La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 09 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8nt2k/
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Vendredi 9 Avril 1915 N° 153 Vendredi 9 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION ||f hqq monlogne-de-sion9 25» brusjslle® Bureaux : de 10 à i7 heures -ios. MORESSÉE. directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES f La petite ligne. ! ï ï ! î î ï '. fr. 0.4-6 I Réclame avant les annonces . ï . . . 1.00 ANNONCES { Corps du journal ........ I A.00 ï Faits divers . . , . ; S.00 i Nécrologie . . . . 4 2.00 LA GUERRE 249"" jour do fluarr» Les Allemands ont abandonné, à raison de leur démolition pax l'artillerie belge, les maisons qu ils Occupaient au « Drie Gracbtera », qu'un lecteur nous leproche — avec vivacité et non sans raison — id'avoir promu mercredi au rang de village alors Ijtfîl ne représente pas même un hameaui, mais un simple lieu dit. D'autre part, une reprise d'activité ee révèle, en dépit diu mauvais temps, sur le Harl-inaonsweilerkopf. Et puis... et puis c'est tout, tout Se que les communiqués officiels signalent d'inté-fcessant dans l'Ouest en dehors des combats engagés dans la Woëvre. Dans cette région, par exemple, on se bat furieusement, mais sans que les belligérants (faccordent, si peu que ce soit, sur les résultats. Leur désaccord n'a d'ailleurs rien d'étonnant,lorsqu'on se rappelle les interprétations radicalement différentes qae nous avons eu à enregistrer pendant plusieurs semaines à l'égard du développement de la bataille do Champagne. ■ Au surplus, il serait aussi prématuré de s'inquiéter à présent de la signification réelle des progrès tamoncés par les Français, que d'attacher une importance majeure aux affirmations de Berlin qui proteste que leur offensive dans la région de Ver-axm n'a pas eu le moindre succès. La persistance et la généralisation de l'action au nord-est, à l'est et Htu sud-est de Verdun, indiquent clairement qu'on ne Be trouve plus cette fois devant de menues opérations "Tôcafe, destinées tout aiu plus à provoquer tertaines-reetifications partielles de positions, mais bien devant une opération d'ensemble visant à modifier sérieusement le front de bataille dams une région particulièrement intéressante. Les violents combats que cette opération détermine ne sauraient évidemment se développer avec uniformité. Elles donneront vraisemblablement aux belligérants l'occasion d'enregistrer, au jour le jour, certains avantages et certains insuccès locaux. Il faudra donc un certain temps, voire un assez long temps, pour qu'il Boit possible d'asseoir, sur l'examen de l'ensemble des résultats successivement acquis, la prévision du dénouement probable de la bataille de la Woëvre. * * » On n'est pas près non plus d'être fixé sur la façon dont se terminera la lutte engagée depuis bientôt un mois dans les Carpathes, la seule dont s'oc-fcupent aujourd'hui les communiqués relatifs à la euerre dans l'Est. Des combats violents continuent a se livrer dans la vallée de 1'Ondawa, au nord-est de Baitfeld, sur les deux rives de la Laborcza au feod de Mezô Laiborcz, puis aussi au sud-est de Lup-kow et enfin au nord-ouest du col d'Uszok sur la San supérieure. Ainsi la bataille des Carpathes intéresse à la fois plusieurs secteurs; en outre, des «antre-attaques vigoureuses y viennent le plus soufflent enrayer les progrès d'une offensive extrêmement résolue, de telle sorte que la signification des tésultats forcément lents obtenus jusqu'ici n'appa-teît pas encore nettement. En attoodant, notons aujourd'hui que si la dépê-fcfté de Vienne du 7 amplifie le succès austro-aÛe-■Eanid annoncé hier à l'est de la Laborcza, c'est-à-dire vraisemblablement aux enrvirons de Mezô La-ftarez, Pétrograd précise de son côté un sensible progrès russe dans le même secteur, mais un peu jshis vers l'est. Les troupes russes sont parvenues à Loccuper les villages de Solinka et de Orosz-Rus- ;, qui sont situés au sud de Cisna sur la crête des Carpathes. En dehors de ces opérations,qui intéressent le centre de la ligne de bataille étalée entre la vallée de FOnd-awa et la San supérieure, rien n'est signalé qui sermette de conclure à une modification sérieuse ces positions respectives des belligérants établies aux deux e:rtrémités de cette ligne, c'est-à-dire au jsord de Bartfeld et au nord du col d'Uszok. /' SUR MER ÏTew-York, 