La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 september 1917
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s.n. 1917, 19 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n011152/
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Mercredi 19 Septembre 19I7 .ïôimNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : xO Centimes LL , T* „ |„ ... - , - - PRIX DES ABONNEMENTS 5 mois (oc!ob.t-no vomi»., décorai).), lr. 11.40; 2 mois (oct.[ nov.), tr. T.60; 1 mois (oct.), tr. 3.00. La demanda d'abonnement sont réçue* exctusi veinent par les bureaux et les facteur* des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent iti'4 ad^esiêt's exclusivemeïii aux bureaux de poste* ftOSnNISTRATîOR ET RÈDACTîOîl: 0|# Roniagoe-aux-Herfcas-Potagères, Cruxeiles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU P OCTOBRE Petites annonces, la ligne, ir. 0."Î5. — Réclame* avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligne, fr. 5.(30. — Nécrologie, la ligne, lr. G.50. — Coin des Eleveurs, la ligne,« lr. 1.50. Eu féaux do 9 à 17 heures. Direction et Administration : g"J0a ''l^'Vnh-rei J03. KORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. la GUERRE 1,14-3" jour de guerre Bien à signaler. La guerre sous-marine Bruges, ]5 septembre : Cet après-midi, entre 3 et 4 heures, à environ quatre nulles marins au large dtQt&taâb, une flottiile di'una cinquanuuiie Ôa bateaux de pêche flamand?, protegee pa,r un. vapeur, a été assaillie à coups d obus par un contre-fcorpi 1 leur anglais, lin outre, des aviateurs ennemis ont lancé sur elle de nombreuses bombes. Avec l'aide du vapeur, tous les bateaux de pêche sont rentres indemnes. Cette attaque brutale des Anglais contre la population flamande occupée aux travaux paisibles dio la pèche a provoqué une grande irritation parmi elle. & * Paris, 1? septembre : De l'Agence Havas : Le vapeur „UrOnoque" et lo navire & patrouille ,,Bouvet" sont entrés en collision dans la Méditerranùe, le 12 -septembre, à 11 heures du soir. Un incendie s'est (fccLarê à bord du ,,Bouvet", qui a sombré en un quart d heure à- la suite d une explosion. Aucun homme de 1 équipage n'a f i. Bien qu'avarié, r„Orénoque'; a réussi atteindre la côte de l'Algérie- Quelques ouvriers indigènes, q>ai so trouvaient à bord au moment de la collision-, manquent à l'appel." * * * Paris, 18 septembre : Le navire de patrouille ,,Jeanne 1" a ôtô coulé la nuit du 7 septembre par un navire marchand; le capitaine et 19 hommes de l'équipage ont péri. # * Londres, 17 septembre : Lloyds a reconnu que pour le mois d'août, 274 navirQs ont droit à l'assurance comme étant perdus ou en retard. * * Londres, 17 septembre : Le la ,,Satnrday Keview" : — Qui se .serait figuré que la quatrième > année de guerre trouverait l'Angleterre sur la défensive et non l'Allemagne; que notre flotte n'aurait livré qu une seule bataille, demeurée indécise encore; quo les côtes ennemies n'auraient jamais été aita^uées, landes que «es nôtres lô sont constamment; que sourvent nos navires seraient coalés en vue do notre littoral; que le commerce britannique serait paralysé par un blocus qui, chaque semaine, détruit des centaine* de mille tonnes de navires et de iuûicaan-dises ! Notre suprématie maritime n'e^ste que sur le papier- Déconcertante e. décourageante à la fois est la consultation que 1 imposante nrmada de toute 1 Entente réunie ne parvient pas à empêcher *200 à 399 sou/:--înarins de ruiner lo commerce du monde, et que pour toute consolation on nous engage à pâli enter, à manger moin s, à cons-truirs pins de navires marchands et- à es-pôrer que les torpillages deviendront moins nombreux. C'est bien la première l'ois depuis que notre Hotte existe que nous sommes sur la di-fensive, et cola est profondément démoralisant et hum. liant." * * * La Haye, 17 septembre : Pendant le mois d'août, 25 mines ont échouié n la côte néerlandaise, dont 22 anglaises, 1 allemande et 2 d'origine inconnue. Depuis lo début de la guerre, 2,419 raine3 ont échoué à la côte néerlandaise, dont 1,534 anglaise;, 63 françaises, 272 allemandes et 54S d'origine inconnue. * Pétrograd, 17 septembre : On mande de Tokiô à l'Agence Télégraphique : — Le croiseur jajxmais ,, Ottawa'' a péri. ♦ * * Paris, 17 septembre : On mande de liarigkok au „Temps"1 : — Le* machines de tous les navires ennemis sùsis au Siam ont étoô endommagées par des explosions. Les sujets dss puissances de la Quadruplice ont été interné». jszzv jlmjéuîi a tjjs Londres, 17 septembre : On mande de KevsuYoxk au ,,I>aify Mail" : — Les pourparlers entre les Etals-Unis et le Japon semblent avoir donné le résultat salivant : 1* Le Japon assume surtout la charge d'approvisionner la .Russie ; 2° La flotte marchande japonaise transportera le matériel -de guerre fourni par le? Et.tfc-Un.s à la Russie ; 3° Le payement des livraisons militaires que fera le Japon à la Russie sera garanti par les Etats-Unis. LE '"PAPE El LA ¥AIX