La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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14 januari 1918
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s.n. 1918, 14 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833p75b/
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Lundi 14' Jassviei' ISIS _ -"rarrrr: - JSl'JSU:L'ÂU-"-3E JOURNAL QUOTIDIEN — X,e Numéro : 13 Centimes 5h fésîs?é®= - RI3 1138 ' PRIX DES ABONNEMENTS * mois (fèvr., mars), lr.7.60;lmoiB(^r.) fr. 3.80, . fcss (bmante iéonnement «m! ™f«f Véwntiïr les bureaux et les facteur* de, postes. _ concernant tes abonnements do. vent jfn adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: IflonUgnfr-auK-HcrbM-PolagèrM* SI, Binmllra. LA BELGIQUE PRIX.ÛES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Iîéclatnt§ avant les annonces, la ligne, ir. 1.75. — Corps du journal, la ligne, Ir. 7.50—Faits divers, la ligne, lr. 5.00* — Nécrologie, la ligne, Ir. S,50 — Coin des Eleveurs, la ligne, (r, 5.50. Gufcnus de 9 û, 17 ttoores. Direction el Atlmitiislfaîioii : eu.'<L° 12 w'VP> "e-a - JOS ÏYÎORuSS£E, DIKECTBOfl i; LA GUERRE 13259° jour de guelfe Pyiea ù signaler. _______— -$ ; M DISCOURS DE M. PÎÎHQ8 ' La Chambre a discuté hier les interpellation* Bur les fautes reprochées h la diplomatie de la cuerre M. Marcel Cachid expose les raisons Oui avaient incité ses amis et lui a demandé dos passerions pour Pétrograd. — Sans doute, dit-il, les hommes qui soni en ce* moment au pouvoir eu Kussie ont des préjugés cont-e la Kénublique* française, et c'est assurément .•oîuprébcnsiblo puisqu à leurs yeux, ei!o est coupable d'avoir soutenu la poiiuflue des •bourreaux aux gages du Tsar; mais il3, ne môoon-naissent point toutefois qu'elle est la fille de la grande Révolution. Ce sont des sincères, et c'est avec rai-ou que M. Wilsbn a reconnu tout haut qu'il croyait a leur sincérité. Quant à M. Trotzki, personne no lui contestera, en meuie temps que la sincérité, l'énergie.' J'espère que le gouvernement ne nous refusera pas les passeports que nous lui demandons pour la Russie, grâce: auxquels il nous sera possible d'écarter déiiuitivemont "bien des malentendus. > M. Albert. Thomas demande au gouvernement de préciser les véritables buts de guerre de l'Entente, do lello sorte que l'Allemagne soit forcée do reconnaître que ses conditions sont fondées sur la justice et de faire connaître sa réponse. (jn objecte, dit-il, qu'avant do les préciser,, la Bftgessa commande d'attendre une amélioration de la carte de guerre : je ne suis pas de cet avis. » M. Thomas "rappelle que parlant do l'Alsace-Lorraine, lors de son séjour en Russie, il a toujours déclaré hautement-, que J'Alsace-Lorraine française fitait le point d'interrogation du Droit violé. En terminant, Il expose que les idée3 démocratiques gagnent du terrain en Allemagne et conseille ai» gouvernement de ne pas en sous-évaluer l'influence. M. Pichon, ministre des aflaires étrangères, prend la parole ensuite et prononce un long discours dont voici quelques extraits : — Ce n'est point par principe que lo gouvernement a décidé de refuser des passeports pour Pétrograd. On peut trouver légitime et, pour ma part, je n'y vois pas d'inconvénients, que des. relations se nouent et que de3 pourparlers s'engagent entre los socialistes russes et les socialistes français. J'ai' déclaré déjà que je n'abandonne nullement la Russie, que nous restons en contact avec -.de3 hommes politiques russes de tous les partis, sans faire de distinction entre leur3 opinions • si diverses qu'elles soient. Mais, en dehors de la question de principe, il y a la question d opportunité : or, à ce point de vue je ne vois aucun ' avantage à retirer pour nous de l'octroi des pas-eeport^ .qu'on nous demande. On nous les demande ù une heure où la'situation est trop obscure pour quo nous puissions les accorder : ce que veulent les socialistes, en effet, c'est se mettre en rapport avec le gouvernement maximiliste et son porson* nel, et j'nporçois en ce contact une sourco de graves périls. En y donnant notre consentement olueiel, nous nous chargerions d'une partie de3 responsabilités, et c'est cela que noua n'avons pas voulu jusqu'ici et que nous sommes fermement résolus ù ne paà vouloir. Nous entendons n'avoir rien do commun avec les négociations engagées par les ma-Kimilistes, pareeuquo nous avons la preuve quo l'Allemagne ne demande qu'à nous entraîner à y participer. Lo jour où des propositions do paix nous seront laites directement,. nous les examinerons et nous y répondrons d'accord avec. no3 " alliés, mais il ne peut être question de prendre part à des négociations entamées par un pouvoir usurpateur.Nous sommes en outro irréductiblement hostiles h l'idée d'uno conîûronco ouvriù*« iru»cnationa.to dont l'ordre du jour serait colui voté par lo parti • ouvrier français au congrès de la Confédération gé-.rtéralo du travail, à Clermont-Ferrant : ce congrès, en effet, a proclamé le droit pour les fédérations, ouvrières de prendra part à une confércnco in 1er nation; !e et même d'en convoquer une si cîjes lo jugent bon. Or, une pareille conférence serait, à mon avis, plus dangereuse encore qu'une ouverture de pourparlers avec lc3 maximaliste3. Outro qu'elle, provoquerait dans l'opinion publique un profond émoi par sa prétention do substituer i'ini-iiatiye d'un parti à l'autorité du gouvernement,eilo