La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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24 oktober 1918
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s.n. 1918, 24 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9gk3p/
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3SJ nmn*rvuc**trrTm,wwiwr^nÈMï* gj^«iwmwai^a»,g*.^w^ „r«w>M^>«.^ PRIX DES ABONNEMENTS i 8 mole (a»?.-<léc*aïi».), t0.001 1 nais (ncv.), C.OO. Le* demandas d'abonnement ttnxf reçue» exolxiet-pjneiit le* bureaux et 2e* facteur* ds* vorttis, — tes réclamations conoernant tes abonnements doivent Ire adressée* exclusivement aux bureaux de poete. AOS!IRiSrRÂTIOfl ET REDACTION fontagno-aux-il-Tb?»-ifotogèra#, 31, EraxeMoi, PRIX DES ANN0NCE3 : 3 Pet. mnnoHccs, 1a ligna, tr. 1.00. — Réclames avant j le* an»., la llg^ ir. 2.50. — Corps du journal, 1* ' lig., tr. 7-Ml. — Faits divsrt, la ligne tr. 5.03, r — Nécrologie, la 11?., fr. S.53. — Coin des EleveurtV annonces notariales, avis de sociétés (assemblée*^ paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2,00. i BUREAUX da""ÏÏ à 17 heures. <j Direction et Administration : M tfk'l |? È™*i Jos. MORBSSÉE, direcleat. ' , LA GUERRE 1,543° Jour da guerre Les Alliés poursuivent leur offensive sur le loi belgô avec la même énergie. Leurs atta gues, qui ont donné clos résultats locaux, on lté très violentes au nord et au sud de Deynze fcinsi Qu'à l'est de Courtrai dans le secteur de yichte. Des combats partiels se sont livrés de< deux Cv'.és de Tournai et de Valenciennes. Entre l'Oise et la Serre, lo saillant formt par les positions des Allemands se réduit pei à peu. Sur la Serre, les Allemands ont ôvacm (a tête de pont au sud do Marie, tandis Que su: l'Aisn# ils enrayaient do fortes attaque flran jalses dans le secteur de is'anteuil, à l'oues {Là Hethel. Des deux côtés do Vouziers, sur la rivi droite de l'Aisne, des attaques françaises on succédé aux contre-attaques allemandes. Ellej ont amené de violents combats, sans abouti, à un résultat marquant. La situation est auss restée inchangée dans le secteur d'Olizy, mal gré de très vives attaques des Français. AU REiGMSTA© Lo discours du Chancelier A la séance du Reichstag du 22 octobre, 1< prince Max de Bade, chancelier de l'Empire A prononcé le discours suivant : Messieurs, Depuis que J'ai pris pour la première fois 1j parole dans cette t-necinte, de nouveaux pa. ont été faits de part et d'autre dans la pour eulte de l'action que i6 gouvernement a entre prise dès son entrée en fonctions en faveur d< la paix. Le président Wilson a posé une pre ïnière fois des questions auxquelles nou; avons répondu sans équivoque, puis nous ei a posé d'autres auxquelles nous ayons fait 1< réponse qui a été publiée hier soir* Messieurs, Le peuple allemand tout entier aspire à sa voir quelle perspective le gouvernement croi pouvoir ouvrir sur l'issue de son œuvre paci flste. Vous comprendrez que je ne puisse m'ea primer à ce sujet qu'avec la plus grande ré serve, et Je sala d'ailleurs que les partis dési rent de leur côté que la question reste enfer mée dans les limites que commande la graviti de l'heure. Le fait que c'est au peupJo aile mand que s'est adressé le président Wilsoi donne un poids d'autant plus grand aux dé claratlons des représentants de tous les partis Je me bornerai donc à dire aujourd'hui, en c qui concerne la situation internationale, qui la première réponse du président Wilson à h démarche du gouvernement allemand en fa veur de la paix a porté dans tous les pays i leur point culminant les discussions au suje d'une paix du droit ou d'un» paix par 1j force- Il s'agit de la lutte d'opinions qui si livre publiquement dans tous les pays et qui a dû se livrer également chez nous. D'une part ceux qui s'imaginent que le moment est vem de satisfaire leur haine et d'apaiser leur soi de vengeance sur le sol de l'Allemagne on élevé la voix ; de l'autre, les partisans sincère; de la Ligue des Nations sont convaincus qu< l'idée fçndamenfcalp de la nouvelle foi subi aujourd'hui l'épreuve décisive. Cette idée es qu'avant qu'une puissance quelconque oi un groupe de puissances entreprenne d'era ployer le moyen coercitif de la force pour as surer le respect du point de vue juridlqui qu'elle défend,s on doit tenter sérieusemen et en toute loyauté de maintenir la pai: par la voie, d'un accord volontaire ou, appli quant le principe à la situation Internationali actuelle, d'obtenir cette paix. Cette lutte de: opinions n'est pas encore décidée. Nous pou vons nommer les forces qui se dressent le; unes contre les autres, mais nous ne pouvons pas estimer leur valeur relative. La dernière note du président Wilson n'a pas éclairé le peuple allemand sur la façon dont se termi nera le conflit des opinions. Peut-être la nou velle réponse du président Wilson apportera t-elle la certitude définitive. En attendant Messieurs, il faut que toutes nos pensées e' tous nos actes s'inspirent de deux éventua lités. La premièra serait que les gouvernement* ennemis veuillent la guerre et il ne nous res teralt alors d'autre choix que de nous mettre eur la défensive avec toute l'énergie d'un peuple que l'on pousse à bout. Si cette nécessité se présentait, je n'ai pas le moindre doute que le gouvernement allemand pourrait faire appel au nom du peuple allemand pour la défense nationale, tout comme il a pu parlei au nom du peuple allemand lorsqu'il est Intervenu en faveur de la paix. Celui qui s'est loyalement placé sur le terrain de la paix du droil a assumé en môme temps l'obligation de ne pas se plier sans combattre à une paix par la force. Un gouvernement qui n'aurait pas ce sentiment serait voué au mépris du peuple qui combat et de celui qui travaille. Il serail balayé par l'indignation publique. Mais, Messieurs, nous devons dès aujourd'hui envisager dans toute sa portée la seconde éventualité. Le peuple allemand ne doit pas être mené les yeux bandés à la t&ble des négociations. La nation a aujourd'hui le droit de nous poser la question : « Au cas où une paix se réaliserait sur la base des conditions de M. Wilson, quelle serait la signification de cette paix pour notre vie et pour notre avenir ?» Ce n'est que notre réponse à la question du Président qui, à en Juger par l'écho qu'elle a trouvé dans l'opinion publique, a fait comprendre au peuple allemand de quoi 11 s'agit. Il demande aujourd'hui des explications claires. La décision que nous avons prise est d'une portée immense. Notre situation en tant que puissance n'est Plus seulement déterminée par ce que nous considérons comme notre droit, mais par ce qui est déclaré juste au cours de la libre discussion avec nos adversaires. Cela suppose chez un peuple fier et habitué à la victoire une forte dose d'abnégation, car la question du droit ne s'arrête pas aux frontières de notre pays, que nous n'ouvririons Jamais volontairement à la force. Les principes que nous avons acceptés touchent à des problèmes qui se posent à l'intérieur du territoire de l'Empire. Messieurs, on m'a objecté qu'accepter les conditions de M. Wilson signifierait pour l'Allemagne sa soumission à un tribunal ennemi qui trancherait la question du droit en ne consultant exclusivement que son propre intérêt S'il en était ainsi, pourquoi les politiciens lrréductibels de l'Entente craindraient-ils la salle de délibérations comme le coupable craint le tribunal? Le point fondamental de tout le programme de M. Wilson est la Ligue des Nations: elle ne peut être constituée si tous les peuples ne se décident pas à s'imposer des sacrifices. La réalisation de ln communauté du droit éxige l'abandon d'une partie de l'autonomie absolue qui était Jusqu'ici l'Indice de la souveraineté de l'Etat, chez nous comme chez les autres. L'esprit dans lequel nous suivrons ce développement nécessaire sera d'une importance décisive pour notre avenir en tant que puissance. Si intérieurement nous continuons à nous placer sur la base de l'égoïsme national, qui Jusqu'à ces derniers temps était la force dominante dans la vie des peuples, alors. Messieurs, il n'y a pour nous ni reconstitution ni renouvellement possible. Il resterait alors un sentiment d'amertume qui nous paralyserait pour des générations. Mais si nous avons compris que le sens de cette terrible guerre a été avant tout la victoire de l'idée du droit, nous ne nou^ opposerons pas à la réalisation de cette idée ; si nous. nous, v ..soumettons avec toute notre vo lonté. nous trouverons dans oe fait un remèdi aux blessures du présent et une tâche pou utiliser les forces de l'avenir. Le peuple aile mand collaborera à cette tâche avec toute 1) sérieuse objectivité et la haute conscience qu 1© caractérisent. Nous n'avons, Messieurs, qu'; nous reporter à deux générations en arrièr pour trouver le ressort moral nécessaire ; i cette évolution. Lorsque nous aurons fai nôtre cet objectif humain, le travail collecti : des nations deviendra pour nous la tâche libé ratrice. Qu'il me soit permis de citer ici le \ paroles que j'ai prononcées le 18 février : e Li ; lutte po^ir la vie, pure et simple, laisse inex ploitées des réserves incalculables. Le bon s heur et le droit d'autres peuples doivent fair [ partie de notre volonté nationale. » Si à cett , heure grave je présente à notre peuple l'idé 1 de la Ligue des Nations comme une source d consolation et de forces nouvelles, je ne veu: t pas oublier un seul instant quels formidable obstacles devront encore être surmontés avan , que cette idée puisse devenir réalité. Personn [ ne peut dire si l'idée se réalisera plus 0' 5 moins rapidement. Que les jours ou les se , maines qui vont suivre nous appellent à d I nouveaux combats ou nous ouvrent la voie d la paix, nous ne serons à la hauteur des t£ ches qui s'imposent qu'en exécutant le pre gramme du gouvernement et en abandonnar définitivement l'ancien système. J'en viens maintenant, Messieurs, à la quej tion de la politique intérieure de l'Empire dont le Reichstag a le droit de me demande compte. La réforme électorale en Prusse est, grâc au concours précieux des différents partis , assurée dans le sens des propositions du goi | vernement, qui prévoient l'introduction d-suffrage universel, direct et secret. Deux pre jets de loi sont soumis aux délibérations d Reichstag qui ont pour objectif de supprime l pour la nouvelle forme de gouvernement le > empêchements constitutionnels qui lui bai - rent encore la route. Le premier projet a pou ■ but de mettre les membres du Reichstag ! même d'entrer dans le gouvernement de l'En pire sans devoir déposer leur mandat. C'es 5 une nécessité inéluctable si l'on veut que K i rapports entre le Parlement et les autorité L supérieures de l'Empire restent aussi étroil que l'exigent le travail commun et la cor fiance réciproque. Le projet de loi prévoi d'autre part, une modification de la loi sur 1 " suppléance du chancelier de l'Empire. JU; 1 qu'ici, les plus hautes autorités de I'Empir pouvaient seules être appelées à remplacer 1 chancelier. Dans l'avenir, les députés a Reichstag prendront part à la direction de 1 politique de l'Empire et pourront prendre 1 ' parole au nom du Chancelier sans être placé à la tête d'un département. Cette réforme oi " vrira une voie nouvelle, celle du parlement* risme, dont le but est de créer la responsab lité dans la gestion des affaires de l'Empire ; Il faut aussi rattacher à cette réform l'àvant-projet concernant la responsabilité p( [ iitlque du chancelier, qui serait de la comp< tence d'un Conseil d'Etat à créer. Le nouvea régime gouvernemental de l'Empire a en f traîné naturellement une modification dans ! système de gouvernement des pays d'Empire \ Le statthaltérat d'Alsace-Lorraine a été d< . volu à un Alsacien. Le second projet de loi, qui concerne la me ' dification à apporter à l'article 11 de la Cor f stitution de l'Empire, contient les principe t fondamentaux de la consolidation du noi , veau système gouvernemental. Il dispose, e , effet, que le chancelier et la représentât^: ; nationale possèdent voix d&ibérative dans le ; q a estions Jtates intéressant la nation tou . entière, notamment dans les ciuestiong d guerre et de paix. Cette garantie pourrait er core être renforcée si les traités d'allianc étaient soumis à la même règle. Le gouvei nement de l'Empire s'efforcera d'élargir dan ce sens les droits du peuple, si là.question d la Ligue des Nations prend corps définitive ment. Messieurs, l'état de guerre a eu pour oons< quence de restreindre dans xtous les pays 1 liberté individuelle des citoyens. La paix nou apportera le rétablissement complet de ce droits. Les pouvoirs extraordinaires que cor fère l'état de guerre ne sauraient encor être éliminés; cependant, ils ne pourront êtr exercés dorénavant qu'en parfait accord ave le Chancelier, qui est responsable devant 1 Reiclfttag de leur exécution. Les ordonnance impériales que je vous ai annoncées à la dat du 6 octobre ont été entretemps publiées e concernent non seulement les questions de 1 . censure, le droit d'association et de réunioi et les restrictions à la liberté individuelle mais elles s'étendent à toutes les mespres di pouvoir exécutif dans tout le domaine de 1; politique économique sociale. Messieurs, mon programme du 5 octobri comportait les grâoes à accorder aux per sonnes condamnées pour des crimes politi ques ou pour des délits à l'occasion de mani festations, grèves et événements analoguee Pareille amnistie très étendue a été soumise i l'Empereur et aux autres gouvernements fédé raux et a déjà été mise à exécution. Un gram nombro de condamnés ont été remis en II berté. La grâce n'a été accordée à plusieur d'entre eux qu'en faisant abstraction de gra ves soucis patriotiques. Messieurs, toutes le: nouvelles mesures dont je vous ai entretenu: ont été approuvées par toutes les instance constitutionnelles. Elles se sont placées de 1( sorte sur le terrain gouvernemental que moi même et mes collaborateurs avons choisi. Si, de votre côté, vous approuvez les projets lo gouvernement populaire sera solidemen ancré dans les lois de l'Empire. Je sais, Messieurs, qu'un regafd en arrièri sur la politiciue intérieure dans ces mémo rables semaines d'octobre écoulées doit provo quer chez vous des sentiments divers. Au: uns, elle apparaîtra comme une course insen sée sur une pente qui conduit au renverse ment de l'ordre existant; aux autres, elle sem blera un timide tâtonnement vers une nou velle réforme de l'Etat. Celui qui n'âssum< aucune responsabilité peut critiquer libre ment. Vis-à-vis des deu^ groupes que j'ai cités je déclare, au nom du gouvernement de 11 majorité du Reichstag, que mes collègues e moi sommes parfaitement d'accord sur le bu à atteindre et les moyens d'y parvenir. Ce but n'est autre que l'émancipation poli tique du peuple allemand. Cette émanclpatlor apparaît à mes yeux et aux yeux de mes col laborateurs comme l'objectif dont nous n( nous départirons pas. Les membres du gou vernement partaient tout d'abord de points d« vue différents. Mais ils poursuivent le bu commun avec la même fidélité et, partant leurs voies se sont rapprochées. Notre peuple possède delà depuis longtemps une série d( droits politiques que maint peuple voisir pourrait lui envier. L'autonomie communale allemande est, à plus d'un point do vue, exem plaire. Le droit électoral pour le Reichstag c été pendant longtemps le plus libre du monde et le Reichstag disposait toujours d'une arme politique puissante: l'approbation des bud gets. Mais, dans les circonstances les plu; graves, le peuple allemand ne fit pas usage de ses droits. Sa force se dépensait en dehors des luttes politiques. Ce ne fut pas l'arbitraire des autorités constituées qui maintint en Aile magne le peuple en tutelle, mais le manque de volonté du peuple en matière de politique Depuis Janvier 1917, la résolution de voir in tervenlr la responsabilité politique prenai corps. Dès la fin de septembre, cette résolu tion avait abouti, et depuis tout a été changé Messieurs, nous possédons là une garantie qu nous permet d'édifier le nouveau système er toute sécurité. Le caractère du peuple aile mand s'est complètement modifié; après le; épreuves de la guerre, les hauts faits et le; sacrifices consentis, c'était inévitable. Ce changement nous est urçe meilleure garantie que la force des lois et il m'indique la route è suivre. Ce pas sous la pression extérieure n: > pour nous renelre maîtres de la situation lnté-: reiure que nous nous sommes décidés aux rô- - formes gouvernementales. Nous avons la con-i vlction absolue que ces réformes sont l'exprcs-i slou de notre propre Individualité et de notre i histoire, car s'il en était autrement, nous agl-» rions sans sincérité et le sceau de l'irrévoca-l biiité, dont nous ne pouvons nous passer, ne t pourrait être apposé sur le nouveau régime. •> { A vous s'adresse aujoureThui, Messieurs, l'appel à l'énergie que Fichte donnait aux Al-' lemands à une heure critique : « Tous les pea-1 pies ayant dans le monde une tâche à remplir ' vis-à-vis d'aulrui, réservez-vous celle eiue vous " êtes seuls capables de mener à bien. » Dans la 3 vie de notre peuple, chacune des heures qui 3 semblaient devoir marquer sa fin a au con-3 traire sonné l'avènement dans son sein d'un$ - nouvelle force intellectuelle. Songeons toute-{ fols ejue le développement de notre particula-s rlsme est subordonné à la condition que nous 1 restions maîtres chez nous. I L'ennemi est à nos portes! Notre pre-s. mière et notre dernière pensée doivent aller e aux vaillantes troupes qui combattent contre e un ennemi supérieur en nombre. Chaque armée a à enregistrer des mesures malheu-reuses et des faits isolés répré'nensibles, ma;s X la volonté do l'armée nationale les renie. Nos soldats, Messieurs, se trouvent devant une i. lourde tâche. Ils luttent pour la défense d? la patrie et avec l'espoir de voir luire bientôt la ! r paix. Nous les remercions, nous avons cou- i fiance eyi eux et nous leur crions : « La patrie j e ne vous abandonnera pasl Tout ce qui vous c-st ! nécessaire en fait d'hommes et. 4s moyens, , tout ce qu'il nous est possible de vous donner j j de nos biens, vous l'aurez 1 » il r La discussion s Le discours du Chancelier a été suivi d'une r discussion à laquelle ont pris part les chefs à de groupe du Reichstag. M. Hcrold (Centre) déclare vouloir souscrire * aux plus importantes déclarations du Chance-s lier. Le peuple allemand a pris en mains le s règlement de son sort. Le nouveau gouverne-s ment n'est que l'émanation de la volonté po-l" pulaire. Nous estimons epue les projets do ioi eiui nous sont soumis-doivent être complétés. a Toute guerre, quelle quo soit sa forme défen-sive, doit être soumise à l'approbation du e Reichstag. Nous repoussons de toutes nos e forces les accusations portées contre notre II armée. Les dévastations ne concordent pas a avec le caractère ni les mœurs des Allemands. n M. Ebert (socialiste). — Mon parti approuve la répons© du gouvernement à la note de M. , Wilson. Nous avons élé adversaires exe la ; guerre sous-marine sans merci. Le 5 octobre a ; | été l'avènement de la démocratie allemande.Le '' peuple allemand veut être libre et le sera. 11 ne se laissera plus arracher le droit de eiispo-ser de son sort. Nous voulons aller plus loin '' encore que le gouvernement. Nous avons été toujours des adversaires résolus do la dipio-" matle secrète; elle a joué un rôle néfaste. , Pour asseoir définitivement le gouvernement parlementaire, il faut que* le Reichstag ait voix au chapitre lors, de la nomination et de la démission du chancelier de l'Empire. La situation absolutiste du grand état-major v é-s néral doit disparaître. De même, le gouvernement personnel a vécu en Allemagne. Il faut ^ que les femmes obtiennent également des 1 droits politiques chez nous. Nous désirons s tous une paix durable. Les plus sûrs garants + de cette paix seront le tribunal d'arbitrage la 3 Ligue des Nations et le désarmement universel. Nous sommes toujours, comme le 4 août 3 1914, prêts à défendre la patriê. SI l'ennemi veut nous réduire en servitude, nous lui fe-s rons voir que l'Allemagne ne veut pas de e l'esclavage. ■- M. Naumann (progressiste). — Après avoir porté un salut à l'armée et avoir caractérisé - les réformes introduites, l'orateur déclare que 1 le nouveau régime doit débuter par arrêter la s responsabilité du chancelier. Ce sera un grand s avantage quo les parlementaires qui entrent - au gouvernement ne perdent pas tout contact e avec le Reichstag. Le caractère du Parlement ? en sera modifié. Le gouvernement doit avant c tout éviter toute équivoque. Quoi que fassent 5 nos ennemis, ils ne parviendront pas à dé-s truire une nation de travailleurs et de pen-? seurs comme notre peuple. Il est au exmtraire { très possible de vivre en paix avec lui. * M. Stresemann (national-libéral). — Nous 1 approuvons entièrement la démorche paci-' flste du gouvernement. Notre armée s'est ad-1 mlrablement conduite; elle a fait- des choses 1 surhumaines. Le sang qui sera versé encore ne retombera pas sur nos têtes. Je ne * parlerai pas de la forfaiture de la Bulgarie : l'histoire dira quelle part la paix de Bucarest a eu dans ce dénouement. Le processus n'est pas encore terminé en Autriche-Hongrie. L'Autriche allemande doit rester ce qu'elle a 1 toujours été : un foyer do culture allemande, i La Hongrie ne se compromettra jamais à poser un acte de déloyauté envers l'Allemagne, j Nous avons cru fermement ejue la victoire ' resterait aux armes allemandes et nous avions . le droit d'y croire, après les succès remportés ! par nos troupes. Il y a beaucoup de choses à ? dire au sujet de la construction de tanks et de ^ sous-marins; les résultats n'ont pas répondu à l'attente parce eiu'on n'a pas su utiliser les forces disponibles. Quoiqu'il arrive, nous sommes et nous restons monarchistes. Nous croyons servir au mieux la monarchie en collaborant à la cons- * titution du nouvel ordre de choses. Nous subirons le sort <jue la fatalité nous à dévolu, mais nous ferons tout au monde pour conserver à l'intérieur et à l'extérieur la place eiui nous revient et à laquelle nous prédestinent les événements de l'histoire. Comte Westarp (conservateur). — Le nouvel ordre de choses n'est pas considéré par nous comme un progrès, mais comme un tournant dangereux de notre histoire. La monarchie a 1 fait place à un empire parlementaire sur les [ bases des pays occidentaux. Nous ne servons pas les intérêts de l'armée en plaçant l'état-major sous le contrôle du Reichstag. Nous déclinons toute responsabilité pour les consé-epiences du nouveau système introduit chez nous et nous ne prendrons pas part aux réformes constitutionnelles. Le gouvernement von Bethmann-Hollweg ne se trouvait pas sous l'influence de notre parti, mais sous celle de la social-démocratie. Notre position dans l'opposition s'est accentuée par la proclamation d'un appel à la démocratie sociale, partie des rangs gouvernementaux. Le chancelier en prend-il la responsabilité? Nous souhaitons de tout cœur que la paix mette un terme aux cruautés de la guerre; mais le peuple allemand ne peut et ne veut être réduit à capituler. L'Allemagne n'est pas intentionnée non plus à accepter des conditions qui sont incompatibles avec son honneur et avec les principes d'une paix équitable» qui mettent son avenir et sa sécurité en péril. Le principe de l'intégrité de notre territoire doit prévaloir avant tout, même à l'Est, et nous récusons formellement les exigences des Polonais. Nous poussons le pessimisme jusqu'à croire que, malgré notre réponse à la secondé< note, nous nous trouverons acculés à contii-nuer la lutte. C'est pourquoi l'armée doit être renforcée de toutes les forces physiques et morales dont noûS disposons encore. Si le gou« vernement fait un appel au peuple pour continuer la guerre, il nous trouvera derrière lui.1' Nous sommes convaincus eiue le peuple allemand ne voudra pas d'une paix au prix d'une-capitulation et ne se laissera pas imposer dss conditions déshonorantes. Les députés Gotheim (progressiste), Herold (Centre) et Stresemann (national-libéral) ônt déposé une résolution par laquelle le Reichstag exprime sa confiance au chancelier. VERS LA PAIX Amsterdam, 22 octobre : On télégraphie de Londres à l'Agence Va Dias : — Le Foreign Office estims quo la répons* allemande ayant été aelressée à M. Wilson c'est à celui-ci à s'en occuper en premier liei et à décider s'il doit la communiquer aux gou vemements aillés. En attendant sa décisioi sur ce point, il semble bien qu'une déclaratioj officielle serait inopportune. Peu après l'arri véo à Londres du texte de la réponse aile manda, 1e cabinet s'est réuni en séance extra ordinaire. Paris, 22 octobre: Dès que la réponse de l'Allemagne à la not do M. Wilson a été connue, M. Clemenceai s'est longuement entretenu avec le mlnistn des affaires étrangères et l'ambassadeur de: Etats-Unis. Les cercles qui sont en relatioi avec le président du Conseil des ministre: sont d'avis que le moment est proche où 1j France aura à traiter directement la questioi de l'armistice. L'attitude de la presse nationa liste est aussi devenue un peu plus sonci liante; toutefois, l'Echo de Paris, le Matin, 1< Petit Journal et la plupart des journaux d cette nuance ne sont pa^ encore satisfaits d' la réponse allemande. L'Humanité se montr beaucoup plus conciliante et estime que le conditions préalables à la conclusion d'un ar mistice sont à peu près accomplies. Les jour naux socialistes de toutes les nuances s'expri ment de la même manière. *** Berne, 22 octobre : On mande de Rome gue la presse iia lienne n'a jusqu'ici rien publié concernan la réponse allemande à lai note de M. Wil son. *** Bâle, 22 octobre : On mande de Rome que le groupe des so cialistee officiels de la Chambre a cha.rg une commission de demander au présider) du Conseil de discuter les événements di plomatiqucs et politiques de ces dernière, semaines. A cet effet, le Parlement devrai être convoqué le plus vile possible, la pra vité de La situation internationale et les in térêts du pays exigeant qu'il agisse de con cert avec le gouvernement. La ccmrnissio] a souligné le fait que l'heure des peuples e de leur responsabilité commune a sonné La diplomatie secrète doit être abolie et l Parlement, en sa cjualité de reprise n tan réel du peuple, doit disposer du pouvoi pour décider du sort de la nation. M. Or lando, président du Conseil, a fait ressorti dans sa réponse que l'attention du gouver nement est pbur le moment entièremen absorbée par les événements de la poli tique extérieure. LES GPÉBSÏ18BS S L'OUEST Londres, 22 octobre : L'Amirauté a fait répondre à une que3 tion posée aux Communes que les sous-ma rins allemands qui avaient leur point d'ap pui à Ostendo et à Zecbrugge, ont pu s'é c'aapper et rejoindre des ports allemands. La Haye, 23 octobre: Les journaux parient tous à l'envi des corr bats qui se sont livrés hier le long de la frou tière belgo-néerlandaise entre des troupes ar glo-belges et des troupes allemandes. Le correspondant à l'Ecluse du Nieuwe Bot tcrdamsche Courant mande eiu'il ne s'agit pa d'une grande bataille, mais d'assez larges corr bats d'arrière-gardes. Les Allemands se son fixés près d'Eede et couvrent de là la retrait d'environ 10,000 hommes qui ne se sont pa laissés refouler dans une position en form de cul-de-sac en amont d'Eecloo et de Gand sur l'extrême frontière nord-est belge, d'où il n'auraient pu s'échapper qu'en passant ei Hollande. Les Alliés progressent avec une ex trême prudence, tandis que les Allemands bat tent très lentement en retraite, résistant san cesse et infligeant encore de fortes pertes au: troupes de l'Entente. Du sud d'Eede jusqu'i Saint-Laurent, Les Allemands ont fortifié 1 canal de dérivation à l'aide de canons. D grandes masses de mitrailleuses y sont auss postées par intervalle. Les premiers combat sérieux se sont livrés dimanche, vers la soi rée. Des balles ont souvent passé au delà de li frontière néerlandaise; plusieurs personnel ont été blessées. De la frontière, on enten< nettement gronder le canon, et l'on voit es plosor les grenades. Le tac-tac des mitrail leuses se perçoit aussi distinctement. A l'ex trême frontière, ce sont des troupes belges e anglaises qui sont en face des Allemands. Le aviateurs ent été extrêmement actifs duran les dernières vingt-quatre heures. Le mora des arrière-gardes allemandes est admirable. Rotterdam, 22 octobre : I^s réfugiés arrivés à Ittervoordt son toue originaires de Douai et de Cambrai. Il< ont mis trois semaines pour faire le trajet Christiania, 22 octobro : Du „Verdensgang" sur la retraite aile mande : — L'évacuation, préparée avec soin, b< fait avec ordre et méthode. Les troupes d< l'Entente no poursuivent que mollement. Or dirait que l'eîfort qu'ellos ont dépensé çou] faire sortir l'ennemi hors de ses pewition; semble avoir usé leurs forces. En tout cas les Aillés ne se sont pas assuré les avan tages quo leur aurait valus une poursuit* rapide et énc'rgiquo, grâce à laquelle la re traite 6i bien ordonnée des Allemands eû pu se transformer en fuite. Les perfonnan ces des troupes de l'Entente ne sont en réa lité pas plus brillantes dans la guerre d< manœuvres que dans celle de positions Quoi qu'il en soit, on est obligé ci© recon naîlre que les Allemands ont réussi à ré duire au strict minimum les conséquences dommageables des défaites stratégique» e tactiques qui leur ont été infligées en ces «lArnicvro forrtna " EN AÊVJÉmQUE Washington, 22 octobre : Le département des finances a ouvert ui nouveau crédit de 200 millions de dollai» à lltaLie et un autre, de 100 millions de dol lara il la Franco. Le département de la ma rine a sollicité un nouveau crédit de 18< millions de dollars pour la construction d< navires, ce çpii porte le montant total con sa<cré i la construction de navires à 3,00f millions de dollars. Les événements de Rcssie Charbin, 22 octobre : Cinq mille hommes de troupes bolche^ vistes, qui opéraient une sortie d'Ek&tari nenbourg, ont été attaqués et repoussés paj des Tchèques-Slovaques renforcés de trou pes sibériennes : ils ont laissé sur le terrait un milliers de morts, trois wagons blindés onze locomotives et soixante mitrailleuses. Moscou, 22 octobre : Depuis la mi-octobre, Buguljma est entre Jcs mains des troupes des Soviets. L'occupatloi: de cetto vilî? est très importante. Aucune grande localité ne nous barre le chemin jus que Ufa. Après la prisa de Buguljma, un détachement ennemi de 3,000 hommes a passé dans nos rangs. Sur la Dwina septentrionale, nous avons obtenu d'Importants succès à Kotr las, où une grande quantité de munitions, notamment un immense stock de cartouches, est tombée entre nos mains. Paris, 22 octobre : On mande do Vladivostock à l'Agence Havas : — If état-major tchèque-slovaque signale que ses troupes ont évacué Samara, mais eju'elles tiennent toujours sur la ligne de chemin de fer de Kinel, à 39 kilomètres à - l»est de Samara. Pétrograd, 21 octobre : La c Pravda » dit que la liste des otages fusillés depuis l'assassinat de M. Ouritzky, jusqu'au lor octobre comporte soixante-huit noms, parmi lesejuels d'andems officiers et cinq prêtres. Lemberg, 21 octobre : L'assemblée constituante de l'Oukraine a décidé, dans sa première séance, d'instHuer des délégations particulières à Lemberg et à Caer-nowitz et de charger une commission spéciale de porter à la connaissance du gouvernement autrichien et commun toutes les décisions de l'assemblée nationale de l'Oukralne. •S Moscou, 22 octobre : Le grand-duc Nicolas Nlcolaiévitch, ancien commandant en chef de l'armée russe, dont la mort avait été annoncée, se trouve en bonne santé à Kief. •** Helsingfors, 21 octobre : \ La légation norvégienne, qui représente pro-" visoirement les intérêts russes en Finlande, estimant qu'elle n'a pas le droit d'envoyer un délégué à l'inventaire des archives de l'ancienne censure russe à Helsingfors, le Sénat finlandais a décidé de passer outre et de pro-■ céder à cette saisie hors la présence du repré-' sentant do la Russie. 1 © I DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 23 octobre : La Commission des anciens de la Chambre i des députés de Prusse a décidé d'ajourner à t aujourd'hui mercredi, à 11 heures du matin, . la séance de la Chambre qui devait se tenir i hier après-midi, à 2 heures. On espère que t l'ordre du jour sera épuisé aujourd'hui. Une • nouvelle séance aura lieu lorsque le projet de !. réforme de la Constitution sera renvoyé par - la Chambre des seigneurs, c'est-à-dire vers la . mi-novembre. Toutefois, le président convo-[ quera une séance avant cette date si la situa- . tion politiejue la rendait nécessaire. •** Berlin, 23 octobre : Il se confirme que M. Charles Liebknecht se trouve parmi les personnes bénéficiant de la récente mesure de grâce. Berlin, 22 octobre: L'amiral Scheer, chef de l'état-major de l'Amirauté, est parti pour le grand quartier général. *** Berlin 22 octobro : Des 320 écoles communales de Berlin, une centaino ont été fermées pour cause d'épidé- • mie de grippe. Cologne. 22 octobre : Le nombre des cas de grippe va toujours - croissant à Cologne et dans les environs. » Les écoles ont dû être fermées. 1 Magdebourg, 22 octobre : Une explosion s'est produite dans la Berlin-5 Anhaltische Machinen Fabrik, à Dessau. Sep-3 tante personnes ont été tuées et une cinquan-» taine plus ou moins grièvement blessées. ! Vienne, 22 octobre : ] L'Empereur a présidé le 20 octobre à la Hofs- I burg un conseil des ministres auquel assis- ' taient notamment M. Burian, ministre des af- : faires étrangères, les deux présidents des Con- , seils des ministres, M. von Spitzmuller, mi- l nistre commun des finances, et le chef de ; l'état-major. 3 **• Budapest, 23 octobre : i Exposant hier à la Chambre des députés les ; événements erul se sont passés avant la guerre, 1 le comte Tisza a déclaré que c'était lui oui avait fixé les termes de l'ultimatum adressé _ par l'Autriche • Hongrie à la Serbie. Moins . que personne, l'empereur Guillaume n'a eu t d'influence sur cet ultimatum. t *** J Moscou, 23 octobre: 1 On mande de source autorisée erue le gouvernement roumain a déclaré la fermeture de tous les ports roumains de la mer Noire et du Danube. t *** } z Madrid, 22 octobre : Le gouvernement espagnol fait publier une note officielle dans laepielle, estimant le moment venu de mettre l'opinion publique au courant, il expose la marche des négociations relatives au remplacement du tonnage mar-, chand espagnol coulé par les sous-marins al-5 lemands. Il faut en retenir que les deux gou-L vernements se sont toujours inspirés au cours • de leurs échanges de vues de la constante et \ réciproque préoccupation de maintenir entre , les deux pays des relations de bonne amitié. Le gouvernement impérial avait d'abord pro-> posé diverses modalités à l'aide desquelles il estimait que le service de haute mer pourrait ; être augmenté. Par la suite, de nouveaux torpillages do navires espagnols s'étant produits, il a admis l'urgence d'une autre solu-1 tion. Sous réserve que certains points litigieux seraient réglés dans des négociations ultérieures ou par le Jugement d'un arbitre reconnu par les deux parties, il a admis l'utilisation immédiate par l'Espagne d'un tonnage ' à prélever parmi les navires allemands réfugiés dans ses ports et correspondant effectivement au tonnage espagnol coulé depuis le 14 août. Les sept vapeurs allemands Eriflphiat, Euphémia, PetcMli, Kilo, Mathilde, Irmfried etRudolf, jaugeant au total 216,000 tonnes, ont été remta au gouvernement espagnol à la suite d'un accord entre le ministère de l'alimenta-l tion et un haut fonctionnaire de l'ambassade i impériale à Madrid. Londres, 22 octobre: 1 On mande de Washington au Morning "Posl ■ erue M. Wilson est devenu membre du Conseil ■ de guerre de Versailles; il prerfd télégraphl-quement part aux délibérations* Copenhague, 22 octobre : Tous les journaux danois démentent les informations qui parlaient d'une demande adressée à l'Allemagne au sujet du Schleswig. •** Berlin, 22 octobre : De la Gazette de VAllemagne du Nord : — Plusieurs Journaux ont prétendu que le gouvernement danois avait adressé au gouvernement Impérial un.e note faisant appel à sa loyauté et lui demandant de vouloir prendre 1 en considération avec bienveillance certains points du traité des années de 1860. A rencontre de ces informations, nous affirmons que le gouvernement danois n'a envoyé aucune note au gouvernement impérial et ne s'est adressé à lui sous une autra forme quelconque en ce qui concerne la eiuestlon du Schleswig. I CoinoiQiiés Officiels i —— ———*1 Communiqués dos Puïssancos Centrales Berlin, 23 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince liéritle# Rupprecht do Bavière : Les combats continuent dans la vallée de lai Lys. Violentes attaques ennemies de part et d'autre de Deynze. Au nord de la ville, elles ont été repoussêes; au sud, après avoir donnéi au début quelques gains territoriaux, elles ont' été enrayées par des contre-attaques à l'ouest de la route de Deynze à Olsene. A l'est do Courtrai, nous avons été refoulés des aborda ouest sur les abords est de Vichte. De part et d'autre du village, de fortes attaques ennemies ont échoué. Au milieu de combats achar* nés, le régiment d'infanterie do réserve de la Silésie n° 10, sous le commandement de son chef, le major Grimer, a tenu les hauteurs si* tuées près de Keiberg contre un assaut renou-i velé par quatre fois. Combats partiels dans laî vallée de l'Escaut, des deux côtés de Tournât et de Valenciennes. Armées du prince héritier allemand : Au sud de Marie, après l'avoir passagère» { ment défendue, nous avons évacué la tête d«! pont sur la Serre et la Souchez et replié nos ! lignes à l'arrière des secteurs de ces ruis-' seaux. Sur l'Aisne, nous avons repoussé de violentes attaques des deux côtés de Nanteuil, Sur la rive orientale de l'Aisne, de part et d'autre de Vouziers et à l'est d'Olizy, les combats ont pris un plus grand développement* Mettant une très forte artillerie en ligne, l'ennemi a attaqué à l'aube entre Terron et Falaise, ainsi qu'entre Olizy et Beaurepalre* Sur les hauteurs à l'ouest de