La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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11 januari 1916
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s.n. 1916, 11 Januari. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959dj26/
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2me Année.—No. 46 Edition B Mardi, 11 Janvier 191b La Belgique Domelle Royaume Uni, 1 an. 30 sh. S mois 15 sh. S mois 7 sh. 6d. M l'cbwina: 4J, CHANCERY LANE, LONDRES, W.Ç. fNl ci qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adreisé au Directeur. . U tournai no pouvant répondre des manuscrits communiquti prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone : Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny ; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea ai the G.P. 0. as a Neivspaper. Continent. 1 an 36 !r. 8 mois 18 fr. 8 mois 9 fr. On l'abonne: «3, CHANCERY LANE, LONDRES, W ». Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces do); être adressé à l'Administrateur. Lo Journal décline toute responsabilité quant'ila teneur des annonces. Téléphone: Holborn 212. AVIS IMPORTANT La firme SMITH & SON se chargera désormais de la vente de LA BELGIQUE NOUVELLE dans tous ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aurait pas le journal en dépôt, il suffira à nos lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puissent dorénavant se l'y procurer régulièrement. La Catastrophe du Havre Notre souscription en faveur des ïamilles des victimes de la catastrophe du - Havre atteint aujourd'hui le total de £828 Ils. 2d. C'est là un résultat magnifique dont nous remercions vivement les lecteursjjde la "Belgique Nouvelle". g Nous clôturerons samedi prochain notre liste et nous espérons que d'ici là. ceux que les circonstances ont empêchés def nous envoyer leur obole — si modeste soit-elle — se seront associés à notre£œuvre dejbien-îaisance.Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle " en faveur des familles des victimes Listes précédentes .. .. £828 i r 2 La tirelire d'une disparue. (Pelabon Works.) .. 10 6 £829 1 8 Nitroglycérine et lait condensé La dernière trouvaille des Boches mérite d'être mise en relief. Elle fait collaborer — involontairement—les âmes sensibles d'outre mer à la production des explosifs germaniques. C'est simplement génial.... Par l'intermédiaire de la presse et des églises, les Teutons établis aux Etats-Unis ont entrepris une campagne d'attendrissement qui a pour effet de faire, expédier en Allemagne des quantités énormes de lait condensé, histoire de préserver la frêle existence de quelques millions de petits Boches. Campagne menée avec autant d'ingéniosité que de vigueur, notamment par un certain docteur Edmond von Mach. Ce philanthrope déclare qu'il y a en Allemagne de la nourriture en abondance pour les adultes, mais que les nouveau-nés risquent de périr d'inanition, faute de lait. Il publie, par exemple, le texte — à faire pleurer les pierres — d'une lettre émanée d'une Silésienne éplorée qui s'écrie : " Mes enfants agonisent, ils manquent de lait. Pour l'amour de Dieu, envoyez-en ! " A la vérité, cette pénurie n'est pas reconnue officiellement jusqu'ici par le gouvernement allemand. Cela n'est pas pour embarrasser le nommé von Mach. "Si ce besoin n'existait pas, dit-il, l'Ambassade m'aurait déjà enjoint de cesser mes démarches." Dans cette prétendue crise, la Compagnie allemande de navigation Hambourg-Ame-rika s'offre obligeamment à faire transporter par ses steamers internés la précieuse denrée en Allemagne, pourvu que les Alliés lui garantissent l'arrivée à destination.Un appel de fonds vient d'être lancé en vue de ces envois humanitaires, dans 26.000 égliées d'Amérique. Les membres du comité pour le transport des vivres espèrent que les Alliés laisseront passer les cargaisons qu'on pense réunir par ce touchant effort.... Tout cela est sans doute fort émouvant, encore que les Boches spéculent avec assez de désinvolture sur la bonté de ces candides Yankees dont ils torpillent si gaillardement les compatriotes lorsqu'ils s'aventurent sur les grands paquebots transatlantiques, et qu'ils attendent aussi beaucoup de la longanimité anglaise après les massacres de femmes et d'enfants perpétrés par les joujoux du comte Zeppelin. D'aucuns vous diront que les mioches qui fourniront au Kaiser les armées futures sont innocents, et qu'ils ont droit à la/vie. Hélas ! d'autres aussi étaient innocents., qui n'ont pas attendri leurs bourreaux.... Mais là n'est pas la question. Ce qui est intéressant, c'est de savoir quels sont les dessous de cette propagande sentimentale et les motifs pour lesquels depuis ses débuts, pour les besoins de la cause, le nom LA RETRAITE SERBE Le passage à gué de la Sidnitza, grossie par les pluies d'hiver, fut l'une des nombreuses difficultés que les Serbes eurent à surmonter. 