donnent}* au mondé le spectacle scandaleux d'ulio réunion où l'on verrait des patriotes français frayer ' avec les auteurs de la catastrophe sous ic poids do laquelle le monde est écrasé. (Jn groupe de socialistes de la Chambre a qdressé aux socialistes russes un manifeste aux termes duquel l'intérêt de la Patrie nous lait la devoir d'adhérer lorsqu'il dénonce lo danger d'un armistice et d'une paix séparée. M. Trotzki y a répondu .par une lettre dans laquelle, après' avoir insulté, les membres lc3 pfus distingués du parti socialiste fronçais. MM. Guesdo, Sembat, Thomas et Vanderveldo, il abreuve d'injures et traite d«. bandit s internationaux les membres respectés du parti des Cadets qui nous gardent fidèlement leur amitié ; il parle sur le ton d'un dédaigneux mépris des socialistes fidèles aux idées de M. Ko-renski qu'il désigne sous le nom d'ç socialistes do conciliation. Parlant de- l'intervention du groupe socialiste- do cette # Chambre, M. Trotzki lo déclare directement responsable do l'humiliation infligée à Ja Russie : < Co que nous voulons, dit-il, c'est uno paix démocratique générale quo nous n'obtiendrons que moyennant 'une !utto_ héroïque du prolé-iarinf. ouvrier de tous les pays contre la bourgeoisie ; or, l'union sacrée exclut la possibilité de cette lutte parce qu'elle livre lo prolétariat pieds et poings liés à la bourgeoisie. » . D.-.is une r.utro lettre quo M. Trotzki adressait an moment de quitter la France à un homino dont j'admire l'indomptable amour de la patrie, à M. Jules Guesde, il couvrait d'injure3 les membres los plus distingués du parti socialiste et disait i t Chassé par vous, jo quitte la France avec une foi profonde en notre prochain triomphe. > Un passago m'a frappé dans la déclaration socialiste dont Jecturo a été donné ici lo 3 décembre; c est celui où l'on nous reproche de ne rien dira pour confondre les audacieuses affirmations do nos adversaires. J'y ai répondu et des discours do MM. Lloyd George, Baifour, Orlando et Wilsoa sont venus peu après confirmer ma réponso ; comment prétendre dès lors qu'il y a conflit entre nous au sujet do nos buts do guerre ? Nous voulons no paix juste et durable ù trois conditions : ' le respect absolu des traités, la délimitation dos territoir.es couforino au droits- des peuples de décider d'eux-mêmes et enfin la limitation des armements.Tel est notre programme,' eolni que M. Lloyd George a exposé. Quant à la Société des nations, ce n'ci; que la victoire qui peut la créer effectivement. M. Lloyd George l'a proclamé et nous lo disons h notre tour. Le message de M. Wilson confirma do son côté quo les principes proclamés pur lui et ceux proclamés par I03 Alliés sont identiques : il demande la suppression dc3 barrières économiques, l'évacuation des territoires russes occupés et des nôtres, le rétablissement do la Belgique, do la Roumanie et do la Serbie et la réparation de l'injustice commiso en 1871*. C'est ce passage do la déclaration du Président qui fut lo plus chaleureusement applaudi : lo public des tribunes , et les membres de l'assemblée y ont unanimement marqué leur approbation. Ce message, ve- ' nant après le discours do M. Lloyd George, donne ( a nos conditions de paix une portée mondiale; ce quo nous voulons c'est que la paix et la justice , soient consacrées par la restauration du Droit violé j en 1871, un droit bien supérieur au résultat qu'on i veut attondre d'un referendum .hypocrite. t toutes les déclarations des Alliés sont concordantes •. dissemblables dans la forme, ol!os sont identiques quant au fond. M. Albert Thomas nous reproche d'avoir en cette circonstance manqué d'initiative : li s9 trompe. J'ai télégraphié à nos Alliés pour leur demander s'il ne convenait pas que nous lissions uno déclaration commune. La réponso a l ' é négative r tous étaient d'avis qu'il valait mieux J quo cliaco.i fît nne déclaration séparée, puisqu au c Vu*» » ne-istait entre nous aucune divergence de t BicV* &îoutet interrompant pour demander au mi- *" />,re do donner lecture de cette réponse, M. Pi- ® Caot riposte : c 77 3 ;; n°re quelles m'iho'dcs adoptera la dipto- 2 !® 'itare; mais la diplomatie d'aujourd'hui, je C la connais et jo veux m'y tenir en Jurant do ne i consentir jamais à livrer à la publicité le3 négociations do nos diplomates. • f * Relisez attentivement co discours, quo noua vous soupçonnons do n'avoir parcouru qu'à l'a hâte,. la forme qui vous eût Séduit en étant trahio, comme il arrive d'ordinaire, par une traduction qui n'en laisse survivre quo la substance. Il s'y trouve abondamment matière à réflexion/ Nous ne parlons pas du soin que prend M. Pichon de rendre suspects .aux socialistes français le gouvernement inaxiinaliste et M. Trotzki. — ^ Ces gens-là, avait dit M. Cachin, ont lo mérite de leur sincérité ! — Ces gens-là, répond le ministre, sont des malappris, qui foulent aux pieds toutes lés convenances et n'ont aucun usage du monde. Co Trotzki insulte à guirlande que veux-tu nos socialistes les plus ômineuts, traite Kerenski de plat valet et les Cadets de bandits. Qu'il voie en nous, lui pour qui le principe démocratique prime tout, de faux démocrates sur. l'influence et l'argent desquels les bourreaux à la solde du Tsar s'appuyaient naguère encore, c'est assez justo en somme. Mais qu'il le dise, quel manqtto do diplomatie, quelle vulgaire absence do tact 1 Nous ne voulons pas