Paris, 17 septembre : L;T,Echo de Paris" alarme que, d accord avec le > EtHo- Un s, les Alliés adopteront, dans leur réponse à la nu te du Pape, une attitude qui enlèvera toute illustion aux gouvemts enneujjs. M. Painlevé fera à ce sujet une déclaration qui sera particulièrement intéressante. ♦ * * Amsterdam, 17 septembre : Du „Tijd" : • — Les derniers événements sont loin d'avoir exercé une influence favorable sur les dispositions die l'Allemagne à faiie La paix. C' est du moins oe qui-résulte de la repense allemande à la note du Pape. Influencée par la conquête de lîiga, la décomposition de la Russie, la note de 32. Wil-son et la récolta ^satisfaisante en. Allemagne, cette réponse, sans "être défavorable, sera moins favorable que ne l'avaient espéré les pacifistes et ne contiendra probablement pas de concessions effectives concernant la Belgique, les Balkans et l'Orient. Néanmoins, il y sera déclaré que la note du Pape est susceptible de servilr de hase aux négociations dè paix et que l'Allemagne est disposée à collaborer à la constitution d'organismes internationaux destinés à écarter la guerre dans l'avenir. Les événements de Russie P.étrograd, 18 septembre ; On mande de source semi-officielle • — Les généraux Kornilof et Lukowski ont 6té arrêtés samedi soir, à 10 neures. ILb seront juœés par uno commission spév-ciaief que présidera M. Bchablowski, procureur pour nrrnrée et la ïhâïlne. La nou velle oe la repression oe la revoiw a p*u-voQué une hausse à la Bourse de Fétro-gi'ad. Les journaux socialistes russes attaquent les lournaux anglais, dont la plupart ont manifesté leur sympathie au mouvemeru. contre-révolutionnare. Le capitalisme anglais, disent les journaux socialistes russes, a laissé tomber son masque démocratique au moment où il croyait que la contre-révolution allait triompher. Le peuple russe n'oubliera jamais cette attitude hypocrite. * * * Berlin, 17 septembre : D'après une dépèche parvenue à Mauno et transmise via Copenhague à la .„Kricgs-zeitung", le général Alaxéief se serait suicidé dans les bureaux du mintstèi't de la guerre. * * • Berlin, 18 septembre : On mande de Berne au ,,Berllner Lokal Anzeiger" : . t . — Le silence que M. Keiensfci persiste à garder au sujet de la flotte russe fait l'objet de commentaires très défavorables de M. Sembat dans 1',,Humanité", et do M. de Uivrieux dans le Matin", qui estiment que ie péril que courent la Finlande et Kronstadt est tris grave, même si certaines mauvaises nouvelles parvenus à Paris par voie indirecte n'étaient que partiellement exactes. « * * Pétrograd, lS septembre : L'Agence Télégraphique annonce que le générai lialcdine a donné sa démission de netinadi des cosaques du Don. » * * Berl n, 18 septembre : On mande de Stockholm au ,,BerUner Lokal Anzeiger'' : — Le bruit de l'arrestation du général Kaiedine, hetrnan des cosaquc» du Don,, n'est pas confirmé jusqu'à présent. La ,,Novaia Chisn", organe de Maxime Gorki, a été interdite. # ♦ *■ Hambourg, 18 septembre : On mande de Stockholm au ,,Hamburger Firemdeuhlafct' ' : — D'après des nouvelles de Pétrograd, le gouvernement a été avisé qu'à l'annonce sur le front occidental, depuis1 la rébellion du général Kornilof, 200 officiers russes ont déserté. Une quarantaine ont été arrêtés; les autres se sont enfuis* ♦ * * Pétrograd, 17 Septômbre : Les journaux conservateurs et socialistes sont unanimes à déclarer que de nombreuses d'jsirëioas si sont produites sur le front à la suite des derniers événements. La méfiance s'est de nouveau emparée de l'année. Les eommicoions de régiment s'accusent mutuellement de tendances contre-révolutionnaires. Des troupes d'infanterie ont ouvert le feu eowtio des détachements de cosaques eteUes ne ménagent pas plus dô nomteeusos for-mations d'artillerie. La situation est devenue intolérable sur ie front sud-oues!, où les soldai» maxima-listos ont assassiné tous le3 anciens officiers, ceux-ci ayant excité leurs troupes contre le gouvernement. Tous les officiers qui ont gsarié la neutralité dans le conflit entre le générai! Kornilof et M. Iverens&i coure.it les plus grands dangers; ils- sont obligés de déserter. Parmi les cosaques et les régiments d'artillerie, le nombre des désertions augmente aussi. Le .,jî eUch" annonce que, dans lecs tranchées, les soldats reoemcneucent à s'occuper politique» Dans le secteur do la Mol-dawa, des formations quittent leurs positions, sous le prétexte d'aller dépendre la révolution à 1 intérieur du pays. * * Pétrograd:, 17 septembre : L'amiral Wedcrswskty a invité t'légraphi-auemeat le Comité de la flotte de la Baltique à éviter Uute manifestation qui serait de nature à désorganiser T armée, vu qu'il est vraisemblable que les Allemands prendront encore l'offensive. « # ♦ Pétrograd, 18 septembre : M- Nekrasof a déoiaré à un des collaborateurs du journal ,,Isweslija" qu'après d© longs pourparlers avec IqS divers groupes politiques et certains hommes politiques, M.. Kerooski