La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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02 augustus 1918
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s.n. 1918, 02 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w37kp7wb6z/
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di.iHUtoi—ï I i J Ieaca^1 i»-*jnr>>*i%^3M03a<inaft^ria*rpra^MttgapgrsCTiTwrwmMMi PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-septembre, fr. Î.CO. 1 mois (eoût), fr. 3.30, Le* demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement^ aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Itontagno-aux-SIcrbes-Potagères, «31, Bruxolles * 11 i^Biiiprpiiwr.iwatiWWWWMMMWii^ j PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, Ir. 1.00. — Réclames avant lesann., la lig., tr. 2.50. — Corp* du journal, 1* lig.» ir. 7.50. —laits divers, la lig., Ir. 6.00r —Nécrologie, la lig.» tr. 3.50. — Coin dés Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), I* lig., Ir. 2.00. Bureaux de 9 à 17 heures Direction el Administration : g;j; !? "ÎT* • JOS. IWOBESSÉE, DIRECTEUR yJu/ourd'hu/ : ''DEUX Oa^es I / 4 U/UUf U 'iu« «-> l_> v..» / * fJUhf Co. Ta guerre- bps «LHjr8 8 8 B *■" 1,460" jour de guerre Rien à signaler. LES OPERATIONS k L'OUEST Berne, 31 juillet : Le «Temps» annonce que les Allemands ecnt encore loin d'être relouiés sur les positions qu'ils occupaient le 27 mai et d'où ils se sont élancés pour' atteindre la Marne après quatre jours de marche. 11 serait puéril de mer que la retraite allemande s'est accomplie avec méthode et que leurs pertes 6e sont réduites au strict minimum. — Nous connaissons très mal nos ennemis, conclut le « Temps », si nous nous imaginons qu'ils ne songent pas à riposter aux coups que nous leur avons portés. » *** Amsterdam, 31 juillet : Le chroniqueur militaire du « Tijd » estime que le plan du générallissime Foch,qui consistait à couper les Lignes allemandes dans le secteur de la Marne, a complètement échoué. Soissons a résisté à' l'assaut. D'après les journaux allemands, la retraite ne s'est effectuée qu'en vue de la concentration de6 réserves à l'arrière, ce qui sig.ii-fie que les Allemands n'ont reculé que pour mieux sauter. C'est >une explication très plausible, entendu que nous nous trouvons devant une guerre de manotuvre et non pas devant une guerre de positions. La guerre navale Londres, 31 juillet : Le Manchester Guardian écrit au sujet de la destruction du paquebot Justilia que l'attaque de ce navire par plusieurs sous-marins révèle une nouvelle tactique dans la guerre sous-marine, dirigée principalement contre la naviga- i tion en eonvoi. Le journal s'étonne que plusieurs torpilles aient pu être arrêtées à coups de canon, alors que les sous-marius eux-mêmes sont restés indemnes. Le fait, d'autre part, que la destruction du Justilia ait pu être signalée à Berlin et à Copenhague avant que l'Amirauté anglaise l'ai fait connaître, prouve que les sous-marins possèdent à bord un excellent service de télégraphie sans fil. Il conclut que, malgré les assurances optimistes du gouvernement, le chiffre des navires détruits ne diminue pas et que le mois de juin derniér compte parmi les plus mauvais de l'année écoulée. Les chantiers navals doivent doubler leur activité pour maintenir la balance égale. Les événements de Russie Kiel, 31 juillet : Le meurtrier du feld-maréchal von Eiclihorn s'appeferait Douzof. Dès qu'il eut connaissance de l'attentat, l'hetman Shoropadski se rendit auprès du feld-maréchal et de son aide de camp, puis à la légation allemande, pour leur exprimer ses regrets. Dans un manifeste, ii exprime l'indignation du peuple oukrainien, qui pleure la mort d'un grand ami de l'Ou-krainû, frappé par une main criminelle. L'enquête au sujet de l'attentat n'est pas encore terminée, mais on possède la preuve qu'un attentat était projeté contre la vie de l'hetman lui-même. #*» Berlin, 31 juillet : Une preuve péremptoire que l'Entente a eu connaissance du projet d'attentat contre le feld-maréchal von Eichorn e6t fournie par le r Matin n de Paris, qui annonçait à la date du 28 juillet, donc à la veille de l'attentat, que les têtes de von Mumm et de von Eicnorn avaient été mises à prix par une association secrète de patriotes oukrai-niens. Cette information tendrait à mettre le meurtre sur ,1e compte de I'Oukraine, mais il est acquis de façon certaine que l'attentat a été préparé dans la Grande-Russie sous l'inspiration de l'Entente. Berlin, 31 juillet : Le ministre d'Oukraine à Berlin, le baron Eteinheil, a dit à la « Vossische Zeitung » ,que les documents trouvés sur les meurtriers démontrent que les socialistes révolutionnaires avaient choisi le 28 juillet, jour de fê'te nationale en Oukraine, pour perpétrer une série d'attentats. On a trouvé une liste de cinq personnes dont la mort avait été décidée et parmi lesquelles figurait le feld-maréchal von Eichorn. Le baron Stein-heil ne croit pas que le meurtrier soi£ un sujet oukrainien ; il estime plutôt que c'est un étranger chargé de cette besogne sanglante par les socialistes révolutionnaires de Moscou. »*» Berlin, 31 juillet : Les journaux sont sobres de commentaires sur l'assassinat du feld-maréchal von Eich-horn. Le Vorwdrls estime que cet événement provoquera de nouvelles difficultés avec la Grande-Russie bolcheviste. Le Berliner Tage-blatt y