La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 oktober 1917
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s.n. 1917, 06 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833p788/
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Samedi 6 Octobrs 1017 journal quotidien -s ''hs Numéro F is Centimes 4-* Années - N' 1040 — ■ PRIX OES A80N NEII/ICN TS î-mois (octob., novemh., décomb.), tr. 11-40 ; 2 mois (oct... nov.), ir. 7.60; 1 mois (oct.), fr. 3.80. 11 Les demande* d'abonnement sorti reçut* sxciusi-Vement par Us bureaux et les facteur< des postes. — Lis réclamations concernant les abonnements doivent tb-e adj-essées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÈpACTIOW ; Sî. Moniagno-aux-îlorbos-Potanères, SruxoISos» LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la li^ne, Ir. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, Ir. t.75. — Cotps du journal, la li^ne, Ir. 7.50.— Faits divers, 'a ligne, fr. 5.00. — Nécrologie, Ja lierne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne. Ir. t.59. Bureaux do 9 à 17 hourcs. Direction et Âdsinistratiaa : ]£JJ '/? ?/2'Vf? ù-nB JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,160° jour c5e nuesai'3 I_<3 communiqué do Berlin du 4 aimoncc mie ies Anglais ont outrepris une nouvelle attaque générale 6n Flandie. Aux dernières nouvelles, ils avaient avancé d'un kilomètre «■n moyenne dans la zone de d^fensd allemande entro Poelcapelle et Gholuvelt), soit sur dix, kilomètres de front. D'après la aé-pôche do Berlin du 4 au sou-, lo combat continue avec une extrême violence à 1 est t!o Zonneboko et à. l'ouest de Becelaere, c'est-à-diro outra le chemin do fer dJYpres ù Boutos oï la route d'Yprcs à Menin. %APPEL A LA RÉALITÉ Sous ce titre, M. Emmanuel Brousse, d-puté, rapporteur général de la commissior des économies, publie, en tite du ,,Jour-liai", l'article ' suivant que noua reproiJui sons intégralement : La "trop longue crise miniPt'riails que noue venons de subir a fait perdre la tCts au monde -D lfimie. A voir l'agitation des couloirs du la-ki--Bourbon, les r-unions de groupe^ ave; leurs ordres du jour ecyiojsijiatoires, lca intrigues, les exclufcâvos, les chassa cfcois s do porltltull'es, on eo ** serait pas cru en pleine guerro. Les administrations publiques, imitant Je l*»-eheux ovomih donné par les dirigeant^ opèrent placidement comme en tetmps <'e paix. C'est par tout U nutne routine, la môme Incob.'rcrjce, les iq.-r:es gaspillages, le môme mépr's pour les denier» de 1 Etat qui continuent. Adlminiairations xc.i itiir€B et civiles jettent l'argent par l«s fe-jKiros ave; un© inconscience dOconcertanto ci agissent comme si lo pays ne 6o trouvait pas en pxvistfiCe (G pi"3 formidable de!te que l'on ait pu concevoir. L'esprit de guerro n'a pénétré lu110 part. A un journaliste qui me demandait moB avis bit la 6itnation ministérielle, J'ai fait cetto Bim-plo réponse, qui l'a stup lié : — C0 que je pe:;S3 ? C'est que la guerre nous coûte tK'ji cent milliards et qaie nul ne sait cornaient on pourra ies payer. La situation ministérielle, les afltribiutiona de portefe'.iUea m'importent peu ; oe qui nie préoccupa o'eet notre situation financière. > Que X... on Y... soient ministies, la bel'e affaire 1 Co qui prime tout, c'est do savoir où nous trouverons de3 ressources pour, continuer la guerre et pour payer nos dettes. A cela, personne na Eonge ; < eux qui nous administrent moi; a quo quiconque. Allez dans un minîst'rc : personne dans les bureaux avant 10 heures ; tout le monde dehors Ces 11 b. 30. Les services se tirent dans lca jambes et ne Songent qu'à d fenure leurs prorogatives. Les d-'erets les plus Incohérents, les circulaires les plus contradictoires g© superposent joumeHe-ment. Rien n'nboiftit. On ne sait plus où l'on est. A mesure quo la guerro s'allonge, lee) rouages se inuiltiplieiat sans qu'on pense _ jamais h supprimer ceux qui sont devenus inutiles. Tout est pn' texte à. embuscades et à dépens^ eans objet, et l'on voit de jtfines officScrs parcourir dans do belles limousines, aux frais de la priiv-ce?se, nos» cï'partements les plus éloignés pour se livrer à des enquêtes économiques pour lesquelles ils ne sont nullemont qualifiée. Ils seraient plus utiles sur le front. Pendant qu'ils questionnent au pet'.t bonheur pour savoir co qu'on fera en 1020, les boulangeries manquent de farine et les agriculteurs n'ont pas de charbon pour faire mai cher les batteuses.Sur nos frontières, les services de la polic« marchent à la diable, bien, quej pourvus d'in-noni:b!ral-îes coimimissaârefî. inspecteurs; auxiliaires, gendarmes et douaniers. L'ia peu paiiiut, dans 1°S garce, dans les garnisons, daiiS les c-ta(ian3, dans les magasins, dama les dépôts dans les détachements de travailleurs, ♦ians les Eervjctea de l'arrière, les ofiickrs ^ sont en siwnoiubre et dix auxiliaires sont occupés à l.ihn ua travail qu'un sçul' abattrait en quel tues io.veS. Les allocations sont distribué Bans discerno-ment et eai s besoin et maintanue3, jœ^nie quand îo mobilisé a étj renvoyé dans Se3 foj-ers et a retrouvé aos antennes occupations. Les obus, les bois, tout le matériel et les apprcviiionijietmtnis nécessaires à 2'alrin'e sont exp-'di'a e? transportés -Jane les Conditions les plus irrationnelles et les plus on('rej^e„, sans compter 1 "ianmobi 1 Lsation> de3 ^r^poni^ vaiib'-n^nt signal e par !e sous-secrétaiiie d iitat des tran"-ports. On ax;>'<Iie dans le Nord, par. Cxeir.p.'e, «Ici bois du l'i'.l, et dans b Midi des bois venant du Nord. Pendant ce temps, ccHimfrçants industriels n'ont pas de wago<ns pouj faire les e.vp.