1 I bre des " babies " allemands en mal de biberon s'est élevé de deux à cinq millions... Le Daily Mail nous propose une explication à cette énigme. Il déclare que, pour assurer à ces marmots tout le lait nécessaire, il suffirait d'un effort modéré des 1.619.000 vaches que la statistique attribue à l'empire germanique. La disette que dénoncent M. von Mach et ses copains : d'outre-mer ne peut se comprendre que si l'on admet que le lait indigène est employé par 1 es Boches à des fins m oins inoffensives. ; Il faut donc supposer qu'on en extrait la 1 graisse pour fabriquer la nitro-glycérine 1 dont les laboratoires approvisionnent les , sous-marins, pour torpiller le Lusitania, le Persia et autres bâtiments de moindre < importer! ce C'est pour permettre à ses chimistes de jouer d'aussi bons tours aux Yankees que l'Allemagne, au nom de l'humanité 1 innocente, leur réclame des stocks de lait ' condensé. Après celle-là, il serait vraiment t inique de soutenir que l'esprit d'à-propos 1 fait défaut aux Boches. C'est même un 3 esprit d'un genre très particulier, qui n'est t pas à la portée de tout le monde, et notam- 1 ment des simples honnêtes gens.... Jacques Fabien. Propos du grincheux Si j'étais Yuan-Chi-Kaï Avoir expulsé un empereur sous prétexte que le peuple veut la république, se faire proclamer président de cette république et puis la confisquer sous prétexte que le ( peuple demande un empereur et se proclamer 1 tel, en toute simplicité, voilà qui, pour un s vieux magot de Chine, est certes un joli tour de force. ■! Le régime républicain comme on peut ' lTentendre en Chine doit être quelque chose 1 de pas ordinaire. N'essayons même pas 1 de nous en faire une idée. Si fêtais Yuan-Chi-Kaï.... Oui. mais ' alors je serais un Chinois et je penserais en t Chinois et certainement je ri'écrirais rien ( /• T de ce que 'je vais ecme. * Et voilà que je trouve profondément * ridicide le titre que j'ai inscrit au-des- 1 sus de cette chroniquette. Car, puis-je ^ vraiment savoir ce que je ferais si, £ au lieu d'être un journaliste belge en exil, c j'étais le premier citoyen de la Céleste c République ? Sans doute ayant eu c d'ambition et la puissance de renverser mon empereur et de prendre sa place. t voudrais-je, comme Yuan-Chi-Kaï, jouir * de tous les avantages de mon triomphe et être empereur pour tout de bon. Mais voilà, n'étant ni Yuan-Chi-Kaï ni ^ Chinois, il me semble que, revêtu de la robe 1 constellée de soleils de premier citoyen de la c République du Milieu, je n'aurais plus a d'autre ambition que celle d'écrire des ^ articles dont je rendrais obligatoires par une (l loi la publication dans tous les journaux c et la lecture par tous les citoyens. A ceux 11 qui ne savent pas lire, je donnerais trois mois F pour apprendre l'alphabet. Par malheur, les Chinois n'ont pas l'alphabet et, ce qu'il y a de fantastique, c'est qu'il n'éprouvent pas le besoin d'en p avoir un et qu'ils s'accommodent parfaitement e de leurs quatre-vingt mille et quelques hiéro- d glyphes. ê Si j'étais Yuan-Chi-Kaï.... Mais, au f, vrai, quel plaisir peut-il y avoir à être c 'mpereur ? Pourquoi ce métier redoutable ente-t-il si vivement les grands ambitieux r "aligula, Néron, Vitellius. Guillaume II, François-Joseph sont d'assez bons modèles. Les trois premiers, qui mirent cependani juelque fantaisie dans l'exercice du métier, mt fini plutôt mal. Les deux autres sem-ilent devoir mieux terminer leui : arrière. Le bon Yuan-Chi-Kaï paraît voidoir let miter tous à la fois : comme un empereur 'omain, il supprime les gêneurs. On du ju'il mange comme Vitellius, qu'il veu organiser l'empire chinois à l'instar de ''empire boche et tout indique qu'il sera It rival de François-Joseph en hypocrisie '-t en macrobitisme. Mais où tout cela va '-il te mener, magoi imprudent ? Si j'étais toi, ô Yuan-Chi-Kaï, je relirait 'es œuvres de Kong:Fou-Tseu et des autret deux philosophes chinois, je me remplirait le leur prudente sagesse et je me hâterais dt lonner ma démission d'organisateur du péri 'aune, voire de Chinois, pour aller tranquil 'ement cultiver un petit jardin quelque part iù le monde me ficherait la paix. Mais voilà, Bouddha merci, je ne suis pa. Yuan-Chi-Kaï ! Choulette. Von Emmich et ses séjours à Liège Le général allemand von Emmich, qu :ommandait au siège de Liège vient d' nourir à Hanovre des suites de ses bles ures. On l'avait tué plusieurs fois déjà dan: es journaux—non pas aussi souvent que 1< £onprinz — car il est moindre person lage — mais trois ou quatre fois tout d< nême. On prétendait d'abord qu'il s'état uicidé pour avoir c.