La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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09 februari 1916
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s.n. 1916, 09 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj7993m/
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Mercredi 9 Fevrler 1910 À f JOtrflNÂïr QUOTIDIEN. - " Z,e XTamero : ÎO Centimes . 2m% Annee. — Na 448 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS «. Ceux mois (février, mars), fr. 4.60 | Ua mois (février), fr. 8.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT •ux guichets des bureaux de poste. administration et rédaction SI, Irlon iagn 3-au^c-Hevî)es-JPo tayères„ BRujs^EJZiLJï^ BUREAUX : DE © A 17 HEURES -*Jos. MORESSÈE, Directeur (Petites annonces. , . ."I*"-. la ligne, Ir. 0.40 Réclame ayant les annonces . — 1 00 TOX JJK> ANNONCES < Corps du journal , . ^ 4 — 4.00 Faits divers . • « . . . — 3.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SIS. pages. . U GUERRE ooo Jour de guerre Mis à pari, un redoublement de violence du thuel d'artillerie engagé entre la canal dtt La Bassée et Arras et l'activité persistante des aviateurs allemands dans le secteur dte Riga, on continue à ne point trouwsr dans les communiqués officiels le moindre fait cte guerre digne d'être retenu. , DANS LES* BALKAN5 Athètaes, 6 février : 1/organe gouvernemental ,,NeonJ Asti" invite directement la population- à manifester contre le blocus renforcé de la Groce. Cet*» attitude diu „Neon Asti" a produit une grande sensation dans le paye. Eu màme itovetj)s, le journal déclare quia l'armée grecque restera mobilisée jusqu'à la •complète liq-iiricÊation de l'affaire dos Balkans, étant dkxnné qu'aile doit être prOtfâ à toutes les éventualités. Milan, 6 février : On mande de £alonîque au „Qorriere> délia Sera" : — La nominia/tiori du général Sorrail au ©ommandtement supérieur de l'armée anglo-frau,uise à Salonique a déjà amené d importante résuiitfate. En» présence du manque cyofficitars dans l'armée anglaise, le général Sarrail a décdtié que les régiments, anglais seront incorporés dans les» umités fraïa-paises.Ltey troupes qui se trouvent actuellement à Salonique atteignent 250,000 hommes ; elles sont bien approvisionnées. Athènes, 6 février : Le gouvernement roumain a saisi à Ramadan plusieurs caisses d'appareils téléphoniques destinées à la Bulgarie. La (Bulgarie a protesté à ce sujet, étant donné que les marchandises et les chevaux achetés par la Russie en1 Roumanie ont été expédiés sans difficultés, Athènes, 7 février : Le roi de Grèce a signé un décret rappelant sous les drapeaux tous les hommes résidant à l'étranger et appartenant aux classas de 1892 à 1914, à l'exception de ceux qui habitent en Russie, en Turquie, en (Bulgarie et en Roumanie. Rome, 7 février : ; Vandiredi dernier, quatre - vin'gts députés serbes», parmi lesquels se trouvaient pLu-eneinrs» anciens ministres, se sent réunis à Rome pour délibérer sur les intérêts de ta Serbie. Quoique l'on garde le ifecret sur leurs dléîibérations, le „Giornale dfltalia" croit savoir que la première séance a été très mouvementée ; il y aurait même eu des voies de fait. Ces réunions n'ont, bien entendu, aucun caractère officiai. Les dfôputîs serbes partiront incessant ment pour Nice. Athènes, 7 février : Au cours d'une entrevue qui a eu lieu entre le imnastre de Turquie et M. Sl^ilu- 1 dis, président du Conseil grec, plueiesisra : questions pendantes entre la Grèce et la ! Turquie entra autres l'affaire assez? épineuse des îles de l'Egée, qui es* ouverte depuis la premie.ro guerre balkanique — ' viennent d'étue réglé®. M. Callergis, minis- ! tre de 'Grèce à Constantinople, nouvelle- ' ment nommé, avait entamé te négociations 1 a ce sujet avec le Cabinet turc. i Bucarest, 8 février : I/,,Az Est" annonce qite M. Oant&cti- , eèno, qu» s'est récemment entretenu à Ber-ta- a-wee M. Zimmermaim, soua-secrétaire a Etnt, a été rersu en audScoco privée par le roi de Roumanie. Paris, 7 février : [ On mande d'Athènes an „Petit Parisien" quau nord d'EUBassan, do violents combats se sont livrés entre les Autrichiens et les Bulgares venant d'Alezsrio, d'une part, et tes troupes serbo-italiennes qui dé-fon<kuont la villa, d'autre part, La bataille , «»-minée par l'occupation d'EUBassan par les Bulgares. , Milan, 7 février ; Après une retraite difficile, 2,000 soldats monténégrins sont arrivé, à Durazro; trois ? t$Vu.v? 