La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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13 januari 1916
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s.n. 1916, 13 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm4410f/
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2rae Année.—No. 48 Edition B Jeudi, 13 Janvier 1916 La Belgique Domelle , abonnements \ Royaume-Uni, 1 an. 30 sh, 8 mois 15 sh. 8 mois 7 sh. 6d. M l'MMN: M, CHANCERY LANE, LONDRES, W.Ç. (ni ta gui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. I* livrnal ne pouvant répondre des manuscrits communiqués prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. ^ Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea at the G.P. 0. as. a Neivspaper. 7' N7 ABONNEMENTS Continent. 1 an 36 h. S mois 18 b. 8 mois 9 h. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE. LONDRES, W.S. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces d«. être adressé à l'Administrateur. i i Lt Journal décline toute responsabilité quanti* la teneur dès annonces. Téléphone : Holborn 212. AVIS IMPORTANT La firme SMITH & SON se chargera désormais de la vente de LA BELGIQUE NOUVELLE dans tons ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aurait pas le journal en dépôt, il suffira à nos lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puissent dorénavant se l'y procurer régulièrement. Louis Raemaekers C'est un beau spectacle que l'entrée dans la gloire d'un artiste acclamé pour avoir accompli une œuvre noble et courageuse.Cette gloire éclaire depuis quelques semaines et signale à la grande foule le nom du puissant caricaturiste hollandais Louis Raemaekers. Naguère encore, il était seulement apprécié de ceux qui suivaient dans le Telegraaf d'Amsterdam la série de ses dessins empreints d'une si généreuse énergie satirique. Illustre aujourd'hui à Paris et à Londres, il apparaît aux yeux de l'élite comme le commentateur iusticier nui stigmatisa avec le plus de talent, de virile clairvoyance et d'ironique âpreté les crimes de l'agresseur responsable de l'immense tragédie européenne. A cet égard 'il est relativement surprenant et d'autant plus significatif -la Belgique Nouvelle l'a déjà fait remarquer naguère — que ce soit un neutre qui ait dans la tourmente lancé la protestation la plus tenace, la plus virulente et la plus mémorable. Comme l'a dit un de nos confrères anglais, quand depuis longtemps tous les articles et tous les discours seront oubliés, on continuera de contempler et d'admirer les cartons de Raemaekers, et de communier avec l'artiste dans l'indignation qu'il a su si fortement exprimer. Dans la rue, on vend deux pence ur petit cahier gris qui contient une quaran taine de ses compositions vengeresses Cette sélection, bien faite pour servii l'apostolat par l'ironie que ce grand cri tique s'est donné pour tâche depuis le début de la guerre, montre éloquemmen' comment dans son œuvre la vigueur e-la netteté de la pensée sont servies pai l'originale et savante robustesse des moy ens d'expression. Ces images sont poi gnantes sans mièvrerie et sans compli cation, elles portent la marque d'un: sensibilité profondément humaine. Nul n'; dressé contre les hontes de la néo-barbarie un plus éloquent réquisitoire. La légende est aussi incisive que le dessin, qui £ des reliefs d'eau-forte et qui s'apparente à la manière des maîtres les plus caracté ristiques de la caricature française. Raemaekers, écrivait tout récemment ui confrère du Matin de Paris, est ne à Rure monde, où son père dirigeait un petit jour nal francophile. C'est dans le calme fleui de l'archaïque et proprette cité de Har lem qu'il compose les dessins aux légende corrosives que se disputent les grand journaux des deux mondes. Faut-il dir que les Boches, dont