La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 augustus 1918
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s.n. 1918, 07 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gp0b/
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Bonne nouvelle Nmujs afriajois hiejr 1« dàpdflâWÎE 'teer nos lecteurs (à une diniiiiu&uxa proeS^ae tt importante de la ra.ao» j«uiiia«iière c±fc j&ain. KWs «arrimes heureux do pouvoir sa* /■JBfinoer aujmcnf'huï qjue oeU« mesure pin» 'fjao diéaagpéafee ne devra pa« êu« rigms-'Jreus meut app&quée, qu'il est vraàeeasb&abie /Spa'elle ne le son que purtioileiaeii,t os tean-:j*ory"i.i.ncm<3Bie,- -qefil ,y a même die g&tiuifcs jÉhaneos que le rationnement soit maintenu .'4 son tMuis actuel. . Qirost-il donc arrivé jf Tout dTabortï, fe ï gouvernement bdUoadais a tnèfe oWâgeam-,UR.ent conaentâ, itur les instances de son mi-suôtro à Bznixesks, à mettaer à La dispoud-,tion ài Comité nfttoonai 12^0 ton*** do ^-is&çéales : céda permet dja parfai^i jaeud»»* «3i certain, nombre do j^uaa la ration do ,S50 grammes dla farine que Ile Comité lia-tionai avait décidé dte fournir jonsnefiLemeuft à la j*î>patati'.iïi. ËriBoite le (X®miè nasi»-'toi, qfii peudbcfc jànswuis Et£WJtèii&3 n'avait Mus ro.vu la mwrâmîre mju^cile à cat .égF-r-^ vient d'&re avisé c£q l'arçivée jjc»-Sfihaine & un certain! nombre- de aas ne-viri», b— cîou'ze, croy^n-s-nama — et cftins des formes relies qrr'il y a lieu de tenir ja«ur trt» j jprolx.tL lu ai non pour certaine 1J arrivée do navires. i Dans co* condition#, le Comité' nationaû sjetetimô pouvoir san* imprudence maArutiatifcj-la ration die pain, à sera, quantum aetuieL, quitte à la polaire, jjftrtieiiement et seorlemens jÙBais i'ujae ou l'andre région, ai la iiéoe«£<ilÊ if m. faisait m&i^vè tout seartir. ikrefi, non» ;i^liappou» bedle. Il' ne servirait e® eftet de ïigu dû dliâsimu$er qiiwu, daun». les circonstances jjrésoates, une diminué on, dfc 250 à 160 gr. «Se la quantité de farine fournies à, chacun m* noui" millions» de lAmayaia et de l&tiajb&anJti 1©* tenriî.jirea militairement oc/cti-•^p6s par les Allemands eût constitué une ; véritable catastrophe. * * ■ - i <*■* îïons <£isons qm nous ï'échappons beuie, ,Sfi20S il a-'en faitMiraiA pas conclaxe que cuic'e ravifcuffitai«ai e»t îxwir c«£& diâfiifiiÇU yVfPiieci# et c<jinp'è*«a8eMt assuré. Il faut bieai diru qt^ envisagée, comme elï« âtoLt retire, au poifit de vue de l'avenir ..«vxi uitSfj.tiWïflori.i on ce qui concerne 1 hvuire /jrSseiuîie, la. eifeuation reste al^i^oàre^ voire ' wesi ra«swraii'te. 'Voici, cm e^fet^ où. hjouô '^n sonnmm : J îDe^uia février dernier, SO,COO toirnes 5e Vivres à pemse sont par\7enut» au Cocnit^ «atiîcmaJL, qjui au^-ait, jaoxiuaiejMaiO, (M en ■Recevoir (îe ^00^009- à ®0©,9W>, ie» arrivagei IbCns-ueÉ» <ks vivre» que F' Amérique nous en) *cie rt'^çoèiwetnent se montant cfie 100,000 à 120,(XKt te«n«s. C« formidal>îo déficit a tfit forcément pour jé^ultfit ua rapide ajowaïKlrisfiementJ d'abord, la qroa«i-«aftiplète disparition ensuite das stocks que le Gomité national était pénible-H4©;it parvenu à constituer. Quetat aux ofc-ipéa&es indi^èsies, eMes n'intervimnei!» igruère <que pour 1»5 eaiviroa cfcin». notre ravifctiUe-«wait, de sorte que le Comité natioml «e trouve cîovant une situation éminemment s&ngereuse. Pour evifeer qu'elle devienne irrémédiable,, il a (îil ee décider la semaine dfernière à fSamauffer ^ autorisation dte réduire do 260 à 155 gramaaâs la ration de farine qu'il s;cat, ,ViB-à-vis des autorités alaemandieô, engagé à .fournir jouiïueilornwnt à ta population des 'iOra^toires oeouipés. ï/org&nisatâoa compétente, eu l'espèce la Centrale des récoltes, toi a accordé cette aaitorisaitioni, qui appït- /jWBSgit du resia indts^usable. * * Nous venons d'ecq/o^or les oircous^an.ces '^td permettent au Comité matioaial de ffux-.'Bbodr à V exécution de cette me#îre. Mais pUiT.r qu'il ne soit/ jyza obligé d v revenir, si faut évidemment que tas eteoonstiMiicea ont amaaô la disparition cîôs stocks ne ffU représentent plus. À cek égard, c'e^L. tç^Crceur (îe s'imiî^tûer, comme le public a ~g£n£ff:lemeut tefn(£mce à te faire, que les torpillages do navires par les soue-ma-'«-s 'fSfemaiîflfe- " sont cause du mal. En rtfo. Été, deux ca*à... scaîomen.t de- l'espèce ont étô • ©c*nstat!è?, à noti*e comnoàssanee, dans les ;«o«es in rem!» tas dejwi's le 1er février. De p^Tife, rroie ou quatre navires- du Comité «rs4 s'té détruits vraisG'oibliiMcmeti'.t par dtes '«BpVAsioinjs de. mines. M'ai» comme tronte os>vires onviroïï" sont tous- las' mrtSs""efsj>®5s îiu Comité, on voit quev pour regrettable ;qR'eIle soit, la perte die ces oiaq ou six -na-am«t pu ^tre aisfenent supportée. , • En réali.té, ce qui a prorogé la situa-j c/.on '^p'owïble que nous venons dr exposer, I uni^Aement l'aCtibode des autorités an-'2 çlai.se>, qui sétaieotr~on Te sait), engagé & ue tra.ver eai rien le traïio destiné à aau «aîrer les besoin» de la population dfes ter.. ireS occui>és, cïart» le cas- où les Alle- rnds, de leur côt*?, ne di^touin-eraienli pas leur profit les vivres* etp'lciiés au Co-4Sûté NatioaaU En. ce qui Hagarde les Alle-^an<k ,dies dtclaratiana officielles, dont nous #*<oos fait état le 8 avpil dans noire ar-psie ,,Fro<jestatî.on nécessaii-e", (Rsnontrenit $93 les accords intervenus ont été respectes. ' Il faut bdeni xsecBnaûteel qu'il m'en, asti «tfBîheureu.ieaïeni?. pas de même du côté