't t?'1™ Us arvrar-tiennent à ta, division du g^uorni Wtfkotiteoh. Milan, 8 février : ( On mande de Salonique au „Corriere deJla ' Sera" que des colonnes anglaises so sont ' avancées, le 4 février, contre la fronti.Vo ! grecque; cette marche a amené des escar ' mouches. J ! Corfou, 8 février : On annonce officiellement que le pnne©-Mwtier Alexandre de Serine, venant d'Alterne, est arrivé à Corfou à bord d'un torpilleur français. Athènes, 8 février : , L'agence Ha vas annonoe, de source bien nrormée, que, lors des dernières attaques < yf zol>peuns contre Salonique, des marchan- i ^•7 3 miUîoos de francs ont été | letruites; 100,000 francs seulement étaient « issures. ( anglaises ont avisé < elcgr.ipluquement leurs représentants à t Uhones, dasswrer les maicliandises contie £ OTS nsqiîes de guen-e. A la suite de ces t plu» d« fi millions de franS i te marohandîges ont été assurés »1W le quarante-huit heures. lœpooe i Milan, 7 février : ï Jr •'geCol°'' prépara Je public à Se non, ! ^lcs évacuations en Albanie. * Vienne, 8 février • ' ■>^^P2Te •C?rp' an<rion Pr^^Bnt du 1 . mwistres rouraauis, est reparti «ujourdtra pour la Eoumanie. "• Tienne, 8 février : ^ d'Af ^ à 1» t, Correspondance «1 _ nwlJ" te *" 6 ,évri"r : i iû,fL "?prèa "T® formation de source 1, «w. en a voad^ aux aochôr^ à Salonl- que, par ordre du commandant des tnoupes de l'ï/Htente, les biens des consuls d'An tri-, che-Hongrie, d'Allemagne, de Bulgarie et de Turquie. On a également vendu aux enchères les effets du personnel des quaire consulats.Le produit de ces ventes a été attribué oomme butin do guerre à ceux qu* ont pris une part prépondérante aux arrestations. SUR MER Londres, 7 février : La „Dail(jr Tedegrapii", résumant les récits des passagers do P„Appam"T publie une marra ta ou débaillée dts* aventui'os du bateau aKlemand qui a pris ^Apparn" et d'autres navires anglais. Il s'agirait d'un crottsaor auxiliaire allemand qui aurait quitté Kiel, le Jour de l'An, et aurait pénétré dians ^Atlantique en tournant la côte nord da l'Europe. Le croiseur auxiliaire jaugerait 3,000 tonnes, serait armé de dix canons efi aurait un équipage die trois cent cinquante hommes. AmfiJtarcfeun, 7 février : Las Anglais ont saisi la poste transportée par le vapettci anglais jjMedlan^ qui, venant de New^ïork, est arrivé le 2 février à Itetterdam, ainsi que la poste destinée à l'Iode occidentale qui se trouvait à bord du vapeur ,, i?Yed£rik-iHendï'ik; ', qui a quitté Amsterdam le 28 janvier. UN DRAME EN MER Ceci est extrait du récit d'un' passager du ,.,Rijudain", ce paquebot qui heurta. rtcCem-înent une mine dans la mer du Nord', s — ...Me voilà sur le pont, muni d'une ceinture de sauvetage et de ma valise, .peuix, trois, quatre autres passager® me suivent, Les yeux hagards, muets, tout aussi alfolés que moi. Que s-'était-il passé t Vers neuf heures et demie du matin; avait reteati une detanation- formidable, suivie d une secousse épouvantable et de craquements terrifiants. Tout le bateau trépuduii, gémissait; des cris de terreur montaient de partout... Auoune plume ne peut rendre ce que j'éprouvai en ce moment. Huit» heures plus tard, alors que je me trouve, en sécurité, dans la Tamise, je tremble encore en y pensant. Ali I cette secousse, on eut oru que le bateau-, cette lourde masse de dix-huit mille tannes, se fendait en deux ! En quelques instants, le pont de première Liasse avait été envahie par les passagers. Quel spectacle 1 Hommes, femmes, enfants, stewards, musdaiens; cuisiniers, hretf tout) le monde s'était muni de ceintures de sauvetage; on so bousculait, on se demandait avec angoisse ce qui allait arriver. Les visages étaient bouleversés, les vêtements en iésordre. Des mères affolées cherchaient à protéger leurs enfants qui hurlaieut? de payeur. Dans un fourmillement indescriptible, on se dirigeait vers les