voit une conséquence des manigances sournoises qui se constatent en Oukraine et n'est pas éloigné de croire que l'attentat est une conséquence de l'état d'esprit créé par le dernier procès retentissant. Les deux attentats de Moscou et de Kief, dit-il, sont dirigés directement contre la politique suivie en Oukraine et contre la paix de Brest-Litovsk. »*» Kief, 31 juillet : L'état de siège a été proclamé dans toute I'Oukraine. A Kief et à Odessa, dos mesures de défense spéciales ont été décrétées. Il est probable que tout le réseau ferré sera placé sous une direction militaire. Berlin, 31 juillet : L'Agence Reutsr annonçait 11 y a quelques Jours une grande révolte des paysans en Oukraine sur la foi d'Informations fournies par le major Brockmann, officier suisse, rentré récemment d'un voyage en Oukraine. La Zut-cher Post dit que la dépêche de l'Agence Reu-ter est contraire à la vérité et a été inventée de toutes pièces. *** Moscou, 31 juillet : Les grands-ducs Georges-Nicolas, Michaïlo-vitch et Dimitrl-Constantinovitch, qui ont été conduits comme prisonniers à Pétrograd, ont été enfermés à l'Institut Smolny, où Us sont traités avec beaucoup d'égards. Il leur est loisible de faire venir leurs repas du dehors et de se procurer des livres. On fait tout pour hâter leur procès. Les grands-ducs devront comparaîtra devant le Conseil de guerre. **» Moscou, 31 juillet: A rassemblée générale du Comité exécutif des Soviets et des organisations ouvrières, à laquelle assistaient plus de deux mille membres, les délibérations suivantes ont été prises, après que Trotzki et Lénine eurent prononcé des discours : 1° La patrie est en danger; 2° Les tûches principales de l'heure présente sont : la résistance an péril tchèque-slovaque et l'approvisionnement en céréales paniliables ; 3° Une agitation doit être provoquée au sein des masses ouvrières pour leur faire cou;.' endre la gravité de la situation ; 4° La bourgeoisie, qui fait partout cause , 'commune avec les cuhtre-révolutiormaires, doit être tenue plus sévèrement en garde. L» g ouvernement des Soviets ioit se défendre contre toute surprise. Dans ce but, la Bourgeoisie doit être placée sous contrôle et le régime de terreur doit être appliqué centre elle. »*» Moscou, 1" août : On mande de Pétrograd que ia- Commission d'enquête nommée par les Soviets a ouvert une instruction contre M. Maxime Gorki et lancé un mandat d'amener contre lui. *'** Moscou, 31 juillet. Dans un appel adressé à tous les districts du pays, le commissaire du peuple pour l'intérieur dit que Moscou et Pétrograd sont sans pain depuis quatre jours et demande que tous contribuent sans perdre un instant à sauver la capitale de la famine. **» Moscou, 31 juillet : L'" lsvestija » annonce que les Tchécoslovaques se sont emparés de lékaterinen-• burg. La presse iriaximaliste est inquiète et appelle le peuple aux armes. La « Pravda » dit que le mouvement tchécoslovaque grossit telle une avalanche et . que la contre-révolution s'étend comme j une tache d'huile. i *** Moscou, 31 juillet : Il est inexact que M. Kankol et M™ Ëpi- 1 ridonovka aient été fusillés. *** Moscou, 31 juillet : r Les représentants diplomatiques à Pétro-. grad des puissances neutres protestent éner-3 giquement, dit la «l'ravda», contre la na-, tionalisalion de l'industrie du nap'hte décrétée le 20 courant Ils demandent que leurs nationaux soient indemnisés des pertes éventuelles. Moscou, 31 juillet : 'On annonce officiellement que, pour des a motifs d'ordre militaire, la frontière est e fermée pour quinze jours près d'Arkhangal. e Kovno, 31 Juillet : D'après le Novojo Wjedomosti, la ville de - Bakou est presque entièrement coupée du reste du monde et ce n'est qu'à grand'peine qu'une voie de communication vers Astrakhan est maintenue par la mer Caspienne. L'administration de la ville est entre les mains des Ss-viets. Les vivres sont extrêmement rares. La e ville a émis des bons qui sont à un cours plus - bas encore-que le rouble au temps de Kfe- - renski. i. EN ' ÎTALIE vent Milan, 31 juillet: ba- On télégraphie de Londres au Corriere detla Sera : — U résulte de l'accord complémentaire conclu à Londres par les ministres italiens et les §26 ministres anglais que l'Italie obtiendra un appui financier efficace pour ses dépenses de guerre, ainsi que pour son approvisionnement îorn en matières premières et pour le maintien du îais- tonnage indispensable. Des accords particu-i se liers sont intervenus pour soutenir le cours du aide change italien à la Bourse de Londres. » )our Le correspondant du Corriere délia Sera -ste, ajoute que, malgré la solution satisfaisante tien, d'un grand nombre de questions économiques 'Ou- et. alimentaires, on ne doit pas fonder des espérances exagérées sur des accords internalio-en naux dont la Réalisation pratique- dépend d'un mve grand nombre dé facteurs qu'il est impossible 5 de de prévoir. *** Lugano, 31 juillet : L?«12pi>ca» ~e fait l'écho des plaintes que e a soulève le désarroi pro.oqué dans la i.