La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1674 0
08 november 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 08 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9rp3b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Lundi 8 Novembre 1915 A N° 357 Lundi 8 Novembre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION JOUHfNIÂL. OUOTlQi E!PJ f Petites annonces. . . , n la ligna, fr. 0.40 . „ tï-ot.71 cK-IPni-.aa-ères. BHTJ2CEXêUE& wwssyii&u^a-ïiio n*s w<w ■ uô-BBaiia .1 Réclame avant les annonces , — i oO s3, ANNONCES «n» „» _ "0° _ ^ I Faits divers _ g.00 MORESSÉE. Directeur LE NUMÉRO s IO CENTIMES l Nécrologie — 2.00 A.ujour<l'2iui: SIJC pages. LA GUERRE 462' jour de guerre les événements se précipitent dans le centre de la Serbie. l'armée von Kovoîs a progressé dans la vallée de la Moravica, fcmchi, plus vers l'est, le secte do la 'Bielnica, et accentué 6on avance au sud-esï de Cacak. Les forces aUomï.mdes_ qui l'ont partie de cette armée ont occupe ivra.-jevo et traversé la Morava serbe entre Kraljevo et Krusevac, aux environs de fctu-bal, qu'elles ont occupé. L'aile droite de l'armée von Galiwitz, que nous avions laissée sur la grande Morava à Varvarin, s'approche de Kruzpvac, tandis que le gros de cette armée a opère sa jonction avec l'armée bulgare Bojad'jeff près de Kirivir, sur la route de Paracin à Zajecar. Au sud de cette route, les Bulgares tuen-nent déjà le secteur Lukow o-Soko Banija, ce qui lait prévoir la retraite immédiate, au jïelà de la Morava, des Serbes qui sont aux prises à l'est de cette rivière aveo des forces tout à fait disproportionnées. Leur retraite devient d'autant plus urgente que la grande place forte de Nïisch est tombée aux mains des Bulgares. Par l'occupation de Nisch, les puissances centrales et la Bulgarie dominent nvifit&idio-ment toute la vallée do la Morava et disposent désormais de la grande voie i'orrée Belgrade-Kiscii-Soiia, dont l'importance stratégique est indiscutablement prépondérante dans les Balkans. Acculés à une retraite générale vers l'ouest, les Serbes sont maintenait privés de tout chemin de fer. Ils vont avoir, par suite, grand'peine à se ravitailler, tout en vivrCb qu'en munitions. Leur retraite don néocsssairement s'effectuer à travers iti région montagneuse délimitée au nord par la Morava serbe, de Kraljevo à Krusevac, à l'est par la Morava bulgare, depiûjs l'est de Krujzevac jusqu'à Leskovac, au sud par la ligne Leskovac-Pristikna et à l'ouest par l'ïbar et son affluent ia tSitnica. Or, d'ans toute cette contrée, dont les hauts sommets se dressent' à l,3o0 et jusqu;à l^'OO mètres d"ull4tude, les cartes de Serbie* ne signalent qu'une grande route, celle qui va de Nisch à Pristina. Sans doute, les Serbes aie isqront pas seuls à souffrir de cette absence de communications, qui ne peut manquer de créer à leurs adversaires aussi de sérieuses difficultés. Mais ces derniers ont l'avantage de s'appuyer solidement sur les positions et) les places fortes de la Morava, tandis que l'armée serbe est désormais privée de toute base d'opérations solide. C'est pourquoi son état-major va devoir vraisemblablement envisager une retraite étendue qui la conduira peut-êllre jusqufen territoire monténégrin. Nul doufce en ce cas rie peut subsister à l'égard des desseins de l'armée von Kbvels, qui va très- certainement s'efCoreer de gagner les Serbes de vitesse. Uny autre ..hypothèse, toutefois pourrait être soulevée : celle où les" Serbes' tente-raient dé ~îd¥cer la barrière que les ! gares leur opposent au nord d'Uskub, hUr ù la ligne Katecha.nik-Kunano'ï^o, pour all|r ' rejoindre les troupes franco-anglairos ea--voyées à leur secours. 