canots de sauvetage, on se cramponnait aux bastingages ifin de s'assurer une petite place dans les ynbarcatione. Sur le gaillard d'avant, le personnel dos chaufferies. Sur le pont d'arrière, les passagers de deuxième et troisitme jlasse, qui se démenaient furieusement pour irriver aux canots dans lesquels on com-nençait à descendre les femmes et les en-ants. Quelques-uns, plus énergiques que les uitres, en imposaient par leur calme et eur sang'-froid. .Sur le pont, le vaillant capitaine Y an deu 'Ieuvel se concertait avec ses officiers et iherchaib à se rendre oompte de l'étendue de a catastrophe. Le pavillon d'alarme hissé, es signaux lancés, la sirène gém jusant cm létresse, tout concourait à accroître l'hor-eur de cette scène tragique se déroulant au niLieu calme d'une journée splendide. Environ vingt-cinq minutes après le choc, » réponse à nos signaux, un des torpédos mglaisi *'avança assez près du „Rijndam". — A mino struck tny steamer, room is full water. Three mon of the crew killed ind fivo or more injured l " Telles furent les paroles criées du pont du commandement par le porte-voix et recueillies par les passagers dans un religieux silence. Cette communication confirmait ce que chacun connaissait déjà, à savoir qu'une mine avant fait 6auter le navire. Elle apportait en môme temps la triste nouvelle que trois membres de l'équipage — des chauffeurs — avaient été tués par l'explosion; que cinq hommes, ou davantage, étaient blestsés, et lue la cale était remplie d'eau. I tako caro of you and will giveyou iny assistance ! ', fut la réponse du com-nandant du torpédo. Il résonna à nos )realles comme une musique céleste, ce : ,Jo prends soin de vous et vous prêterai tssistonce". Ces mots magiques tranquillisèrent instantanément les esprits les plus surexcité». Le bateau sauveur fit retentir de loncs ippels. Sur l'immense étendue de la mer et »e tous côtés, apparurent de petits et grands navires apportant du secours. Tous les yeux étaient maintenant braquas >ur le pont où se trouvait le capitaine, et ioù devait portir l'ordre décisif. U> bateau •ombro-t-fl i Devrons-nous descendre dans les embarcations 1 Telles étaient es questions que tous se posaient. Quel-lues-uns trouvèrent q„e la course à travers es flots dans les canots de sauvetage était Jleme de périls, tandis que d'autres soute-îajent que ce n'était q„',m ^ ^enfant. L« apiteMe V.'tn de^ Hcuvel mit un terme à !C5S nésitotione. D'une voix calme, le re^-jard confiant, il annonça qu'il n'y avait «eun danger immédiat, que le fel^au riot> ut sur sec parois étauches bt qu'il y avait in banc de sable à proximité pour p<wcr 3 bateau à seo en cas de besoin. Sur ^eitc «surance, un catmo relatif s'i^taUit. T.e tor-Alo, en compagnie <3e plusieuis autres na-■ires, FtfSba non loin do notre bateau qui, •prie un certain temps, se remit en mou-at parut proudre la direction do la ["amisei. L" a.prè<Mni(li, vers 5 heures, il 60 I^CTe Gravesend. Le ©lier fut aarvi comme d'habitndo, à . H®™- Ija musimie seule faisait déraut ; tion 1"e k P'»P«rt des ens?6,lt P"8 place à tahlo. pa« emawjMgbiit cette fois, l'imprimerie tant sous 1 eau. Quant au sujet de toutes » couyeris&fcions, on le devine C^X* ue prit nu cette journée inoubliable. ' Les conséquences de la guerre Parmi les «wséquflactB do la gwrrt, ! en est une qui, dès à présent), préoocuj d'excellents esprits et dont les effets sur 1 vie sentimentale et sociale se feront grav< nuent sentir : c'est la diminution de laj p< pulation adulte mâle en Europe. Un décln de àuit à dix millions d'hommeSi de 1*5 45 ans, cela constitue évidemment un él( méat de trouble pour l'existence tijdle qu'eûî était organisée jusqu'ici dans les pays ei ropéens, et qui pourra être demain c qu'elle était hier. M. Artihur Giranlt, pr< fesseur à l'Université de Poittiexs, a cot sacré à cette question une étude très con plèta» L'ère d'après îa guerrè sera l'ère de femmes, car ce siéront elles qui, tout nati reUement, bénéficieront d)e La rupture d < quilibre. M. ArtJiur Giraulfc constate qu toute balle frappant un conscrit) au *roi eoi2fe en même temps une jeune fillfes d bonnet de sainte