-diiions et peixicnt leur clientèle. L'abus des automobiles militaires et lo gaspillage de l'esc6i!ce contiuueat, mrïgré les réclamations journalières do lai commission des é<3on'o.mios. A droite, ' à gauche, qn côïislruit de3 bâtiments ou des baraquements que l'on démolit quelque* jours après, avant de les _ avoir coaupés. Ï>bu3 pourrions discuter jusqu'à domr;iu ; c'e:t partout, de haut an bas do l'cclieûlo, la même Insouftianee viv-.'-viS des iid'-r'ts de l'Etat. Que de milliards n'e't-on pas épargn's si, dés le d but «lo la gui rrô. on avait prooé*16 n»'thodtsqu«tmfnt, rationniellen'etii et économiquement ! Mai3 pour cela il eût fallu mettre cj-uicun à sa vraie place j'?s gena complients à la fie dea s©rvicfcs. H est temps que cela fii;is.-c. Noa d'pcr.scs tiifgmenten: dans les prcpcirtions eîJroyfiblcfl. 11 faudra tout r.v'me songer à les pa-yor et à sc procurer f'c^ ressources. Pour savoir si nous pourrons . continuer les hostilit e, il faut ee tour-i«er beaucoup plus vers lo ministre do la gluferre. Sans argent, pl'us de soldats, plus de c?.nons, plu3 de munitions. Il faut donc éviter tout gaspillage ferrmor toûtee les rissures par où s'écoule inutilciment l'argent que 1rs contril.tK.b.'os ont amess-S sou à «ou, en Vl6n travaillant. Il faut fairo dea ' Concfiii s purent. Mais po'iir cçla, il faut reveiiir A. la réalité, en finir avec 7:o3 mesquines querelles poétiques, son^'ei- «u flcrt toujours nOôru de notre ^'el.o nationale et ne pas ojublier quo noua sop;-mes en guerre et que les Allemands sont à <eut kilnuvtreft de Paris. LE 'PAPE El LA PAIX Porno, 4 octobre : L',,Ossorvatore !Romano;; déclare fo^cr.el-lement que la réponse de l'A liera ngtne h la nota du Pape n'était pas accompagnée d'uua note verbale au sujet do la Belgique. La guerre ssus-manns Pcotterctam, 5 octobre • Du „Majisbode'; : — Le voilier américain ,,PIilda M. H?ar-Ion.", le vapeur anglais „RftvenSw1ortii" (SOI tonnes brut), lc-i remorqueurs ,;E^-burg;' et ,, James lleid," ont ooulé. L»o schuoner américain „Emma S. Brig-gs;; (20i tonnes brut) a été abandonné en mer. Le remorqueur „Arion/' s'est échoué. Le voilier „Cyreue", le vapeur anglais „Onsangt'-(2,802 tonnes brut) et le remorqueur „Nyo. ra'; ont coulé. Lo vapeur franrvais ,,Loire'J (1,492 tonnes bruty s'est échoué et est perdu. Le vapeur belge „Eugénie S. Esu-bii-ios" (4,130 tonnes brut) s'est éoliou^. Le vapeur norvégien ,,Montana" (7,020 tonnes brut) a coulé. La barque anglaisa ,, Colonial Empre" (2,436 tonnes brut) s'est rchouée eb est vraisemblablement percîi-jâ. L© remorqueur ,,A. Murray;; a coud^. * # Tunis, 4 octobre : Le vapeur ,,Montana"?. jaugeant 7,020 tonnes, surchargé, s'est meiiné apTès avoir quitté 10 port et a coulé. Lo grand vapeur avaiè été lancé à Sunderland il y a un an. * + 3jt iBerlin-, 4 octobro : Un commandant de souft-ma-ria rentjrt rA ■ comment d'un raid fructueux, a consign< dans son carnet que la question des équi pages causent de plus en plus do diïficul tés à la navigation ennemie. La. marin* marchande anglaise, notamment, esb de plui on plus forcée d'avoir recours à des Me lais, des Mongols et dos nègres pour for mai- Pequppage de ses navires. C'est ainsi qu< le vapeur armé ,,Volodia" ('5,681 tonnes) coulé il y a quelques semaines par un d nos souB-mai'ins, avait un équi^xige de 4< homme», tl'jus Chinois, à part quelques of ficiers blancs. Ce navire transportait, outr un nombre extrêmement élevé de machine; agricoles, 30,000 quintaux do froment, l( mille hectolitre d'huile ot 10 quintaux d< fromage. Il appartenait à la Cunarâ Line qui est considérée comme l'une des pin fortes compagnies anglaisés do navigation e qui, avant la guerre, n'occupait exclusive ment que dea équipages anglais. D'auJ.n parfl, plusieurs reprises ont été coulei des voiliers américains dont tout l'équipag. était composé do nègres, sauf le capitaine et à bord desquels le service m^mo do ti monnier était fait par dies nègres mi-j jLmmmiGLUE; Berlin, 4 ootobre : Oui mande de Bâlo à la ,,Gaizott0 de Yoss" : — D'après une information de Washington, M. Wilson aurait envoyé unja no,a aux Alliés leur demandant d'abandonner la ré-solution votée par la Conférence de Parie au sujet de la. guerre économique à mener après la fin dea hostildt.'s contre les Puissances Centrales. ♦ * * Washington, 5 octobre : M. Wilson a signé le bill fêla!if aux impôts do guerre. * K< * New-York, 4 octobre : Le „Journal of Commerce" annonce que, dans l',Arkansas et le Tennessee, la récotte dhi coton e>it en retard de deux à Crois semaines ; elle a beaucoup Souffert des chenilles. Dans le Missouri également, la récolte du coton est considérablement en retard.