La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1435 0
14 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 14 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028r21j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 14- Décerohrs 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — 3Lé Numéro t 35 Centimes 49 Année. — 1Î03 PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (janvier, février, mars), fr. 11.40; 2 mois (janv., fôv.), fr.7.60; 1 mois Éjanv.}, fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux eL les fadeurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements, doivent être adressais exclusivement aux bureaux da poste, ADÎïlINISTPiATIQN ET FltDACTiON : U<)ni3pr1n.au>HRi'bQS"Pl.iîanài,cs. 31< ^I'UXQHJS. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0,75. —- Réclama^ avant les annonces, la ligne, Ir. î.ï5«-~ Corps d# journal, la ligne, tr. 7j.5©«—» Faits divtt s, la liguftj, ir. 6.013» — Nécrologie, la ligne, fx. 3î5&? — Coi# des Eleveurs, la ligne, lr. S .59» Buccaux de 9 à 17 noursa. Direction e! AdmlnistfaHan ; g* J» g ,Wn 6«if« iOS MORZSSÊE. DIRECTEUR LA GUERRE 1,229° jour de guerre .Rien à signaler. # —- •:-i - Us discours de M. Âsquîtl Londres, 12 décembres— M. Asquith a prononc hier, à Birmingham, le discours qu'on altcndai les journaux ayant annoncé qu'il y parlerait de 1 lettre de lord Lansdowne et du dernier message c M. Wilson au Congrès. Il a -commencé par exp( ser quelle lourde responsabilité sir Edward Qre et lui y ut assumée eu décidant do taire entrer e guerre l'Angleterre, qui avait, il est vrai, pris vi; à-vis de la Belgique certains engagements qui t constituaient pas une obligation au sens propre d mot mais que l'honneur lui faisait un devoir c tenir : il s'empresse toutefois d'ajouter que et c' tait à refaire, il agirait exactement, aujourd'hi qu'il connaît toutes les horreurs déchaînées par guerre mondiale, comme il l'a fait en août î9i< les mobiles qui l'ont faiL agir restent les mSmf et devant toujours Ctrc obéis. Abordant ensuite la question de la lettre de loi Lansdowitfe, il a vanté les hautes capacité» polit ques et l'ardent amour de la Patrie de son ai leur. A son sens, on a voulu trouver dans cet lettre beaucoup plus do choses ,-qu'il n'y en avai — L'idée maîtresse de lord Laiiodo-cne, dit-il, éta celle-ci : Les puissances do l'Entente doivent s'e forcer, tout en continuant la guerre et en y afie tant toutes lc3 ressources dont elles disposent, ( faire comprendre au monde que le3 buts qu'cll< poursuivent sont désintéressés, qu'ils n'ont pt changé depuis le début de la guerre et que réalisation en jettera les bases d'uno paix dur ble, garantie par l'autorité d'Une Fédération di nation?. C'est de cet objectif que M. Wilson a par lorsqu'il a dit : < Notre but est do créer une fét ration non pas des gouvernements, mais des n lions, qui soit à même do garantir la paix t monde >. Les gouvernements ennemis savent bit qu'en réalité c'est ce but que nous poursuivor mais ils manœuvrent do manière à le laisser ign rer des nations qu'ils gouvernent. La première et la principale conception fausse i nos buta de guerre consiste à prétendre que 1 puissances de l'Entente visent en secret non seul ment à vaincre l'Allemagne, mais encore à l'huH lier, à l'épuiser tellement qu'elle doive disparaît en tant que facteur du développement futur -l'hunianité. Jamais pareil projet n'a été formai soit ici, soit en Amérique, et jamais mémo il ny été fait allusion. Il est bien vrai que j'ai div, novembre 1914, que nous no remettrions l'épée : fourreau qu'après que le militarisme prussien a rait été complètement et pour toujours anéan Mais . que faut-il entendre par cetto expression, militarisme prussien ? Je cite encore M. Wilsoi < Personne no menace l'indépendance de l'Empi allemand, ni son droit au développement paoifiqi et j'ajoute que personne, parmi les Alliés, no son h imposer à. l'Allemagne future une forme d'org irisation et do réglementation intérieure.» La dér cratio a pour principo que toute nation organis est libro do décider elle-même do la forme de s gouvernement et que c'est affaire à elle seule d" décider. Co n'est pas contro une nation quo no luttons, mais- contre un système, contre un mé< nisme qui après avoir d'abord fonctionné en Prus a fonctionné ensuite dans ie reste do l'ALlcmagi contre un outil, contre une machine militariste bureaucratique prise dans un ensemble. C'est ce machine qui a investi du pouvoir suprême la foi brutale ; qui n'a" pas craint, sous le prêtes d'intérêts à défendre ou do désidérata à faire « cepter, d'interpréter faussement ou do fouler a pieds les traités les plus solennels ; qui s'est < troyé un pouvoir plus que papal en s'autorisa lui-môme k violer des accords qui constituaient garantie des droits des nations. C'e3t à cet état choses qu'il faut mettre fin : il s'impose de for l'Allemagne à le comprendre. Je crois d'aillo] qu'elle est dès maintenant en voie de le corapn dre : une impérieuse nécessité, & l'exclusion toutes considérations d'ordre sentimental ou moi la force ù reconnaître que ce système a fait fc lite. D'autre part, nous n'avons jamais fait et faisons pas davantage aujourd'hui le projet de fa à jamais la guerre à la nation allemando. Ne