11 apparaît que pà-/ reiJle tâche serait difficile à réaliser. Daiîs le sud de la Serbie, sur la Morava supérieure et sur le Vard&r, les Bulgares oui eu le temps de prendre pied dans les villes, dans les positions et dans les défilés les! plus intéressants au point de vue straté--gique.Harcelés sans relâche au norcT et à l'est par des forces supérieures, les Serbes ne : peuvent tenter qu^avec de médiocres chances i - d'o succès d'aller rejoindre de . force leurs alliés, et c'est plus que jamais de l'initiative de ceux-ci que dépend le salut de l'ar--~ inée du roi Pierre. Pour le moment, les -, -Anglais et les Français partis de Saïo-■irîque prennent 'contact de plus cm plus étroitement avec-les Bulgares tout à rèxi/rémite sud-est _ du territoire-sOTe, sur la ligne sud 4 de Krivolak-Demirkapu-sud de Stroumitza. Ils s'y trouvent à une distance de 200 kilomètres de Nisch et de 150 kilomètres de Pristina. NISCH La yiî'le fortifiée de Nisch est située à la lisière est de la vallée de la Morava que bordent des orôtes d'une hauteur moyenne de 890 mètres dont les versants se dressent abrupts, tantôt rocheux tantôt boisés. L'a forteresse principale est située à environ S kilomètres au nord de la ville avec la citadelle et se compose de trois ouvrages permanents. Un fort avanoé, situé au noi-d-est du villago de Malca-, domine la route de Ivujacevac à Nisch et le chemin de fer Pi-rot-Nisch. En face de ce fort, sur la rilve gtiuohe de là iKisava et à une distance d'environ 3 kilomètres de la rive, se dresse un second <ort qui protège la route et le chemin de fer Nisch-Piirot en dominant le dénié à travers lequel la rivière et la voie ferrée 6e frayent le passage. D-'autres forti-îcations ko trouvent au-dessus de la ville sur le versant de la Selicvica-Pianina. et trois forts protègent Nisch contre une at- , taque venant de l'oues+. Considérée dards son ensemble, la forte- . forme un camp reitrariché, ^niorcK) par des têtes de pont et constitue i fnplîîf !1!0/ f,orteressc tte la Serbie ac- ^ d\ r>c< ' P1vement ^ Ka oointure est < .V1 viHe d« Nisch censti- -îilUvnmAnti •de nombreuix éta- ' à vni*Hir f tels lue boulangerie v.i[>eur, fabrique de munitions, dépôt de ( «un,tlo», dépôt d'équipement, % , Prê'e biengH^x>£ ' forces, pai-co qu'elle j forme le nœud de jonetion des chemis de / fcr <JU1 vont à Bdgrade, à Salonique S à f .!! «• ? i" ?* C!.n,'i ro,,ta4 wn^rgenil; tors Kjscîi, dont trois spécialement itnïwr-l. «Mes au point de vue «tratéçique. 11 v»r le Boiteiaa «oro :« nom do 11 Nais sus, isiscn était un pomi ue joncuun ; important du réseau des routes. Son excellente situation géographique en fit un point stratégique important-, ce qui lui valut d'Ofcre fortifiée. C'est là que Claudius ^ II vainquit les Goths et sauva liome dfun grand danger. Constantin le Grand oriia la ville de magnifiques constructions. Bien que jugée imprenable, Naissus fut conquise et riomplètemeut détruite par les IIuiis. Elle fut reconstruite par l'empereur Justinieai, mais bientôt après, vters 540, elle subit l'assaut des Slaves dans leur marche sur By-zan.ee. En 987, le tsar bulgare Siméon e/empara de la ville après avoir battu les Grecs | près do Mesem'oria. EnJ.072, les Hongrois s'avancèrent jusqu'aux portes de Nisch. Kc-devenue grecque ensuite, la ville passa en 1185 au pouvoir des Serbes, liais en 11%, l'empereur Isaak -Angélus y vainquit son rival Ettenne Nonanja. JJ année suivante, Nisch devint bulgare et fut depuis lors l'objet do luttes continnelles entre les Bulgares et les Serbes. Au temps des Croisades, Niscli fut une station de relai et de repos : elle vit dans ses ntars l'empereur Frédéric 1er et l'empereur Baudouin II. lorsque les Turcs firent irruption, en 13S9, dans le sud-est del'Eu-rojie, Nisch tomba sous leur domination. Au début du siècle dernier, les .Serbes tentèrent, sous le commandement d'Etienne Sindjelic, une attaque contre Nisch. Ils fuient complètement battus et décimés. Cotnmc les habitants des environs avaient pris x>ar* la révolte, le Pacha frappa la région d'un impôt dont les ressources servirent à ériger sur la route de Constantdnople l'horrifiant monument connu sous lo nom do la Tour dos Crânes, construit avec les crânes les Serbes massacrés. Jusqu'en 187/G, Nisch resta turque, malgré les tentatives réitérées dos Serbes de 6'ou emparer. Ce n'est qii'en 1878 que la forteresse, après une défense héroïque sous le commandant Halil Pttoha, devint serbe. Pendant la guerre serbo-bulgare, comme aussi pondant la deuxième guerre dos Balkans, Nisch a eonstitué le centre de Varmement et de l'équipement des armées serbes. Au début de la présente guerre, elle est devenue la capitale du pays et la résidence de la famille royale. Elle est tombée lo 5 novembre 1915 au mains dos Bulgares. DAMS LES BALKANS Atnènes, 6 novembre : Jjo Koi a proposé à M. Saunift de rester «président du Conseil. M. Saimis a refusé4. 