* * ♦ Zurich, 4 octobre : iy„Agenzia Americana/' annonce que les Etat^-Unis ont définitivement reconnu le gouvernement du général Carranza? ♦ S Milan, 4 octobre : Le „ Cornera délia Sera" annonce qu)e le preside:_ib do la République Argentine a l'intcaition! de publier une déclaration! disant que l'inicidient Luxburg est terminé et désapprouvant Paittticucfco prise jjar lo Parle- maoït) argentin vis-à-vis de l'Allemagne. * v ^ Buenos-Ayres, 3 octobre : I>es ouvriers du port ont adhéré. t\ la grève des cheminots. Les évésesBeats de Russie Ooi^nhague, 4 octobre : D'après de? nouvelles de Pétrograà, l'op-posifeion contre M. Kerenski oevientj de jour en jour plus violente au Congrès c'jimocratique. L<» succès remportés par l'opposition lui amènent sans cesse de nouveaux partisans. Au cours de la dernière séance, la Congrès a énergiquement proifaesité contre la nomination de nouveaux ministres par M. Kerenski. Comme une grande fouie s'amasse ;iourneIlement| devant ie local du Congrès et que des manifesta^ lions sont organisées contre M. Kerenski, celui-oi a ord'onmô à la troupe do barrer- la plaça. * * ♦ Louches 5 octobre : Ou mande de Pétkogradi à l'Agence Eeuficr: — Au cours des pourparlers qui se ©ont engages hier avant la séance entre les membres du bureau du Congrus demoora»-tique, M. Kerenski a mis en lumière les djangeip qu'offrirait poutr la- politique i:ité_ rioura et extérieure la consbittution d'un j ministère purement socialiste. Il a déclaré | que seuil un gouverruoment de coalition pouvait sauver lo pays et a ajouté qne si la Conférence ne se rangeait pas à sou avis, il donnerait sa démission pour ne pas prolonger la crise. e * * P^trogi-ad, 4 octobre : Au CongrèiS démocratique, M. Zeretelli a donné lecture d'un rapport élaboré par lui en vue rte fixer les principes à adopter par le Oon&Tjs °t a proposé, au nom du bureau, les résolutions suivantes : — U estl indispensable da cp^cr un gtou-vememeu« révolutionnaire. cLont 3 e pro-granuue, conforme à. celui de la Conféreiice de Moscou dlu 27 août, consistera à poursuivre activement la conclusion de la p:iitx générale, à constituer, avant la convocation de l'Assamblée constituante, un organisme représentatif reflètent la volonti du peuple ot vis-à-vis duquel lo gouvernement sera responsable, et à instituer l'organisme per-mnnjen't (^ue réclame le Congrès démoora-quo et qui sera chargé de la formation d'un îftinktèro sur les. bases qu'il a indiquées. Dans le cas où les éléments bourgeois outreraient dans le gouvernement, il serait indispensable que l'organisme représentatif fût complété par dea éléments des partts bourgeois qui constituent la minor-tô. Le Congrès chargera son bureau de nommer cinq de ffc-s membres qui auront pour mission de constituer immédiatement un pouvoir gouvernemental sur les bases susindi-quées.''Sur la proposition du président de ne plus rouvrir la discussion, le Congrès a voti cas résolutions par 829 voix contra 106. » * ° Baie, 5 octobre : U Agence balkanique publie le bilan de la. Banque d'Etat- rn^. Le passif, qui s'élevait avant la guerre à 2,277 millious do roubles, eo chiffre ao'uefU! ciment par 18,C40 millions d« roubles. Les billets émis par la Banque d'Etat aiteignerutl un montanjb ue 12,285 millions de roubles, uno nou-vell« émission de 2 millions de roubles est en préparation. £/encaisse mr-tullinue servant de couverture à ces émissions de billets ne s'elève qu'à 9 yÀ p. o. Tandis que le total dies billets émis augmentait dans la proportion de 1 à 7 %, les réserves métalliques ont diminué dans la proportion* de 1 à 10 l/2. Par contre, les dépôts privt'e s'élèvent à la somme formidable ds 11 milliards de roubles. * * « Pétrogïad, 4 octobre : Craignant que des voies de fait ne ^ient commises contre «on mari, Mme r-kjukhom-linof a prié le gouvernement provisoire de no _ pas envoyer îe condamné en Sibérie, mais de l'enfermer à la forteresse c'es SS. Pierre-et-Paul. Lo ministre de la justice aurait appuyé oette requête. Londres, 4 octobre : * , On mande de Pétrograd au „ Central N'ews" que d'importante» mesures de défense ont cité prîmes à Pétrograd. » * ♦ ï Stockholm, 5 octobre : On mande de Wyborgi : — La nuit dernière, 22 officiers ont en-i corQ été assassinés dans les rues et 60 ont > d-isparu sans laisser de traces. On craint . qu'ils aient été eux aussi tués par des . soldats révoltés. A Ilamorsfors, 25 officiers , ont été arrêtés par leurs hommes et incar- cérés. 9 b * • ; Bakou1, 4 octobre : Par suite do la rupture d'un câble élee-3 trique, un violent incendie s'es>fc déclaré dbns ; un réservoir de naphte- Le feu s'est com-1 muniqué A, d'autres réservoirs, Plusieurs . millions do pouds do naphte sont en flammes. > * ; * e jj Pétrograd, 4 octobre : ' Les dernîetrs rapporte parvenus ici disant j que les mesures énergiques prises par } M. Kerenski ont rapidement rétabli l'ordre dans le 'Purkestanj. La situation est radeve- 3 nue normale à Taschkent. , m « * Pétrograd> 4 octobre : D'après lo „Novoïe "^remia''', il s'est tenu à Vlad'ivostock une conféreaco 4 laqrelle ont pris part tous les consuls êtrajiger» établis dans cette ville. On s-'y esji o«eupé des mesures indispensables pour la protection des étrangera. Les plans arrêtas par la réunion ont été tenus secrets. En cas de troubles, la flotte japonaiso assurerait la protection dea étranger». * * e Stockholm, 5 octobre! : Les journaux russes annoncent qu'une Commission spéciale éQabiorc, depuis le 28 septembre, un pro^t relatif à l'évacua^ioni da Moscou. Il n'e^t pa«j que»&tion d^une évacuation générale, mais ies autorités ont l'intention d'éloigner tous ceux dont la présence à Moscou n'est pas absolument nécessaire.DÉPÊCHES* DIVERSES Paris, 5 octobre ï M. Doachanel ayant annoncé le cïépôt d'une inierp<eliatiou do M. Malvy sur l'affaire Bolo Pacha, la Chambre en décide la discussion immédiate. M. Malvy développe son interpolation. 