a réussi à constituer lo Cabinet suivant : Président dlu Conseil et commandant supérieur, M. Kereusxi; ministre dés affaires étrangères et suppléant du président, M. Te-retchenko; intérieur, M. Kischkin; cultes, M. Kartaschef ; finances, M. Beraateki ; commerce, M. Konowalof; justice, M. Mal-jautowisch; instruction publique, M.Archan>-gelflfeâ; transports, M. liwerowski; alimentât!1 on, M. Prokopowitsch; agriculture, M. Avvbsenûef; guerre, général Wercliowski ; marine, amiral Werderewski ; contrôleur, M. B'uriSîhkin; travail, M- Skobelef; bienfaisance publique, M. Jefi-emof; postes, M. Nikitin. ♦ * ♦ Paris, 17 septembre : On mande de Pétrograd au ,,Matin" que l'Assemblée constituante se réunira dans la. première s-^nai ie de novembre pour discuter la question de ia guetrre ou de la paix. ♦ * # Pétrograd, 17 septembre : Le gouvernement provisoire a publié le manifeste suivant : — La rébellion du général Kornilof est réprimée, mais la perturbation qu'cllo a provoquée dans l'année et la population est profonde. Un nouveau danger mortel menace la patrie et sa liberté. Estimant nécessaire de fixer la formo du gouvernement du pays et tiquant compte des sympathies mmont-mes et enthousiastes qui se sont si nettement manifestées au Congrès nationa-l de Mcscoui pour l'idfie républicaine, le gouvert.arnent provisoire d-clare que la forme du gouvernement de la Kkis-sie sera la forme républicaine et proclame la ""Russie Etat républicain. La nécessité urgente qui s impose de rétablir l'ordre public ébranlé a décidé le gouvernement provisoire à transférer tous les pouvoirs dont il est investi à cinq de ses membres, ayant à leur tète ie président- du Conseil, et leur donne pour tâche principale le rétablissement de l'ordre dans l'Etat et de la discipline d'ans l'armée. Convaincu que la concentration de toutes les forces vives du pajys peut seule sortir la patrie de sa pénible situation, le gouvernement s'efforcera de se compléter en «'adjoignant des représentants de tous les éléments de la popular t;on qui mettent les intérC\s éternels et généraux de la patrie au-dessus des intérêts occasionnels et privés, des intérêts dé parti ou de profession. Le gouvernement provisoire a la certitude de réussir à bref délai à réjalisex complètement ce programme.* * * Pétrograd, 16 septembre : La resolution maximaliste (voir „La BeL gique" du 17 septembre), vot/'e par 279 voix contre 115 dans une récente séance du Soviet, n'avait pu réunir une aussi forte majorité qu'à raison de l'absence de la plupart des délégués des soldats, empSohég d'assister à la séance. Dans une nouvelle séance, complète .cabte fois, du Soviet, cette écrasante et remplacée par une autre dont suit le texte : — Attendu que la situation tragique actuelle impose la constitution d'un pouvoir révolutionnaire fort et libre de tout compromis, avec les éléments bourgeois et eon. tre-r-volutionnalres, le Conseil des ouvrier* et soldats décide : 1° De convoquer aussi t3t qu'il s ra possible en assemblés générale tous les délégués do la démocratie organisée pour résoudre la question de oette constitution. En attendant la réunion de cette assemblée, le gouvernement actuel restera au pouvoir et collaborera étroitement avec la démocratie révolutionnaire; 2° D'exiger que le gouvernement fixe les ; mesures à prendre pour le maintien de j P ordre d'accord avec le Comité die sûrete : révolutionnaire ; 3° D'inviter les classes démocratique^ à attendre avec calme la décision de l'assem- ; bUe qu'il va convoquer et de s'abstenir jusque-là de tout acte de violence ou contraire à la légalité." A la fin de la s'ance, M. Tcheidse a annoncé que l'assemblée en question se r^u>-nira. à Pétrograd au plus tard lo 28 septembre.* * * Paris, 17 septambra : On mande do Pétrograd au „Tanips" que M. Sawinkof, qui avait tt) oliargé do défendra la rille contre une attaque éventuelle de Kornilof, ayajit commis l'imprudence de répaitir plusieurs dizaines de milliers da fusils entre des ouvriers. maximalisiez, M. KOrCnsti a renoncé il sa oollaboraiion. * * * Zurich, 18 septembre : On mande de source privée à la „Zuri_ cher Post" : - La situation financière de la llussie devient de plus en plu» précaire. D'après les informations ofiicielles, les dépenses du guerre atteindront, à la flm do l'année courante, 22 milliards de roubles, y compris les dépenses de l'an dernier, qui s'élèvent à 1 milliard1. Treize milliards seront à découvert à ia fin de l'année. La dette de l'Etat, qui s'élevait à fin 191G à 10 % milliards, avait dAjà atteint 33 % milliards au début de 1917. Au début do 1918, elle ne sera pas loin do GO milliards de roubles. Les intérêts exigeront annuellement! 