apprécions sa valeur la contribution qu'elle fournie l'enrichissement du savoir humain gri à ses explorations dans 4e domaine matériel et tellectuol; nous croyons qu'elle en fournira i * plus grande encore. Mais si un accord, un acci véritablement durable, doit se conclure entre « et nous, il faut, pour qu'il vaille autre ch que du papier, de l'encre et de la cire, qi soit fondé sur la formello conviction qu'ello aussi disposée que nous-mêmes ù, en faire la b d'un droit commun et égal pour tous, à ne ; l'investir seulement d'un pouvoir apparent mais le revêtir d'une autorité sacrée à exercer par sur le inonde entier. Une autre conception erronée do nos buts guerre consiste à dire que l'Angleterre cherche s'assurer des avantages politiques et économiq au détriment de l'Allemagne, en ne revcnçHqu qu'à son profit personnel uno prétendue libe des mers. J'ai vainement cherché une claire d nition do cette expression : la liberté dos mers, ne fait doute pour personne qu'en terap3 de p les mora étaient ouvertes, comme ellc3 devai l'être, aux flottes marchandes de toutes les lions. Quelle condition do paix capable de restre dre cc droit naturel et vieuxj comme le monde l'j gleterro pourrait-elle proposer ou permettre qu propose ? A la formule de la liberté des mers, ne peut être question pour l'Allemagne d'impe des restrictions en temps de guerre qu'à la pi ganee qui se trouve avoir la suprématie do mer. Pour la guerre sur terre, où elle viole sy; matiquement toutes les conventions existantes, ne parle pas de restrictions de l'espèce. Assi ment il y a quelquo chose à faire pour que guerre navale n'entrave pas la liberté des me il y a à faire cesser la guerre des sous-mari guerre illégale et odieuse avec l'implacable mas cre qu'elle comporte de gens inoffensifs. C'est qui nous a forcés à armer nos navires marchai elle qui n'a pas exposé seulement le3 beliigén mais les neutres aussi à dos périls et à des fronts dont on n'avait pa3 trouvé trace jusqr dans l'histoire de la guerre navale. Ceci dit, doute fort que nous entendions désormais l'onn plaider la cause de la liberté "des mers. On prétend enfin que la paix que nous voul est uno paix sans sincérité, malgré laquelle n continuerions la guerre sous un autre nom. C faux. La seule chose que nous revendiquons, c notre droit de mettre en œuvre, dans le dome économique et militaire, tous le3 moyens licite: vue d'atteindre notro but et do conclure la ç durablo dont le mondo a besoin. Notre but atle nous fonderons la paix, ainsi que l'a dit M. 1 son, sur l'altruitisme et la justice, renonçant touto exigence égoïste, fût-ce mémo à l'avant des vaincus. La nation anglaise et toutes celles l'Entente no veulent qu'une paix loyale et é prêtes à faire, pour en jouir, tous les sacrifice * * # Berlin, 12 décembre. — Une note officieuse c mento ainsi co discours : — M. Asquith s'est efforcé de parler sur un plus modéré quo dans ses discours précédents avait assurément les meilleures raisons de le fi en ce moment qui marque l'anniversaire de l'o de paix de l'Allemagne. Mais nous n'y voyons moins une reconnaissance tacite de notro benne tuation militaire et politique. A l'Entente, qui sait l'écrasement do l'Allemagne, l'année écoul apporté de graves déceptions : alors que dans d nombrables discours les hommes d'Etat ang avaient prophétisé pour 1917' l'écroulement déf tif de l'Allemagne, ils sont forcés aujourd'hui < vouer que l'Allemagne reste debout, aussi so et aussi ferme qu'elle le fut jamais depuis le fout de la giierre. /Il faut que M. Asquith croie quo le monde i mémoiro courte, pour dire que jamai# n'ont inscrits parmi les buts de guerre do l'Entente 1 miliation et l'anéantissement de l'Allemagne : c là donner un démenti flagrant à d'innombral manifestations oratoires do ses collègues des g vernemeuts anglais et français. Il nio les pro nourris par l'Entente contre l'Allemagne et qu révélé les accords eecrets, parce que le com écroulement en éclate aujourd'hui-, à tous les ye Toutefois il ne renonce toujours pas aux teri ilont il s'est servi dans son discours fameux Gufoîh&li, où il avait dit qu'il fallait anéantir comj ( tomes! et définitivement la militarisme prussi Qu'il s Yvonne tant qu'il lui plaira à donner à paroles 'une fallacieuse interprétation, il no nov y fora pas voir autre chose quo, le but qu'il pou: suivait (Je terrasser militairement l'Allemagne. S reste toujours convaincu %uo ce but peut être a teint, nous ne sommes pas plus proche do la pai que dorant. S'il vent vaincre l'Allemagne par force des armes, libre "à lui de continuer à lo te: ter : il trouvera devant lui uno Allemagno prête t combat. M. Asquith ne veut plus rien savoir d'une L S tervention dans la constitution intérieure et dai % l'organisation de l'Allemagne future. Là encore o eo met en. contradiction avec d'innombrables pr * . tentions énoncées en Angleterre et en Amériqi do nous imposer les principes suivant lesque é il nous faudrait régler notre situation intérieur* Si les protestations indignées de la nation ail a mande contre cetto tentative do spéculer sur s< 0 diificutés intérieures lui a servi do leçon, nous e - prenons acte. Indiscutablement, quand les homnn y d'Etat anglais et américains ont, sans rien conna 1 tie de noire peuple", tenté cotte spéculation, ils o ;- fait absolument fausse route: il n'en reste p£ e moins historiquement établi qu'ils l'ont tentée, n l'on s'étonne que M. Asquith ose lo nier, .o -M. Asquith dit que la Force a été investio chc î- nous du pouvoir suprême : sans vouloir lui rapp :i lor la longue liste des actes de violence dont l'A] a gletorro s'est rendue coupable, nous nous born t, rons à citer les seuls noms de l'Irlande et de s Grèce qui suffisent à nfèttro en pleine lumière l'h pocrisie do 6on afiirmation. Û parlo aussi < d rupture de traités solennels, sans craindre d'évi i- quer par là 1e souvenir de l'Italie et de la Iio' i- manie, entraînées par l'Angleterre ot ses alliés ;e la honteuse rupturo de leurs traités le3 plus s t. lennels. Il parlo d'engagements violés et il oubl Lt que c'est une chaîne Interminable de violations ( f- droit des gens qui depuis le premier jour ont c s- ractérisé les méthodes de guerre anglaises, le On voit ainsi quo M Asquith so met pas à pi •s en contradiction avec la vérité et avec les fait a Son discours est do l'avocat d'une paix anglais ia non pas do l'avocat d'uno paix commo celle à 1 i- quelle lo monde aspire, comme celle que chere' :3 l'Allemagne. > 14 . .*» é- Rotterdam, 12 décembre. — Lo < Nieuwe Hotte v damscho Courant > estime que le discours do ! u Asquith n'est pas fait pour nous rapprocher de >n paix. s. — Il est exact, dit-il, que l'honneur exigeait q > l'Angleterre volât au secours do la Belgique, me il n'est pas moins exact que si elle a décidé de le faire, c'est on tout premier liou parce qu'elle avj îs un intérêt primordial à empêcher la côte belge 0- tomber sous l'influence allemande. Si réelleme 1- l'Angleterre ne poursuivait pas des buts impéri ro listes, comment pourrait-on expliquer son attitude 10 M. Asquith offense la vérité quand il dit q é, porsonno ne songe à s'Immiscer dans les affaii a intérieures do l'Allemagne. M. Wilson a affiili en qu'il y tendait et après lui M. Lloyd George *u parlé, bien quo M. Asquith affirme lo contraire, u- la nécessité qui s'imposait d'humilier, d'appauv ti. et d'auéastir l'Allemagne. le Enfin il n'est pas exact davantago do dire q i : l'Allemagne seule ait rompu les traités on vigue re relatifs à la guerre maritime : l'Angleterre s'i e, tout aussi peu qu'elle soucié des traités et a te go autant qu'elle violé les droits des neutres lorsq a- ses intérêts l'exigeaient. » îo- _ ^ .. ■ ■■ . .■ 11 Les événements de Russi us a- Londres, 12- ctccembrQ : se Iyamfeâesaàe de Kussic yient Raviser ie. ^Tîiinc-s" d'util; brait qui court suivant ®k quoi lo tsar Nicolas II aurait éfà assassà Cq par ses ga-rdtiens. :t f» * * * te- Pétrograd, 12 décembre : ax Dg l'Agence Télégraphique do PC-t )C- gradl : ■j» — Notre délégation pour la pa^x, ai l vé© comme il avait étû oonvenu à Bre ce® Litovsk lo 28 novembre, y a pris cont irs avec les délégations des Puissances C1 s n- traies le lendemain, à midi. Elle était de compagnéo do délégués militaires char< al, des renseignements techniques. Dès les p ■il" mièr?s séances, un accord est intervenu : nc divers points. La presse bourgeoise qui ™ proclames l'échec do ces négociations si a bientôt .obligée de se démentir. Tous tee mensonges seront dévoilés : le monde i in- préo'era comme elles lo méritent ses inv •no tions extravagantes d'une évacuation de 1 >rd trogradi, d'une cession do la Finlande d'un recul du front de 100 verstes. Si Kossie a suspendu pendant une semaine ggt négociation d'un armistice, c'est pour lSQ donner le temps de faire un nouvel ap >as aux Alliés et aux prolétaire? qui serv à dans leurs armées pour les^ engager & lui vrir des négociations die paix. » rU * * ° Pétrograd, 12 décembre : ûe3 De l'Agence Télégraphique : xnt — Le Conseil des commissaires du p rte pie, qui avait invité les Alliés ^ à pren :fi- part aux négociations préliminaires à li paix, n'a reju d'eux aucune réponse : < dx ja responsabilité en retomba sur eux 1 3nt dé légat1 on russe va poursuivre la négo< tion de l'armis&ce. Elle part), appuyée la force morale de la révolution victorie on des ouvriers et des * paysans, pour fc il taire le canon et abaisser les fusils ser tout le front, depuis la Baltique jusq lis" la mer Noire. lis délégués mèneront *a bien la négociation do l'armistice, non comme des valîneus qui demandent me mais avec la fierté d'être les délégués la nipotentiaires dj'nne nation vers laqu-rs : des millions d'ouvriers portent leurs ns, gurds dans le monde entier. sa" * * ♦ Milan, 12 décembre : Du correspondlanA à Pétrograd du ,,1 a{. colo" : 'ici — La délégation russe chargée do, n* je cier l'armistice ajyant voulu faire d'eml emi aux Allemands des propositions de x avant qu'aucune mesure militaire eût ons prise pour assurer la trêve des armes^ "est *a ^^g^tion allemande ayant énergVt 'est ment repoussé cette proposition en in lue tant sur le fait qu'elle n'avait pouvoir s on négocier que les conditions militaires cl aix armistice, les négociations ont été sus] jnt, dues et les officiers d^état-major qui acc i" Pa^naient la dèlégat'on ^isse ont passé a<Te nuit à dresser les conditions teohDiç , 2e d'un armistice. Les Allemands ont ins ont pour faire inscrire dans le protocole s. > les négociations de 1 