La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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26 oktober 1915
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s.n. 1915, 26 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5tn4n/
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Mardi 26 Octobre 1915 A N6 345 iVlardi 26 Octobre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET REDACTION Sis Sdonta,çfJie-saxx.-II&vl>es-Foi:affères, J3~£iXJ^ELiZJBSS ' BUREAUX:DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTSDSEM LE NUMÉRO s 'I© CENTIMES ! Petites annonces, i » la ligne, Ir. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du. journal — 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie « — 2.00 Aujourd'hui: SI2S. pages. LA GUERRE 449" jour de guerre L'offensive générale italienne continue à provoquer, principalement sur l'Isonzo, des combats d'une extrême violence. Le long du fleuve, les belligérants <50 battent avec acharnement depuis les environs de Fiitscli jusqu'au littoral, sur le Jaworcek, le Krn cîj le Mrzli entre Flitsch et 'ioluiino, sur le Santa-Lucia au sud de Tolmino, \ l'est de Plava et au nord de Gôrz sur le monte Sabotino et la colline Oslavia. Mais cv'oït dans le secteur de Gorz et dans la partie uord du plateau de Doberdo que la bataille revêt le caractère le plus acharné, grâce aux assauts que F infanterie italienne y livre sans répit «et auxquels les Autrichiens, puissamment secondés par leur forte artillerie, opposent une résistance opiniâtre. Quant au résultat de cette lutte meurtrière, nous en sommes, tout comme hier, réduite aux appréciations formellement contradictoires des deuix adversaires. La dép&rho ite Korne conolut en bloo à une progression générale de la lrgne dos position» italiennes sur l'Isonzo ; de son côté, celle do Vienno réitère l'affirmation d'un échec radical do l'effort italien. Los* belligérante résument également de fa$on tout à fait différente les conséquences des mouvements offensifs que les Italiens prononcent, en même temps que leurs attaques sur l'Isonzo, au sud du Tjrol dans le val de Ledro, puis plus loin sur le plateau de Folgariîv-Lavarono au nord-etft de Rovereto et enfin dans les Dolomites eib les Alpes carniqiuqs. En: fait, il semble bien que ces mouvements aient pour but principal d'empocher les Autrichiens de prélover, sur ces diverses sections du front, des renforts dont l'intervention rendrait plus difficile encore la tâche entreprise par les Italiens sur l'Isonzo. ■ Les hostilités continuent à languir sur le front dans l'Ouest. En Russie également l'activité des belligérants paraît sensiblement ralentie. Un débarquement de troupes russes à Domesnees, à l'exArÔme pointe des terres qui enserrent la baie de Riga au nord-ouest, semble ne constituer qu'une opération; sans importance. Nous n'avons donc guère à relever, depuis la Baltique jusqu'au Dniester, que l'action qui a fait tomber aux mains de.: Allemands la bourgade d'Uluxt, située à 16 kilomètres au noixl-ouctet de Dwiabourg, ainsi que la persistance de la contre-offensive dos armées von Linsingen sur la Styr moyenne. • * » Dans lo nord de la Serbie, les Austro-Allemands qui opèrent à l'ouest de la voie ferrée Belgrade-Nisch ont atteint le secteur d'Arangedowafcz, à 60 kilomètres au sud do Belgrade. Ceux qui s'avancent dos deux côtés de la Morava sont parvenu» au sud de Palanka et au nord de Petrowîatz, soit à une quarantaine de kilomètres au sudi du Danube. Plus vers l'est, un certain nombro du divisions de l'armée von Gallwitz, qui ont passé la frontière près d'Orsova, commencent à leur tour à refouler vers lo sud les Sei bes, dont la situation se com^pl^no du fait do l'avance des Bulgares au nord-ouest do Negotin et, au delà du Timok moyen, au nord de Knashewatz. Un autre fait de guerre notable est à inscrire à l'actif do l'armée du tsar (Ferdinand. Il S'agit de la prise d'Uskub, placo forte dont nous avons récemment) signalé l'importance stratégique. La route vers la Serbie du nord est ainsi barrée par les Bulgares au