Lifndi 24 Juillet 1916 JOURNAL-QUOTIDIENf — Le Numéro : ÎO Centimes 3m' Année. — N9 609 w ■ nni i\ m i\ ■ m il 181 SkI! §fcf 3 m w I 1 H fi I llrf R M SA ÏB !fj m M S 1* lui Ej Ë$ÊÊM> JIOpsv Bmà ivllA, ^4ife4 ^tsi^ Jfeli PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (Juiil.,août,sep?.), fr.G.90 | 2 mois (jji!!.,aoûl), lr. 4.63 ( I mois (]uîil.>,fr.2.30 G.os dcuaandes d'ûhosineîiiciit sont reçues EXCLUSIVEM ENT aux p!Îc!tcl9 tics lnireaux «!e |>csfe. ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3:ît X^oniagne-aux-Herhes-Fotaffères, BJîtZXBZjZLES BUREAUX ! Dû 9 è 17 HEURES Joa. MORESSÊE, Directeur ^ Pettés annonces • • •■••• la» ^r* 0°^ Réclame as^sat les annonces • * 1.^5 Corps du josrnal -01 5-00 PRIX DES ANNONCES FaitB divers - 3.75 Nécrologie. ....•••• —* 2.50 Coin des Eleveurs • • • » • •—« 1.00 LA GUERRE 721e iour de guerre L'accalniio quo nous avons constatée làer Bur le front russe, et qui y perduto enc >i% s'est étendue au théâtre do la guerre dans l'Ouest. Depuis la grande oamiho qui a sévi pendant deux jours sur tout le front on Picardie, les belligérants n'ont plus annoncé que quelques engagements locaux demeurés sans grands risM&nts. But les deux, rives de la Meuse, le duel d'artillerie a atteint, dit le communiqué allemand, son maximum d'intensité; cette in-dication peut faire admettre l'imminence de nou reflux combats au nord de Verîuin. Sur le front austro-italieu ausçi, tes doux artilleries interviennent avec violence, mais aucun développement des combats d'infanterie n'est signalé. Le militarisme prussien La paix, certes m'a jamais été aussi ardemment désirée qu'aujourd'hui, mais jamais l'Heure où e.le sonnera n'a piuiu. plus éloignée. Néanmoins, sans sa laisser décourager par l'ambiance) défavorable, cUes hommes politiques courageux réclament des pays neutres une intervention énergique en vue de provoquer la fia des hostilités. Tout récemment, M. Bryan, ancien GcKwtyMtâ d'Etat aux Etats-Ufiis, s'écriait à ce propos : — Au lieu de laisser les befcigérants continuer à se rejeter la responsabilité de la guerre, il faut les obliger à déclarer nettement leurs conditions de paix !" A la véntr, les profondes divergences c'intérêts qui ont rendu inévitable le gigantesque conflit actuel ont fini par apparaître aux yeux des moins clairvoyants j en revanche, ce que l'on ne parvient pas encore à discerner après deux ans de guerre, c'est l'objectif r^el que chaque groupe de belligérants prétend! atteindre avant de songer à désarmer. Du côté allemand, le chancelier de l'Empire a solennellement déclaré, à diverses reprises, qu'il ne pouvait, être question d'évacuer les territoires conquis par l'armée avant d'avoir obtenu certaines garanties d'ordïe militaire, politique et économique. Il n'a pas toutefois suffisamment j/xiciié ces garanties pour qu'on en puisse tirer des conclusions formelles quant à ses intentions décisives. Du côté des Alliés, on sait que le rétablissement de la carte die l'Europe telle qu'elle «était avant la guerre est le miLX-muin de ce qu'ils exigent pour consentir à jûrler de paix. Mais ils ont d'autres exigences encore, moins nettement fonnul es, dont, H principale a été posée dès le début citas hostilités par le premier ministre anglais, M. Asquith, et qu'ont depuis lora reprise et commentée tous les hommes d'Etat do l'En».en*e : ,„la destnuictâoni du milifcar tisme prus*en". Il est extrêmement difficile d'évalués.1 la portée exacte de cc.te condition', formulée do manière aussi générale. Tous les peuples de l'Europe ont depuis un quart de siècle sacrifié au ,,militarisme" eu engageant pour leur armée des dépenses de plus en plus considérables,, se déclarant unanimement poussés dians cette voie pojc l'unique^ souci d'assurer leur sécurité. L'Angleterre seule a fait exception, en ce qui concerne les dépenses destinées à son armée territoriale, mais elle s'est largement rattrapée etn dé_ pensasat, pour sa marine, proportionnellement davantage que n'importe quelle naiion eu>-ropéenne pour son armée de terre.. Tout récemment, M. Kuyper, ancien ministre d^s Pays - Bas, faisait remarquer que la. Grande-B.reta.gno dépensait, pour sa marine do guerre douze florins par t<He d'habitant, tandis que les dépenses militaires