donner à no3 amis des passeports grâce auxquels ils iraient sé compromettre dans la société de pareils lascar», oublier à leur contact les règles de la plus éléjnentairo politesse française.,.M. Piclion s'en tire ainsi par une pirouette. Cela le dispense de dire aux socialistes qui voudraient aller à, Pétrograd ;. — N'y allez pas, malheureux l Vous no savez donc pas — moi, par bonheur, je lo sais — qu'à peine débarques vous serez conduits par les bolclievistes h leur Institut Smûlny, où ils livreront en pâture à votre curiosité tous les documents de diplomatie secrète tombés entre leurs mains et qu'ils n'ont pu encore ou voulu publier. Quand vous les aurez lus, ces documents, vous serez au fait do toutes les louôlies tractations dans lesquelles les gouvernements qui ont précédé le nôtre se sont compromis ■ ù 'Pétrograd et ailleurs. Vous connaîtrez la vérité vraie, vous la connaîtrez jusqu'à l'écœurement, jusqu'au dégoût. Rentrés à Paris,. vous monterez l'un après l'autre à cette tribune pour nous dire, pour crier au monde,.. Non, non ! Pas do ça, socialistes, mes petits amis ! Le patron, M. Clemenceau, n'entend pas de cette oreille.lù, ni son très humble serviteur le petit Pichon non plus.,, 'Négociations de paix Brest-Litovsk, 12 janvier : La séance plénière a été ouvefte à 11 h. 30 ce matin. Le comte Czernin, qui la présidait, a. fait la déclaration suivante : — A notre séance plénière du 10 courant, le secrétaire d'Etat do la République démocratique do rOukraine a remis aux delégat.ous des Puissances coalisées la note do son secrétariat général do la République démocratique de l'Oukralne datée du 24 décembre 1917. Dans lo paragrapho 7 de cette note, la République démocratique de l'Oukraine, représentée par son secrétariat général, demande que son autonomie soit recotmue et consécutivement lo droit de participer au même titro quo les autres puissances, aux négociations, conférences et oongrès de paix, j'ai,-au nom d?s quatre puissances coalisées, l'honneur de répondre à ccllo note : Nous reconnaissons l'autonomie de la délégation oukrainienne et la considérons comme fondée do pouvoir de la République démocratique autonome do l'Oukralne. La rcconuàissance formelle do la République démocratique do l'Oukraine, en tant qu'Etat autonome, par les quatre Puissances coalisco3, est réservée jusqu'à la rédaction du traité de paix.> M. Trotzki prend la parole : — Après la déclaration qui vient d'ètro faite au nom des délégations de la Quadruplice, j'estime nécessaire, dit-il, de faire à titre documentaire ot eu vue d'écarter tout malentendu éventuel, la déclaration suivante : Les conflits qui ont éclaté outre le gouvernement russe et le secrétariat général de l'Oukraine, dont lc3 points essentiels sont plus ou moins connus de toutes les 'personnalités ici .présentes n'ont eu et n'ont aucun rapport avec la question do l'autonomie do l'Oukraino. Ils sont nés de divergences do vues qui séparent la politique dos Soviets et du Conseil dea commissaires du peuplo de colle du secrétariat général. L'Oukraino a décidé aujourd'hui d'user do son droit de disposer d'elle-même, en se constituant eu République démocratique, et cette décision no peut susciter do différond entre le3 deux républiques sœurs. Comme il n'y a pas de troupes d'occupation on Oukraino, que la vie politique y C3t libre, qu'il n'y survit aucun des organismes surannés qui pourraient avoir la prétention do représenter la naiion et qu'il n'y existe aucune autorite supérieure à ccllè qui dirige pour l'instant les affaires du pays; comme, on outre, des Soviets d'ouvriers, de soldats et do paysans, librement constitués, fonctionnent sur tout lo territoire do l'Oukraine ot que les dirigeants de son administration sont élus par le-suffrage universel, égalitaire, direct et secret, il n'y t. et il no peut y avoir de doute quo l'évolution d'une Oukraineautonome s'accomplira dans ses limites géographiques et dans la forme politique imposée par la volonté du pou-pie, Dans ces conditions et conformément à la déclaration du 10 janvier, la délégation russe ne voit- aucun inconvénient à ce quo la délégation du secrétariat général participe, en qualité do délégation autonome, aux négociations do paix. > M. Golubovitscli, secrétaire d'Etat do i Oukraine, a pris acte de la déclaration des quatre Puissances coalisées, sur la base de laquelle la délégation oukranienne participera aux négociations de paix. , Lo général Hoffmann parle ensuite. Il dit que la réponse do M. Trotzki à sa protestation prouve qu'il ne s'est pas rendu compte des raisons pour lesquelles les saus-îil. et les tracts do propagande russes étaient contraires à l'osprit de l'armistice. La convention relative à l'armistice débute en ces termes : ,,En vue de rétablir une paix durable." Or, la propagande russo va à l'encontro do ces paroles : loin, en effet, do viser à tuio paix durable, elle s efforce de fomenter la révolution et la guerro civile dans les pays coalisés. Répondant . au général Hoffmann, lé président do la délégation russo fait remarquer que les journaux allemands étant tous autorisés à entrer en Russie, mCino ceux qui sont sympathiques au milieux réactionnaires russes et qui comba tent la politique des awnmissairea du peuplo, il y a compensation, et ajoute qu au surplus l'incident n'a rien do commun aveo lu convention relative à l'armistice. Le général Hoffmann réplique quo sa proposition no vise pas la presse russe, mais bien des manifestations officielles du gouvernement russe ot un mamfesto de propagande signé par le généralis-smio krylonko. Ni lo commandant, en chef de l'armée allemande do l'Est, ni le secrétaire d'Etat allemand des affaires étrangères no so peemettent w°m re«r • Un° .propagande. M. Trotzki riposte que les conditions de l'armistice no stipulent ou no peuvent stipuler aucune restriction du droit qu ont- ics citoyens de la République do Russie, son gouvernèment a ses cor-îles dirigeants, d'exprimer librement loar opinion. M. von Ktlhlmann fait observer quo lo gouver-îement allemand s'interdisant de s'immiscer dans es affaires intérieures de la Russie, il a consé-l.uemmont le droit de réclamer.