„ . ,EES. ABCNNEIflENTS ADMINISTRATION ET RÉFACTION anUcà ! '. * *' °i« 3tr<"- -.1 sept.), fr.6.90 | 2 mois (jjiil.,août), fr, 4,60 | I mois (juil!.),fr,2.30 Qlf ^ontaffne-anx-Herhes-^otaffèves, J3HU2CEZ,£J2S „ Corps du jo-sraai - s.oo Le. demandes d'abonné.»»,,! son. reçues BUREAUX, Df 9 a 17 HEURES PRIX DES ANNCMCE* Faits divers - 3 *5 EXCLUSIVEMENT ___i,_ Neurologie »... — ■" «bx guichets tfea fcwc.ux do peste JOS* MORE^EE, DIRECTEUR Corn des Eleveurs - i-.oO «rrz-T-- r.~ -r-.-'.r: s 1 v " ~v~--rrr—--^T-zrrr ' y y.-.'•■gCT.j^vwrr' »■.■<. . . -<■—.. 1. É, : —-r- ....... m... .«wmioc—■*.- ;v—;£>KeJZX?**S3 LA GUERRE 7123 Jour de guerre ■Tandis qu'au sud de la Somme l'es belligérants sont restés dans 1 expectative, les Anglais ont continué, entre la Somme et l'Ancre, leurs violentes, attaques. Elles ont délier m in 6 une bataille sérieuse qui, die la. ligne Contalmaisou». Montaubar., a conduit les Anglais sur la ligne Pozièrcs-Longue-va.l>, parallèle à la première à 2 kilomètres environ plus au nord. l>'ajprès les . dtépêchea repues jusqu'à l'heure où nous écrivons, l'extrémité ouest do cette ssoonde ligne — le village dte Po-zières — est restée auix mains des Aile-mand(s. Maiiw, au centre, les Anglais se sont emparés .du village de Bazentin. Ils se sont simultanément rendus maîtres, à l'autre extrémité do la ligne, du village de Lonigiuieval et, au nordLesrt) de Montaufoûin, du petit bois des .Trônes, où une l'initie meurtrière sévissait depuis le dlébuit d|e> l'offensive.A première vue, on peut estimer qu'au aortJ de la ligne Ckmtalmaisoîi-MontaubanL le9 Anglais ont avancé de 1 à 2 kilomètres en (moyenne sur un' front large de o kilomètres. La, batiaalle qui se livre entre F Ancre et la Somme, déjà si acharnée depuits die longs jours, a dpnc gogmé en violence. DANS LES BALKANS Pai*is, 16 juillet : Les journaux français apprennent de Sa-lonique que de nombreux combats d'avant-postes se livrent sur le front. Des deux cotJs*, on renforce les positions.. Athènes, 13 juillet : Au/ cours do 1 incendie du palais d!e Ta,-toi, une vingtaine die personnes ont péri, parmi lesquelles un colonel du génie et le' directeur de la police secrète. Ur.e cinquantaine de personnes ont été blessées. incendie continue à faire rage. Athènes, 19 juillet : Jusqu'à présent, l'incendie dévore 100-000 hectares de forêfcs à Tatoi. Athènes, .14 juillet : D'après l'agence (J'Athlènes, lors) de l'incendie du» palais die Tatoi, lia Rediie s est sauvée portant la, petite princeese Catherine dan© ses bras. Le Boi est restô sur les lieux du sinistre jusqu'au dernier ins-t tant pour diriger les travaux de sauvetage. 4 voulant sauter sur un pontj, il a trébuche et s'est blessé. Athènes1, 16 juillet : En présence des princes royaux, oni a enteiTo hier les trois officiers qui ont (péri dans l'incendie du Tatoi. Le nombre des victimes s'élève jusWà présent à 32, dont 28 hommes de la garde royale. 9 ' Pétrograd, l'4 juillet : , L« ministre do Roumanie à Pétrograd s est entretenu deux heures durant avec M. basonow, ministres des affaires étrangères. A l'issue de cet entretien, M. Sasa-now esti parti pour le grand quartier générai, ou il a conféré avec les chefs de l'ar-, *•. Il a ensuite mandé télégraphiquement Je numistre de Roumanie aui quartier général. La presse cfo Pétrograd gardo le silonco' au sujet do l'objet do ces pourparlers.ïou-Wtois, on croit savoir de. sourco sirieuse qu ils _ se rapportent à l'incident suivant : . . Ju,n' ano importante expédition de munitions américaines, destinées à la. Roumaine, otait arrivée à Arkhangel. L'adroinis. trafeori des chemins de fer russes rèfusa do les reexpédier sous prétexte d'encombrement. En réalité, le motif du refus était d frite politique et M. Sasonow aurait, déclara au ministre do Roumanie que les mu-?