an-$kt*s. Dcjpivs que- les Allemands oaK dé-«fcaré la 1er février, la glierre renforcée, des ^**-mnrinsi, les. Anglais n'ont plus cess'î Jéi soulever des objections et d'émettes des ^pétentionei qui ont radicalement enrayé Scsiva^ge rftgoilier des navire» du Comité ja»«anis pouvant longtemps ài Hali&tr sacis llpiiiii i motif, et «nt fini par cr-er à notre ^We>f:«llemecit la situation que mou» venions pfe dépeindre. H est à peine besoii (Sinsister sur les :«pa»ves périls que présente cette situation, ^absence complue de réserve nous mettant la merci du moindre retard dans rarrt-des vivres, expédiés au Comité et cela fautant plus que les 12,0t>0 tonnes de cé-péales que nos voisins du Nordl osât ea l'a-Oaabiiité de nous pr&ex deviout être lesfei-tVes sur les. pi-emâers arrivage. Il Suffirait que les navires, âo*t l'arrivée est au-aonc ;e, persistent à faire défaut, ou que ces «tô.vires ne soient pas r^îu-Li^rement suivi* ^Pautics, poar que 'cr Coimié- soit plac^ âaus robJj-^ati-ort dôsoiaûjl® dPapipi5iiqfuer la action (ïotit il est parvenu à éaartap ou 4)mut au moins à reianler l'apjpiicïrim:. Il fauit. donc,, peur nous» permettre d'eu-•yRJairer l'avenir avec- pte dte quisîfcuide, il j®è6 îr.ême invlisf1! ensabler an© i'Angietene cesse ®u plus tôt, coioœe cll'e syy est én^g-'e, i (â'entraver Li libre eircûTaiion âes navires j | $u Comité en énonçant dey exig.encef [ I afui sans doseront "pw'ir; son Amirauté' un I l.ôcMrff -'incôûtteitaMe, mais dont les cousw-! / ne p^îivpr'iit <*^9 p'wr n»u® q>m'eix- 1/ tourne nent déplorables. V uaii.BiaagMKgawMrw^ PETITE GAZETTE ON A LE TEHSP3 * On a toujours le- tenurs ciiea nousete'esi îtft&ue l i un «fe nos défaut?» un die nos plus 'graves défcui^. Si, dïi-as. Tes circonstance :9ur1u!n philosophe appeirorait Îi3s cir^onstnince: •*u]jn inAJit.es, nous avons la décision pnoaryjti et si, celte décision prise, nous s&vcm» sauf âésen:pfvrer la fiscU-e- à eraîcutronr, dans 1-' ferai n -i ; ai» de 4a s re oh d*tns ce qui noui " parait fitre le trarn-traira do la vîe courante '/H. cEi va tout autreraie t. j Or, ce qui es.t vrai des inrJividiua do ch© j^ouc 1 est bien davantage encore quand i ,^a-i de nos assemblées délibérantes : feella Hoestions qui auraient pu être- défbaltuep e géttolues aa^iïèxe eu un tour de maint ai •ester de cotre Parlement col «wwrt prf» dm. «ess'.oB» Joui eû^ierei, « J'en! saU do grande^ et ao peùto* q«e j'^ri vu revenir sur le teMpi* <& uoa disens^ona packanexv tair» oiramt dos anuv^i sauuô que |»ma» ace RoLu&khï y ait ét'I avortés. Encore, qnandi une décision! était prise, avaât-eile, la pksiparfi dit temprs, ma caract^ puroixieut pwviawirq à manu» qm'eile no restât lettre mène. <£uJà ce pwpos je oueiBfi dan» mes souvenirs uae pente biîCoixe typique 1 Si vous vouiez. EJLle me revient ipetat-^tre, parmi tiamt df autre»», oosame ma obeveu vient me la saupe, mais il importe pou, et vous ajj(pir'x*eie2/ poar le surplus. Dons, peadiatti le» rEombrewes. animées <?ue je forcctionaiai à la flribiuie de 1a presse), à lia CSiambre, le tout demîer jour de la ses-tsioiDi, après le vota en galopade des budgets extraordiaair» qui eussent mérité, plu» que i^autte auflre quession: du re&to. un erarneu afjprofoiKfi, on av^ùt aoowfcumé ae voir e© lever chaque antiéig Le camacade Hambnrsin, député s<^5tttètete de l'atroiwjisseineînt de Na>-lequel s'esprimait à perr près comme suit : h— iMfesisnejuW), f ai i^otareca? de -raippeSer à la CtiéMirtro que j'ai, il y a longtemps dftjà, dépose sur le bureau uue propoeiuou de- loi portant ére£$àu»-, eu coraaiuii'.e. du biianaaiB dTHingyïon, d^ierudant de la corn-musie de... (le nom m-'éeka.p^). Cf^st la X* fois que js me pensées, le rappoi't de la section cgu traie ayant à l'unanimité adapté cette proposition, de demander à la Chambre de vouioir ja voter avamc de se séparer. Il y a en jeu te intérêt» dont peut-être la» gtavité vous échjaç^«, mais..." Le reste se pestait dans ce particulier brouàaiia dbnt s'accompagnent toujours les fins de séancfâ et toujours il se trouvai^ sur quelque bajic de- l'opposition: ou mfme sur quelque bans ami, (yieltjc^un» ]jour dire *. — On a biea: le temps I Ça ne pra^se-pas t Oo verra à la session procuaine! Je crois que cssfcte queatioa de Pérection eu conimiHDB du hameau ôf Htogeou a tuâ sous elle deujx ou trois présidents do Cbam-hre et que même elle a tue de la même t»saruèra le bon camarade Hambutsin. Par là, Cgtt exeotpile étant choisi emmi laïc l^oune centaine que je connais, vous voyeiz, ainsi que j'avais l'honneur de vous le d'ire, que jamais rim ne presse et que nous sommes ainsi faits que nous avons toujours- le temps. Et si est-il eucore que quand nous avons pris nue décision), sauf dans left circon-st iïices, autxqu^ie» je faisais allusion tout à 1 heure, nous n© nous préoccupons plus ■%i'a/u mÎT^Hium d'à la mettre eu1 pralîquSL GSes réfleaioms me vienneut à l'esprit, illustrées de ce typa^ne exemple dei la proposition de loi toudaûit à, ériger eu commune le hameau d/Hingeon, parce qu'à tout bout de champ je trowve dàne mon courrier des lettres ainsi' con^aes : —- Monsieur, notre Conseil oommunal est saisi detpuis plusiemrs. aaai<ées d!éjà dfuaio pro-pcfiition dont le vote lenximit à la population, par le temps qui court, d'inappréciables services..." 