dp l'Allemagne ne représentaient que sept "florins 9 Cette généralisation des armements permettant malaisément de savoir ce que les Alliés entendent par „1a destruction) ,du militarisme prussien", l'imprécision de la ormule a incité tun journal américain, „The New Republio", à tenter de résoudre le problème ou) plutôt d'en examiner do près les diverses faces. Dans le très intéressant article qu'il consacre à cet objet, „The New Republio'' dit notamment : — L'expression ,,le militarisme prussien" ne traduit pas, à l'heure actuelile, une réalité concrète, mais un amalgamo laborieux de aine, ce crainte et d'amour. Le monde en-er emploie ces mots et cependant rien n'est aussi difficile que de les définir. Toute la ace mascuil'ine de l'Europe meurt par troupeaux pour l'écraser ou le maintenir, ce militarisme. Les hommes d'Etat européens s'en servent dans leurs discours et pas un oui d'entre eux no nous a dit ce qu'il entendait; par là. ,vQu'"y a-t-il dé réel derrière cette phrase# st-ce le système de l'a conscriptionV Le so-ialisme d'Etat de l'Allemagne V Le natio-alismo intense de la pensée allemande 1 Le développement technique de l'éducation llemande ? Les ambitions impérialistes du ommok*ce d'exportation dé l'Allemagne ? Bst-ce la doctrine, soutenue par mainte pro-jsseurs et journalistes allemands, qu'une ation est sa propre loi. Est-ce ce que M Chesterton a appelé le „mytho de l'homme invincible" ? „Un avocat des Alliés répondrait sans oute que le mal qi? ils combattent sous le om de militarisme prussien n'est pas tant 'une quelconque de ces choses qu'un coin-osé organique de toutes, qui a produit un Etat basé sur la conscription militaire et inteiloeAielJe, dont la politique est dirigée ar des négociants et des soldats impéria-stes, glorifié par ses orateurs, inhumain ans "es méthodes et terriblement exalté par In^.-légendo de sa propre grandeur ? „Comment les avocats de l'Allemagne ré-plMjuept-i's ? Ils demandent si l'écrasement ù* militarisme prussien signifie l'abolition du service militaire obligatoire, la destruo-on de l'organisation technique de l'Aile-agne, l'interdiction de toute expansion im-ériale dans les pays arriér e -— ce^endanl emblable à l'expansion de l'Angleterre, de la France1, de la "Russie, de l'Italie, du Ja-on et de.-; Etats-Unis. Ils demandent ce ne les Alliés entendent plus particulière ment leur enlever pour supprimer le poison qu'ils appellent le militarisme prussien. Ils s'efforcent dé concevoir le* conditions de {aix et) comment elleu seronti fixée?, pour les ,,guérir". Ils so tournent ensuiùo vers l'Orient où la T-uirquie et la Bulgarie sont leuirs alliés. Et ils demandent si l'occupa-tiion do Constantinoplo par la Russie doit être l'un des principaux remèdes au militarisme prussien, si la remise did la Gali-cie à une Pologne russe serait un remède au militarisme prussien, de môme que la concession à 1 Italie de la côte de la Dal-matie habitée psir des Slaves ou que celle de la Bosnie et de l'Herzégovine à la Serbie 1 „Lcs Alliés répondraient sans doute que bout cm admettant qu'aucune dej ces cpnecs-sions n'est un remède pour la maladie interne do l'Allemagne, cependant? elles sont nécessaires pour que le jeuple a hem and et le monde entier aient, devant les yeux d>c« symboles peniia-neots et éclatants d)e ladli-taite do l'Allemagne. .C'est seulement aisisi, ajoutoat-ik?, que l'orgueil qui .iNBfiro 1 Allemagne sera brisé et le .peuple alLemand) obligé de cfccrwwider comptai, à sesi dirigeants, do leurs agissements. <7 ,,Tandis que l'Allemand pemse à tout cela, Il apprend que les Alliés so proposent de maintenir l'abaissement du mik^ajristmG prussien en réalisimo une alliance douanière dies Alliés contre lui; qu'on veut le chasser de tous les marchés dui monde, mv ner son commerce maritime par des règlements do ports, unir contre lui' le crérfit. Le réaufcat est naturellement de» renforcer son esprit combattit'. Si c'est là le genre ce régime que la paix va amener, sq ditr il, alors plus nous pourrons conquérir do territoires, mieux cela vaudra pour notre avenir. Si l'Entente doit devenir une organisation économique permanente contre l'Allemagne, adors le seul espwir pour elle esit de constituer une alliance die l'Europe cen-tralo, d'Anvers à Bagdad', de la Courlande à Trieste, de la ci-éer, de la maiintisaiir et de vivre dans un isolement armé à l'intérieur de ce domaine." Comme on voit, „Tlie Newi Bepublic" estime qu'en se déclarant, sans autrement préciser leurs intentions, résolus à ,,détruire le militarisme prussien", les Alliés ne font que renforcer l'esprit comliatidï de la nation allemande. L'organe américain y insiste et ajoute : - — Plus les Alliés tiraclïuispnjfc ainsi par les 1 propositions concrètes de ce genre un tel idf>al de àiastruotion du mi'lirarîisme prussien, plus les Allemands s'y ratfea.cheKt étroitement. Et le junker prussien n'a plus qu'à diro au socialisle : ,,Tui nous dettes à cause de Saverne, du droit d^e suffrage I restreint pour le Landtag, de notre suprématie politique. Mais la guerre men>»o soi- ^ disant contre nous, est en réalité dirigée contre toi, contre toutes tas possibilités d(3 te développer commercialement dians le monde : la phrase sur le miLi'terisme prussien n'est que le réceptacle de toutda les haines et de toutes les jalousies quo suscite l'Allemagne. Puisqu'elle, unit l'Europe contre nous, elle doit nous unir contre l'Europe". / Il est incontestable que la nOtei défendue avec ceite originalité par „The New- lleprui-blic" soulève un problème intéressant. Elle montre que les hommes d'Etnti des pays neutres, qui aspirent à contdtiueir au> rétablissement de la paix, ont cent fois raison quand ils insistent pour amener les belligérants à so prononcer suit les objecfcfs qu'ils poursuivent. Si minoea quo soient pour l'instant les chances do voir s'amor- 1 cer des négociations de paix, il s'impose ; do ne rien négliger de ce qui pout nous en 1 rapprocher. C'est pourquoi il ne faut pas 1 prendre à la légère la parole do M. Bryan quand il propose ,,d'endosser la responsabilité de la continuation de la guerre et des horreurs qu'elle entraîne, à ceux qui < no voudront pas s'expliquer nettement sur ; leurs conditions de paix". SURJŒR Amsterdam, 22 juillet : Le va,peur „Besoeki", so rendant dte) Rot-terdam ait^ Indes orientales, a. dlû abam-donner son courrier postal en Angleterre. Copenhague, 22 juillet : Le vapeur danois „.VcSta", se rendant des îles Feroï à Copenhague, a dû abai> 1 donner son courrier postal à Leith. 1 i Vienne, 22 juillet : La ,,Wiener Allgemeine Zeitivrtg" annonce, sur la foi d'informations venant do Stockholm, que des somfcnarins allemands ] ont fait leur apparition à l'est des île3 > d'A.land et quelle trafic maritime entre la t Kusî-vo et la Suède a été suspendu. 1 Alger, 22 juillet : N 1 L- vapeur ,.Ccttois", dont la perte a été J annor.cée hier, a été torpillé dans le port , de Cotte, pendant la nuit do joudi. Gcnes, 22 juillet : Depuis lo 18 juillet, 11 vapeurs chargés de charbon sont en retard'. Jusqu'à présent, 1 la plupart des attaques de sous-marins se -sont produites dans le détroit) do Gibraltar. f Stockholm, 22 juillet : ( Mercredi soir, trois navires suédois ont ( été bombardés par des sous-marins dans la mer d'Aland. Les navires so sonS réfugiés < daas les eaux territoriales de la Suède. j Stockholm, 22 juillet : ( Pendant la nuit d'avant-hier, les' quatre navires marchands allemands! ,,MaIaga", ,,Friedrich-Karl", „Gretchen Millier" ° et ,,Ket.te" ont été poursuivis et invités à 1 s'arrêter par des contre-torpilleurs russes à ' l'entrée du port de Lulea, alors qu'ils ?e 1 trouvaient dans les eaux territoriales sué- ( cioises. ^ JjQ torpillouji* suédois „Viro" s'est avancé à toute vapeur contre les navires russes, ' qui so sont immédiatement retirés vers le 1 sud'. Le ,,Viro'' les a poursuivis pendant que les vapeurs allemands en traitent dans le port. Le gouvernement suédois a chargé son 1 ministre à Péfcrograd ce protester auprès 1 du gouvernement russe contre la violation s do la neutralité suédoise dans cette affaire. c q Genève, 23 juillet : } Les vapeurs anglais „Euphorbia" et) ' Wilthonliann" ont été coulés da)is la Mé-3i terra née par des sCms-marins. Londres, 21 jui'let : Ce n'est pas à New-York, comme un télégramme l'a annoncé par erreur., mais à. Toulon que les officiers et les hommes d'é-ïuipage du vapeur britannique „,SihX'iton"-couié il y a huit jouis, ont été débarqués. Londres, 22 juillet : Le* journaux prétendent que dix-huit croiseurs français et anglais ont re/;u ordre jde donner la chasse aux deux sous-marins marchands ,,Deutschland" et ,/Bremeo". . h " ♦ DÉPÊCHES DIVERSES ' Pflri^ 99 iiiillcf. ? Au cours de la discussion du contrôle parlementaire sur les opérations militaires, M. Aceambray a motivé une contre-proposition demandant au gouvernement de renoncer à toute mesure restreignant ce ool-tro'le. Il a demandé quo l'on cherchât! à éviter plus tard une guerre nouvelle eu créant luio Fédération internationale desi pays ci-^ Dises. Il résulte des allusions faite** par l'orateur que, clans sa récente séance secrète, la Chambre a surtout discuté les plaintes formulées par la Commission de l'armée contre la direction supérieure de l'armée et quo tous les orateurs se sont occupés de Verdun. La proposition de M. Accambray a été re-poussée à uno écrasante majorité. La Chambre a ensuite repoussé à une ma;orit*j de 0 voix, une motion ce M. Bou-rely proposant d>3 charger les grandes Com-nussioiis parlementaires d«p eiistantes du Contrôla des opérations militaires. Ui.o troisième contre-proposition de M. Briquet, proposant de maintenir l'état do choses existant, a été également ropoussée par 303 voix contre 19G. * * * Paris, 22 juillet : L'administration municipale de Paris a lécidé, d'accord avec le gouvernement, do couvrir les dépenses entrainees par la guerre —dépenses auxquelles les "ressources :le la Ville ne peuvent plus faire fe.ee et T|ue les subventions goiivernementàdes ne sauraient couvrir — par le prélèvement d'un impôt de 5 p. c. sur les notes d'hôtel et ie restaurant dépassant 5 francs. * * Paris, 22 juillet : Le Bureau pour ïa réglementation1 de LM'ijrnentiation pendant la .guerre Examinera :o<ut d'abord la question de la iixation des )rix maxima pour la viûnde. Le ministère de l'agriculture a été chargé l'ébabl'ir une statistique des stocks existants. On a constaté que le cheptel n'a pas dt-ninuô depuis l'année dernière, mais que sa inalité étant s«M.siblement inférieure^, il consent dl'envisagxïi- une plus forte importation es betes d'abatage. Le Bureau rocherohera, l'accord avec les experts, les moyens do jumionftvr les difficultés de transport. ^ « Paris, 22 juillet : Le moratorium en faveur des sociétés l'assuirances, de rentes viagères et des disses d'épargne a été prorogé d,o deux nois. * * ♦ Pari®, 22 juillet : Jeudi après-midi, un incendie s'est d<6-îlafé à BoixLeaux d'ans un important dépôt l'alcool ; le feu s'est propagé aux immeubles voisins et a pris une grande exteru->ion. Les dégâts dépassent la somme die 2 millions de francs. On no connafit pas es causes du sinistre* ■> Paris, 22 juillet : On mande do Tanger au ,,Temps" qu'un soin bat a eu lieu le 9 juillet), près de HosLki, enltro un detachcment français, com-nancé par le lieutenant Douxy, et des orces rebeïïes. Les rebelles ont opposé une sérieuse résistance dans des Tetranchements .oLides et ont tenté quelques assauts désespérés. Meslki a éto bombardé et incendié, ^es relielles auraient eu 5|0O tués, (les Fran- ;ais 37 blessés et 7 tués. * * ♦ Genèfve, 23 juillet : Le Comité international' de la Croix-lougc adresse un appel à tous les Etats >e£ligSrattts et neutres pour faire cesser Ibs •oprésaillxis dont sont victimes les prison-tiers de guerre» « ii Rome, 22 juillet : La. guerre a réduit, dans de fortes proportions, le nombre des étrangers qui visitent habituellement l'Italie. Lee propriétaires d'hôtels que. cette situation lèse dans eurs intérêts, en ont référé au gouverne-nent : le 20 juillet, M. Meda, ministre les finances, a reçu uno délégation à la* |ue*le il a promis d'examiner avec bienveil- anoe et attention la plainte des hôieliers. * * Millau, 22 juillet : I/„Economia Ibailia", journal financier, feirme que les ministres des finances dos U'l*is>, réiuiis à Londres, ont cïeeidé l'émis-iion d'un emprunt-or international do 2<0 nilliartis de francs. La part do la. 1- rance [ans cet emprunt serait de 4 milliards eî elle 0*0 l'Italie de 2 1/2 milliards de livres A ce propos, lo „Seeolo" fait remarquer [u.e les milieux financiers ont accueilli cette nformation avec surprise et sont d.-avis lu'elle mérite confirmation. * _ * « Rome, 22 ,] u il! et : 'Divers journaux ont proposé au gouver-icment d'interdire l'exportation en! Àllema-;ne dps fruits fixais. M. Meda, îniinistrc des inances, s'est prononcé en principe contre etto proposition, les fruits- frais r.e constipant pas une contrebande do guerre.* Tou-efois, la question sera examinée à fotd )ar le Comité international permanent-. <jle Action économique siégeant à Paris. * Jjc Augsbourg, 22 juil'et : L'évêché d'Augsbourg a parlé lo clergé <jo aire _ observer à la population rurale qiie etenir les i)roduits alimentîiires indisv-Oii,-ables ou les vendre à ces prix exagérés, omnie cela so pratique encore d'ans quoi-ues. communes, constituait une action fyrès ieu oh 1^ tien ne et d'ailleurs répréhensible. • * • Berlin, 22 juillet : Le- relevé de tous les stocks do vivres possédés par les familles, relevé ordonné par le président du département de l'aXi- mentatiqu, aura lieu le 1er septembre. * ( ♦ Pétrograd, 22 juillet : M. Trepow, membre du Conseil de l'Empire, ancien gouvorneur général de Kiew ' et président oriin oomitjé spécial pour conv battre la prédominance allemande, a ^ nommé gouverneur général des territoires j* occupés par les Russes en GaUcio eti en e Bucovine. > d ' u Cop^niiague, 21 juillet : Ou annonce qu'un mil'ier do prisonniers (le guerre de chaque groupe do beibgéramt-s feront envoyés au Danemark. Le Da^io-mark no demandera jiroliabîemcnt aucune rémunérittion, les dépenses quo iifc'eessiw^ra '1 l'entrotien de ces solda.Ls étant) couvertes par mie soâiscriptioai nationale^ ; La Ilaje, 22 juiOet :* . J Ce mai», 20o membres do la 'Fédération fi lies armateurs de chalutiers à vapeur se ' sont réunis à La Haye. Au cours de cete ^ réunion, on a déclaré' quo l'An^detarrel avait, à ce jour, saisi Go chalutiers, à vapeur ^ néerlandais c,t. qu-'clle avait l'intention» d'e f saisir eiieoro tous ceux qui éta.ie*t en mer, Ce n'est qu'après avoir saisi toute la flotte de pAcho hollandaise que l'Angleterre oon> ^ Sentirait à payer dos dommages-intérêts 'basés sur les anciens bénéfices. ^ j Après discussion, l'assemblée a voiûé une motion réclamant la libération des navires et a le paiement dii dommages-intérêts, et dleman- 'Q. dant quo la mer du Nord reite litire. * * * f Londres, 22 juillet : tl A la Chambre des communes^ $i. Snow-den a demandé si les propriétaires du n' j,Times", du ,,Daily Mail", du ,,Morning {] Post", du ,,Labour Leader" et do ia ,,Tri-bunale" avaient été avisés d'e ce que leurs in-Eormatiions servaient», aprèts avoir et3 tra-duites dans diverses langues, à la propo- g gtando ennemie, causant ainsi dé sérieux Sl dommages à la cause db l'Angleterre. Dans C! ces concluons, aucun numéro de cgs journaux no devrait quitter la Grandei\Bre- v tagne. à Le delwgué du gouvernement a répondu r; que les dictions du ,,Labour Leader' et ^ du ,, Tribu noie" avaient Çto déj'i mises en el garde à ce sujet. c, * * » v Amsterdam], 23 juillet : Lo journal ,,IIet Volk" qualifie l'attatudo do l'Angleterre vis-à-vis des chalutiers à vapeur néerlandais d'abus do pouvoir in ex- S! plicablo et d'attentat contre le ravitaille- n ment dos Pays-Bas. Si la Hollande agissait ainsi-, l'Ar.gleéerro répondrait par de terribles représailles. ^ u< I/>ndres, 22 juilet : Ufa important consul dé cabinet s'est! tenu ce matin ; la question du îlorn^llulo y a sans aucun cfcoveto été discot^e. Le parti nationaliste irlandais a également tenu uno réunion. ^ DANS LES BALKANS " l Athènes, 21 juilloï : Le rriinistro de 1a guerre a prié les géné- ^ ràux commandants de prendre desi niésuuree a [>our quo tous les soldats à renvoyer en j, congé reç-oivent ieur fouille de route avant) le 31 juillet. $ Paris, 22 juiUefi : b On mande d'Athènes au ,,Temps" quo lo ministre grec de la marine a communiqué ^ aux compagnies do navigation une Ikc^e de n phares cftu seront éteints faute do ypersoiiv- 1' nel., f Paris, 23 juillet : ^ Les de.nières nouvelles re;ues d'Aithène3 a disent^ que les perasruies ari-étées sous 1 inculpation d'avoir mis le fou à la forêt de Tatoi ont été remises on Libqrt^, lixiqudfes ayant démontré que l'incendie étaiti du au hasard. "FOBEILLE TLECIBÎOyË t d Jxxè diécourertes ibppeMeut les découvertes. C'est ainsi que les revues américaines si- p gnailent la nouvelle invention de Pingé- p rieur W. Dubiliqr, qui construisit un apv- s pareil} permettant de sil'uer l'endroit exact t< où so trouve un souB'in&rin en pknigée. r A. cïu juger d'après les dtescripUions, il p s'agit d'une nouvelle adaptation du onicra- ô phone, enregistrant d'une manière particulière le bruit des moteurs du1 soi;B*«nn*in 0 aveo une telle kitoiisité et uno précision telle que ce bruit so distingue nettement d'e p tous ï les autres, noûumnent du mugistiement s ce la mer. C1 I/lowMe électrique, ainsi quo l'a baptisée e son ; inventeur, permettrait de situer mémo à une distaiace do 20 milles mairins feu- c] droit exact où ee meut un. submqrsible. ]; Provisoirement, l'invention n'est pas encore r applicable en haute mer, car l'oreille ékc- a trique exige une petiito installation. Pour la mei-.re on état de fonctionner à la cote, il a faut établir deuix starâcr.e m ieroplionique?,' \y possédant chacune un appareil. De plus, il n faut une station centrale, en communication téléphonique avec les deux sons-stations. ^ Les appareils mis e:v batterie, voici coin-ment ils fonctionnent. Les microphoncis jui- ^ mergés sont soumis à un nïonTVemenb d'e 1 rotation ; aussitôt impressionnés par un C( bruit suspects tls transmettent lo bruit à la station centrale. C'omîme . les deux mi- • cro[ihones travaillent si^iAtanémentl, il a w été étjibli par l'inventeur que le son^mvu-riiî à démasquer se trouve exactement à l'endroit où les deux trauusmissiofis jmicro^ phoniques se coupent. Déterminer ce point u'esir doLC plus qu'un calcul trigonomé-traque.jDès lors, pour la défense d'un port cou- p< tré les submersibles, il suffit de dlreisses* df une carte sur laquelle las ins'taMatms du port sont divisées eu carrés réguliers. Ta- m blànfc sur les indications des microphone?, bu station centrale est à même de caHouiler n< immé<.liatomeat dans que» ,,carré" se meut lo sous-marin et transmqt ces renseigne- de ment» aux torpilleurs. di 11 reste à voir comment l'oreille élec- at tiirpie se comportera dajis la pratique. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ieinmimiqués des Puissances Centrales. Berlin, 23 juillet. — Oificiel de es midi : Théâtxo de la guerre à l'Ouest. Entre la mer et 1 Ancre, dans c'ivers ictcurs, les canonnades ont ét pins vio-nle®.Dans U rigion do Biehebourff, ua asso'. irt dtstacheme^-t de reconnaissante ennemi Ù3 repoussé. Entre l'Ancre et la Somme, apres un înforcemerit de l'action de F artillerie pen-mt la journée, de nouveaux combats dm-nterio so sont engagés le soir et la nuit ir lo from.fi Thiepvaï-Guillemont. Qujoi(i*e ennemi ait mis en ligne slins m<na,3çe-c::t une inassa d'ihomnio"\, les ^attaques an-la ises eiïtrepiuîes à cet endroit sont res-es infructueuses ; près et à l'ouest île ozuères, dans lo bois des Foureaux et sur t lisière occidentale de Longueval, ces at-iques ont G'égt>iéré ea violents corj_si à n-ps. Entre Guillemont et la Somme, des tera'-.tives d'attaciue faites par l'adversaire ont :é étouffées déjà, par notre feu de bar-ig^, à la sortie des tranchées ennemies. Au sud de la Sjrmme, lo l'eu de 1 artil-rio ennemie, très violent par intermittence - feu auquel nous avons répondu de même ani^ro — ara été suivi que d) attaques afnçaises isokes qui ont échoué. Nous MîilsJ l'ait plus d'uno centaine de prison-iers, parmi lesquels qnelquias officiel^. Dans la région de la Meuso, duel? d'ar-lierie quelquefois très violents. A 1 e-1 du euve, dans lo secteur de Fleury, des d6-Lc/iements ennemis de lanceurs de gro-:i/de3 à main, et sur la colline boisée si-iK-e au sud djiv fort do Tavannes, des do-.chiemeiits ide reconnaissance ont été re-Dussîs. Au sue; de Dam loup, nous avons îgné du terrain dans la direction de la rme de Dicourt ; nous avons fait des prii-mniers, et- du butin de guei'ro est resté i|p.3 nos mains. La ville de Mullheim, en Bade, eti les illages euvjroinnan'ts ont été attaqués hier l'aide de tombes par une escadrille aA-enno française. Deux avions ennemis ont à descendus au coui-s d' un oombat aérien , nous avons immédliatomont répondu à ;tto attaque par un violent feu sur la i Ile do Bel for t. Thé&tre de la guerre à l'Est. Au sud-est de Riga, très avant d'ans la )irée, une attaque ennemio a échoué sous >i're feu de barrage. Des tentatives faites par les. Russes pour anenir U fctyr près de Zahatka-, au Siucû-iCst do Berosteczk.0, ont été enrayées par îs batteries allemandes. TJiôâtre de la gueuiro dans 1^ Balkans. 1-uen de nouveau à signaler. * * « Constanti'nople, 23 juillet. — Officiel du uartier. général : Sur lo front do l'Iralî, aucun changement, /a chaleur qui règne en permanence', sur->ut dans le secteur do . Fe'laliie, a entravé activité dans . les doux campe. Hier, la snpératuire était à 47 degrés à l'ombre. Sur le front en Perse, aucun événement ans le secteur do Kermatidiscfhah. Nous vons constaté que les Russes qui afctaquè-ent nos détsieliements à V'est do Sunneh, nt essuyé do lourdes} pertes et emmeué, ans leur retraite, un grand nombre de lessés. Aux environs de Ban eh, les coanbois lires aux Russes ont tourné à l'avantage de os trouves. Les attaques de nos forces contre ?s Russes qui, depuis quelque temps,étaienti Ditement retranches à Revand'uz, ont été [jurormeea die succès. Les Rui=ses, obligée o se retirer en désordre vers l'e^ih, ont bandonné, à Revanduz, une graaide quan-t«é d'objets d'équipement et de vivres. La 3uto par où l'ennemi a opéré sa retraite 3t également jonchée d^ objets d-1 équipement, o munitions et d'autres objefcs militaire^de Rites sortes. Nos troupes, qui poursuivent oergiquement l'ennemi, ont! actuellement ris contact avec lui à 20 kilomètres à l'est eî Revanduz;. Sur le front du Caucase l'ennemi a, au rix de lourdes perte?, concentré ses per-•Mwelles attaques uniquement sur notiv Jeteur du centre, mais elles ont été arrû-ies pïsr les contre-attaques méthodiquemont "â^réeo^ nos troupes, de sorte quo notre "(*cb4on dr'ensemble sur ce front n'a pu :rO compromise d'aucune fa^on. Le 7 juillet (calendrier turc), un avion mo»ii a, pour la. seconde fois, attaqué hôpital de Gallipoli, caract.risé comme tel ar les insignes du Croissant-rouge qui y )nt arborés à profusion et qui se voient 3 loin. Sept bombes ont été lancées, mais îles- n'ont causé ni dégâts ni pertes. Un monitor, secondé par les observations un aviateur, a bombardé de 2<j projectiles i. cite nord de la presqu'île de Kara >Bu-in, à l'ouest do Smyrne; i» n'a obtenu iiclm résultat. Un do lias avions, survolant Mudros, y , aveo un plein succès, lancé plusieurs milies sur un hangar à avions de l'en-smi; il est rentré indemne. Dans la direction d'u canal de Sue^, nos -tachesQients avancés ont chassé^ vers l'oves» il escadron enoiemi qu'ils avaient rencon-é aux environs de Katia. Uno de nos escadrilles d'avions a effiea-iment bombardé des campements ennemis ; d'importants dépôts de pftrolo et d'ob-ts d^iuipemcnt réunis dans le port de ,iOz., après quoi, elle est rentrée indemne. ^ ——j_ Communiqués des armées alliées Paris, 22 juillet. — Officiel do 3 heures : Entre Oise et Aisne, noua avons dis-r33 une forte reconnaissance ennemie ns la région do Moulinv-sous'-Toiivent. 15:i Argonue, nous avons fait jouer une ir.e à Bolante. A la Filile-Morte, m coup dé main en-mi sur un p>:tit poste a été repoussé. Sur la rive droite de la Meuse, bombar-ment violent des secteurs do Fleury et bois Fumin. Au sud de Dam-loup, une jaque ennemie a échoué sous notre feu. Dans les Vosges* après un vif bombarde ment, rejnnemi a attaqué hier, vers 11 h. élu soir, nos positions au nord-est de Sair.t-Dié. Il a été repoussé aveo do fortes perdes. Aviation : Dans la puînée d hier, uuo de nos escadrilles do bombardement a bombardé à trois reprises la gare de Met Sablons ; des dégâts ont pu être constat-s. Au cours d une des expéditions, uni avion, ennemi .qui poursuivait '1 escadrille a été abattu. Un die nos appareils, contraint d'at-tbitic par suite de paimej n'est, pas ren-tré. Ce matin-, un avion ennemi a la. câ ites bombes sur 'Biclfortj ni pertes ni dégâts. « ♦ >!i Paris, 22 juillet.— Officiel de 11 heiircs : Sur la rive droite de la Meuse, nous avons réalisé quelques progrès dans la région do Fleury et fait 7q prisonniers. Aucun événement important à signajer sur lo reste du front. « * * Londres, 22 juillet. — Officiel du quartier général brita-anique : La bataille entre la redoute Lei'pzig et -hf x>artio ouest du lx)is de DolviUe continue sans aucune interruption. Au nord de la lig,no fBazentin-Longueval, les troupes britanniques ont avancé jus-qu'au bois des Foureaux, dont ils ont rejeté l'enuemi. Pendant la nuit, après uni grenades dégageant des gaz, l'ennemi a grsnades dégageant des gaz, 1 enncrui a entrepris une contio-attaquo qui lui! a permis de pénétrer de nouveau dans les paieries nord du bois- Il n'a toutefois pua réussi à rejeter nos troupes hors de la partie sud du bois. * Rome, 22 juillet. — Officiel du grand Ciuartier général : L'arti5&*i-iie ennemie a continué à lancer des grenades dis gros calibre contre Ala et» contre cF-autres localités. Dans 'a vallée dy l'Adlige, notre artilPe-rie a bombardé hier Riva, Arco et Ria-vereto. Elle a provoqué des incendies et, par son feu, a enrayé les travaujx do sauvetage.Dans la vallée supérieure do la Posina, par d'incessantes attaques, notre adversaire a tente d'empêcher de petits détachements de nos troupes d'organiser les positions qu'ils ont atteintes ; il a été partout repoussé avec de fortes pertes. Nous nous sommes emparés d'autres retranchements ennemis établis sur le versanit nordl du monte Majo. L'artillerie ennemie a lancé die nombreux projectiles dégageant! des gaz- asphyxiants contre nos positions établies 6ur la pointe ce ScKteana (Bc*to supérieure), sans causer toutefois de dégâts. Sur l'Isonzo, duels d'artillerie. Les batteries ennemies ont bombardé Monfalcone. En guise de représailles, notre artillerie a bombardé les localités die Dobeirdo, de Jai- miano, de ilmdaz et de San Giovanni. * * * Pétrograd, 21 juillet. — Officiel die l'après-midi : Dans plusieurs secteurs du front do la Dwina, le violent combat d'artillejrie continue.Dans la région do la S.tjyr, en amont du confluent de ce fleuve avec la Lipa, nos troupes ont dirigé une nouvelle attaque contre l'ennemi, qui a été netjebé hors (Bu village do Werben et hors des ouvrages établis au sud de cet endroit. Nos détachements, qui ont serr$ Féhnemi de près» se sont emparés ces passages de la Stjyr. L'adveraiire s'est retiré vers les hauteurs situées près du bourg de Beresteozko. Jusqu'à présent, nous avons compté comme prisonniers environ 50 officiers et plus de 1,G00 soldats. Dépêches Diverses Londres, 21 juillet : Lo Comité executif do la Fédération des syndicats des ouvriers mineur» du Royaumo-Ùni proteste énergiquement contre la décision du ministère du commerce qui approuvait la hausse du prix des charbons e,xiw gée par les propriétaires de mines. M.Smiiûe, président de la Fédération, a déclaré que les mineurs connaissent les énormes bénéfices réalisés par les propriétaires de mines. Un grand nombre d!o charbonnages ont vu leurs parts sociales doubler ide valeur depuis deux ans et il no sera pas surprenant, dans ce® conditions, de voir les mineurs refuser, le cas échéant, do continu<er à travailler aux salaire» actuels.* * * Londres, 23 juillet : ■ On craint que la question irlandaise provoque de nouvei'es et sérieuses dit'fioul-tfés au sein du cabinet, à moins que l'explication du Home Rule soit remiso jusqu'après la guerre. On dit qju'uno faible majorité existerait parmi les ministres en faveur de œtte dernière alternative. t * * Washington, 22 juillet : On annonce quo le gouvernement des Etats-Unis prend en considération la proposition faîto par la Hollando de provoquer-une action commune des pays neutres contro diverses mesures prises par les Àiliéa au sujet du blocus maritime et notamment contre celle relative à la saisie des courriers postaux. » ^ * San Francisco, 22 juil'et : Au cours d'une manifestation en1 faveur du renforcement do la défense nationale, 1:11e bombe, cachée dans un coffre, a, fait explosion dans une maison, qui a été détruite. Six personnes ont été t-iées et vin^ti-neuf blessées. La police a arrêté un matelot soupçonné d'avoir voulu commettre uni attentat. * * * Pétrograd, 22 juillet On mande de Pékin au „Djen" : Le président Li-Yuanhung" viant d'amnistier tous les Chinois condamnés pour des délits politiques commis sous la présidence do Yuan-Shi-Kai. On annonce en même temps l'arrestation do huit chefs du mouvement monarchiste. Les pourparlers relatifs à la constitution d'un nouveau ministère continuent.

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