Catherine. Comme il aura beaucoup moins d'épouseursi quel d jeunes filles on qmtie d'un mari, on verr se produire les unions lies plus disçropoi données : pour lies hommes, ,,1'âgo d'à mer" se trouvera (reporté très loin; de limons qui, soit par la disproportion de âges, SQit par la différence des condition sociales, auraient fait scandale auparavant n'étonneront plus personne, et les coureur de dot auront beau jeu. Mais coteune, mal gré le reoul de „l'âge d'aimer", il n'y aur. pas assees de maris! pour toutes celles qu aiKpirentj à Fhyménée, on verra se tnuitif^ie dans lets fiimilles les chères ^tintes!", le douces résignées qui cherchent) à se consc 1er du bonheur non atifceint en choyant, le enfants des autres. Ce n'est là, il est vrai, que la côté sec t/imental de 1a question; il y a l'autre oôt dont la portée sociale est considérable: coi damnées au célibat, beaucoup de jerencs fi! les devront se préoccuper d'acquérir un m< tietr ou une situation afin de pouvoir s suffire à elles-mêmes. La femme remplir L»eu à peu une foule de rôles, qu'elle n songeait pas à disputer à l'homme. Ell s'introduira dans les banques, les grande administrations, les bilblioihèques ; etie s'im portera dans les métiers qui exigent jlu d'adresse que de force, comme ceux de t>i' leur et d© coiffeur. Ce sera, par le fait de circonstances, le trîiomphe du féminise» pratique. Aussi M. Arthur Girauît n'hésita ft-il pas à concLipre qu'après la guerre, le femmes, rendues sérieuses par le betsoin d gagner leur vie, constitueront une sociét moins frivole. Seul'ament, ce féminisme-là des plus louable, puisqu'il tend à élever 1 femme en consciente dignité par le travail ouvrira sans doute la vie à l'antre, cefcn qu'inspire surtout, il faut le craindtre, L passion politicienne. M. Artihur Girau'l pousse une pointe dans ce sens en préconi sant une idée qui, par son caractère même doit faire impression au premier abord. T considère qu'il ne serait pas surprenan que l'on réclamât, un- peu partout en Eu rope, le droit de suffrage pour les „veuve de la guerre". DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 7 février : Lord Derby a adressé un vibrant! a/pp< aux célibataires pour les engager à s'cœ rôler avant le -2 mars prochain. * New-York, 6 février : L'„Associated Pi-ess" apprendJ d'e Was himgljon que leq négociations relatives , l'affaire diu ,,Lusitauia" prennent une mefi leure toum'ure. (Berlin, 7 février : Cfti annonce officiellement que, s*iir 1 fronJb de l'Est, S. A. R. le colonel prino Oscar do Prusse a été légèrement ble&sé ; la tôfce et à la cuisse par des éclate d!'obtus ^ ♦ Londres, 6 février : Le ministère du commerce annonce que pour répondre aux exigences croissante de>s industries de guerre, une commistâoj msfetaeo pour assurer l'approvisionne ment en charbon et en coke d\as usinera qu farfjriqueat des maailions et d'autres firme industrielles important*». La question d& l'exportation dfes char bons n-'est pas encore résolue; sa soluiioi depenkîra des besoins du pays même, ca tes fabriques de munitions doivent avan tout être pourvues. « * * Borne, 7 février : La „Id«a" Nationale" annonce qu|a 1 oonsail ]dœ ministres tenu hier s'est oc cupé du prochain voyage de M. Briaixi ea Italie. U. Briajidl arrivera jeudi à Eome, acccoi paginé dto général Peifié, soœMjhef de l'état major. Après avoir conféré avec le gouiver pemaut, M. Briand et le général Pdii< iront au, front italien. ^ » Madrid, 7 février : L'agence Reu-tier aimonce officiellement qtw 000 Allemands et 1,400 indigènes, dw Ca merouji ont passé la frontière de la G/uâné< espagnole ; ils ont été désarmés et incer nés. Le gouvernement assurera leur ravi taàllement. ^ ^ Londres, 7! février : Le ministère du commerce anglais a dié cidé qu.e, dès à présent, tous les paquebot* neutres' qui entrent dans les eairx territo riales anglaises seront visités à l'effet d'établir si la poste) destinée aux Etats ennemi* ne sort pas à l'eccpédikon de ûoatrebûDdeki Borne, 6 février ï M. Sorrnino a reçu M. DenyaP^Cochinl, dé puté français, venu pour discuter avec les parlomcîiifcwrea italiens la coastitnitMn dfuei commission de tous les parlemenfes da l'Ea tente. M. Sonnimo ne lui a pas eacfU qu* le gouvernement italien avait de sériett» motifs de ne pas favoriser la création «U parei'lle commission. ^ • Pékîn, 7 février : L'agence Havas annonce cîTiciiclMnen1 que les1 troupes dhi gouvernement ont batti Jes rebeHea à 16 millefe' au ô S.uifu et se cont emparées! d'importante^ po^ sitiions. Trois cente rebelles ont été tués ou -blessés ; dJoiux canons de montagne et une grande quantité de munitions ont «été cap-tarés. Les troui*» gouvernementales conti. © i.uetnt leur marche en' avant vers Suni'u, où a 133 rebelles ont posté dles canons sur toiubeaj *• tes hauteurs environnantes. Eilles dominent >- toutes les routes qui conduisent à Suifu. J a - Stockholm, 7 fé^iefr : >- Aui Parlement, un projet de loi a été dé- e jtosé pour exonérer, jusqu'au 4 février .- 1917, la Banque d'Etat de Suède de Pobli- e gation d'acheter de l'or. Ce projet dta loi >- a été approuvé par la .Commission dfcs .- banques1. l~ • * • Stockholm, 7 février : s Un projet de loi a été déposé à la pro-_ mièra ctt la seconde Chambre du Rigsdlag saôdloife, învitlant le Roi à considérer si, à c i'incitative du gou5v«-nement suyadens om (te ^ tous les gowriœnemen'ts scandiinaves, on- uo a poujtrail réunir une oonléreaice pacdfi^iue y pays nea^es, afin die rechercher le» e bases Ofune paix durable. % * * * La Haye, 7 février : La reine WilheLmine a fait hier sa. pre-. nrière proœfanade ens outomobiJje djetpoftb ! qu'elle était tomljée malade. 6 ♦ 5 . * * , Budapest), 7 février : ^ La 15 février sera inauguré à Belgrade le nouveau service postal. Dans les parv !;os de la Serbie occupées par les troupes l- austrd-hoogroisets, on se servira tfe thjm-1 breS-poste de vBosoie-ÏIeraégoivino qui por- l feront; en exergue „0kkupi2rtes Gebieb". 3 # * * I Christiania, 7 février : b Le Stortihmg a approuvé un crédlilt) de 40,000 couronaes pour le nouveau poste di-; plomatique créé à Rome. Jusqu'à c la Norvège était représentée aui Quôiôxuei) ^ par le ministre de Prusse. On proji^fcrait - également îa création dfune légation de Norvège à La Haye, à en juger dfaprès ô les propos teuus par le ministre) dep af-1 faires étrangères. o • • * B Londres, 7 février : 1 3 Le ministère de la guerre d'Angleterre fait savoir que dans les cowcsponiliamxïs 8 entre l'Angleterre et tej& pays nègres, on " ne pourra plus désoimais se servir que de 3 l'anglais, du fran^iais «et de qudefues au- 0 langues, qui sont énumérées et parmi l^&quSblieSi ne figurent pas les langîuiçs scan- " **mavcs. On1 donne oomme motif die cette f mesure la rareté dies c^iseui-s polyglottes. ô ♦ * » Berne, 7 février : 1 D'après les journaux: ©trissea, l'extr&ne-.' droite italienne fait cause commune avese la 1 gauefae dans sa critique acérée diu dernier J disoottrs pronoueô par M. Salandra à Turin. On devrait compter, d'après die» niou- " velied (Fltalde, avec l'avèaement possâiîlicî ' d'un ministère Martiui-Careano, dont M. t^oa>-J nino ferait partie. Le conseil dies miuistiiefl tenu eiampd'i passé s'est manifestaient oo-" cupé des cUffiouités de Ja politique mté- ' rieure. « • * * Londres, 7 février : Le „ Central News" apprend dfâ (New-York que le 7 février MM. Wikson et Lan-sing ont eu une entrevue décisiive au sujet de l'affaire diu ,,Ivus'i!bania". I.e Oon-] grès doit se réunir le 8, et l'on s'attend à lîioio déclaration nette. On croit, dftns les nidlieux bien informés, .que l'Amérique .-cédera et consetitira a ce que t'Allemagnsr emploie une expression moins foite que celle _ d'illégale pour qualifier l'action du eoiiss- 1 marin allemand contre le „Lus3jtania". * ♦ • Francfort-sur-le-Mein, 7 février : L/a „Francfurter ZedKung^' apptrewd) do ! sou correspondant de New-York qu'il au- 2 rait apî?rîs de bonne source, à Wasfoiagtun, a que l'affaire du „Lusitania" peut être con- x sidérée comme réglee. * * * New-York, 8 février : M. Pierpont Morgan a fait don au. Metro-' politem Muséum d une collection de tableaux 5 valaut 2^,0^0 £. Parmi ces tableaux se 1 trouve la célèbre Madone de Raphaël, qu'on ; estime être le |>lus beau tableau qui soit 1 entré en Amérique. < ' • * * Tokio, 8 février : La discussion du budget a été remise au 1 10 février, la majorité de la Chambre haute [ ue voulant pas approuver le® conditions d'amortissem^ iti de Ui (Jette publique es. la chambre basse ne prétendant pas d'tîer sur ce point. Le budget ne pouvant par > conséquent pas &)re apjxrouvé dans ces con-v uitâons par le ParLement, le ministère a l'intention de donner sa démission. 