corps expéditionnaire des Alliés. DANS LES BALKANS Athènes, 24 octobre : Le journal ,,.N'ea I limera" annonce que l'état-major grec est arrivé à Salonique et que lo roi Constantin s'y rend également. La crise a atteint son point culminant. Paris, 24 octobre : Un télégramme semi-officiel reçu d'Athènes expose los motifs pour lesquels la Grèce se voit forcée do rester neutre. Il y ssé déclaré que la Grèce est très reconnais» gante à l'Angleterre do son offre de l'île de Chypre, mais que le gouvernement grec estimo que ce n'e>i pas là une compensa-tion suffisante pour les risques auxquels la guerre exposerait le pays. A thèmes, 23 octobre : Lo ministre des affaires étrangères déclare inexacte la nouvelle de la conclusion i'un acco d gréco-bulgare. Il n'y a pas même eu de négociations à ce sujet. Londres, 23 octobre : On mande de Paris au „Daily Chrou ûicle" : D'après uno communication officielle, le service des chemins de fer est coupé dans la vallée du Wardar et dans celle do la Moravra. Les deux districts sont aux mains des Bulgares, de sorte que lo nord est complètement sîéparé du sud de la Serbie. Les diplomates de l'Entente sont partis t?o Nbch pour Prahowa et se rendront do là à Hitvoits. Mais la voie ferrée desaer-' antl cette dernière localité croise la ligne du Wardar, qui est occupée par les Bulgares, ce qui rend difficile lès déplacements dos diplomates. Genève, 24 octobre : On mande de Serbie, vià Oettigné, que lo voïvode P'utnik a d nné sa démission en déclarant a«ix ambassade rs do l'Entente que par suite de l'ii *erventi n de la Bulgarie d ne voulût plus assumer la responsabilité do la résistance. Londres, 25 octobre : Le genér al Monte* est parti poux prendre lo <xy.-».nandomea* dos Uoupfs anglaises jpn ^o trouvent «.or la près*.Vile do G .1-fc'rf/li.f'ojisten^ncple, 24 octobre : Les Alliés ont débarqué 58.0»>0 hommes A 100 -c&ûous l* SuIotusp""* hmunes ont déjà été dirigés sur la Serbie, dont 12,OvX) par chemin de fer, les 8,000 autres par la route. Genève, 24 octobre : On mande do Paris que la proposition anglaise de céder Chypre à la Grèce s'est heuxûée à une vive résistance de la part du gouvernement français, qui y voyait uno humiliation pour la QoadrupIt^Entente. Alhènes, 24 octobre : Lo ministre d'Angleterre, sir Francis Elliot, a remis à M. Saïmis une note dans laquelle lo gouvernement anglais fait ressortir que lo débarquement des Alliés en territoire grec n'a nullement le caraetore d'une occupation. Les puissances de l'Entente seraient prêtes à fournir les garanties les plus étendues à cet égard. Si le gouvernement grec persistait à leur faire de l'opposition, los puissances seraient obligées de supposer que leurs opérations militaires sont contrariées à cause d'une intei-piétation arbitraire de la neutralité grecque et parce que la Grèce refuse d'accomplir les obligations quo lui impose son traité avec la Serbie. Si la Grèce persévérait dans son attitude, l'Entente se verrait obligée do rompre ses relations amicales avec la Grèce. La note réclame une réponse dans les trois jours. Bucarest, 24 octobre : Une conférence d'hommes politiques, présidée par M. Bratianu, chef du cabinet, a décidé do prendre des mesures énergiques contre les fédérations unionistes qui' forment lo parti de la guerre. On aurait même envisagé l'éventualité de déclarer l'état do siège à Bucarest. Le gouvernement a déclaré, dans une publication officielle, qu'il agirait avec la dernière énergie contre toutes les personnes qui troubleraient la paix. Après le conseil des ministres, M. Bratianu a eu une entrevue avec le ministre de Russie, M. Poklewski. SUR MER Le Havre, 24 octobre : I.o vapeur ,,Poméranian", qui venait! du Canada, s'est échoué, par suite du brouillard, près du phare d'Octeville. I.e Havre, 24 octobre : On annonce que lo vapeur ,,Saint-Pierre" n'a pas été, comme cola avait tout d'abord été annoncé, coulé par un sous-marin allemand. Il doit y avoir confusion avec un autre navire. Amsterdam, 23 ootobre : La barque française ,,Amiral-Courbet", qui se rendait do Cort en Australie, s'est échouée dans la baie de Ringa - rBesIla. L'équipage a été sauvé. Ylmuikîen, 24 octobre : Lo vapeur „Y'iie3troom", qui vient de rentrer au port avec do fortes avarias, a été éperonné près de Downs par un destroyer anglais. Celui-ci aurait également subi des avaries. DÉPÊCHES DIVERSES Lisbonne, 24 octobre : Le gouvernement portugais a mis en liberté lo colonel Mantz, chef des rebelles sud-africains. Le colonel a été considéré comme étant un réfugié politique. * « # Tokio, 23 octobre : Lo journal ,,Kohumin" annonce que M. Wilson aurait fait entendre télégraphique -ment à Yuan-Shi-Kai que les Etats-Unis avaient été los premiers à saluer l'avènement de la République en Chine et quo la tendance qui- se manifeste actuellement on faveur d* rétablissement do la monarchie ne rencontre aucune sympathie en Amérique. * * * Milan, 24 octobre : Le correspondant parisien du „Secolo^' parle de l'éventualité d'u'io crise «ministérielle. On croit généralement que M. Briand succédera à M. Vivian!. On parle aussi de M. Clemenceau et de M. Barthou"; ce dernier est, toutefois, combattu par les socialistes.* * » Paris, 23 octobre : Le ministre do la guerre a déposé, à îa Chambre, un projet de loi pr«iscrivant l'obligation d'extraire du gaz d'éclairage tous les sous-produits nécessaires à la fabrication des explosifs. Il a encore été dépesé à la Chambre "un projet de loi instituant, dans toutes les villes et dans tous les villages, des commissions qui fixent des prix maxima pour les produits alimentaires. Sur une proposition signée de trois cents députés, la Chambre a adopté, après un court d-bat, une résolution priant le ministre de la guerre de prendre des mesures pour que tous les pères de famille appelas sous les drapeaux et qui ont plus de quatre enfants, soient, dans la mesure du possible, employés dans le service d'étapes do la zone intérieure. » ■ ♦ * Londres, 24 octobre : Le collaborateur parlementaire du „TinuV annonce quo le nombre des députés qui désirent un cliangement de ministère augmente tous les jours. ♦ * # Pétrogmd, 23 octobre : I.e Messager du gouvernement annonce aujourd'hui que le général Rennenkampf a été déchargé à sa demande de ses fonctions militaires. On ignore les motifs précis do sa retraite. * * * Belfort, 21 octobre : Lors de la dernière attaque aérienne sur (B-dlfort, 2 personnes ont été tuéos et 7 blessées. Il y a eu des dégâts matériels consi-dérables.* # * Pétrograd, 24 octobro : Le Conseil des ministres a approuvé diverses mesures qui seront appliquées pour combattre la spéculation sur les produits alimentaires. » + ♦ •Madrid, 23 octobre : M. Date, président du Conseil des ministres, . a démenti, tous les bruits concernant fine crise ministérielle. Tous les ministres, a-t-il déclaré, sont d'accord sur tous les points essentiels do la politique espagnole intérieure et extérieure. De longues discussions entre les ministres au sujet du nouveau budget ne constituent pas un fait extraordinaire dans les graves circonstances actuelles, et ne démontrent nullement qu'il existe des divergences d'opinions entre les gouvernants. *% Paris, 24 octobre : L'organe de la Confédération générale du travail, „La Bataille Syndicaliste'', a cessé de paraître après quatre ans et demi d'existence. Le manque do moyens financiers est la cause do cette disparition. Les éditeurs espèrent faire renaître lo journal après la guerre. Les associations ouvrières ont ré\iiu les fonds nécessaires pour éditer un autre organe do oombat sous lo titro simplifié do „La Bataille". * « » Madrid, 24 octobro : La traité hispano-suisse où l'Italie apparaît commo nation favorisée devant expirer en 1917, lo gouvernement itsalicm s'est adressé aux associations commerciales d'Espagne, leur demandait de présenter avant la fin de l'année courante un rapport sur les modifications çu'oï\ pourrait adopter dans les tarifs douaniers afin de répondre aux exigences que réclame lo développement (Ja l'industrie et du commerce actuels. Lo comité hispano-italien do Madrid) a été invité à seconder cette initiative. * * * Le Havre, 24 octobre : J.o baron Beycns, ministre belge des affaires étrangères, en so rendant au quartier général, a ébé victime d'un accident d'auto. Une roue s'étant prise dans un caniveau, la voiture fit une embardée», et M. Beyens reçut «à la tCto une blessure qui nécessita un pansement. Le ministre continua néanmoins son voyage et, en rentrant au Havre, il reprit ses occupations. « * * Paris, 23 octobre : A la Commission do l'année et do l'hy-gièno, M. Millerand a exprimé le désir que la classe de 1017 soit appelée sous les drapeaux îo 15 novembre. La Chambre prendra une décision à ce sujet au début du mois prochain. — « Drapeaux et Pavillons Le pavillon national qu'arborent les navires et qui joua un si grand rôlo dans la guerre actuelle, est d'origine relativement récente. Jusqu'au milieu du XVlIo siècle, en effet, l'oriflamme ou lo pavillon n'indi quaient pas la nationalité du vaisseau, mais bien son port d'atT^che. Et encore, l'uniformité faisait défaut. Cest ainsi quo la Ligue han&catiquo n'avait pas même do pavillon propre. Ali XIXo siècle, l'extension des relations interocéaniques imposa l'usage d'un pavillon indiquant la nationalité du navire, et vers lo milieu du siècle pr^c/dont, intervint une réglementation internationale. La Déclaration de Paris de lS5o porto qu'en temps do guerre le pavillon d'une naXdon neutre couvre la marchandise ennemie, pour autant qu'elle no r-omoe pas sous la dénomination de contrenande absolue (armes, munitions, etc.). Comme tous les traités internationaux d'ailleurs, cette ^Déclaration" a été quelque peu chiffonnée au cours de cette guerre navai». D'un intérêt plus immédiat furent les tra-\uiïx de la Conférence internationalo réunie vers 1850, sur les instances des gouvernements anglais et français, qui détermina le Code des Signaux maritimes. On a pu voir par les péripéties de la guerre navale que les vaisseaux de guerre et les navires do commerce ,,causent" entre eux à des distances souvent assez considérables, sans faire usage do la télô^raphio sans fil. Cette conversation, cette transmission d'ordres, se fait au UKtyen de signaux. Lo Code do 1850 prescrivait l'usage (îo vingt-six petits dra peaux au moyen desquels on mouvait transmettre 375,076 signaux différents (lettres, syllabe?!, phrases entières}, Les différents drapeaux étaient blancs, rouges, bleus, jaunes, noirs, couleurs qui se distinguent parfaitement à distance. Les uns étaient carrés, les autres triangulaires et, par leur juxtaposition ou assemblage formaient les lettres de l'alphabet.. Depuis lo 1er janvier 1901, un Code, plus perfectionné esc en usage. Il permet de faire des communications do naviro à navire et aussi avec la terre ferme. Les pavillons sont restés en usage, mais pour les signaux à grande distance on utilise des drapeaux blancs portant des figures noires: cônes, cercles, balles. Bien entendu, chaque marine de gueire possède un Code particulier où sont prescrits les signaux au moyen de feux de ton-leur différente, pour la nuit et les temps débrouillard. Ces signaux, d'une grande importance tactique, sont naturellement tenus secrets, quoique, à la longue, ils transpirent comme tous les secrets de guerre. Puisque nous en sommes sur le chapitre de pa-villons, disions un mot du drapeau allemand que nous» voyons arboré en maint endroit à Bruxelles. La constitution de ce drapeau no remonte guère bien haut. Il se compose de deux couleurs du ditineau -^rus-sien, noir et blanc, auxquelles on a ajouté l'oriflamme rouge de la Ligue lianséatique. Ce n'est quo le S novembre 1S93 que la forme actuelle du drapeau natioial allemand fut consacrée officiellement. De même que le pavillon allemand, le drapeau anglais a une signification bien précise. Ce drapeau, communément appelé „Union Jack7' avec ses croix diverses, n'est pas un bariolage de fantaisie dû à l'imagination d'un fonctionnaire ou d'm liérai-disto quelconque. Voici» "sa st^nine;\t»jn : Sur lo fond bleu de 1',,Union Jack", on distinguo uno croix do Saint-André blanche; c'est celle do l'Ecosse, dont Saint-André est lo patron. Sur cette eroix blanche, on en voit uno autre rouge," qui e t la croix de • Saint-Patrick, le patron de l'Irlande. Enfin, sur ces deux croix so superpose une-autre croix, grecque celle-là, îxnigo bordée de blanc : c'est la oroix do Saint-Georges, patron do l'Angleterre. On voit quo l'Union Jaolc est bien nommé, puisqu'il «ymbolipe les trois royaumes. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands 'Berlin, 25 octobro. —- Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Champagne, les Français, après une canonnade préj)araloiro des plus violentes, ont attaqué près do Tahure*, ainsi quo nos positions avancées au nord do MesniL Près do Tabure, no;ro fou a empêché leurs attaques de se développer entièrement. La nuit, avant minuit, on se battait encore violemment aiix parties saillantes do notre position au nord du- Mosnil. Au nord et) à l'est do cet endroit, nous avons repoussé les assaillants en leur infligeant de fortes pertes. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : Au sud de Kekkau (au sud-est deRiiga), nous avons repoussé des attaques russes. Au nord-ouest do Dunabourg, 1 ennemi a contre-attaqué en vain pour essayer do reprendre les positions quo nous lui avons enlevée lo 2?i octobre. Lo nombre de3 prisonniers s'esii élevé à 22 officiers, 3,705 soldats; notre butin est à présent de 12 mitrailleuses et 1 lance-bombes. Des forces allemandes peu importantes qui, au nord d'Illufct, avaient progressé au delà de la rivière de mcmi3 nom, ee sont retirées sur la rive ouest devant dos forces ennemies numériquement supérieures. Au nord du lac do Drysvrjaty, les Russes ont attaqué plusieurs fois sans succès nos positions près do Gateni-iGrentaal. Armées du maréohal prince Léopold do Bavière : La situation n'a pas changé. Armée du général von Linsingen : A l'ouest! de Komarow, des troupes autrichiennes ont pénétré dans la position ennemie sur une largeur de front de 4 1/2 kilomètres. Dans les Balkans. Près do Vi'segrad, nous avons agrandi la tOoo do pont quo nous y avons organisée. A l'ouest de la Kolubara, noiul avons pris possession des passages de la Tamnava, au nord-ouest d'Ub. L'armée du général von Kôvess a atteint 'la ligne approximative allant do La-zarovac au nord d'Arangjelovac et à Ra-brovac (à l'ouest do Ratari). I/arméo du général von Gallwïte a, au sud do la Jasenika, pris d'assaut les hauteurs à l'est do Ikinîcina, dans la plaino >îo la Morava; elle a, après do violents combats, conquis Dl. Livadica et Zabari e$ est arrivée vers l'est à la ligno allant do Presedna au sud de Petrovac et à l'ouest do Meljnica. Dans la vallée du Buk, nous avons occupé les hauteurs à l'ouest et au nord-ouest do Kucevo. Les troupes qui onfcpass" le Danube, près d'Orsova, ont progressé vers lo sud; 'leur aile gaucho a atteint Sip (sur lo Danube). L'armée bulgare du général Bojadjeff a atteint la crête des montagnes entre les scmaictys de la Drenovaglava et du Mir- kovac (à 20 kilomètres au nord do Pirot). * « « Berlin, 2!9 octobre. — Officiel : Le 23 octobro, lo grand croiseur „Prina Adalbert" a été coulé près do Libau par doux torpilles d'un sous-marin onuomi.Mal-heureusement, on n'a pu 6auver qu'une pe. tite partie do l'équipage. * « * Vienne, 25 octobro. — Officiel d'hier : Théâtre do la guerre russe. Près do Nowxj-Aleksiniec, nous avons re pris hier les hauteurs que nous avions» évar euées avant-hior à l'est do Lopuszuo. Près do Czartorysk, nos attaques progressent.L'ennemi a été refoulé près de Komarow.Pour le reste, la situation est inchangée. Théûftre de la guerre italion. i Sur l'Isonzo, la bataille générale continue. Hier, los combats d'infanterie, conduits avec un acharnement sans exemple, se sonl également étendu» à la tète do polit de GÔrz. De nouveau, les assauts de l'ennemi se sont écroulés partout avec des pertes considérables pour lui devant la résistance tenace do notre valeureuse infanterie, qui a été excellemment appuyée par l'efficacité ue notre puissante artillerie. 1/attaque principale italienne a été accompagnée d'une pousséo prononcée par d'importantes forces contre le front du T^yrol. Les hauts plateaux do Vielgereuth et do Lafraun se trouvent sous un violent fou d'artillerie. Plusieurs divisions d'infaciiierie italienne ont attaqué le front des Dolomites. Sur cr front, avant-hier et hier, nous avons re poussé avec dea perte» sanglantes pour l'ennemi des attaques contre lo Bâmbergci lliaus, eontre le col di Lana et oontre La position do Tre-Sassi, ainsi que deux ata-ques contre lo Iftiifuedo, au sud-ouest de ■Schluderbach, et quatre attaques contre nos lignes au nord do la localité de Sief el contre celles de la vallée de Popena. Sur lo front do la Carinthie, il n'y a eu quo dos combats d'artillerie ea de tirailleurs. Dans le bassin de Flitseh et dans la région du Krn, l'ennemi a encore entre pris, hier dans la matinée, quelques vaines poussées et tentatives d'attaque, puis le com-bat s'est ralenti. Les Italiens dirigent en-ooro toujours de* * efforts désespérés contr( lo front qui s'étend du Mrzli Vrh jusque et y oonvpris la tète do pont do Tolmein, La hauteur située à l'onost de Santa-Lucia est tout spécialement afc»aquée sans iulev. ruption. Les Alpins sont on très dans un< petite partie fie notre front. Une centre impétueuse der? régiments d'infanterie n« 53 et n° 86 les on a rejetés en peu de temps. Dans le secteur de l'Isonzo égalentit entre les têtes de pont do Tolmein et d( (î-orz, où lo combat a été spécialement violent près de Plawa, l'ennemi n'est parvenu à pénétrer nulle part daus nos imitions. Devant la tête de pont de Gorz, j '*» sieurs tentatives d'attaque contre le mo<t{* Sabotino s'étaient déjà écroulées avant-hier Hier, après une forte préparation par l'ai'; tillorie, do très importantes forces italiennes ont attaqué ce mont dominant, ainsi qu'Oslavia. Lo combat a continué avec des chances diverses; il s'est poursuivi pondant la nuit et s'est terminé par le ferme maintien do toutes nos positions entre les mains do nos troupes. A la lisière du haut-plateau de D'oberdo, la bataillo a sévi avec uno égale violence entre Mainizza et le monte dfci Sei iBussi, tandis quo, dans lo secteur sud, lo jour et la nuit ont été plus calmes. Les attaques ennemies, toujours renouvelées avec dos forces fraîohes, ont complètement échoué. Los Italiens n'ont réussi qu'à rentrer momentanément dans certaines tranchées avancées. Notre infanterie et le très brave régiment n° 39 ont toujours à nouveau repris, dans un corps à corps, leurs positions au sud du San Martino. Théâtre do la guerre du Sud-Est* L'armée du général d'infanterie von Kôvess a refoulé l'adversaire! ou delà des hauteurs au nord d'Arangjelovak. De? arrière-gardes sorbes, qui se sont présentées au combat au sud do Slatina, ont- été repoussées par nos bataillons. Les forces allemandes, qui avancent des deux côtés de la Xtorawa-, ont gagné les hauteurs au sud de Palanka et au nord de Potrovnc. Des détachements qui avaient franchi le Danube près d'Orsowa ont chassé l'ennemi hors de la région montagneuse située à l'ouest do Kladowo. Les Bulgares so sont avancés au delà de Negothi et leurs troupes opérant au nord de Knjacovac ont franchi lo Timok moyen. » ♦ * Sofia, 25 octobre. — Officiel sur les opé« rations du 23 octobre : Nos troupes ont infligé une défaite décisive aux trtfupos serbes dans la région d'Uskub e3 ont occupé définitivement la villo. L'ennemi a ou plus do 500 morts et blessés. Il a été rejeté sur lo dtéfilé do Katsefaanik. Nos troupes le poursuivent impétueusement dans cette direction. Sur los autres fronts, la situation n'a pas sérieusement changé. ♦ * * Constantinoplo, 24 octobre. — Officiel du grand quartier général : Près d'Anaforta, notre artillerie a fortement endommagé los tranchées ennemies. Notre artillerie a répondu au feu d'un torpilltfirr ennemi qui bombardait les environs do Djongdair ; le torpilleur a été touché. Uno épaisse fumée et uno explosion ont 0.4 remarquées à son bord ; endom-magé. il a été romorqué à Imbras par d'autres torpMlours. Près d'Ari-Bicrnu et de Sedd-ul-Bahr, fusillades ot canonnades réciproques et intermittentes.Pour lo reste, rien d'important! à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, A3 ootobre. — Officiel de 15 heures : Dans la soirée d'hier, des groupes ennemis ont (jenté do sortir de leurs tranchées dans la partie sué] du Bois en Hache et prés du fortin do Givonchy. Ils ont été facilement et immédiatement dispersés. Hn Champagne également de fortes reconnaissances ennemies, appuyées par dos tirs d'obus suffocants et lacrymogènes, ont essayé d'aborder nos positions vers la butte de Tahure. Nous les avons partout refoulées et à peu près détruites par nos feux d'infanterie et de mitrailleuses. Sur lo front d/s Lorraine, nous avons, par un combat pied à pied et opiniâtre, conquis uno tranchée tenue par l'ennemi à proximité du croisement des routes Leintrey-Goudrexon et Amenoncourt-Reillon. La nuit a été relativement oaline sur lo resto du front. « * * Paris, 23 octobre. — Officiel do 23 heures : Rien d'important à signaler depuis lo dernier communiqué. 1 * * * Paris, 24 ootobre. Officiel de 15 heures : L'ennemi a encore tenté hier soir de repartir à l'attaque du fortin du bois do Gi-venchy et de nos postes avancés aux environs de la côte 140. A peine sorti, il a été décimé et contraint do rentrer dans ses tranchées. La lutte d'artiilorie reste très vive et. presque incessante au sud de la Somme, dans la région de Lihons, do Canny et do Bouvrnignes. Nos batteries ont, d autre part, effectué des tirs \;le destructions efficaces sur les tranchées ot ouvrages ennie-. mis en Champagne au sud-est do Tahure, entre la Meuso et la Moselle au nord do Rt^iiéville et) .en Lorraine, aux environs d'Emlerméuil et do Domovre. Paris, 21 octobre.— Officiel do 23 heures: Il n'y a rien à ajouter au communiqué précédent. ♦ * # Rome, 23 octobre. — Officiel du grand quartier général : Notre offensive, conduite énergiqiufinent par nos -valeureuses et infatigables troupes, a continué et a obtenu d'importants succès , le long de tout le front. Sur la rive occidentale du lac do Garde, nous nous sommes emparés du monte Média. au nord de la Cima Dalbal ; nous dominons ainsi entièrement lo val di LeJro. , Dans lo Cordevole, nous continuons à exercer une pression contre les positions ennemies du col di Lana. Un petit village situé à mi-hauteur a été pris, et nous avons fait quelques prisonniers.. i Entre la Boite supérieure et l'extrémité du Ri'jsi '., nos troupes se sont rapprochées do SohlivJerbaoh par les vallées qui longent ec qui traversent le massif du monte Cris-tallo ; elles ont enlevé les obstacles établis i pa r l'ennemi. En Carinthie, les heureuses poussées do nos troupes se sont renouvelées dans les vallées supérieures de Degano, do [But est) do Chiarzo. Nous avons fait 21 prisonniers, dont un officier. L'importance du succès que nous' avons obtenu, le 21 octobre, dans la vallée de Seisera, so confirme ; nous avons enterré 426 corps ennemis. Le long de l'Isonzo supérieur et moyen, nos troupes ont complété hier leurs succès sur lej petit Javocek, sur la colline de Santa Lucia, à l'est de Plava et sur la colline# d'Oslavia. Doux violentes contrei-attaques (le l'ennemi contre le Mrzli ont été ropoussées. Sur ce secteur du front, nous avons fait 151 prisonniers, parmi lesquels doux officiers. Sur lo Karst, le 22 octobre ail matin, nés troupes ont recommencé l'attaque avec une nouvelle vigueur. Malgré la résistance opiniâtre do l'ennemi, soutenu par le feu concentré do nombreuses et puissantes batteries, notre infanterie a. réussi, après une lutte acharnée et sanglante, à progresser presque lo long de tout le front, principalement vers San Martino del Oarso. Douce millo prisonniers, parmi lesquels 60 officiers, 7 mitrailleuses, une grande quantité de munitions, ainsi que d'autre matériel de guerre, sont restés entre nos mains.. * « * Pétrograd, 23 octobre. —s Officiel du grand état-major général : Dans la région de Schwarxlen, à 16 kilomètres à l'ouest- de Schlock, plusieurs combats se sont développés ; ils n'ont pas changé la situation des