*«? avaient été saisies pour raison ci Etat. La Russie serait disposée à paver ces munitions!, car elle ne pourrait en lournir d autres. On ajoute que la Roumanie no so contentera pas de cebto explication. É x Salsbourg, 15 juillet ! Dans le camp de prisonniers dlci SnLv- î boiiT", 011 vient d'arrêter le colouel serbe ^ Kadovicz, qui, d'après des pièces déco'u- , jVertes 4ms les atehivea de l'Etat seile, est Inculpé d© complicité dans l'attentat de ; Sarajevo. surjvier" Milan', 14 jiijillot : D'après le „Com'ere dalla Sera", i;An-gle'aa-a et la Franco on« officidUement in|." formé lo gouvernement do Washington, de leur refus de reconnaître la décision prise par les Etats - Unis de considérer le ^Deutschland" comme navire marchand. El.e^ rendent les Etats-Unis, responsables dos dommages que ce sous-marin pourrait éventuellement causer aux navires do l'Entente et se réservont le droit d0 couler le „Deutschland" aussitôt qu'il aura qi,iltô 1(Jg eaux territoriales américaines. . Lowdre?, 14 juillet : ( Le vapeur „Cara,", qu'ur.o (lépCtohe d'hier ' avait qualifié <ia danois, est en. réalité ' la propriété d1 la London and Paris Steam. ship Company ; son port d'attache était Londres. ^ Le „ Cara" avait transporté dui ctorbon' ! de N'erwoa^fle à Rouen et retournait sur, i l^sc à la Tyne. Le 2 juillet, près de îlolnis Sandfe, il a touché une mire. L'équipage , a été défcarqué à Xxnvestoftl. Lo na\ire 1 e t considéré comme perdu. ' . ilalmo, 14 juillet : Le vafpour „Win<J", de Giitteburg, a étéï . arrêté hier, dans le Oresurel., par ira na-vire do ga.rde allemand et arnen^ comme . prise, à Swinnemunde. Londres, 16 juillet : Lloyds annonce que îe vapeur anglais ' ,,Antiqua" a été coulé. (i Londres, 15 juillet : r L'équipage du chalutier britannique „Bute", qui a été coulé par un sous-marin £ allemand, est arrivé à ShielcD?, [r Washington, 15 juillet : Le département d'Etat a formellement déclaré que le sous-marin „Deatachland-" devait '-'tue traité comme navire marchand. Mt Polk, conseiller au même département, a déclaré que cette décision ne créait pas un précédent. Chaque cas ultérieur sera examiné soigneusement. Londres, 15 juillet : On mande de Constanza au „Times" qu'on signale de toutes paris la présence da sous-marins allemands dans les eaux turques. Un de ces submersibles jaugerait 2,000 tonnes. Paris, ifl juillet : D'après un câblogramme do New-York, publié par les journaux français, l',,JEva-ning News" a appris de bonne source que la so as-marin .,Bremen" arrivera à NeW-York avant le 29 juillet. Londres, 16 juillet : I.es chalutiers à vapeur ,,Benaden", do I Liverpool, et „Ricorder", de South-Shueds, I ont_ été coulés par des sous-marins. Les équipages ont été sauvés. ^MPÊCMES diverses Paris, 15 juillet' : Du ?,Matin" : — À Verdun, aussi loin que l'ccil peui porter sur _ l'étendre où se livre depuis1 vingt semaines l'effroyable bataille, on ne voit qu'un désert navrant, noir et brûlé, ressemblant aux tristes steppes des paysages septentrionaux : ç'eei uau immense aMier do mort et die destruction'. Aucune parole ne saurait exprimer l'aspect désolant de ce sol labouré et déchiqueté par un déluge db projectiles-, sur lequel ,plane uinc dqmi-obsounté et un. brouillard d/'une teinte in-définàssabEe. Pour se faire comprendre de ■son interlocuteur au milieu dm vacarme informa],, il fauU vraiment lui hurler aux Oreilles. Le foyer ,dle l'incendie sévit près db Thiaumont ; la fuuaêe est encore plus épaisse à cet endroit qu'ailleurs. Des nuages jaunes et verts marquent les explosions incessantes des obus de gros calibre. On ne dit plus Thiaumont : on dit ,,Trappe d>o la Mort", et ce qui, il y a peu de semaines encore, était une coiline, une hauteur, est devenue un cratère en éruption permanente, un puits ou une mina incandescente dont les parois s'écroulent et sont pulvérisées par le feu die l'en-nemi. Tout autour, des tourbillons de fu>-méa, zébrds d'éclairs jaunâtres, empêqkent l'oeil do distinguer le ciel de la terre. Des imlbens do tonnes d'acier s'abattent cDans cet enfer, envoyant au ciel des coloja.ues de terre et de boue, médangiées dia sang et o'e iambeanix de chair. A chaque instant, les défenseurs doivent sauter d'uni) entommoir à l'autre et s'accrocher, des. pieis et des ongles, a.ux masses' de terres glissantes qui, une seconde laprès, sont ensevelies sous d'autres avalanches produites par les explosions.