1 L'opinion publique critique la Chambre haute, qui veut provoquer, ditl-edfle, une crise ministérielle sur une question qui n'a aucune importance. * * • Tokio, 8f février : L'auteur de l'attentat contre le comte Okuma a été arrêté. H a dénoncé comme complices quatre politiciens de l'oppie^iion. * • • Londres-, 7 février : Le ,,Times''' annonoe que l'amiral sîr Percy Scolt abandonnera, à la fin de la semainb, le ©osamaralemeat de l'artillerie londonienne de défense contra les attaques aériennes. On estime, par suite, que l'ébat-major anglais — commandé par le générai French — considère que l'organisation de œ service est suffisamment avancée pour on assumer la direction. Celie-oi passera donc en partie de l'Amirauté, au Wac Offic^. » * ( • Christiania, 7 février : Le long de toute la côte norvégienne, ij y a eu, la semaine dernière, de vi«le*tcs i ta2up$ies acowapagnées de bourrasçues de i neige. Au nord de la Norvège, on signai* . d'*imyftrt«kts dégâts matériels causés arcç s cîwfoifîers, aux habilitions et aux quais. Ija pôohe et toute autre navi^atian ont été j sawveut interrompues. De nombrauges mines se sont diésSancrée» et dérivent. * 0 * 5 Rome, 7 février : i Le général Cadoroa est aHé àj&naepour i tbSt&ster au» dêlîtjérafîons des mintstres. I L'ARMÉE SUÉDOISE, Quoique l'armée de la Suède ne puisse se comparer à celles des nations en guerre, elle représente, avec son organisation moderne, un facteur qui est loin d'être négligeable. D'après l'„Aftonbladet" de Stockholm, l'armée actuelle de la Suède comporte un effectif de SoQftOO hommes de troupes de première ligne et 175,0)00 hommes de landsturm. Difis le début de la guprre mondiale, tous les mobilisables furent appelés pour une période d'instruction qui dura le double de ce t^u'elle était en temps normal. Fin août 1014 il y avait quatre classes mobilisées, et peu à peu toutetj les classes ont été appelées successivement pour une période d instruction dont le minimum était de 45 jours. Les appels et les licenciements étaient effectués de manière à toujours conserver deux clauses sous les drapeaux. Les officiers dp l'active et de la réserve ont ainsi eu l'occasion de s'entraîner au commandement suivant les exigences de la guerre moderne ot l'armée suédoise d'aujourd'hui est parfaitement ontrainée, habituée à creuser des tranchées et des abris, et à utiliser le matériel moderne dont elle a été abondamment j jourvue. Il a été crée des sections spécLvles de mitriaiSeuses et des cours particuliers ont été faits aux hommes pour les habituer à cette arme. Les homnUis appartenant à l'ar&llerie ont eu l'occasion do se familiariser avec la manœuvre et le fonctionnement) des canons lourds. Le nombre dies chevaux d'armes ayant été sensibijarcest augmenté, les classes les plus anciennes de la cavalerie qui, faute de chevaux n'ont pu être appelées jusqu'ici pourront dorénavant monter à cheval et réapprendre ce qu'ils ont pu oublier. Les fabriques d'armes du pays ont travaillé d'arrache-pied pour constituer la stock de fusils nécessaire, au moins, pour l'armée active. L'organisation sanitaire» n'a pas non plus été oubliée et des quantités suffisantes de pan sement individuels: et d'autres approvi-sion-ments ont é&i mises en magasin. " Avant l'kveMi-3ti de îa poudre Le siège des places formait la partie la plus importante de l'art militaire tei qu'on i enftasdait au moyen âge. Pendant les premiers siècles, la d-ifeuse eut certainement l'avantage sur l'attaque* L'habileté qu'avaient déployée le* Romains dans la construction des machines s était perdue pendant la domination des Bartxires; on avait bien conservé le bélier, mais o'était là un engin tout à fait insuffisant pour abattre des murailles épaisses et solides. On en usa