11 affirme que M. Poin-caré a reçu do M. Léon Daudet, rédacteur en chat" do l'„ Action Erançaioe", une lettre contenant contre lui des calomnies infam.es. M. Painlevé reconnaît que les accusations porlii.es contre M. Malvy sont eîfoctivement d'un caraotère extrêmement grave. .U est accusé d'avoir depuis trois ans livré à l'AUcanagno taus les secrets du gouvernement : c'est pour pouvoir lus livrer les plans de l'attaque oontra le Chemin des Dames qu'il a demandé à faire partie du Comité de la guerre. La Chambre réclamant la lecture de la jeter e, M. Painlevé fait droit à sa demande. Dans la dite lettre, M. Léon Daudet prétend qu'il crante des preuves abondantes de la trahison de M. Malvy et de M. Lemarie, chef do la $ûneté générale, et qu'il e impose de faire passer sans aucun délai M. Malvy en conseil de guerre. M. Malvy prend la parole. Il veut, dit-il, taira toute la lumière sur cette histoire on s'appuyant Sur les documenta aTi'iciels. U expose en détail sou rôle dans l'affaire Almeieydr^ et ses relations avec le ,,ik)signet Hougo" en ajoutant qu'il a ni.a M. •Bnanti au fait des soupçon® qu'avikii fait connaitro l'ait kwe de ce ;ournalt M. Br.arai intervient pour contirmôr cette allégation. 11 ajoute qu'il a chargé M. Mal-\y de suivra 1 affaire <jt que celui-ci n a l>as hésita à donner à cet égurJ» deô i.:&. éructions d'une extrême sévérité. Plusieuis députés qui ont été les oolla-borateurs du ;,t)onnet-liouge ' sônt intsi-y®. ensuit» et oiit fait les déclarations à décharge de M. Malvy. M. Viviani a parlé à Son tour d& l'affaire du chèquo du „Bonnet Itouge ' efc a dit que la responsabilité en remontait au deuxième buix?au de l'etat-major, qui prtjeair ses chefs a fait dispuraitre le chèque .vous prétexte qucil n'y trouvait point une basa smtisaute à l'ouvertmsi d'une instruction judiciaii-e. * • « i> Paj is, 3 octebro : Ii'Agoaco Havaa dit que ir. Tui'jael no sera ^ q,lIfS ciwiia quelques jours I^Lir io fuit dont il est inculpé d'avoii1 latï coaimatijj aveo l'auneiui, o'esc-ù-dire qîj."JUi auiu sigttéei X'0i^>nlLau«3 aitïjji-gusuit sou affaira de PaUuk-o Couaiu. iu-struilo bb ca mamoa* jjar (o Parquet. (Cou. siu est l'huissier do la Uiiaanbre quo il. Tur-V'ql acouso Savoir yoiô iea buiow do hmiue Qui so trouvaient clUna son puiiùrû.) 1/in-S'rucUoa dos affaires Dut ai, iluriou et Bomaa'' oouijiniao : intorrogré, M. Laadfiu a oxpo&t en détail sos relations a\eo AUueu.-6ydi et la campagne dès j>ur- nûimc où il oollaboi-aié. * * ô Paris, 3 octobge : L instruction des poursuites disciplinaire^ engagées oontna M. le président du tribunal Monier a été conf ée à M. Bardl, président do la chambre correctionnelle de ia Cour de caution. On annonce que le ,5Rappel", qui mène campagne depuis longtemps ^ur l'annexion ée la- rive gauche' du Iihin, a reçu lÎo Bolo Pacha un subs.de de 400,000 francs. Los articles du ,,llappel^ étant régniliTrament reproduits par les journaux pangôrmains, .'^es cojifrèru, parisien^ estiment qu'aucun cioute nse peut exister et que la ,,îiappel'' a bien réellement re;u da l'argent allem 'aid pour chauffer l'opinion publique en A lie-raagjne.La banque Peiriar, que certains joarnaux désignent comme ayant ro;u, p.îr l'entre-I mUo de la ba-iijque américaine Morgan., l'ar-i gëut de la Deuisahe Bank destiné à Bolo l'aeha, poJbiie une protestation : elle alf r-me qu-'elio n'a jpjnaia eu do relations aveo la Deutsche Bank et que, du <léj_jôt fait chez ebe par Bolo Pacha, celui-ci n'a jamais rien prélevé que pour sousor'ro aux em- P' unts d3 guerre français. ♦ * • Berne, 4 octobre : Le Congrès international des syndicats ouvriers a vofcé aujourd'ltui ur'e résolution invitant les gouvernements des pays belligérants à introduire dtwis lo traité de paix une clause fixant le minimum de prérection qui tera r.T-saré à La classa ouvrière dan.s tous les pnjS : le traita de paix de-vr.fik s.ipuior pour le.s ouvriers la liberté de sa rendre où ils veulent, le droit u.e coaiiiiDn et l'application des iiois de pr> voyanco sociale. I>a Congrès estime quo le futur traité. de paix doit être ie point de départ d'une collaboration effective dus peuples sur le terrain réformes sociales. » * » Bule, 3 octobre : Le Buîreau do la presse de l'ééat-major 6uissa annonce que, lo 3 octobre, à 4 h. du matin, un avion français a f.tterri de_ RKisch^fiZ et a été incendié pir le* aviateur». COMMUNIQUES OFFICSELS Commaiiiçjaés des Puissances Centrales. Beiiin^ 5 octobre. — Officiel d$ ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-marêclial prince héritiie* Jlupprecht do Bavière : Le» ehet's et les troupes