7 avril : Au cours ttimne violante tempête qui sévit depuis s&-<toedi à la côte de l'Atlantique, environ GO navires se «ont perdus, parmi lesquels le vapeur hollandais Prins iterans. Le remorqueur die haute mer, Edwardi Leu-fceobach, die New-ltork, a sombré avec 16 hommes de ^équipage près de Virginia Cape. Trois echooners ont échoué à la côte. Londres, 7 avril ! Le « Daily Mail » annonce que le vapeur suédois flfapan et le vapeur norwégien Staver ont été amenés à I^eith pour visite de la cargaison. / Washington, 7 avril : ' L'administration des douanes de New-York avait fait lavoir que des croiseurs britanniques avaient pria du Uharbon et des vivres sur des navires qui étaient par-lis de New-York. A la suite de cet incident, l'amiral de la flotte anglaise a fait savoir ^ l'ambassadeur anglais, Sir Spring ÏLice, qu© les navires n'avaient reçu aucun approvi-iionnement de3 ports américains. Il y avait suffisamment de stocks a Halifax et aux Bermudes et d'ailleurs comme les navires de guerre sont souvent relayés, ils emportent eux-mêmes leurs approvisionne-j&eaits.L'ambassadeur a communiqué ce rapport au département d'Etat et a ajouté que les navires de guerre britanniques avaient reçu l'ordrg de ne point prendre ^approvisionnements dans les porta neutres.. Londres, 7 avril : La p ress© anglaise signale 3a différence entre l'atti- I Inde des Allemands à l'égard du vapeur anglais Olydne ai le traitement de la barque russe Hermes, torpillés loua les deux par le sous-marin U-31 dahs la Manche près de l'île de Wight. Le Heames se trouvait à une trentaine die milles de Bainte-Catherine 's Point, lorsqu'il aperçut un sous-toarin allemand, s'approchant de l'est. Après que le Hermes eut reçu ordre de s'arrêter, l'équipage de la barque russe obtint un délai de 10 minutes pour quitter le bord. La barque fut alors coulée. Le capitaine Krikson, invité à venir à bord du sous-marin, fut reçu par le commandant allemand qui, après lui avoir serré La main, lui dit : « Je regrette, capitaine, c'est la guerre et il n'y a rien à y faire.» L'équipage du Héron» reçut des cigares et de la bière et le sous-marin re-Biorqua le oanot contenant l'équipage pendant quarante minutes1 jusqu'au moment où, un vapeur se montant, ¥ équipage fut abandonné à se® promues forces ; il tat recueilli .par un conrtre^torpiiLeur. Lt équipage du ^O^^njeLaftbtint également 10 minutes Bvwnt que» le navire fut 'torpillé, mais il ne lui fut pas Jotomé die ci garas, et aucun mot d''excuses ne fut pronon-îé. Au moment où le bateau coula, le sous-marin plongea. L'équipage fut sauvé par un navire de oatrouillc Dublin, 7 avril : Un chalutier à vap«ur a amené atKport un canot de sauvetage trouy^tfans la mer d'Irlande et portant l'inscription^?* S. Morse Fleetwood. in'.r" «m ■ JWfe des Etats-Unis à l'Anglette ! " Nous avons publié hier un résumé succinct de ce document : son extrême importance nous décide à en donner ci-dessous le texte complet : La communication suivante a été reçue par Sir Edward Gcrey, secrébaiiiie d'Etat pour le® affaires ét/range- res ; , « Londres, 2 avril. — Sir, conformément aux instructions de mon gouvernement, j'ai l'honneur de vous trans^ mettre la communication ci-inciluse que j'ai reçue par télgramme du secrétaire d'Etat. » J'ai reçu l'ordre en même temps de confirmer au gouvernement d)o Sa Majesté La formelle assurance que cet exposé des vues du gouvernement des Etats-Unis est fait dans l'esprit le plus amical et d'accord avec la loyauté inaltérable par laquelle Les relations entre les deux gouvernements omit été caractérisées dans le passe, et à laquelle, dans une grande» mesure, est due la paix, flnfn'jgî que ï'amitié existant sans interruption depuis un siècle entre les deux nations. > JJad i'honneur d'être avec la plus haute considté-ratLoib, Sir, votre très humble eit très obéissant serviteur.i (Signé) Walter Hinesi Page. J A Sir Edward Grey. » CONTENU DE LA NOTE. Le gouvernement de» Etats-Unis a pris en soigneuse comsidéna/tion les sujets traités dans lies notes anglaises des 13 et 16 mars et de l'Ordre en Concile de la même date. Ces communications contiennent des questions de grave importance pour le® nations neutres. Eltbes paraissent menacer Ieur9 droits de commerce et de trafic, non seulement avec 'les belligérants, mais aussi entre- elles. Elles appellent une franche explication, afin d'éditer un malentendu. Le gouvernement