♦ t» »« & â Paris, lo juillet : Le ,,Petit Parisien»" éclit ce qui suit an sujet des dernières attaques allemandes 'Contre le fort de Tavannes : — Pou avant dix heares du matin), la ca<-nonnade cessa et l'infanterie ennemie a/ppat-mt brusquement, développée sur un front :de trois kilomètres, entre la partie sud du vi.la.ge de îleury, que les Allemands tiennent complètement en leur pouvoir depuis quelques jours, et entre Vaux et le bois du Chapitre. Après des combats longs et opiniâtres, elle arriva jusqu'au croie^meniD des routes Yerdun-Etdn. Le chemin de Fleury à Souville est éloigné du fort de huit Cent5 mètres. Dans la forêt du Chenois1, près de-la _ Laufée, les lignes ennemies se sont quotidiennement rapprochées du fort de Tavannes, qui constitue le point d'appui nord-est d'e la défense de Verdun." * * * K Londres, 15 juillet : On mande d,e Paris au ,,Daily Tele>-graph" que les nouvelles attaques alleman'-v des p<rès de Verdun ont causé une certaine surprise. Au nord-ouest, les Allemand)? se trouvent devant le fort blindé de Souville,' qui esb en partie déjà détruit par le feu die-leurs canons. * * * - Pari<, 15 juillet : Le ,,Petit Journal" écrit : — Le grand événement des. dernièire'sj 1ict> ros, c'est la nouvelle attaque allemande contre^ le front nord du fort de Souville. Maigre la pression franco-anglaise dans l'Artois, les .Allemands immobilisent touh joujrs devant Verdun de nouvelles réserves et ils exécutent intégralement tous les points de leur programme. En cé moment, il s agit du sort de Verdun. La tâche do nos braves soldats est très difficile; si cependant leurs efforts devaient finir par céder à la pression allemande, notre mioral ,ue serait pas atteint, oar ce succès do nos ennemis ne serait obtenu qu'au prix de .pertes colossales. # * Amsterdam, 15 juillet) : Le ,,'rijd annonce qu il a rcçi ccAifi-leniiellemcnt avis de Paris que, dans j6s nilie.iK inilifclires français, 011 est inquiet lu sujet du sort- die la forteresse de Ver-lun. l.a pression allemc.adte qu'axerca sur-.out l'immense quantité d'artiHerio concen. réa devant Verdun n'a ,pas encore dominé, malgré l'offensive franco*a.nglaisa çsi Picardie. La partie nord est de la ville ;st seriousement menacée dwpuis q;ue, a\e; es forts de DouBomont et die Tlraumont, ois les ouvrages y attenants, ainsi que lé wis situé près de Froid» Terre, lo village le Fleury ot la haute et la ba=sÊ batterie le Damloup sont tombes entro les mains les Allemands. Comme le temps presse, oui lo sei.our de Souville est terni jour et, luit sous un feu des plus violent. Il ne saut cependant être question pour lo^ Flra,n-ads di'atoandVmner la forteresse piur éritfr I: fort» pertes. On dit que lo gûnÈral >etaln aurait déclaré que, m'Ime si "la? ca-ions <te 420 . ttaiillimèttres réussissnSprJt à aire une brèche dans la ville, les Fran-ais diéfendiraient chaque maison et chaque lie jusqu'à l'extrême, la ville dùt-oUo être osée. La correspondant du ,,Tijd" dit fVToir ippms d'un prêtre dui service ambuiafnciar ue la vaHée de IFJenry cet jonchée dq car i davrefî. 'l'ouïtes les cinq minutes, d^s g'r-ir | uaàes de gros calibre ttaïbenit à l'entrée 4 \ la valléei, de sorte qu'il n'y a pas ma ed-' droit qui no soit bouleversé. La vallée tist- lin véiitable eu fer. / # / • * * / Paris. 15 juiltct : , / Lo duc do Rohani, député du Calvïdoe, Gst tombé au coui'S des combats sur la Somme- * * * Pans, 14 juillet : La Chambre française s'ajournera vraisemblablement du 27 juillet au 7 .septembre. « * * Paris, 1G juillet : Le professeur Mentsehikoff est mort hier. * * * Fiume, 15 juillet : Hier, quelques minutes avant 10 h, 1/2 du soin, on a ressenti une forte secousse sismique; elle a été suivie de dix autres secousses. La dernière a été ressenti# à 12 h. 34 et était accompagnée do bruits souterrains. La population s'est élancée dans les rues. Il n'y a pas eu de dégâts, sauf un certain nombre de toits écroulés' et des fissures dans des murs à Grizana. On signale également des secousses sis-miques dan» les régions de Zeng, de Civ-krenica et de Susa. » * ♦ Madrid, 15 juillet : On apprend de source officielle que, par esprit de solidarité, les mineurs de l'A^tu-rie so sont mis en grève sans donner de préavis. 