La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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22 september 1917
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s.n. 1917, 22 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738k6m/
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92 lÔSf JOTTïtWAÏ. QtfGTIQIÏSi* Z.9 Numéro : x mes jt^zziç- • ~ '—>— -1*"_^""^'LT—_ oaix oss tBONNEracuTa 3 mois (oetoi)., novemb., Uàt»m!>.), lr. Î1.AO; 2 mois (oct. nor.), lr. 7.50; 1 rnoiî (oot.), lr. 3.30. Va \lemcmiu ■laboiWBU** xom f**Mo »ay<uw- «mum r°- !>»"*«* « «• *" ~ u, >-4clamal*oiu ocn^-iuM to «iowwmwo durera tu-c «K.» WM»»"' !•"*»•" * P""* JUSIHISTIUTIOÎ ET RÉDACTI08 : LA BELGIQUE PÎÎIX DES AEÎ30RCES A PASTIS BU I" OCTOBRE Petites annonces, k ligne, lr. G. 7S» —- ItMatnea avant les annome*, la ligne, ir. 1.73.— Corps du journal, la ligna, tr. 7.50.— Faits divers, la ligna, ir. 5/Xj. — Nécrologie, la ligne, lr. £.53. — Coin iies Klaveiirs, U lieras, *r. 1.6<d. Bureaux do 9 à 17 heures. DlriEtlM st féaliistratlaTT ë? £ \ï k'Vft joa g5 or «sgée, dirbcteur 1 M i I f fli f| jp" I Ri 1=3il r aÈ^ir. ËKlO Sfifl? T:*» s—f la m * •> —- 1,146° jour de guerre qui de fr-out loi s'fetoitoit enlrt liol.e ■°"a- f» blcfc amis les premièie» tgnos (te la » a ex riÀfpnuâ allftinande. DÉPÊCHÉS ÉCHANGÉES on 1904 et 1905 entra l'Empereur Guillaume et la Tsar. La proposition lï'un accord dftooeil 9 octobre Cl*. fut «UT» eojT --.yoodfxce, dent uw> W 'e rédige par 1» souverain eur-ia.n..*» <■'■ l îiiitro par. i -1> ». veroW.rs. Bl. 6o prolone» j»*?» fffl! « 8, terni» par k» «>'« «*»f« '? c-ceate Alv^ir ïcfcep, oift^333u«u.r (1 e {; Sai. î. P^ebourv, et !• ombW ckiré rosee-dea aitenefl ttrang^. C eto comte Alvonfiftbeâ «toit aoncue comme buii • St-l'ifeersbourg), 38 novembre (12 dGoemlHJe) 19te. Le» dornières mesures pris s par le ^r81^ ors;r, aixglais pour «r,pocher l«s vftpeur? «F" avaien'a pris un chargement de chapon dans 1*. po*cs biitannfriiicB de prendra la œ«r ftvec leur cacp^a!Soii, àr«uoatreii% cicir»'^^ et noUc*'^nv q < l .4 n-lef-rro considère que 1 approvisionneur «n clu i <i« U fioUe baltiqtw iwr na.vuo= ice puissance» neutre» a>^-an:e un< violation ('■à la neuoralit», ^ 1& aGC*> *orV LetulMwns a d-'clarô à notre ambassadeur à Londre8 que, dans le ena où le Japon prendrai les anres contra l'Allesnagce, pour oaufe (1« via lation a neutralité et damandorait à 1 jVn^oicrn tfe dtre qu'il y a lieru à r«ooor^tre le < ^ feaderi* >, l'An^i^rr® lo reco«i>aiorûit. i; auli"< p^r„ lo gouvoriieinent japonais lait dcowrar paj la près e oflicieupa qu'il recourra h la fou-<^ dana ùj caa ou une puissance éfattai^JÈa» PQJ^> r«it des f.c;:-a constituant, d'après lui, un« vie» letton do la TveutTfiilit''1. Itt en r 8uJio qno » Al le-vçne est menacée d'un oonllit aveo K« d»uo puissance», avec 1® Japon et avec 1 AnpJeterr^ 1>. oou^ôquçuce, le " g<iuvari«oiepA i£oa> rial se voi. tores de * demander au gefuvdreeuyJnt knp-'Tia ri /«o s'il s'engage iN- aider V Allenvigcne, par toi^ loi xnOj b;ss dont il dispoee, d©r®4 toute© lss car coa3taii<»9 diUleilee (gui viendraient i surgir £ raison des fournituives de oliarbon foitca à. la tkÂte r us «, d.-uis le courant de la fci^re at> tuelia. S'il Était impossible au gouverateimein* lin. l»»ri l rus:« de doouier uni© assurrance do cele ziaiiùre au £iouvt>n.«juiîiut impérial alleme-nd, ce drxjiier 6o verrait forcé do pr-ivire sans tarifer, en co qui concerne les fourniliffes de charbon î?i!c<3 i!.c>;ue; qu'œigo là a'eurit^ da 1 Dm pire tl la? prendrait sans autre cK'iai si roayuiance e1 question n© lui cfcait pas parvjciaue lors d< l'arriv-'e da la Kotto de l'amiral RodjflStvcnskl ù Madagascar. (Sigaaé) Alvenslefoen, > La r.'ponse z*u££-a était nàtfigv'e comme suit t St-P»'tersbourg, .28 novembre {12 di-oombre) l9o4, Je ii:e suJs empret-ssé de aoutnettrt» à l'Empereur e coaitjai» des controunic«tk/r.s tri'.s ct/nli-dcodélies que Votre Exceïten'-'e m'a faites hi'.r. cclarmment disant quo < le goi^-janremesnt ali-'-.^-nl voit forcé de demander au gouvCr-russe s il a'cng» r & ù aid r l'AHo^agï» <-u .'nc-i'-înt er> couvre tout## les ro^une^ dcot U dispose, dans tomes tes circo-.nsUiu.cce difti U« q.ua pourra i t faire nraUre peredaui la gv.oiue c. tîkllo, le r.tvha.iliscneni en charbon de la flokc ri^-e >. lloa irôa lmut s ixsvcxuèa a daigaô mt donner l'ordre de répondre affirmativesneat à cotte que^tioai de Votro Excolleuce, «i de pr»r Voire Excellence die vouloir townsasettre à son gouver-nomeiii l'aas-ureiiOo lorxvelk» quo le gouvernepoeut rusSo d'cîd'-v eu ce qui concerne la question defi llv r -isocis de charbon ù. sa Sîotte, à se ranger cocnplèteiQfint aux céi/s du goir. arnemeut ailoiivuuf, avec la ferme conviction que cglui-ci c^.uiiuiant d« son. côté, ainsi que Vcitre Eso^l-ieii<>3 me l'affirmait hiei-, à obGei\"ei' la mtuie attitude bienveillante qu'il a témoignée jusqu'kâ, et, tv:iiii'\ra le ravikuilleane:it On charbon do la flotto rus.e. Cette assurance réciproque dea c.jirx Empires vofc-inri et omis oondriliuetra, jo l'cs-p.