à- cet égard la ré-liprocitê.M. Trotzki lui répond quo le parti auquel ap-jartient le gouvernement russe, bien loin do s'of-usquer, se féliciterait do voir lo gouvernement al-emand donner nettement son avis, s'il l'estimait itilc, sur la situauon intérieure do la Russie La séanco est lovée. • . Pétrograd, 12 janvier i Do la „Pravda" : — Quoique le gouvernement anglais art efusâ de participer aux négocia'ions de irest-Litovsk, la Labour Party a prié les ominissaires du pOuplô de lui c;;inmum-uer les bases de l'accord qui int-.r Mridra veut lel.'oment en're la Russia et les Fais, auces Centrales. U leur a demand-i, en utro, do tenir les organismes sociales kglais, frangais, italiens et amirieaias au our&nt de la èfes fl-ég©«i»tioa£. JLa guerre navale Londres, 12 janvier : La réorganisation de l'Amirauté ujq fait accompli. A l'amiral W^myss ont été adjoin(|3 lo- contre-amiral air feieney iree* uiantle, le contre-amiral sir George Hope et M. A. Peaso, directeur du Chemin do fendu Nord-Est. Le "contre-amiral Henyi Oliver et I© capitaine Godfrjy Paine flo retirent. M. Aroiiibald Hurd écrit dans le ,<Daily Telegiaph" : — Les nouvelles nominations faites dans l'Amirauté , prouvent qu'il ne faut pas craindre que la politique suivie 6ur mer jusqu'à présent soit brusquement modifiée dans ses grandes lignes. * * & X^ondïes, 12 janvier : Do l'Agence Bouter : — L'amiral Wemyss, premier lord de l'Amirauté et chef de l'état-major de la marine,- dirigera exclusivement les opéra, lions navales. * * * Zurich 12 janvier : • Bous le litre sensationnel j ,,11 existe pas cîô remède contre les sous-marins", le journal ,,Italia" publie la lisbe de dis navires. jaugeant plus de 1,5001 tonnes, coulés par des sous-marin# la semaine dernièrei. ♦ * Londres, 12 janvier : Deux vapeurs partis vers la mi-décembre de la Olyicle poiir Waterford, ont disparu. Leurs équipages comportaient ensemble quatre-vingt-cinq hommes. On croit qu'ils ont «■té victimes des souS-marins. « ' * T.a Haye, 12 janvier : Du Bureau de correspondance : —- Le vapeur néerlandais ,-,Kenntëinerlandi'»1 amenant du maïs d'Amérique en Hollande, e3t retenu depuis le début de novembre à Saint-Vincent par les autorités portugaises, qui l'ont placé sous surveillance militaire. L'équipage a ^té mis à terre. Lo navire est soupçonné d'avoir fait des signaus a un aous-marin allemand qui a coulé un navire brésilien. . L'enquête ouverte n'ayant pas donmié de résultat, il semble que le Portugal veuille simplement mettre la main sur lo maïs qui manque à Saint-Vincent. Le gouvernement néerlandais a éniergiquement protesté auprès du gouvernement portugais et a demande que le navire fût immédiatement. relâché, d'autant plus que l'extension de la' zone barrée rendra son voyage dan. gereuis après le 18 janvier. Cette prolesta, lion n'a pas donné de résultat jusqu'à pr&. sent. * * * Copenhague, 12 janvier : On man-^o d© Christiania à la ,,Berlingu sko TicSende" : —-Par suite du manque d'hiiâ le,'les feus des deux tiers des phares norvégiens doi-vent être éteints. * i * * I/9S Paîiuas, 12 janvier : Le vapeur espagnol „Joaouin' Munili™'1 a &X& coulô lo SI dicembro ^ 70 milles h l'est, do Madère. —_— « EN AMÉRIQUE Washington, 12 janvier : La Chambre a voté, par 272 voix contre 186,. lio çrojet de ioi établissant -lo vota des femmes. * Paiis, 12 janvier : On mande de B'uenos-Ayres à- ^'Agfsaicia Ilavas : — Les syndicats ouvriers exigent le retrait des (roupes qjui surveillent les nsîaôs frigorifiques. S'il n'est pas fait droit à leur demandé, ils menacent de déclarer la grève générale dans tout le pays. Les é¥énemeuts • de Russie FAITS SAILLANTS Ajirès la Finlande, dont nous avons signalé eoa jours derniers la complète indépendance, voici quo l'Oukraine proclame i\ son tour son autonomie cl que colle-ci est reconnue par divers Etats belligérants, notamment par la Russie, dans le dernier discours do M. Trotzki, ot par les Puissances Centrales, qui consentent à négocier avec elle. Une dé-peclie récente annonçait quo la France était disposée à adopter lo mémo point do vue. . Notons quo l'Oukraine, tout en réclamant la séparation provisoire d'avec la Russie dans le but do faire sanctionner ea nouvelle situation par la Conférence internationale dô la paix, se rallio & 1 idée d'appartenir plus tard à une confédération d03 républiques russes qui lui assurerait l'aùtonomlo complète. On a signalé mainte fois dopais le début do la guerre uno double tendance qui se manifeste chez les différents peuples ; d'uno part, réveil des nationalités, séparatisme; de l'autre, nécessité de groupements plus nombreux soit pour