'J^e souverain a alors convoqué un conseil de cabinet. , Aûhènes, C novembre : Le roi Constantin a accepté la démission du cabinet Saimais. Bucarest, G novembre : gouvernement serbe a chargé télégra-! phiquement son représentant, à B<ucarest de se l'eiidro auprès do M. Bratianu, chef du Cabinet roumain, pour exiger l'exécution du traité do Bucarest, demandant ainsi que la .Roumanie porto secours à ia Serbie. I^e ministre serbe a rempli sa mission. Ija réponse de Aî. Bratianu a été nettement négative ; il a ^déclaré qu'en aucun cas la Eoumanio ne ferait droit aux exigences do 1a Serbie. Athènes, 7 novembre : L'état-major grec a décidé d'instruire militairement les Hommes qui n'avaient pas fait "de service jusqu'à présent. On pense que l'effectif de l'armée grecque pourra être porté ainsi à un denu-million de soldats. Sofia, 7 novembre : L'ancien ambassadeur russe à Sofia, M. Sawinski, qui a du rester en Bulgarie pa.r suite d'une appendicite, est complètement rétabli. 11 quittera Sofia demain matin. Le roi de Bulgarie a mis un ■wagon-salon à sa disposition. Bucarest, 7 novembre : Le ,,yittorul" annonce que M. Filipctwu a déclaré à ses intimes que le moment n'était pas venu pour la Roumanie d'entrer ' en action. Londres, 7 novembre : Dans un éditorial, le ,,Daily Chronicle" fait ressortir qu'on réalité la Serbie n'étiit pas eu droit d'exiger d'être secouruo par ia France et par "l'Angleterre. Ces deux puissances ne sont pas contraintes, par leur honneur et par leur politique, à défendre l'indépendance et l'intégrité de la Serbie jusqu'au dernier souffle, comme elles doivent le faire pour la Belgique. Bucarest, 7 novembre : Les journaux annoncent que cinq vapeurs, un torpilleur et dix remorqueurs russes, chargés do munitions destinés à la Serb e, j ant passé an aval de Turn-Severin. Ces , navires, saisis par le gouvernement rou- , main, battaient pavillon roumain et étaient ( 3onvoyéa par deux navires de guerre rou- t nains. Milan, 7 novembre : A Lo correspondant spécial do ,,Secolo" à 1 salonique, N. Luciano Magrini, lui télégraphie qu'une division bulgare menace \ \ionastir. Ijes troupes serbes qui défendent ^ a ville ne se composent que de deux régi-nonts, mais qui sont des régiments d'élite. Les Serbes, amenant 4 batteries avec eux, ;e sont retirés sur la position soiijement c brfcifiée du mont Babuna, à 40 kilomètres t iu nord de Monastir, où se trouve do la £ cavalerie anglaise. ( D'autre part, M. Luciano Magrini annonce que lo colonel serbe Leschianin e^t 'Hé exposer au général Sarrail la situation critique do la Serbie. Le général Sarrail a c léclapé qu'il no pouvait entreprendre au- i :uno opération avant d'avoir terminé la 1 lonoentration de ses troupes. Pressé par le ? oionel Leschianin, il a fini par lui dire : ] ,.Je rie puis faire autrement que do suivre * c.i- instructions qui me sont données." | a Sofia, 7 novembre : Le correspondant à Bucarest du journal! ,Utro" annonce que la Koumanie a déclaré jffioiolliïment à la Bulgarie et aux puis- 11 .'Mices centrales qu'elle ne permettrait pas I e pa^iage do troupes russes sur son terri- 8 oirg - —. • i| SUR MER Paris, 7 novembre : Un communiqué du ministère de la marine dit que dos sous-marins ennemis venant de l'océan Atlantique, ont passé pas lo détroit de Gibraltar, probablement dans la nuit du 2 au 3 novembre. Au largo d'Arzon, ils ont coulé, lo 4 novembre, lo vapeur français ,,Dahra" et à la hauteur du cap Ivi. le vapeur, français „Calvados", ainsi que le va]>eur italien ,,Ionio", Les équipages du „Dahra" et do l'„Ionio'' ont été sauvés; on est sans nouvelles de l'équipage du ,,Calvados". A.lger, 7 novembre : Avant-hier vendredi, un sous-marin aile m and a coulé le va peur français „ Sidi Ferruch", qu'il avait rencontré à 4^ milles d'Alger. L'équipage, composé do 2S hommes, est arrivé à Alger. Copenhague, 7 novembre : Lo vapeur allemand „Claus Ilorn' s'est échoué à la côte suédoise, à 3 milles d'Os-karschama. 