-ro, à uq acoord eomplei, si désirable- dan.? la silu<uion actuelle au po»ut d© vuo ' o leurs int'-r-ts respectif^ Je profite do l'occasion quo j'ai de vous transmettre, ^nr l'ordre de mon sowia roin, li d daxatiou ci-de«9U3^ pour \otos nonou. velér, y^nsieivr l'ambr.sscdeujr, l'expressiorl de ma cousud ritian très distinguée. (Signé) Lamsdorîî. >. Grâce è ccs aocords ure proit€»otion r'elle éfcûfc assur 'e, pour la dur e de la guerre ruseo-japonaise. aux iu'-'iCts alieimanda menaces. Dans l'oni. o>ven?ps. la Cirtou^o-Iiret^-gfri© int 'rc w'e à la victoire du Japos eux la .Russie, eut ®h attitude ^ qu'il e£n, au poin* de vue do is pc.'L tiqifle g\\* rcle, eoctr-sneuieEt impoafcant àa r;A«nir. (>;--.c attitude permettait de parévolr couuiv-nt I'Abl gieerro «aairc.it plue tard, à un'- heimo Critique, adapter à son profit et sana nul t?oucû « la justice, les principc3 de la neutralité elfc de la U:;Cj t • (j^s mci-s. I-Tilo démonta en ciriro que l'Angleterre — le lait a vérifié depuis, au ooUr- do la piVfieutej guerre mocuiiiale — était de t-uiie ù: n'hésiter p&» un fnBtaot à violer les ii.tvr te d'auTui-à l'aidia de cette eKpliaatiioifi < & l'angi "ro > et en abusant à l'oxoè^ de la toute puisp •. xq de sa flotte. Etant do/HK- un éta^ >o ohosos, la prnu'eaCa et la vigilance e'impo-saient : aussi l'Allemagne a'efforçîvt-<t>o par la suite de no pas laisse? trancher le fil de l'ao-cor\l Hvco 1?. Riv-sie. qu'elle (•■'•t nmit devoir con-st iuer la seuvesiarde des bit r ts vitaux de 1 Eiuj\re. L entre vue de lvEmporeur et o^i Tsar, S» E® ronconlr Tont à Bjorkoe, Îq 24 jisllet, , ua ialon. important plant'» sur la voie oc.r.â laquelle cil ■ sV.t. il engag e. Noue allon'? axai';mer h édgnification de oetto entrevue. L o • dep cbee tchang e3 eu'ro l'ICmpci-euX alle-m-i:v ci 1 ox-Tsar de Russie et l^ir rencontre à ■ 2À r '°r'ri f y jullletl 1905, donr.èr-mt aux de\ix e- rtt .' . l.oeeasicsa de prononcer, sans «;>, ,jn re^trjcuon, sur, la question, qui .-tait r--?t e jus^ualor- discute entro lee gouvemeuuenta des (;e;i* Lmpirei de la conclusion lVun accord! plus itr H et capable ue concourir au maintien do la P'"'V, ®. .R » résultat de t«s di. croK tona uvajt et' do montrer qu auouo de leora intx.^îs vitaaix n oruiî/cljait le« deux einpllres voisins ce poursuivre une politique fondée mir un a^coni nm:cal L.a ù<hix Empereurs donnèrent r oi-p/oqueinent l'assurance qu'il» f«r4ien| to-,ii ce qui «fait en leur pouvoir pi»ur affirmer daro 10 cas d m e p..en -.< a de guerre, l'accord des iutôrJts de !ty.-.r- pt'i pics, et pour le pj-ouver en 8oriï^«nt en semble 19 perturbateuro de la paix de se tenir hunquâ'l ~ o; en cas de besoin, si . cetr« wuna-tion ar'-tait pa . ob'-ie, en recouraut enfiapïble è. la force des onnefl. lis "conviur"^ en outro c^u'iSe engag raient là France à adhérer à cette politique daccords, qui - tait de nature à coroouitivj toutes jfr? a-:-: ('o- mettant la jmix en danger et k &»urcr la prcepi'rité de l'Europe beaucoup mfcfux que a iniporto quelle préparation à la guerre.' Enfin, au cours de l'eutiei'Ue dos Eia^percura U lut question de» royaufiea du Nord. Cette partie do 161.1-, en:r tien, ou Ie Tsar parla en détail du r de probable du Danemark! dans une gnierr© çn-rop.enne, feit l'objet d'uue lettre quo l'Dmp reur i-çrivit le 25 juillet, au C5iancei:jer de l'Ein-pire, et dont voici la teneur : — E© lsax s est montré très inquiet au sujet ce .a "Norvège. Qua;:d il apprit que le nod OSc.-jr avait d clar '- qu'il lui était todi'Jrcnl de savoir qU1 deviendrait Sqb voisin, Mt re m vue une Kj.i.i.htjuo, |e i"»ir lova soudain leg jçaina au ClcJ o. a.c:La : < Cida nous manquait encore 1 ^ V ,'.:0 S l1 n'y avai* pai cncoie «s^ea, de Ré-> pu. :i :il-.5 jaija k monde ! > XI fut d'avis que aans le aïs où aucun prince sw'-dois ^eiait candidat au trôre de Norvège et où Otla ton. yfcuwrait ,;i la Cour de Copenhague. la oindlda- pourrait (Ar9 offerte au prince Waldeonar, % a de 1 «x p rience, une femme charnuanlie et «jrtganie et ùe> bsaux enfante bien portivata. J^atv r <nni\A. ratite, :a nn neu»airfjueii au IVe.r que l' V F? in/orinationa privé» d0 Copenhs»», iL wjft' «Wattékoe que geMdrt Kà ér«>*ie*i(%neiï4 ohoisé eep^s enjs.. dkfet. La Tsar fut très dffc.agr6ablerr.Gnf euxpr par ostfo nouvelle, qu'2 parai sait total^mcrt ign< rcr, et f't valoir que son ecxueîn Cîiarles é4» absolument inapte à occuper ce poète, étant dont qu'il n'avaiv j^erwis quitté l'Asi^etenre^ <^u' n'avait auouc^ exp^riauc® de la vie et qu il ctà do caractère indolent- enfin au* \V uklanar coj viendrait beautjoup m»«ix. W ajouta que poi taiposen Charles, l'Aaig'leterre ce mrai<guerait tx do tonore la main v-rs la Norvège < by ta Ln<.aj«s oi foui >„ d'y r^Jorcer à Son profit 11 il fluen:-'e que cette intrigua y aurai* frit nnfitro fiuirait par oo-uper Cbristiansand, en oouçsnt t la sor»e do la Baltique lo Skagenrak ei not tous. De plus, il lie pourrait plus f*re queCtâc do la orvfltion, dftiia le Nord, du port de uiau. Il fut aussi beaucoup, 4 ce »vjet, questic du DcieaLûrk. Lo Tsar r» demanda d'axaauhn s i! ne »orait pas possible de trouver une forme qu'loonque qui nous permît ce iwxus poit< tous de:rs cu&çtmble au secours du roi Chri^lial an eafl de complkfetionfl guerrière* et de 1' garantir 1 Intégrité d« aou torrMo*ro, de mael j h Kre certains de pouvoir, eu coa de gverr assumer la défens© de la Baltique au nord d* pays que baignent »35 eaux. Une dc<£f-tm<ion ( neati-alit'> no Poivî^tiii: de rien si les Dtuaoi gar(&i,'nt le droit, I gitkce à. leur Sens, de p loter des navires ennemie à fe-avers la Baldqt jusque devant ne» ports. Vtu la taildï»^ de ' petit pays, il *àt proljable que l'ennemi ne re pect'^rait pas la neulrclifci du Dtaneroark ei qu" mettrait hninédiatmcsac la irniin d-;"-,ua pour l'oid ter, quoique neutre, à l'aider «* a lui fonrn u:ié bâee o^eilente potur f*a «vdJtu|aiks op n lions cor.tro no» eôtos -, la Danemark est, ca oKe un Et:-1 dp la| [Baltique el "non pas une jpui 9ance de la mer du Nord. Je ne suis pp.s parvenu à, ie© rallien ht cet manière de voir du Tsar, mais f- lui ai prom d'eu eoni rer aveo vous. J'iuterrogKrai à Oop*> bague Kl Scbûn, et je cboi-obcre.i à savoir cas qi I on y entend par le mot neutralité. > lo voyage à Cop^tahague tutnonoi dans cet lettre eut lieu qfoelqu^s jours pfcus tard. L'Bd [jert-ur ccimmuniqua au Ts»«r, aune ui.e d p o: eu il lui adressa le 'À août, les kupreftoioï qu'il avait recueillies dans la capitai* d!anois \' rniu Tvllîil 1a J?.~ m*'a LE PAPE ET LA PAIX Berlin, 20 &ept(^nbro ; La répotose du gouvernement allctxiand | la note du Pape vient d'être traiMmise £ \ iionce (fe Munich ec sera sana doute publi samedi. * « * Paris, 21 septembre : On mande de Ko ma au ,, Petit Parisien Récemment, des pourparlers ont eu im entre tics délégués du ûfouvernernenit itoli( t et des di^mtaiios du Vatican; iL a'agissa vrakembiabieiacnt de la ntite du Pape. C;e la première fois, depuis 1870, que dos pou: parlera dirôôî'-j. ont eu lieu entre la. t'uc romaine et l'Italie. ♦ « * Turin, 20 septembre : La ,, S tempe.' apprend de Iiome que Saûnt-gi'jg-e publiera un Livre Jaune d qu'il aura ro;u la réponse de l'ÀHema^ et de l'Autriche à la noie pacifiste ( | Pape. Ce Livre Jaune contiendra toutes î i notes que le Pape a envoyées pQ::d«.ut guerre aux différents gouvernement, aie eue les réponses narvenuea au Saint^iÀc La guerre sous-marin Wellington, 20 septembre- : Le valeur bmtonnique ,»Poxt Kembk (4,070 b.>uu€»3 brut) a couii.6 dans le cb,tr( lis O'ook à la suile de l'e-plo -iou ci *; aiocinne iui'arnalo -f il u'y a pas eu d'o vj time. w -r J « S Lorjjareo, 20 septembre : U Agence Reufaer annonce que lea fr pour les Indes et l'Australie seront conj drérablamaat au^menf?'^ sous peu. Pour Indfcs, Paugmtaitajfeijon sera (vun tiers, 4 if Londres, 20 septembre ; On mandle de Si<fo^y au ,,Tem[^'' q; ;es stocks, en Australie, se réduisent raj dément par suite du manque de tonnage on stiifc en effet que .l'industrie australien] a'est pas à même, vu la pénurie des m chines, de fabriquer elle-même les aartict' qu'on importait naguère. Par suite, le eor merce japonais gagne de jour en t.our pdi (1a ■if>r>T»n,i7ii. mm jLM&miGtuEi Berlin, 2q septembre : A Philadelphie, le sénateur Lewis a pr noncé un discours dans. lequel il a mis « lumière que lea écrivains militaires les pb réputé pour autant qu'ils aient leur li-b arbitra, sont d'aoeoni pour ailirmer que n'est pas par les armes que la guaiTe pe se terminer et que l'intervention des Etat Unis ne saurait r^en changer à oe ïiût.L Etats-Unis ne seront jamais en état de. voyer eu Europe les ma& ei de troupe» n cossaires pour amener une ctécision. Il i suite diefc listes des pertes anglaises quji n-an^ixxrt _ éventuel de 20,000 à 30s>000 noi mes serait améanti en quatre b> six jour Dans cea conditions, il seuuit criminel < continuer la gueire. En termina,nit-, M. L wÎ3 a ajouté qu'il n'arrivait pas ù se rend: compte des motifs qui ont poussé les chg actuels des Etais-Unis à entraîner ]q par dans une guerre cbnt xesponfcib-Uiïé r £ombera sur eus. Il est du devoir de to [lartisaaa de la paix de combattre à oufean oour amener la fia des hostililfés. * * ^ Amstei-dam, 30 septembre : Se référant auix informations quo lui fournies M. Troelstra, le ,,Handels-lacl aimtotioe que la ligue pour la paix ai b'.tatë- Unis compte on ce moment 7 miilioi d'adhérente et que 1e nombre des membri 'lu. parti socialiste y a décuplô en ces de ïiiers temps : la presse officieuse amér caiiie ne reflète pas l'opinion publique, Ri laquelle M. \Yilson est très mal renseir^n M. Troelstra a ajouté que, dans les paj lie l'Entente, l'union sacrée «Bt entrée daî une phase critique et menace dPôtre rompt fTT»r>: inatjvn*. A. les événemerits de Eiîssî Londr<3s, 20 septembre : On mande de Péirograd à l'Agera Reuter : I>e général Kornâlo' sera traduit d' vaut un oonseii de guerre, auquel «ara a* joint un *ury. A la demande du Conse «Jes ouvriers'et soldats, I33 débats n'auroi J'-as ^lieu à Péferogra^, mais dans la zone d » Paris, 20 septembre : On mande de P^ograd au »,New-Yoi Herald" : — M. Kerenski aurait déclaré qu'étai donné que le général Koiuilof s'est lais« guider par des motifs purement patriot «mes, le gouvernement abandonnerait 1< ixmrsuitcs diriges contre lui. » Londres, 20 septembre : On mondo de Pétrograd au „Cûniri \Ows" que le gourea^emcKii provisoire rapporté Jo n^î^idst d'arrêt lancé eonfee S^BABOI Kaledirus^ heyoïenr des cc^wuca» is Pétrograd, 21 septembre : >- Hier, ka délégv^s du Conseil des ot vriers et soldats se sont mis en eommuui 2 cation téléphonique directe de Pétrograd il Novo-Tch«r*ias3k avec le hetman suppléai ir de* cosaques du Don, colonel 13ogajevvsfcv r pour étaljdir les bases des relations a ■* gouvernement avec l'administration autc 'l noo^e locale des cosaques, à laquelle ils or ^ pos£ lea condition» suivantes : ^ 1° Les cosaques prendront l'eDgagemoiit d -s rester fidtle^ au gouvernetnent provisoire n 2* Les cosaques ne feront aucun motive r- ment militaire sans en avoir re^«i l'ordi J du gouvernement; 0 3° Une eaquêfee sera imm^atement 01 t vert® au sujet du c^ts du général Kaieiin< v. hetman des cosaques, qui c&jit cojiaentir li comparaîtte avec ses partisans devant I ^ justice. é En réponse, Bogajewsky a déclaré qu e iO 1° ne demandai» de nouvelle oon*ii a mation. Lea oosaques ont acœpté le 2° e! i- quant au 3°, ils o^eei^ent que Àe gÀi'àre 5 Kalelin® soit ju.çé, à condition que leui ® d-légués assistent aux délibérations. 5 « % l" Pétrograd, 20 septambre : Z D'av-rdS la ,,.s'ovo e YiL^nïa", M. TeîieiJw i, à la Liv.nr.nde de M. Kereiiakj, a inform ^ le Conseil dea ouvriers û& soldais que, d-, puis son avènement, ie gouvernement çr< •* visoire n'a pas conclu de traités militaire ^ ou poiitiiques secitts avec tes Alliés. io n'a pas plus oonolu da traité concernant ] poix séparée. -« • ** *" Pétrograd, 19 sepbemt«rc( : lS M. ILerenski a accepté la démission d a. M. Awksejafcie?, minis.rO de l'intérieur, < >■ de M. Sfcobelef, minisU'e du i^ravail. . , * * & ' .1 / Pétrograd, 20 septembre : * Le gouvernement provisoire a puWié t! décret ordonnant la transf0rmaticui en vino. gre de tous les stocks d'alcool et da 1 ^ queurs d)es distilleries e%- des débits, ou lou ,u mélange, dans la proportion de 1 % p. < :q d'alcool au maximum, avec de l'eau et c l'acide carbonique. # t Pétrograd, 20 septembr® ; " Sans s'arrêter au décret de M. Kerensi n supprimant les commissions du salut ir ■il blio constituées pendant la révolte tSu g-Lt n Kornilof, la Grande Commiasâcn poi ^ la lutte nationale contre les tentatives eoi c" iro-r^volu-ionnaii'es, installé près du Coi lC .-;oii dés ouvriers et soldat#, a votô ui motijon précisant l'action patriotique de c< organismes, les invitant à no pas se di soudi-e et à continuer ù collaborer étroit *° ment avec elle. s » >jc «j î? Berlin, 20 septembre : On mande de la. frontière russe ù» ?? ,,KriegS2eitung^' : — Le comcnaudant de place de Pétri f1 grad a arrêté ce qui suit : „A p/M-tir du 15 septembre (vieux stylé le district de Péfcrog*rad sera isolé du rcs qu pays par un cordon permanent < ^ troupes. Les chemins de fer seront suryci lés militaii-einent. Tous ceux qui d£eirei eni'rer dans la eajdtale doivent y être sp oralement autorisés. o ut » ♦ ie Pétrograd, 20 septembre : c- xM. StackovÀloii,- gouverneur général ' Finlande, a donné sa démission pour mçH de sont'-.. M. Nekrasoï, ancien Tice-pr-'side: du Conseil des ministres, a <*té désigné po\ Ha lui succéder. , , 1 :i- . * * e l€8 Pétrograd, 19 septembre î A la demande du commandant m:Jitai du district de Moscou, le local da Cous* des ouvriers et soldats et le Club des oii 10 ciers ont étà fermés. 1- * * * Borne, 20 septembre : ^ L'Office d'émigration suisse annonce qi x jusqu'à nouvel avis toutes les personnes c sexe féminin qud désirent se rendre ai Q" dominions anglais se verront refuser visa de leurs passeports, e'est-àrdire qi leur voyage deviendra impossible. En 1 qui concerne le voyage on Angleterre, 1 passeports ne seront visés que pour passage do la Manche. « * * Paris, 20 septembre : On manie de BuenoS-Ayres à VAgen ; Havas : — Le président de la République A gentin© a signé le 18 septembre utn dk5cr reconnaissent le gouvernement répùbîicea a de la Kussie. i DÉPÊCHES DIVERSES é- e» 31 Berlin, 2o septembre : De l'Agence Wolff : ^ — Un padiotélégramma du Havre, lan< le 15 septembre, annonce que les autorité ô" militaires allemandes ont donné ordre à ! £e popula.tion civile d'évacuer des villes . s des villages situés en IlandSre. Cetie info 's imition est absolument exacte et s expliqt ^ i*ir le fait que le» projectiles de l'a.rtill ^ rie et des aviateurs de l'Entente fbnt ( ^ tels ravages parmi les habitants quo les ai torHis allemandes ont le devoir de prei dra dœ mesures. Il n'est pas su-rpre/uu que nos ennemis, qui négligent de mctt-a les leurs en sûreté et les exposent sans ,} moindre ménagement aux grenades eq au x boml>es, ne comprennent pas la portée c |S pareilles mesures. « « * * C" Munich, 21 septembre : x" Le correspondant à Berlin des ,,Mih f choner Neueste Nachrdchteti'' télégrajît'e son journal en date du 19 : — On a émis ces derniers jours, oonce ^ rw-nt la question du sort qui sera r^n re à la Belgique, des hypothèses si nombr-t ses et tellement contradictoires, qu'il, not semble utile, pour" permettre à nos lectoua p Je 60 tirer da cet embrouillamini, de pr ^ ffînter ici brièvement quelques considérât or qui donneront une idée exacte cte l'état t la question. A notre sens, un fait La d< ^ mine toute, à savoir que nous tenons sol dement la Belgique en nos mains et qu *- malgré les plus formidables efforts et d< sacrifices «formes, l'ennemi n'a pas réuS; li à. nous chasser de cette position solide, 1 it m ane à l'ébranler. Tel est le fait qiû do u servir pour le moment de po:n' de dépa à toutes les discussions entre Allemands à tous les pourparlers à entamer avec l'g nemi- Quant à la question de l'avenir c ^ U Belgique, il va de soi qu'il ne fai l'envisager ni la trancher comme une que it tion isol e, mais bien comme une questic ^ faisant partie du bloc des questions c !- guerre cbi pais. A l'égard d® ce bloc, ; * gouvernement, aussi bien quo la repr ae: tation nationaie, a ado^ité {>our ligne c conduite d'alfirmer que ce ne sont pas ck conque quo vise l'Allemagne mais bit il dis accords et des emipromis qu'elle che a die, à la oondirion ppûlabîc, évidemmen que £E3 ennemis renonec't da laur oot . .«un aucune soctg d« restricâoo, à ton idvfl de conquête et cherchent, eusx aussi, - un accord et un compromis. De mémo quo - ce point da vue s'applique à l'ensemble des \ questions à résoudre, il s'applique, dans le % cadre de oefc ensemble, à la que^iou belge. Si k» ennemi» décidait do renoaicor à leur .1 politique de conquêtes territoriale» et éco« - nomiques et aux oonqu^iee qu'ils ont au cours do la guerre sur 1 Allemagne et ses alliés, nous serons di»}x>sé» do notre -» côtû, en ce qui eoncenie partieulixireuent ki ; question beigo — o'esi à notre repouae A ?on sujet que l'on s'intéressé tout part,: puni iièrement en Angletetre — disposés sarw aucun doute et à cette condition préalable, - à r tablir la Belgique dan» son inrfAjiea-danae, moyenaiant quo le droit à 1 existence ^ soit assuré aux différentes natior.alites qui i peuplent la Belgique et que la. garantie •noue soit donnes de la neutralité reelie de j la Belgique. Il y aura lieu de revenir «n^ ■- core sur ce dernier point. Jusqu'à ee que l'ensemble dos questions do x>aia: soit ré-1 solu, la Belgique nous servira sans au-& cuue restriction de gajçe — la chose bien évidente — au même titre que tous les au». fcD3î territoires occupes. Il y a lieu de prévoir que jeurJi, le 27 septembre, le Chancelier p fendra la parole au Keiohstag au sujet ^ de œs questions." « # BwJapest, 21 septembre : Four la promère fois, itepais vingt-ct-im ^ ans, 1' Empei«ur ollamand a eéjourué hier à Budi^ïKt; il B'èat euta'ol^ou a,\ec M. W.- ;i UorW, ja^svioat Ai Conseil dœ miuisfetisi • * ♦ Milan, 19 septembre : Le ,.,Corriere délia Sera" dit qu/3 lo dé-J crût plaçant les villes de Turin, d'e Gênes ;,;i et d'Alexandrie dan* la soné de guerre prouve que le gouvernement est d&udé à suivre une politique intérieure plus sévère. Le „GiornaJe dlulia" approuve oettiS' do-'& cision et espère qu® le Parlement aidera ic - Cabinet à protéger le paya contre les agii. tuteurs. - « * « ]- Londres, 19 septembre : ^ On mande de Rome au ,,Morning Post" : — Le gouvernement italien a ordonné des poursuites oontre M. Victor Lazzari, secré-tairo du parti socialiste pacifiste, qui a pu. i blié une oiicuioire préconisant la conclu-&ion de la paix avant l'hiver. En outre, i • iM. Lazzari a engagé les conseillers muni. r cipaux à donner leur démission pour qiu le gouvernement ait plus d« peine encore à !- continuer la guerre » v j3I s Borne, 18 septembre : J" Des dêléguéa des puissances de l'Entente -■ participeront au Congrès convoqué A. Bern< le 18 octobre par la ligue pour la Paix Les travaux seront préparés par M. Dres seihuys, président dé la première Chambre a néerlandaise. L'expédition Fond mettra ur demi-million de dollarb à la disposition de >- Congrès, dont les (préparatifs ont com> raenoô il y a deux ans d^jà. i Le secrétaire général do la I/igue a étë ^ avisé que l'Italie, la France et 1J AngUeterr< .-a délivreront des passeports pour le Congrès v. Do Hollande, d'Angleterre, de France, d'Al 3t lemagnr, d'Autriche-Hongrie, de Suède, d< Norvège, de Belgique et d'Italie, quarante délégués se sont fait inscrire jusqu'à présent. Les Etats-Unis efe la 'Bussie sèroni aussi représentes. L'Allemagne sera représentée par 1L\I f Schiicking, Wehberg, Quidde et Edouar-, Bernstcdn; l'Autriche, pfir MM. Lammarsol ^ et Bndar; la France», par MU. Poomair ivolland, Cabba et Denysj la Suède, |Xij M. Branting et d-,au%es délégués; la Bel gique, par MM. Pa.ul Otlet qy H. Lam^rt ,.3 ® " « Paris, 20 septembre : Le „ Temps" annonce qu'en province e "" à Paris, notamment à Méqilmontant et i Mon'imarta.'e, de» étrangers suspects distri. huent depuis quelque temps des pamphlets en faveur de la paix. ;» '4 Pari s, 20 septembre L',,Exoeisior" annonce que l'affaire . ,,Bonnet Bouge" amènera à bref délai de 1 : nouvelles arrestations. * « e £ il Paris, 2o septem'ore : Examinant la situation militaire générale l\,Echo de Paris ' dit qu il s'impose de mettre sur pied do nouveaux plans en te nant compte eue le succès îemporté par i.e-Allemands en Russie leur permettant di disposer désormais de forces supéuieuret r sur le front à l'Ouest, il ne sera poe&iol* à l'Entente d'y établir 1 équilibre que lors. " que les Etats-unis lui auront rendu la supériorité numérique. — En ce qui concerne le blocus, ajout* t'jjEolio", les Puissances Centrales peu veut m'ijutenant m'en prendre que peu d< souci, 1 aitension croissante do la carte de guerre leur permettant d exercer une prcs sion plus forte que jamais sur tous let éléments pacifistes efe notamment sur lot ÎJ neutres. Bief, il est certain .que l'actif ck *■ ieur bilan de guerre s'améliore, oq qui, du -q rei'te, ne veut pas- dire qu'elles puissent d.'j '' escompter l>a victoire et croire que dès leur L" prochaine Conférence les Alliés la leur re l<"; connaîtront. Dès maintencuit touefois, ij ? ' faut songer à leur faire par tous le< moj-ens côii^LOpoids. Nous serions par lisant L_ de voir P Entente se cont>lâtaer tiès mainte u nant un monopole sur lo marché mond ai : '■ grAoe à ce monopole, la carte de guerre : actuelle perdrait toute valeur pour les i:. Puissances Centrales, que nous continue • rions à tenir prisonnières au point de vue économique. * * * Londres, 19 septembre : L'Agence Keuler annonce que lord Ro-t- berb Ceci! «'est entretenu avec M. Alberl :"•« Métin, sous-seorétaire d'Etat français du blocus. L'entretien a pour but de disoutei c la '/politique d3s Etats-Unis, qui veulent ô ex^roor une pression plus énergique sur 10e t Puissances Centrales, sans toutefois portei s atteinte aux intérêts économiques des. pays neutre^. ♦ * -î: (: Londres, 20 septembre : Le ,,Central Kews" annonce qu'une re - vendication des ouvrières exigeant les ». m fanes salaii-eg que les hommes a abouti aujourd'hui à une grève de 10,000 femmes Le syndicat s'étant refuse tout u'abord à û reconnaître cet.e grève, les _ ouvriers ont aussitôt fait savoir qu'ils étaient solijairgs des femmes gréviste». * * * liOndres, 20 septembre : Un incendie a éoLaté à 2 heures du matin dans une fabrique tle l'e^t de Lon-!'• ares et a provoqué urne explosion des pro ^ nuits ■ chimiques y entassés, qui a dHruii i entièrement l'usine, dont lea bâtiments occupaient l 1/2 acre. Une fabrique avoisi- 0 riante et des centaines de maisons ont i- endommagées. Vu l'iieure malinale on a'esi produit le sinistre, il n'y a pas eu de vie 1 times. i * * « r- Amsterdam, 19 septembre •: L',, Algemeon Haiulelaliad" annonce qu* ■ i la rccolte de» pommes de terre &3k excep *? tionned'lctnenil favorable eia Hoilat-Cis. Communiqués Officieels j Coaisaasîiqaés des F'ttksaacss Centrales Berlin, 21 septembre. — Officiel de ce mi tt : Théâtre de a guerre à l'Ouest. Années du feld-mareehal prince héritier fiuppiecht da Bavière : Los troupos cia la IVe armée, oombat-tant sous ica ordres du général d'inSanteiïô Sixt von Axnim, ont gouitîiu avec suoccs le prerpier jour de 1a Wo-vmsne bataille en Flanore. Si l'action (^areiltieria ùà oe^ derniers jours indiquait dejii que les Aaiglais préparaient un grand elort, il tau ptarnus de dire qu« la mise en ligne et la ouueei*-trùiion da tous i4» moyens do c-jonUu employés par 1Jennemi le 'Ai septembre feux un front (k 12 kilomètres ea chiffres rond-constituant le maximum d® puissance que les Anglais puissant eîovdLopper. Sous la protection d'une formidable vogue d'un teu roulant des plus viotLeots erachjA par des e&îion^ eé à» l/uico-miiK» cie tout oa-libi-c, neuf efe visions biataiimiquea au minimum, dont plusieurs divisions australiennes, appuyées sur de nombreux points par des automobiles blindée^ ot des lance-fiOmmos, se «ont lancée* à l'as^ut le matin dans l'étroit secteur d'attaque situé entre Langemarck et Hoiiebeke. Après un comljat à alternatives variables, cet;e o&"enâiv« a permis à l'enneoni de pénétrer jusqu'à. 1 kilomètre de profondeur dans notre zuna da d&fense; vers Passohendoela et Ghe^uveld, il a avancé plus avant passagèrement.A 1 ouest de Passchendaele, notre oontre-attaque a refoulé le» Augiais; au nord de la route M«nin-'ïpu>o&, une partie du teiTain restée entre leti'ra mains. Dims tous les aut'ixjs s^oteoTS chi champ de bataille, 1-<ô Anglais, qui ont sui/i de très fortes pertes, ont été rt.jotés, au milieu de combats acharnes vers ia £in de l'après-midi, par nos heroïques ti'oupes, eiana le champ d'entonnoirs <îe notre» ligne de combat, au delà duquel les renforts de l'ennemi, envoyés de nouveau au feu le coor, ne sont plus parvenus à gagner du terrain. Les localitéa situées dons la zone de combat sont toute® en notre pouvoir. Ce matin, les Anglais n'ont plus repris jusqu'à présent ie oouil>at. 1 De même qu'au cours des précédentes ha, tailles livrées en Flandre, nos chefs et, n<>î troupes ont répondu à tout ' ce qu'on pouvait attendi*e d'eux. Auprès des autres armées à l'Ouest, à 1 l'Est et dans les Balkans, pas d'événement particulier à signaler. * * Berlin, 21 septembre. — Officiel d'hiei soir : En Flandre, la bataille fait encore rage sur le front d'attaque des Anglais, depui; Langemarck jusqu'à Hollebeke. Au premier plan de notre zone de défense, on se ; bat, depuis ce matin, avec acharnement. Le 1 lutté ooutinue aveo chances variables. » ♦ * Berlm, 20 septembre. — Officiel i 1 Nos sous-marins ont encore coulé, dans l'océan Atlantique, un total de 20,000 i n. nés de jauge» Parmi les navires dféiruits, i; y avait deux grands vapeurs armés, ain*r qu'un transport lourdement oharg-, vraissm-blablcnnent de munitions, et torpilé au milieu d'un puissant oonvoi-» * * Vienne, 2i septembre. —> Officiel d'hier ; Front do l'Est. Près d'Arbora, dans la Bueovine, les Eusses ont tenté une attaque vigoureusement préparée par 1 artillerie. Notre feu i dispersé les assaillante, cjui ont èfcé obligé» - de regagner leurs tranch-es de départ. L l'ront italien. Une attaque que les Italiens ont tetn4é< 1 sans préparation d'artillerie contre le mont» San Gabriele a été arrêtée par notre feu Aux abords du coi Bricon, l'ennemi, aprî* avoir fait sauter une mine, a tenté une attaque, mais les assaillants ont déjà été el'fi. i cacèment j>ris sous notre feu avant d'êtn sortis de tours lieux de rassemblement. L< nombre des prisonnière oapturés -à Carzan< est monté à 11 officiers est 516 soldats. Front du Sud-Est. ; Pas d'événement. * * « Sc»fia, 19 septembre. — Officiel : ■ Sur le froni. macédonien, entre leS lacs i d'Ochrioa ett de Prespa et au nord de Bi. i tolia, feu de destruction intermittent. A l'est du iao de D'oiran, pliusieiu*s compagnies anglaises ont tenté d'attaquer près de 1; gale d'Akandjali, mais eÙes ont été re , poussées par notre ieu de barrage. Sur 1< restant du front, aciivité peu intense. s Front roumain : Près de Tulcea, à j l'ouest d'Isaccea et du cC^té de Galatz, oa-uonnades peu nourries. >:< * «:< Sofia, 20 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur la Cer-vena Stena et au nord de Bitolia, feu de diversion modéré. Dans la boucle de la Czoraa, oauonnade et action de lance-mi ne* violente et intermittente. Entre le Vordia: et le lac de Doiran, canonnade assez intense. Sur le versant septentrional de la ILurscha Lanima, un détachement de troupes anglaises montées a été dispersé pai notre feu à proximité du village dt'Alk-DucDalik j nous avons fait quelques prison niers. Sur le reste du front, faibles opéra-t'ons., Sur le front eu Roumanie, à l'ouesl d'Isaccea, faible canonnade. * * * Constantinople, 19 septembre. — Officiel : A l'est de Revanduz, les Russes se sont repliés jusque sur les collines s élevant ar sud-ouest de Paschno Pala. Sur le fronl du Sinai, canonnades d'intensité moyenne près, de Gaza, assez vives plus à l'est. * * * Constautijnople, 20 sc^jtexmbrO- — Officiel : Sur lo front du Caucase, des opérations exécutées par de fortes patrouilles ennemies ont échoué. Pour le reste, rien d'im-poriant à signaler. Communiqués des armées alliées Par 3, 20 septembre. — Oifieiel de 3 h. : Bien à signaler en dehors d'une as"e2 grande activité d'arli!leôe dons la région au sud ele l'Oise, en Champagne dans lûi secteurs du Cornillst et du mont Haut e sur les deux rives de la Meuse. « • 4 Paris^ 20 septembre. — Officiel da 11 h. : Dans l'après-midi, après un violent bom-bardement, l'ennemi a prononcé une attaque contre no» positions au end-est de Cerny. Arrêté par noire fou, l'ennemi n'a pu aborder no3 ligne». Canonnade habituelle sur le reste du front. ♦ ♦ * Londres, 20 septembre. —• Officiel : Ce matin, nous avons pris l'offensive aui an large Éront à l'est d'YpreS. Lea rap-p-jrts re.us jusqu'à présent signalent qi« i nos pre>grè# sont satisfaisante et Cfue no^ ■ I trou^ies ont dajà conquis de* ^os&ijiana im 1 portantes. PETITE GAZETTE L.S PAIN La eiiaeurssioia que j'ai laissé s'tsagagec ici élans le but de ^rmettre à me» lec* tours eto s initier à la ,,question *du pain-'* ne ma parait pas à la veille d'Être close. Si © est fcirn miauix ou tuit pis ■? Kul no niera la qusstio» soit exh'&-meniout in-kroisoûte, mais sons avoir le moins <iu monda 1a regret eie l avoir eou-levcai, on me permettra de constat® que tient da la j>lace". J'attende da eeux qui sexh engages élans f-e;-te eontioveraa qu ii» veuillent t>:en s'en rendre compta A leur tour et s'exi teme grrictjuKsri» a un éenanga d'argu nants ne visant que le fr>nd m me eîe l'affaire. Ainsi M. Dauiiit, meunier à L^om, et non „L)an.ut ', eouune une erreur d inter-pr^tatiou cW signature m'a iait 1 ap^ieler ^usqu'ici, ine per;nètiro-t-il - pour exxn-mon er — eue sup}vrtmor toute la première partie la longuô lettre qu il m'adresse en r^iKMifte à la «tenuère consultation d nu ,,meunier de p^'e en fiu»'' Il convient cm reste lui-mâme en tei'uiae pi\ipree que tout ce qu il dit dans cette première partie (ta sa lettre „nous élotgne de notre sa.;ct" : les moulins à cylindres actuels, qui, d après le ,,meunier de pore en iiis , ne peuvent produire une larme intégrale 'convenable. — lteveuons-y doue, uit-il fort sugeiiieat. Voudri«2>-vou*, ajoute-t-il, me dire cenn-ment vous pouvez expliquer qu'un moulin à cydndres, qui produit tu temps ordinaire des farines da qualité, ne saurait arriver à fournir iMie farina convenable du moment] qu-'ii «agi de kneiier avec cette farine ce qu il a l'habitude d enlever commo déchets eîo mouture t Vieodirez-vous me dire que dons une farina pure, c'est-à-dire exempte de parcelles (ie i écorce eki grain, le gluten a eto alt'aré, a ét-'i brûlé " Qu il esû impossible pour ie boulanger de ^ure moru ter la pute, faite d'une tell0 farine ? l^e souvenir des pains superbes di s „pains de luxe" n'esé pas encore si éloigné sans cloute. Si, à oetta farine, je laisse les- dl'f '-nents déch«tw de mouture que je devrais eri Lever peir blutage, qu «'U-,e ciono (îhang-o à la valeur de cotte fsnae 1 La changement qui s'est produit, tendant à transformer la rine pure en farine intégrale, n'est que 1q changement demancio. Que me voulez-vous de plus 1 J'ai prouvé à suf>isanee que l'action do la meule était plus nuisible à l ait.'racton du gluten en <ia la marchandise en général que celle du cjlmdre, puisque, comme je 1 sj dit, ies ptu-i-ivis travaillantes de 1a meule n'étant pas s^pos-es directement, à un re* f'"oidn>iameut, la. moule, froide dvs le eom-mencentént, s echaufi'e de plus eu plus par sou travail. 11 ne re^te qu à refroidir la. ' marchandi&e moulue, aiors qu'elle a d-é^à tte poi'téo à uu pliw haut deigre do tein-1 pératuie. Si je ne comprends pus la différence qui existe en<re la mouture par meules et par ayiiudres, -a ne reconnais à votre correspondant aucun droit de parler d'une machine a oyiindres, dont il ne connaît pas la construction et partant & travail. Ce si mt aepeiKKant des mots ira amie, c'est une expre^iou franyaise : vite.-o j des cylindres à grander dif* renticlie' , ( t o-ia ne (iépasse pua i inèelligence des ouvriers de mounerie. Votre corr-^pondiuit uira-t-il que je parais ne pas compi-encÈre 9 Au Surplus, qu appelle-t-il vitesse a gra nde dltt'eren-tielle i Je désirerais des chinvss. 11 serait kews curieux que tous l.:s meuniers actuels, qui ont d'autres connaissances. | teoliniques q^e les anciens meutucrS (t:-i le bon ehaoffeur d automobile a d'antres oor_-naiisancos que o cacher da fiaerg), dont- 1® j mouer était beaucoup pius facile, dussent-j attendre les conseils d un ancien meunier ' reyre d; s affa-res. Oserez-rvous rr:tendre | sérieusement que dans la .nietiueii.) pas un homme"ne soit, capaina de remplir convenablement la tacha qu'il s est assignée ? C'est j une m jure dircjoie a cette classe très inté-, res&ante de travailièuis, et -voilà pourquoi j je ne puis et ne veux la laisser passer Je prétend» que les calculs de mon contradicteur sont absolument faux, parce .qu ils reposent sur une basa Laussa. Les moudns à cylindres rem Citent ua maximum de rendement qui ne saurait être dépasse par aucun genre de moutura connu à ee jour. Parler de force motrice est" plutôt enfantin, enaque industriel ne cherchant-, principalement lorsque ie charbon est cher, qu'à " duninuer la coi.Summation. ( 11 eit très drôle que toutes ces objections et tous ces dénigrements se font jour précisément au moment où la mouture de-manoe ie moins de çonnaissanee, ie moins de travail. Où le „meuni>jL* de père en fris'' a-t-il été chercher sou échantillon de farine intégrale comme elle devrait être pratiquée 1 Comment sait-ri que le5» grains employés sont exodl-ents ? Quand donc s est-il rendu compte de la . qualité des grains 1 Je suis paut-etre bien indiscret, mais il ne suf it pas d a*, iirmer, car à ure ■■ i'iirma»-tior. gratuite coi'isi-ipouel une négation gratuite.J esiimo, j'approuva la lettre du docteur René Coquette, qui, sans étire meunier, luj, dit cependant des choses très sensées. Je me résumerai en quelques mots : ,,Meuniers, soignez le nettoyage du blé et voiliez à la rojuc'uon àussd complète Que possible des soi.s, dussent vos machines eu souftrir davantage." Mais ;8 désapprouve, ae honn s l'idée de perpétuer le scandale qui n'a que trop duré..." M. Daubit m'annom e, „in fine", qu'il »e propose de nous e jLquer ,à très bref délai ,,comment ii se tait qu'en général on r.3 soit pas content ciu pain actuel '. Ce sera sans doute la partie la plus intéressant® de son int-ressiuit travail. LES FRUITS Jo me suis surpris hier à faire comme tout le monde, c'eauà-dice à mordre à pleines dents, eu pleine rue, dans le plein cxque d'un© pomme. Avant la guerre, ni voua ni moi ne nous serions »î«is doute arrêtés, sauf eju'on nous ait donné un empire ou son équivalent, devant une charrette cîo marchanda de traits : c'était bon pour les enfants des école*, ces exercices-là, pour l^s midinettes pas fières qui, avant de reinté* grer 1a magasin, codaient au d^sir de Croquer un pet.t dessert, et encore pour les apprentis esi rupture d'atelier. Aujourd! hui, 1 tout le monde s'en môle et t'y est mis, et l'on ne peut plus faire un pas dans la, rue : sans y rencontrer, si j'ose dire, des geus qui bouffent. La ménagère qui s'en ,,va-t'aLt marché" ou qui en rexient, la monsieur qui «•'empressa vers son bureau, la belle ma. dame qui fl uie, ie trotun qui m\:se, l'écolier, l'ouvrer, le camionneur, L:age*n-i3 de : police, tous, tous et y compris les aufcne»', > »'en fourrent juS'iuelà. C'osi me nouvelle . îkafcS.tucfie quô l'«u a-priée. On_ j.>rsso deviuit une ahassiatfie c^us^e càa poires, de pois»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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