ôuté cher à l'arméf illemande, qui perdit en effet quarante rois mille hommes devant l'héroique cit( pii reçut les premiers coups des Barbares /lais il n'en fut rien. Si von Emmicl ut reçu froidement par Guillaume I] orsqu'il lui conduisit le brave générai .eman blessé et prisonnier, il fut renvoyé ,u feu en Champagne. C'est en Ardenne ependant qu'il fut blessé grièvement el e n'est que plusieurs mois après, le 22 écembre qu'il est mort. Les Allemands, paraît-il, ont eu l'enfan-illage de lui' élever un monument com-némoratif à Liège et ils, l'ont coulé er ironze, à la fonderie de canons. Cette opération nous étonne, car depuis mgtemps il n'y avait plus à l'établissement militaire du quai St. Léonard de quoi ouler un canon ou une statue. Quant u monument lui-même, il ne rappel-îra vraiment rien de glorieux, le siège e Liège ne l'ayant été que pour les Belges ui tinrent tête à un ennemi dix fois plus ombreux qu'eux du 4 au 18 août, soit endant quatorze jours ! * * * Le général von Emmich s'était paré lompeusement du titre de commandant n chef de l'armée de la Meuse. Il y avait u reste longtemps qu'il se préparait à tre le premier guide de l'invasion et i! lut citer, non comme une révélation, mais omme une nouvelle confirmation, ce1 aveu du général von Linden-Sueden, le suppléant de von Emmich à la tête de la 10e région, tiré d'une proclamation publiée à l'occasion de la mort de ce dernier. " Placé depuis le 2 juin 1909 à la tête du iome corps d'armée, le général von Emmich, en cinq ans d'un travail infatigable poursuivi pendant la paix, a préparé son corps d'armée pour le devoir supérieur de la guerre. Jâmais.en effet, on n'avait laissé autant de temps — pendant cinq ans — un 1 général au même poste. C'est que le grand état-major préparait fiévreusement : l'organisation de la frontière. Des lignes ferrées stratégiques étaient en construc-; tion, certaines gares dans des villages perdus de l'Eiffel avaient été établies, comp-: tant dix voies de débarquement, tous ; les passages à niveau avaient été supprimés : pour activer le trafic, partout 011 avait ; installé le télégraphe et le téléphone, les ' routes avaient été élargies et leur réseau complété, un camp immense était installé à Elsenborn, à deux pas de Verviers, et les grandes gares, telles Aix-la-Cha-> pelle et Cologne, réorganisées uniquement en vue de concentrer des troupes. C'est d'Aix-la-Chapelle que le général von Emmich, qui avait la confiance de l'état-major, surveillait tous ces préparatifs. C'est de là que jusqu'au 4 août il dirigea l'invasion de l'est de la Belgique. Ce jour-là il franchit lui-même la frontière. Il avait eu soin de faire imprimer une proclamation aux Belges remplie de mensonges et de fausse sentimentalité, d'où je 1 détache simplement le passage suivant : " J'espère que l'armée allemande de la Meuse ne sera pas appelée à vous combattre. Nous voulons le chemin libre pour attaquer ceux qui veulent nous attaquer. Je garantis que la population n'aura pas à souffrir des horreurs de la guerre ; nous paierons les vivres et nos soldats se montreront les meilleurs amis d'un peuple pour lequel nous éprouvons la plus haute estime et la plus profonde sympathie. C'est de votre sagesse et de votre patriotisme bien compris qu'il dépend d'éviter à votre pays les horreurs de la guerre.'' Mais comme l'armée belge, au lieu d'écouter ces honteuses propositions, se défendit vaillamment et dans'Taprès-midi du 4 repoussa vigoureusement le corps d'armée du général von Emmich, celui-ci autorisa les régiments à piller les villages et à massacrer les habitants. C'est ainsi qu'il y eut autour de Liège et de Verviers 3,284 maisons détruites et plus d'un millier de malheureux, hommes, femmes et enfants fusillés.... Tels furent les procédés de feu le général von Emmich. Faut-il rappeler enfin que c'est lui qui organisa l'attentat qui, le 6 août, à' quatre heures du matin, devait permettre de s'emparer du général Léman, coup demain qui du reste avorta, le défenseur de Liège ayant été sauvé par sa garde et ses officiers d'ordonnance ? Cela n'empêcha pas le général allemand de continuer à bluffer en menaçant plus tard de détruire par le bombardement Liège, devenue ville ouverte, si les douze forts toujours intacts ne se rendaient pas. * * * C'est le 8 août qu'accompagné du comte Lammsdorf, chef d'état-major de l'ancien attaché militaire de Berlin à Bruxelles, qu'il entra à Liège. Ce n était pas la première fois, car deux ans auparavant, en grande tenue, avec le même attaché, il était venu présenter au roi Albert les compliments et les assurances d'amitié à la Belgique de Guillaume II, son maître. C'étai" à l'occasion de la " joyeuse entrée " du nouveau roi dans la vieille capitale de la Wallonie. N'ignorant pa.s l'instinctive répugnance des Liégeois pour tout ce qui est allemand, les autorités avaient peu "montré" les personnages. Je les rencontrai cependant dans les couloirs du Palais Provincial, au sortir de l'audience. Le général von Emmich paraissait jeune encore. Les yeux profonds, le visage barré d'une forte moustache, il marchait lourdement en faisant sonner ses éperons. Il assista au déjeuner officiel, puis demanda au gouverneur M. Delvaux de Fenfe, de mettre à sa disposition une auto. Après avoir jeté sur ses épaules un large manteau,accompagné de l'attaché militaire et de deux autres officiers allemands, il quitta la ville pour une promenade dans le secteur Chaudfontaine - Embourg -Boncelles, l'un des plus importants de la position. A plusieurs endroits il fit arrêter la voiture, non pour admirer le paysage, mais pour se rendre compte de la grande difficulté qu'il y aurait pour les Belges à défendre les intervalles dans ce pays coupé par les profondes vallées de la Vesdre, de l'Ourthe et de la Meuse. La révélation de cette promenade quasiment officielle fit sensation et en haut lieu on ne put la démentir. On lui dénia toute portée militaire cependant. Qu'il me suffise d'ajouter aujourd'hui que c'est à Boncelles qu'eut lieu une des grandes attaques allemandes et que c'est par là que déferla la première vague de l'invasion germanique. Elle coûta cher à l'ennemi, il est vrai, bien que le général von Emmich eût préparé depuis plus de deux ans cette affaire. Charles Bronne. Le Blocus de l'Allemagne d'après la " Suisse " Notre confrère la Suisse vient de publier, sur le blocus et la situation en Allemagne, des renseignements documentés. On y lit d'abord ceci : | Nous ne sommes pas de ceux qui s'illusionnent sur les conditions économiques de l'Allemagne. Il existe, il est vrai, et sans aucun doute possible, un renchérissement considérable, de 100 % en certains cas, sur les produits du sol ; toutefois, ce fait est dû principalement à la situation financière et à l'enorme circulation de papier qui sévit dans le pays ; l'argent est déprécié et son pouvoir d'achat diminue ; mais en conclure que l'alimentation générale est arrêtée ou qu il y ait une pénurie des denrées de nécessité, c'est toute une autre question. Il faut examiner la situation sous toutes ses faces. En ce qui concerne les loyers, le Conseil fédéral de l'empire a trouvé une solution pratique du problème ; les communes garantissent, au moyen d'obligations communales, les diminutions de loyer consenties par les propriétaires. La réglementation qui faisait croire que l'Allemagne était à bout de ressources, ne fut qu'une mesure de précaution, et la taxation n'eut d'autre but que d'empêcher la spéculation et le gaspillage. A Berlin, le prix du beurre, qui avait été fixé à 7 fr. 50 le kilo, est revenu, grâce à ces précautions, à 5 fr. 60. A Brunswick, le prix maximum est de 3 fr. 60, à Nuremberg, de 4 francs. A Brème, le prix du beurre danois est à 2 fr. 60 le kilo. Ce sont bien, tout de même, des prix forts. Un règlement interdit le commerce de la viande pendant deux jours et de la graisse pendant deux autres jours ; mais il ne faut pas en conclure que la population ne consomme pas de ces denrées durant les jours interdits. Les familles ont parfaitement le droit de se créer des stocks de farine, de graisse. Mais, venons-en aux importations en Allemagne, qui sont l'objet principal de l'article de la Suisse. La Bulgarie a eu, cette année, une récolte de 85 % au-dessus de la moyenne et la Roumanie de 46 %. La situation géographique de ces Etats les a faits les fournisseurs des .allemands. D'autre part, les prix élevés ont naturellement attiré les offres de la part des autres grands centres producteurs ; c'est ainsi que, des Etats-Unis seulement, il a été expedié, la semaine dernière, 2.756.000 boisseaux de blé pour la Hollande et la Scandinavie. Les expéditions de cette source pour l'Angleterre

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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