organiser la guerre, soit pour en éviter le retour ot assurer la paix future. N'a-t-on pas vu, du resto, des courants analogues se produire longtemps avant la guerre, et les Etats les plus fortement constitués viser à la décentralisation ? Les sociétés, dans leur évolution, semblent donc obéir à cette doublo loi do l'Intégration et de la différenciation progressives qui porte ici les divers groupes ethniques h mener uno vie plus individuelle et les obiigo on mémo temps à s'organiser entre eux 6ur de plus, larges bases pour faciliter leur vie commune et assurer à chacun la placo qui lui.revient. # * Londres, 12 janvier : On mande de Pétrograd ii l'Agence Reuter : — Après un violent combat livré aux maximalisées, les troupes de l'Oukraine ont occupé la région frontière du gouvernement de Tchernigol.,, * * Pétrograd, 12 janvier : Du correspondait à Novotclierkask du KDjen„ : — Le chef de l'administration militaire des provinces du Don m'a déclaré que les ^ délégués de l'Oukraine à Brest-Litovsk avaient reçu, pouvoirs pour représenter le gouvernement militaire du Don aux négociations de paix. Les cosaques ne désirent pas continuer la guerre jusqu'à épui ien?5nt. Au contraire, les Conseils des cosaques se sont prononcés en faveur d'une fin rapide dos hostilités et souhaitent ardemment quo les négociations do Brest-Litovsk aboutis-Kent. Ils sont mécontents de ce due le gouvernement maximal)sfce ait négocié au nom do toute la Russie, alors qu'il no possède aucune autorité dans les régions habitées par les cosaques. Par contre, les propositions de paix de l'Oukraine ont été approuvées par les Conseils unis des cosaques de Russie. Si un accord intervient entre l'Oukraine et les Puissances centrales, les cosaques qui se trouvent encore au front rentreront, chez eux. En tout cas, les cosaques ne se prêteront à aucune manœuvre sur le front en Roumanie.„ * « » Londres, ' 12 janvier : On mande de Pétrograd ti l'Agence Reuter : ~ Les commissaires du peuple ont déclaré propriétés de la République toutes les installations créées par les Fédérations des zemsfvos pan russes. Ces biens seront désormais administrés par un organisme composé de quinze délégués du Comité principal des < So viola. „ Paris, 12 janvier : On mande de Pétrograd que le Congrès panrusse des paysans est convoqué pour le 25 janvier, et le Congrès des Soviets pour le 21 janvier. • o # Copenhague, 12 janvier : On mande de Pétrograd que le gouvernement français a énergiquement protesté auprès du . gouvernement bolctievisto contre la saisie des filiales du Crédit Lyornais. Le représentant du gouvernement français a reçu l'ordre de donner à sa protestation uno allure menaçante et de faire remarquer aux maximalistes que la Franco est en tout cas en mesure de défendre ses droits. * V * Stockholm, 12 janvier : Lo Bureau de l'Esthonie -annonce que la Finlande a exprimé le désir de voir reconnaître sa souveraineté. Comme les troupes asthoniennes sont indispensables dans le pays même, celles qui so trouvaient en Finlande en ont été retirées. EN JTALIE •' Eome, 12 janvier : Du „Messagero" : — Il est question d& modifier le traité de Londres ou de lo remplacer par un nouveau traité d'alliance entre les Alliés, * * *> BaTe, 12 janvier : On mande do Lugano : — Le bruit court que le gouvernement italien fera une nouvelle déclaration sui ses buts de guerre au Parlement en février, peut-Être même avant. * * £ . Iîome, 12 janvier : L'examen de questions urgentes ne permettra 'pas à M. Orlando, président du Conseil des ministres, d assister aux manifestations patriotiques qui auront lieu lo 19 et lo 20 janvier. * * * Paris, 11 janvier s • Le général Focli est parti pour Rome accompagné du général Fayolle, commandant en chef des troupes françaises en Italie, et du général do _ Groudrt-'court, représentant l'armée française auprès du grand .quartier général italien. . DÉPÊCHES DIVERSES Francfort-s, Mein, 12 janvier On mande do Gonève à la ,, Gazette do Francfort" : — Lè général Nivelle, relevé de so% commandement après l'échec de l'offensive française sur le Chemin des Dames, a été nommé commandant du 19e corps en Algérie, à la tête duquel ii remplace le g^-érai Moi-mer.* * * Paris, 12 janvier : Après le discours do M. Pichon, la Cham-bro a roté par 397 voix contre 145; un or-<lio du jour opprimant sa confiance auigou-Vûnieineuit.* ■ . * t? Milan, 12 janvier : ■ Du „Corriere délia Sera" : _ — Le Conseil de guerre supérieur' de l'Entente se réunira à Par''s dans la seconde quinzaine do janvier. Les membres du Conseil interallié de Versailles assisteront i\ la séance avec voix délibérative. * Paris, 12 janvier : Do M. HonaucM dans ^L'Humanité1» : — Lo bruit Courait, hier à la Chambra qua l'arrestation de M. CaiUaux était imminente. On raoonUiit que cette mesure était' iudispeimbJe parce que certains 'témoins craignaient de déposer aussi longtemps que M. Caillaux était libre ot qu'on outro sa présence à la Chambre était désagréable an gouvernement. Ce bruit- a été immédiate^ nient "démenti par le îninistèro de la guerre. V . 