des Etats-Unis estime, pour cela, qu'il est de son devoir, en parlant dans 1 esprit de la plusi sincère amitié, d'établir claire ment et sans ambiguïté son propre point de vue et sa situation vis-à-vis d'elle. L'Ordre en Concile du 15 mars, si ces (prévisions étaient réalisées en fait, constituerait une affirmation de droits illimités des belligérants sur le commerce neutre dans toute la zone européenne et un déni absolument inquaiif ié des droits souverains des nations actuellement en paix. Mon gouvernement considère comme acquis que ces droits ne pouvçnt être mis en question. La souveraineté d'une nation sur ses propres bateaux eft ses citoyens aous son propre pavillon dams les hautes mers, en temps de paix, est sans nul doute illimitée. Et cotte souveraineté ne souffres aucune diminution en temps de guerre, sauf dans les limite» où la pratique et le consentement des nations civilisées l'ont limitée par la reconnaissance de certains droits maintenant clairement déterminés qui peuvent être eo&ercéfî par des pays qui sont en guerre. Une nation belligérante s'est vue octroyer le droit de visite et de recherche, ainsi que 1© droit de capture et de condamnation, si, sur examen, un vaisseau neutre est trouvé s'être engagé dans un servive non neutre ou s'il porte de la contrebande de guerre destinée au gouvernement ou aux forces armées de l'ennemi. On a concédé également le droit d'établir et de maintenir un blocus dîes ports ennemis est des rives ennemies et die prendre et de condamner tout vaisseau qui serait surpris à vouloir tenter de forcer le blocus. On a même concédé à une nation le droit de retenir et d'amener dans ses propres ports, aux fine d'examen judicieux, tout vaisseau soupçonné, pour des raisons majeures, d'être engagé dans un service non netuitre ou de contrebande, et de condamner ces vaisseaux si le soupçon est confirmé. Mais ces droits, clairement déterminés en droit et en pratique, ont été jusqu'à présent tenus pour constituer les seules exceptions permises au principe de (L'égalité de souveraineté en haute mer entre les belligérants et les nations non engagées dans la guerre. Expéditions à travers les contrées neutres. — H est supposé avec confianco que le gouvernement de Sa Majesté ne niera pas que ce ne soit une règle sanctionnée par la pratique que, même dans le cas où un blocus existerait et où la doctrine de la, contrebande dirigée vers un territoire non bloqué serait rigoureusement appliquée, des cargaisons inoffensives peuvent être transportées librement à travers les pays neutres des Etats-Unis vers des territoires belligérants et vice versa, sans être astreintes à des pénalités visant le trafic de con-trebande ou la rupture de> blocus, et d'autant moins à la détention, à la réquisition ou à la confiscation. De plus, les règles de la Déclaration de Paris de 1856, et notamment celles portant que le vaisseau libre fait le fret libre, pourront difficilement être contestées à présent par les signataires de cette convention solennelle.Le gouvernement de Sa Majesté britannique ainsi que le gouvernement des Etats-Unis ont^ souvent et explicitement soutenu que ces droits constituent la meilleure ligne de conduite dans les rapports des belligérants avec les neutres en mer. A ce sujet, je désire appeler votre attention sur l'opinion de la Cour Suprême des Etats-Unis dans le cas du a Petrohow 2>, qui surgit lors de la^ guerre civile, et sur le fait que cette opinion fut unanimement approuvée par la commission' d'arbitrage de 1871 à laquelle le cas fut soumis, à la requête de la Grande-Bretagne. Depuis ce moment, jusqu'à la Déclaration de Londres de 1909, ad'opfcée avec des modifications par l'Ordre en Concile du 23 octobre dernier, ces droits n'ont pas été sérieusement mis en question par le gouvernement anglais. On ne pourrait davantage admettre une prétention de la Grande-Bretagne ou une justification de sa part concernant une atteinte contre les droits précis des Etats-Unis et de leurs citoyens comme neutres. L'admettre, ce serait assumer une attitude de non-neutralité vis-a-vis des ennemis actuels de la Grande-Bretagne, ce qui serait formellement en opposition avec les obligations solennelles de mon gouvernement dans les circonstances présentes; et quant à formuler une pareille prétention, ce serait, pour la Grande-Bretagne, abandonner et anéantir ainsi ce âu'elle a soutenu formellement en