il a marqué 1 infami au fer rouge, lui ont voué une haine vio lente? Tandis que la France lui décernai la Légion d'honneur, ils ont mis sa têt à prix : l'artiste doit également apprécie la valeur de cette double consécration.. Il y a dans ses planches la preuve d'un pitié grandie jusqu'aux plus nobles co lères. Le martyre des petites nations outragées, la Belgique et la Serbie, le crime de Reims, les pillages, les massacres d'innocents, le cynisme des assassins de l'ai, et de l'eau, les savantes turpitudes d: la Kultur, la frénétique aberration di: Kaiser et de ses bourreaux à gages, toute cette sinistre épopée lui inspire des pages d'une verve nourrie, où chaque- trait signifie, où rien n'est inférieur, où, dans la franchise du métier loyal et sûr, tout concourt à l'intensité tragique. Et l'abondance même de la production n'implique cbe2 l'artiste aucune fatigue, aucun ressasse-ment, aucune déchéance. Chaqus jour il tire de l'actualité quelque noaveau feuillet où sa pensée frissonnante renouvelle avec la même fraîcheur d'indignation, avec la même puissance expressive, la même accusation pathétique. Feuilletez l'album au hasard : C'est le sombre paysage inondé, l'Yser d'où émergent des squelettes d'arbres et de chaumières, où flottent des cadavres casqués : la route vers Calais.... C'est la Mort entraînant dans l'irrésistible danse macabre une Ger-mania hâve et défaillante. C'est le Kaiser en costume d'Hérode, affolé par les voix d'enfants massacrés qui hantent son insomnie. C'est le père en pleurs auprès du lit sous les draps duquel une forme rigide se devine ,1a père à qui une fillette en deuil pose cette question : " Maman, n'avait pourtant rien fait, dis ? " Et cela s'intitule le Triomphe des Zeppelins.... C'est l'atroce Boche à la carrure massive, lutinant le menton d'une-Belgique garrottée, tandis que de l'autre main il joue avec son browning. Et ce monstre à lunettes dit à pet près ceci: "N'est-ce pas que je sais me faire aimer ? " On en citerait sans se lasser de ces cartons vengeurs, jusqu'à ce der nier paru d'hier et qui montre un vieu? soldat serbe à côté des corps mutilés de; siei r Et ce héros qui a tout perdu exhali ainsi sa plainte : " J'ai combattu contr les Turcs et j'ai perdu mon frère. J'a lutté avec les Grecs contre les Bulgare: et j'ai perdu mes fils. Il a fallu l'arrivé des Allemands pour qu'on tuât ma femnn et mes enfants."... C'est la philosophie de l'histoire, cla rifiée par le cerveau d'un grand satiriste que Raemaekers, depuis un an et demi formule au jour le jour. L'affreuse con vulsion qui a causé tant de deuils a révél à lui-même un grand artiste. Elle ; enrichi le patrimoine de l'art universel, ei suscitant dans un esprit merveilleusemen réceptif cet émoi d'une haute conscience fraternelle qui détermine, par la grâce de la pensée frémissante et du talen' créateur, l'éclosion des belles œuvre: durablement réparatrices. L'effort d'un Raemaekers, c'est la re vanche de l'humanité offensée, c'est le cr de révolte, qui retentira à travers le temps, de l'âme civilisée dressée en justi cière au milieu de la tempête et de; ruines. Jacques Fabien. Propos du Grincheux De grâce, épargnez-nous cela ! Les Boches nous ont comblés de leurs bien faits. Nous leur en vouerons une éternell reconnaissance. Ils ont détruit nos villes e nos villages, rase quelque vingt mille mai sons, fusillé des milliers de citoyens inoj fensifs, -plus quelques centaines de femme et d'enfants. Ils ont ruiné notre pays, re duit ceux des nôtres qu'ils ont laissé vivr ou qui n'ont pu fuir devant eux à l plus effroyable misère. Ils souillent, il terrorisent, ils emprisonnent, ils persécb tent de toutes les façons une populatio qui, malgré tant de bienfaits, s'obstine ne pas les aimer, à croire à la justice, espérer des jours meilleurs. Enfin, ils or i tout fait, tout ce que des Boches peuver faire, et on pensait que, ayant comblé l mesure et ne trouvant plus dans leur imagine i tion infernale de nouvelles tortures, ù finiraient enfin par s'arrêter. 