armistice sont er gées on vue de la conclusion d'une I >m- formelle et définitive. * * * to." Stockholm, 12 décembre : dre D'après la „Pravda", M. Lénine a ffro coro invità tâl^gtraphiqiuioïnent, le é djéc pas bro, les délôgfuiés russes qui n'-gocient 1 si- mistice à ne pas se montrer conciliants. » * * 3ea Paris, 12 décembre : On mande de Pétrograd à l'Agetnco Hav ni. —L'Assemblée constituante n'a pu i'a. réunir mardli, M. Lénine ayant d'eiefé ide la séance ci'ouverture ne pouvait se i'< dé- que si 400 députas au moins étaient ] sents. Utoe centaine de députas "soulen aIa arrivés à Pétrograd, il est imposs: ^ do prévoir qjnanc! l'Assemblée sè réun: cst T.es résultats de 150 élections donnent ,\cs révolutionnaires sociaucc, 35 masimallstes ou- 1G cadets. iets « * ont. Pétrograd, 12 d'cembro : ?:ci Conformément ajnx oinli-es des cornu Jx- saires du peuple, l'Assemblée constitua du 80 réunira d^s que 400 de Ses 'membres ,iù_ ront rassemblas. Les jouriiaulx social» 3n. s'occupenfi activement) de cette question, ess la majorité de l'Assamblée na soutenait] yîygJgST gag.:-g. i is le seviet, colui-ci propoeerait l'axclusion des > eadefs, oonsiîér^s cotramtl oonijre-ffâvoliitBlott-^ aaires, et nouyelle^ <laos toute* Us localités où te cadets ont exercé^ ums la iwessiort. En tout oas, H semble Certain que 'a masse u'appuyera Assemblé con- ,u Btitmanto qui lui âcoonfea dea terree, la pais et la liberté. Les cdramissaues du i- peuple ua céderont la pouvoir qui leur a !3 "êtconfie par le soviet qu'à ung assemblée u q-ni représentera la volonté die la lu'.ticui, e * * * 's Stockholm, 12 décembre i >. D'après un journal russa, la Soviet él&- î- bore un décret accordant aux prisonniers s guerre les memes droits qju'aux autres 11 étrangers résidant en Russie. Dans le dS». ? triot militaire da Pôbo^rad, las pj-isouaiers it qui oiit dionné leur parole (71ioniiâar da n^ s phJB preci-e 1» armes ont éité mis an li- et bea'ijé. z Paris, 13 déwmbra : L'EnSenta a diécidé jusqu'à plus ani^e ^ informé dé na pas leotmnaîttica le nouveau ,a gonvernoment. ^ t ^ y- ♦ * ♦ le Paris, 12 tléoembro : ' Les (Eplomatcs d!a l'Bâtants font Vira-V poss'ible pour euipC'Cher que la défection da j la Eussie devienne complète. D'aprè® la îe „Lahtero3"j il faut attribuer la brusqua .u tolérance (tes Allié» à l'égard des chef» v maximalistes non seulement à des consids^. ratlons d'ordre militaire majis encore au 13 fait que la paix entre la Eussie et les 3' Puissances Centrales renverserai t tofate-ment la plan do JI. Wilson, consistant à » réduire à meroi l'ennemi eQ le menaçant d'uno guerre économique après la fin des hostilités. A la Conférence de Paris, r- ji. Clemenceau a demandé avec insistance i!- oue l'Entente adopte une attitude èuergi'iue la v s-i-vis d0 la Eussie, mais la menace de M. Trofeki de déclarer la banqueroute d'Etet a absolument paralysé les ministres îa francs, et le lendemain déjà les hommes lit d'Etat ont décidé de montrer plus de bien- de veillance poux los maximialistes. «*♦ % Stockholm, 12 décembre* lo M. Warovski, nouveau mmi?t;e masima. ea liste de Eussie à Stookholm, a déclaré qu;il oé étiit convaincu quo l'Assemblée constituante a appuyera los boichevistes et sa pronon-cera ên faveur de l'iudwpendauoo de 'a Fin-:ir lande et de bi Pologne. Il a ajowW qu'il considère comme cer:ain le démar-tôlament " des îles Alaud et lo droit ].x>nr lewrs habi-st tants ds déciifer euix-mêmes de l®u.r sort-ut Enfin, M. "Worovski a «primé _ l'avis que ne la Russie devra forcément réduire sa detts publique, vu l'impossibilité où elle est d'y faire face. * * * S Pétrograd, 12 décembre : . . Dans toute la Bussia onlt été institut! des tribunaux révolutionnaires auxquels le sont déférés tous les citoyens arrêtés du le- chef de sabotage, ds pillage et de spédja. né tion. Ces tribimaux ont le libre choix dei p-e'nes à infliger à ceux qui tiansgressen les décrets de la révolution t amendes, bl&me public, retrait du crédit public, tra co- vaux forons et prison. Tout citoyen hono rabîe est admis au rôle de défonsieUr 01 ri- d'accusateur public. Str ♦ * « *et Bâie, 13 décembre : ïn- On manda de Pétrograd aux ,nBasl0] ic- Nachricîiten" : , s — A la suite de la fermeture des ban. re- ques d'Etat et de l'arrêt des opérations cje« jur banques privées, la circulation fiduciaire a rencontre les plus grandes difficultés* Lé ira Banque de Pétrograd ne remboursa plu* ies da sommes dépassant 1,,OQO roubles, taiidii ip- que les auti-es banques ne paient pas d< 3Ur sommes supérieures à 200 roubles. I,a si ?6- tuation est critique en province par suiu et du manque d'argent, la « % la Pétrograd, 12 décembre : se Le „Djen" publie un entretien qu'un ù, pel ses rédacteurs a eu aveo M Bognovski ant que l'on considère comme le bras dioà ju- du général Kaléd!in.e : — La situation e&t telle, a-t-il dit, qu1 nous risquons d'être submergés par le lx>l chevisme. Nous espérons pouvoir tenir su; le Don, mais il nous sera impossible Ô eu,- nous hasarder plus loin. 3re # * * la Pétrograd, 12 décembre : lue Lo deuxième Congrès des d'iégués de La paysans s'est réuni. Mme Mai'ie Spirido^ ia- Ovna a ét^ nommée présidente par 230 vois 3ur contre 2I30 données à M. Tcnernof. Mm use Ovna., prenant ensuite la parole, a, diclar Are que pour la première fois dans l'kistoir sur da pays le pouvoir en Russie est entr u'à les mains de la olasse ouvrière, et que le à sovietjs ne se le laisseront pas arrachei pas Depuis neuf mois, l:s socialistes révolu :ci, tionnaires de gauche et les macdmalis&as dé jl'i- fendent, seuls les intérêts do la masse. L ïile Congrès a approuvé une motion de Mm re- Ovna déclarant que lo peuple déctklera, dan sa souveraineté, de l'avenir de la Russie * * # Londres, 12 décembre : >lc- Le „Daily Chroniole" apprend de P< trograd qu/"?, d'après les rapports des con go- pagni'es de chemins de fer, les bataillons d )lse 1 hecman Kalédine ont battus près d aix Belgorod. Des renforts de cosaques fidèle ét!