-ar-ùtre che des chemins de fer de l'Etat par remploie ploi de combustible de mauvaise qualité, it à *** L'at- Rome, 31 juillet : de Mardi, un train de voyageurs venant de Ci-par vita Vecchia a tamponné en gare de Rome une rai- locomotive de manœuvre. Une panique a ttre éclaté parmi les voyageurs, qui sautèrent par me, les fenêtres Dix-sept personnes ont été1 tuées, l'at- * i fenêtres Dix-sept personnes ont été EN AMERIQUE C,l\l MIIILDIUIUC. Washington, 31 juillet : Le Trésor vient d'avancer aux Alliés il2 millions de dollars, dont 100 à la France, 9 à la Belgique et 3 il.la Serbie. *** Londres, 31 juillet : Du « Times >i : — Les o: iciers de la police militaire battent les forêts situés dans les environs de Uuébec pour découvrir les nommes . ' ' au service militaire qui s'y 6ont cachés. Leurs recherches sont entravées par l'action de gaillards armés qui sillonnent les bois en automobile. depeches diverses depeches diverses •ch" Milan, 31 juillet : On mande de Parie à l'cdtalia»: la — Le Conseil de guerre interallié se réu-l°e~ nira pendant la première semaine du mois ces d'août. Le Brésil y sera représenté pour la première fois. f Paris, 1er août : e£" La Chambre a discuté le projet de loi relatif ^es au recrutement de la classe de 1920. A cette uu" occasion, plusieurs orateurs ont réclamé le renvoi d'urgence dans leurs foyers des anciennes classes. M. Renaudel a dit que l'appel prématuré sous les drapeaux de ia classe de ute 1920 n'était pas une mesure de bonne politique et a ajouté que, s'il était vrai que cette classe eût été appelée sous les armes dans d'autres pays, il fallait toutefois tenir compte de l'ensemble des sacrifices faits par la France. M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat, a déclaré que la France avait été entraînée dans la JJes guerre par force et qu'il fallait chercher à la (-)u" terminer victorieusement le plus vite possible Par en concentrant toutes les forces disponibles de itré l'Entente. La classe de 1920 doit être enrôlée en 'ur- automne; le gouvernement s'engage à surveil-leu- ier rigoureusement son emploi et, en outre, il ttée cherohera à trouver une solution qui permette le renvoi des anciennes classes dans leurs foyers. •** ïlo- Paris, 31 juillet : été Après plusieurs séances, au cours des-ont quelles les socialistes ont fait une opposi-on.t tion violenté, et après la déclaration loi" faite par le mihiste Klotz, affirmant que ' et l'accord proposé était une des conditions °.ur « sine qua non » de 1a victoire, la Chambre ont a voté mardi le projet de loi prolongeant pour une durée de trente ans le privilège de la Bajique de France. Le projet a été voté pal' 231 voix contre 72. xé- 0<u" Paris, 80 juillet : îux Le Conseil national du parti socialiste s'est tes réuni dimanche à Paris pour préparer le Con-^n'e grès général du parti qui se tiendra en automne.L'Agence Havas annonce que le Conseil na->ré- tional est divisé en troi'S groupes : le groupe de ue- Zimmerwald dispose de 152 voix, le groupe i-les Longuet de 1,544, tandis que le groupe Renau** del-Albert Thomas n'a réuni que 1,172 voix, au L'ordre du jour déposé par le groupe Longuet lire se prononce nettement contre l'attitude du _ groupe de guerre, composé de 41 délégués. COMMUNIQUES OFFICIELS - Communiquas des Puissances Centrales ri , .-, dt Berlin, 1er août. — Officiel de ce midi: tr Théâtre de la Querre à l'Ouest. 4' n Armées du léid marèchai prince héritier 1 Rupprecht dt Bavière: Hi ;t Duel d'artillerie plus violent à certains mo- 0: ménts à l'aube entre Yprès et Bailleul. Des combats de reconnaissance ont amené le soir une recrudescence de la canonnade, restée mo-s dérée pendant ia journée. r Armees du prince héritier allemand : i Les Français ont de nouveau exécuté de vio-!- lentes attaques partielles l'après-midi à l'est n de Fère-eii'Tardenois. Nos contre-attaques ont n !. rejeté l'ennemi dans ses lignes de départ. • le Sur le reste du front de combat, canonnade n d'intensité variable et petits engagements i- entre avant-postes. i- Au nord-est de Perthes, après une violente d >t préparation d'artillerie, i'ennemi a tenté de n reconquérir le point d'appui que nous loi u y avions arraché le 30 juillet. 11 a été repoussé :t avec pertes. d e Nos troupes ont exécuté des attaques fruc- a tueuses au sud du Fichteiberg et en Argonne. Iv: Armées du feld-maréchal duo Albrecht de n Wurtemberg: u Combats d'infanterie sur la Moselle et fciès n du buis de Parroy; ils nous ont valu des pri- si sonniers. Sur le front, l'ennemi a perdu hier viugt-y cinq avions au cours de combats aériens et sous le feu de nos canons de défense. Une escadrille aérienne anglaise, composée n de six grands avions de combat, a tenté xl'atta- i\ r" quer Sarrebruek; nos forces aériennes du a ' iront et celles restées au pays ont exterminé l'escadrille anglaise tout entière avant que les p aviateurs ennemis aient pu lancer leurs boni- n bes. En outre, nous avons encore descendu un c grand avion de combat anglais hors d'une ® seconde escadrille aérienne qui suivait la pre-, mière, L *** d Berlin, 31 juillet. — Officîél du soir : ]-[0 La journée a été calma sur le front de s P combat. d :e *** 5t Berlin, 2 août. — Officiel : s- Sur le théâtre de la guerre septentrional, s- nos sous-marins ont encore coulé 13,000 ton-,a nés brut. is *** ^ Sofia, 29 juillet. — Officiel: s Sur le front en Macédoine, au sud-ouest v des sources de la Skumbi, notre infanterie u a pénétré dans les positions ennemies et en a ramené du matériel de guerre. Au nord de f, Bitolia, courtes attaques réciproques d'ar- i] 1 tillerie. A proximité de la Czerna orientale, a la canonnade a été plus violente de part et u d'autre. A l'est du Vardar, des détache- c ' ments d6 reconnaissance anglais ont tenté i n d'approcher de nos postés établis au sud c [e de Stojacovo et près de Doldjeli j ils ont été t< lt repoussés par notre feu. s u .