belligérants. Dans la région boisée située à l'est d'Olai, sur la route de Mitau, lo feui do l'artillerie et de l'infanterie continue. Sur la rivo de la Dwina, au sud d'Ux-kiil, à 2 kilomètre» à l'ouest de Borko witz, los Allemands ont effectué quelques poussées et ont pris l'offensive, mais sans succès. Sur lo reste du- front jusque dians la région du Pripet, rien d'important à signaler. Les combats sfc pc* irsuivent sur la rive gauohe de la Styr. Près do Komarow^ à 10 kilomètres au nord-ouest do Kolki, ainsi qu'à proximité do Kolki, suivant des renseignements complémentaires, nous avons encore fait prisonniers 22 officiers et 600 soldats et pris 8 Lance-bombes, 17 mitrailleuses et 2 projecteurs. Le 22 octobre, nos navires ont débarqué des troupes près du village de Domesnees, situé à la côte do Courlande, à l'entrée du golfe do Riga ; elles ont repoussé un détachement allemand qui défendait cet endroit. Nous avons fait des prisonniers et noud avons pris du matériel de guerre. Sur le champ do bataille, nous avons trouvé les corps d'un officier et de 42 soldats ennemis. Nos pertes se bornent à 4 blessés. Dépêches Diver.ses Rome, 25 octobre : D'après l'„Ossorvatora Romano", lo Pape a reçu l'assurance de tous los belligérants quo lo repos dominical est accordé aux prisonniers de guerre. ♦ # # Pétrograd, 25 octobro : D'après ime information du ,,Rietseh", le Conseil dos ministres n'aurait accordé que 4 millions de roubles! au lieu des 23 millions demandés par les semstvos et déjà engagés pour les soms donnés aux malades. Berlin, 24 octobro : La ,,Vo.-?sischo Zeitung" annonce que l'empereur d'Autriche a anobli l'ambassa--deur Dumba. Le Président Carranza Après plusieurs années do luttes intestines, le Mexique a enfin un chef d'Etat. Du moins, les Etats-Unis et les républiques sud-américaines ont-ils, après s'être en tendus, reconnu comme présidait de la république mexicaine le général Garranza. Do sorte que, actuellement, lui seul est considéré comme chef du gouvernement. Interviewé par lo correspondant d'un journal américain, le général Carranza lui a fait les déclarations suivantes. — Quand Huerta. fut éliminé du pouvoir, dit-il, la cause coni'itutionaliste triompha, et je domandai au général Villa de se rencontrer avec moi à Havane pour signer une entente. Mais à ce moment Villa semblait 10 plus fort et no cherchait pas la paix. 11 devint un traître et plongea le pays dans uno guerre civile inutile. Maintenant qu'il est vaincu, il plaide pour des conférences de paix. La môme chose arriva avec le général Zapata. Dans quelques mois, on no parlera plus do Vilia ai de Zapata. Et c'est pourquoi je no vois pas la nécessité do discuter avec eux. Francisco Madero a payé do sa vio un compromis avec ses ennemis. S'il les avait éliminés du Mexique, il jouirait peut-'tro de la paix ot aurait lo respect • de toutes les nations du monde. Les constiïutionnalistos ho vont pas oonn mettre la mémo erreur et nous allons profiter des leçons du passé," Parlant de la révolution, lo président Carranza dit : — La révolution du Mexique e>"b surtout uno révolution économique, le réveil ind s-fcriel du Mexique. Pendant leçr jours de Diaz. les ressources naturelles éîaiont exploitées par les amis de Diaz à qui des concee. sions spéciales furent accordées. Ceux-là seuls travaillaient. Le Mexique, en un mot, était un pays de privilèges spéciaux. Cola no pouvait pas durer, et la révolution se produisit. Los privilégiés nous accusent, naturellement, d'être des „confiscntours". Nous avons assurément besoin de ça ni taux étrangers, eontre lesquels nous donne ons de^ avantages, mais les jours des privilèges exclusifs sont passés. En co qui concerne les pertes subies par les étrangers durant les troubles, j'ai Pinte (ion d'établir un tribunal d'arbitrage composé de membres des différents pays et d'un nombre égal do Mexicains, 'lon'e-s les -'cla-maîions jugées simveraineroenfc seront payéçe par lo gouvernement."

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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