> au général Kalédine sont en rotite. et << t- :ue- Copenhague, 12 déceujbre : sis- On mande de Kief à „Politiken" : de — 1/Entente a l'intention de reconnaît! 'un 1 indépendance de 1' 0Ukraine, à condlitio ion- pour ceUeuci do suivre une politique de nei >m- tralibé bienveillanti à l'égard des dfeuix paj la tis bollig'érants. ues * * * Lsfcé Stookholm, 12 -décembre : que De Stockholm, M. Weîndit, délégué par 1 ga- Sénat finlandais, a télégraphie au g'oftivei aix nement anglais pour obtenir des vivres pou la Finlande. M. Lloyd George a répond que la situation de l'Angleterre ne lui pei mettait pas en ce moment d'aider la Fii en- lande et a conseillé à M. Wendfc de ncg'ocic in- avec le gouvernement américain, ar- * * f Berne, 13 décembre : D'a.près une information de Pétrogra< le chemin de fer de Mourmûn est entre 1( as: mains des ma^ximalistes. se * * it jue Berne, 13 décembre : snir Les déclarations faites récemment pr >rtV l'ambassadeur d!'Angleterre à Pétrogtad au ent représentants de la presse russe apparaii ible sent au „Bur.d" comme partlîcul'oreanea ira. importantes, étant donné qu'un représentai 87 officiel de l'Angleterre a pour la pretaaây et fois envisagé la possibilité de négocier ] paii-x. Il a exprimé l'avis qu'il était noi mal que les Russes ccanmencmt par coi dure un armistice j ensuite, lorsqu'un goi lis- vernemsnt solide gouvernera la Russi nte l'AngleteriX) se montrera disposée à etxam se. ner la question de la pftix. 'tes tf. * Si î.ondrcs, 12 décembre : pas On mande dis Washington ai; Times" ^ L'ambassadeur du Japon a confirma que des troupes japonaises sont arrivée» i Vladivostok. Les Japonais emploient d© soldats du génie pour relier la poert ai Transsibérien. L'offsnsSvo austro-atismando sa italSf Milan 12 décembre : La pi-e^e publie des extraits de jour nauix anglais qui montrent combien grande sont les difficultés à vaincre pour trana porter des troupes sur lo front italien. Le gouvernement! a donné jusqu au 29 dé cambre aux déserteurs pour rejoindre lauri coi»ps» Passé ce délai, ils seront condamné même par contumace. Au Sénat, M. Dittoni a demandé à in torpeller sur l'importance des pouvoir dont dispose lo gouvernement pendant li guerre. ♦ * Zurich, 12 dsceimbro : Lo correspondant à Kàme de la ,,Sea Zurehtr Zeitung" annonce que los diïîicuH tés int^ijjures de l'Italie s'aceroiasent San cesse et que la sphère d'influence de M. CÙc litti si'étcnd à mesure qu'empirent la situa tdon intérieure et la situation militaire. De milliers d'Italiens attendent, encore ton jours le futur réorganisateur. H 4 Home, 12 décembre : D'après la ,,'fribuna", la Chambre e réunira incessamment si séance secrète. » * Borne, 12 décambro : Lo 1er Janvier paraîtront à Home quatj nouveaux quoticSiens : „La Eagione", o. gane républ'cani dirigé par M. Pirotinà député; l'„U Campidoglio", orgaae d l'Union paiieœeiilairo ; ,J/Epoca", ddrig par M. Tullio G-iordaro, et 1,,U Tempo1 dirigé par M. l'io Nahli, ancien r^acteu en chef du „Eesto del Carlîr.a". Milan étant englobé dans la zone d guerre, l'„Av£tnti" paraiîta-'a désormais Home. t La guerre navale m Hambourg, 13 décembre ï On mande de Stockholm au ^.Kamburgi Fremdenblafcf; : — D'après des nouvelles de Gottenburi lors des récentes tempêtes qui ont sô1 dans la mer du Nord, plusieurs unit 's dr'u convoi de 23 navires, qui s® rendaiei d'Arigleterre en Norvège, ont péri ooq et biens, entre autres le vapeur suédo: „"Vind". Les vapeurs „Atina'% „"Unna et ,,Sola" sont entrés fortement avariés Gottenburg. Cet important ccaivoi était a compagné par deux contre-torpilleurs a: glais et par quelques navires do garde, q ont abandonné les navfires qu'ils avaies pour mission de protéger. On affirme qi les navires de garde avaient reçu d'Angl terre des avertissements concernant la _ tor pête, mais qu'ils ont négligé jdi'avertir leur tour les capitaines des navires neutre * « * Tarragone, 12 décembre t i Le vapeur italien ,,Cavour" est entré < collision, à 2 milles du cap Gorge Am tilla, aveo un vapeur de mémo nationali de nom i/connu : il a coulé, mais sespa ' sagers ont été ^ruvés; quant au sert 1 Pautre vapeur, on l'ignore- ; EN AMÉRIQUE j ——- ; Berlin, 13 décembre : i On transmet de La Haye a « î,rDe?lini . Lokal Anizetiger"" une information de Wa s hington disant que M. Daniels, le rain^&t do la marine propose die constituer apr ta conclusion de la paix une flotte intern tionaie à laquelle tous les Etats parfcicij i raient chacun dans la mesure do ses r( , sources financières. Les Etats-Unis ee di t pose^afent