** J- J- Constantinople, 30 juillet. — Officiel : u Sur le front en Palestine, en dehors de d canonnades plus violentes à certains en- L 'a droits, pas d'opération importante à signa- ^ •e 1er. Un avion ennemi a été forcé d'atterrir >s sous le feu de nos^canons de défense ; les 1 aviateurs — un capitaine "et un lieutenant J~ — ont été faits prisonniers. Une de nos es-n cadrilies aériennes a lancé des bombes sur e un camp de rebelles établi à vingt kilomètres à l'ouest de Kalat Aneze et attaqué à coups de mitrailleuses et de grenades à ù main les rebelles qui s'enfuyaient. L€ En Mésopotamie, le camp anglais établi {■ près de Tikrit a été bofnbardé et mitraillé 1_ par nos aviateurs volant à faible hauteur. Malgré la violente contre-action de l'en-nemi, tous nos appareils son-t rentrés iû- j! o demnes. n Dan3 les Dardanelles, nos hydrsavions , ® ont exécuté la nuit d'hier un coup de main .. ,,, contre le champ d'aviation anglais de Cliky. près d'Imbros. Nos aviateurs ont touché leurs buts en plein et les explosions des bombes ont provoqué de fortes détonations et allumé de grands incendies dans ie6 baraquements. fous nos hydroavions sont rentrés indemnes. La nuit du 28 juillet, F nous avons descendu un avion ennemi à 1 2 coups de fusil ; l'appareil est tombé dans le 1 3' golfe de Saro6. c Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. t- Berlin, 31 juillet. — Officieux : t [e Les évaluations précédemment faites est!- f limaient que les pertes do i Entente dépas-saient dès le 2 août 1917 un total de dix-huit millions d'hommes. Les défaites san- c glantee subies par l'Entente pendant l'année ls écoulée depuis lors et qui lui ont coûté partout d'énormes sacrifices nouveaux ont porté ce total à 25 millions. Dans ces chiffres, la s Uussie intervient, d après une déclaration I laite le 15 juillet par M. Kusmin, commissaire de la presse à Pétrograd, pour 4 millions do morts, 0 millions de blessés et d estropiés et 'à millions de prisonniers. Les Français et les Anglais ont perdu, rien qu'au 1 cours des combats sanglants livrés on Flan- j drô'..en W17, plus d'un demi-million de sol- { |s dats, puis un autre million èncore au cours { des trois premiers mois de notre offensive de llJ18 dans 1 Ouest. Si l'on y ajoute lee fortes . pertes subies par les Français en octobre au * Chemin des Dames et par les Anglais près \ if de Cambrai en novembre 1917, puis les pertes < te des contre-offensives actuelles du général i le l'ock qui dépassent tout ce que l'on a vu ( q- jusqu'iei, la France compte aujourd'hui plus 1 el de o millions et l'Angleterre plus de 2 mil- i le lions 800,000 morts, blessés et prisonniers i ie blancs et de couleur. L'Italie n'a pas moins i 3e grièvement souffert pendant cette quatrième £ as année de guerre. Le 2 août 1W17, elle avait j Q. periju 1,600,000 hommei : la onzième bataille , de l lsonzo, puis l'écroulement de la dou- . ré zième qui. à elle seule, lui a coûté un demi-,a million d'hommes, puis encore les combats îi" ae montagne et sur la Piave en 1918, lui J ont de nouveau fait sacrifier encore 800,000 ( !e hommes. Les Etats pour lesquels la guerre * le a été la plus annihilante sont les petits ( :n Etats auxiliaires de l'Entente. La Serbie a < U" payé sa participation à la guerre par la j perte do presque toute sa population mâle te adulte, et la Roumanie par celle de ia moitié rs de son armée. Si l'on ajoute la Belgique, le Monténégro et l'Amérique, il résulte que le chiffre total des pertes subies par l'Entente atteint celui de ia population de l'Es-s- pagne et du Portugal, c est-à-dire 25 mil-;i- lions d'âmes. ►n **• Ie Berlin, 31 jjiillet. — Officieux : ïs Fréquemment en ces derniers jours de fortes attaques ennemies par cinq et six nt fois répétées ont échoué. Hier, des values le d'a3saut compactes nous ont do nouveau atta-té Qué des deux côtés de Fère-en-Tardenois et, après une très violente préparation d'artillerie, ont livré plusieurs grands assauts ; partiels à ia partie 'de notre front se rattachant st au sud-est de celui de Fère-en-Tardenois jue-n. qu'au bois do Mèunière. # A ce dernier endroit, ce sont des effectifs finançais et américains qui se sont lancés à l'assaut sur-une profondeur atteignant jusque quinze vagues. ?■" Ils ont été rôpoussés et ont subi de » très le iortes perte®. Poursuivant l'ennemi qui re-ilua.it, une partie de notre infanterie s'est u fixée dans l'avant-terrain de nos ancie-anes x positions. A la lisière orientait du bois do et Meunière 6e sont aus&j écroulées des atta-lu c^uos ennemies renouvelées six lois. A cet endroit, le feu concentrique de notTe aitille- .o ur r 8U-JELL.O - rie et de nos mitrailleuses a saisi l'ennemi pi tandis qu'il se lançait à l'assaut et en a gi décimé les vagues les unes après les au- n-très. Notre défense fructueuse contre les atta- ques partielles d'hier sur le Iront compris pi entre Fère-en-Tardenois et l'est du bois de la Meunière a de nouveau augmenté les vains b sacrifices sanglants de l'ennemi, qui ont été jï Citraordinairement élevés par suite des as. J ' sauts si souvent renouvelés. ' p; Communiqué, des armées alliées 1 ■ — l£ Paris, 31 Juillet. — Officiel de 3 heures : p. L'ennemi a attaqué après un fort bombarde- ai ment nos Nouvelles positions à l'est d'Ouîohy- b. le-Chû.teau. îSous avons repoussé l'assaut en- n nemi et maintenu nos lignes intactes. Sur la rive droite de l'Ourcq, de vifs Combats ont été livrés au nord-est de Fère-en-Tar- denois. Le village de SeringeS est passé de o. mains en maitiS1 <*t &'ërê~tlnaiement, enlevé par ei une contre-aitaque des Américains. lè De nombreux coups dé main ennemis près éi de Meshil-Saint-Ueorgés, à l'est de Alontdidier, . il au Bois Le Prêtre, sur la rive droite de ia q Meuse et dans les Vosges n'ont obtenu aucun v résultat. De notre côté, nous avons eliectué q une incursion dans les lignes ennemies au si nord de Pertnes-les-ilurius et ramené des pri- n sonniers. qi Nuit calme sur le reste du front n *** n Paris, 31 juillet. — Officiel de 11 heures: ti Sur l'ensemble du front de bataille, journée cl maïquee par des actions d'artillerie. Entre a Montdidler et l'Oise, un coup de. main ennemi ii au noru d'Antheuil n'a obtenu aucun résultat. , ti Aviation. — Dans la journée du 30, les équi- si pages franco-nritanniques ont abattu ou mis h uors de combat dix-huit avions ennemis et in- ri cendié un ballon captif* ti m*ê Londres, 31 juillet. — Officiel : - Par un heureux coup de main et au cours e; d'engagements entre patrouilles livrés près de Lens, au nord de Béthune et dans le secteur si septentrional de notre front, nous avons fàit u des prisonniers. é Au sud et à l'ouest de La Bassêe, nous avons a repoussé des attaques ennemies. v L'artillerie allemande a été active au sud- d ouest d'Albert et à l'est de Robecq. u ** a ^ Rome, 31 juillet-, —- Officiel : j< Dans la nuit,du 28 juillet, nos alpins ont surpris un avant-poste ennemi établi dans la f. vallée deDaone et ont fait prisonniers les nom- g mes qui l'occupaient. c Dans la vallée de ia Brenta, après un violent c feu destructeur dirigé contre les positions de e nos ailes et contre l'arrière de nos lignes, les y Autrichiens ont exécuté la nuit du 30 juillet fl une attaque en massol contre nos positions du e Comone (versants méridionaux du Sasso t< Rosso). Après un corps à corps amené par une contre-attaque résolue, notre infanterie a net- q ternent repoussé l'ennemi, qui a été forcé de d se retirer. Les Autrichiens ont perdu une mi- a trailleuse et des iânoe-fiammes et ont laissé c quelques prisonniers entre nos mains. s< Hier, nos aviateurs ont continué à bombar- d der efficacement des objectifs militaires enne- r mis et, au cours de combats aériens, ils ont descendu cinq avions autrichiens. Dépêches Divéfâes v Pans, 31 juillet : " M. Cuillaux a adressé une nouvelle requête * à M. Dubost, président du Sénat, aux fins " d'être entendu d'urgence dans le procès A'ialvy. ^ Le jugement dan6 ie procès Malvy sera pro- . babiement prononcé à la fin de cette semaine uu au début de la semaine prochaine. La presse est toujours divisée à son sujet; les journaux de la droite sont irrités des déclara- tions des anciens présidents du Conseil, et , même la Nation Française demande que l'on décrète d'accusation MM. Viviani, Briand et \ Ribot; la presse de la gauche, au contraire, se réjouit de constater que l'atmosphère se v purifie enfin. r •** li Paris. 31 juillet: M. Gustave Hervé a été entendu mardi s par la Haute-Cour. 11 a rendu hommage à f la politique ouvrière poursuivie par M. Malvy. Plusieurs autres témoins ont aussi q déposé en laveur de l'ancien ministre. r. •** r Paris, 31 juillet: Le m Matin » annonce que M. le sénateur Humbert a subi lundi un interrogatoire dé- l tinitif. Sauf événement imprévu, les affaires Humbert, Desouches, Leymarie et c Ladoux seront jugées fin août par le troi- c sième Conseil de guerre. 1 *** c Paris, 31 juillet : ^ L'incendie de l'Estérei continue : de neu- 1 velles troupes ont dù être envoyées pour en- J rayer le sinistre, qui s'étend vers le nord, J i Berlin, 31 jtiillet : [ D'après le compte rendu de la séance de i la Chambre dea Communes du 23 juillet, t M. Eunciman, ancien ministre du com- c merce, a lait une déclaration intéressants 1 au cours de la discussion de la question de6 banques étrangères. Ayant demandé [ jusqu'à quel point le gouvernement mar- | cliait d'acçprd dans cette question avec ses r alliés, il déclara qu'il n'entrait pas dans c ses intentions d'accuser le peuple français 1 où le peuple américain de vouloir ravir à [ l'Angleterre son titre établi de «Centre fl- t nancier du 'monde », mais que cependant il s ne lui était pas possible de passer sous si- < lence qu'il existait des firmes importantes t en France et en Amérique qui .s'efforce- < raient, après la guerre,par tous les moyens, i d'accaparer pour leur propre pays et pour ( leurs propres valeurs la position qu'ocou- I Êaient jusqu'à présent Londres et le Stock- ' «change. La tenue du marché de l'argent < durant ces dernières années, le6 charges t extraordinaires que supporte l'Angleterre < et ia baisse de son change ont gravement ébranlé la position de "Londres comme ceo- ( tre financier du monde. < •** . i Bucarest, 30 juillet : / ; La commission d'enquête de la Chambre, 1 chargée d'examiner le cas des membres I de l'ancien gouvernement Bratianu, a ré- i digé un rapport, qui a été remis aux incul- ] pès, en même temps qu'au Roi, au Sénat < et à la Cour de cassation. Elle a formulé | deux nouvelles accusations à