3 Hélas! ils n'ont pas vidé leur sac 3 voici qu'on nous annonce qu'ils préparet i quelque chose qui dépassera tout le rest ; Ils veulent tout simplement reconstruit ce qu'ils ont détruit, et le reconstruire t leur manière. Ca, c'est, comme on dit, 5 " coup du lapin " ! Substituer à la bel r horreur des ruines l'horrible horreur t l'architecture boche, cela dépasse, s'il e s possible, toutes les autres monstruosité Les architectes boches se sont réunis Cavalerie en Flandre Sur Us routes inondées par les pluies récentes. Carlsruhe, sous la présidence d'un Her: Prof essor Frentzen, d'Aix-la-Chapelle, e ils ont prié notre charmant Bissing d< s'adresser à eux pour toutes les restauration, et reconstructions à effectuer en Belgique Le Bissing, naturellement, s'est empressi de répondre qu'il ne manquerait pas d'avoi: éventuellement recours aux talents cie ce: messieurs. N'est-ce pas à frémir? Se pourrait-i que cette ultime disgt âce fût réservée t notre pauvre pays ? Vo^ez-vous la Belgiqu, couverte de monstruosités dans le goût d la Deutsche Bank de la rue d'Arenberg. Dieu merci, il y a loin de la coupe au: lèvres et les Alliés ne laisseront pas 1 temps aux Boches de nous accabler sous l poids de la suprême injure qu'ils méditeni Les architectes boches n'C riiUirutit pas lettr mains grossières de sauvages sur nos me numents év entrés. Ils ont fait de l'A lit magne le pays de la laideur triompliani et tout, homme de goût préférera nos plu lamentables ruines à leurs monuments lt plus orgueilleux. Les Boches sont faits pour détruire i > non pour reconstruire. Leurs architectt > sont les plus redoutables du monde et fa, firme que Bissing, quelle que soit son it - famie, est moins haïssable que le Projet 1 s or Frentzen. 1 Mais, qui sait, cette histoire des arch t tectes boches n'est peut-être qu'une suprêm menace du Bissing. Il a employé en vain tou les moyens de terrorisation pour amener lt Belges à demander grâce. Peut-être se di, il que la crainte de l'architecture boche fer ce que^tout le reste n'a pas pu faire. Choulette. Les " bleuets " de la classe 17 on* quitté Paris, musette en bandoulière-^ pleins d'entrain au milieu des familles ' inquiètes, sous les yeux attendris de la-' foule, qui les acclamait. Leur belle ; humeur emplissait d'animation les grands ' halls des gares. Ceux qui partirent les premiers furent ' les jeunes gens, réfugiés à Paris, des régions envahies, têtes blondes fraîchement ; .tondues, visage déjà virils et résolus. Ils 1 pensent à leurs foyers détruits, à leurs ' morts. Plus encore que les autres, ils j brûlent de taper sur le Boche. Dieu donne la victoire à leurs jeunes bras ! e - * L'autre jour, aux Invalides, le général Cousin remettait à leurs titulaires, ave/; s le cérémonial habituel, des croix de la Légion d'honneur, des médailles militaires et des croix de guerre. L'émouvante e cérémonie a été marquée par un incident s nouveau à Paris sinon en province. s Après avoir épinglé croix et médailles sur la poitrine des braves rangés devant lui, le général se dirigea vers un groupe de civils en deuil. C'était les parents de soldats tombés au champ d'honneur qui venaient recevoir les décorations décer-nées à leurs morts. Juste hommage et consolation suprême que ces croix de guerre déposées devant le front des trou-e pes dans eles mains tremblantes d'émotion s et gantées de noir. Et quelle leçon pour s les enfants, tel que ce jeune fils du capi-taine Gallimard qui, entre sa mère en a larmes et son grandrpère, le commandant de Chateau, vétéran de 70, s'est