2e * Berlin, 12 janvier : L'Empereur a reçw ce moRin le prince-héritier. . » .Berlin, 13 janvier : On croit quo 10 Chancelier de 1 Empire no prendra la parole à la Commission principale du Keischtagy pour répondre aux derniers discours de MM. Lloyd George et Wilson, qtià la séanco do mardi. * * <! Londres, 11 janvier : Par l'intermédiaire du gouvernent Ont suisse, l'Allçmagne a fait savoir aux Alliés que les aviateurs qui lancent des tracts de propagande dans les tranchées allemandes et on Allemagne seront traités pomme espion6. * fit Londres, 12 janvier : Uno violente explosion s est produite cq matin dans uno mine à îïalmereed, dans 1g Nerdstaftordshire, alors que 347 hommes y travaillaient. IL n'en est revenu jusqu'ici quo 300 à la surface. On craint qu'il y ait d0 nombreux morts. « « Pans, 12 janvier : On mande de Lisbonne à 1 Agence Iïavaa: — Les autorités ont ordonné do nouvelles perquisitions. Des fusils ot des explosif? ont été saisis. La police a procédé à des arrestations et a fermé les clubs démocratiques.»<« * * , PtOsendaeV, 13 janvier j On mande de Londres : — Au début de janvier, des troupe? portugaises ont été ramenées à Porto et à Ooim-bre ; elles étaient accompagnées d'un certain nombre d'officier3 ang'nis. Ces troupes. ont été rapidement expédites de France pour aider à rétablir l'ordre dans le pays. La répression des troubles révolutionnaires est particulièrement grave dans le nord du Portugal. OPINIONS ET COMMENTAIRES La Haye, 12 janvier : Du "NÏeuwo COurant„ : — L'année commence pour l'Entente avec le soinbre3 perspectives. Toutes les paroles l'espoir de sos hommes ^ d'Etat ne peuvent lissimuler ce fait. Y a-t-il une arme efficace 3ontre les sous-marins V Rien ne noua le 'ait supposer. Les navires coulent l'un après 'autre, et l'Angleterre doit s'imposer des restrictions. Si l'on Songe à l'impnrtanco dé-sisive attribuée par l'Entente à l'envoi en Europe de troupes américaines, on est frappé le voir quelques membres du gouvernement iméricain croire, d'après l'Agence Reuter, ju'en ce moment les Alliés préfèrent les /ivres américains à des troupes, lit cepen-lant, les Alliés conservent l'espoir d une rictoiro décisive. On attend la paix par la victoire, une paix qui, comme l'a déclaré h i ou veau M. • Lloyd George, -doit être dictée aar l'Entente. Dans eon dernier discours, VI. Wilson dit nettement au'il désire la vic-oire. Lorsque les Etats-Unis étaient encore ieutre3, le président, par un appel aux bel-! gérants, a rejeté une paix par la victoire iornrne devant être un malheur pour tout lo nonde.„ Communiqués Officiels Communiqués de3 Puissances Centrales. Berlin, 13 janvier. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht do Bavière : A l'est et au nord-est d'Arinentières, ainsi que dans la région de Len3, l'artillerie britannique a été active dans la journée. Dans les autres secteurs, la canonnade ennemie a aussi été plus .violente par intermittence. Armées du prince héritier allemand : 5 Sur de nombreux points du front, combats d'artillerie. D'importants détachements français ont exécuté " des attaques de reconnaissance au nord do Reims, en Champagne, et au nord-est d'Avoeourt ; ils ont été repoussés par des corps à corps. Au sud-ouest d'Ornes, une opération nous a permis de faire des prisonniers. Armées du fèld-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : Sur les Hauts-de-Meuse, à l'est du fleuve, et dans les Vosges centrales, canonnades plus violentes par intermittence. Au cours de nombreux combats aériens, nous avons descendu hier six avions et trois ballons captifs ennemis» Théâtre de la guerre à l'Est. . Rien ù. signaler. Fronts italien et macédonien. La situation ne s'est pas modifiée. * * * Berlin, 13 janvier. — Officiel d'hier soir • Rien de nouveau sur les théâtres de la guerre. * ** * Berlin, 12 janvier. — Officiel : Le matin du 6 janvier, violant la neutralité suisse* un avion a lancé des bombes sur la gare de Kallnach, située sur la ligne Solothurn-Murtem. L'enqucte faite par les autorités allemandes a établi qu'il ne s'agii pas d'un avion allemand, pas plus que dans l'affaire, qui remonte au 6 décembre 1D17, du bombardement des villages suisses de Menzikem et de Muttenz. * * « Berlin, 13 janvier. —■ Officiel : En décembre, treize attaques aériennes ont été dirigées contre le territoire allemand. Six d'entre elles ont eu pour objectif la région industrielle de la Lorraine et du Luxom-bourg ; sept ont visé la ville de Fribourg et d'autres localités du Grand-Duché de Bade, ainsi quo Mannheim, Sarrebrtick et Deux-Ponts. Sauf une avarie légère à une des conduites d'uno compagnie do gaz, le résultat do ces attaques a été insignifiant. Les dégâts occasionnes à des propriétés privées ont été minimes. Sept personnes ont été tuées et trente et une blessées, parmi lesquelles des prisonniers do guerre français. Un avion ennemi a été descendu sur notre territoire, un autre au delà des lignes. * * ♦ Berlin, 12 janvier. -* Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé, dans la partie occidentale do la zono barrée délimitée autour de l'Angleterre, 19,000 tonnes brut. Grâce à do hardies attaques habilement exécutées et malgré l'énergique contre-action do l'ennemi, un de ces sous-marins a torpillé quatre grands vapeurs en plein convoi puissamment protégé. Au cours d'une attaque nocturne dirigée contre un important convoi, un de nos sous-marins a réussi, en l'époronnant brillamment, à endommager un contre-torpilleur en-, nemi au point cfu'il est permis do lo consi.