à défendre ce projet à la p® ohaine conférence de la paix, i * * * Londres, 12 décembre : r On mande de New-York : 3 — On a découvert à Halifax, sous 1 décombres de l'Ecole de Darmouth, les c davres êe 200 enfants. Tous les on'fai recueillis à l'orphelinat de Watrom c s péri. * i i» * , Londres, 13 décembre : 3 On mande de Washington au „Tima 5 que la situation au Mexique empire de jo 3 en jour. Le général CarranzS a d'Kg a deux généraux dans le district pétrolifèire a Tampico pour y reprendre lo commanc . ment confié au génial Polatch. « * ♦ Berlin, 13 décembre : 0 Or.1 mande de Beme à la „Gazette 3 Yoss" : s — La presse américaine -publie des n< ;. voiles inquiétantes du sud du Brésil. . population allemande de cetto contrée, co prenant 400,003 à 500,,000 âmes, a proi qué une véritable révolution en fomenta un certain nombre de grèves important o Tout le trafic par chemiin lie fer a o suspendu, et les gouverneurs des .provint s sont forcés do mobiliser l'année. Les jo namx américains dirent que la censure : dioalo du gouvernement brésilien ne la1! pas passer d'autres informations, mais c les événements sont incontestablement g: e vos, puisque les nouvelles de source br<! n lienne annoncent que la République Arg< tino mobilise aussi. DÉPÊCHES DIVERSES e Paris, 12 décembre : r Quatre demandes d'interpellation ont a déposées à la Chambre mardi après-mi ■- M. Moutet a déclaré vouloir inter,|jeller l- gouvernement au sujet des traités cono r avec la Russie sans que le Parlement a't eu connaissance. MM. Mistjral et L gnet ont annoncé une interpellation sur politique suivie par le gouvernement ^ E, àrvis de la Russie. M. Lerolie veut î3 ier|>eller le gouvernement sur la situât dans laquelle se trouve plac.'e la Fra^ après l'élimination du front russe. ïini M. Ma'rgaino veut, savoir quelles mesu r la France compte prendre, d'accord a x les Alliés, afin de ramener la Russie v ï 1 Entente. Ces interpellations viendront it discussion le 20 dj-eimbre. it * * o Paris, 12 décembre : a M. Caillaux est accusé de manœuvres •- nature à compromet re les alliances de i- France et la s^çûrité de l'Etat, de compi i- mission avec l'ennemi et do propagar î, défaitiste. Ces délits sont do la com i- tence des conseils de guerre. Toutefois, T accusation d avoir compromis la sécur de l'Etat é,tait définitivement 'mninten contre M. Caillaux, celui-ci serait déféré : la Haute Cour. — —9 il COMMUNIQUÉS OFFICSELS CcsiaiUQiqués des Puissances Ceatraîss. I Berlin, 13 décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Ruppreeht de Bavière : Depuis Di.xmudo jusqu'à la Lys et au i sud de la Scarpo, la canonnade a été plus * violente par intermittence. A l'est de Bullecourt, nos troupes ont ar- - rachê aux Anglais plusieurs abris et ont j fait prisonniers ô officiers et 84 hommes. , Entre Mœuvres ot Vendîiuillc, les combats d'artillerie, déjà violents le soir, sont devenus plus intenses encore ce matin. Canon-" nade plus violente aussi au nord de Saint-3 Quentin. k Armées du prince héritier allemand : Des engagements entre troupes do reconnaissance ont amené une recrudescence do la canonnade dans certains secteurs. 3 Théâtre de la guerre à l'Est. Conformément aux conventions, le3 négo-» cîations pour la conclusion d'un armistice u destiné à remplacer la suspension d'armes - qui existe en ce moment commencent aujour-s d'hui dans le secteur commandé par le feld- maréchal prince Léopold de Bavière. Front macédonien. . . Dans la boucle do la Czerna, au cours de petites opérations, un certain nombre e d'Italiens et de Français ont été faits pri-i sonniers. Front italien. Par suite do la neige et du brouillard, les Q1 opérations ont été peu importantes. . * *■ Berlin, 13 décembre. — Officiel d hier soir j » Dos différents théâtres do la guerre, rien 0 de nouveau. « » Berlin, 13 décembre. —» Officiel : r Des forces navales légères, commandêoè par le capitaine do corvette Heinicke, ont e attaqué, le 12 décembre au matin, à l'orn-à bouenure de la Tyne, à proximité immédiate do la côte anglaise, le trafic marchand ennemi. Au cours d'un combat fructueux avec des avant-poste3 anglais, deux grands vapeurs et deux navires de patrouille armés ont été coulés. Nos forces navales sont rentrées sans avoir subi d'avaries ni de pertes on hommes. t * * * Berlin, 12 décembre. — Officiel : », Trente-cinq mille tonnes do jauge coulées. à Un do nos commandants do sous-marin, 1« n lieutenant-capitaine Jess, a nouvellement çouM t 35,000 tonnes de jauge dans la zone interdite autour de l'Angleterre. Parmi les na- 1 vires détruits, il y avait : im très grand 13 vapeur à quatre mâts, deux vapeurs _ armés " do grandeur moyenne, dont l'un était pro à tégé par quatre convoyeurs, ^ un paquebot d( j. 7,500 tonnes, ainsi qu'un pétrolier do gran i- deur moyenne. li * * ^ Berlin, 12 décembre. — Officiel : Q Un de nos avions de la marine, commande ^ par le lieutenant de vaisseau Cliristiansen a fait, dans les Hoofden, uno reconnais l~ sanco au cours de laquelle il a, dans le & matinée du 11 décembre, détruit le dirigea b. ble anglais BC. 27„. Ce dernier est tomb< à ,1a mer, environné de flammes. * * * n Sofia, 11 décembre. — Officiel r ^ Sur le front en Macédoine, rien de parti culier à signaler. s- * * * j Constantinople, 12 décembre. — Officiel : Sur le front du Sinaï, les attaques enne mies prononcées à l'est de Wébi-Samyil, pre: de Jérusalem, ont échoué ; l'ennemi a sub de fortes pertes. Pour lo reste, pas d'évé nement particulier à signaler. Berlin, 12 décembre. — Officieux : En Flandre, 1e 11 décembre les opération? on îr f'tô généralement xulalmes sur tout te front pa S- fiuilto du tenpe couiv&rt. La nudt eeulejn:tnt, L Cq cano^Kade est devtenuo m.omientajik'aiienî plus vio lente sur les deux rives; diu canal de ^ieup-orl Nos patrouilles ont fait des pvisomiiere. ^ Nos aviateurs ont e^iicafcaient boinlwirdé de ié- inRUllafon? de chemin de fer et dee camps en ô- nemis «'tablis près d'Yprcs et de KemroeJ. 