vu remettre la croix de la Légion d'honneur, si vaillamment gagnée par son père. Un pareil moment oriente une vie. * * * La colonie grecque de Paris compte environ deux mille membres, parmi les-:s quels une centaine occupent de brillantes r. situations dans la banque ou dans l'in-_ dustrie C'est à ceux-ci qu'est dû le bu-x reau de bienfaisance où leurs compatriotes e pauvres trouvent des secours et l'entretien de l'église de la rue Bizet. Ces Grecs notables de Paris ont pris IS l'initiative du Congrès hellénique où "s toutes les colonies grecques des grandes a villes d'Europe et d'Amérique étaient x représentées. Le congrès, par acclamations, s. â décidé de faire respecter les libertés 2- constitutionnelles de la Grèce et de la ir pousser à sortir de la neutralité aux côtés de l'Entente. "e Tel est le sentiment profond des colons :é helléniques, qui représentent des millions i. de Grecs et une élite. Espérons que leur u voix atteindra le roi Constantin. Elle est à allée au cœur des Français. |a i ' . t , x îS * * La vie est toujours chère. Les ména-in gères débrouillardes se réunissent en r> syndicats d'acheteuses pour obtenir des prix de demi-gros. Après quqi, elles se re partagent leurs emplettes. La viande s, fraîche baisse depuis plusieurs mois, sur 0- le marché de gros, mais le public ne s'en r- aperçoit pas. Il est certain que les prix et de détail pourraient être ramenés aux ur chiffres d'avant la guerre sans léser per-;r- sonne. er Au moins ne serons-nous pas privés é- de café, M. Clémentel nous l'assure. La privation de café serait presque aussi dure aux Parisiens qu'elle l'est aux Vien Lettre de Paris La rentrée du Parlement — Sièges vides — L'ordre du jour — Un 7oli mot de M. [ Chéron — Le départ des " bleuets " — Une prise d'armes aux Invalides — Le congrès hellénique — La vie chère—Le théâtre aux armées. e Les Chambres sont rentrées. Nous avons t entendu, en tendant l'oreille, les discours des vénérables doyens d'âge, dont la chaleur patriotique renforçait la voix s assourdie. Les bureaux ont été réélus. La vie parlementaire continue. " Mé-e fions-nous," se dit le public, qui n'ose leur % crier : " Taisez-vous ! " s On a nommé un nouveau secrétaire en remplacement de M. Chevillon, député k des Bouches-du-Rhône, tué à l'ennemi. à Parmi les vingt-huit sièges vacants au à Sénat et les vingt-quatre sièges vacants à it la Chambre, sept le sont pour ce glorieux it motif. Un- jour qu'il était question des % embusqués et que quelqu'un lui disait : " Mais ceux du Parlement ?" M. Chéron !s répondit avec majesté : " Mais, monsieur, ne sommes-nous pas déjà sept morts ? " zt Les premiers projets que la Chambre it va discuter sont : la question des loyers, 3. l'impôt sur les bénéfices de guerre, le pro-•e jet Paul Meunier sur la censure, les inter-à pellations sur l'aviation de MM. Lafont et le Girod. Le commandant Girod, inspecteur le des dépôts et des écoles d'aviation, n'inter-le viendra probablement pas pour attaquer st son supérieur hiérarchique le sous-secré-s. taire d'Etat. à *** nois, rationnés dans leur breuvage favori, le café au lait et privés de leur, cher semmeln ' Dans nos classes bourgeoises le thé I détrôné le café au lait, mais le peuple reste fidèle au mélange que Mercier, dans son Tableau de Paris, signalait déjà comme la boisson préférée des forts de la* Halle. " Vous voyez donc bien, concluait-il, que le café au lait ne débilite pas ". * * * M. Dausset,dans son rapport sur le budget de 1916, constate la prospérité renaissante des théâtres et concerts. Deux cent-vingt cinq de ces établissements sont ouverts ; c'est la presque totalité. Le public qui s'intéresse au théâtre même dans les circonstances actuelles, apprendra avec intérêt que M. Emile Fabre, l'administrateur intérimaire de