da notre IYe armée ont vécu hier une journée de lia-taille d'un-s rare viokncoj ils ont tenu bon. Depuis l'aube jusqu'à La nuit, le combat a con tinué sans interruption -, il a étrê sans cesse alimenté par les attaques successive* que les Anglais déclanchaier.t de la région situ ;e au nord-ouest de Langeniarck jus-qu'au sud de la route Ypres-Metwn, soit sur un front de 15 kilomètres, où se sont déployés sans relâche I03 e£for*s gigaaites-qu«s dee masses d'artillerie et de leurs servants, tandis que l'infanterie y livrait de toutes parts des combats acharnés. La bataille a été chaudlû surtout à Poelcaipelle, autour des fermes disséminées à S kilomètres à l'ouest de Passchenciaele, au carrefour des chemins qui courent à l'est et au sud «sfc de Zonnebeke, dans lea bois situés à i ouest de Becelaere et à Gholuve&t. L'ennemi a réussi, il est vrai, à dépasser mo-mentanément ces lignes, mais n'a pu s'y tenir sous l'impétuosité de nos contre-attaques. quoiqu'il ait envoyé sans cessa des troupes fraîches au feu jusque tard dans la soir e. L'avance des Anglais sa borne dono à l'occupation d'une bande de terram de 1 à 1 % kilomètre de large? qui s \ tond de Poelcapelle au delà des chemins qui partent de Zonnebeko vers l'est et le long do la route de Becelaere. Ce village, de même que le village âpremenfc disputrâ de Gheluvelt, est entièrement eu notre pouvoir. lUon qu'au cours de son atfciiquo du matin, l en-nemi avait mis en ligne 11 divisions au moins; ses portes en tués et bleSS-.'s, d'après tous les rapporfa concordants, sont iris °le-vées.Grâce à P excellente collaboration de toutes nob armes, la formidable attaque anglaise s'est brisôe avant d'avoir atteinia son objectif, qui, cetto fois, n'était pas limité, coinme on le prétendra, mais qui consistait indiscutablement en une pénétration profonde dans nos ligues. Pieu ne peut dépasser l'héroïsme déployé par les troupes allemandes en Flandre. Armées du prince héritier allemand : Sur la rive orientale de la Meuse, les î^inçais ont prononcé le soir une nou velle et violente attaque — la douzième depuis! trois jours — sur le versant septentrional cJo la hauteur 51-4, à l'eit do Samogneux. Tout lo long du jour, un feu d;artillerie intense, qui s'est transforme avant l'attaque en feu roulant, a préparé l'assaut des troupes francises, qui Ont été repoussées sur presque tou;« 1a ligne par ks Wurlembergoois aguor-r's. A cetteins endroits, des contre-atUiques ont été nécessaires pour repousser l;cn-njmi; elks nous ont valu do nombreux priaonr.iers. Théâtre de la guerra à l'Est. Pas d'ope-r^ion importante à Signaler. Fr on t maeédon ion. Daas la bassm de Monastir e^ dans 1^, Ix>ucls de la Czerna, las oj^érations' ont été plus actives qu« les jours préc;'-dants. * ♦ Berlin, 5 octobre. — Oiïicial d'hier soir-. Sur le champ de batailla m Flaudra, aujourd'hui encore, la "vaste attaque anglaisa a dà o'arr'tcr, entre Poelca-pello et Gheluvelt, h un kilomètre de profondeur environ de notre zone de d fense. On continue à 93 battre avec un acharnement particulier à l est do Zonnci.efvc et à l'oue-1 de Bese-laer?. De» autres fronts d'armée, on ne signal© rien d'essentiel. *> lîarlin, 4 octobre. — Officiel : A la c6te portus-ii^o et de-aui ]q û'troif fie Gibraltar, r.os skis marins ont nouvel!?, ment dirait 13 transports et cargoijouts ennemis, reiaosontant une jauge totale de 20,000 tonnes. Parmi les navires ooul's, îi j avait : le Tapeur armé anglais „iPolar Prince" (8,611 tonnes), allant à Gibraltar avec une cargaison de 5,G01 tonnes de charbon; l'„Emt>leton" (5,377 toreaes), en rcmte pour l'Italie aves une cargaison de charbon; r,,Ar0udal,'> (1,307 tonnea;, charg<-do j-roduits chimiques à destination do la France; lo Tapeur armé italien „Gioffrele ï,lamn;a:i'' (4,121 t mîtes), en route pour J'Angieterre avec une cargaison dp U,000 tonnes de minerai; V p5troliei" amerioain ,,1'b.tulia" (8,<45 tonnes), aisoâ <& dotiï oanon.5 de 10 cm.; er. outre, un bâtiment remorqu.6 par un remorqueur de haute mûr et chargâ àa machines et appareils frigori. fiquos à destination da la Mis iporamia. f* ^ îenne, 5 octobre. — Officiel d''hi:r : Front de l'Est et Albanie. Pieu de changé. Front italien. Dans la secteur du monte San Gabriel©, 1 activité a été moin» i-ttense hier. Le jour précédent nous a rapporte en prisonniers Ii ofïichrà italiens, 4o"S soldats et 2 raédta-cms. N?« aviateurs ont abattu 3 avions ennemies. Sur lo fr-ont du Tyrol, rien de particiUitr. Sofia, 4 octoiirc. — Officiel ; Sur tout le front, faible feu d'artillerie., qui est devenu un peu pius violent au commencement de la nuit. Dans las environs cia l'cmbouchure do la Scrouma, à l'ouest du lac de Doiran, un détachement de reconnaissance ennemi a été mis en fuita par notre feu. Dans la vallée d3 la Strouma, activité des patrowiles. Au sud du i-'ereth, ie IrCutenant von Esaji. a deçcenfiu son seizième adversaire au cours de combats aérien». L'avion ennemi tii tombé en fianunea à l'arriéra do . nos l!gr.e>. - Sur le front > e* . Iloumanie, à l'est de i'uldea et à l'est de Galate, canonnades, l'rés d'Isaccea, canonnades r 'ciproqùes entre avant-postes. !ï-rl:a, ootobre. — OffI î tzcc . 