3c * * Madrid, 15 juillet : A Madrid, à la gare du Nord, soixante cheminots mobilisés ont été arrêtés pour refus do service. On signala en province de violentes rencontres entre la police et les grévistes. * * £ Œîerlin, 15 juillet : L'ambassade d'Espagne à (Berlin communique ce qui suit : —■ D'après une information télégraphique officielle, le calme règne dans toute l'Espagne- Chaque jour, un plus grand nombre de cheminots reprend le service. * Madridi, 15 juillet : La session de3 Cor lis a été clôturée lundi soir. # * * Lonidres, 15 juillet : Au sujet du discours de lord Lan&lowno. M. Bedmond vient de faire une wconde déclaration, demajidant la mise en vigtueur imaiédiiûte du Home Bule. M. lîedmvond est d'avis quo c'est là l'unique moyen de mettre . fin à la situation embrouillée' actuelle. * * « Paris, 15 juillet : On mande de Londres pu Temps" quo le'"parti irlandais a décidé de preiuire position contre le gouvernement anglais. La solution de la question irlandaise Bô présenterait, en conséquence, dans <de inau>-vaises conditions et pourrait même, disent certains, provoquer une crise ministériel^ * * <« Londres, 16 juillet : Le procès eh, appel de sir Roger Case- ment commencera demain. * * Londres, 1G juillet : Lo „ÏVmcs" appresict d'Irlande (Jue, dhns le comté d'e GaJlway, dies troupes ont dû 1er,forcer la police pour empêcher les. Irlandais do s'emparer dte bétail. * Londre?, 10 juillet : La „Daily (Miroi.icle" annonce qtfup millier do Sihn Feiners ont organisé liior une manifestation, à Cork. Ils ont entonna des chants révolutionnaires, si,lié la police et les t.roui.es et ont finalement détruit. le bureau, do recrutement. L'habitation dto capitaine qui dirige le recrutement dlapras le début de la giuerre a été enduite de goud/ron, et l'on y a inscrit ensuite : „Vive la République !" * * * Oopenhaglue, 15 juillet : Le journal ,,Politiken" apprend! de Londres que la Commission du tunnel sous la Manche s'est réunie à la iChambre d^ communes.^ Au cours icîo la séajice, il a été déclaré ryue lord Kitchener a'u^si bien que le général Kbberts étaient partisans db creusement du tunnel. La Couimis/sion. composée de 60 libéraux, de 60 conservateurs etî de 15 nationalises irlandais, a décidé qu'après la fin de la j^ierro il fallait commencer- les' travaux le plus rarement possible. Le tunnel permettrait do transporter journellement 3iO,Oq/3 tonnes d'o1 matériaux. „ * * * Londres, 16 juillet : Par suite du manque d'essence, 1© service des autobus de L-ondres a du C'tro r: duit. Le „Daily Chronicle" pense que ce ït Oife qu'un commencement. * * * La Haye, 15 juillet : Le gouvernement néerlandais vient de décider que désormais on no pourra plus fabriquer dl'eaui-do-vie an moyen des guaics indigènes. Par suite de cette" décision, l'eau de vie tombe, pour l'exportation, sous le contrôle du Trust transoejanique péeirlan.-dais.* * La Haye. 14 juillet : A ^ la deuxième Chambre, le ministre de l'intérieur a déclaré que, quoique des chiffres définitifs ne soient pas encore établis, on pouvait dès à présent estimer à 9 millions de florins la somme dépensée en 1915 en faveur àès réfugiés. Le nombre des réfugiés abrités dans des camps s'élève de KJ.000 à 17,000; on dehors d'eux, 30,000 h .36,000 autres sont également secourus. La plupart dr>s réfugiés nécessiteux sont de nationalité belge. Londres, 15 juillet : M. Ginell, député nationaliste do la Chaute* ; bro des cammumos, a été arrêté à Knuts- • ford, dans lo district de Choster, sous l'àn-culpat'on d'avoir contrevenu à la loi sur la défense nationale. Il avait sollicité, sous; un faux non*, l'autorisation de rendre visite à des i>risonniers irlandais internés à Knuts-< ford. * * ♦ Londres, 16 .tuille)^ : Sir Bertrand) Eussel, frèro du c^mte -Ivusséïj, profiesscur de lo^?ifluo et de snathé-l matiques au Trinity Collège, à .CîiinfA'idy.c, a étJ3 destitué à la suite de la condamnation qu'il a aoc^acue pour avoir contiro- venu à la loi sur la Défense nai'.ionaio. + * * Copenhague, 