1/équipage avait gagné la terro, mais, une tempôie s'élevant, malgré les avertissements, il est retourné à bord. On a eu ensuite toutes les peines du monde à le sauver. Le steamer s'est brisé. DÉPÊCHES ' DIVERSES Le lvoi a passé une bonne nuit. Sa santé s'améliore ; toutefois, lo souverain no peut pas encore quitter la chambre. Il ne sera plus publié de bulletin. «F * «5t Londres, 6 novembre : Le gouvernement a déposé un projet de loi imposant le revenu de tous les étrangers qui font des affaires directement ou in- directoment en Angleterre. » * * Tokio, 6 novembre : Los préparatifs faits on vue des fêtes du couronnement touchent partout à leur fin * On regrette que l'état de santé de l'Impératrice empOchera ceilo-ci de participer auix solennités. Le programme a été modifié eu. conséquence. ^ * Paris, 6 novembre : Par suitee de rentrée dans le cabinet do MM. de Freycinet, Bourgeois, Combes et Méline, la Comani-ssion sénatoriale d: & affaires étrangères a renouvelé son buaceau, M- OiteiKiaoearU a été nommé pr^si-jent: . MlM. Pichon, Selvei, Moais, Joi^nart, Dévoilé et Sarien, vico-présklents. * * Parilî, 5 novembre : La Commission budgétaire de la Chambre a nommé président M. Klotz, ancien ministre des finances, en remplacement de , II. Clémente!, qui fait partis du nouveau j cabinoj. * * 6 Londres, G .novembre : Lord Lansdowne a déclaré jeudi, à la Chambre des lords, au nom du gouvernement, au'aucune élèction générale n aurait lieu en Àîf^elcrro pendànt la g;uerrô : le "goïtTtii'rtèîïieiiu s y" opposera ' énergkiuetnent. Au surplus il est d'avis que toute élection générale doit être précédée do la révision des listes électorales, ce qu'il n'est pas possible de faire avant le 1er janvier 19.16, date de clôture do la session parlementaire. Il sera donc dans tous les cas nécessaire d'envisager uns prolongation de celle-ci. Le gouvernement fera incessamment connaître intentions à oe sujet. •» « f Copenhague, 6 novembre : Le gouverneur des Indes occident îles danoises a télégraphié au gouvernement q-..e des trousbles ont éclaté sur l'île à la suiite d'un discours do l'agitateur noir Jac.;son, qui a attaqué le gouvernement et a criti juS la façon d3 rendre la justice. Les indigènes deviennent de plus en plus provocants vis-à-vis des blancs. Le gouvernement danois se propose d'envoyer lo croiseur „Walkyrien" pour parer à toute éventualité. Madrid, 6 novembre : 1x5 Sénat espagnol s'est réuni aujour-l'hui.La Chambre a élu comme président, par voix contre 2, M- GonzaLes Besada. * Berlin, 6 novembre : La séance de réouverture du lleichstag lura lieu le 3<0 novembre,, à 2 heures de l'après-midi. * * Vienne, C novembre : On croit que lc<5 souscriptions au troisième emprunt de guerra autrichien attein- Iront au minimum 3 % milliards. * » Washingjton, 5 novembre : M. Bryan a commencé sa caanpagno. coure Le programma de déféré de . M. \Yil- -ion.. Il a déclaré que o> progiramme me-iace la paix et la sécurité des Et itB Unis, lui sont à mêm3 de maintenir leur situa-ion mondiale sans recourir à de nouveaux irmomente. Pourquoi les Etats-Unis sui-raient-ils la politique européenne, se de-nande-r-il 1 M. Bryan est persuadé que les contrdbaa.-•les s'opposeront à une majoration des mpôts. i * * * Washington, 6 novembres : ! L'„Associated Press" annonce que des opies do la note des Etats-Unis à l'Angle- i 3rro seront remises aux ambassadeurs au- ' ;lais et français à Washington, la France tant intéressée dans la question. * * Pétrograd, 5 novembre : Le général G-rigorje»f, ancien commandant le kl forteresse de Kovno, a passé devant 3 Conseil do guerre de D%vinsk. Il a été ondamné à 15 ans d« travaux forces ponr-iVoir-négligé de prendre les mesures «u'fi-antes pour la défenr?e de Kovno et pour ^Hre afjsenté pendant les combats. B^le, 7 novembre : Une escadrille d'avions aîlemamls a sur-olé Besançon et a jeté plusieurs bombes. *?s dégâts seraient importants. * * • i