans la région de la Moglena et à l'ouest du Var-dar, notre feu a mis en fuite des détachements d'attaque ennemis qui tentaient d'approcher de nos avant-postes. Au sud de Derat, nos détachements de reconnaissance ont pénétré à divers endroits dans les tranchées ennemies et, après avoir maîtrisé les troupes qui le3 occupaient-, en ont ramené des soldats anglais. .Dans la vallée de la Strouma, des engagements de patrouilles se sont terminés à notre avantage. *** Constantinopïe, 25 juillet. — Officiel: Sur le front en Palestine,duels d'artillerie sur divers points. Dans le secteur de la côte et sur la rive orientale du Jourdain, des détachements de reconnaissance ennemis ont été repousses. A l'ouest de la rive orientale du Jourdain, la cavalerie ennemie a été efficacement prise sous le feu de nos gros canons. La nuit du 22 au 23 juillet, les troupes occupant Maan ont prononcé une hardie et fructueuse attaque contre des troupes ennemies. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. o - Berlin, 26 juillet. — Officieux : L'attaque ennemie signalée hier comme ayant été repoussée au sud-ouest de Bucquoy, a été, d'après des informations complémentaires, exécutée par des forces importantes après une longue et minutieuse préparation de l'artfllerie. Un ordre à l'armée que nous avons retrouvé l'atteste. Des combats entre avant-postes se poursuivent encore au même endroit. Après une courte mais très violente canonnade de batteries de tout calibre dirigée contre notre front, entre l'ouest d'Albert et la Somme, les Anglais ont lancé en trois vagues d'assaut des forces importantes contre nos positions au nord de Dernancourt. Us ont été repoussés en partie devant nos lignes, en partie par contre-attaque immédiate, et ont subi de fortes pertes. Nous avons fait un grand nombre d'Anglais prisonniers.Berlin, 26 juillet. — Officieux : Dans la région de Mailly, douze tanks démolis par la canonnade gisent dans la zone de combat depuis la dernière attaque ennemie. Sur la plupart <îes points où l'ennemi a mis en ligne des escadrilles de tanks, et surtout sur le front de combat principal' entre l'Aisne et la Marne, fl a subi,d'énormes pertes en automobiles blindées.■ Berlin, 26 Juillet. — Officieux : Une violente canonnade ennemie a été dé-olanchée hier à 4 h. 15 du matin, à l'est de la Suippes .L'ennemi a attaqué ensuite sur un front d'environ cinq kilomètres, mais il a encore été repoussé avec de fortes pertes : 3 officiers et 52 hommes sont restés entre nos mains. Les prisonniers disent que cette attaque avait pour but la réoccupation de l'ancienne position française.•*» Berlin, 26 Juiitefc. — Officieux : Les fpertea énormes subies par les armées de l'Entente sur le front à l'Ouest depuis le 21 mars dernier, ont eu pour conséquence, ces derniers mois, la dissolution de plusiuers divisions anglaises et françaises pour manque d'effectifs.Communiqués dss armées aillées Paris, 26 juillet. — Officiel de 3 heures : Hier ,«n fin de journêé, nos troupes ont enlevé Villemontoire après une lutte acharnée. Nous avons fait 200 prisonniers et pris 20 mitrailleuses. Pins au sud, Ouichy-le-ChAteaui 'est tombé entre nos mains. Nous avons progressé à l'est de la ville et capturé 4 canons. Au cours des combats engagés hier dans la région au sud de l'Ourcq, nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. ♦** Paris, 26 juillet. — Officiel de 11 heures : Au sud de l'Ourcq, journée marquée par l'activité des deux artilleries, sans action d'infanterie. Sur la rive nord de la Marne, nous avons enlevé hier, en fin de journée, Reuil et la ferme des Savarls et jeté l'ennemi aux lisières sud de Binson-Orquigny et de Vil-lers-sous-Chatillon. Le total des prisonniers faits par nous dans la journée au 25, tanl à Villemontoire que dansla région d'Oul-chv-le-Ch£iteau„ s'élève ù 700. Sur le front de Champagne, après avoir brisé l'offensive ennemie, les 15 et 16 juillet, nos troupes ont entrepris les jours suivants une série d'attaques locales. En dépit de la résistance de l'ennemi, elles ont réalisé à l'est de la Suippes une avance de i,500'mètres environ sur un front de 20 kilomètres au nord de la ligne générale Saint-Hilaire-le-Grand-Souain-Me6nil-les-IIurlus. Nous avons reconquis toute la Main-de-Massiges et rêoeeugé dan* cette région nos anciennes j premières lignes. Au cours de ces opéra* lions, nous avons fait plus de 1,100 prison* niers,capturé 2Û0 mitrailleuses et 7 canoiia„ *** Londres, 26 juillet. — Officiel : Nos troupes ont fait échouer une attaque dirigée par l'ennemi contre nos avant-postes établis dans le bois d'Aveluy et repoussé une autre attaque exécutée dans les environs de i Vieux-Berquin. En outre, nous avons fait quelques prisonniers au cours d'une vaine attaque ennemie dirigée contre Meteren. *** S ; Londres, 27 Juillet. — Officiel de l'Amirauté s Le 23 juillet, le croiseur auxiliaire Marmora (10,509 tonnes brut) a été torpillé par un sous-marin allemand et a coulé. Dix hommes de l'équipage manquent à l'appel. Lo 14 juillet, un contre-torpilleur anglais , s'est échoué et a ooulé. Treize hommes de 1 'équipage ont disparu. Rome, 26 juillet. Officiel : ï Sur le front de montagne, grande activité réciproque des détachements de reconnais sance. Nous avons dispersé des détachements ennemis par notre fep et par dos opérations ds patrouilles; des prisonniers sont restés entre nos mains et, malgré la résistance des | Autrichiens, nous avons ramené dans nos lignes un canon de 105 mm. que l'ennemi avait été forcé d'abandonner dans la vallée de Presena (Tonale). . Sur le haut plateau d'Asiago, une attaque . exécutée à l'est de Zocohi a valu 15 prisonniers à un détachement français. . Une patrouille britannique a fait prisonniers ; quatre hommes au cours d'un coup de main exécuté près d'Ave. j Un avion ennemi a été descendu au court d'un combat aérien. Dépêches Diverses i 1 La Haye, 28 juillet : i La première Chambre a rejeté, par 20 voir contre 19, lo projet de loi concernant l'impôt i dit de la défense. Le projet de loi concernant ' l'impôt sur la fortune a été voté par 24 voix contre 22. Berlin, 27 Juillet : Le Lokal Anzeiger apprend que le gouverna ment hollandais n'est pas en mesure de livrer • ■ en ce moment les 1,000 wagons de pommes de » terre concédées à l'Allemagne. Si elle faisait t cette livraison, la disette régnerait dans le ■ pays. L'Allemagne retardera, de son côté, l'envoi des 50,000 tonnes de charbon promis . en échange de ces pommes de terre et n'en » laissera passer qu'une partie. Les négociations continuent entre La Haye e£ Berlin.. » *** Londres, 27 Juillet : t On mande de Tokio au Times : ■ — Le Kokumîn annonce que le général Te» rautchi, président du Conseil des ministres japonais, a déclaré au prince Yamagata qu'il avait l'intention de se retirer dès que la collaboration du Japon avec les Etats-Unis serait . > devenue un fait accompli, i — 0 s - ' Ls programme dy nouveau oabinot autrichien 5 Vienne, 26 Juillet : 5 Le nouveau président du Conseil, baron von ' Hussarek, a prononcé aujourd'hui à la Chain-ï bre son discours-programme. 