16 juillet : Des. notabilités danoises, demandent à la .population du Danemark de participer à une grande manifestation en faveur de la paix, qui aura lieu le 1er août — date funèbre que reti^j^*». Ûmvst^Tcs pays neutres. La sipllisâfioii du bassin de Orley Les gisemoiits do for, extrêmement îicVes du bassin lorrain de Briey, excitent, ajuste titre, la convoi&iso de la France* et de 1'-Allemagne. Les lignes qui suivent e . donnent l'explication. M. Bngerand', lo très écouté député du Calvados, écrit dans l',,Echo de Parts" : — On ne saurait assoz ansister sur la force réelle que la frontière lorraine do 1S70' a fourni à l'Empire allemand. C'est de cette bande étroite de territoire limitrophe qu'elle tii-o la matière première rte son industrie métallurgique; en 1013, elle y iroava 29 millions de tonnes de minerai de fer sur les 36 millions dont clic a besoin. Lorsque Bismarck était sur le point do signer les préliminaires d'un traité die paix qui devait livrer à nos ennemis 41 des 62 hauts fourneaux et- les plus importantes usines métallurgiques de la région mosane, il apprit que, tout proche de la frontic.rei, existaii, un ilôt do mines de for, à l'annexion duquel le grand état-major n'avait pas songé. L'homme qui attira les regards du chancelier sur» les mines delà Lorraine ntaib un modeste ingénieur, M. IJau^hecorn. Bismarck tira profit de l'ambiguïté du texte de l'avant-projet à l'endroit de Qicîfort pour réclamer de la France, en échange de Cet'e forteresse, les gisements de fer d'Aunnet-z, de YUlarmt ci d'Ottang'o, soit- 1,500 hectares et quiiu«o communes, entre [Briey et Lorigvvy. fëncora deux kilomètres, et il obtenait tout le bassin de Briey- f^i cette dernière éventualité ne s'est pasj réalisée, c'est uniquement })ar snite d'une erreur dei la science officielle. Le minerai lorrain, dans ses filons de l'es:, est particulièrement riche en fer, mais plus on avance vers l'ouest, c'est-à-dire du côté de la France, pl.is le minerai devient pliospb or euxA c?ttô ép risque, le phosphore constituait le grand ennemi des propriétaires do hauts fourneaux et, partint, la minette loiiraino jouissait d'une mauvaise réputation. Cette croyance fat pour nous un bienfait; elle nous a conservé Briey. Un certain Thomas, simple employé à la police de Londres», découvrit, en 1875, un procédé die déphosphorisation industrielle. Il en résulta une de* plus grande^ révolutions Oonomi-ques ejt, pour- la - Francs, quelque chose d^quivalent à une victoire. Du coup, le minerai de for de Lorraine et de Normandie devint exploitable. Grâce au ]iroc4dé Thomas, le phosphore, d'onnemi des mitaj-lurgislios, se transforma en auxiliaire, et la ri-heuse de la Franco en minerai do fer ;s'accrut considérablement. La moitié da bassin lorrain étant tombée on partage à l'Al-vlomagno, oellc-ci bénéficia de la découverte à son tour, au point d'v trouver le salut do son industrie métallurgique. Nous savons ce que noua avons perdu depuis que Briey est occupé. Que rapport; cet te occupation à nos ennemis ? Au cours do 1913, alors quo l'Allemagne importait 14 millions de minerai do fer, Briey et Longwy en produisaient a eux seuls 18 millions de tonnes et les industriels allemands déclarent que la teneur en f r delà minette de Briey dépassait _ de 4- à 5 p. c. celle do leur minette lorraine. Et des mines semblables ils los laisseraient inexploitées, alors que déjà, danq le district-de» "Briey, ils disposent d'ime douzaine de concessions 1 Si nous étions parvenus à^prot 'ger la frontière Biieor-I^-ongwy et à maintenir sous le fou de nos canons les mines do fer du Luxembourg et de la Lorraine allemande, la continuation de la guerre eût été rendue impossible aux Allemands." » * * De son côté, le sénateur 'Bércnger, secrétaire du Comité de Défense au ,Sénat écrit dans le „ Matin" : — Lepuis longtemps déjà, chacun de nous, civil et militaire, a reconnu que dans cette guerre le fer est roi. Sans lui, ni canons, ni bombes, ni mitrailleuses, ni armes, ni munitions d'aucune sorto ! C'est pourquoi l'Allemagne s'e\t jetée immédiatement sur le riche bassin minier de Bri?