0m eucore : — Monsieur, dans s& séance du..., lie Conseil communal de. • a pria mue d^iberation. a«ds termes de laqjujeHie... Malheureus-ement, le vote du Conseil e^ti resté jusqu'ici le.tre morte, ces messieurs s'ima^inant sans doute que, le vote étant acquis, la Providence voudra, bien se charger du reste-.." Et tone2s, voici, histoire de sortir des nuages j — Monsieur, le OopseÉl communal d'Ixel-îes a voté en- avril dernier, en faveur d'à personnel subalterne de la commune, des îndiemniités dont ce peftit personnel devait bénéficier à partir du 1er mad% Ce petit pereoninel —« nous voici eu jaiu. — attend avec unie fébrile impatience qu'il plaise au Collège de donner suite à. ce vote Nous avons rie l'argent „de bon", mais, hélas 1 ce billet qu'on nous a donué ne vaut, aux maga-swis communaux, pas plus que lé billet dfc l'immortel La Qbâtre... Ne pourriez-voas nous dire, afin qu'au moins nous puissions le redire à nos femmes qui se. lamentent et nous harcèlent de questions, pourquoi...'' Pourquoi *? C'est biem simple : au a toujours le teteaps chez nous. J'ai fait verbalement cette m^me réponse hier à certains instituteurs de la Ville de Bruxelles on faveur desquels le Conseil communal a voté des intea-ni^s ou des avances dontfc il3 ne voient rieu venir. A quoi l'un d'eux a élégamment .observé : — C'est ça qui nous fait une belle jambe !" Une belle jambe 1 Oe n'est déjà, pas tellement à dlédaigtaer... Cam. LAMBERT,exp. compt., 35, r.Ecuyer. Voir an. 4* p. 60894 LES ACCAPAREURS — Vous ne direz jamais awee d!e mai de mal de- ces cocos-là, Morosieur, ni Son Em. le car<Sisal archevÔ^UQ d-r Maiines non plue. Ils fercmlu pis q;uie nous meittre sur la paille : ils CQTi2g»ro«i tous 1« ^ts a« cjmp-tière, d© (eJîe sorte qsjae, Quant* la guerre sera finie, il nie restera plus sur cette terre que detf enrichis. 11 n'y â que dans les mélo^ drames que l'on jouait, jadis à l'Albamhra que la vo^kt est toujours récompen.sée et que le vice est toujours puni..." Ainsi me parlait hier^ comme je sirotais un verre db sterk à sa terrasse le patron de ce café. — Il ne faut rien exag'érer,. observai-je. Sans doute les bandùts pulluieût pour l'ins. tan* dans notre mallieureus pays et nous sommes touSt à. des t>fcreai plus on moins éloigné®, vi cimes de leurs scan^aJeus^s S!p<> culations. Mais de là à dire que l'avenir est à eulx sente... — Ce qu'il y a <3e terrible, Monsieur, iuterrompâfc mon homme, c'est que le nombre digs acci'iiparenrs auigmeate de jour em jour. La contagion ! Vous connaissez mon établissement, n'est-ce pris, et-T'exceli^te réputation dont il a joui jusqui'icâ ? Mon père, qui le tenait diei mon grancupère, lequel L'avait fond® vers l'an de grâxîe 1950 a veillé durant toute sa vie à ce que rien r.e s'y passât jamais qui- put être sujet à critique, et moi-même... — Vous ! Vous êtes un parlait honnête homme. — Je le Qpoi», Monsieur. Mais il n'empê-l elle que mon éfeafctfVssemcaft est devenu le siège dTuine société que je serais heureuix de • pouvoir envoyer se faire pendre ailleurs. r Les gens qui en font partir sont de3 accapareurs qui ne se font! point faute dfe s'ap-pe'er euixHndm<j9 ainsi. Oui, ils ont constitué un groupe r „Lfl club des acca.pa-rmre?', a^anit à sa tîtp un président, uu; viceï-ipr^iJ'fent, uni trésorier, un secrétaire eiï uî3 secrétaire adjoint qirâ se réunissent ici ebaque soir que Dien-. doran» et n/'abandon-nent mon1 pia.ndher que lorsque sonne l'heure du couvre-foi.. Ile ont pouasé l'au-, dace jusqu^ s© faire ,,tirer en; partait" et ; tout à l'hanse on es» venu m'apporter leur - photographie que sans daute il» auront la ; hardiesse dé me faire mettre au mur, dans • uni cadre dbré. — C'est honteux l nie pus-je m'^pêcher 3 de dtre. Mfiis qu^accaparent-ila donc ? i —. Tout, Monsieur cft encore le reste. Sur , le coup de 5 heures, ils s'amènent ici, venant die) [Je ne sais quelle kxactae cavernflf, et 5 tou^ aussitôt commesace leur louche palabre. I — Hs boivent sec ? i — Ils se font! servir un verre fte brunie t e* le font durer jgpKtfà l'heure de la fer-k metAïf Cent aan* demte qu'ils vealent eonser-ver l'ciipnt dï?*po» pour mieux assurer la réussite dia leurs coups t — Possible. ■— Mais vous r» me dites point à tfefA trafic ife» se livrent "t — Il* accaparent, Monsieur, voilà loult ! Ils accaparent la seuî (fo ]att qsi reste, le se?ià je® de whtsti qui me reste, le seul bao qui me reste, les serai» dés qui me re»te, le seul a^^areil d'écflatfiVjçe que je [juisse me perm^tre d'allumer encore lia aocaj|iarent ma feanme en l'obligeant à prendre part à leurs interminables parties c<3 c«rte». Ils accaparent mai 6erv6use, l'appelait à toat irastant sous les prétextes lo-a plus futiles, allant jusqu'à l'empêcher, de manger à son aise les 50 gramme* de pain sec dfe son dernier repas et l'obligeant à hoirs froide sa torr€al>ne >ewpéralis- 11% accaparent, qnaod ils acmt fatigués d'abattre du pic sur du trèfle et du coeor sui- d-j, carreau, le chat de la maison^ au^ol ils font les pire» niches. Us accaparent me? allumette et quand), enfin, leur président lève la séance», ils laissent, chacun à côté de son verre, le» vingt centimes représentant le montant die leur unique consommation..."Ainsi me pasSa, le patron de /*et établissement! qui jusqu'ici avait joui d'une si bomtue réputat'on. Par quoi je conntas qu'en dépit de la misère des temps, l'heur» n'était point proche encore où. l'on conduirai aa cimetière cetfiei vieille z^vanze brusxeUoise..., Moyennant versement d'urve prîme unique, le cofittota! d'une ssauratnco rrrtxto do 10,0'00 fr. ressort à ia Compagnie l'ÀIVGRE à environ 3,4-71 fr. Age 30 ans, durée 20 ans. Cette prime comprend tous îes risque* de guerre des n o n-bo ti i gérants. Renseignements sur demande. Direction : 2.0, rue rteuve, Bruxelles. 61453 I.A BIÈRE i>a<G3 6a „Refvne des falsifications' ' ,M. Vao HameL-Koos, d'Amsteada», a entamé nu lîW&at porcr metire en les cotisîomma»- tenrs de bière coniuie l«s procédés de certains brasseurs et marchai-vis de bières qui, non coiLtentâ de vendre chèsemewt au public uine boisson où. le malt et le houMon ne fîgjuretnît que pour méiooire, ajou<tenr à leurs tripotages d'es produits lies plus noicifspour la santé publique. L'analyse dTutue do ces boissons a démontré qu'elle ne contenait -que de l'eaa, delà matière colorante, die la sacchacaa&et ce la saponine.. Or, la sapn»ejàne est 1 adfcolo&de extrait d'à la racine de la» sapontwre, qwi sert à rendirè l'eaju mouf^seuee et qui cçmticait des principes consid!«res comme vénéneux. Chez noirs aussi le5 mati&res premières pour la brasserie vieR^routi à manx^uer diius un avenir prochain,. Déjà, par une pwbli-; 'îité aippa-opri '.o, les inventeurs des „euccé-danés" attirent l'attention dtts int-'res^s sur les avantages de la nouvells comljiwaiaisoii, et nous savons da source sûre que nos bras» sériés sont travaillées à leur tour par les demarcheuirs.. Nous avons cependkmt confiance dans l'ancien esprit dlionirAte^ commeTfâale de nos i brasseurs, quii. onit tenu toujours à livrer h leur clie it'-le unie boisson s.'iine et loyale», ;"t, le cas échéant, cesseront toute fabrication» pjutôt que de faire boire aw p-itl^ic d'à i'eau colorée au goût relevé par l'insidieuse . saponine. J'AI PERDU MA JOURNÉE... disait Titus, lorsqu'il avait passé mu j[otrr sans trouver l'occasion de faire du bien autour de lui : ,,Diem perdidi î." La „ Laxatiois Floury" ne perd jamais «a journée, car il n'est pas un jour qu'elle ne guérisse ou ne soulage quelque malade atteint de constipation ou de telle, de s os conséquences : vertiges, ètouniisvsements, hémor-ro-res, migraines, insomnicb, clous, boutons, etc. Ils sont innombrables ceux qui lui doivent enfin la santé du corps et le repos de l'esprit. Aussi la devise de la ,,Laixatine Flsuiy" pourrait-elle ître : „Diem non perdidi 1 — Je n'ai pas perdu ma ;ioumée I" EN PRÉVISION DES CONFITURES Pour autant que la chose soit possible, les autorités dispensatrices du sucre devraient prendre les mesures pour en mettre prochainement une quantité suffisante à la disposition des ménagères de Faggloméra-iion. bruxelloise, étant donné l'occasion rare de pouvoir faire des achats de fruits pour confitures à un prix relativement bas qui va se produire cette année. On peut, en c.fot, compter sur une baisse sérieuse dés fruits, qui s<^a amenée par t4uie circonstance fbrtraite. Le chaufiagtes a manqué totalement dans beaucoup de serres, lesqueil'esi n'ayant de ce fait que la chaleur naturelle donneront leurs produits tardivement, mais ces fruits seront murs avant ceux de p'iein air. D'autres 6erre« n'ont pas eu lo charbon à temps pour que leurs produits puissent arriver comme primeurs; Je oliaiifîage y ayant' étfjé commencé eau retard, par conséquent, les fniits de ces . serres prendront place immédiatement après ceus die primeur et avant la- catégorie de» fruits .'ïiûtis en Serre, sans chauffage. A cette production ininterrompue produite par une succession de trois périodes de maturité, ea y comprenant les produite de primeur de la serre chauffée normale, viendront s'ajouter les fruits hâtifs naturels et les autres. Cet ensemble de circonstances fait prévoir aux producteurs et auc: fruitiers corn, péten'te une importante baisse du prix des fruits sur tous les marchts, principalement de ceux qui, comme à BruxisÛe» et l'agglomération, sont voisins ctes localités où se pratique la culture intensive. RapipeionB que 1 on négrige gén^ilepnent pour la confiture trois fruits qui donnât d'excellents résultats : la pêche, le raisin et la tomaite. L.E RSEII-UEUR SERVICE A RENDRE à vos amis, à vos porents, à toute personne à qui vous: voulez du bien, c'est de leur recommander le „Riiumo4"r le meilleur remède et le plus sûr préventif contre toutes les affections des voies respiratoires : rhumes, toux, enrouement,, grippas, in. fiuenza, bronchites, etc. Toutes pharmacies. E>ANS LA POLICE DE BRUXELLES Das incd&ents qui pourraient avoir de grandies- conséquences, viennent de ee produire au s^in dtel la police dé Bruseille*. DepuKs quelque temps diéja, un sourd mâ contentement règne parmi lie peasonnei, principalement parmi le peasonmrf subfelterne, chez qui l'insuffisance dies traitements &. fait de plus en plus sentir à mesure quel le coût de la vie augmente. Les agents die po lice, astreints à do lœigukvs stations en pllek air & qui sont obligés dfâ oon«erver un* tenu!» en rapport avec lear misWieu, ne ga gpenfe en moyenne que 135 à 14(0 francî pair mois. Ils" parviennent peis aisémeniU, os le comprend, à nouer les deux bouts, surtout lorsqu'ils sont pères dé famille. L* Conseil communal ne parvient pas à fcroi» ver une formule pour lear venir en aidé. D< semaine en semaine, on recule dlavant b décision à prenadre. Des que^âons de pari: se sont fait jour au cours des deraifcr.es pa labres, à huis clos. Tout cela n'est pef fait pour satisfaire le personnel, impatien à, juste titre de. voir l'administration cooaa ciunale venir en aidie à» ces modestes se* viteturs. Mais il est) un fait plus grave, qui nwr eoulfemeflit accentue encore la mécontearbs m«nt, mais riaque de provoquer tm rnouv^. moiït 3an3 le personnel. Les traitements, cjtii devaden« êèe régulièrement payé» te l&o jiàu, ne l*étaient pas encore 1ô 4. ?our cjpuâ sait avec quelle impadience le joutr de La „satde" (r atfâadii par das bourses modestes, il <s?t aisé ee cooipaiendra combien l'émoi est grs&à p*!imi les petits employas. Ecauooup aoa/L coairaâii&à d'acheter à crê-dît at attmdeat le premier jour d'à mois l»our peycir letaw potetos dettes. Le premier du mois est biaa souvent aussi «e jou^f dja paiemenit du loyer. Ija situation pénible où eo trouvent les agents de police par snice du non^mement par la caisse communale du traitement a<t-tendu a provoqué des mesures collectives parmi le perseMmcl de la oeaixième, -de la. quatrième et de la septième division. (Les commissaire» d* |ioiice, en l'espèce i^estçeîs-àrrement MM. 1%ycnfc <2a ft««is, rue du Poinçon, Leroux, rue de Ligue, e>t Rustier, iuo de la I>yle, ont reçu une délégation du poisonaiel venant leur exporter la situstitionl et faisant valoir les griefs. La gravité de pareille» djémarches n'a pas échaçapé à M. le commiafiaire Crespin, chef de la dît-vision centrale, lequel en a avisé immédiatement le Collège échevina! et particulièrement l'échevin des finances. M. Max Ilallet. En) attendant un* solution, une grande effervescence règne parmi ia police dw la capitale. ÉCOLES PKATÏOUES AUTOS ET CAÎtflOWS Anvers, 17, rue Hariagrode ; 1 i ' ge, rue Vieux- Mayeur, lS; Bruxoi1.es, 11, bculévard dii Iiégent. 2Se série d'iiatt. le 11, de 11 a 1 h.; 30e série, le 18, de 8 à 10 h. soir. Cours : lundi, mercr. et vend. 7e série, patrons, dwbut. du 11 au 16. Le cours sera anseigné par 0 WajQiouiI, auîieur des 2S vol. Demandiez progtr. à M Wathoul, dir. gcn. 01491 AU PARC DE KOEKEL5ERQ A part l'allée centrale, dont la petonSe a été conservée, tout le jjarc est transformé en un immense jardin potager où les* ,,cotons" ont vfoai''mant pu s'en! dlorasjar à ciceiur joie. Ije moindre petit coin' de-peUoueft encastré entre deux massifs d'arbustes a trouvé prenear et les pJktes-icanidies die petits poîs1, de carotte, d'oignons et die satidb s'aâ.a»^ent à perte de vue- Mais la culture principale est la, pomme do terre- Grands dieux ! cg qu'on eu a çlanté de tjuiberenies ii>:i«is le peine et les tfârrcïns euvirounaats ! C'est par wagon^. par batea«x es/bâsrs qu'on récoltera, dans ce patftûnj, les p^6-cieu^es pfttsïie®,, et il est à es.ptfrer q'oa l'ad-minnatiratic«i' comten^asde du noble fa«3o»rarg saiara faire jir«uive d'énergie et' d5 d^erne-ment pour mire valoir le droit de prapnéw taine et procéder à une répartition équitable des produite du sol entre les habitants, quitte à bidemfi®5er les1 „cjolons" au'moj-ea d:i! produit ûb la vente. Coûta traasforinadou du parc n'a pa^ été vue d'un bon œil par tout le mande. Des centaines de cunicultenrs en chambre de l'ouest! bruxellois aàlaieiaît s'approvisiormier au plateau pour garnir leurs clapiers de fourrage. I/herbe manquact, Jeanmot a trouvé te chemin da ^a cassei'ole, et c^est sous forme de gîbd;otts qu'il » laissé un dernier souvenir à sâe admirateurs de jadi®. A TOUS LES FATIGUÉS, malades ou convalescents, les cures d'air et de repos s'imposent à l'Institut Hygiénique de Bruxelles, Château de Neckersgat, Uccle. Trams 9, 11, 50. 607S5 LES TOIVÎBOLAS La tombola organisée par l'U. P. ÎJ& Cuniculteurs belges, à l'occasion de sa «roisièmo apposition de lapins, au bénéfice du Foyer des Ori^iheJius, a donné un résultat qui dépasse les e^jjéra.nces. Le reliquat de cette petits manifesta&on de charité dépassera les 500 francs, ce qtad est un cliiîîre fort appréciable. Cette «mmo permettra à l'ccuvre si méritante d'atfténuer un peu la misère dans laquelle se débattent les orphelins de nos braves tombés an champ d'honneur. Voici, pour les personnes qui ont bien voulu coopérer à cette bonne œuvre, las numéros des billets sortis au tirage au sort et non encore réclamés : 343 354 514 588 7G1 858 806 1>353 1611 1664 1965 1972 2013 26] 4 £>34 3011 3174 3311 3500 3726 3741 3750 3773! 3831 3943 4110 4139 425-29 4365 4387 4536 4G26 4723 4769 4803 4928 5798 5997 6T49 6114 6599 6S45 6987 6991 7144 72S0 7321 7409 7537 7652 7802 7820 7932 7977 8141 8340 8272 8371 8956 9046 91.45 9869 La- liste officielle, donnant la nomenclature do)S lots, qui pourront être. retirés jusqu'au 10 juin, à 10 heures, se trouve à la disposition des intéressés, au local, Marché au Fromage, 16. Il est rappelé aux lecteurs que la majorité des lots, consistant en lapins, ceux non reclamés à la date précitée seront vendais aiiîx qnchères au bénéfice du Foyer des Orphelins.NI FLPURS NI COURONNES est une mode qui n'a pas fait long feu. On en revient aux bolles gerbes, aux couronnes de fleurs nat., et on les coin m. aux Etabli ss. hort. Eug. Draps, (Mag. 17, r. Ant. Dansaert). 61507 LE RAVITAILLEMENT L© beurre. La Ligue des marchands de beurra Informé Ta population bruxelloise que par suite d'arrivages ijouvcaux, les rations de beurre annoncées p»vir les distributions daait les 11 communes du Greud-Bruxelles, qui ont mis des locaux à ea ddspoei-tion, seront doutiléee et établies comme sk»t : &00 grammes par carte de 1 h & personnes ; 400 grammes par carto d© 4 k 6 personne^ ; 600 grfumiîes pnr carte djî* 7 pers«nfr>.e? et pluel C«3 ratioaas seront servies daas les locaux indiquas pr^-o'xlcaaineut et aux jours et heures indiquée®. Les personnies qui ont participé aux distributions du 1er, 13 et i juin (carts* de ^eiiea n. 1 à 1GSQ0, et cartes de Sfeint-Jo^c-tm-Noode (n. 1 h 2[»0) recevrooi la part qui leur manque à lûr fin d© la s;'irie. Les personne» qui ont renoncé à leur cart» de graisç?® recevTonft, h partir du 11 juin, ch«?. leur d<Haiîlant ' 1° la ration habituelle de 200 gïamu me^ par perSomi® et par quinzaine ; 2" L<*s ra-' tions eu retard ; 3" Les rations &uppjémentaire<3 attribuées aux cartes en général. Les distx^butioua dans les 5 commune» retardataire^ seront orrfanisôes cette semaine et 1/s jours et heures seront annonças. A Ixeltes. D est porté à la connaissance de la population d'Ixellea que la Ligue d«£ marchands de beurré dilstribuelra : Matin, Soîr, 9 à 12 h. y%\. 5 h Ch. Yi îûardi 5 juin. </ -, là 1500 lôQl à BtXTÛ Vferoredi 6 juin!. « S0Q1 à 4500 4501 à €-.XX: Jeudi 7 juin . . 1 6091 à 7VX) 7501 à 90SC Vendredi 8 înin . -, 9001 à I0f>00 10501 à 1?0:)C Soanedï 9 juiii . . 12001 à 13500 ÎGWI à tl500C Lundi 11 juin . . 315001 k lQXSQ 16501 à) 1800C Vardi 12 juin , . 13)01 à 19500 1«501 & 2iO#C Lîfircradi 13 juiri . tàR»l i 22500 Q2S01 è, la fia, Local de vente : 26, rue de Vergnie^. A Schaarbeek. IJ est porté à 'la connaitesance des h/tibitetife de Scthaaïboeik qui dirent avoir dm beurre cl no sont) pas inscrite chez u® mnrclianyî, qu/ils peuvent obt»nir du beurre aux! BalJieP œntraiee de Bruxelles (sous-sols, entrée par la ruie d« Y-.iT'hv-aux-Poulets), aux jours ot aux heures q\s euiivent. — I-a. vente aura lieu de 9 à 12 h. Yt et de 3 à 6 h. Yt. Mercredi 6 juin' . , Magasin 1. 1 h Jetrdi 7 iuin . ^ . W. 6435 à) 1392^ Vendredi 8 juin . . Idl. 155525 k la tin Samedi 9 juin . . . Magasin 2. 1 à te- fin Llinrft 11 juin . . . Magasin 3. là ifyrli 12 jiijin. . Id. 43©\ k la lin Mercredi t} juin . . Magasin 4. 1 i\ lOEOC Jeudi 14 juto . . IdJ. 10B01 * La Fin* Vendredi 15 juin . . Magasin 5. là 441; Saawdi 16- juio1 , . IA 44?12 à) la fin Landi 18 jaln. : » Magasin 6. 1 * la En ■■PI»CTLU<mJJ<^JilllULULUUUa-«U»JuiJU ■ itl 1HJJ. W I1 ■ I I II -A ZI JPAlXjJLIS Abordant enfin: les démonstration» scientifiques pour sa septième et dernière audience, M. l'expert Kiecken^ prouve que les majuscules, les minuscules, les défaut# graphiques, ainsi que les infiniment petits détails, se retrouvent avec la fidélité la plus grande bous la plume d'une tierce personne, èe nommé V... C'est à peine si l'on découvre sou® la plume de l'inculpé un aperçu graphique du scripteur de la pièce incriminée. Toutes ces démonstrations ont été faites en présence de la Cour et de la partie civile- Quant aux démonstrations jmeation-n%3 ci-deaisus, M. Kie-ksna conclut. Exa^ minant le travail de M. De Hoope, il déclare : „Si l'on devait s'arrêter aux quelques éléments développés par cet epe^part, on pourrait avec plus de rai30» condure que la lettre apocryphe sejrait F œuvre du jdaignant." Examinant le rapport de M. Didier, M. Kieckens constate la faiblesse d'argumenfcation du dit ekpert, qui déclare avoir analysé einq majuscules et pre^q^» la totalité des minuscules, qui, cfèt-il, se retrouvent sous la plmme do Leurqnini, alors qu'il n'en est absolument rie». M. Kieekens termine (jn affirmant la complète innocence de Leurquin. Voilà l'affaire arrivée à on tournant très important; en atteaidaiït d'eu coçmaâfere le dwioiiment, laissons la parole à F avocat d>i la partie civile, Me DswipcfeJ. Vedci lea grandes lignes de sa plaidoirie : t— ÈMisssieuttS; 'la partie civife a 'pem^a tp^iî était dë Son dejv^ir saisir la justice de ses soupçons, justifiés a charge du prévenu, Icusqu'elle fut accusée du fait grave que vous connaisse» et lorsqu'elle ®e trouvait incarcérée avec sa famiile et ®on personnel. L'affaire était d'autant plus grosse de conséquences pour elle et S3S bien* que des batailles terribles se livraient non l«ini de l'endroit où elle résidait, que la justice militaire devait se montrer d'autant fius décide à pre®cîre de3 mesures affrère» à charge db ocpupables de ce gQore. M* C .. fat invité à faire connaître les ennemis personnels qu'il pouvait a^oir; spCHitauém^nt, il se rappela les démêle» jucïciaiie^ qu il ■ avait eus avec son- beau-frère et celui-*i lui parut ôbne la seule personne capable d'un tel forfait. Le prévenu iawoqwe le fait C... su*, ratt été accnié à la faillite et qu'il voyait dans un- procès cnvil éventuel bb mr^reiï m se creer des r«a®ouroes sous f»rme de dom-rûtagÇR-iiKèéi^ts. Quel sgrstème invraÀôCwaldablie que celui qui ccmsisJ!?? à croire que O... serait l"aute#ï d^ la leiitïpe ! Antant vaudrait ^ suicider. Eit, da»e cs&e h^potai:-^, pourquoi mer.^ro en cause toute sa famille* spn compitalrle ? Q.ueUw dis pouvoir sfc procurer l'instrument du délit t Combien mieux à l'aise se vrouve-t-oca dans l'hypotàièfiô de la c-ulpalrilité dfe Lentp-quin ! Je concède à la défesase qu'eue pria, cîpe les expertise ne peuvent entraîner à elle? seules la coryvro&cï de la Cour- Maîa lorsque les conclusions des Experts sont cor-roborées par toutes les présomptions possibles, y a-t-il lieu de douter "? Les premiers juges ont été perplexe»». reconnais qu'il n'y a p^nt de preuves directes, mais y en a-t-il jamais A-ans des affaires de ce gt»rô, où le coupable se oache pour accom^jlir son acte, honteux t Ms Scboei^etîd I invoquera la jurisprudence ea matière de faux testaments; ma1 s le cas e#1 tout antre : le faux testament est le fruit d'un travail patient ei délicat, le» conditions matérielles sont différentes. Le premier tribunal a eu tort d'attacher de l'irat/ortancfe aux rapports de MM.Kiecfcens ^t Ravet. M. l'expert D'Hoop, homme d^une expérience consommée, a tenu compte de toutes les oonditlons matérielle® dans les. ruelles le provenu avait pu s» trouver pour fournir des éléments de comparaison. l\ ne s'agit pas de faire le procès aux exjpertises en écriture en général : agi* ainsi, c'est faire dévoyer le déoat." Tributnal civil de Liège. Une curieuse question de droit inWrna-tional.Le tribunal civil de Liège vient de re». dre, em ma&ère de puissance paternelle, un jugement extrêmement inté-ressant et qui fixe la jurisprudence sur un jxiinft tout nouv^u, En vertu de la récente loi sur la proiJection do l'enfance en Belgique, le procureur da Roi, peut, comme pos lecteurs le savent, faire déchoir les parents de la puissance paternelle lorsque leur conduite donne de graves sujets de mécontentement. Cette loi a été fréquemment! appliquée quoique fort nouvel!©. Cette loi s'ajjspliqne-t-elie aux étrangers T Cette question vient d'être tranché© dans des circonstances assez singulières : L<esi époux D..., de Liège, ont été condamné» par le tribunal de police, puis par le tribunal correctionnel, la Cour de cassation s'étant également) prononcée, pour avoir tenu une maison de débauche. Cette décision étant devenue définitive, le procureur du Roi les a assignés, devant le tribunal civil, ^pour euj-tendre dire, conformément à la loi sur la protection de l'enfance, que la puissaotee paternelle sur leur fille leur serait retirée, et que celle-ci serait confiée à une institution de bienfaisance. Si les parents avaient éflé belges, la question ne faisait aucune difficulté, la jurisprudence est constante et la déchéance paternelle eût été prononcée. Seulement, les épo«-* D... sont Hcâlantieria. Assignés devant le tribunal civil, les éf**a* D... soutiennent, par l'or^oie de leur consul Me T. Coili^gon : Qoe la loi sur la protection de l'eifance dans ses dispoeitfoee, ne s'applique pas autx sujets étrangers, q»e le iryxxnal civil belge, en' l't^èce, co peau au'açjpdiquer la loi hollftndoise, que cette I*i no prévoyant aucune dia^xysition analogue, le procureur du Roi était impuissant, et, qu'en «onséquence, le taibunal devait débouter celui-ci. La défense faisait valoir que la lod ®nr la. protection die l'enfance, en ce qui conr cerne la déohéaoce paternelle, n-'est pas df ordre puWic in,ternationol, qu'elle doit respecter le statut persoiœed:, c'est-à-dire, les droits de la puissance paternelle. Elle faisait Observer qae dans la négative, le» incidents diplomatiques étaient à Craindre, ©ns effet, il eût suffi auix pare**® D... de retourner en Hollande, pour qu'à peine passés la frontière, îe jugement n'eût plus aucune fore# exécutoire, leur pitcissance paternelle reprenait îe dessus, et la justice belge eût été obligée de leur remettre leur enfant. Elle faisait remorquer enfin que la loi sur la protection de l'enfance de 1912, si «lie est d'ordre public national, n'est pas d'ordre public international, la défense citait nue série de décisions analogues ea d'autres! matières.C'était-, en effet, la première fois que la question se posait en Belgique. Aprèe» un long délibéré, le tribunal a rendu un) jugement très intéressant, très juridique et très motivé, rencontrant complètement les a.rguK meiuts da la défense et y faisait droit. Le tribunal déboute le procureur du Roi de sa demande en décidant que la loi de 1912 doit être considérée comme un statut personnel, pour autant qu'elle ne puisse restreindre, supprimer ou. diminuer les droits reconnus aux parente par leur droifc national, que dès lors, c'est la loi hollandaise qui, par analogie,^ doit régler : la situation des défendeurs vis-à-vis de leur fille... 1 En conséquence, comme notw le disions plue hant, le tribunal déboute le procureur du Roi de son action et condamne la P. B aux détpons. CHRONIQUE D'ART, KURT PEiSER. — Salle /Eollan. Lors de l'çtposition Peiser aux «alona Diefrtrich, nooiA avons consacné aux œtux re® de cet intéressant artiste une étude a«sez développée à laquelle nous nous p^rmeâison® de renvoyer nos lecteur» („,Beigiquef"^ n« 613). L'exposition actuelle à la Saille JLoliaa donne une idée plu» complète et plus juste u« sa production ; elle lui a permis d'exhiber des oeuvres importantes qui ne pot»-vftàettt trouver place dans une salle dis da>-mensions restreon-Ses. Aussi notre appréciation de l'a» dfes^it* appellc-t-elle quelques rectifications. Certes, M:- Peiseoc reste le peintre du bas peujpie, et il le représente volontiers livré à «e® ragtfocts grossiers, maie il insiste moins, semblewt-il, sur lie côté trivial de la vie populaire. A côté da» dépravés, il nous mon), ire dus® travailleurs (,,Ant-uing", n<- 35), et 1 image wpfii nous dor«ae d» cette c tasse sociale paraît dans l'ensemble moins outree, plus ooaforme à la ré&iitë; on sent moins da pëw*â-pr!i» dans le choix des sujets. H s'est dêljarrassé aussî des tendances moralisantes qui gâtaient certaines de tes œuvres. La r&afcré pnne et eimïde reflétée *•- travers une seusibiUfé viv« est autrement forte et impressionnante. Je n'en veux poux prenve que cefrte trai-gwpis vieiors que M. Feiser intitule ave» tant dWpropos „I>ernâère Station", et