1\ vicUr.le e?r.tre-&clUm Ce i nous avons r i»1?! k avancer noire pre'ni'ro Mgne si r ia route Yv-ree-Pr^'n. ilurant Ui. j jurnre, les An.^iais oui conlinii'- leur feu roiJ^nt conlro la Uu.-v.io Que nos po6uio:ia f. raient autour d'Y^res et vers le soir, ce feu (M devenu Sc'uvett o-.trô-r ei.o.a .violant or'.trp Pcclc^nrlle et Zanir.voox--e. /-"jipicbe' c a «'t &iir:o'.K fiyi-t -nvatk'uomcut t>:jcn-o:-r Peti'î^ra la nn'.t aussi, depuis 1- s, Il i'res cccv.iz <ju bois d'JîoutlïuIst jusqu'à la Lys '.t partior^nt à i ct d'Yprts, la viol nie c.iikj '.o a coutliMk; ot e'e^i tr^urfoii» e le •1 ictère, à ô h. 45 du matin, ;n un tourbillon f'c ï-"u t ut lo Iront' qui s'( t"înd de Vlaiige. 1- îro iu©'^:*ftn rr.nal "de Hollobelce ; (eite formi-('"Wo aoiiirj d'ar. Ucrie a continué san£ ii-.<«rriip. |j n aveo une gnuiùe \i -l.;nce. La bctail'e On rl.ijjlro b-»t de nouveau son plein. Au &ud du cnnal juaqu'à la. Deulê^ la cacionnadc est aia»-i dOTenue p^.e vio'Iertf. >}r. t lo front d'Arrae, au r.crd-ct dfc Ver m elle* <à au «v'd rjo if^iity de forsds poti-oiiillac e;uic. mies ont réponse as <t ont subi lo* perles U « ssr^laT^cs. Ls leo pli» Tiokut dans la rfc-de Saiot-Owiitln a provoqué de nouveaux Irîaaîidi&î dans la vHle. Sur ls Iront èo l'Ai w», ver» lo seir, le feu c-st de/cuu trèa violent par intermittence dans la coin do Lafïaux it dans la r gion de Bray®. Nos patrouilles, qui avaici t pénCtr.6 jrsqno dnjie la druxicnie trancli>5o ennemie, ®ii ont raime.iô de: prisonniers. Au sud-ouest de lteinis, noua avun* aussi fait des prisonniers. A Ict do la .Meuse, lorsque nous avons eu repouss--1 do nombreuses contre-attaques, le feu de l'o;îUCùiii est res{(6 inte^e ; il «tt devenu tiv* violent à tS h. 'îO du soir <t a ti encore «w foi3 suivi do tor.es attaquas dirigées par l'ennemi, en colonnes profondes, oontre lee Iran-clii va que nous avons lAcauaioJ't conquises à ie. ondi'oit. L'enejemi a «'t* repoussé par notre teu de barrage et par l'action do nos mitreiil»uses ; il a eubi de tKs f r-'es perlts. Ses troupe qui avaient paa-agêiemenl péinOtr® à im cr.jlr. it dans iîcb positions, on ont < rejet es par uno eontre-attaqno immédiate. Notre position est r et e nettement entre nos mains. Le nombre de iv-6 pri. sonniere a aUe'.nt l7o. Les portes de 1 ennemi so.nt extirûiien.e4»t {jey.'es. Ei'ii'o la >.'e.iSû et la Ificstlle, mi violer.i feu ennemi a J ^ ' d-'xlanch^ brusquement contre n«a position» ('t'iblie'S à l'ouest de Pant-à-Woug'ou ; il a diminué d'intensité vers midi. i Sur lo tbiéatre de la gucire à l'Est, le fv.u de l'artillerie o-t devton'c plus intente jjar int wnit-tence, au nor<T de la Devina, ct sur le Zlxrucz. Sur la Si.'cr.ava, des troupes ennemies on* 't'- te. foui es d'environ i kilomètre, ir.nl rr^ un© violente contre action. Sur le Sereth inférieur, dea troupe* d'assaut ont p-nôtrû dans la position ennemie établie ai» nord de 3*fcuinoni ; e'i-s orJt dispersé des lanee'.u3 de Tni:;e«s ennemis, inilig«î de iorie^ lasrtos à nos adversaires et raa:eni.' de? prisonniers et de3 mitrailleuses. Sur lo Danube inférieur, J';a-tiIlerio s'est montré© plus actiyo par intei-nxittence. * * * Berlin, 4. octobre. — Oli'cieux : La nuit du 2 au 3 octobre les aviateurs ennemis ont tenté de nombreux vols et des atta. ques sur le territoire allemand ; cea opérations ne leur ont pas donné 1Q moirrlro r'siUat. Un avis tenu ennemi est arrivé jusqu('au-d6-: sus des en\irous do Stuttgart et a lancé 6 bomlcs sur Fenorbaeli ; 1<;S explosions n'ont causé <|uo de minimes dégâts matériels et n'ont pas fait do vi t'mès. La ville ouvcrt3 ('e Francfort-sur-le-lifein a attaqu e par une dizaine d'avionts, qui venaient du sud et de -l'ouest. La plupart des bombes sont tomb es en dehors de la \iIlo et n'ont pvs fait de dégâts ; on a compté jusqu'à présent 13 explosions. Les bombes sont g néralein.i-nt tomb es o'aïuS L-s rt;ed et 6ur 1"3 places publiqurs. Les ciégkits nua^ji L sont Biiiniti.«:3. 5 pwsonnfes ont it'' légèreineîit bless'es ; 11 n'y a p: s e.i c'e tu'. Lo district indusu-iel do la Lorraine a ét> at. taqué par de nombreux avions qui, cccnme d'ha-bituvïb n'ont eu toiutcîoia que peu de siuceès grâce à nos mesures de d'IeuSo bien organis es. Encore une fois, un seul avion a réussi à pénétrer jusque dans la région do Dorfcmund ; il y a lancé G beinbes sur la voie ferr e Dorst-f'Id-Lortmund-snvl ; les explosions oi.t ejudominaRé ljS voies. Au cours de c<ttc attaqua, un6 j.er-soniio a 'tî ture. »Si l'ait;que contre la région industrielle de la Westphalie démontre, uco fois co plus, ii valeur que nos ennemis attachent à la ùo truction du ;i ; e principal de notre puis-junce iconoœique elle d-iaiontre d'autre part, aussi que ie territoire eiuicuui occupe ■«pair nos oaunépd Oonsaitue po;!r notre patrie une protection et un rempart contre des of tiques a'ricanes. * * Berlin, -1 octobre- — Of.'ici-u,x : La nuit du 2 au 3 octobre dos aviateurs en-noaûs, volant i~ol mont,, ont auwi dirig1'* des et taques contre Raetatt, Ba<leii..Bad«i> et Tub'ngeu. ïi'ois boirtbes sont tombées Sur les ceux premières locîilit s ; ï?8 explosions n ont lieureuSemmi occasionné aAicui» d'gut, sauf à Tubiugcn, où quelques \ i r.s ont tl- bris.'cs. On