cependant durant tout lo moyen âge : on s'en servait encore au XVle siècle; on en fit usage au siège de Pavie, sous .François 1er. Peu à peu, les moyens d'attaque devinrent plus nombreux : on employa la mine, la sape, pour ouvrir dans les murailles des j brèches praticables, ou tout au moins pour on chasser les défenseurs. On imagina une quantité d'engins pour venir à bout des plîioes fortes, mais sans grand succès. Car. difficiles et coûteuses à construire, la destruction de ces machines par les assiégés était des plus faeûAe, et il suffisait quelquefois d'une simple sortie ou d'un incendie pour anéantir le fruit de plusieurs mois de travail. Un des engins les plus simples et, par conséquent, l'un des plus employés dans l'attaque des places, était le „mantelet", sorte de paravent de bois établi sur un chariot à deux roues et qu'un petit nombre d'hommes suffisait à manœuvrer. Tantôt ces mantelets servaient à abriter les archers et leur permettait de s'approcher des murs; tantôt, une fois le fossé comblé, on s on servait pour incendier les portes. On ut.li-sait à cet eftet des mélanges incendiaires où entraient la «poix, la résine, le soufre. Les Orientaux y a^autaient le naplite ou le pétrole, connu sous le nom de feu grégeois. Ce fut aussi de l'Orient que vinrent la plupart des améliorations introduites datis le mécanisme des engins de jet, des piorrièree'. CeSles-ci (Servaient non seulement à lancer des boulets da pierre ou des quartiers de roche, mais encoro des tonneaux remplis de matières en ignition destinées à réduire en cendres les ouvrages ennemis. Elles manœuvraient au moyen d'un système de contrepoids fort simple; mais leur portée était bien faibïo — 300 mètres au grand maximum — comparé à la portée de notre formidable artillerie moderne. Pour escalader les murs, on avait des échelles ou des échafauA. de la liauteur des murailles ou à peu près, que Ion approchait assez pour permettre aux assiégeants d'entrer dans la place. Un des moyens le£ plus usitiés. pour s;approcher ainsi, o'était l'emploi des „cha*tes" ou „chaz chafceilz", comme les appelle Join-ville, vastes oonsfcruetions en bois à un ou plusieurs étages pouvant abriter un assez grand nombre de combattants. On faisait avaneer la chatte sur des fascines dont on comblait le fossé jusqu'au pied du mur ; on pouvait alors, en minant et sapant les murailles, faire écrouler un pan de courtine et faire une brèohe qui rendait les assaillants martres de la place, si les assiégés n'avaient la précaution d'élever à, la hâte, en arrière du mur, de nouveaux ouvrages en terre et en paHssa^o. Mais aussi, pour répondre à ces movens d'attaque multipliés, les moyens de défense furent développés, les murailles mieux construites. Les mâmes machines servant comme armes défensives ot offensives, perns^retut bientôt au* garnirons de? places fortes do défier tous les si^gœ, et Von peut dire que do la fin du XIIo siècle jusque vers le milieu du Xï-Ve, tout le à^ranrtage fut pour les assaillants. Il en fut ainsi jusqu'à l'invention de la poudre et l'emploi du canon. Les rôles changèrent alors. Il n© fut plus aussi aisé d'anéantir les ouvrages des assiégeants; les murs devinrent des abris de moins? eu moins BÔrs, et il fallut changer tout le système de fortification. Depuis, la puissance de VartîUerie n'a fait que s'accroître, au point qu'Augourd'hui l'on peut dire que toute place assiégée est une place conquise > Communiqués Officiels Communiqués allemands Berlin, 8 février. —.Officiel do ce midi; Théâtre do la guerre à l'Ouest. Au sud de La Somme, vive activité de part et d'autre. Au cours de la nuit du 6 au 7 février, un potit tronçon de tranchée, faisant partie de notre nouvelle position, nous avait été arraché. Hier, à midi, les Français ont tenté une atftaque, précédée d'un violent bombardement préparatoire; i.s ont été repoussis. Dans la soirée, une con-ti'e-aitaquo de nos troupes nous a remis en pleine possession de nos positions. Une escadrille d'avions allemands a attaqué les installations du chemin: de fer à Poperingho ainsi qu'un campements anglais établi entre Po^eriagho et Dismude. Après uns série de