>y, qui fournit à la France 90 p. c. de son fer. Le bassin de Briey est lo champ de bataille sur lequél la France et FAllemag.no se disputent la domination du fer. Comproacl-on maintenant pourquoi les Allemands défirent aussi ardemment à s'emparer do Verdun que nous do reconquérir Metz ? Avant la guerre, l'Allemagne produisait annuellement 28 millions de tonnes de minerai de for, dont 21 millions provenaient de la région do Briey, annexée en 1871. La France en produirait 22 millions de tonnes), dont 15 dams lo territoire de 'Briey resté français. Ce territoire, elle l'a perdu depuis 1a guerre. JJAllemagne a- occupé la partie luxembourgeoise et la partie franiçcuisei do ce bassin et, comme elle a mis en action presque! tous les hauts fourneaux, elle a pu étendre son exploitation de 28 millions do tonnes de minette à 49 millions), doniO 15 pris on France et 6 au Grandi-Duché. Cela lui permet do fabriquer 45 millions de tonne» d'acier. Les industriels allemands ont fait savoir au Chancelier do l'Empire que la contins cation de la guerre serait devenue impossible» si depuis 1914 la production du fer brut et celle de l'acier no s'étaijnt doublées. Comme la minette de Briey accroît de 6o à 80 p. c. cette production, la guerre no peut pordurer sans une exploitation _ in-iensivo des mines de fer démette, région. C'est ce qui explique l'assaut violent de Verdun, dont la chute fournirait à l'Allemagne la possibilité de continuer la guerre indéfiniment. Briey, en e"fet, récèle _ dans son sein 3 milliards de tonnes do minorai de fer. Si toutefois nous conservons Verdun et que nous reprenons Metz, 1* Allecna-gne verra se réduire des neuf dixièmes la production de son acier " ! COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 1G juillet. — Officiel de w mili : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Des deux côtés de la Somme, forte activité d'artillerie. Dans le courant de 1 ai'rès-midi, quatre énergiques attaques anglaises oigrepiuses d'ans le secteur Ovillers^Bazciii-tih-le-Petit se sont ôcrouilces devant nos lignes aussi nettement qu'une at(a<]uc prononcée élans la maitinée à lô=t ^ Ba-zerKm.Au sud de la Somme, un violent combat s'est engagé au soir près et au sud de Biaches. Nous avons réoccupé une partie au villag/O et nous avons fait plus de cent prisqiniers. Des attaques françaises ont été ropomssle^, avec de grandes pertes pour i'^nneaii, près de Barleux, ainsi que dans la-iHÎgaon d Ks.rées et à l'oues'j dje cet endroit ; ce-s dernières se sont déjà écroulées dans notre l'eu de barrage. A l'est dei la. Meuse, dans l'après-midi, les'?.Français ont lancé d'importantes forces coù'tro La hauteur Froido-Terre et contre Fleury ; ils n'ont pas obtenu .de succès. lt| mtouivêlant leur attaque le soir, ils ont pénétré», au; sudKiuest do 1 ouvrage do Thiaumont, dans de petites parties de notre-ligne avancée, partie pour la possession ue*'|uellC3 on combat encore. Sur le reste du front, de> opérations db Patrouilles en:niemie^ et, au nord de Cul-cuqsi-Craonnelie, l'attaque de d-HachetmeiVs plus im'portants ont été repousses. A ni nori de Chîlly, une patrouille nlie-rnande a fait prisonniers 24 «Français et a ramené une mitrailleuse. A l'ouest de Loos, un avion ennemi a été descendu par le fer de l'infanterie ; il est tombé dans nos obstacles. ^Près do ;\esle,. un biplan, endommagé par lo feu do nos cajions de défense, est tombé entre nos mains. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du fold-maréch.al von Ilinden-burg : Tas d'événements spéciaux à signaler. Armées du fold-maréchal prince Léopold de Bavière : De^ contii*e-attaques russes dirigées contre les l'gnes que nous avons conquises dans la région de Skrobowa sont restées sans résultat, six officiers et 114 hommes sont tombés entre nos mains. Armées du général von • Linsingcn : Au sud-ouesii do I-aick, des troupes allemandes contre-attaquent des forces russes qui les assaillent, Années du général comte von Bothmer : La situation est inchangée. Dans les Balkans. , ;Iîien de nouvciiu à signaler. * * * . . Vienne, 16 juillet. — Officiel de ce