ne comprend pas quel est le but que. poursuivent les Fr^n-, ■ is on bo'-iilxirdant d'os vil'es ou . o t s alleiam-fos. A itastatt, il n existe pas d objectif d ordre militaire et les attaque» coutre Ba<!en.Baden et Tu-U:gen doivent étro simplement consiklér es comme des d-'aioxisirations d'une brutale rnanie de dt>s. truetion. Lee sanatoria de la vil! giature de Ba ùen-13aden et la clinique de la ville universitaire ;.e Tubiivgen sont lxindés <i« perso un ©s ^riève. : e >t blcss ©s. qui y cherchent lvur r'tablis ei.ent. y.:'r. e 1 s J 'i-an ais no sauraient sàutc.ir nue douce-pif s d'ordre militaire coaanamieut d'attaquer dOi lazarets établis loin derrière lo froni. Cotto uT-ron brutale de mener la guerro no saurait avoir d'aiutre ri'sultat que de renforcer la volonté du peuple allemand do continuei- la lutt# j.squ'au bout. * * Berlin. 4 octobre. — Officieux : Tandis qu'il cherchait h regngn/r la Frr-nce, un des avions ennemis qui ont attaqué Fianc-fcrt-sur-le-iV'eii. la nuit du S au ï oc'oî>re. a t- Tore.- a cîterrir gipàco à nos mesures de dè-ie-nse. L'aviateur e.-;t un inaréchal-ùas-iogLs ; l'avion, un appareil Sqpsvitii à un siège n* 12S, aveo moteur circulaire Clrget de 180 cheveux. Berlin, 3 octobre- — Officieux » Lo s.n:-lil de Paris du 1er octobre, à 4 heures ai>r«s-:ui<ii, s'oxpriaie comme suit ' — E|a guise uo repivfcuill s pour les attaques aérienne* allemandes contre la villo ou.e re de l'a r ie-Luc, de'! -: avions frain r i ; ont lanc': des bombes, liendant la nuit du 50 sepWnbre au Ur o'toliie, sur la ville fortifié^ de Stuttgart.» C'et'o phrase" heurte la vénto dans 1^ deux pri.'ieipaleù assertions qu;-ollo cor; tient. Tout r?'a-bord, Ba:-le Dr.o < st mi but jus<if.i^ d'ettaque? militaires, <c'te villo servant do lieu de S'jour aux fcrojipcs en r pos et constituant une -•tapes priri. ipales de 1 im'e'l. ai.a^. En second 1-e-', Stûit Vi't n est pus vn.t villo foriificfO, mai» tic-:, uno \illo ouverte et s^.s impe-çpr.co militaire sp ciale. L'affque a riennt franeai?© n'a donc pu avoir pour but que d'v cauncv «les dommages ('.es habitants paisilJes (t à de.- proj.ri t'ii civiles. Communiqués tàe3 armées alliées rar:s, 4 octolre. — Officiel do S ite.-.res : Nuit assez C.iluic, sauf sur la rive droit», de to Muiise, ou ics deux artilleries ont ■u' L-r.'-ii activée. En rcpr .siillcs du borabar-demeut de Bsr-le-Duo, nos avions ont d-j bojabarder l'rancfort et Hasuitt. n * ■* Pans, 4 octobre. — Oiiioial de 11 hures : Combats à la grouada et actions d!artil-lar.o sur les plateaux au sud d'Aillés. Un eoup de main ennemi a été repoussé ;i l'oi-.:st, ,.'o la Pompella. La lutte d'artilleiie e. ('té v:ojente toute la journée sur Ja rive idroit© de Ja Meuse. Koua avons repoussé dar.s la matinée une attaque ennemie sur une de no3 trânohéés au nord de La côte 3-1-1. Notre a'rîillerie a pris sous son feu ries rassemblements ennemis dans cet'e r'eion. * n ^ aie T .on-1res, 4 octobre. — Officiel : Ce matin, nous avions pris l'oL?easive sur un largo front à l'est d'Yprgs et nous avons fait des progrès satisfaisants. Un ce1: tain nombre de prisonniers sont tombés entre nos mains. » Londres, 5 octobre. — Officiel da l'Amirauté ; ! .e navire de guerre ,,Draper" a tor. piiio mardi matin au largo de Ja côte aep-iXitrionalo da l'Irlande; il a réussi à atteindre le poi't et a coulé par eau peu pro-îondêf L'explosion de la torpille » tué un ofi'icier et dix-huit^ hommes ; les autre? mtt. rins ont ét^ snuvés. Le „l>mke''. était un croiseur cuirassé de 14,300 tonnes. — Le < Frake > a ét'" L'ne/' le T> mr.es 1901; il avait ur.B longueur do 152.4 mètres une lar-;-. 1 r de 21.7 m tres, un tirant d'eau do 7.9 n:ù-tro.s e( i|i 'Viuipage de COO hocncies e e. tsm^s d« ; aix. Ii "'tait armé de 2 canons de 25-1 miu., de 1'.» canons de 152 icjn., de 12 eanejus (ie 70 mm., de 3 canons de 47 mu. et de 2 lancs-tor. jLe. ♦ Pétrograd, 4 octobre. — Officiel : Violent duel d'artillerie dans la région da Ja-kobstadt. L'ennemi a ab-andl mné ses tranchées avancées et s'est rettiré vers le nord-ouast.Sun' le front en Eoumanie, noué nous sommes établis sur une position favorable. Dans la Baltique, la nuit du 1er octobre, l'ennemi a dirigé une série d'attaques aériennes Sur Zerel, situ e à 1 e.vtr mité méridionale de l'île d'Oesel ; il a laneà des bombes qui ont provoqué un incendie, au cours duquel un dépôt) de munitions a sauté. Quelifues officiers et dès soldats qui participaient aux travaux de sauvetage ont péri. Eu guise de représailles, nos pilotes ont lancé de» bombes sur les posi Lions onne-mieS établies sur la càte de Cour.ajide. T.o 1er octobre, vers midi, des torpilleurs allemands ont tente des opérations d:ins lo détroit d'Irben, située Sur la côte de Cour-lance, vis-à-vis d'Oesel ; ils ont étS mis en fuite par le feu de nos canons à longuo portée. Des hydroavions ennemis ont tenté une fois encore do survoler Zerel j nos pilotes les ont forces à rr>î)ronî»ser chemin et à jeter lours bombes dans la mer. Le 1er octobre, trois combats aériens ont été livrés sur lo front s id-ouesc. Nos avia>-teurs ont lancé plusieurs bombes sur la localité de Korostkoy, située au nord-ouest d'llus:atyn. Dépêches Diverses L'orne, 5 octobre : Lo Oonsail des ministres qui s'est tenu hiji a ét.