I^a Haye, 5 novembre : ; La eusj^sion temporaire de la êéfeua# J1 que des betteraves» et du café torréfié, a (t'i retirée. Par contre, l'interdiotion d exporter des oignons! blancs a été suspendiae pour quelques temps. L'exportation de» savons de toute espèce est interdite. « * * Londres, 5 novembre : Au cours ïJj'une vente de marchandises non réclamées, on a payé un baril d'aniline 310 £. Le prix ressortirait aihsi à 36 shellings par livre, au lieu de 12 à 15 shellings que l'on payait au début delà guerre. Londres, la nuit, sous un Zeppelin A propos du dernier raid de zeppelin sur Ixmdres, nous trouvons tians le Daily Mail" un article, du à la plume de M. fehe-phèrd, lo journaliste américain bien connu, <iue nous voulons essuyer de rendre en français, pour les lecteurs; de ,,La {Belgique" : — ...Dominant le bruit de l'orchestre, un Kourd, très grave ronflement pas^e au-dessus du théâtre. ,,Un zepj>elm !" chu-chotte toute apeurée une gentille miss à son voisin, un officier écossais. ,,Non, murmurait-il, c'e^t une porte qui 6e referme". Il ment,, et il le sait. ,,Un zeppelin, un zeppelin !", tels sont les mots qu'on lit sur toutes les lèvres, d'un bout de la salle à l'autre. Mois l'auditoire ne se doute pas de ce qui se passe dans la rue, sinon ia scène ne l'intéresserait plus, et il serait depuis longtemps dehors. Car là, 6e déroule un spectacle, tel que .ondres, avec son histoire vingt fois sécul; .e, n en vit jamais. Lo riaeau est baissé, i.e monde s'èoouie et se répand dans la rut sombre. Lo mouvement des voitures est arrêté. Une rumeur d'abord légère, s'enfle, se gonfle et monte comme un cri d'angoisse comprimé, étouffé. Sept anillions d'habitants de la plus grande ville du monde stationnent au milieu de la rue, dans l'obscurité, fixant le ciel. C'est la minute la plus angoissante du XXo siècle. Sous lo firmament étoilè navigue un long, mince zepjielin. H est jaune comme les blés en août. Les rayons des projecteurs s'élancent au-dessus des toita do la ville, et, tentacules immenses, leurs extrémités _ lumineuses effleurent le mystérieux navire et éclairent le sinistre messa-■gor de la mort. Do violentes détonations retentissent dans l'espace. Ce sont les bombes du zeppelin qui tombent, éclatent, tuent, incendient... Des bruits moindres, comme des coups de fou, s'entendent à la ronde. Ce sont des shrapnells qui, avec rage, font l'assaut du monstre. ,,Pour l'amour de Dieu, ne faites donc pas cela !", supplie une femirie, b'adressant a son voisin qui veut allumer un cigare. Un bourdonnetaenit de voix basses court par toutes les rues. ,,Là-bas., à l'horizon, le ciel ^ s'embrase ! Peut-être notre maison qui brûle !", sanglote une dame, se cramponnant au bras de son mari. ,,11 y a un million de maisons à Londres", répond ce-îui-ci flegmatiquement. „Pourquoi serait-ce justement la nôtre ?" Un groupe d'hommes uu-fète scrutent le ciel. Ils s'oxpriment e:i français. Ils portent l'habit de garçons" et sont descendus précipitamment du premier d'un des hôtels les plus somptueux du monde. ,,Les bandits ! " crie l'un d'eux. Puis : ,,Il œt pris, il n'échappera pas. Les boïnbes éclatent tout autour !" —„Aïe, mon cou ! lamente une ravissante fille d'Eve en toilette de fête; je no saurais pas regarder en l'air plus longtemps." Mais elle 'e fuit quand même. Autour d'elle no se trouvent que des messieurs et des» dames en habits de soirée. l.es funèbres veillées des morts sont interrompues. Les gardes abandonnent cadavre? et prières pour se joindre à la foule grouillante et interroger le ciel. Les mères affolées arrachent de leurs berceaux les petits enfants rêvant aux anges, et les transportent dans les caves pour les soustraire à la mort. Des cris prolongés de oh ! et ah ! saluent la brillante trajectoire des shrapnells. On se croirait parmi une foulo; américaine assistant à un feu d'artifice. Et soudain, on a conscience de ce que la pflus grande ville du monde s'est transformée nuitamment en champ de bateille, où *e meuvent sept millions d'hommes, de fem. mes et d'enfants innocents. La. guerre y a saisi la civilisation à la gorge, et elle menace des millions de choses créées, dans lo3 siècles passés, par le caïur et la main des hommes. Alors, c'est le cri : „I1 chavire!", et un shrapnell fuse tout- à côté du navire aérien et explose... Mais le zeppelin poursuit se-reinement sa route... Quelle rumeur joyeuse monterait de millions de poitrines, au-dessus de la ville ; immense, si, ^ soudain, au milieu d'une explosion formidable, le monstre jaune pouvait éclater en lambeaux. De mignonnes mains applaudissent follement, parce que lo zeppelin côtoie la mort... De blanches dr-ut^ brillent au milieu des rires. Des hommes hurlent do oontentement. Ces hommes, ces Femmes, produits de la civilisation du XXe Kir>cle, *ont redevenus des Êtres primi'.ifs. Les soldats, couverts de boue, sanglants, tournant de rage, ne sentent pas autrement lu feu de la bataille. Le meurtre s'est glissé lans l'âme de la foule. Si les hommes, là-liaut dans les airs, se figurent qu'ils effrayent Londres, il* ^ irompent. Ils le font bouillir de coiffe. Nous sommes tous frères et sœurs, cette mit, dans les rues do Londres. Nous no sommes ni hommes ni femmes, ni l>ons ni mauvais, ni riches ni pauvres, nous ne îommes que des humains insultés, déments, 'efusant de mourir. C'est le miracle opéré iar le „grand sac de gaz", là-haut dans e ciel. A Trafalcar square, sur le socle du mo-mment de Gordon, sont assis un soldat et îa bien-aimée. La jeune fille, du bout de ;on ombrelle, trace distraitement, sur la lierre, d'imaginaires arabesques. Les bras | le son amoureux lui enserrent la taille, i^ours visages s'effleurent. Peut-ètro ont-ils 'U le zeppelin, cotte nuit; mais cette vi-jion terrifiante s'estompe, maintenant qu'fllo scoute une histoire, l'éternelle histoire oui &era encore jeune», qnand les livres où l'on acontera l'attaque du zeppelin seront tom->és en poussière. Les deux amoureux »oni nraciéristiques do Londres et de l'An<t1a. erre. Iiien, jxas un atome ne s'esî, modifié n eux par le raid du zeppelin, qui a e; >our seul effet la perte d'une vingtaine de| ries humaines... Et le lendemain, trois fois a mtant de volontaire* se s.out présentés pour i 'a«n4<3., n, L. S. I COMMUNIQUES OFFSCSELS Communiqués allemands ' ... 1 Berlin, 7 novembre. —1 Officiel de ce midi y Théâtre de la guerre à l'Ouest. | Hien do nouveau. Théàtro de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Hindenburg | Au end-ouest et au sud de Bsiga, de multiples attaques partielles russes ont été rç-ixiujsséies.Devant 'Dwiivsk, les attaques ennenniep ont échoué près d'IUuxt et entre les lacs •le Swenten, et d;llsen. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, grâce à une attaque nocturne faite à l'improviste^ les Kusses avaient réussi à pénétrer dan| notre position a*i jnordrouest du' lac de Swenten. Ils en ont été rejetég hier. Armées du maréchal prince Léopold do Bav.ière : La situation est inchangée. Armées du général von Linsingen : Au nord-ouest de Ciiartorysk, au cours d'une attaque ennemie, qui a été repoussée, nous avons fait 80 prisonniers et prie une mitrailleuse. Théâtre de la guerre dans les Balkans. Des troupes austro-hongroises ont rejeté l'ennemi de 1a hauteur de Gracina, à 12 kilomètres au nord-ouest d'ïvanjioa, et ont progressé dans la vallée de la Morava occidentale, au delà de Slatina. Des deux côtés do Kraljevo, le passage du fleuve a été effectué. A Kraljtjvo, qui a été pris après un violent combat de rue par dos troupes brandenbourgeoises, nous avons pris 13t) canons. A l'est de oetta localité, des troupes austro-hongroises ont progressé eC ont fait 4SI prisonniers. Nos troupes so trouvent à proximité immédiate de Krusevac. L'armée du général von Galiwitz a fait hier plus de 3,000 prisonniers serbes. Elle s'ost emparée di'un canon anglais de campagne, de nombreux chariots /chargés- de munitions, de deux trains de ravitaillement et d'un nombreux matériel de guerre. ♦ tt » Vienne, 7 novembre. — Officiel d'hier : Front russe. Ilikir, l'ennemi a tenté, au de Wismowczyk, deux fortes attaque» contre notre front sur la Strypa-. Les assauts de ses colonnes se sont écroulés sous notre feu; l'ennemi a subi de fortes pertes. A la, fin, les Russes se sont retirés 6ur leurs positions principales, aussi bien en cet endroit qu'à l'est de Burkanow et do Bia-niawa.J^e nombre dos prisonniers capturé» au cours des combats livrés à Siemikowce et aux environs est de 50 officiers et 6,(300 hommes. Sur le cours inférieur du Styr, nous progressons peu à peu. Front italien; Sur notre front du sud-ouest, hier encore, lo calme a régné à peu près partout. 11 est possible que les mauvaises cond.tions clmiatéiiques mentionnées si souvent par les communiqués officiels du haut commandement italien ne soient pasi tout à fait étrangères à cet état de choses. Front du Sud-Est. Avant-hier, les forces austro-hongroises combattant sur la frontière monténégrine ont pris d'assaut l'Hinobrdo à l'est do Tré-binjo, enfonçant ainsi la position princi-palo des Monténégrins. Hier, l'ennemi a ét5 rejeté près de la ruine de Klobuk. Une colonne austro-hongroise, faisant partie de l'armée du général de Kovess a g.:gné le défilé de la vallée de Klisura au eud d'Arilje; une autre colonne a refoulé l'adversaire au delà de Jciioa et au sud-est de Cacak. Kraljevo a été occupé par des troupes allemandes. Plus loin, au sud-est, des détachements allemands et austro-hongrois ont franchi la Morava occidentale. L'armée du général de Galiwitz s'approche du défilé de la vallée au nord de Krusevac.La ville de Nisch, le grand araennl serbe, se trouve entre les mains des Bulgares. Ceux-ci ont pris aussi Soko-Banja et les hauteurs à l'ouest do Lukowo. Partout on capture do nombroux déserteurs serbes, habillés en civils. o c «a Sofia, 6 novembre. — Officiel sur les opérations du 4 novembre : Dans ia direction d'Alcxinafcz, nos "troupes ont atteint la région de SokojBanje. Après do violents combats, nous nous sommes emparés, devant Nisch, des positions avancées établies sur les fronts nord et est de la forteresse. Nous avons pris 2 canons, 2 voitures de munitions et nous avons fait 400 prisonniers. Sur lo chemin de fer Knjachevaçi-Svrljig, nous avons pris une locomotive et U03 wagons, chargés d'une grande quantité de matériel et d'outils destinés aux troupes du génie. /Au s.ud rde Strumitza, nos troupes ont été atfcaquoes par des forces anglo-françaises /numériquement supérieures. Par de violentes 'contre-attaques, les Alliés ont été repoussés et ont subi de fortes pertes. Les combats so développent en notre faveur et se pour- : 'suivent contre les Français, sur Qe front de ' |K ri volao-Snitsch- Glava. -€<smïi3uîîiqués des armées aliiéw»^ J f Pans, 5 novembre. — Officiel : Su-V , Icjron^ serbe, pendant la journée du 2, _ le caTihe a régné dans le secteur français. Les Bulgares se retranchent devant Kri-wçlac, à 2O0 mètres environ de nos avant-postes, qw'îis bombardent. Le 3, un combat, qui dure encore, s'est engagé au nord do Rabrowo. Les Français ont pris ïes ponte de , Sjerna, au nord-ouest de Kriwolac. Malgré une forte préparation par l'artillerie, torutes les tentatives bulgares faites le 5 novembre contre notre tète de pont de Krivolac ont échoué. ( Le jour, nous avoua urifc, à l'est t V ' > de Kahrovo, les localités do Menirsti et de Kajali. Notre artillerie a été très active pendant l'attaque contre les crêtes do la frontière bulgare. Elle a violemment bombardé Wo-landovo.L'acOton commencée par nos troupes ajv-nord de .Kabrovo coniîinue. Londres, 5 novembre. — Officiel du Bureau de la Presse : Lo commandant du corps expéditionnaire au'x Dardanelles annonce que hier soir, vers 9 heures, lea Turcs ont entrepris quatre attaques contre l'aile droite anglaise, à proximité des positions des Australiens et des Néo-zélandais. L'ennemi s'est approché en transportant des sacs de sable et a élevé des barricades. Il a chaque fois été repoussé par le jet de grenades à mains et par nos fusillades. Vers 11 hoizres, ijout était de nouveau calme. Les pertes anglaises sont parUcuJièiXiment peu importantes. » « » Borne, 5 novembre. —- Officiel du grand quartier général : Hier, notre artillerie et 'notre infanterie ont travaillé très activement à fortifier les positions que nous avons conquises. Nous avons repoussé des attaques ennemies dans la vallée du Hienz noir, dans la vallée de Pontebbana, sur les versants du monte Cal-varia, au nord-ouest) ae :Gorz et sur le Karst. Nous avons pris à l'ennemi G4 prisonniers et une mitrailleuse. Le mauvais temps sévit sur tout le théâtre de la guerre : chutes de neige abondantes sur les hauteurs et pluies incessantes dans les plaines?. * 0 « Pétrograd, 5 novembre. — Officiel du giand étatrmajor général : Sur le front de liiga, nos troupes ou1^ un peu avancé vers l'ouest, près de FiranJ^en* dorf, au sud de Schlock. Le duel d'artillerie et les combats d'infanterie continuent sur toute l'étendue do ce front. Dans la région de Jakobstadt et sur la Dwina, la situation est inchangée. Le 5 novembre, vers 5 heures, l'ennemi a entrepris une attaque contre Platonisehki, au suri-ouest du lac de Swenten. Cotte attaque a été repoussée, et les Allemands ont subi de fortes pertes. Plus au sud, jusque dans la région du Pripet, le calme règne. Sur la Styr, à l'ouest de iRafalo'wka, dans la soirée du 3 novembre, l'ennemi a attaqué le village de Koscruohuowka. Apres un violent combat nocturne, nos troupes1 ont forcé les Autrichiens à se retirer; nous avons pris deux canons et trois mitrailleuses, et nous avons fait 250 prisonniers. Une quantité d'armes et de munitions sont restées entre nos mains. Près de Wilica, à 8 kilomètres au nord de N'owo-Alex-iniec, nos troupes ont attaqué l'ennemi qui tentait de s'approcher de nos réseaux de fils do fer barbelés. Après un combat à la baïonnette, il a été ropou&sé. Nous avons fait prisonniers 3 officiers et 160 hommes. Les combats violents sur la rive droite de la Strypa se poursuivent dans la région de Siemikowce. Le duel d'artillerie est très violent des deux côtés Dans la Baltique, nos navires ont bombardé les positions allemandes près de Schlock. —— Dépêches Diverses Washington, 6 novembre : Le président Wilsopi p. supprimé les dis positions relatives à la sûreté des marins, pour autant que ces dispositions se rapportent à des navires conteruiis à l'étranger et inscrits <huis le .Registre américain, en vertu de la loi de 1914. De nombreuses protestations se sont éie vées contre la nouvelle loi, qui est entrée en vigueur le 4 novembre, et qui, disent certains, créera sans raison des difficultés. « T «s* * Londres, 7 novembre : Les journaux, annoncent que lord Kitehe-ner ne donnera pas sa démission, mais qu il sera chargé d'un important poste m.l.teire. * ' * Pétrograd, 6 novembre : On mande de Tokio au ,,Rietch" que Cm négociations officielles n'ont pas eu lieu concernant l'envoi de troupes japonaises eu Europe et que le Japon n'a pas, du reste, L'intention d'envoyer des armées sur le Continent. * Paris, G novembre : On mande de Pétrograd au „Te-nps" : — M. Sasonow, qui s'est rendu mercredi à Tsarkoie-Selo auprès du Tsar, restera à son poste. Il est possible, par contre, que Kriwosèhein, ministre de l'agriculture, et M. Bach, ministre des finances', se retireront.© * 9 Pans, 7 novembre : La Commission d'hygiène entendra mercredi le général^ Gaîliéni, ministre de la guerre. Elle insistera pour que la classe de [917 no soit pas appelée sous les drapeaux e 15 novembre prochain, ainsi que le délirait M. Millerand, mais qn'on attende jus-]u'au 15 mars 1&16. La Commission de-nandera que, en tout cas, cette classe ne ;oit pas appelée avant que les prescriptions le la loi Dalhiez sur les embusqués aient îté entièrement exécutées. * * * Pans, 7 novembre : On «annonce que le ministre de la guérite décidé que, dès à présent, toutes les re-ommandations^ de tierces personnes en fa-eur de militaires seront renvoyées à leurs xpéditeurs. Les soldats intéressés seront vertis la première fois et punis si une ouvelle recommandation arrive pour eux. * Paris, 7 novembre : Le général Galliéni, ministre de la guerre, est rendu an front pour inspecter les oupes. * ♦ ♦ •^Pétrograd, 7 novembre : |Le ,,llieteh" annonce que la Douma, qui Iqîvait être convoquée au début de novem- >re, ne ee réunira qu'à la fia ân mois. f

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes