La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1911 0
11 februari 1916
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s.n. 1916, 11 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k76m3p/
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Vendredi 11 Février 1916 A JOURNAL QUOTIDIEN. — JLg Numéro *t iO Centimes ëm' Artiléa. — N* 450 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS Î Ceux mois (février, mars), fr. 4.80 | Un mois (février;, fr. 2.33 Lcb demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Afontagne-aux-Herbes-Potaffères, BJEtU7TT-TT.iZuSSi BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. IWORESSÉE, DlRECTEUfJ I Petites annonces . t « < la lîgno, fi1. 0.4Ô Réclame avant les annonces . — 100 Corps du journal . . . „ . — 4.00 Faits divers î — 8.00 l Nécrologie i — 2.00 Aujourd'hui: SIJC pages. LA GUERRE 557e Jcur de guerre Les Autrichiens menacent Durazzo dle plus en plus près. Ils ont) dépassé, au su*} do Kruja, lo fleuve Ismi, et se sont) installés d'abord à 5 kilomètres de sa rive méridio-nale dons le village u!e Pressa et sur les hauteurs environnantes. Leurs adversaires *— des détachements italiens renforcés de troupes serbes et do ©oldat» d'Bssad-Paoha — n'ont pas accepté le combat dans lo 'secteur de Preza, et ce n'est qu'autour de Valias que leur résistance a commencé à •se manifester. Valias, qu» les Autrichiens ont occupée après un court combat, est une bourgade située à mi-chemin de Preza et de Tirana, à 1 1/2 kilomètre au nord de ia route de Tirana à Durazzo. Lo contact maintenant est établi entre les belligérants, et l'on peut s'attendre à de vifs engagements dans la région qui s'étend à l'est .du port albanais, autour duquel les aviateurs de l'armée von Këvess déploient une grande activité. ♦ * * | Dans l'Ouest, deux secteurs connaissent de vifs engagements. Le premier se tamuvo au- sudr de la Somme, où les Français attaquent avec constance les positions qui leur t>nt été récemment eadevées cîans le secteur de Frise. Lo second est établi au nordi tP Arras, sur la route bien connue de Nei&-viJde à Vimy, au sud de la ferme de La /Folie. Des indications officielles concordantes montrent que les Allemands viennent de nouveau (i'avancer leurs lignes dans cette région, où depuis longtemps la vigilance des belligérants est spécialement tenaie "en éveil. Par leurs attaquas successives, iRs sont à p<jj près parvenus à se rétablir au nord) d'Arras dians les positions qu'ils occupaient avant l'offensive française de septembre. } , . A DANS LES BALKANS ■ Sofia, 9. février : Le journal gouvernemcintal „Norocta3 Pra^ va" écrit ce qui suit : — Avec nos puissants alliés, nous nous trouvons aujourd'hui à la frontière grecque, non pas) on ennemis de la Grèce, mais en espérant devenir de bons voisins. Ce n'est pas notre faute à nous si nos ennemis ont violé la neutralité de la Grèce et se trouvent sur son territoire. Ils ne peuvent pas rester où ils sont et nous avons le droit d'aller les y combattre et de les anéantir pour que nous ne soyons plus menacés. Il est certes pénible pour la Grèce de sentier des troupes ennemies sur son sol, mais nou|( devons nous défendre. Bien qu/il soit difficile aux hommes d'Etat grecs de prendre une décision, nous oserons néanmoins qu'ils reconnaîtront en fin -de compte où se trouvent leurs véritables amis et qu'un lieu d'amitié durable se nouera alors entre la Grèce et la Bulgarie. En tout cas, il est indispensable que nous affirmions. que nos ennemis ne peuvent pas rester à proximité de notre frontière ; nous devons les chasser. Confiants en notre force ^ en la victoire finale, nous sommes prêts à toutes les éventualités, I Paris, 9 février : y On mande de Corfou auj „Petdt Parisien" qu'un détachement français a occupé l'île •grecque de Fano, située au nord de Corfou. Athènes, 9 février : L'agence Ilavas annonce que l'avant-garde ces Autrichiens s^ap proche de Durazzo, tondis que les bulgares s'avancent sur El-ïaatèan. , Paris, 9 février t ; On mande d'Athènes au „Journal" qu'on attend à Corfou l'arrivée d'Eœad pacàa et de ses hommes. 1 Milan, 9 février : On mande de Paria au, «Cornera dalla Sera.» que les Bulgares, qud 9'avancent Iha-azzo, ont di^a, occupa Tirana. Athènes, 9 février î • Le ministre de la marine vient d%ter. dixe la vente de navires grecs à l'étranger.. Turin, 9 février : q^,lB ^ornement a (JScicle de détendre Valona aveo i».,;,]?* des Alliés. laido La révolw continue à l'intérieur de l'Albanie. Albanais organisent une mœrro ■do guérilla^ contre les Italiens ^ iœ Serbes. Sofia, 9 février : ' La politique extérieure! dis la Bonmanie ,a fait l'objet de rtomUreiK.es délibérations-du Cabinet roumain. M. Bratianu a eu une ! conférence avec le chef dlo l'écat-major. Sur rapport détaillé de calui-oi, le Conseil des . ministres aurait, décida d» maiutemr la ' plus stricte^iifcutralité. La flotte grecque En mono temps que la Grtce travaillait A renforcer s<m armée, elle s'efforçait d'à-grandir sa flotte. Elle s'adressa à l'Antïlo-terre qui lui envoya une mission navale, qui se mMlfâlt à dix-sept membres an mois de juin 1914. Ce corps d'officiers anglais composa do jeunes lieutenants de vaisseau m trouvèrent e»i Grèce attitrés d1 un grade supérieur à celui do nombreux officiers de maime grecs d'où au début une certaino Motion entre ces'deux éléments. Le chef de la mission, l'amiral Kerr était primitivement partisan d'un programme ûe_ pot;«s bateaux co*iœ8 oeiui Wavait proné jaAa lanùral Fournier, c'est-à-dire qu'il voulait une flotte de croiseurs, de sub-moreibtea ot do torpilleurs qui paraissait suffit*^ pour écarter les dw^uxuafite turcs dans une mer aussi périlleuse que '.a mer Eg*ée. Il proposa an oûnsécpiemoe da tonner use flotte de 3 oroisewa du 10,000 tonnes, de 36 submersibles et) de 24 contre-torpilleurs et hydroaéroplanes. Ce programme toutefois no parut pas sa-tis^uiisauil] la mariine grecque donfl lesl officiers réclamaient une flotte offensive; aussi l'amiral anglais, pour contenter l'opinion publique, dut-il modifier ses plans et proposer un programme de gros bateaux.C'est ainsi que peu avant la guerre le projet naval greo comportait : 1° 3 dreaeCnoqghts filant de 22 à 23 njcouyîs ePune valeur de 60 millions c/iacutù : 1° le „Salamisr', armé do 8 canons do 350, déplaçant 30,(XX) tonnes, en construction: sur les chantiers „Vulkan", en Allemagne ; 2° un cuirassé comimrulé e|a mai 1914 aux chantiers ^aint-Na'jzaitfe, en France, armé de 10 canons de 340, tonttrage 2*3,000 tonnes ; 3° uni navire du mctmo type d)o>ni} la commande n'était pas encore faite ; ^ 2° 3 croiseurs-cuirassés de 14,0P0 à 15,000 tonnes, dJotit) un seul existe : „L'Averoff", armement, 4 canons de 240 et 8 de 1«>0 5 3° 3 crois^fu/rsj-éelaireurs/ do 5,500 tomme», dont un seul a été commandé en Angleterre ; 4° 36 contre-torpilleurs et torpilleurs de haute mer; il en existait 20 et 4 étaient en construction ; 5° 24 sous-marins, 2 étaient arrivés en Grèce en 1913, 2 autres étaient sur le métier au Creusot et 4 vouaient d'être achetés en juin i9l4 aux usines Krupp ; &> Enfin 3 hydroaéroiplanes anglais qui devaient arriver incessamment. La guerre aura arrêté toute l'exécution de ce beau programme ; l'attitude énigmatique de la Grèce qui ne s'est rangée d'aucun côté aura empêché les commandes exécutées de partir pour leur lieu do destination. 11 eût fallu) lia paix pour hâter la réalisation do ces vues. Lorsque la Grèce s'est aperçue que la prochaine livraison à la Turquie des cuirassés que celle-ci avait commandés", la mettrait dans une situation inférieure, ello s'empressa d'acheter aux Etats-Unis l'„Ida-ho" et le „Mississipi" pré-dreadnoughfe du même type de 13,000 tonnes. En même temps les Grecs achetaient à 1a» Chine un croiseur rapide do 2,500 tonnes. Le temps a manqué à la Grèce pour river à se constituer uno flotte puissante (fui eût rendiu. son alliance importante en cas cte guerre. Son influence se fût agrandie dans la Méditerranée où sa situation avancée lui crée un poste stratégique de première importance. JSn cas dPalliance avec l'une oui l'autro puissance maritime, elle eût offert l'abri de ses ports et de ses côtes en même temps que l'appoint de trois cuirassés redoutables. Mais, pour îe moment, elle reste impuissante sur mer et ello devra attendre des temps meilleurs pour reprendre la réalisation de ses aspirations navales. SUR MER / Londres, 8 février : ' " P Un correspondant dw «World"' a dtefmancîé au- lieutenant allemand iBerg s'il pensait) que la flotte anglaise découvrirait lo „Mowe>" et arriverait à le détruire. Le lieutenant a répondu) ce qui suit : — Les Anglais^ ne reconnaîtront pas lo „Mowe". Co dernier a déjà été vu maintes fois par <ï(î> navires1 britanniques alors qu'il batfcain pavillon ^ anglais ; lo „Mowe" a inOme répondu à leurs sigînaux et leur a annoncé qu'il avait) pas dio navires allemandes en vue. Lo „Mowe" peut changer d!e nom à sa convenance. Si on lui donne la chasse, il faud'ra marcher vive>-ment, car il est très rapide "Nous auiriofns pui nous emparer de l'„Appam" mftme siJ à 10 milles de d'istanee, il avait été pré*' vern* si», notre présence. j , ti | r.:-| |- N'orfolk (Virginie), 9 février i Le lieutenant allemandl Berg1 a demandé autorisation de séjourner à N'orfolk sans ^Jre interné. Il a déclai'é qu'il espère continuer soja voyage sur l',,Appam". Londres, 8 février : Lloyds annonce que le vapeur anglais „Argo" a coudé. Un passager a péri. Rottoi-dam, 10 février : Le „Nieuwe Eotterdamsche Courant" annonce que le „City of Marseille", un nouveau vapeur do la Liverpool Hall Lines, jaugeant 8,250* tonnes, qui vient d'entrer dans la Mersey, a été bombardé par un sous-marin. Douze projectiles ont été jetéa ; ils no sont pas arrivés jusqu'au navire. Pendant le bombardement, les 175 passa-S^y<so^onMeniia à l'intérieur .du steamer. Paris, 9 février : On mande de E.io-die-Janeiro au „Temp#" : — Malgré la surveillance exercée par les croiseurs anglais, les navires allemande ont 5§gyg|L|..quitta .les ports sud-américains. Amsterdam, 9 février : Quoique on ne soit pas parvenu! jusqu'à ^ .reî1^0lllSr l0 sous-'marin anglais qui s'est échoué au Frie^che Zee-ga®, on continue à tenter- do sauver le submersible.-—— I>EPECHES_D1VESSES x aria, y tevrier : Briand et .Bourgeois sont partis pour i Italie ce matin, à 8 heurcSi figues par ja. Thomas, sous - secrétaire i ' f>aïwM' et par lea gé néraux Follet et Dutnoijii. * * . JLugniK», s février : Le journal italien „La Nàzione" écrit ce qui suit : — Avant de s'engager rhé-vis de l'Entente, l'Italie a exposé quelle serait sa position envers l'Allemagne si ella entrait en gUerra contie l'Autriche. En adhérant plus tard aui traité de Londres, l'Italie s'est ongagiée à ne pas signer de paix séparée avec les pudssaïuoos avoo lesquelles elle est en guerre, ^ mais elle ne s'est niiriement engagée à déclarer la guerre à des Etats avec lesquels elle vit en paix. * * New-York; 8 février : Des fonctionnaires supérieurs du gouvernement ont autorisé le représentant de 1',,Associated Press" à Washington do déclarer ce qui suit : —• Les Etats-Unis et l'Allemagne eont arrivés à «jn accord complet, • * * LondSres, 9 février : D'après une nouvelle envoyée de Was hingterâ au» „ Central Ntefws", M. Lansin'. a fait) savoir au: comte Bernstorff qup 1 préskîont) Wilsoai accepte les propositjien allemandies au su'jat det l'affaire d'il) „Lusi fcamia", sous . certaines réserves. Le oomt •Btirnstorfi soumrftîra ces réserves aui g ou vernjomient allemand. * * Baixîolone, 8 février : Lo nombre des grévistes s'élève actuelle ment à 19,000, parmi lesquels il y a 5,00 n^étallurgistes. * 'Péttrogïadl, 8 février : Uh projet _dfâ loi imposant \Q3 bénéfice do guerre vient d'être iléposé au Consei dos ministres. Les taxes frapperomt ton bénéfice d!o guerre dépassant 2,000 roubles * Paris, 9 février : Oïi mondie de Lond!re$ au „Temps" que suivant uno déclaration du chef do la pc lrco canadienne, l'enquête a établi q(uta l'ir cend'io d'u Parlement canadiein a été acci donteL Copenhague, 8 février : Los travaux préparatoires pour l'établis someit (Fur* poi-t libre à MaCmô sont prec que termiaés. Les dépenses totales s'éK verontj à 9 millions de couronnes, etj le travaux seront terminés en trois ans. Nciw^York, 9 février : Deux millions de fermiers ont envoyé die délégués au Congrès pour lui notifier qu'il: étaient adversaires dfiu renforcement dtt l'ai méo et do la flotte. 4> Washington, 10 février, : Lo Sénat a adlopté la loi autorisant l'éta blissemont d'un chantier pour la construc rion _ do dreadiioughts sur Li côte de la Cali fornie, ainsi que la loi^augmentant de 30 le no nib^^ter^adets a<tmus S^iSS^Jo d ma^iue^cTAnnapolis. L'Imbroglio Chinois Un regard en arrière. — Vieux souvenirs- La Chino en gestation.— Un empire qu disparaît. — Un beau programme. Que se passe-t-il en Chine î L'acoossioi au trône do Yuan-Shi-Kai, la réorganisa tion de l'arméo ot la proclamation du fier vice personnel appelant sous les armes 4o« millions do Cliiuois, consiituetonC-ils c qu'on est convenu d'appeler lo faonoux pé ril jaurio % L'Europe peut-elle assister im passible à co qui se passe dans, le vast Empire du Milieu ? Pour comprendre la situation vraie e trouver une réponse à ces différentes qiies tions, il faut jeter un regard en. arrière ~ C'est il y a quinze ans, que les deux hu «naonités, la jaune et la blanche, se son pour la première fois trouvées vérifcaolemen lace à face, quand éclata l'insurrection cm nue dans l'histoire sous le nom de la lié grolte des Boxers. A vrai dire, les froisse Jfuents dataient do longtemps : guerre an jfelaise de l'opium en 1840; guerre anglo Mrançaiso en 1S60; guerre dos Japonais e), ^entre-temps, des indemnités et des décapita Stions pour meurtres de missionnaires» et d< Commerçants européens. Un incident mit 1< l'eu aux poudres. Deux missionnaires aile irnands ayant été assassinés vers 19K), paj Ides „John Chinaman" quelconques, l'Aile magne exigea, en dehors des réparations usuelles, la cession à bail pour 99 ans, d< la baie de Kiao-Tchéou, dans la provint* /ia Chang-Tong, b.iio pi-ofonde efl s^risdkwiÉ le voisinage de vaste/s champs de homli'e. Leg diuti*es puissances suivirent. La Russie prit en compensation et toujours à bail, lo ma gnifique Port-Arthur et domina de ce fai' Ta Chino septentrionale; 1 .Angleterre se fi oéder un- littoral en face do son île d< Hong-Kong aveo l'obligation pour la Chine de ne jamais coder aux Européens aucune partie de la province do Yuang-Tsoiviang. Le Japon obtint uno garantie de ce gonrt pour Fo-Kien, vis-à-vis le Formose; la France pour l'île d'Haï-Nan et les provinces limitrophes du Tonkin. LA COURSE A LA CURÉE. Ceci étant réglé, la vraie* course à la curée commença. La Belgique, la Russie, l'Angleterre, la France se disputèrent les concessions des mines et les lignes de chemins de fer, bouleversant complètement le .vieux continent. Les lettrés et les mandarins excitent lo peuple à la révolte. Les papotes unis aux Boxers jurent l'anéantissement des Européens aveo l'aide •lu gouvernement. Bientôt les légations européennes sont assiégées; l'ambassadeur allemand, M. de Ketbeler, est tué et le bruit court que lfci personnel dq touiîes les légations est massacré. I.es troupies alliées entrent en scène. Tien-iTsin est pris et l'amiral Sey-ruour marche sur Pékin, où il entre le 14 août et s'empare du palais impérial, abandonné et cfésert. La vieille Europe a prestement vaincu lay vieille Asie, si prestement même, que la légion belge, dont on se rappelle la ronnatien,, n'a pas mémo le temps de partir 1 UN EMPEREUR DE QUATRE ANS. Alors Li-Hung-Chang, lo grand homme do la Chine qui, dans son voyage en Europe, s'était initié aux progrès de la civilisation^ décido de rajeunir lo vieil empire. Un grand nombre do jeunes Cninois viennent faire leurs études en Europe et retournent dans leur patrie avec des idées nouvelles. Ils désirent régénérer la vieillie Chine, mais se heurtent aux traditions, en toub premier lieu au mauvais vouloir de l'empereur qui désiro perpétuer l'ancien état de choses. Ce fut un triste règne pour les intellectuels Chinois que celui de l'empereur Kouang-Shu, qui, à 37 ans, mourut lo 14 novean-bro 1908. Deux jours plus tard, l'impératrice douairière Tsen-Hsi, qui effectivement tenait les rênes du pouvoir, meurt à son tour, et un enfant do quatre ans, lo prince PourYi, neveu de Kouangt-Shu, esb proclamé empereur do 48q millions de sujet. Le prince Tchoun-, frère de Kouang^Shu, exercerait la régence et tous les pouvoirs impériaux jusqu'à la majorité do Pou-Yi. YUAN-SHl-KAI ENTRE EN SCÈNE. Lo régent du royaume se trouvait bien^fc devant une situation inextricable. Un mou vement révolutionnaire général avait éclaté h pour libérer la population chinoise (300 ç a illions d'habitants) de la tyrannie mand- 0 choue (13 mHiisns) quelle Subissait depuis 3 plusieurs siècles. La cause occasionnelle de - cette insurrection résida dans le décret qui a lésa les intérêts des provinces en leur re- - tirant lo droit de construire elles mêmes leurs chemins do fer. Lo mouvement anti-dynastiquo et républicain était dirigé par Sun/-Yot-£on, uai homme intelligent et dé- • cidé, qui avait longtemps vécu en Europe ) ob diont les principaux collaliorateurs étaient Wang^King-Vei, qiai avait tenté de faire sauter le régent à l'aide dTuno bombe ; iiouaaig-IIin, qui remporta son) d'ipiûme s (Fingémiour à Tokio, et Qu-Fing-iFau, qui ^ fut ambassadeur auprès de diîféreutes cours c européennes. Les insurgés s emparent de • l'arsenal de» Ham-Keiou, conquièrent plusieurs grandes villes où la république est proclamée, et marchent sur Pékin. Le ré- '» gent, après avoir avoué les fautes du " ii\>Lo, appe lé à son secours un homme ;U dfEtat conciliant et plein do ressources, Yuan-Shi-Kai, qui consent à prendre la responsabilité du pouvoir. Le nouveau maître fait preuve do beaucoup de doigté ; à la demande de l'Assemblée générale, un édit impérial octroyé les principes d'uno constitution libérale. Mais cette concession nosuf-h fit pas pour enrayer ta révolte, C'est un 3 trône quo les révolutionnaires veulent renverser. Yuan-Shi.-Kai se met à la bile des troupes fidèdes et opère avec une granuo , intelligence. Il gagne do suite un grand ? ascendant sur les troupes, par son action ^ sur les hommes qu'il a formés jadis, les commandants qu'il a faits de ses mains1, les choisissant parmi les plus humbles autour do lui. Alors, il manœuvre habilement. Sum-Yatréen est élu président définitif de la ] nouvelle république chinoise. Aussitôt en fonctions, il veut se démettre en faveur de Yuan-ShUKaï, qui, cependant, refuse provi-3 soirement. Sun-Yat-Sen prend son rôle au sérieux et lance une proclamation à toutes ^ Jgs nations amies disant quo la .Chino no sdïïgo qu'à travailler dans la paix à sa ré-géftératiioni, à sa miso en valeur et nulle-mont à des agressions contre les Européens. _ Mais Yuan-Shi-Kaï a d'autres projets. Il 1 veut jouer un tout autre rôlo que celui qu/on lui destine. L'ABDICATION DU VIEIL EMPIRE 1 Cependant, il no cherche pas à précipi'.er les événements. 11 prend son temps ; il " d entoure d'une garde très forte, cachant ^ so-' jeu aux adversaires. Quand on lo croit _ en route pour le Sud, il se dirige vers lo Nord et marche délibérément sur Pékin, • à 3 la tête de ses iidèles Hounanais. Toute la Chine, toute l'Europe a les yeux fixés sur t lui. Comment so comportera-b-il "? On pressent déjà qu'il est le maître; lui doit le&a^ voir mieux que tous, mais quel art à Je ' dissimuler ! Cependant, il veut frapper un k grand coup. Il envoie des milliers d'hom-^ mes grossir ses contingents futiles. Il reprend llang-Yang et ilan-Kéou, après une bataillo acharnée. Uino accalmie intervient, et pendant ce temps l'Europe apprend avec stupéfaction que lo régenb prépare une abdication solennelle et quo les révolutionnaires, découragés, traitent avec les Impériaux. Yua-n>-Shi-Kai a atteint son but. Alors il sG ) passe un fait sans équivalent dans l'hh-j toiro européenne : les Mandchous, vainqueurs officiels de la révolution., viennent , remettre le pouvoir entre les mains du peuple représenté par Yuan-Shi-Kaï, dont les troupes ont battu précisément les armées du peuple. Lo plus vieil empire sous lo soleil avait vécu. Il no restait au pouvoir que le seul Yuan, bientôt élu président provisoire. Mais lo provisoire no dura guère et il devint bientôt président effectif. Alors, ceb | homme positif, si maître do lui, se laissa , aller à des rêves de grandeur. Sous pre texte qu'à un vaste empire comme celui du , Milieu, il faut, suivant les traditions, les mœurs et les besoins spirituels v*u peuple, un empereur maître absolu de toi;s et de tout, il se fait présenter la couronne impériale et déclare qu'il daignera s'asseoir sur lo trôno et s^octroyer lo titre do „Fils du Ciel", qno depuis tant de siècles ont porté les desmi-dfieux mandchous. SMais ceci- ne faisait pas l'affaire des révolutionnaires qui no s'étaient pas battus uniquement pwa. voir Yuan prendre la place du petit Pou-Yi. 3St voilà la guerre rallumée et lo couronnement de Yuan remis aux calendes grecques. ET LES PUISSANCES EUROPÉENNES? Les Chinois pemvent allumer une fière chandelle à leur Bouddîba national, quo les puissances européennes aient d'autres chats à fouetter en co momont, que do se préoccuper comment les Jaunes s5 entre-tuent entre eux. Ah l si la guerre ni liait pus les mains de VEuropo, quello occasion sains pareille do réaliser le grand problème du partage de la Chine, qui préoccupait 6i fort les chancelleries avant le déclanchement des hostilités dans les Balkans I Vous vous rappelez» le programme, n'e t-co pas '? L'Angleterre avait des vues sur le Thibet, sur le Kouang-Toung et sur la partie du Yuan-Nan qui touche au Siam et à la Birmanie; 1a France, d'autre part, dé-siraût uno partie du Yun-Nan et lolvouang-Si; l'Allemagne avait jeté les yeux sur le Chaei'-Touug, baiidiis que le Japon annexait •la Mandchourio et lo Liao-Toung. La Russie, do son côté, faisait valoir des droite sur la Mongolie et lo Turkestaai chinois pour la construction d'une ligno directe Moscou-Pékin, pendant quo les Etctfs-Unis massaient des troupes aux Philippines et avaient commencé la pénétration intellectuelle de la Chino — Rcckefoller y avait déjà fondé un institut. M'âne l'Italie prétendait so mo5.tro à table. Tous ces beaux rêves se sont évanouis. Nous nous trouvons en présence d'uno situation très délicate et, ainsi que la crainto en a été exprimée, il ne serait pas impassible du tout que les ennemis se réconciliassent sur lo do3 des Européens, que l'un prétendant s'emparer du Nord, le second du Sud, en fondant les» Etate-Unis ele Chine, voire même de - l'Asie. Et si cette éventualité se réalise, que l'Europo prenne garde à ello ! Ce sera lo moment do réoditer la célèbre composition allégorique de l'empereur Guillaume, montrant les peuples chrétiens unis sous la croix so préparant au combat contre lo Bouddah l COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 1Q février. —■ Officiel do co mid!î ï Théâtro de la guerre à l'Ouest. Au nord-est do Viiny, nos troupes ont enlevé aux Français un tronçon do tranchée asjsez important; dans la région de Neuville, elles ont reconquis un des enton-noirs perdus autrefois^ X""*"SSî5o" Occasion, 52 eV 2 mitrailleuses sont tom- béai entro nos mains. Au sud do la Somme, los Français en-tropriront plusieurs attaques partieLes, qui ont été repoussées. Immédiatement au nord 'de Becquincourt, l'ennemi a réussi à prendre pied dans uno petite partie de noire tranchée de première ligne. Sur la hauteur de Combres, nous avons, à l'aide d'un oa-mor.iflofc, écrasé une galeiie de minejâ d*e l'ennemi. Des oxplosions. provoquées par les Français au nord-est do Celles (dans lés Vosges) sont restées sans résultat. Théâtre de la guerre à l'Est. Sur lo front des armées du général vK>n Linsingen et de l'arméo du général von lîo&imer, des forces austro-hongroises ont fait échouer les attaques de quelques faibles détachements ennemis. Dans les Balkans. Tîirvn (In nnnnwn. * * • V ietnnet, 10 févriea*. — Officié d'hier :l Fronts russe et italien.. Pa3 d'événements particuliers. Front du Sud-Est. Les! avanC-garcles des troupes austro-hongroises opérant en Albanie ont franchi la rivière» di'Ismi efi occupé Preiza ainsi que les hauteurs au noixl-ouest de cette localité. Les troupes de l'adversaire, formées par les restes de quelques détachements' serbes, des groupes italiens et les mercenaires d^Es-sad! pacha, ont évité le combat eta se repliant vers le sud et le sud-est. Ce n'e^t que lors1 (î.3 l'occupation de la localité de Yaljas (à 8 kilomètres a.u nord-ouestl de Tirana) qu'il y a eu un combat de peu. d'e durée dans lequel l'ennemi a été culbuté.^ Nos aviateurs ont], à différentes reprises en ces derniers temps, lancé aveo succès des bombes sur le campement établi! pr»s de Duraz^o ainsi que) sjir lesi vapeurst italiens mouillés dans ce port. Dansi lo Montélié^ro, la situation continue à êtrej calme. Le désarmement est terminé. « A A ConiStantinoplc, 10 février. — Officiel dto grand quartier général : Sut le3 fronts du Caucase ot do l'Irak, rien «^important. Le 6 février, la flotte ruseo a oanonné le piorb charbonnier do Znngnldlak, sans cependant y ' dnuser de dégâts notables. Un navire enmemi servant au lancement cFhydîro-avions prit part au combat et fut torpillé par un do nos sous-marins.Sur lo front des Dardanelles, le 7 février, un croisouT, se trouvant au largK3 de Jenischehir, a, sans succès, lancé dix obus sur la côte de Téké-Burun. Notre artillerie a mis en fuite un avion ennemi qui, etans la matinée, survolait Sedd-ul-Bahr. Un autre avion survolant Hé mé-tmo secteur au cours de l'après-midi s'est éloigné scuis la menace du feu de notre artillerie et, pousuivi par u/n de nos avions, s'est enfui vers l'île cPImbros. Communiqués des armées alliées Paris, 9 février. — Officiel de 15 heures : En__ Artois, les doux artilleries ont continué à'se" montrer actives sur le front allant de la côte 140 au chemin de Neuville à la Folio. Hier, en fin d'après-mieli, reiïj}£pi>.a fait sauter deux mines fortement ch#?g&s "à l'ouest de la Folie. Il a pu pénétrer dans quelques éléments de trandhî^s^ô" tnT^ôule-par- ^explosion', ainsi que su r certains jKiints de notre tranché do double-ment, d'où nous l'avons rejeté par une attaque à la gi*enade effectuée au cours do la nuit. Lo combat contiSiue. Au sud de la Somme, bombardement des tranchées adverses. Dans les Vosges, canonnade réciproque à l'IJartmansweilerkopf. Nuit calrno sur lo reste du front. * * * Paris, 9 février* — Officiel de 23 heuires : En Belgique, notre artillerie louirde a continué lo bombardiement du fortin do Vau-ban ex- des tranchées ennemies» do la région do Ilet Sas. En Artois, dvuel «assez intense entre la côte 119 et le chemin do Neuville à Thé-luis. L'ennemi, après avoir fait exploser uno mine en avant d'os tranchées au sud^-.ouest do la côte 140 a dirigé sur nos positions uno attaque d'infanterie qui a étoi repousséo. Entro Soissons et Reims, au sudi de lai Ville-aux-Jîois, nous avons attaqué à coups* de grenades un petit poste quo l'ennebii a dû évacuer. Au sud-est do Saint-Mihiel, nos botieries ont causé d'importants dégâts aux organisations ennemies dans la foret el'Apremont. Aujoni^hui, entre 5 h. 30 et G h. 40, l'ennemi a lancé sept obus sur Belfort et ses environs. î* * « LoneSres', 8 tévner. — Uiriciel chi quartier général britannique : Duel d'artillerie entre l'Ancre et la Srommo et ai* nord' du canal de La- Bassée. Très vive activité de Fartiïlerio ctans les environs ele Ilooge. « * * Londres, 10 février. —< Officiel dtu War-Otfizc) : Mercrocti, à 3 h. 30 de l'après-midi, dîoirx liycBopianes allemands so sont approchés" do la coto" "(S? Itont. Qnetqtr^f minutes pins tanî, " trois bonite sont tombées dans un ehamjjjk situé prè* de iRams^ate, eti quatre bombes sont tombées près do l'école die J&oadktairos^ di3 oos cornières, trois ont fait «cpîosîôh. Il n'y a pas do victimes à déplorer. Les dégâts se borneraient à d»es bris de vitres. Rfomî, 9 février. — Offîcietl dui grand quartier général : Sur tout le front, il y a oui des duels dfarti'llerie, qui opit été spécialement violents sur l'Isonzo. N'ollro artilleaio a obtenu d'e bons résultats par son tir direct sur des positions ennemies et par un tir, effectué en amène de ces positionis, sur des colonnes1 de trodj-pas et de:s convois en marche. u * « Pétrograd, 8 février. — Officiel! du grand état-major général : 'Dans la région de Riga, activité de Tar-tillerio de gros calibre ; nous avons1 répondu aveo efficacité à son tir. Dans la région de Dwinsk, fusillades etj canonnades un pou plu'9 vives que di'habi-tude.Entre les lacs de Meddum ot do Dam m en1, un fort détachement d'éclaireurs allemondls a tenté de s'approcher de nos? retranchements, mais il a été repoussé paj: nos' rrn-sillades.En Galicie, il y a eu- dos escarmouclios entre patrouilles dans la région de la Strypa moyenne. Dans la région dfU'sP zieczko, l'ennemi a tenté de s'avancer ara delà des passages de la rivière, mais il a été rejeté par notre feu. Dépêches Diverses PétrogTad, 9 février î La Fédération des mineurs, qui n'avait pas pris part au ve>te du Parti ouvrier sur lo service obligatoire, vient d'adopter, dans une réunion tenue à Manchester, une motion contre le service obligatoire. * Pétrograd, 9 février : La Commission de ravitaillement, qui propose de fixer des jours où la vente et la consommation de la viande seraient inter-efites, estime que l'évacuation des ter ri fc> ires de l'Ouest seuls a fait perdre à la Russie ■t millions de têtes de bétail. Do grands troupeaux ont été amenés, par étapes, de Maaiàchourie ot ele Mongolie, mais les betea1 invivonf. hJ Anton h nm-iumne * * + Paris, 9 février : L\,lï«ho do Paris" apprend ele Madrid quo les journaux espagnols protestent vigoureusement contre l'intention manifestée par l'Angleterre do resserrer le blocus. Ils réclament la convocation d'un Congr-s des neutres pour délibérer sur cette question. *_ * Amsterdam, 9 février : Le „Nieuws Bureau'" apprend de Lois-dros que le ministre du commerce a déposé un projet de loi interdisant 1 importation élu tabac et des fruits et restreignant 1 im* portât-ion de la cellulose, ele l'orge, destinée aux brasseries, et du sucre. Rien quo l'interdiction d importer des fru'.ts rendrait disponibles un million do tonnes de jauge environ. * t/ Londros, 9 février : Le correspondant financier du ,,Daily Te-(eg'naph" câble do N^s^jjrk qu'on s'attend à l'émission d'un nouvel emprunt anglo-français de 250 millions de dollars pour l'été prochain. * , . » • Paris, 9 février : Lo „Matin'0 annonce que les granels commerçants et industriels de* Marseille ont envoyé à la Chambro et au Sénat une protestation contre le projet d'impôt sur les bénéfices de guerre, et demandent que ce'.ta loi no sot applicable qu'aux fournisseurs do l'armée. 3 ' * Zurich, 10 février : On annonce que lo Japon a l'intention da créer une légatiou en Suisse ; jusqu'à présent, il n'y est représenté que par un consulat auxiliaire. * * # Meissangne, 9 février : Une torpille lancée d'un sous-marin hol-landtaisr amarro dans le port-, a fait ctsplo- \/ ' sion, mercredi, à Flessingue. Elle a frappé \ un ponton tfle la Compagnie de Zeelantî, sur | lequel plusielnrs personnes so trouvaient. Un % sous-officier de la marine de guerre a été tué et plusieurs personnes ont été blessées1. L'explosion a été très violente et a causé beaucoup de dégâts. Toutes les vitres ont été cassées dans les environs. 1^3 sous* marin lui-môme n'a été que peu endommagé. ^ D'après im autre rapport sur cet accident, dix à douze personnes au moins ont été légèrement blessées; doux autres moiaque-raient. Les bateaux „Neva" et „DBros<ke!isi" ont été avariés. » Cologne, 9 février : On mande par sans-fil do Washington h N la „Gazette de Cologne" : i f — La question du „Lusitania" peut ttro 1 considérée comme résolue. / Ivo ministre de l'intérieur a dîécidé quo tous les ho m mets appartenant aux chissos de 1883 à 1S05 qui 6nt été déclarés inaptes au service militaire seront réexaminés. * * * /"vit., r> e/. :— . Sjir Robert Bordaui, premier ministi-e, a proposé do prolonger pour une année la période législative actuelle cPu Pavloment canadien1. Lo ohef do l'opposition, sir Wilfriod laurier, a appuyé cette proposition. * * * T o . Lors elio la cîgrnièro attaque dos zeppelins contre" FÀngleterre, les plus grands dégâts ont été causés Bi.rmùigliam, où neuf grandes fabriques et tré^r,eT';ftir.o maisons ont été incendiée ou détruites. * » * Londres, 10 février : D'après uno information officielle, trois personnes ont été blessées pendant l'attaquer ennemie entreprise contre la oôte do Kent. Un certain nombre dfhydroplanes et d'avions militaires se sont élevés pour c;im-battro les aviateurs ennemis, qui se s>nt immédiatoment retirés. On no parle pas de combat aérien*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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