- iras oragC!^"^. jvi. ijanopa a e^-, primé le dasir de se retirer. Le nuuistre uo ia justice a> déposa un projet de loi qui oummme de fortes painca cun'ao eaux qui chercdioufc a troubter 1 ordre publie peiuu.tnù ia guerre ei interdit toute manif es Union en iaveur ue la paix. r a cto chargé par le Conseil de uare un court expos- ùo ia siiuatio.; a la séance do renjrée de ia Chambre. v> * ' * It orne, 4 octobre : La session -de la Chambra devant s'ouvrir \ei;s la mi-octo;ji e, ie gv}uveniiejûeîi.î fait publier uno nota officie-a^o dans iiuptcira il ciemanxie au l'arieuient- de ne pas 1 car ga^or clans de st-jr^ies discussions. — En ce moment, dit ce&te no&a, lo Parlement dtoit foiTiier une espace de Consu;-tuiinto, un yranci comité de sa.ut- public qui doit /i imposer une discipline sévère a iui. mame s'il veut exeraer une influencé sur les pouvoirs resixmsabies. Bi ies partis tiennent des réunions avant ^'ouviiriure de la so3sion, ils ont lo devoir de ne pas se départir des vrais principes parlementaires." La note dit en terminant que le Conseil dias ministres cspèî'ô que ia- reory, misation du commissariat gcnc-ral de l iiiimeiitaaon Mit'a chose faite avant l'ouverture de la session parlementaire. * * • Berne, 4 octobre : Les journaux sais,-;33 annonccnit qu'en verta d'une nouvelle loi, taus les Iia.iie;tis foi-tuivés des deux saxe»3, qui n' ont ni p..«ro ui fils sous ies drapeaux, payoroni dos contributions majorées jusqu'en 11)2-0. * Rome, 4 octobre : La ,,Popolo d'italia" anti-once quo le ministre <ia commerça élaboré un projet potir l'habillement uniforme de la ponrj iuon ci-vile.? 0 « .Strasbourg, 3 octobre : Mardi 2 octobre, a,r s 9, heures da sbir, des avions ennemis ont tentié drapprocher de Strasbourg. S-ous le feu de barrage des canons de défense, quelques avions seulement ont réussi à survo'iei la \ille. Api ^ avoir jeté quelques bomln» au norâ du rayon de la forte^se, les avions ont disparu ve'S le noixl. ]^e> explosions n'omt. occasionné aucun dégât d'ordre militai;0; quant aux autres dégùts matériels, ils sant peu impartants. « 9 Sofia, 4 octobie : Lo gouvernement a d-.'-eid'é de convoquer la Sobranié pour le 15 cc .obre, c fc -dir8 treba jours avant k? du te fi ; e pour l'ouverture de la session ordinaire. * t * Londres, 4. octobre : Le général Maxwell est tombé au champ d'honneur- _ ïa meilleur aviateur ''oelge, I.rcien liai. 1er t. est tombé en Fland. e au cours d;'uu oombat aérien. « * « Londres, 4 octobre : Le ,,Times" apprend die Sydtney qore la s|rèvo des mineurs est terminée et- n110 i° travail sera repris dans' quelques j ï rs. Le,; pertes résultant- fie cette grève s'OL-vont à 10 mil:i ;:& da livras sterling. Jusqu'où entend-on ie canon? Un ol>servateur anglais, M. Ch. J^avison, qui a fait l'étudié des ph-nomèns de p"o-pagat.ion du son de I ex-plosion de i-ondros du 19 janvier dorn.er, publie à ce sujet quelques renseignements intéressants. 11 y a deux zones d'audition, siparces par une /.^ne de s.lence. La zone d. audition directe s cîen-dait autour du foyer de I e^plos-ion ou deux directions : au sud-esi, jusqu à Cantc; -atry, 48 milles-, et a-u -nord-ouest, pL.s de 19 à 20 milles! La zone d'audition iudârecte, au delà da la zone de silence, s'est présentée au nori, e K Qiingham à travers le s ad da Liucojn-shire et lo Norfolk. Distança mâxima d;aov difc:on indirecte : Stow, près de Lincoln, à 128 milles (^05 kilomètres}. I^a largeur r'a la zon0 de siience a varié de 2o à 48 mi.l-'es. Do façon générale, dans la zona d'audition directe, 011 a entendu dies détonations doubles, triples, ^uadrupies mâme. Un point intéressant a été la notation d'ondes aériennes non auditive», se manifestant par i'ebnuiioment des fonétrets ot l'agiiatuon de,» iaisans. G ^néralemeni, l'arrivée de ces on.ïes aériennes à effets non auditifs mais ni ean:-(jues n'a pas coïncidé avec celle <tes ond^s auditives. A 15 ou 20 milles autour du foyer et au-dessous, les ondes aériennes ont passé après les auditives; au dol.i, elle ont • généralement- passé avant. Dans un cas, on entendait. d;alx»rd, puis les effets méeaiïrques so iiroduisaient; dans l'autre, c'était l'Inversa. Les ondes aériennes à e'-cls niéca-niqu^ ont été observées en l'aL-sonoe da toute onde auditivo en plusieurs loca-lité® à l'intérieur de la z>ne de silence, Certv.ns faits donnent à- penser que les Oaux en c tes d'ondes ont traversé la zone de silence à hauteur modérée au-dessus du sol, mais que les otauies aériannies suivaient un trajet plus ixis que les onclios auditives. La canonnade de .juilLet, en Flandre, a c'té entendue très fortement à Amsterdam et à Douvres : lo 2S à „ Amsterdam ; le« 28, 29 et 30, à Douvres. A Londres, on l'a bien entend-ne le 25 et. le 31. L-o lx>rc)xir-dament de Nieuport (10 ju-illet) a été bien entendu dans l'ouest du Susse*, à Graff-ham Comconj la canonnade a cr.ioore {fcî très biftn er.»tendue à la même date en'.ro Ilorsham et West Grinstead. Dans ca dernier cas, eUe était encore plus ,,sentie" (Rt'entendue

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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