3 l/2 milliards de roubles. La baisse persistante du cours du rouble dans toutes les bourses européennes est l'indice de la catastrophe financière à laquelle il n'est plus possible de remédier. * * * Pétrograd, 17 septembre : A 1 audience d'aujourd'hui du procès Soukhomlinof, ime série do témoins à dev chargo ont tenté- do réfute? les dépositions des témoins à charge relatives aux énormes dépenses quo faisait la femme de l'accusé. L'expert comptable a déposé que le jour où il donna sa démission, M. Soukhomlinof avait en banque un compta-courant d'environ un âemi-anillion de. roubles, tandis qu'en 1014 il n'y avait qu'un dépôt de 2CO.OOO roubles. L'audition des témoins est terminée; lt défense prendra la paroie demain. * * * . Londres, 18 septembre : On mande ae Pétrograd au „Morning Post" que les ouvriers ont fait sauter les usines Wolkowa. » » * [Pétrograd, 16 septembre : Un communique du ministère de l'inti-rieur- avertit la population qu'a partir du 23 seip!ueimJjive, on ne pourra entrer àP«it)ro_ grad que muni d'une autorisation spéciale. * # * Berlin, 18 septembre : De la „Gozo.te d3 Voss" : — Les assassinais d'of-'iciers continuent en Finlande. A Kiew, les autorités ont» découvert line vaste conjuration qui avait pour but d'établir une dictature militaire. * * * Hambourg, 17 septembre» : On mnndfr die Stockholm au ,,Hamburger Fremdenblattf' : — Les journaux de Pétrograd font une horrible description des incidents dont Wy-borg a été le théâtre mardi et mercredi. Les soldats y avaient organisé une véritable chasse à l'homme dans les rues, les maisons particulières, les hôtels et les restaurants. Outre les quatre colonelî dont U a été déjà parlé, vingt-deux officiers supérieurs ont été assassinés dans les rues La population finlandaise est surexcitée à la..-treane.* ♦ * ' Pétrograci, 17 septembre •. Le3 municipalités do Simbirsk do Sa-rnara., dé Bousolousk, d'o Saratcf, de Slo-bodska, d'Ivanovo-Vosnosensk, de Tver et de Briansk ont d'emandé télégrapliiqueoent à. M. Kcrenski de s'employer à ramener la paix. Des consul atious populaires ons eu lieu dans ces vi.ljs sur la question de la paix et de la guerre, et. à la presque unanimité, les. populations so sont prononcées en faveur d'une paix immédiate, qui constitue l'unique moyen d'épargner de terribles calamités à la Kussie. Plusieurs suppliques font valoir qu'il est impossible de îaire la guerre au deliors quand on doit lutter à l'intérieur contre la famine et le désarroi. En travaillant eu -faveur de la paix, le gouvernement s assurerait la reconnaissance de la grande par:ie do la- population.La Conférence de Stockholm Stockholm, 17 septembre : Dans un manifeste que le comité organisateur de la Conférence de ktackholm adresse aux partis socialistes affiliés à l'Internationale, il déclare tout d'abord en termes nets et précis, que le projet do réunir une conférence socialiste imtetraifcianale à Stockholm n'a ni été ni no sera abandonné. Si les délégués anglais e4 français avaient pu obtenir des pa-sseports, la Con-t'érence aurait eu lieu 1' 9 fieptembi?e : dos nue la question dés passeports sera réglée, la date en sera immédiatement fixée. La délégation russe a pu se convaincre au cours de son voyage en Grande-Bretagne, en France et en Ifeilie, que le parti ouvrier reste partisan do la Conférence et que la propagande entreprise dans le but de susciter une action commune poursuivant la conclusion d'une paix juste et durable étend son influence dans tous les milieux. Si l'adhésion à la Conférai ce de Stool/hliolm a été unanime, c'est paroo que la classe ouvrière comprend mieux de jour ou ;our qu'elle a intérêt, au point de vue politique et économique, à collaborer directement à l'instauration en Europe d'un équilibre durable grâce auquel non seulement sera butée la fin du conflit actuel, mais encore sera emptvjhé le retour d'une -semblable catastrophe. Le refus brutal de délivrer des passeports aux délégués, qui est apparu aux yeux de tous comme la manifestation d'une réaction croissante, ne parviendra pas à.rebuter le prolétariat, Con>- difficulté, ayant réussi à triompher de plus grandes quand il se rendra^ compte que l'on prétend en réalité l'empêcher dé remplir son rôle historique. N'ouS faisons appel aux ouvriers de France, d Italie, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis en les conjurant de ne pas permettre qu'on. Aes dépouille de leur liberté la plus élémentaire, la liberté d'opinion. DÉPÊCHES DIVERSES Budapest, 16 septembre ï M. Gratz, le nouveau ministre des finances, a été relevé de son pos^e et n|ommé conseiller intime. M. Wekerlé, président du Conseil des ministres, assurera l'intérim de son département. » * « Amsterdam, 17 septembre : Le parti ouvrier socialiste hollandais publie un manifeste invitant la "population à participer aux démons rations qui seront fai-tas dimanche dans tout le pays, dans le but d'obtenir que le gouvernement fasse l iu&-possible pour parer à la situation critique qui s'aunonoe pour l'hiver. Le „TelC|grW apprend à ce sujet qu'il aurait été décidé do renforcer considérablement la garnison d'Amsterdam. » ■ * * Berlin, 17 septembre : On mande d Amsterdam à la „Gazetoa de Vos*'' : — Le bruit court dans les milieux socialistes du Labour Party qu'il » est constitué parmi les troupes anglaises du front des comités socialistes de la paix qui ont-adopté la iormuie : ,,Sans annexion." Les bute, de conquête de M. Lloyd George séf-friuent do plus en plus. M. Churcliill avait manâfeSfcé 1 intention de réunir dos meetings libéraux pour y fa:re de la propagande en faveur des annexions : pas moins de se'ze associations libérales ont décliné son ol'trG. ♦ * >> Londres, 18 septembre : Du ,,Manchester Guardian-" : — Les d3iégu-s des ,,Trad£6 Unions" ont posé quelque» questions à M. Lloyd George a propos du retrait du front do 57,0100 ouvriers syndiquas. Dans sa réponse, M. Lloyd George a donné quelques détails sur la manière dont les négociations de seront engagées. Les principales d clirakiens du premier ministre seront contenues dans la réponse do l'Angleterre à la note du Pape. M. Lloyd G^rge estime Que la paix n'est plus très éloignée. * * » Londres, 18 septembre : Le ,,Manchester Guardian" publie, sous la signature do M. Frédéric Harrison, un article préconisant, après la guerre, la restitution de Gibraltar à l'Espagne. — Il n'e3t pas admissible, Osipose-t-il notamment, qu'à la Conférence de la paix l'Angleterre défende ie principe des nationalités si elle n?est pas disposée, sitôt la paix conclue, de rétrocéder Gibraltar à l'Espagne. La possession de cette ville espagnole tache le blason de l'Angleterre ; sans compter que la viile, le port et ia forteresse, tout en étant imprenables du oôté do la mer, ne sont pas en étal de se défendre contre une attaque dé l'artillerie moderne vo:iant du nord. £i Gibraltar était bombardée de la terre, pas un navire ne saurait se maintenir dans le port. Quant à rétrocéder Gibraltar pendant la guerre, il ne faut pas y songer, l'Angleterre ayant besoin de ce i>ort comme base pour sa lutte contre les sous-marins dans la Môditerran e." # * Paris, 17 septembre : Du „ Matin:' : — Où que l'on voyage en France, on entend dire partout la mémo chose, à savoir que la récolte esb pire encore qu'on ne croyait, et c'est malheureusement la vérité. Les épis sont maigres et la teneur du grain eu farine minime. La cause en est à la fois à l'liiver rigoureux, à F été humide, à la culture défectueuse du sol et au manque d'engrais. On j>eut eu inférer que la récolte, que l'on évaluait le mois dernier de 40 à 5o millions do quintaux, n'en atteindra que 35 ou 37 tout au plus; or, l'année dernière, notre consommation en a atteint près de 85 millions. • Berne, 17 septembre : On mandé de Chiasso : Des voyageurs ayant- quitté l'Italie avant la fermeture die la frontière, rapportent que vendreéli dernier do nouveaux troubles, provoqués par le manque de vivres, ont éclaté à Turin. La troupe aurait dû faire usage de mitrailleuses. A Milan et à Florence, il y a eu de graves émeutes. D'après l',,Avanti'', les dirigeants du parti socialiste à Milan auraient été arrêtés. La prière des soldats belges N'oa soldats au front ont trouvé ootfco façotn adroito do f.'-ire cormaWre l^urs doléances : les ex,;>riu!er uoej pirliça qu'ils ont eavoy6o au c XXe Siècle > et que celui.oi publie. La voici : — Seigneur, Seigneur nous avons besoin de s-atro secours pour doumer à, certains de ceux qui iio;;3 commandent un peu plu3 de bon sens, m» pou plus de carnr... A<ppronez-ibeur Seigneur, à nous traiter comme des hoiv.mcs ; à nous parler poliment, eu employant des termes olairs et simples, que nous puissions tous comprendre... Dites-leur bien, Seigneur, que les marche# c* les isispcclions, au retour de six jours de tranchées, épuisent notre courage. Fait^st-laar comprendre que le repos, les prétendus repes. r.e soiat pas uniqueuient deilim» à faire de 'rop longues n»arcbes ou d'interminablea inspections. Fait-os comprendre ài quelques cliefs que noos aussi, nous avons besoin < 'e r ;poe, dd oong^»... Puis Seigneur, nous vous demandons aussi de nous envoyer des cuisiniers qui sachent vraiment faire la cuHne, et non pas dire maço^is ou des chauffeurs qui abimeut encore plus le^ rabat de col, les haricots roupies et le rî'.s de 1 intendance. Envoyez-nous aussi, là où 11 en ma inclue encore, des o-ticiers qui s'occupent vraiment de iiiotro ld:;n-(:tre et qui se îeadeat compta que c'est un dp.vair, pour eux de vérifier notre soupe et .de surveiller le fourrier... Faites qu'on nous distribue de temps en teçnpa des chemins ot des chaussures oar mo\i» en, avons ]>lus besoin que les gendarmes ei qws ceux du Havre ou - de Calais... Faites aussi qu'il y ait e^'in au magasin des troupes un peu de tabac, un peu de margarine aufiSi quelquefois un peu de co: fiture... Fi'.itos qu'on ci irlbue les distinctions e* les croix un peu moins aux civils, aux iefinmières, ceux de Tsrriôre, et un ppu plus auec sol-datB qui sont daus les tranchées depuis plua de t^ois ans ! Faites, mon Dieu, que nous, qu on appelle < l'.'.'xcs >, nous ayons aw moine une uourritnr» suffisante, des congés réguliers, un peu de rel"'S et une - olde qui uoas permette de vivre autrement .... (Censure Lelge.) Ncflis re vous domomîons paa beav.eoutp, gneur, mais c'est) e*; que nous < devons > avoir pour conserver notre courage ! No-us ne vous d1 mandons, Scigr.euir, ni des boofsteaks à toias uoB repas, ni du sucre ©t du 1 lit dans notre café, ni m'ioe de la graisse sur notro pain. ifcîiais faites, Soigneur, qu'on nous traite ccoums des soldais qui ee battent depuis trois anni'eS. >. COMMUNIQUES OFFICIELS Com22imiquéa des Puissances Centrales. Berlin, 18 septembre. —« Officiel de c0 midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Lu Flandre, les Anglais ont de nouveau dirigé hier une forte canonnade contre certains secteurs situé® en'tre ie bois d'Hiutr hulst et la Lys. Il n'y a eu que de petits combats d'infanterie, au cours des fuels les détachements anglais qui attaquaient ont ^tjé généralement repoussés.. Une fois de plus, notre artillerie a combattu avec une ex-trÔme vigueur les batteries ennemies. Entre le canal de la Bassée et Lons, ainsi que depuis la Somme jusqu'à l'Oise, les opérations ont été actives. Armées du prince héritier allemand : Des deux côtés de la route Laon-Sois-sona et sur la rive droite de ia Meuse, le feu des deux artilleries a ét- trèfl vioient à certains moments- Sur plusieurs ^>oints, engagements entre avant-postes, qui so sont termirrùéa en noire faveur. Armées du field-maréchal duo Albrecht de Wurtemberg : A l'ouest d'Apremont, nos troupes d'assaut ont fait un certain nombre de prisonniers en exécutant im coup do main contre les positions françaises. Le lieutenant Berthold a encore descendu deux adversaires a a cours de combats aé_ ri eus. Théâtre de la guerre à l'Est. Dans l are de Luck, sur le cours inférieur du Zbrucz et- dans les montagnes qui se dressent à 1? est du bassin de liozdvasar-hery, l'ennemi s'est montré plus actif que ces derniers temps. Armées du feld-marêchal von Mackensetn : A l'oueSt du Sereth, près de Varneta ej die M un ce lui, après mie violente préparation d artillerie, les lloumaius ont prononcé plusieurs attaques qui ont échoué et qu leur ont coûté do fortes pertes. Près ôe l'ombouchuro du liinmic, nous avons faii des prisonniers au cours d'une op^ratîm d( nos troupes. Front macédonien. Pas d'opération importante à signaler. * # Berlin, 18 septembre. — Officie* d'hiei soir : En Flandre seulement, l'activité d'o l'artillerie? a atteint une certaine intensité». * * $ Berlin, 17 septembre. — Officiel : Sur la théâtre septentrional de la guerre, nos sous-marins ont nouvellement coulé 17,000 tonnes do jauge. Parmi les navires détruits, il y avait le vapeur armé anglais ,,Sycimoree", charge de ,9,200 tonnes d( colis divers, dont 97 tonnes de cuivre, d'après ce qu'a déclaré le second, qui fui emmené prisonnier ■ Co navire représentai! une valeur de 8 % millions de mark. De autre grand vapeur armé anglais a été torpillé au milieu d'un convoi puissammeui protégé. ♦ Sofia, 17 septembre. — Officiel : Sur le front macédonien, dans la bouol( de la Cz%na, à l'est de Mahovo, canonnade et fusillade un peu plus vives. En ce endroit, vers minuit, un détachement d in. fant-rie ennemie a tenté une attaque, mais il a été ropousso par notre feu. Dants la r-'gion de la Moglena, canonnade d'alerte. Un détachement serbe a cherché l s'approcher de nos obstacles, mais r.otr( ieu l'a dispersé. Entl'O le Vardar et l( lac do Doiran, plusieurs patrouilles anglaises ont été chassées par notre feu. Su] le restant du front, activité peu intense. Sur le front roumain, près d isaccea et d< Galatz, canonnade ot fusillade peu intenses * Constantinople, 17 septembre- — Officiel Sur lo front en Pers?, petits engage monts. Près de Sei'dasch et à l es: du pon de Garan, à l'et.t de Iievanduz, nos dl'ta chemenfes ont poursuivi l'ennemi qui reçu lait- et ont occupé des positions établies su les hauteurs qui dominent la région. Sur l'Euphrate, nous avons réussi à fairi sauter un dépôt do munitions ennemi. Berlin, 17 septembre. — Ofiicieux : Lo lf> septembre, lo temps a lavorisé les opéi rations réciproques de l'artillerie, dont 1 action s i't^ violento sur tout le front à l'Ouest. D'ans la boucle d'Ypreft la canonnade s'est pla?i 'uarà toi£ Irausioirnvle ©n feu rouiant ; elle ft aussi iuionre sur l>a côte. Le 17 septembre, à 5 h. 3C du matin, l'ennemi a, ur.e foi~ de plus, tk'clan1-clié un feu roulant à l'est d'Ypro^. L'act:-on d« défense de l'artillerie allemande a ooeasiouné de ferles destructions dans les tranch-'es et 1:6 po-titiojas des bat/yrieu angilaûses. Plusieuffa fop-mi. dabl s explosions ont f't-> otserv'es, notammeiril près de i'églis^ d'à ^Langeaiarck et au nord di'Yprcs. Pré s de Frcezjoulprg, un tank- a saufté. D'ennemi n'a prononcé aucune atfcaqu® d'ii^fante-r.ie ; par contre, noua avons exécuté plusieurs fructueuses cdtaïquea de patu-ouiil'.s, m^e au lace au sud du boiâ de Ii'outhulst, où les lignes jillemandes ont ét'> avancées apr's des combaia ;ic!»arnte. Outre leuirs Cortes pont-s saaîglantea. les Anglais ont laissé un grand nombre de prisonniers et 8 mitrailleuse^ entre nos mains. Sur plusieurs antre? points du (ruait, nos pa<tro\iille« ont aussi ramené des prisonniers. lo, au soir, !e; aviateurs ont été surtout extraordiiuaiiement actifs. Un bollon anglais a t détruit ©.i combat aérien. En Artois, d*Importance* patrouillas, anglaises ont atta<qué les positions alloirsando3 établies au sud-^st <é» Gavrelîe et pria de Rœux ; dles ont t ) repousf'oi par des contre-atti'iues. Dans la rvgioia de Saint-Quentin aussi, les attaques de patrouilles ennemie? dirigées contra lo^ tranchée» allemandes établis do liantoux à. Vandhuûle ont été ropouS8j»s. Prcs d'Itancourt, en nettoyant une t'te de a ; o ennemie, les Allemand^ ont fait plu-siefujra prisonniers. Les attaques d«3 patp^ouâûes françaises n'oni donc pas eu plua de s accès que celles dos Anglais. Sur le front do l'Aisne, le 16 septombre au matin, des patrouilles frant-;aire5 ont repoiis-aées au sud) do la ferme de Lametîe ; nous avons fait des ]>risonnieis. Devant Vierdiuxi, sur les doux rives de la .V.euso, la canoniiiule est redev uue plus violente; en contro-'baltaail l'ar.ûlleiie lrançaise, ica t-oito-ries nlleonandes ont obtenu de buiis résultats. A l'arriére de* positions françaises, nous avon3 observé da nombreuses explosions et des iiircndns. Des escadrilles allemandes ont bombardé aveo un soccts constaté des gares et des abris de troupes ftaru atees. Sur le tjifeitro do la guerre à l'Est, -sur lo front de Riga, los Ruades ont tent6 vaîllanunefit, à différentes reprises, de r©foi?ler les troupes da coiiverture allemandes. Sur 1® resîe du front à 1 Est de minio qu en ifaoédoine, pas d éV-'Bernent particulier, 6 tijjnaJiar. Communiqués des armées aillées Paris, i7 saptemijre. — Ofôciei de 3 h. : I-a nuit a été marquée par dos actions d'artillerie assez vives, notamment dans la région de la ferme Froidmoiit, à l'ouest ck Craonne es dans le secteur de Llassiges. Après un violent bombardement, l'ennemi a prononcé une attaque sur nos positions de la forêt d'Apromont. Quelques fractions en nèmies, qui avaient réussi à prcmdre pie] dans nos éléments, avancés, onît été revetés après un vif combat. Notre ligne est int1^ gralement rétablie. Dans les Vosges, un cyap de main ennemi sur nos postes du Violu a- échoué sous nos feux. * * * Paris, 17 septembre. — Officiel de 11 h.: Sur la nvo droite de la Meufee, assez grande activité des deux artilleries, en particulier dans ia région au nord de la d^te 344 et du bois des Cauiières. Nous avons repoussé un coup de main ennemi dans le secteur du canal du Iihone au Khin. Faen à signaler sur le resîe du fron'i. * * 4 Londres, 17 septembre. — Officiel : Ce.t3 nuit, des régiments anglais et écossais ont. exécuté d'heureux coups de mai» contre les positions allemandes établies à l'est d Jipehy, à pi-oximité de la voie l'ei> rée Arras-Douai et au sud-est de Gavrelîe. Nous avons fait de3 prisonniers et oaptui* deux mitrailleuses. De nombreux soldats enu n^mis ont été tués. A l'aide d'explosifs, nous avons détruit dos abr^s, des positions de mortiers de tranchées ot des dépôts. Cette nuit-, l'artillerie allemande a continué à être active à 1 est d'Ypres. * ♦ * Rome, 17 septembre- — OfFietel ; Sur le front du Trent-n, d-js détachement* ennemis ont tenté d'attaquer nos avant-postes établis dans la vallée de îa Judica. rie; ils ont été dispersés par notre fusillade.En Carinthie, le feu de l'artillerie ennemie a été plus violent; nous y avons éner. giquement répondu dans le But supérieur et dans la vallée de Folla. Sur le haut plateau de Bainsizza, la nuit du 1G, l'ennemi a prononce quatre contre-attaques dans le but de reconquérir le terrain qu'il a perdu la veille. Nos vaillantes troupes ont repoussé les Autrichiens et ont fait 73 prisonniers, dont 2 officiers. * ♦ * Pétrograd', 16 septembre. — Officiel : Sur le fiont à l'ouest, dans la direction de Riga et de la route de Pleskau, co-m-1 bats acharné» dans les environs d<d la ferma de Segowold. Nos détachements ont vaillamment repoussé des attaques allemandes. Dans la région située au nord du lac da Petschur, nos éclaireurs ont découvert les restes calcinés d'un avion ennemi descendu le S septembre par nos fusillades et le f«u de nos mitrailleuse*. Sur le reste du front, fusillades. Un avion russe a lancé quelques bombes sur le hameau do Tweretsch ; plusieurs d'entre elles ont touché leur but. Sur le front en Roumanie, dans la direction de Focsani, des détachements de reconnaissance ennemis ont tenté d approcher1 ' des retranchements roumains établis dana 1 la région de Fitionesei-Marasesci; ils ont été repoussés partout par notre feu. Au nord-ouest de Marasa&ci, une attaque ennemis a aussi été repoussée. Sur le front du Caucase, rien de particulier à signaler. PETITES NOUVELLES ,UA GUERRE ET LA METEOROLOGIE. Quoique leurs affirmations no reposent but aucune donn'-e scientifique, des achnrnés persâ^ ; tent à endosser à. la canonnatfe la r^ponsabilitri •ni temps maussade dont le ciel gratifie les malheureux mortels. Il ssmfrle bien qu il faui voir 1 dans ees afiirmatiuns plutôt un phénomène psychologique, qui n'est pas tout à tait neai. t Dans les .le-'aps éloignés, où il n'>'tait pas quc.-tion d'aritiUieiie, ou croyait! gon#''ra!et.:ent à. 1 influence dos combat3 sur le tsaips. Plutarqua a fait à ce sujot la i«iia-rque suivante: — On dit partout, et cela no aamble pns t'tr» tout à fait invraisemblable, que \%i grandes : tailles sont suivies! de pluies «boudantes, dont il faudrait chercher la cause dans, le fait que l» divinité veut nettoyer la t. rie au moyen do l'eau pure du ciel ou quo le sang ver®Y et les cadavre? en décomposition dégagent lies gaz lourds oui condensent l'air, lequel e£t très variable d^ t nature et est enclin à i*ûglr pour la moiudra . cause. > Plutarquo en a de bonnes !... : EN HYDROAVION. Un écrivain d» haute valeur Ml Fierro Kil'e, i qui se trouvait à Corfou, pour le compile d» < T^oips > a sollicité et obtenu la faveur d'être transporté en Italie, à Brindisi, par fci voie d©a tirs. I-e r.'cit de cette traversée aétflenna vraiment int«'ressan'î : — J'ai l'impicssdota d abord, ccri^il. de ma trouver tout bo'iinemeiiit dn)ns une ve'etfe a. pé. frôle, qui rase les Ilots et se cabre ; Je m'ajper<,ois pas du momeait ou l'appareil qultsa la mer. 13 l'a quitt e cependant ! Noufi voici dan& )®i passes, h. cent piètres d'altitude. Le vont tei fort et fait rouler l'avion presque < Ibord e.ar bord >. Lîlomeni a s se:'- désa gré-aide. J'ai 1 iliusion, tfue mon esprit corrige ^out de suite, que c«s sont les monjag-nics <:• la pasee qui dans una espèce de gagne au-dessus dé ma tête — leur chue nous domine encore — et qu'clka vont 3'efforudrer sur moi. ifinîs cela ne dure qu'un instanK à. pfine. Noua montona, nous montons toujours. PeiuiSunt tout le rcsie du trajet-, noua noua tiendrons entie trois cents et cinq cents me» 1res. Et à mesure que nous moulons, une trai>-quiaité siuiguiliéro une VieinJl, puis une espèc® d'exaltation ; j« suis lo maître de l'air et je me moq,ue de la mer. Elle est sous moi, immense. plate, irradiée par le soleil qui baisa» vers l'(jpcst et que j'ai dans les yeux. A eetta hauteur, on ne distingue plus les vagues, l'eau brillo seulen'.eat comme un miroir atriô d'une ia-finitô de petit#* cassures feen-ne® au lr^minousos. Quel vent ! Quand ja ru<; tourne, il m'envoie jnc«a lunettes sur ùne oreille ou l'autre. O'a^t tnc* embêtant, quand on a un binocle dessous, liais pour rien au monde, ja ne voudrais enlever mo* binoeile. Je veux von-, tout voir 1 J<9 vois ! V'odanl \tjrs ie soleil dana le Soleil, je suis les moindreo cl»ngemenis da route da l'alérion. Et tout à cou.j) jo vois celui-ci qui bourne, iourno encore, a l'air de bo diriger. maia-tcnaait vers l'est, comme s'il revenait & Corfou 1 Alors, Je m© rappelle lea or'We» du commandant t — Si îé" vent trop dur, vous rentrerez. Inutile do cqsg-t du bois 1 > C'e^t ça, sans doute ; on revient. Quel maL !.©ar ! Je me --antais si libre, si heoireini, el heuretiK1 î... M?us i'oJéi-ion évolue encore. 11 ro-prend un Instant sa routa à l'oufts*, purs a C-cmo-plit do nouncau un carcle sublime. Nous ollon» bien on Italie ; ioais dana l'Irradiation du 0oU_ olîiant il a j.-:'r;lu de vue son compagnon. Ii s'ag.t de le retrouver. Notua 1« distinguons enfin à' cinquante mètres des flots. Une heure se paseo encore, peut-être un peu plus... Suib&gnent, une barro moire !i>mite la luear Au couohant sur îe® vugiaes. C'e^t la terre, c'est l'Italie ! Gommant déjà 1 Nous avons piqué droét de Corfou sur Ie cap d'Otrante, et noua suivons la rive pour reconnaître BriradSsi ; une rive baSBte, un sod alluvictnnaire, tout diif r*nt des montagnes que nous venons di'abauiionniiv Une leçon de gr-'xigrapliie- Ei ea sont les g^'o-grap'neK qui n« paraissent, à cette heure > de gramîa homimes, de grand» poète»». Q)uo e'est petit, que c'est mesquin, l'imaginnttlon dee gène de 1 ttres «a présence de leur imagination du calcul cortoin ei idéal qui leur ntontré terre oomine elle t"iait, et comme je la vol* maintenant ! Ixa vagues ont jeté des murs de sabla à l'cr.£n'.o cFca moindres cours d'oau, lea dernières aKtcfi du soulèvement qui & fait basculer lo mont'e et ereuaé la W^diterrenée se profilent à l'horizon... M<iilÀ Brindisi, étal e eiomrnia s r uno carie, ^'oici Ja basa dea hydroavitm iuu li i's. Nous tombor:» droit dee-us, du haut dej nuées... îsVae étions partis ù Ji h. 1/4 ; il ec4 0 heures moins lo quarj. Jl'ai mis trois heuo:ua à traverser l'^Vd^iatiquo ; j *n aurais mis treofce-six par, nie?, aveo les lenteurs actutUoa de la a*Evifi!atlo«. X''r6t-C0 IV1S Pïiractulcux ? >

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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