-' dérer comme perdu. Lo sous-marin n'a eu que sa poupe légèrement avteriéo. * ♦ ♦ Vienne, 12 janvier. — Officiel : s Théâtre de la guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la- guerre italien. Pas d'événement important à signaler. Cornîï;uniques de» armées aiîiées Paris, 12 janvier. — Officiel de 3 h. -. Nuit marquée par une violente activité d'artillerie sur le front Beaumont-Bezonvaux. Au sud de Bezonvaux, nous avons effectué un coup de main et ramené -des prisonniers. Nuit calme partout ailleursv * * Paris, 12 janvier. — Officiel de 11 h. i Au nord-est do Reims, vers Courcy, nous avons réussi un coup do main sur uno tranchée ennemie et fait un certain nombre (le prisonniers. En Champagne, notre artillerie a exécuté des tirs de destruction effi cacés dans la région d'Auberivo. ( Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie signalée ce matin a été suivie de deux tentatives ennemies sur lo front ■ du bois de Chaume. Malgré l'emploi de lance-flammes, l'ennemi, qui attaquait en deux endroits, a été contraint de se retirer sous la violence de notre feu. .après avoir subi des pertes sensibles. L'activité des deux artilleries reste vive dans toute cette région. Rien à signaler sur lo reste du front. * * * Paris, 11 janvier. — Officiel de l'arméo d'Orient : Kencontro de patrouilles anglaise et bulgare au nord-ouest du lac Butliovo. Activité de 1 artillerie sorbe à l'est do la Gzerna et !le l'artillerie française au nord-eet d\i lac do Prcspa. Bombardement par l'aviation française des campements et rassemblements ennemis au nord-est do Doiran et dans la' région do Monastjr. « « * Londres. 12 janvier. — Officiel : Aujourd hui, à l'aube, nos troupes ont attaqué avec succès les tranchées ennemies établies à l'est de Loos et.ont fait quelques prisonniers. V Ce matin, nous avons repoussé trois attaques ennemies dirigées contre nos tranchées établies au sud de Lens. Dans la journée, 1 artillerie allemande a été active au sud-ouest do Cambrai, ainsi que dans les environs de Lens et do Messines.* « !* Londres, 12 janvier. — Officier de l'Amirauté : Dans la nuit de mardi, sur la côte sep- ; tcntrionalo de l'Irlande, le contre-torpilleur "Bacoon„ a touché les récifs et s'est brisé.* L'équipage tout entier a péri. « * Rome, 12 janvier. — Officiel : Sur lo haut plateau d'Asiago, nous avons concentré notre fou sur des mouvements de troupes ennemies à l'arrière du front. I>es bati'er & anglaises ont bombasdé la région sim<Se sur la rive gauche du Piavo,au nord-est du AlonteLo. Nous avons dispersé des patrouilles ennemies au nord du monte Meiàgo et sur le Grave de Papadopoli. Nos détachements do reconnaissance ont méthodiquement harcelé les positions ennemies établies à l'est de Cape Silo. Les aviateurs britanniques ont descendu quatio appareils ennemis j un -cinquième, tou-ené par nos aviateurs, est tombé on flammes pris de Lusiana. N03 aviateurs ont bombardé, avec un suc-o.'s constaté, des installations militaires* ennemies dans lo val Sugana. PETITES NOUVELLES LES A&ÈaSGASSSS Etë î-'RAfiOE L'amiral Wilson, commandant l'escadre américaine du cor^s expéditionnaire, ayant été informé que ses officiers étaient forte-mont écorchés dans un dés grands hôtels do Brest, se plaignit au moire, qui déclara ne pouvoir intervenir. L'amiral américain fit alors placer deux sentinelles à la porte do l'hôtel en question. 'Il donna l'ordre aux officiers de déménager et, depuis trois jours environ, l'hôtel est resté consigné aux officiers de terre et de mer. Il est presque désert. L'amiral "Wilson est resté sourd jusqu'à présent aux prières du tenancier de cet établissement. LA RéGGLTE BE© VïfdS EH FHAMGE Le "bulletin Officiel* publie le relevé par département de la récolte des vins "en Franco et dès stocks do 1917. Sur la base des Quantités déclarées, la production totale a atteint 36,103,891 hectolitres, contre 33/157,345 hectolitres en 1916. Le stock en 1917 est évalué- à 1,205,655 hectolitres, contre 1,310,160 hectolitres l'an dernier. Les disponibilités seraient donc de 37,305,548 hectolitres, contre 34,767,o07 hectolitres en 1916. ; Cliroiîique Bruxelloise — Vous auriez dû nous présenter vo3 souhaits; nous ont dit des lectrices. Cela nous aurait porté bonheur.„ Chères • lectrices !... Mais voilà des mois et des mois que je fais des vœux ! J'ai demandé de tout mon cteur le retour de vos maris, de vos pères, de y 03 frères, de vos fiancés-; et peut-être j'ai téntô plus pour eux ' que vous n'avez fait vous-mêmes ! Aide-toi, le Ciel t'aidera 1 Le Ciel ? dis-je. Pour tout remède, vous avez demandé l'écrasement du prochain dans vos prières ! Chères lectrices, je me sens en veine... Ecoutez : Si j'étais 1c maître de l'heure et du monde,, je vo.us rendrais vos maris, vos lils, et â toutes celles- qui n'en ont pas, je ferais dos rentes. Sous mon règne, on n'aurait jamais vu vos ligues, justifiées par l'égoïsme des hommes, qui sont un blâme à no'trè adresse. Vous avez toujours été et vous êtes, chez nous, les perpétuelles invitées, et à co titre, comme à des invitées, nous vous devons " toutes les protections et lous les honneurs. Vous êtes spectatrices de t la civilisation, c'est entendu 1 1/action noua * appartient ; l'homme fait, construit, invente ; vous, vous arrivez pour la fête ! Ce que je dis là n'est pas exclusivement pour les dômes des ligues d'ici ou d'ailleurs, mais pour tout le sexe. Vous savez presque toutes conquérir par l'amour, mais vous n avez pas rappelé les hommes au sang-froid quand s'est déclanchée la guerre. Et, depuis trois années et plus, comme le nègre... vous avez continué.. Invitées sur une planète laborieuse, • vous avez laissé saccager par la colère la maison de t homme ; vous ne vous êtes pas jetées sur lui pour le désarmer. • Si cependant vous l'aviez fait t... Renchérissant, vous avez même, je crois, proposé des bataillons d'amazones ! Louise Michel, la révolutionnaire, disait que les femmes 110 doivent pas le service à la. patrie parce qu'elles lui donnent leur sang dans l'enfantement. C'est' vrai .et j'ajoute : les femmes ont à.leur actif une ' œuvre terrible : c'est l'homme îi Elles s'en contentent et s'en glorifient, maig, fichtre 1 ce n'est pas une œuvre parfaite, ce n'est pas assez pour se reposer ensuite pendant l'éternitç. Mes vœux, lectrices V Jo vous souhaite de perfectionner l'homme. Le petit compte avec la neige, tombée en avalanche cette semaine, sera plus vite réglé, celui-là ; fût-ce à Bruxelles, fût-ce dans lc3 tranchées, ses plus grandes rigueurs n'auront pas fait tant do crimes que le mutisme universel des femmes. La traditionnelle hermine étenduo avec une prodigalité inaccoutumée sur la ville et la banlieue a procuré aux amateurs un spectacle rare. ~u Allez voir la Grand'Placo, vers les 7 heures ! nous avait-on dit. Enveloppement de l'architecture dans le blanc manteau ; peu de passants ; pas do lumière ; lo clou d'argent des étoiles sur lo vélum de la nuit : un pur rêve du moyen âge l Les trams, eux aussi, ont été en régression ; l'électricité était devenue le plus lent des fluides, cahin-caha ! Quant aux piétoijs, ils^ prenaient leur parti de la neige ; glissades, rétablissement capricant, chutes sur lo mol tapis ; jamais je n ai tant-entendu de rires dans les rues de Bruxelles que durant la tombée do la neige-aiguille de mardi soir; on se. serait cru en carnaval. Par contre, les camionneurs ont été â la peine touto la journée. Ah ! les pauvres attelages 1 Signalons, pour les verglas inopinés et prochains, une bonne habitude, en hiver, pour un conducteur : c'est d'avoir toujours sur la charrette le matériel nécessaire pour la ferrure instantanée. Ces accessoires sont imposés par les règlements de diverses capitales. Quant aux humains, il leur aurait failu, pour lo dégel, quelque chose de plus ; un matériel spécial — rarissime et hors prix ! Traverser une ruo équivalait jeudi au passage d'un marais ! Nous avons vu des rues où l'eau descendait sur le pavé comme un ruiâselet sur un cai-lloutis ; ailleurs, des rues étendaient une lagune profonde. Une journée de marche dans ce Bruxelles-Maritime transperçait tout ! Avec les chaussures d'au jour-, d'hui, il ne faut pas demander !... Et le3 pauvres, les pauvres ! Quelle existence''! Echanger lo gel contre un bain do pied glacé ! Ainsi trempé faire la file, durant des heures ! Nous avons entendu dire par uno belle et robuste fille — qui méritait mieux que son sort ! — dans une filo dont elle tenait la tête, attendant quo la porte e ouvrît, enveloppée dans un châle et nu-tête, pendant que la noigo tombait, sur ses cheveux blonds, mardi après-midi, ""faisant allusion a la vie du . troupeau dans lequel ello se trouvait, mené, malmené, commandé, pâlissant dur, auquel est condamné lo peuple : • ' On vit comme des bêtes !,, Les vieilles personnes hocheront la tête. Oh 1 oui, commo dit Gringoiro dans ea triste ballade à Louis XI : "Aux pauvres gens, tout est peine et misère !„ Par contre, les grosses neiges sont favorables aux expositions. "Allez-vous à la salle Giroux ?„ me dit un artiste que 'jo rencontre Vers les 5 heures, sanglé dans un simplo veston, pendant la tourmente de neige, en traversant la petite steppe qui s'étend devant, le- palais royal. Ma toi 1 je n'y songeais pas ! Mais, stimulé par la cordialité, je promets à l'artiste ma visite aux tableaux. Enfin, j'arrivo, les yeux j encore pleins de la vision des rues, du ciel, du parc, tout en blanc ; moi aussi, de haut ! en bas. Do la note monochrome, jo tombe en plein arc-on-ciel ! Jamais je n ai vu plus brillante exposition que celle de ces peintres indépendants ! Evidemment, c'est l'effet du •contraste. Les bleus, les jaunes, los rouges, les verts ont un lustre, un éclat, un poli, un émail incomparables t Joies do nos yeux veufs des couleurs I Exposition avant-coureuse, soyez bénie ! Patience .un pou ; et; dit moins pour cette annéo. nous 'on aurons fini bientôt des lanternes bleues et des nuits noires. Nos moyens do transport, bien que sans combustiblo, nous mènent battant aux portes du printemps. Notre équipage à grande vitesse nous vaut déjà presque dix minutes lo matin, un quart d'heuro l'après-midi, soit un allongement de près d'une demi-heure. Le célesto gouvernement se moque do nos grosses affaires de Lilliput : la paix russe, l'indépendance do la Finlande, 1 obstination des Alliés et le charbon américain, que Wilson garde désormais pour les Yankees. Ah ! los saines joies de la nature, voilà los biens réels l Prochaines pousses et floraisons, voilà les vraies victoires ! Cela vaut un peu mieux que les discours politiques, les nominations de ministères, désorganisateurs et stériles, apportant à l'humanité la monstrueuse famine artificielle l rm lin de compte, qui do nous s'imagine, do bonne foi, que la guerre aura servi do quelque chose au bonheur des ménages ? Alors r.. RiW HYST.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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