3_ E'çi'Artois, ïè 11 décembre, VGrS 5 heures à l'après-midi, après une forte recrutîfescemce de 1 ^ canonnade, uiiO importante patroaiilLe ennemie ; atta/iué notre position1 ; elle (a été rejet'© pia des corps à corps e£ t5©* contrfl-attaques. Pr' d'Oppy et de Gavrtfle, des opération» fructueuse nous ont permis de ramener des .prisonnier?, &iir le champ de bataille do Cambrai lo fq dio l'artillerj© n'a £fc-' plus violent que par inlei miitmce. x its Au nord-est. de Reims, une attaque prononc' nt le n>?jfcin par une patrouille enfcfsmio a été re poussée. En Chamipagne, au sud-est de Tabure, aprè uno coiurte pr-paaiatlon d/aitil'xrio, un foirt d'te chôment de reconnaissance ennemi a pcn'trS dan >" notre position ; il en a (ti immlédiatCT?.ciit es nr puisé par une comtrctattaqji© et a subi d.e forte Lié Pertes. rï l'în Italie an couirs d» combats locautx, nou , avons faii des prisonniers entre la BrCnta et 1 •e- Piavo. Communiqués des armées alliées de Paris, 12 décembre. — Officiel de 3 h. : lU,_ Au nord-ouest de Reims, plusieurs tentî r tives ennemies sur nos petits postes ont ét repoussées par nos feux. Lutte d'artilleri assez vive sur les deux rives de la Meusi Au nord do 344, un coup de main onnen nt est resté sans succès. Nuit calme partoi 3S. ailleurs. Êtt * * * qq Paris, 12 décembre. — Officiel de 11 h. ir_ Assez grande activité des deux artillerie dans les secteurs de Chavignon et de Cou ; tecon, en Champagne dans la région de ' 9 Monts et sur la rive droite do la Meuse. U ne coup de main ennemi vers Courcy n' ■ a- donné aucun résultat. Journée calme sur si- reste du front, jn- ♦ * » Paris, 11 décembre. — Officiel de l'arme d'Orient r Activité croissante de l'artillerie bulgaj entre le lac do Doiran et le "Vardar. Sur rive droite du fleuve, deux coups do mai bulgares ont été repoussés avec des porti sérieuses. Au cours d'un combat aérien, un avic ê%5 bulgare est tombé désemparé, di. * * * le Londres, U décembre. — Officiel : us Los aviateurs et l'artillerie ont éfcé extr en ordinairement actifs hier de part et dl'aul: >n- sur le front anglais, notamment dans 1 la secteurs situés au sud de la Scarpe et f isL nord de la Lys. Dans ces régions, Parti in- lerie ennemie a fortement bombardé de noi on breuses localités. Hier soir sous la protc ice tion d'une violente canonnade, les Alleniant in, ont tenté un ooup de maiu contre un < ces nos postes établi à l'est d;Epehy; ils o; •eo repousses. 3rs Sur différenls points d!u front- de Car en brai, engageonents entre patrouilles, i cours desquels nous avons dispersé à groupes da travailleurs ennemis et fait d prisonniers. de Un heureux coup de main exécuté l'apr? la midi par des troupes db Sherdood-Forest •o- ..à l'ouest d'Hulluoh nous a permis de fai de un certain nombre de prisonniers, pé- Ce matin, les Allemands ont pronon si une attiaque au sud1 d'Annentièrcs. ne Rome, 12 décembre. — Officiel : à. Hier, do violents combats so sont livr -■Ldans la région entre la Brenta et le Piav Dîimportantes troupes autrichiennes ont attaque nos positions établies dans les environs du col do la Borctta et, tandis qn$ d'autres détachements se dirigeaient vers le col deirOrso, de fortes unités allemande^ ont attaqué lo monte Spinuceia, ainsi quoi nos ouvrages do défense établis à l'est da Calino. La bataille a duré toute la journé^ et Vennemi a mis tout en œuvre, appuyé par de nombreux canons de tout calibre. Nos batteries ont enrayé l'avance de l'ennemi et notre infanterie a vaillamment reg sisté à son attaque. Par des conire-attaquca successives, nous avons repris presque entièrement les positions que noiyjk avions étâ forcés d'évacuer sous le feu destructeur do, l'ennemi. Au crépuscule, sous l'influence t'-o la résistance acharnée de nos troupes et da ses pertes très graves, l'ennemi a borné sou action à des canonnades^ qui n'ont pas e$ pliis violentes, que d'habitude la nuit. Des aviateurs anglais ont descendu deiuç • appareils ennemis. Dépêches Diverses Paris, 1?» décembre : A la. Chambre, au début de la s'ance, M. Caillaux a déclaré qu'il avait demandé à M. Clemenceau de pouvoir l'entretenir à propos d'une affaire qui le ooae.crne. * i ♦ % Berne, 12 décembre : Faute do combustible, la gouvernement suisse a ordonné la fermeture de toutes les écoles. * v * Varsovie, t2 décembre : La ,,Gad'zina Polski" dit qu'un programme militairo a été élabore par M. Kou-cùarzevski, président du Conseil des ministre, avec la collaboration du colonel Ja* nouzajis, visant les points suivants ; 1° Larmte polonaisie sora placée directe, ment sous les ordres du Conseil de régence; 2° constitution d'un ministère ou d'un département de la guerre ; 3° incorporation des recrues; 4° rappel du corps auxiliaire polonais, qui fournira les cadres do l'armée. * * * Amsterdam, 12 décembre : Le gouvernement néerlandais prévoit: pour 1918 une dépense de 5 millions de florin» i pour l'établissement d'une communication radio-télégraphique entre les Pays-Bas et !es Indes orientales néerlandaises. Les installa* tions seront exécutées par la Compagnie de télégraphie sans fil de Berlin. « * * i Londres, 12 décembre : Après un examen minutieux des causes do la défaite subie près de Cambrai, le ,,Times" estime qu'un chef qui a commis des erreurs graves doit être révoqué1 : il ! attr'bnc la faiblesse du général Haig à la prédilection qu'il montre pour ceux qui ont servi le plus longtemps sous ses ordres. te- » * ' Londres, 13 décembre : M- Bonar Law motivant à la Chambre des Commaties un nouveau crédit do 550 mj,L . lions de liv. st., a dit qu'il avait cru le 30 octobre lorsqu'il avait demandé lo dernier crédit de 400 millions, que cette, somme pourrait couvrir les dépenses jusqu1'à la pre-- iniôre quinzaine do janvier, mais que cetto ] prévision ne s'est pas v-.'ri/iée. Le nouveau 1 crédit porte à 2,450 millions lo total de ceux accordvs pour l'exercice financier. l..a moyenne des dépenses journalières s'est élevée pendant les 63 jours qui ont précédé le , 1er décembre à 794,000 liv. st., dépassant J do 383,000 liv. st. les prévisions budgé-t taires. * * ♦ Londres, 12 décembre : 3 Le ,,Morning Post" annonce que certaines restrictions seront imposées aux sujets russes et roumains dans le Roy aura e-s Uni. Eu égard à leur situation d'alii s, 1 on ne les obligera pas à se faire inscrire : 1 en revanche, l'acoos do certaines régions î leur sera interdite. , 3 * * * Lisbonne, 12 décembre : \ Lo président do la République portugaise refusant do donner sa démission, il a 6tô 3 mi3 en état d'arrestation. * ' * 3 Pétrograd, 12 décembre : On mande do Tokio à l'„Utro Rossiji" : 3 — La crise financière et industrielle s'ac-. croît au Japon, étant donné qu'il est mi-9 possible aux Japonais do continuer à spé- 5 culer sur les métaux et les produits métal-e lurgiques, qu'ils vendaient jusqu'à ^ pr 'sent à des prix fantastiques à. la Russie. Depuis que les Etats-Unis t'expédient plus de métaux bruts, de nombreuses fabriques japonaises ont été fermées, et le nombre des chômeurs se chiffre par dizaines da _ milliers. 6 » J OPINIONS ET COMMENTAIRES Rotterdam, 13 décembre. — Dans son journal < Vrij Bolgiti >, paraissant ici, M. Van Cauwelacrt, ' député catholique d'Anvers, écrit sous le titre : 3 < L'Entente répondra-t-elle à la note du Pape ? > ï — D'après les informations du « Maasbode > (ca-3 tholîque) du 4 décembre, le < Matin > de Paris et n le < Journal des Débats > auraient annoncé quo la a Franco, après avoir défini les buts généraux de la 0 guerre h la Conférence des pays de l'Entente, k Paris, répondra à la noto du Pape. Nous souhaitons do tout oœur quo celte nouvelle ;e se vérifio, mais nous la croyons fort sujette à caution dans la forme où elle est présentée. On •o vient en effet do publier le traité' secret conclu par a l'Italie avec les pays de l'Entente lorsqu'elle s'càt n décidée à affronter la fortune de3 armc3 : ce traité »S imposait à la Franco, à l'Angleterre et à la Russie, l'obligation de soutenir l'Italie pour empôcher n te Papo d'entreprondre une action diplomatique en faveur do -la paix ou le règlement de questions connexes à la guerre actuelle. Quo cotte clause soit devenue caduquo, ou quo le3 événements aient démontré qu'elle n'avait été tout au plus qu'uno malice do diplomates, lo fait même do son existence nous édifie sur l'étroitesse d'esprit dont font prouve 33 certains gouvernements de l'Entente, ù l'égard du u chef do l'Eglise catholique romaine. C'est incontes-l- tableinent, dans les termes do la susdite clause. qu'il faut chercher le3 raisons qui incitèrent M. p. Ribot à déclarer à.la Chambre française quo la» r France, d'accord en co9a avec ses aliiés, avait dé-is cidé de no pas répondre à la noto du Pape. ^ La situation a-t-olle changé depuis ? S'il on était ^ ainsi, la réponse do l'Entente emprunterait t\ Ci) retard mémo uno signification toute spéciale. Cette l- démarche, en effet, aurait la signification d'une ou-ju verturo formelle do négociations de paix, et o'est >3 pareeque nous eommc3 convaincus que les choses ' no eont pas si avancées, cfue nous avons peine ix croire, et que même nous no croyons pas du tout, à l'exactitude de l'information du < Maasbode >. 3 La publication par los maximalistes russes do la Convention secrète do l'Entente, excluant le re l'apo du congrès de la Paix, a soulignée l'importance primordiale qu'il y a pour lo gouvernement belge de ne pas laisser «ans réponse la r.o'.e du Saint Père. N'étant lié par aucune convention qui vincule ea liberté d'agir, il nc faut pas qu'il laisse croire qu'il a virtuellement adhéré à l'exclusion du Pape, qui a vivement impressionné le3 oœur3 ' î9 catholiques dans lo monde entier, et qui no sciait e. pas do nature & servir les intérêts de la Belgique.»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes