La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 januari 1915
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s.n. 1915, 21 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0kg56/
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itovrrrH ■ SX ïlâaiwétE' "1915 N° 76 Jeudi 21 «I anvier i9îS LA BELGIQUE administration et rédaction Hll0 Montague-cSe-Sion, H9 BRUXËLLEfi Bureaux : de iO à £2 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIME! ■■ _ ' ' La perEitè ^ *0.40 Réclame arant les annonces . { . , , 1.00 ANNONCES Corp» du journal .... ; VI ï-'ï 4.00 Faits divers . . . « . % irHT". V" 3.OC Nécrologie «. ,. f T. • î W i . 2.06 LA GUERRE 171m* Jour de gusrra XI n'était point fixé hier quant au résultat défin Sif de l'attaque qui avait conduit les Français, d'ô près le communiqué de Berlin du 18, jusque dan les positions allemandes au nord de Pont-à-Mou; son. Les renseignements officiels de Berlin datés d ig n'ont apporté à cet égard aucune précision, mai k dépêche de Palis ci-contrc tranche la question e: annonçant, sans y attacher d'importance spéciale, 1 prise de certains ouvrages défensifs allemands dan le bois Le Prêtre, situé au nord-est de Pont-à-Mous Isœi.'qïïi'dep-uis une quinzaine de jours était presqu entièrement passé aux mains des Français."' C'est su Fextrême lisière de" cê bois afouSkt qiléf£"£st dérou 16e l'action dont il s'agit. Elle rentre dans la catégorie des nomb-reu engagements d'ordre secondaire, des escarmouche en lesquelles s'était résumée l'activité des belligf sauts jusqu'au jour de la bataille d'envergure se lieuse livrée autouir de Soissons. Cette bataille es tenue brusquement nous rappeler c^ue de chaque côt d'un front de bataille long de près de 600 kilome très, deux millions de soldats brûlent du désiT d'er lamer les actions décisives qui doivent leur assure la victoire. Il est vrai que l'offensive des Français officiellement annoncée depuis lin mois, n'a pa téussi jusqu'ici à s'affirmer autrement que par que! ques progrès, trop lents au gré de l'impatience de Alliés, trop limites pour frapper l'imagination. I n'en faudrait toutefois pas infarer que leur état-ma jor ait renonce à combiner et à entreprendre à se* Jour une opération sérieuse. Quant aux Allemands, la vigueur combatif qu'ils viennent de manifester dans la région de SoiS Sons démontre que c'était à tort qu'on avait pens qu'ils en fussent, sur le front Ouest, définitivemei| réduits à se défendre. Elle démontre, non moiii clairement, qu'il faut toujours croire possibles cÉ leur part des attaques minutieusement préparées <j effectuées en force. Bref, quel que soit le degré de perfectionnemer? «tteint par les ouvrages de campagne dressés ei face l'un de l'autre par les belligérants, il sembli qu'on soit arrivé à la période décisive où, au lieu d. viser la prise d'une section de tranchées, les initia tives des armées vont-fir&enrire à de glus haute»; ré compenses.^ Le désir d'entrer dans cette voie doi être cîîëz leurs chefs d'autant plus vif, que maJgr< leur peu d'envergure et de résultat, la répétition de; l escarmouches actuelles finit par les rendre aieur \ trières et épuisantes au delà de toutes les prévisions **. Sar le théfitre de la guerre dans l'Est il est vrai semblable que les opérations, localisées depuis qua tre semaines, vont s'étendre et gagner en importance peut-être même sur les parties du froirt où l'on s'j attend le moins. A ne tenir compte toutefois que de: assauts répétés livrés par les Allemands aux posi tiens russes établies sur la Bzura et sur la Rawka. on pourrait croire que l'intérêt principal de l'actior continuera à se porter sur ces secteurs, d'où l'adver sairo menace l£ plus directement Varsovie. En même temps que se poursuivent sans résultai marquant ces attaques continuelles, ainsi que le; duels d'artillerie d'une violence croissante au moyen desquels les belligérants défendent leurs positions respectives sur la Pilica, la Nida et la Dunajec, il semble certain que des mouvements et des concentrations de troupes sont effectués par chacun d'eua à l'abri du rideau que forment leurs forces de première ligne. Les renforts incessamment amenés de part et d'au5, tre permettront sans doute bientôt aux états-majors de. prendre une initiative vigoureuse, sur certains points du front de bataille où la résistance ennemie si a pas encore eu le loisir de s'organiser aussi efû.i caccznent que sur ceux directement menacés en cej dernières semaines. Très vraisemblablement, les opérations dans le nord de la Pologne, dont nous avons parié avant-hier et dont il est de nouveau question dans les derniers communiqués officiels, rentrent dans la catégorie des manœuvres nouvelles destinées à déconcerter l'adversaire. Jusqu'à présent on ne saurait dire encore lequel des belligérants en a pris l'initiative; et lequel a donc le plus de chance de commander par la aux événements. On ne sait pas même discerner si 'es troupes aux prises sur le nouveau front sont détachées de celles qui opéraient dans la région do Mlava, ou bien s'il s'agit de troupes fraîches. Quoi qu'il en soit, Pétrograd affirme dans sa dépêche du 16 que les Russes ont repoussé les Allemands à l'ouest de Sierpc, tandis que postérieurement, en *îate du 10, Berlin dit que les Allemands ont refoulé les Russes de la ligne Radzanow-Bjeshun-Sierpc. 1 our 1 instant, c'est la délimitation de ce nouveau front de bataille qui mérite d'être attentivement retenu. Il prolonge en effet celui qui, partant de la région Soldau-Neidenburg, situait les combats atix enwrons de Mlava; il le prolonge de façon à départager le nord de la Pologne par une ligne sud-ouest qui, à partir de la frontière de la Prusse orientale, suit la Mtawka jusqu'à son confluent à Radian ow avec la V/kra (1), continue le long de cette dernière rivière jusqu'à Bjeshun, et va rejoindre au Bord-ouest de Sierpc la Skrwa, qui la conduit sur la .Vistule à dix kilomètres en aval de Plock. C'est toute une région nouvelle ouverte aux hostilités; ce ia.it, venant à se produire au moment où il était raisonnable de croire que la presque totalité des forces Respectives étaient en présence le long du front an-tien, nous fait croire qu'une des surprises manceu-vrières qui ont déjà, à diverses reprises, brusqfce-j ment changé La face des choses en Pologne, pcu*J fciut bien être a la veille de se produire. » * « Si les communiqués officiels ne signalent pas modification notable dans l'Est, ce n'est pas que IJr lutte y fasse trêve. Les dépêches de Pétrograd sont particulièrement suggestives à l'endroit de la vio-kace et de la fréquence des attaques allemande! Sans le secteur Bzura-Rasvka. Elles le sont aussi l'endroit de la vigueur avec laquelle intervient deè cotés l'artillerie lourde : elles assurent notan> Ee"i que cette intervention, malgré son caractère Exceptionnellement intense de la part des Autri- a) En Jvn.ftmn.niHi la So&d&n., chiens et des Allemands, n'a abouti à aucun résultat. La dernière dépêche de Vienne signale au contraire qu'elle a provoqué un recul sensible des Russes à l'est de Zakliczyn. Dans les Carpathes, la neige et le froid paraissent avoir forcé les belligérants à prendre en quelque sorte leurs quartiers d'hiver, mais en Bucovine les Russes annonçait un nouveau progrès, tandis que Vienne affirme aujourd'hui que leur avance a été arrêtée. s » * • En ce qui concerne les hostilités dans le Caucase, a nos lecteurs restent, forcément, sous l'impression-s des seules dépêches de Constantinople, qui insistent i sur l'importance des renforts reçus par les divisions a russes avec lesquelles sont aux prises dans le Kara- s Urgan les Turcs repoussés.de Sarykamysch. f+ ~— l Le bruit du canon £ v mgt iertwes au moins, yp. ces derniers jours, dont les s auteurs me demancTcfrlT'cé qu il faut penser des bruits do canon que l'on entend : d'où viennent ces bruits"? par quelles formidables pièces sont-ils produits î faut-il inférer, du fait que ces bruits se font de plus en plus t distincts, qu'il y a quelque part sur le front un sérieux ^ ; mouvement d'avance ou de recul! Comnnent voulez-vous, cbers lecteurs1, que je répond» à pareill e s questions ] Faites comme moi : ne vous demandez rien... r — C'est d'un mauvais patriote ! — Pas du tout : c'est simplement de quelqu'un qui no ' veut pas se monter lo cou et qui trouve qu'il est bien inutile de vouloir e-ssayer de résoudre des problèmes en - réalité insolubles. S Ecoutez ceci : 1 Pendant le bombardement d'Anvers, l'Observatoire C d'LJtrecht a fait faire, par tous les instituteurs hollaig dais, des observations qui ont été consignées dans un ~ rapport qui a aujourd'hui la valeur u un document scientifique. Je m© rappelle en avoir iu alors une courœ | analyse et j'en ai retenu assez d'éléments pour être ^ arrivé à la conviction qu'il n'y avait pas lieu d'attaché i grande importance à tout ce qui se raconte à propos du ' bruit du canon. Il a, par exemple, été établi que quanti £ l'artillerie lourde allemande tonnait contre les foras s d'Anvers, le bruit s'en faisait entendre jusque 100 kil-o-j mètres,# qu'à partir* d'une ligne tracée sut la carte .à h cette distance, aucun bruit n'était plus perceptible, l mais que. au delà d'une zone de 60 kilomètres de large s'étendant au delà de la première zone de 100 kilomètre!, ï le bruit à nouveau se faisait entendi-e avec une partScu-i lière intensité jet se» prolongeait jusqu'à la limite ex-j trême de 200 kilomètres.^ En somme, il y avait entre la ^ première zone d© 100 kilomètres et la troisième zone K s'étendant en profondeur sur 40 kilomètres, une ma-' nière do z-one silencieuse. Le son, porté sans doute vers sf des hautqui-s où il n'y avait plus... dJoxygène ou d'hv-v drogène (je^ n'en sais rien î), so perdait comme dans de ; l'ouate, puis, redécrivant une courbe descendante, re->. devenait sensible. Je vous donne l'explication en rac-% courci, naturel!entent, et sans entrer dans le vif scien-% tifique du sujet. _ | Alors pourquoi voulez-vou-s xjue je me mette encore martel en tête à ce propos? Sommes-nous en deçà d'une % zone silencieuse, ou sommes-nous au delà de cette même . zone? Tii*e-t-on le canon- à 00 kilomètre®, ou à 100, ou à J 1Q0, h 180, à 200? Chose bizarre : le savant auteur de l'étude en question, faisant état de l'ensemble des ob • BervatioB-S relevées, affirmait même sans réserve que le ' bruit du canon était beaucoup plus fort à 160 kilométrés ; - qu'à 100... Sans compter que tant d'autres éléments devraient encore entrer en ligne : la direction du vent, eon inten-^eité. sa vitesse, que sais-je encore ! 1 Ainsi, en somme, je suis daus l'impossibilité de répon^ dre à mes correspondants qui, j'en suis certain, -sont du reste beaucoup plus calés que moi en la matière... M LES FAITS OU JOUH On monde de Paris à la « Neue Zùrelier Zeitung » que le 3 janvier un aviateur allemand a jeté une bombe sur le# Halles Centrales et une autre sur l'hôtel'UTu pimee de- Monaco, qui aurait été fortement endommagé. . I On m^Js'-diiyNord de la France au c Times » que la| \ fille Fumes a été de nouveau bombardée samedi.! ©TJtt-t(-.£lam1"iléJi#bre de bombes sont remoees dans^l^ #çlle. Le mauvais temps a cependant mis fin au combarf a %ne tempête .do sable a sévi dans les dunes entre Ni*3i» f p%t et La Panne. Le groupe socialiste parlementaire a tenu le 15 jan* vier à la Chaanbre française une réunion à laquelle as— sistaienfc MàM^arcel Sembat, Jules Guesde et le député socialjfitjTbelgc^yanderveilde. Celui-ci & défendra une propesitiôai cieJS~so?ÎStiSt*es ' belges et anglais vifâant la convocation éventuelle d'une assemblée des socialistes des pr.yâ àRiéc, assemblée qui aurait à examiner les con-ditioiis cferns fesqitc lies la guerre pourra être continuée i et à exprimer son avis sur ses développements. le' groupe- s'est, en général, montré favorable à ce projet, rmais il s'est prononcé en faveur d'une continua-. t^tion de la gneiTe jusqu'à la victoire complète. cïes ÂlHéfi. ^I"ï!^s">3iSsi'"iffis tofuïëifcis de'ddoiHon défimtiv'e» - ; néerlandaise s ont lsintention de metti-e^ hi'profrt les circonstances qui font qu'en ce momen/t l'exportation du caoutchouc des colonies anglaises est interdite,pour fondera Batavia un maa'ché cenfeal die oe produit et s'a^raj^ehBT'ZSîîsî'du marché londonien. Le gouverneme.Dt"7^ponai& projette lia création dî'un département officie] d'assurances contre les risques de guerre sur les mômes Bases que celui qui a été institué en Angleterre au début des hostilités. ù Le gouvernement hollandais a défendu l'exportation «le 3a vaselinp. J Un navire de guerre anglais a saisi le vapeur hollan-dais Josçphjna, du port de Rotterdam, et l'a conduit idtms' uu port"des îles Falkland'. . U%e mine flottante est venue, à la côte zéXandlais©, heurter là 'digue près de Bereland. Elle a explosé et a . endommagé gràvemeîft^Ia1 'digue sur un espace d» 25. mè*tTC§J"t2rrré,S7- ' k^La grande majorité d^Mgeà réfugiés en Eollan^Sç e jposeédadenjt g'iièsre y soat amvés que <le maigres ressources, maiG pas tous. Nous n'en vouftems pour ptreuve quo les 7 million^ de franco d'argent belge qui ont ete changée fca seule province de Zélande et dont la plus grand3r [partie a été dépensée dans ce paj'e. T » C'est dans l'Argonns, si souvent citée dans 3a pré- : ; G0Bfte guerre, que se trouve le village de VaLjy^cù eut ; _ lieu la grande, ba taille du 20 septembre" 1752. La f f « Grande Encyclopédie Française » parle die la bataille : de Vakny en oes tenues : • ' — La journée de Vaim./ occupe une place immortelle i ! iâans no:s annale®; elle iu.t le couronnement dJune eérie 1 d'admirable c* - - ..don« militaires; elle s?.uva -de l'invasion lie sol --ciô <ie la patrie ; elle lut en quelque sorte 1 - glorieux baptême de sang de la Révolution, où le patriotisme inaugurait paT des prodiges cette période •-héroïque que l'ambition devait dore par des revers si ' ^Matants. ;i .1 La ville de Taibriz, la capitale de lia province p;er-eane de FAzeafoeidjan — on Rappelle en Perse la ville de la Moequée bleue — est une merveille. Mme Dieu Lafoy a décrit la beauté des faïences qui décorent le rtuimes de sa mosquée bleue, « coupole de la Foi », détruite par un tremblement de terre en 1780. Mais c? ri'esît point par ses monuments' que Taibriz est admirable, bien, qu'on y compte encore deux cent soixante-dix mosquées et, dams le Bazar, quatre mille cinq cents 'boutiques, quarante cz; -yansérails et soixante-dis bains : e' est par ses j ardins. Conciliée dans la plaine que dominent les contrefort? du Savalan et du Sohend, Tabriz, au delà d'une enceinte die dix-huit kilomètres de circuit, étend! ses faubourgs charmants au milieu dJinnoanbrables vergers qu'arrosent neuf cents canaux. Tranquille dans ses murs, à l'ombre de sa vieille citadelle lézaa^dée, Tabriz était heureuse. Elle pensai* si peu à la guerre que, dans son arsenal — car eLle £ tout de même un arsenal — on ne fabriquait plus quie des calèches!... On mande de Bucarest au « Corricre délia Sera >: que le voyage de M. Ghenadief à Rome aurait pour buf de renseigner la Bulgarie d'une façon aussi précise que possible «air"Faïtîîu-œe probable- de l'Italie dans un ave nir prochain. Le cà-binét de Sofia c?é^k*erait avant de - commencer une ère de politique nouvelle, connaître i©s intentions actuelles du cabinet de Rome et envisager toutes ies conséquences de certaines éventualités": Suivant les généraux russes, la théorie que les Carpathes sont impossibles à traverser a été réfutée par les faits. La chaîne de montagne s a été traversée en de nombreux endroits. M. Maklakoff a dit que l'armée arusse est bien munie de vêtements cliauds et do linge. Son plus grand besoin', à l'heure actuelle, est le bceoin de chaussures. La boue est- si épaisse fut les' routes de Galiciei, que pouf y mar^eF"sans perdire ses battes3 il faut ténia les tirauts avec les mains. Par endroits la boue monte jusqu'aux genoux. Il n'y a presque paseu de gelée jusqu'ici sur le© plaines de Galicie. Quelle est l'origine du fameux « fil ;de.barbelé » dont nous entretiennent presque chaque jour les communiqués et les récits de guerre ? Un ami personnel de 1;inv-m^eu^j^onne à ce sujet les pittoreisques renseigîiéme.nTO 'suivants : — C'était un Américain du Nord, le colonel EI-brid'ge, vétéran dé la guerre de Sécession, et qui n'avait du reste de militaire que son grade honoraire dans la milice. Quand je l'ai connu, c'était un robuste vieillard de 75 ans. Il s'était retiré à New-York, fortune faite. Nous avons passé là bien des soirées ensemble à jouer au poker. Un jour il me raconta comment il réalisa pratiquement son idée du « barbed-wiTe », le fil de fer barbelé. Il se -servit pour ses modifies dressai des» épingles à cheveux de sa femme. 11 en fit une telle consommation qu'elle se fâclia tout rouge, et lui reprocha amèrement son gaspillage. « Ne crie pas, répondit-il, ces épingles feront peut-être notre fortune ! » Il disait vrai : son invention, après des débuts- diifi'-île»-. <,\t un succès oonskléralble et il dut construire d-'immtrses usines. Lors do la fondation du trust de l3acier, M. Pier-pont Morgan racheta son- installation et gcr brevets pour cinquante millions de francs. Il n'avait pas prévu cependant que « barbed'-wire » jouerait un rôle..aussi important dans la guerre moderne! ' .. "Le correspondant en Russie du « Corriere délia Sera », signalant la persistance des attaques méthodiques des Allemande sur le front de la Rawka et de la Bzura, trouve -calme comp'lèt qui 'îSghc sur les ^utres parties du gigantesque front n'est pas naturel. — Dans les milieux militaires, dit-il, on dit que les intempéries et surtout 1e brouillard doivent entraver sérieusement toute action,et l'on s'étonne pour cela même de constater que les Allemands ne cessent de renouveler 'leurs attaques sur le front de Varsovie. On a le s-enti-;ment imprécis que leur opiniâtreté sur un point, précis a pour but d'empêcher Inattention de» llusseo de ce détourner de ce point, et d'en profiter pour faire de nouveaux gmnd's'ptèïiarat-ifs derrière cette couverture, » Une lettre de -^aîavia en date du 28 novembre reïaffc qu'un petit sehooiretr'-5tant entré dans le port de Pa-damg près de Sumatra^ on crut d'abord qu'il s'agissait d'un navire chargé de contrebande, mais que locs^u ; s'approcha,!'on reconnut le pavillon de guerre allemand. ^L'échange réglementaire des signaux apprit peu après £qu'il s'agissait du reste de l'équipage de i'Emdern, comprenant le lieutenant von Micke, le premier lieuteoiant Çieaiing, le sous-lieutenant Schmidt et 47 hommes, lia) avaient l'air tous très contents. Le lendemain soir schooner, qui porte le nom de Klaeiat, a repris la Les amis de Mme de Thèbes (ils eont fort nombreux) f .ès maintffliant triompher, ou tout au makis :© eeeptiqu-eG; car l'année n'est- vieille que de rrs, et déjà l'on y rencontre un événement i-o^Lt la prédiction ee trouve indiquée dans h fameux paru à la fin de Fanaiée dernière. « Généralement, dans le monde, année d'ac-iaaiique », annonce Mme de Thèbes. Elle _ ' « Que de pleure et d'alarmes encore dans le Sud italien et quelle irréparable- destruction artistique ! » Oe n'est pas seulement le cas du vapeur ra cheté à 5a Ha-mbur^-Amerika par un sujet ajuericain, qui retient Fat~t£î£fwnr<$es ' ceccles officiels aux Etete-Unie. On s'y montre en effet inquiet sut le cas dfun autre vapeur, le u Romana » qui, bien que naviguant avant son transfert ecue poviSon roumain, appartenait/ à une compagnie contrôlée par la BeufJsche Bank. Lîi (( Gazette de Francfort » expose ainsi les ichkïs qui ont actuellement cours en Allemagne concerna^ le rôle de la Roumanie : ^ — Le parti Kbéral roumain e<?t maintenant au pouvoir. Devenu parti de ^:ouveraemeait, 3 ne veut pas hasarder l'existen-oe dé l'Etat. Cest pourquoi il a fait preuve d^une grande réserve dans ses déclajsatfdons. Mais la position du chef des conservateurs est bien plus difficile H doit non seulement refréner les velléités d'action, bien naturelles chez en parti opposition, mais encore il a à combattre en Take Jonescu un adversaire damgereux dans ses range proprec. Actuellement, la Rou^uanie reste neuitre. I/o déve-loppement d es é>vénements sur les théâtres de la guerre . déterminera certainement sa politique. Cependant « il nous paraît que nous pouvons compter sur la Hpix pour jusqu^u^Bfijytsaûps ». Un officier français raconte l'anecdote suivante dont le héros fut un des secrétaires qu'il employait dans les bureaux d'adœiaistFa&U n en arrière du £*ont : i — U autre jour, ça tapait un peu dur. Un obus est Jnepu éclater devant les fej^tres d« la pièce où nous t?a-■çaifKons. Noùs sommes quatre. Résultat : le papier qui nemplaeo les vitres, crevé; deux chevaux tués <Wins la ru?», et dou-s quaive les fers en l'air. Je me relève £u-rfeux, mes seerétaÎTfts plus jeunes cîéjà debout. Au moment où pour dire quelque chose j'allais les saboter pour être tombés, oubliait «pua »ôi-mêïae j'avais fait la cabriole, l'un d'eux qui faisait un < état s compliqué, joint les talons, salue et me dit : « Pardon \ mon lieutenant, j'ai fait une tache. » Ce bravte garçon n'avait eu cju'une pensée en se relevant : son devoir, un état à faire vite et bien. Voilà ce que sont nos ronds de cuir. Juge des autres! Le grand rabbin d'Angleterre a ordonné de dire dans borates las synagogues une prière epéciabe pour que le pays soit ptréservé du danger des dirigeables et des ^ujs-.marins aJïemands^ COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aiissaacds Berlin, 20 janvier (Officiel) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Dans le secteur entre la côte et la Lys, il n'y a eu que des combats d'artillerie. Près de Notre-Dame de Lorette, au nord-ouest d'Arras, nous avons arraché à l'ennemi une tranchée longue de 200 mètres, f aS à cette occasion quelques prisonniers et pris deux mitrailleuses. En Argonne, nos troupes ont pris quelques tran-■ chées ennemies ; à un endroit, nous avons gagné en ces derniers jours 500 mètres de terrain. Dans la forêt au nord de Cernay, notre attaçjue a bien avancé. Le Hirzstein a été pris; deux officiers et quarante chasseurs alpins ont été faits prisonniers.- Théâtre de la guerre à l'Est. — La situation dans l'Est est inchangée. « • « Vienne, 20 janvier (Officiel) : En Pologne et à l'ouest de la Galicie, combats d'artillerie. Rien ne s'est produit dans les Carpathes. De auolques régions on annonce à nouveau de fortes chutes de neige. Près de Jakobeni, dans le sud de la Bucovine, une avance russe a été repoussée avec de fortes pertes pour l'ennemi. Sur le théâtre dé la guerre du Sud la situation est inchangée, * * * Constantinople, 18 janvier (Officiel du quartier général) .- Le sous-marin français Saphir a coulé, comme on sait, à l'entrée des Dardanelles. Il cherchait à s'approcher sans être aperçu, lorsqu'il a touché une mine et a sombré. Les canots automobiles turcs ont fait tous leurs efforts pour sauver les survivants de l'équipage.» * * Constantinople, 20 janvier {Communiqué du grand quartier-général turc) : Pendant une attaque nocturne contre les fortifi-tations anglaises sur le Chatt-el-Arab, l'ennemi a été surpris. Il a perdu 100 morts et blessés. Une division de cavalerie anglaise a cssaj'é de surprendre une division de notre infanterie dans la ré- 1 gion de Cotnia. L'attaque, appuyée par le feu de canonnières, a été repoussée avec de fortes pertes pour les Anglais. Les canonnières ont été également forcées de se retirer. --r » Communiqués dss armées al!iés3 K f ; Ij Paris, 18 janvier (Comuniqué officiel de 15 /ici'-» | : , . yU De la mer à l'Oise et principalement sur le frosijt ; en Belgique, une violente tempête a soufflé. | Près d'Autriches, deux attaques allemandes ont . | cté repoussées. | Dans la région de Fertiles, notre artillerie a opé^ ' f ré avec succès. — ' j Près de Pont-à-Mousson, dans le bois Le Prêtreijj ] nous avons pris différents ouvrages de défense dana ) S la partie qui était restée entre les mains de l'ennemi 1 iet avons repousse une contre-attaque allemande. 3 ' i **" : Pétrograd, 18 janvier (.Communiqué 'officiel du grand état-major général) : ' Sur la rive gauche de la Vistnle, dans la nuit du < 17 janvier, nous avons fait une ccmtsre-attaque et ? nous avons repris la tranchée dans le voisinage de < : Humin, dont l'ennemi s'était emparé. Notre ancienne " [position est donc rétablie. , Les Allemands ont essayé à nouveau de bombar- ] der Tamow au moyen de leur grosse artillerie, mais notre feu bien dirigé a fait échouer cette tentative. Rien à signaler sur le restant du front. r ■ —M- Dépêchas diverses Rome, 19 jajivie-r : « L'Osseirvatore Roman» » annonce qu© ïc pap« si décrété des prières spéciales pour la paix: qui Être E ;<ls&es à certains jours fœés. Au surplae soient célébrés, sur Jo désir du Pape^ dans toute® les caiché^rales et toutes les églises de l'Europe, le 7 février, et dans les autres parties du rooncis, le 21 maria, des services- 3 spéciaux. « L'Osseirvatore > publie le texte du discours r e-t do la prière. 3 # # » i Madrid, 17 janvier : I La t Epoea » dit qu'une mission spéciale partira prochainement pour Berlin. Un diplomate, M. Bamon Gay-Van Ayala, en fera partite. * Rome, 17 janvier : Lo roi dJ Italie a constitué raie fondation de 300,000 iiycs en faveur des enfants mineurs devenus orphelins if la suite du tremblement de terre Cette somme a été c ^Èranimiise^en fonds d'Etat au patronage fondé par la c jireûne Hélène pour le® enfanits al>andonnés. La reine a e organisé l'aménagement d'un petit hôpital au Palais du T Quirinal pour y loger des enfants sans asile. *** d Rome, 16 janvifer : c Jusqu'à hier soir on a compte 156 secousses dans 1© foyer du tremblement de terre. Au cimciière de Sera des crevasses se sont produites : il s'en échappe des var peurs sulfureuses et cîe l'eau bouillante. * e *** à Stoekhelm, 16 janvier : ^ Le Roi a ourvert le Rigsdag. Le discorors du trône parle d'afoord de la neutralité décidée au début de la guerre par la Suède et maintenue jusqu'à préeent. Il poursuit : _ B — Les mesures militaires decarétées en vue du maia- t tien de la aeutraîèté et «de la proteetaon du pays ont E r éceGFia-isvoQ-sot des saerîfi«es maie t «^ui ont été veîoc-fciops consenéio. La neu^ai^.é "do la Suède et son droit à diriger elle-même eee d^stia^es «rsigent que la préparation de l'armée &oit r-enfereée. Bien que la Suèdo jouisee de la paix, la vie économique r a beaucoup souffert du fait que les principes du droit q des gens, qui aartrefois réglaient les droite des Etats r neutres et de leurs sujets, n'ont pas été reconnue par <3 les belligérants. » u Londres, 18 janvier : Si l'on tient compte des bénéfices énormes que le-armateurs peuvent réaliser en ce momeat. on compren aisément combien les Américains sont désireux d'ut; liser les navires allemands actuellement immobilisé: dans leurs ports. Un navire, en un seul voyage, peut «ija&urd'lHii rxp porter à 6on propriétaire un c-eaéfice qui peut en rc présenter la propre valeur. I?ambassadeur des Etats-Unis à Berlin a fait savai au secrétaire d'Etat à Washington que l'Allemagne l'emploi immédiat de deux millions de balles de ootoc Vinçt vapeurs, battant pavillon américain, chargés d*m-, million de balles de coton, sont en route vers Brêmô ou Rotterdam. Londres, 13 janvier : La hausse constatée actuellement dans les prix de * d'enrées^aiiïfliêSîEâSës n'est que la répétition de ce qui r passe tous les ans à pareille époque. Chaque année, k œufs, le poisson et les légumes deviennent plus rare en hiver. Dès à présent on s'attend à oe que ces pro duits, qu'il deviennent de jour en jour plus aJ>ondajite. b aissent _do_ p ris. L'importation aes grains et de la farine est en aug mentation de 15 p. o., et les approvisionnements à Lon dres sont plus grands que ceux qui existaient pendan: [e premier trimestre de 1914. » * # Rome, 17 janvier : La Porte a ordonné le transfert immédiat en Italie d-consul anglais arrêté naguère au consulat italien à Ho iéîcTah et de ne poursuivre à eon sujet aucune instru( bion. L'incident de Hodéidah peut denc être censidér comme définitivement réglé. * * * Milan , 17 janvier : Samedi ont eu lieu à Milan dix réunions socialistes e--Paveur de la>neutralité. A l'issue de oes réuaions. il y . 3U des collisions dans la paierie Vic-t«r Emmanuel entr. neutralistes et interventionniste®. Les carabiniers on fait évacuer la galerie. **• - New-York, 18 janvier : La maison Morgan et d'autres banques *e\syoïkai»r i \ s-e sont constituées en conâeçfcium pour s>&usarfre 25 axi. iorxs de bons du Trésof"russe. * * « Athènes, 18 janvier : Des études préliminaires pour l'établissement d'un îouvel arsenal dans la baie de Salamina sont terminées [.es dépenses sont évaluées à 60 milHens de drachme: 3n projette également l'établissement prochain d'u , ?rand dock capable d'abriter les plus grands navires d > guerre; le coût en est évalué à 6 1/2 millions. On ooi îtruirait en même temps un dock flottant pour navirt -ie moindres dimensions. D'autre part, le gouvernement a mis à l'étude un pr- -jet visant la construction prochaine d'un chemin de éc rripolitza-Sparte-Gythion, d'ime longueur d'cnviro.i l£0 kilomètres. * * « Londres, 18 janvier : L'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Paris a avis • ion gouvernement de oe que le"gouvernement fraaça^. i mis sa liste des marchandises considérées eomme cor :-reb'anSepEOttr absolue, sttit' conditionsnelle, en eonco: lance avec la liste du gouvernement anglais. *** \ *! Londres, 18 janvier : \J' Aujomrà'hiii seulement l'on a appris Quelques dêtaq] r >ur un raid d'aviateurs anglais qui s'est lait sur ©stend'.