Ballay, son attaque a réussi à gagner un peu de terrain. Sur. 10 reste du front, elle a échoué devant nos lignes. L'après-midi, l'ennemi a aussi attaqué! après une très violente préparation d'artillerie. Le lôr régiment d'infanterie bavaroise* commandé par son chef, le major Schnidtlor, a tenu, grâce à sa défense tenace, la hauteuç à l'est de Chestres contre de multiples assaut* exécutés par un ennemi supérieur en nombre* Sur le reste du front, l'ennemi a aussi été r®» poussé et a subi de lourdes pertes. Armées du général von Gallwitz ; Entre l'Argonne et la Meuse et entre ta Meuse et la Moselle, violente canonnade. Combats partiels à l'ouest do la Meuse et à l'est da la Moselle; ils n'ont pas donné do résultai particulier. j Le lieutenant Bûchner a remporté sa 40* ylcu'J toire aérienne. •S Berlin, 22 octobre. — Officiel du soir: En Flandre, les fortes attaques de l'ennemi ( ne lui ont valu que des gains de terrain localement limités au sud-ouest de Doynze et à l'est • de Courtrai. j Sur la rive orientale de l'Aisne, do part efj d'autre de Vouziers et à l'est d'Adry, de vlo^j lentes attaques françaises ont échoué* i Vienne, 23 octobre, — Officiel de ce midi S Théâtre de la guerre en Italie. j Activité générale de l'artillerie et des aviafr teurs ennemis tout le long du front. Théâtre de la guerre dans les Balkans, Celles de nos troupes qui se battent en Alba-j nie approchent de la frontière albano-monté-f négrine. Sur la Morav/a occidentale et au, nord de Krujevac, les combats d'arrière^ gardes continuent. L'ennemi a tenté de franchir la rivière près de Krajova; il a échoué* j Berlin, 22 octobre. — Officieux : C'est le 10 octobre que l'ennemi a commence^ à bombarder la gare de Denain. Depuis le 13 octobre, il a tiré journellement sur l'inte*' rieur de la ville 150 coups de feu de moyen calibre environ. Le3 dégâts aux malsons ont étôi considérables, et le nombre des habitants vio^ times de la canonnade est d'environ oOmorti et blessés. La ville est tombée le 19 octobre; aux mains de TennemL qui avait continué àf la bombarder pendant la matinée de ce jour-là. Le 18 octobre, entre 10 et 11 heures du soir,! l'ennemi a commencé à bombarder la partit occidentale de la ville de Valenciennes où son# tombées une eiulnzalne de grenades. Le 19 octobre,'à 3 heures de l'après-midi, il a recommencé à bombarder la villa en en visant cettef fois la partie sud-ouest. Berlin, 22 octobre. — Officieux : i Le 21 octobre, l'artillerie ennemie a bombardé Tronchienn es. Des canons de calibre moyen; ont bombardé les abords est et sud do Tournai, puis le faubourg Saint-Martin, Mont-Saint-Albert et les villages situés au nord delà ville. Très impressionnée par le bombarde-, ment, la population se prépare à fuir. Valent clennes a été prise sous un feu de diversion* Immédiatement après notre départ de Saint-1 | Amand, les Anglais ont installé des mitrailleuses sur les clochers que nous avions ménagés et ont fait feu de là sur nos postes. Lai-canonnade ennemie a mis le feu au village de Saint-Pierre, au sud-est du Gateau. Bois-les-* Pargny, à l'ouest de Marke, a été pris sou» une violente canonnade. L'artillerie continua: à détruire les localités de Son, Barvy. et la ville de Rethel. — -, « Communiqués clés arméss aii&éea Paris, 22 octobre. — Officiel de 3 heures i ■ Au nord de l'Oise, nuit marquée par une assez grande activité de l'artillerie ennemie. Sur le front de la Serre, nous avons recommencé notre progression; nos troupes ont atteint la voie ferrée au nord-est d'Assis-sur-Serre, ainsi que la ferme Saint-Jacques au nord-ouest de Chalandry. A l'ouest de Châ^ teau-Porcien, activité des deux artilleries. j Sur le plateau à l'est de Vouziers, la lutte engagée hier a diminué d'intensité. Il se confirme que les attaques menées dans la journésf d'hier par l'ennemi ont été très violentes. Nous avons identifié des éléments appartenant à-sept divisions. Ce matin, une tentative ennemie sur la fenne La Pardonne a totalement échoué. ; Dans les Vosges, nos patrouilles ont fait dea prisonniers dans la région du Col du Bon*1 homme. Paris, 22 octobre. — Officiel de 11 heures i Sur le front de la Serre, nous avons con-, traint l'ennemi à un nouveau recul. Malgré la' défense obstinée de ses mitrailleuses, nousj avons pris. Chalendry et Granellup. Notre ligne borde la Serre juseju'à Mortiers, passe, aux lisières de Froidmont-Cohartllle et suit plus au sud le canal de La Buze. Dans la matinée, l'ennemi a renouvelé à doux reprises ses attaques à l'est de Vouziers. 11 a été partout repoussé. Les troupes tchéco-slovaepies, engagées en liaison avec nos éléments, ont repris le village de Terron, qui était tombé momentanémnt aux mains de l'ennemi. En Alsace, un fort détachement ennemi a tenté à trois reprises différents d'aborder un des centres de notre résistance au nord da Thann. Il a été rejeté PETITES NOUVELLES L'INDUSTRIE DU CUIVRE EN ANGLETERRE On mande de Londres à la Nation Belge: j — Il y a lieu de croire que pendant longtemps encore il n'y aura que très peu de, cuivre à la disposition de l'industrie privée. Bien qu'il existe de grosses réserves de cuivre brut, la production des raffineries a diminué.1 par suite de la pénurie de main-d'œuvre et de l'inexpérience des remplaçants. ttïesadra 24 ©oîo&pa 19 "8 8 JOITHifAL QUOTIDIEN — 2L.& Numéro : SO Centimes - $ 0 Î414 fi

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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