m>di : Front russe. . En Bucovine, l'ennemi a de nouveau attaqué nos positions sur la hauteur Capul et près du haras d'Inszina. Il a été rejeté apa*ès un corps à corps. Lo nombre des prisonniers fait à Jablo-niea s'est élevé à 3 officiers et 316 hommes, j Dans le secteur de Novo-Pos>zej3w, un : assaut nocturne russe contre nos avantr j postes a échoué. Au sud-ouest oe Luck, des combats assez forts sont do nouveau engagés. A 1 est de Toremyl. nos troupes ont repoussé une at^aque rurise livrée après une violente préparation d'artillerie. Ftont italien. Féu de l'artillerie lourde contre nos positions, dans lo sseteur du défilé do Borcola. Des aviateurs ennemis ofct jeté, sans résultat;, des bombes sur Vi'eilgereuth. Dans le territoire de Tovana, des attaques italiennes répétées se sont écroulées. Front sud-est. Combats d'artillerie et escarmouches sur la Vojusa inférieure. Coïïîîmïniqiiés des armées alliées Paris, 15 juillet. — Officiel de 3 heures: Sur la rive gaucho de la Meuse, une attaque ennemie à la grenade sur une de nos tranchées au nord-est du réduit d'Avo-court a été repoussée. Sur la rive droite, la. lutte d'artillerie est toujours intense dans le secteur de Fleury. Nous avons dispersé à coups de fuisil plusieurs reconnaissances ennemies dans le bois Vaux-Chapitre. En foret d'Aprempnt, plusieurs tentatives ennemies ont échoué sous nos tirs do bar* ra«e. * ♦ *, , Paris, 15 juillet. — Officiel do 11 heures: Sur 1^ rive droite de la Meuse, le) bomn bardeineint a été très violent de part et 6'autre dans le secteur de Fleury. Aucun événement important à signaler sur- le reste du front. * * « Londres, 1.4 juillet. — jOQ'iciel du qupr-tier général britan'niqiue : Ip'i journée? du 11 et du 12 juillet ont éfcj !. siairtouit. emplog-ées à ïjombc^der les deuxièmes positions oxtraordîinairement fortes de l'ennemi et à préparer une nouvelle avance. L'agîiut a commencé ce ma.tini, à 3 h. 25,, après un violent bombardement des positions ennemies que nous avons envahies) sur 1:jUu lo front d'ataque. Nous avoas fait de nombreux prison'niei's. Nons avons dl'livré, dans le bois des Trôfcs, un détachement du Jîoyal ^Vest-Koafi.qui, séparé des autres trouve5 britanniques pmda.no le réc-iit combat et cerné i,ai |es Allemands, s'est vaillamment- maintenu- ^pendant quarante heures dans la partie nord doi bois. Le^ village de Bazantini-le-Petit tout entier est rosté entre nos mains depuis que les ^Y.ltnnands en ont été rejetés dans le courait de l'après-midi. » * * Rome, 14 juillet. — Aîficiel du grand! quartâlr g»énéral : Dans la vallée de Oanioviica, l'action de l'arfeilfcrio autricliienne devient plus; violente contre celles de nos positions établies sur b Tonale et sur l'AdameJlo. Dans la région de l'Adige, notre artillerie a pris sous son feu des batteries en nemies' postées sur' les versants du Bia.-nona, ainsi que des colonnes do troupes et des convois en marche. Sur le front de l'osma, nous avons repoussé une contre-attaque Ciiiuoaiie dirigée contre le monte Majo. Sur le haut niateau de Se;te Communi, violent combat d'artillerie ot di'jnfanreiie. Dans la zone de la Tolama., l'ennemi s'était fixé sur la cime rocailleuse do C:uî-tollc;t:o, à l'est du col de Bois, dominacat ainsi la route dfcs Dolomites et le débouché de la vallée d.e Travenanzes. Par un travail incessant et l'iévrebx, nous avons creusé une i mineuse mine, que no.:s avons fait sauter dans la nuit du 12 juillet. La cime de la hauteur do Oastieftletto ses»!) écroulée, ensevelissant tout le détachement autrichien; sous s-es d'j'X)inlyros. N-.\s alpins ont ensuite escaladé les paiois glissantes de la cime rocheuse ; ils ont occupé la position et l'ont solidement fortifiée. Pendant la nuit du 13 juillet, 1 ciimemi a amc;i)é de nouvelles forces au combat) o\ 'appuyé par le feu de nombreuses batteries, il a attaqué Cas'.elîetto. Après un violent corps à corj>s, il a été repoussé et a subi do très fort?s jierios. Pojdant toute la jouaanie dliier., le fou de Far'.i.llcr:c oancmie a <.té d'.rigô avec acharnement et fureur contre ceMo position ; Les Autrichiens n'ont pas réussi ii ébranler notre solide résistance.. Sur le reste du front, jusqu'à la mer, activité des deux artilleries. Pendant la nuit écoulée, d'es aviateurs ennemis ont la ne? des bombes sur Padoue; deux personnes ont été tuées. Les blosG s sont pou nombreux et les dégitis insignifiants.