d'autres temps et en 'autres circonstances. Nouvelles modalités du blocns. — La note du secrétaire d'Etat principal de Sa Majesté pour les Affaires étrangères, qui accompagne l'Ordre en Concile et qui porte la même date, notifie au gouvernement des Etats-Unis l'établissement d'un blocus qui, selon les termes de l'Ordre en Concile doit comprendre toutes les côtes et tous les ports de l'Allemagne et tous les ports d'où l'on a, accès aux territoires ennemis. Mais la modalité nouvelle et tout à fait sans précédent de ce blocus, si nous le considérons défini ainsi, est qu'il embrasse de nombreux ports et cotes neutres et leurs accès, et soumet tous vaisseaux neutres qui 1 cherchent à s'en approcher à la même suspicion qu'ils ■ encourraient s'ils étaient 6 destination des ports des i ennemis de la Grande-Bretagne et, par suite, les expose à des risques inaccoutumés et à de3 pénalités. « _ Il est manifeste que de pareilles limitations et obligations imposées aux navires d'une puissance neutre sur < la haute mer, en sus du droit de visite et de recherches ' et du droit d'empêcher le transport de la contrebande, déjà mentionnés, constituent un empiétement sur les : droits souverains des nations dont les bateaux, le trafic -du le commerce sont en cause. : Le gouvernement des Etats-Unis n'oublie certes pas ies grands changements qui se sont produits dans'les : conditions et les moyens de la guerre navale, depuis que J es règles qui régissaient le blocus légal ont été formu- : ées. Il pourrait être prêt à admettre que la forme de 3 dIocus effectif, avec sa ceinture de navires à l'entrée 3 immédiate des ports bloqués, n'est désormais plus pra- ï î^o.Kla an f rï'iin onntimi nui rmnfc fa.ira un a ï effective au moyen de sous-marins, de mines et de flottes aériennes; mais on peut difficilement soutenir que quelque forme de blocus effectif qui puisse être employée, il soit impossible de se conformer au moins à l'esprit et aux principes de l'essence des règles de guerre. Si les nécessités des circonfitances paraissaient rendre nécessaire que le cordon de vaisseaux bloquant soit étendu à travers les approches d'un port ou d'un pays neutre voisin, il paraît ' iair qu'en accordant la : Jibre admission et la libre sortit tout^ trafic loyal avec des ports neutres, il serait encore aisément praticable de déférer à la règle bien reoernue et justifiée du droit international qui défend le blocus de ports neutres. Ce trafic comprendrait évidemment tout le trafic de la contrée neutre vers l'extérieur et tout trafic d'importation vers la contrée neutre, sauf la contrebande en transit destinée à l'ennemi. Une pareille procédure n'est pas encore en opposition avec les droits du belligérant qui tient le blocus, puisque les vaisseaux formant le blocus conserveraient le droit de visite et de recherche-sur tous les navires abordant ou quittant le territoire neutre investi en fait, mais non en droit. Le gouvernement des Etats-Unis note que dans l'Ordre en Concile le gouvernement de Sa Majesté motive sa nouvelle manière d'agir, qu'il reconnaît être sans précédent dans la guerre moderne, par la nécessité où il s'estime placé d'user de représailles envers ses ennemis en raison de mesures de même nature que ces derniers ont déclaré avoir l'intention d'adopter et qu'ils ont jusqu'à un certain point adoptées ; mais le gouvernement des Etats-Unis, rappelant les principes d'après lesquels le gouvernement de Sa Majesté a jusqu'ici agi scrupuleusement, interprète ceci simplement comme la raison de certaines activités extraordinaires de la part des forces navales de Sa Majesté, et non pas comme une excuse ou un prélude pour aucune action déloyale. Si les agissements des ennemis de la Grande-Bretagne étaient prouvés être en fait entachés d'illégalité ou de méconnaissance des principes de. guerre sanctionnés par les nations civilisées, on ne peut supposer, et mon gouvernement ne suppose pas un seul instant-, que le gouvernement de Sa Majesté voudrait que la même tache (« taint ») s'attachât à ses propres actions ou voudrait considérer de tels actes illégaux sous aucun rapport ou à aucun degré comme une justification de pratique similaire de sa part pour autant qu'ils puissent affecter les droits des neutres. C'est ainsi que le gouvernement des Etats-Unis interprète le texte de la note du secrétaire d'Etat de- Sa Majesté pour le» affaires étrangères accompagnant la copie de l'Ordre en Concile qui fu-t remis à l'ambassadeur de© Etats-Unis près le gouvernement à Londres et transmis par lui à Washington. Le gouvernement note avec gratitude « qu'une » grande latitude est accordée au tribunal des prises » quand il s'agit du trafic des neutres de manière qu'on 3 puisse apprécier avec justice selon les circonstances, » et que les mesures sont prises pour faciliter les re-» vcndications die» personnes intéressées dans les biens * placés sous la garde du mars-hail du tribunal des pri-t> ses, que l'Ordre en Concilie a peur effet de confercr » certains pouvoirs aux fonetioni- aires du gouvernement 2> de Sa Majesté et que Le degréj de sévérité avec lequel > les mesures de blocus seront mises à exécution diépcn-» dra des ordres administratifs émanant du gouverne- > ment et des décisions des autorités chargées spéciale-» ment de statuer au sujet de chaque bateau et de cha- > que cargaison selon les conditions de chaque cas ». Mon gouvernement nate plus loin avec égaie satisfaction la déclaration du gouverne ment britannique que le® instructions à donner par le gouvernement de Sa Majesté à la flotte, aux fonctionnaires de la douane' et aux comités exécutifs compétents, leur imposeront le devoir d'agir avec la plus grande rapidité compatible avec l'objectif en vue et de montrer dans chaque cas toute la considération pour les neutres compatible avec cet objectif, lequel est, en résumé, d'établir un blocus pour empêoher les navires do transporter des marchandises destinées à l'Allemagne ou en provenant. Eu égard à ces assurances, données formellement à mon gouvernement, celui-ci attend avec confiance que les pouvoirs étendus donnés par l'Ordre en Concile aux fonctionnaires de la Couronne soient restreinte par des ordres émanant du gouvernement r-églant l'exercice de leurs pouvoirs^ ■dùscrérionnaires de manière à modifier dans leur application pratiquo les prescriptions de l'Ordre en Concile qui, si elles étaient strictement appliquées, violeraient^ les droits des neutres et interrompraient le trafic légitime. Comptant sur l'exécution fidèle de ces assurances volontairement données par le gouvernement de^ Sa Majesté, le gouvernement des Etats-Unis considère comme acumis que l'approche de navires marchands américains1 de ports neutres situés sur la longue ligne de cotes_visées par l'Ordre en Concile ne sera pas empêchée s'il est connu qu'ils ne transportent pas des marchandises de contrebande ou des marchandises à destination ou provenant de ports du territoire belligérant. Le gouvernement des Etats-Unis suppose avec la plus grande confiance quelle gouvernement de Sa Majesté adaptera ainsi la pratique aux règles connues du droit international, parce qu'il est manifeste que le gouvernement anglais a adopté une méthode extraordinaire d' « arrêter des cargaisons à destination ou provenant du territoire ennemi », laquelle, vu l'existence de conditions inaccoutumées dans la guerre maritime moderne, sera difficilement réduite aux limites qid ont été jusqu'ici fixées par le droit internationl. Quoique la zone d'opérations soit limitée aux mers européennes, y compris la Méditerranée, une si grande étendue de la haute mer est couverte et le cordon de navires est si éloigné du territoire visé, que les vaisseaux neutres doivent nécessairement passer au travers de la flotte de blocuc pour atteindre des ports neutres importants que la Grande-Bretagne, comme belligérant, n'a pas le droit légal de bloquer et que, pour cela, il est supposé qu'elle n'a pas l'intention de déclarer comme bloqués. Les ports Scandinaves et danois, par exemple, sont ouverts au commerce américain. Ils sont également libres, pour autant que cela concerne l'application actuelle de l'Ordre en Concile, de faire du trafic avec des ports allemands de la Baltique, bien qu'un des éléments essentiels du blocus soit que celui-ci porte avec une égale sévérité sur tous les neutres. Mon gouvernement, en conséquence, en déduit que les commandants des navires de guerre de Sa Majesté chargés de maintenir le blocus auront pour instructions d'éviter une application des mesures proposées de telle manière que les restrictions apportées au commerce neutre seraient plus lourdes que celles qui ont été considérées comme inévitables quand les ports d'un belligérant sont-bloqués par les vaisseaux de son ennemi. Les possibilités d'interruption sérieuse du commerce américain suivant l'Ordre en Concile sont si nombreuses, les méthodes proposées sont inusitées' et sem- • blent de nature à constituer un si grand obstacle au commerce neutre, que le gouvernement des Etats-Unis, si l'Ordre en Concile est strictement appliqué, appréhende do nombreuses interventions dans son commercé égitime, qui imposeront au gouvernement de Sa Ma*' jesté de lourdes responsabilités pour des actes des autorités britanniques notoirement contraires aux droitp le3 neutres sur la haute mer. H est en conséquence à îspérer que le gouvernement de Sa Majesté, ayant coç-ddéré ces éventualités, prendra les mesures nécessaires )our les éviter et que, dans le cas où malheureusement il les se produiraient, il sera disposé à accorder utfe vieille réparation pour tout acte qui, selon les règl^3 lu droit international, constitue une violation du droit les neutres. Ainsi^ qu'il est constaté dans sa communication du 52 octobre 1914 « mon gouvernement insiste pour que » le3 droits et le3 devoirs des Etats-Unis et leurs ci-- toyens dans la présente guerre soient déterminés pa^ç • les règles existantes^ du droit international et les trai* • tés des Etats-Unis indépendamment des stipulations > de la Déclaration de Londres, et mon gouvernement • se réserve le droit de formuler une protestation ou ■ une demande^ dans chaque cas où ces droits et devoirs ainsi déterminés sont violés ou leur libre exercice entravé par les autorités du gouvernement britan- tiinuA, % COMMUNIQUÉS OFFICIELS 1 Communiqués alismands Berlin, 8 airril (Officiel de ce midi) : j Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les combats entre la Meuse et la Moselle continrent.: Dans la plaine de là Woëvre à l'est et au sud-est de Verdun,, toutes, les attaques françaises ont échoué. ' Les forces ennemies qui à certains endroits étaient arrivées jusque dans nos tranchées avancées, ont ■jété repeussées par une contre-attaque de. h, hauteur ,'de Ccmbres. Des bataillons ennemis qui s'étaient ià^SfioS'T'iôrs de la forêt de Selouse, au nord de " Saint-Mihiel, contre nos positions, ont ,été rejetés ; dans cette forêt avec de très fprtes pertes. J Dans la forêt d'Ailly, des corps à corps acharnés :se sont de nouveau engagés et continuent. Dans la •forêt à l'ouest d'Apremont, nos troupes poursuivent l'ennemi qui avait attaqué sans succès. Quatre attaques sur les positions au nord de Flirey, ainsi que deux attaques effectuées le soir à l'ouest du bois Le Prêtre, se sont écoulées avec de très fortes pertes sous notre feu. Trois attaques nocturnes françaises ont échoué au bois Le Prêtre. Les pertes totales des Français ont été de nouveau extràdrdinâirèmëht élevées, sans qu'ils aient eu à enregistrer le moindre succès quelconque. Dans la région de Réthel, un avion ennemi qui venait de Paris a été forcé d'atterrir. Le pilote a déclaré que jusqu'à présent rien n'avait encore été répandu dans le public à Paris concernant les pertes françaises de la bataille en Champagne. Les combats au Hartmannsweilerkopf continuent. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien ne s'est passé sur le front dans l'Est. Le temps est mauvais. Dans le district frontière russe, les chemins sont pour le moment détrempés. V.- * Vienne, 7 avril (Officiel de ce midi) : Sur le front dans les Carpathes, les combats continuent. Le nombre des prisonniers faits sur les hauteurs, à l'est de la vallée de la Laborcza, a encore augmenté -de 930 hommes. Nous avons pris 2 canons et 7 mitrailleuses, ainsi qu'un important matériel de guerre : il s'y trouvait plus de 5,000 fusils. Au sud-est de la Galicie, il n'y a eu que des combats d'artillerie intermittents. A l'ouest de la Galicie et dans la Pologne russe, il n'y a pas de modification à signaler. Au théâtre de la guerre au Sud, nous avons répondu par un court bombardement de Belgrade au nouveau bombardement de la ville ouverte d'Ors-chowa qui a eu lieu le 6 avril. Dans le communiqué d'hier, une coquille typographique nous a fait dire que le nombre des prisonniers russes était de 2,530 : c'est 2,130 que porte le texte officiel.>4 Carainunîquds dss arm»Jos allléas Paris, 6 avril (Communiqué officiel de 23 heures): La jottrnée pluvieuse d'aujourd'hui a été marquée pour nous jM.r de sérieuses avances. A l'est de Verdun, nous avons occupé le village de Gussai-nville. a.n sud H'F.fa.in, et les hauteurs qui dominent le cours de i'Ome. Plus au sud, nous avons avancé dapsJa direction de Maizcray, sur la route de la Meuse àMars-la- Tour. ; Dans le Jfois d'/vi-lly et le Bois-Brûlé, nous avons maintenu nos positions anïéffëïïres"ét avons conquis de nouvelles tranchées. Nous avons réalisé de nouveaux progrès au bois Le Prêtre. — ■AtfS^Pest de l'Hartmannsweilerkopf, nous avons conquis une crête, "nous""'"av'csfis' Avancé au delà et nous avons fait des prisonniers. * * * Paris, 7 avril (Communiqué officiel de 15 heures): Un. -dét&cfomént allemand, accompagné de 3 mitrailleuses, avait réussi à prendre pied sur la rive gauche de J'Yser au sud de Driegrachten. Il a été attaqué hier et refoulé par les troupes belges. Une attaque faite dans la direction d'Etain nous a permis de conquérir les hauteurs 219 et 221, les fermes de Hautbois et l'Hôpital. Aux Eparges, nous avons étendu nos progrès et nous "avons fait une centaine de prisonniers parmi lesquels 3 officiers. Dans le Ban de Sapt, près de Fontanelles, nous avons fait sauter un ouvrage de campagne allemand au moyen de mines. * "Cbndres, G avril (Raffort bi-hebdomadaire du maréchalFrent-k')r : 1. — I-a situation reste toujours calme sur notre front. Un changement de temps a limité les possibilités d'activité de la part de nos aviateurs. 2. — Au point du jour du 3, nous fîmes sauter avec succès une mine sous les tranchées allemandes dans les environs de La Bassée. Cent mètres d'une tranchée et une partie d'un four à briques furent détruits. A la suite de cela, toute activité des Allemands dans le voisinage immédiat fuit arrêtée. L'artillerie allemande, au contraire, a soumis notre front dans ce secteur à un violent bombardement.3. — Sur notre extrême-gauche, la supériorité lo- \ cale acquise par nos tirailleurs a été récompensée par . l'immunité relative avec laquelle les travaux de nos premières tranchées ont été exécutés. 4. — A ce propos, je voudrais faire ressortir que, : quoiqu'aucun communiqué n'ait été publié depuis le 22 mars, à cause du manque d'incidents dignes d'une mention spéciale, des activités individuelles j se sont manifestées nuit et jour srar tout le front. ■ L'effet général de ces activités, dans lesquelles nos troupes continuent à faire preuve de la supériorité 1 déjà signaJée, est cumulatif et possède une grande ' valeur militaire. J Pétrograd, 6 avril (Communiqué officiel du grand itai-major général) : Dans la région à l'ouest -du Niémen, il n'y a eu | hier que des combats peu importants aux environs ( de Maxiampol. Ludwiniw et Kalwaria. J Dans les Carpathes, le 4 avril, nous avons oonti< nué à gagner >du terrain sur tocuit Le- front îioi-a J*>. puis la direction de Bartfeld jusque la direction d'Uszok. Nous avons avancé dans la région des cols de Rostok où nous avons conquis ua secteur important des principales crêtes et nos avant-* postes ont occupé sur le versant de ces crêtes les villages de Solinka et d'Orosz-Ruszka. Toutes les tentatives austro-hongroises pour arrêter notr« offensive sur différents secteurs des Carpathes ont échoué. Les contre-attaques ennemies ont été repous-< sées. L'ennemi, en se retirant, a brûlé les ponts, ainsi que les dépôts de vivres. Dans le courant da la journée, nous avons, dans les Carpathes, fait pri« sonniers 20 officiers et 1,500 soldats. Sur les autres secteurs de notre front le feu d< l'infanterie et de l'artillerie a continué et nous avons effectué quelques reconnaissances. +4 Dépêches diverses Lon-dires, 6 avril : Ou mandée die Pékin au « Daily Obronicl'© » qu'une (Détente semble s'être produite, pendant les deux cLermearfi jours, dans les négociations sino - j aponaises. * * * Sofia, 6 avril : En réponse à la démarche faite par >le ministre , seirbe concernant la» révolte <leis Moslims dans la région de \V]adandow.o, que le bureau de la presse à Ni&ck a à ia'Jégere représentée comme une invasion de comitadjis et de soldats bulgares e** territoire serbe, le ministre des affaires étrangères a envoyé à la légation serbe note dans laquelle il expose l'incident sous son jour véritable. D'après les rapports des autorités-frontières, il fait ressortir spécialement l'attitude correcte des postes-frontières bulgares, qui ont fait tout ce qu'ils ont pu pour protéger les postes serbes abandonnés et qui ont refusé do recevoir la population poursuivie, simplement \ parce qu'il était impossible de la loger. La note demande qu'on prenne dos mesures pour que les troupes serbes, dans la poursuite de rebelles, ne fassent plus feu sur des postes-frontières bulgares,créant, ainsi des incidents dont les conséquences pourraient devenir extrêmement graves. . Paris, 6 avril : Dans la nuit de jeudi à vendredi, six taubes ont survolé Belfort .et ont jeté six bombes, Bans causer da dégâts. * * * Londres, 6 avril : ^ Le Roi vient de défendre à la Cour l'usage du vin, 'e la bière et de toutes les boissons alcooliques en général.* * * La Haye, 6 avril : M. vop Kûnlmann, le nouvel ambarsadeur allemam<£î est entré en fonctions vendredi dernier. v •' -- - - > * * Rome, 5 avril : A Rome et dans les environs, on a ressenti hier matin un léger tremblement de terre qui a dluré 6 seconde. A Avezza/no et dans d'autres localités éprouvées, par le tremblement de terre du 13 janvier, il y a e»u égah> ment des secousses Gismiquee. Dans quelques villages des Abruzzee, d'es maisons onti été endommagées, mais il n'y a pat? en de victimes. A Tivoli, la secousse a» été très violante et accompagnée de bruits souterrains. La population a quitté lu** maisons; il en a -été de même à Subjaco. * * * Genève. 5 avril : Un bipJan français s'est égaré dans le brouillard et a été forcé d'atterrir en terntoije.suisse. Les deux aviateurs, un pilote et un officier"oBservatenr, ont été con< -duits à l'hôtel de ville et interrogés par l'état-major \ suisse. Ils ont été ensuite internés. L'incident a pro- i voqué un grand émoi dans la population. * ^ * Athènes, 7 avril : Le Bureau de la Presse publie lie communiqué suivant»!. L© gouvernement, qui a eu connaissance de certaics\ événements qui se- sont passés depuis sia constitu/tioib, \ déclare que le Roi n'a jamais consenti à» entamer (fo*} négociations préliminaires concernant la cession de ter-; ritoîreS 'gi'ecs et qu'il n'a jamais approuvé pareille* proposition.Le gouvernement se trouve dans l'obligation dis pUf-blier ce communiqué par suite des informations récemment publiées dans les journaux par M. Vénizelos. * * * Capeitown, 7 avril : En Afrique du Sud', on a entamé une propagande' pour la cessation complète diei la vente des boissons alcooJir-sées pendant la guerre. * * * Amsterdam, 7 avril : D'après les informations des journaux new-yorkais, les membres de la conférence de l'Eglise- méthodiste epÎBCWJMSe/ônt exprimé l'avis que si le goruvcrnemeiuk américain int^di^ait l'exportation des munitions eit dhi matériel de guerre aux peuples "belligeutints de'l'Europe, la guerre'serait bientôt terminée. « * * . Rome, 7 avril : Le pape a décrété que la prière pour la paix doit être dite dans toutes les églises du monde catholique pendant tout le mois de mai. Arnheim, 6 avril ; Le congrès socialiste hollandais ï adopté par 563 voix contre 231 et 10 abstentions une résolution dan* laquelle il est dit que par la situation créée par la guerre, les intérêts de la classe ouvrière néerlandaise se confondent avec ceux de toute la nation et qu'elle commande le maintien par tous les moyens de la neo* tralité et de l'indépendance. * * * Berne, 7 avril : Pendant les fêtes de Pâques, un congrès des soci&« listes italiens s'est réuni en Suisse, lî a adopté uat résolution en faveur de la^paix. Romei, 7 avril : M. Salandra, président du Oonse&L des ministre®, est wrivé hier soir à Rome, retour de Cafcania. L'ambassa». leur italien à Paris, M. Tittoni, a eu de nouveau dea entretiens avec M. Sonnino. Aujourd'hui, il conférera ivec M. Saiandira. Hier on a hissé à la Spezzia, avec grandie solennité» e pavillon de guerre sur le nouveau navire de guesari .talien « Oontedi Cavour ». BâJe, 7 avril : A partir dJaujourd'hui les journaux suisser, ne peuvent >kis être expédiés en France qué pâr "P<5ûtariier. Cotte nesure a pour conséquence que les journaux d'e Go lève, -pour faire une route die 6 à, 8 kilomètres à la plus Drochaine localité française, doivent foire un détour de iOO à 640 kilomètres avant d'arriver à destination. Les ournaux ne seront dono transmis que deux ou trois ours après leur parution. * * * Londres, 7 avril: Le « Daily Telegraph » annonce que les brasseurs an- \ fiais se sont apposés à l'interdiction absolue de La vente le l'aicool, mais qu'ils préconisent l'émission de cartes Le bière analogues aux cartes do pain distribuées en Al-amaccne.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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