^\.. 1 y a une huitaine de jours. Une escadrille d'hydr</ V planes a survolé cette ville et y a jeté 24 bombes. / \ Paris, 18 janvier : y Le Conseil des ministres s'est occupé de la participa ^ % ion do la France à l'Exposition, internationale de Saa |. %J 7raneiPco. H a offert une place d'honneur dans le pavii oîfnauonal français à l'Exposition de Ban-Francisco h f a Belgique. Le gouvernement belge a aecepté : il \ i oser a des tableaux, des dentelles, des reproductioc &' f artistiques de monuments architecturaux, des plans d t frande^.villa^^t de ports. f " ^7^1 Budapest, 17 janvier : Le journal « Az Est » dit que les opérations chômea1 lans la vallée de l'Ung. par suite dç>s fortes chutes d leige. Dans les régiments russes d'infanterie 261 et 26: jni occupaient les hauteurs, 1a moitié des hommes sol ?elég. _Da3is Lee troupes Qui y statïe-nnâient, ainsi qu [ans celles stationnait en Galicie, règne une épidéani le variole noire. D'après des nouvelles de Bistritz, il n'y a que de* ombats d'avant-poste à la frontière hongroise de 1-v >u£6vîne. • # « Berlin, 18 janvier : Le « Vorwarts » prête au député radical polonais vc • ^rampszynski l'intention de soulever im débat sur 1 [uestion polonaise Ji l'occasion de la prochaine réunio Se la Dièto'de Prusse. Le journal pokmais « Katolik e prononce contra ce proje^ en disant que daas les ci1 I onstances actuelles si difficiles l'unité du peuple alk | fiand no doit pas être mise en question par des discu/ iens d'ordre politique. * Si une question de principe d / ait être posée, dit-il, il serait facile do le faire au se$ te la commission du budget et sans ea référer à F -, éance plénière. > • # • Delhi, 20 janvier : Le 11 janvier, des tribus arabes d'Oman-, fortea d ,000 hommes^ on>t attaqué Mas-kat bous le comanandt lesit d'Isa Bini S-aleh. Elles onît perdu 500 hommee. sa a été blessé. Les troupes britanniques ont chairç: , la baïonnette : elles ont perdu un capitaine et 6 ci-i-ayes et ont eu 14 blessés. Le bureau indien dit à ce sujet : « La trébeilioa 3b ribae ai'abes contre le sultan de Mafkat a commeaic. n^ éfeé 1913. La division britannique dent il s'agit ; lté envoyée peur aider le sultan à la répression àa la évolte. >» • * « Londres, 20 janvier : On mande de Washington que le président Wilson a. rdoiiné une enquête sur d'origine des perturbation omstatées sur le marché dm fromen/t. Ccàte mesure ; u pour conséquence une 'baisse de prix de 1 1/2 à 2 1 / lesnee. L'enquête est dirigée par le département de la jBuice. Il agit de savoir si la hausse du prix du fn lesnt sur le marché intérieur n'est pas due à des oambi arsons illégales. * * • Vienne, 20 janvier î: Le vapeur italien Varese, attaché au port de Gêner a routé "de Sfax pour V enise, est entré avanit-hier prî e Pela daus un champ de mines, en a touché une e coulé. Un seul homme de l'équipage a été saurré, œ< Utf ô Ttatoré à Fétat de cadavie. • - **• -x Perpignan, 18 janvier : \ Cinq officiers allemands prisonniers ont tenté d j | ' évridbl^ffê'Tâ 'cîtad^îlo" de Montlouîâ, où ils étaient f atttfar^TlB avaient l'intention de passer en Espagny M vais ils furent arrêtés avant d'avoir pu franchir la frer. / ière. * * • "Rome, 18 janvier : Les journaux italiens commenoent à considérer cor ,, ie pr"ÎJt>ectt{5àtion de Dnrazzo. La « Tribuna : ui a toujoœrs"été'contrairp à l'oocupation de Durazzr . ublie te compte rendu d'une entrevue qu'un de ses r- $ acteurs a eue avec un haut personnage qui soutient éoe-ssité absolue j^our l'Italie d'occuper cette ville^'

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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