^ * Pétrograd, Il j :illcti- — Officiel : Près de la ferme de Stacho-wce, an> s.;«:t-est dlu lac do Narocz, nous avons attaqué les avant-postes allemands et nous Ses avons forcés à la retraite. Une attaque prononcée par l'ennemi, après une forte préparation d'artillerie {:rù9 dm village de Zare.zc, à 3 kilomètres au siid de Stobychwa et à 38.8 kilomi'-ir. s au nord-est de Kowel, a <'tâ repoussjo jusque dans ses positions d'assanit. F)es aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur Luçk et sur la gare de Kiv.orcy, au nord-est de Luck. Au sud-est de Swiniuclii, pirès d'il village dé Pnstonjyiv, l'ennemi a ■ bombardé no9 positions a l'aide die canons de can^,«a\giîe et de ])ièces de gros calibre. A l'ouest de la Strypa, le combat diminue do violence. Dépêches Diverses Copenhague, lo juillet : Le ,,Fyens Veftreblad" ajiprend qu'un accord vient d'être signé entre l'Allemagne et la Fédération des brasseries danoises pour la livraison de bière à l'Allemagne. Le contrat est fait- pour une durée de trois mois, mais on croit qu'il sera, renoavelé pour l'hiver. Les commandes seront réparties entre toutes les .brasseries du Danemark. * * * Munich» 15 juillet : En 1915, la production do la bière en Bavière a atteint K.I&O^OOO hectolitres, contre 17,0P0,00<) hectolitres en 1914 et 19 millions 80,-000 hectolitres on 1913- On a exporté en 1915 2 yz millions d'hectolitres, contre 2,310,000 hectolitres eu 1914. » * * Vienne, 34 juillet : D'après des informations officielles, fd cyclone a fait 237 victimes i\ Wiener-Neu-stadt. 28 personnes ont, péri ; il y a eu, on outre, 192 blessés grièvement et 17 légnycu ment. Los dégâts constatés jusqu'à pirésent s'élèvent à 3 y, millions de couronnes. * ♦ ♦ Londrest 15 juillet : I-e* correspondant- du ,,Times''' à Pétrograd télégraphie que Fou ne pense pas quo l'armée russe du centre puisse briser les lignes allemandes, los difficultés étant) trop grandes à cet endroit. * * * Pétrograd, 15 juillet : Une dôputaiion de membres polonais du Conseil do l'Empire et de la Douma sera prochainement reçue ;par le Tsar. * * Pétrograd, 15 juillet : Dans tous les districts de la Eussie, on dresse une première statistique agricole établissant la main-d'oeuvro dont dispose chaque village ainsi que le nombre do têtes de. bétail, la superficie des terrains ensemencés, les stocks de grains existants, etc. Cotte ^statistique doit- être torminéo, au plus tard, lo 28 juillet, de telle sorte qu'au début do l'automne on possédera lès bases nécessaires pour fixer dans quelles conditions la Bussie commencera sa troisième année de guerre, car, ajoute la ,,llu6skoïe Siovo", nous devons nous attendre à une nouvelle campagne d'hiver qui, on le conçoit aisément, imposera do lourdes priva- lions économiques au pays. ♦ * * Londres, 15 juillet : Le ,,Daily News" apprend que le gouvernement anglais n'a eu connaissance du texte du nouvel accord insso-japonais que lorsqu'il était déjà signé. * * * Constantinople, 16 juillet : Un dirigeable allemand a croisé, samedi après-midi, pendant deux heures, au-dessus de Constantinople. * * ♦ Berlin, 14 juillet : ■ On mande d'Ainsicrdani à la ,,Gazette do Voss : — D'après nne information venant de , Londres, les Etats-Unis ont chargé leurs représentants à l'étranger de faire des enquêtes sur les sentiments des peuples à l'égard d'une conclusion éventuelle do la paix. Cette enquête servirait de base a une action de? Etats neutres ou faveur d© la poix- „ .* * New-York, 14 juillet : Lo .,Iron Age" signale qu® du 1er août 1914 au 30 avril 19i6, les Etats-Unis ont, exporté pour un demi-milliard de dalltirs environ do munitions, d'explosifs et d'aruica à (eu. Lundi 17 Juillet 1916 A B C D JOURNAX' QUOTIDIEN — iL,e Numéro : ÎO Centimes 3m' Année. — N" 604

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