la Comédie Française, organise des représentations à proximité du front (non pas seulement avec sa troupe mais avec toutes sortes d'acteurs de bonne volonté). Il y aura donc le Théâtre aux Armées comme au temps du maréchal de Saxe. Georges Malet. La politique ''mondiale" de Guillaume II C'est l'article qui a valu à la Revue de M. Maximilien Harden d'être interdite Nous'avons déjà annoncé la suspension de la publication de la Zùkunft, revue allemande, dirigée par M. Maximilien Harden. Cette interdiction a 'été provoquée par un article mordant, paru dans la revue sous le titre de " Le fils du Ciel." En voici l'analyse : ...Cinq lustres sont passés. Venant de l'Asie orientale où il avait commandé la division de croiseurs, l'amiral von Tirpitz apporta à l'Office impérial de la marine le projet d'acquisition de la baie de Kiao-Tcliéou et de l'arrière-pays pour l'Empire allemand : environ cinq cent vingt kilomètres carrés. C'était au printemps. Le 26 juin, à Kiel, à bord du Hohenzollern, l'ambassadeur Bernhard von Bùlow fut nommé secrétaire d'Etat aux affaires étrangères avec la mission de préparer la " politique mondiale" de l'Allemagne. En automne,, deux missionnaires catholiques allemands, sont assassinés à Chantoung. Et comme le gouvernement chinois ne peut ou ne veut donner la réparation exigée par le représentant de l'Empire allemand, l'amiral von Diederichs fait occuper par les troupes de la marine allemande les forts de Kiao-Tchéou. Le 16 décembreyi897, l'empereur, à Kiel, prend congé de son frère, prince Henri de Prusse, partant à la tête d'une division navale pour l'Extrême-Orient, et lui dit : " Quiconque oserait porter offense à notre bon droit ou nous nuire, frappe dessus avec le poing cuirassé et, si Dieu le veut, tresse le laurier autour de ton jeune front. " Le prince Henri répondit : "Ni la gloire, ni les lauriers ne m'attirent. Ce qui m'entraîne, c'est d'annoncer à l'étranger l'évangile de la personne sacrée de Votre Majesté, de le prêcher à tous ceux qui voudront l'entendre et aussi à ceux qui ne le voudront pas entendre. Cela, je l'écrirai sur mon drapeau et je l'écrirai partout où j'irai." Le poing cuirassé n'intervint pas en réalité. Le 6 mars 1898, le traité est signé, donnant à l'Allemagne en fermage pour 99 ans le territoire demandé. Après le retour du prince Henri, toute l'Allemagne apprend qu'il a *' accompli une grande, puissairte tâche..." Trente mois passent depuis le message de Kiel. Le ministre d'Allemagne à Pékin est assassiné, le sang de soldats allemands a coulé et tous les Européèns dans le pays sont en danger de mort. A nouveau, des troupes, — quinze mille hommes, — sont expédiées pour, d'après le mot de Guillaume, " exercer une vengeance exemplaire ". A lèur départ, rien ne manque, même pas le cinématographe qui devait en fixer l'image pour l'éternité . De puissantes paroles tonnent à notre oreille en ce " moment historique qui marquera une époque dans l'histoire de notre peuple Et il est proclamé ceci : " L'Océan est indispensable'à la grandeur de l'Allemagne. Et l'Océan démontre aussi que, dorénavant, sur son espace et dans le lointain au delà de l'autre bord, aucun grand acte décisif ne doit plus avoir lieu sans le consentement de l'Allemagne et de l'empereur allemand." Ainsi parle Guillaume. Il clame en belle colère qu'il exercera " une vengeance comme l'Histoire n'en a pas encore vu " et, aux troupes prêtes à s'embarquer, " le chef suprême^do l'armée ordonne de ne pas faire quartier'là-bas, de ne pas faire de prisonniers, mais^de tuer tout ennemi vaincu et, à l'instar d'Attila et de ses Huns, de créer en Asie orientale une terreur dont le souvenir survivrait mille

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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