charge des in- i cnlpés. Le gouvernement Bratianu aurait i négligé, en violation de la loi, de convoquer la commission des généraux inspecteurs I d'armée, pour leur soumettre le plaa de ' guerre et demander leur opinion au sujet de < l'opportunité de l'ouverture des hostilités. ) Cette décision a i'.i prise par le gouverne- 1 ment parce qu'il était convaincu que la ma- I jorité des généraux inspecteurs étaient dé- l favorables à une entrée en guerre, vu la i préparation insuffisante de l'armée.C'est ce l qui explique que des commandantsdecorps ne savaient pas encoi*. .u. veille de l'ouver- i ture des hostilités, ,à une de quelles uni- 1 tés ils seraient placés, ni quel serait le ter- ; rain des opérations. La seconde accusation vise l'utilisation ' Arbitraire et la destruction partielle de do- I cuments importants dans olusieurs minis- i tères. i mal ! petite gazette ir —~" un. f heureuses gens Saut (jub vous soyez accapareur, vous ne ABA pensez, j'en mettrai ma main au feu, Qu'il la guerre ou au moyen de vous ravitailler au ^ mieux. Ce n'est pas un reproche que je vous lais : il iaut penser à la guerre, ne iUt-ce que pour en ressentir chaque jour uu peu davan- niais lagè toute l'horreur et pour la U air de plus en ^lles Plus, lit pour ce qai est de l'autre chose que teriij j'ai dite, rien ce fera jamais que, suivant le Ile s mot de je ne sàis plus quel philosophe, le e"te! ventre de l'homme ne soit pas le principal raie, pivot sur lequel tourne le monde... Spa. Ces préoccupations, pour ainsi dire lnéluo- ture] tables, font que la vie n'est pas drôle, et l'on pour peut, sans commettre péché et mis à part ces pour accapareurs dont les jouissances sont toujours leur basses, envier ceux qui ne los ont qu'au mini- d'un tmim ou qui parviennent à s'en abstraire. des 11 en est donc 1 ne r bans doute. C' Je connais un religieux appartenant à un pari ordre contemplatif qui se trouve dans ce cas béni eL je crois bien pouvoir dire que tous ses col- que lègues ùs-tête rase et pieds chaux ont le même de 1 état d'esprit que lui. La guerre ? Evidemment, j^sl! . il s'en préoccupe, mais moins et autrement cien: que vous et moi. Il la voit d'un autre point de preu vue. Son ârne sait s'éméuvoir de tous les maux nota qu'elle déchaine et des déchirements auxquels jg66 Sun pays est à cause d'elle en proiè, mais il n'a pa», à son propos et au lur et à mesure q(je ijue so déroulent les événements, les mesqui- neries dè jugement qui sont les nôtres et qui (jeuJ nous tiennent en ce misérable état de trépida- „jne tion et d'énervement constant. Il voit les |£. çhoses d'une manière différente, de plus haut aussi, et U s'en remet à Dieu de la solution à : intervenir. Cet homme, qui a du reste les ma- " ,, tines, les laudes, les nones et les vèjires pour rî", se distraire sinon pour se consoler, est plus „ heureux que vous et moi. Et surtout plus heu- ' ® , reux, dans sa pauvreté, que ceux qui ont le j3™ triste courage de faire la noce. typa Et j'ai passé la soirée d'hier avec un artiste — un artiste qui n'est pas riche, il s'en faut, encore qu'il ait du talent à revendre. ®tre Je le voyais pour la première fois, une per- de p sonne amie m'ayant inehé vers son home sub- On urbain, pas bien loin de la forêt immense. Il knij était, lorsque nous arrivâmes, dans son jardin, ie ii abrité des rayons du soleil couchant par un M: vaste parasol flbhé en terre, occupé à piquer, eau d'un pinceau léger, des taches de douleur sur que une toile. Naturellement — je dis naturelle- iaiw ment parte que. je ne puis dire autrement — d'or je lui parlai de ia guerre. foul< — Oui, oui, me dit-il, ce qui se passe au de 1 front Ouest est grave. Mais voyez donc si ce Frai groupe d'arbres, là-bas, est beau 1 Admirez c'es comme ils se découpent dans ce ciel limpide et adoj comme curieusement les dore le 6oleil qui va celil ehoir de l'autre côté ! Il les dore, oui, mais il à S: y tait comme furtivement passer d'autres re- dan: tlets, tous'les reflets du prisme. Ah I saisir cela au ] et l'immobiliser tout frissonnant sur cette fon toile 1.... qu*> Et je ne le sortis de cette contemplatlon-ci qUe quo pour lui faire évoquer d'autres spectacles „ua] de grandeur et de beauté : des clairières qu'il ■^,es avait vues la veille dans la forêt et qu'il me n^eg convia d'aller revoir en sa compagnie, des ^ sous-bois que personne n'a jusqu'ici devinés, des profondeurs d'horizon, des ciels étalés à l'infini,.. all| — Vous avez lu le dernier communiqué?... [i — Oui, oui!... Mais — nous étions mainte-nant dans son atelier et il me désignait une i de ses dernières études — vous ne me direz pas que cette peinture n'est pas sincère I ""-.y Voyez-vous, j'y ai mis tous mes yeux et toute mon ame. Le soleil prenait le paysage à revers par rapport a l'endroit où je me trouvais Est• moi-même, et je crois avoir bien saisi les eu- q rieux effets d'ombre et de lumière qui jouaient tem à se poursuivre dans les branches de ce grand hêtre d'avant-plan. Peut-être tout ceci manque- moi t-il un peu d'ampleur... » voj£ Et il continua 6ur ce ton. Puis, quand fut vidée la tasse de bon café qu'il m'avait efferte, il se mit à son piano, à l'invite de sa fille. Ses Dan doigts couraient sur les touches en les càres- M. sant, et ri leur faisait chanter des choses qui pru étaient dans son âme, des choses tendres, des du choses de foyer où la guerre n'avait rien à d'év voir et, je vous prie de le croire, le ravitaille- ray< ment pas davantage. Il faisait nuit depuis le f: longtemps quand je le quittai. perr — papa est un artiste, n'est-ce pas, Mon- niqi sieur?, me dit, en me reconduisant, la Jeune cer fille. , UMi Oui, c'est un artiste, un bel artiste, quel- jonc qu'un qui, comme ce religieux dont je vous régi parlais tout à l'heure, a un jardin où prome- Li ner son âme. trei; L'un et l'autre sont des heureux... trei; onz( Bijou caché On sait que Bruxelles est une des villes jvos ayant la réputation, d'ailleurs justifiée, L d'être du nombre de cilles qui possèdent tion les plus jolis parcs et squares. Aussi so bâti doit-elle d'en améliorer sans cesse l'aspect cale et même l'entourage. Parmi oeux-là, lo loca Parc est le type idéal du jardin public pour des une grande ville. 11 présente cette particu- nom larité, rare pour un parc situé en pleine upci ville, d'offrir le dégagement de toutes ses «m faces, ce qui en fait doublement profiter la population. Ce reste glorieux de la forêt de Soignes, au cœur de la cité, orne magnifi- |"a quement les artères qui en délimitent les rag, contours, en sorte que rien n'est perdu de de la beauté du Parc. des Le parc Léopold, qui vient en second lieu L parmi les parcs de Bruxelles, no réalise coœ pas jusqu'ici des dispositions aussi heu- tioç reuses. Peut-être, avec le temps, parvien- il e dra-t-on à Le dégagar entièrement comme il m» le mérite, car ce parc est ua vrai joyau, pour la vari'été des essences qui y projet- VUS tent leur vaste et séculaire ombrage, et secj sous le rapport du pittoresque topographi- cliei que, avec ses pentes, ses vallons, ses pla- yj.aî teaux. Malheureusement, lo beau parc est tiî encaissé : la vue en est entièrement lier- due, obstruée par des rangées de matons , ou des murailles sur trois faces du pour- Lio) tour, rue du Remorqusur, rue Wlerti, rue de s, Vautier, chaussée de Wavre et chaussée Broj d'Ettertfeek. Là rue Belliard a été, jusque dans ces derniers temps, la seule qui jouit de la vue des magnifiques frondaisons. ° On a récemment opéré un dégagement L des plus heureux du côté de la chaissée °es d'Etteçbeek, dans la partie située depuis la exP rue Belliard jusqu'à proximité de la place "jf61 Jcurdan. On se uemande comment ou a pu " "j" laisser subsister depuis plus (ie soixante L' êns l'ignoble muraille qui empêchai de ce côté la vue de s'étendre sur l'admirable perspective de l'étang enchaîné dans sr.n ?0L éct'n de somptueuses verdure». Disons, en in!tJ passant, que dans le pâté de Tai-on» qui ® Pî fait face au jardin se trouve celle ou naquit ' rt/tre grand sculpteur Constantin Meurs,er. Maintenant que l'on a abattu moitié de F£t la hideuse muraille, ce qui embellit de la N vue du parc la plus grande partie de la der chaussée, il faudrait ne pas s'ar.^tîr en s; que bon chemin ; qu'on se hûte d'abattre le tior bout de muraille qui subsiste encoore. Que gar 1 on aère au plus vite ; que l'on fasse pro- pre fi ter de la proximité du parc toute la chaus- tioi sée et les nombreux passants qui frêquen- dite tent cette artère. nu< Bientôt — un bientôt relatif 1 — on com- fait mencera la construction des bâtiment9 de le < la Nouvelle Université. 11 sera assez temps L alors de dire adieu à plusieurs des belles lun perspectives actuelles du si beau parc, au- F quel il en coû!« gros, peu à peu, d'avoir san l'honneur d'abriter tous les établissements de scientifiques qui viennent successivement aut ep morceler les terrains. leuj Quel rêve, si l'on pouvait dégager entifr» rement le pourtour du parc Léojxild! Voilà! un projet à réaliser par nos petits neveux 1 ABAT-JOUR. 53,Marché'Gux-Horbes. "-1150 Une eau merveilleuse Je vous la recommande. On ne sait jamais ce qui peut arriver : avec maudites épidémies toujours à craindre en, temps de guerre, qui sait si, un jour, voua ne serez pas heureux de la connaître. Bien entendu, il ne s'agit pas d'une eau miné-j raie, comme celle de Saint-Galmier ou dé) Spa; ses vertus ne sont jpas de l'ordre naturel, mais de l'ordre mystique, ce qui, pour certains, passe pour une infériorité, et' pour d'autres, au contraire, confère une va-, leur inexprimable. En tout cas, il s'agit' d'un remède religieux qui, même aux yeux des sceptiques, a du moins l'avantage, s'il ne réussit pas, de ne faire aucun mal. C'est de l'eau de Saint-Ignace que je., parle. Cette eau est une eau quelconque^.) bénite par un prêtre commis à cet effet, et que l'on emploie en invoquant le patronaga1 de l'illustre fondateur de la Compagnie da Jésus. Cette coutume n'est pas fort an-i cienne, mais on assure qu'elle a fait se^ preuves au cours de fort graves épidémies, ' notamment celles de choléra, en 1832 et ea' 1868. 11 est curieux de remarquer à ce propos, que les eaux employées ainsi dans une in-tentfon de cure religieuse se divisent en' deux catégories : celtes qui tirent leur origine d'une source sacrée, et celles qui, puisées n'importe où, trouvent leur consécration dans an# formule de bénédiction. L'eau bénite ordinaire forme le type principal de, celles-ci ; quant aux autres, elles compren-' nent la plupart des eaux employées dan* les pèlerinages et, avant tout, celle de ia' grotte de Lourdes. Citons encore comrna typa ancien, l'eau du Jourdain. Faire bap-, tiser ses enfants avec de l'eau du fleuve, dans lequel Jésua lui-même avait voulu) être ondoyé par Jean le Bajrtiste en signa de pénitence, était fort recherché autrefois.' On sait que Mgr Bauer, sous le Secon<t) Empire, apporta de cette eau pour baptisée le til^ de Napoléon III. Mais, pour en revenir au patron de notre-eau miraculeuse, nous ferons remarquer! I que c'est une des rares dévotions popu» laines s'adressant à un grand fondateur^ d'ordre. Presque toujoura, l'instinct de lai foule se détourne de ceux-ci au profit d'un1 de leurs disciples. Dahs l'ordre de Saint-; François d'Assise, si populaire cependant,! c'est Saint-Antoine de Padoue qui est' adopté comme ie grand thaumaturge ; dans celui de Saint-Dominique, ce rôle est dévolu à Saint-Vincent Ferrier ou à Saint-Elme ; dans l'ordre de Saint-Alphonse de Liguori,' au fameux Gérard Magella. Il semble que; l'on n'ait prisé dans les fondateurs d'ordre| que leuns qualités d'hommes d'action et que la préférence générale aille plutôt auxi qualités de tendresse et de bienfaisance. L'exception en faveur d'Ignace de Loyola! n'est, du reste, pas complète, car à côté de; lui ,1e thaumaturge de son onire reste tou-l jours pour la foule Saint-François Xavier, l'un de ses premiers compagnons, et celui qui contribua le plus à répandre par le monde l'influence de la Compagnie. La fête de Saint-Ignace attirera pendant, cette semaine un grand concours de monde | dans les quatre églises que l'ordre des Jé-' , suites possède en notre capitale, i Estelle dangereuse ? Certes, surtout si on ne la soigrre pas à' temps. Mais il est un moyen de l'éviter, la ' grippe espagnole, c'est de prendre du «Rhu-mol», qui est le meilleur désinfectant des ! voies respiratoires. 100354 j Dans ia police bruxelloise M. Steens, ff. dè bourgmestre de la ville Se i gruxelles, vient de porter à la connaissaûco > du personnel de la police que, dans le but i d'éviter que l'avancement régulier ne soit enrayé dans le cadre inférieur de la policé par, i le fait des événements qui ont motivé la suspension da l'article 43 du règlement orga- - nique, le Collège vient de décider de rempla., i cer tous les agents gradés atteints par la limite d'âge et maintenus provisoirement en ■ fonctions, sans, toutefois, augmenter l'effectil ' régfementaire des agents non gradés. Le Coilège a procédé à la nomination da treize agents inspecteurs principaux, da treize agents inspecteurs de 2« classa et de onze agents brigadiers. > Nos architectes : Le 10 août prochain, s'ott'vMra l'ExpOsî-' tion d'architecture et des arts décoratifs du ' bâtiment, organisée par la Ohainbre syndi-t cale des architectes do Belgique, dans les locaux de l'écolo moyenne Léon Lepage, rue des Kiehes-ClaireB, 38. Elle comportera da nombreuses feectionâ, notamment celles de la documentation, de l'enseignement, du génie civil, dee b&timenta scolaires, des constructions rurales, des habitations ouvrières aveo leur mobilier, des plans de Ville, de l'hygiène, do la marbrerie, de la sculpture, de la ferronnerie, du chauffage et do l'éclairage de l'habitation, da son ameublement, de la peinture décorative, de l'art floral et des matériaux de construction en général. Les nouveautés en fait de Matériaux da construction auront particulièrement l'atten-, tioi) du comité exécutif de l'exposition, car il est essentiel, pour les architectes, de cou-1 naître, dès maintenant, les nouveaux matériaux qui seront mis à leur disposition en 1 vue de la reconstruction du pays. " Tous renseignements peuvent s'obtenir au secrétariat do l'exposition, 38, rue des Riches-Claires, à Bruxolles, tous leB jours ou-" vrables, de 7 à 8 heures du soir et, à par. ' til du 2 août, d» 3 à 6 heure», ® Le Crédit Mutuel Hypothécaire, S5, rue Léopold, à Bruxelles, aceeple, en raison de Vextension ® de son champ d'action, la collaboration des assureurs ? professionnels et des agents spécialiste», 60229 e ^ ' Pour nos invalides l La grande tombola organisée par les Amis e des Invalides réunit plus de cinq oents lots 3 exposés à la «Vierge Noire». Le gros lot con-- e slste en une superbe table de salle à manger a d'une valeur de 2,000 francs, e Les billets sont en venta partout au prix de e 25 centimes. e - Pour remplacer VOS LUSTRES, d«raand»! à ni ri installateurs les lustres eu bois li. I. O. O. so Tendant : à partir de 27 trancs. Salon de vente et d'exposition. ^ 6, PLAGE DE LONDRES {porto de Naraur). 78249 e Fête champêtre a Malgré le temps peu estival de dlmancfie u dernier, il y a eu foule à la Laiterie du Cin- ii quantenaire^ 25-27, rue Gérard, où la eec-e tion etterbeekoise de l'Adoption avait or-e gandsé une fêt« champêtre très réussie. Lai t- première journée est un succès. Les attrax;- fions sont fort nombreuses, variées et mé-i- dites. L'Harmonie dès Bienfaiteurs, devenue la section musicale de l'Œuvre, s'y est i- fait entendre ©t applaudir. Ije carrousel et e le cabaret artistique étaient bandés, s La fête sera continuée les dimanche 4 et s lundi 5 août. i- Rappelons qu'il y a là trn très intéres-r sant concours de jeu de quilles pour lequel) s de nombreux et jolis lots sont affectés,entre .t autres une superbe remontoir d'une valeur de 150 francs. Vcei!?a*C(ii 2 AoAl JOURNAL QUOTIDIEN — -Le Numéro : 15 Centimes 5'" ABsraéi - fi' 1332 ■ I.BIIIII IWI—ÉÉi

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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