camiKits avec les aviateurs ennemis qui essayèrent de la repousser, notre escadrille est rentrée sans pertes. Théâtres de la guerre à l'Est et dans les Balkans. Pas d'événements importants. * * + yienne, 8 février. — Officiel do midi : Front russe. Favorisée par le temps clair, l'artillerie a déployé hier, mie activité plus intense sur tout le front du nord-est. Au nord-oucwt, de Tarnopol, dans la nuit d'hier à aujourd'hui, les Russes ont, à plusieurs reprises, attaqué un des ooints d'appui avancés de notre infanterie. Ils ont réussi à y pénétrer momentanément, mais en ont été ex puisés peu après. Fronts de l'Eist et des Balkans. Rien de particulier. # * * ("Vienne, 8 février. — Officiel d'hier : La situation est restée, partout-, la même. * * * ConSbantinoplo, 8 février. — Officiel du quartier général : Sur les différents théâtres de la guerre, aucun changement important. Communiqués des armées alliées Paris, 7 février. — Officiel de 15 heures , Aucune action importante à signaler. * _ . • * Parafe)» 7 février. — OfTick'l de 23 heure? : En 'Belgique, notre artillerie a bombardé efficacement le fortin de Yauban, près de Het Sas, et les tranchées ennemies on face de Steosstraate. En Artois, le feu de nos batteries a provoqué de fortes explosions dans les lignes ennemies vers Saint - Laurent! (nord - est cP Arras). lEutro l'Oise et l'Aisne, un blockhaus a été détruit à la lisière sud du bois d Ours-camp. " En Champagne, un boml>ardement <fo notre artillerie lourde sur les éta&kssemonis ennemis près die Cîiallerange a provoqué un grand incendie. Canonnade réciproque sur le reste du front. * * Londres, 6 février. — Officiel du quartier général britannique : Pendiant la nuit dernière, nous avons occupé, dans les environs de la route <3*3 Vermelles à La Jjassée, la parùei occidentale de trois excavations de mines. Auj levier d'u jour, les Allemands ont fait sauter une mine au nord de Loos. Nos pertes sont nuitùesi ; nous avons occupé un dfcssi bords de l'entonnoir. Duete d'art il Lerie près de Frise, twv nord du canal de La Bassoe, {près de Wytsfchaete et près d'Ypres. Vitogti-hujitj combats aériens se sont livrés hier. Nlous avons forcé six avions allemands à atterrir dans les. lignes ennemies,. ♦ * * Rame, 6 février. — Officiel du gîrvnnd quartier général : A l'exception de quelques actions d'artillerie, il n'y a rien à signaler sur toua: lo front. * * • Rome, 7 février. — # Officiel du grancj quartier général : Dans le Treutin et en Carinthie, activité habituelle de l'artillerie et des détachements de reconnaissance. De tous les fronts do l'Isontzo, on fjignalq une plus vive action de l'artillerie et des aviations ennemis. Notre artillerie a répondu efficacement et a forcé les- aviateurs autrichiens à se tenir à une grande hauteur.Dans le secteur de Zagora, sur l.'Isonzo moyen, un de nos aviateurs a entrepris une attaque hardie contre deux avions em-nemifi et les a forcés à se retirer sous le feu de ses mitraille»®. ♦ * * IVïtrograd, 6 février. — Officiel du g*rand état-major général : Les avions ennemis continuent à survoler la région de Riga aiusà que ceïle qui s'étend au sud d'Uxlsuïll. Nios avions ont jofcé des bomlies sur la ville de Mifaur et sur un pont jeifcé sur FAa. Sur un des secteurs du front occupé par les Croupes du général Ivanof, un dSétftche-raesit d'éclaireur» a découvert un système) de fougasses établi par pemwmi ; il eni a fait sauter quarante. Près de la roule de Brzezany, notre fe|a a empêché l'ennemi d'approcher de nosi rev tranchemeats. Dans la région de Bo.ym, à l'aidb de bombes et de grenades à main, l'ennemi a tenté vainement de réoccuper l'excavaiion: dont nous avons réussi à nous emparer dans la nuit du 3 février. Dépêches Diverses Pétrograd, 8 février : U Agence télégraphique de Pétrograd annonce qu'un ukase convoque 1a Douma et lo Occnseil de l*22m$nie poux le 9/22 février prochain. ♦.* * Netw-York, 8 février -M. Wilson est rentré vendredi matin àrla Maison Blanche et s'est immédiatement occupé de l'affaire èu ^Lusitauia".

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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