qui i-%résente, on des teinte» livide*, l'agonie d'un cheval de trait. Ocduirci viuivi de s'abattre sur le» quais et gtit à côté de *aa ooc»pa^n«4i (dfo misèitJ ; «a carcasse étiquo, pattes allongés» sur 16 pavé, eos patiis grossière et inclues, énormes, discot le labeur d© chaqu® jour, la maigre pitance, les coups re^us ; sa tète da fantôme se i"G-(îreeso, soc coui s'ailongs* coanme en uns suprême effort peur se débarrasser du fardeau de cette laaientabèe existence. Deux débardeurs d'aspeict iniuable lu? jettes ua regard de pitié. Au loin, la perspective dâ-oolante des quais. Je ne ssnj pas de spectacle plus poignant. C'est une couvre force et qui nous change de la sensiblerie et des fadaise» csurantEs. „Brutalité", sans atteindre la même erb-vergure, forms le pendant de ce tableau e3 on complète la signification. Le mouvemens y est excellemmeî'it observé; de même dans „Antomg", qui nous numtre le cheval de ti-Ait tendant l'épine sou« l'elîort. Oe sont trois pages d'un même poème, cfuVtfi poor-reÀl intituler : „La Vie d'une bête da siomme". A cô^é de <&a csavres de pa»eniièrô ligna, je plaCenti les typèa qu© M. Peiser a sa;.-% dans le bas peuple : exploiteurs de ia, misère („Patroinne de logsemeasti") ; „Fiâ3i d'Israël", que j'essaryiaas die caraobériseï' à prou po» de son exposition de l'an dernier ; la jeunesse prometteuse des quartiers mal fat-még (^jMauvaise Graine", „Zvraffte Je£")„ M. Peiser les observe avec un» mie clairvoyance et traduit sa vision avec une intensité d'expression qm nous laisse devine# ia psychologie d«* personnages. Je lui reprochais l'an (?temâer de manquer die pitié. Après la visite die fisposiv tion, mon impressioiï est autre : il y a ici- une série d'amvre® — certes fort clod* gâte de toute sensiblerie — mais où l'on sent une véritable compassion au sens latin, humain, dit mot („Un« mère", „Sa.n® gîte", le# „Passant^", „PauvreJ8 bou>-gi-esi"). Car n'\>ir pitié des malheureux, C9 n'ait ps* détoomer 1<* yeux de.leur mi-oère aveo na sonpir, c'est o«sr la i-agard'ap bq lace, la voir daâs ton réalisme, cumjHig , cet artiste, tout an «'efforçant d'ea donner la vision synthétique. El il a» ara taoina une d«j sea toiles où Peiser s'appi-00'1® cet IdW, c'est celle qtt'il intitoie „Pauvrea bougres" et i}ai e#t uas cïa ses meilleur® réialisationfî. J'ai dit le talent de Pwser comme dowli-natenr. Il «s'affirme ici aveo maîtrise. Il est moins coloriste, tantôt timide, «aertto owtrè, et trahit certaines inflmences (Loeamauj»). CejMitlant, même comme coloriste, i3 a des qualités et sait ext particfulieï- trouver l'atmosphère qui l'aide à dégager l'ul-v de Boa ta-blean. C'est vers eo côté dn méltiet que pourrait, sembtet-il, eu portw son effort. On ne lni tiendra pa» rigrosur 3a certaines fantaisies xm peo macabres („E&-lihriS", „Sî)elotra"), <î» qe.eiqB«s Hptoxsi brutales auxquelles nos ssasifeililiég son* mal aguerries — malgré 1» guerre. L'ensemble d« cette exposition t&noigM d'un rM talent et d'une courageuse Kin-céritô.G. P. JflCQMOTTE. - Galerlo d-art. Eian nie ressemiblis moiisl à l'art &s 5T. Peiser que efflai d« M. Jaeqmotte. Gelai-ci ne cherche pas dan» 1» rualipé une sensa« tion vive, mai» une calme jouissance. 11 y cueille tout ce qui fsât le plaisir des yeux : de belles formes, des couleurs vive* et gaies qwi ooerap^at agréaliement l'esprit saas troubler notre qnit'tude. Natur® mort», fletajg, peysagWf, p*»-traits, nas, il traite ce» différents gaxrei avec une inconttstaMa habileté. Se» meilleures couvres sont, à mon goût, ses nat». rœ mortes : „Inanortdle", tf- 19, „Fleur» d'awtemnei", n> 8, où il a su mointeiBr l'honiogéin#té. _ n ®Spl«i«i diaœi l'œécotiow cfc la flOT- d^ Ixélea qualité» ds te»hniq«e („Flcor« di« pidntetnys", ni' 6; „ Heurs d'été", n» 7) et pewO-ttra préféré.je à ces dense csavre» très éturiSéos sac impression da piwn air ,,ItoKg5 pom»»»", ni* 15, où il monta-e plua de sp<to(aaé«é. Fss mos sont bi«n dessinés (»• 4 «t S), gracieux d'attiliadja (n" 5), mais d'«ne oor. reation1 un peo frmtla. La mfee en MCR da ee* portraits h-« 3, 9 «t 12, e»t ori^feao, fit la partie d!6oora. (jve, dra'peri^ éfrjffc», fîonrs, rendue ave» virtJuosilié; j'en aime moins le sç-mboQismg un peu conventionnel. Ce qni manqne à art, c'est lfémo-tion. M. JacqmoOte est na artiste trop ooa-sdenciens et qni, tou4 m travaillant avec facilité, apporta dan» l'exéotition cte swni œuvre trop d'application. F.st-ce pour cetSa raison que se» études de plein air („l>ivne9 à Niouport", „SolKl du matin", n» 2-1, „DToogEitboS(A", n" 23, „Flenrs", n» 15) nous paraissant pi os spontanéœ " Ijks con-(Utioiis dans lesquelles dis» ont été réalisées n'y «ont cans (Joute pa» étrangère». Ij'ensenxble n'en est pa» moins cE'nnS belle tenue et, à ta différence dé beaucoup d'expositions actuelles, tÉimoigne d'une science solide de l'art pictural. ARTHUR PRAXEL. — Rouge-CIotti». M. Pra-xol, qat s'wt donné sui^out (fa-puis la. guerra au culte du paysage, expose au Bougc-Cioître une cinquantaine de toile?, parmi lesquelles j'ai remarqué : „Sous bois", n«. 2 et 3; „Alentours de» étangs", n» 36; „Coins pittoresques", n°* 13 et 19. Il dit avec candeur son admiration pour la nature et la beauté des paysages sylvestres. Ces œuvres sans prétention son, le fruit d'un laboriaœc effort et dfune application soutenu» GER5AIHT ,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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