1 Après avoir rappelé l'alliance forte et puis-i santé avec l'Empire allemand, alliance que la' fortune des armes a rendue plus Intime et qui réunit les deux empires par des liens'indisso-1 lubies de fidélité et d'amitié, M. von Kussarek t déclare que le temps est venu, après des an-, nées de dures épreuves et les incomparables - exploits héroïques des vaillantes armées, d'obtenir pour le peuple une paix honorable, i — Les hommes d'Etat responsables des Puis-1, . sances centrales, déclare-t-il, ne menacent per-* . sonne et ont fait connaître à plusieurs re-' ; prises et sans réticences leur désir de réconci- \ . liation générale entre les peuples. Le gouver-' ( nement mettra tout en œuvre pour atteindre ce, } but ardemment souhaité. Pour y réussir, il ne, ; suffit pas quo le pays soit puissant au dehors :> ■ , il faut encore qu'à l'intérieur il soit fort et uni. Et cette union ne s'acquiert que par une ; collaboration constante et constitutionnelle \ avec les corps représentatifs légalement con-, stitués, à laquelle le gouvernement déclare adhérer sans réserve. » Le président du Conseil déclare ensuite que le travail le plus urgent de la Chambre est le vote du budget provisoire. A côté de cela, il s'agira d'aplanir les voies pour amener la discussion des grands problèmes qui s'imposent1 depuis longtemps au Parlement et qui doivent assurer la continuité de la vie constitutionnelle i j> de la nation. Le gouvernement croit qu'il est de son devoir de créer avant tout autour de lui une atmosphère de confiance qui rendra plus, facile la solution des questions compliquées- 1 En tout premier lieu se présente le problème de la réforme administrative, à laquelle le gouvernement a l'intention de donner la plus, grande extension. Il espère que ses bonnes dis- j positions produiront dans toute la monarchie la détente nécessaire pour permettre la discus-sion calme et sérieuse du problème et pour aboutir à un résultat qui satisfasse tous les intéressés. Le gouvernement souhaite une collaboration plus étroite du Parlement en matière de ravitaillement du peuple. Il s'agit en l'espèce d'une question d'existence pour la population tout ; ■ entière.; D'autre part, l'attention particulière du Par- ' lement doit ôtre appelée sur la question des «J finances, de la bonne solution de laquelle dé- îjj pend le sort de la communauté et de chaque : citoyen. Le grand problème de la reconstruction éco- ' nomique sur une large base sollicite également la collaboration du Parlement. Il faudra avant tout relever l'industrie, ainsi que l'agri- ' culture si menacée, et rendre les conditions , de vie plus faciles aux populations qui ont particulièrement souffert de la guerre, et en premier lieu la petite bourgeoisie. D'un i autre côté, la prévoyance sociale est appelée à un développement grandiose en manière de contre-prestation des sacrifices que le peuple , aura consentis au front et dans le pays au ' cours de'la longue guerre. — Nous avons une foi inébranlable dans l'avenir de notre pays, continue M. von Hussarek, et nous avons la ferme volonté d'employer les immenses ressources dont la monarchie dispose à atteindre les buts que nous nous proposons. Nous devons nous montrer prêts à travailler de commun accord et en pleine confiance à la réussite de ces projets, réussite qui dépend en grande partie de notre sincérité et de notre loyauté réciproque. Dans cette intention, nous ' nous tournons vers les groupes qui, n'écoutant que leurs principes élevés, se sont jadis rangés aux côtés du gouvernement de l'Empire dans les heures les plus critiques, et nous ne per- ;j dons pas de vue les obligations qu'entraîne! pour nous cette attitude escomptée. Nous espérons, d'autre part, que les groupes qui se tiennent éloignés de nous ne refuseront pas de nous accorder la confiance dont un en-nemi loyal fait toujours crédit à son adversaire. La justice envers tous, quelles que soient | , la race et la position sociale, est et demeu-'l' rera toujours notre principe conducteur. ' Nous nous estimerons heureux s'il nous est donné de mener à bien une partie du travail-cyclopéen aue la patrie attend. » I OSenaîncha 20 JtasBIsi 1013 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎS Centimes 6* flrciBée. ■— H" 1327

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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