La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 11 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb2008b/
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fjiinnJî 11 mal 1914< «— Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE C'A1 BELGIQUE 47* année» — 128 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE « ' TÉLÉPHONES Administration " N* ® 81 E» Rédaction.' N* ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr, 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. ILUUtl ■ ■» I IIMÏÏIB h —■ 11 —1111 IIII —Il ■!*"! I II FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF î Jean d'ARDEME ANNONCES . 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1. Galerie du Roi. ÇA ET LA pour le parc de bruxelles et ses abords. J'ai vu qu'ïï était question « d'embellii' [ta Paix de Bruxelles, «a y mettant des Heurs Les fleurs, c'est charmant, d'une ananièn [absolue, au-dessus de toute discussion, e nersottue, j'imagine, ne me .suppose cap a île d'écrire quoique ce suit de désobtigean pour ce anervciltaux décor do notre -séjou terrestre. Il est d'ajBeurs certain que, si j: ane (livrais à ce jeu, je m'aurais .pas une bonm presse. Cependant, îles Heurs — à l'exemple d. toutes tes autres .choses de .ce monde — doi vent être à teur iptaee. Vous me direz qu'efiei y sont partout et que leur charme est te qu'il .s'accommode à n'importe quel cadre. E c'«ït ici «p» nous ne serons pas tout à fai [dViccord. Certes, -elles ont un attrait que nul autri ai'égale, une beauté incoiuiparable, ce qui leu [constitue un .privilège unique; partout dite sont Ja joie 'des yeux ; partout .elles appellent Ja grâce, te '.fraîcheur et l'édat. Notn époque n'ia innové qu'une seule occasion d< les proscrire, par cette formule lamentable « Ni Heurs ni couronnés », et c'est quand i s'agit rie funérailles ; encore a-t-il falllu qui des misons 'd'économie vinssent .s'ajoute] Bqx considérations funèbres. Et ce 11'est .pas au point de vue esthétique que se plaçait It grand augure Callclias lorsqu'ils se plaignai qu'il y en eût trop. * * * I N'empêche qu'il est certains paysages ar [tetement arrangés par l'homme, d'un styl. déterminé, cl dont de caractère ne çomporti point la décoration florale. C'est le cas di Parc rie Bruxelles. Les lleurs dont on pré tend l'égayer aujourd'hui n'entrèrent nulle ■ ment idans ila conception de Zinner, son au teur, qui fut un ,maître architecte de jardin: et dont nous avons aujourd'hui toutes te raisons du monde de respecter l'ouvrage. * * * ■Un architecte des iplus modernes, M. Louî: Van der Swaeànen, m'adresse à ce suje ! des observations en .parfaite concordant avec ce que je viens S'exprimer et qui es d'ailleurs .d'une logique telle qu'il cist d:.itl die de concevoir que l'-pn puisse y c ont rouir .sans donner en .même temps la preuve d uni irréflexion totale, soit d'une absence de goû et 'd'un manque' de cUSture. « On ne .saurait assez louer — m'écrit M Van der Swneiinen, la direction des planta lions de 'la ville de Bruxelles d'avoir cam.pri: comme eiite l'a fiait la décoration de nos pro menados (publiques, ce à quoi les direction: (précédentes ne nous avaient £uère accoutu tnés. -Mais précisément parce qu'il y a miilu «nidroite où il'on peut -accumuler sans me sure, dirai-ije, lies magies florales, tfaut-il al-lc «jusqu'à en mettre .partout, sans critique e >sans discernement?... Le Parc de Bruxe-Me: est un monument -cl',époque, à l'égal de n'im ■porte quel vieux monument de .l'ar-ohilecture II est te seul! du genre à Bruxelles, en atten idant que l'on restaure — sans les moderni Jser surtout, de grâce ! — les jardins de 1 ab baye de la Cambre. Dès Hors, il est inconce vab-le qu'on lui enlève quoi que ce soit di sou grand .caractère. « Id'a été crâninel -d'amputer ie Parc di •côté de la pilote des Palliais et de méconnaî tre ainsi le génie architectural de Zinner, qu avait compris ilia 'nécessité absolue de crée trois ai'lées en éventa."! de longueur égale Lorsqu'on se place dos au grand bassin,^ qi voit, maintenant que cette disposition d'op tique es't détruite, à quel degré Zinner avai îe sentiment des proportions, de la ,pe.rspec tive, de l'tharanonie, qui seuls font le vtérita i>le architecte de jardins. Résultat actuel Je Partais royal, quoique bien en retrait d îl'alignement des bâtiments de la Liste Ga«vL1 < et de l'ancien Hôtel de BalEe-Vue, seanbl uu contraire entrer .dans le Parc. » Après cela, on a trouvé bon d'introduir des fleurs dans ce Parc, qui n'a jamais ét« conçu pour en recevoir. C'est d'abord ni ianaclironisme irritant que id'y me;ttine le.: fleurs dont nous -disposons actuellement, ei horticulture, comme ce serait un anacbro 'nisme de mettre une guirlande Louis XV sur un édifice gothique. Mais, d'autre part tout indique dans le style et la composition du Parc que l'on ne .peut songer à y mettr des lleu'is. Celles-ci, du reste n'y trouve a nullement, entre les grands ombrages la îu liiière et insolation nécessaires à leur exi'a tence ; c'est par des subterfuges seui.e.men qu'on les y maintienft et en employant sut tout ces fleurs artificielles que sont tes pilan (tes molles de serre, dont on donne part ou ; une véritable indigestion, parce qu .1 y • des routines éÈMies et parce que ces Heur sont de très bonne, volonté... » Le quartier du Parc constitue un ensem ble monumental' d'architecture civique ab salument respectable. Qu'en n'y touche plus Qu'on réserve pour ailleurs la nouy-eiautt Moderne, on ne saurait l'aire assez la où convient qu'on le soit . : vaste et passionna!) est. le problème de la rcclie-rclie du mod-nouveau, adapté aux condiLons de lexi-s tc-nce urbaine -et qui conviendra:,! pour le squares et les promenades .publiques de no cités. Mais gardons-nous de tout confondre — ce qui serait parfaitement rid'.cuile. » * * * , T- Je n'aurais qu'à, contresigner ce^a- J , veux ajouter'ce corollaire : nuli!e époque ai tant que la nôtre ne s'est montrée re-sip-et tueuse et admiratrice du passe ; on apprt cie comme on ne l'a via il i«ama.:s fait les me numents qu'il nous laissa et l'on glorifie 1 mémoire de leurs auteurs, souvent mèni jusqu'à l'excès. Nous nous sommes avisé de découvrir et de proclamer la beauté 0 cet ensemble a.rehiteeturai du Parc et d quartier qui l'environne, et de payer un just tribut d'admiration aux deux grands artiste qui nous l'ont 'légué, Guimard et Zinner. Mais si leur couvre est admirable, si ell leur a valu la gloire dont nous les honc rons, olile doit aviant tout rester telle qu'il l'ont faite et il est stupide de vouloir y ton cher. Prétendre le contraire serait absurde. Or, .voyez l'inconséquence ! Aujourd'hui, un petit nombre de gens de goût en sont encore à combattre pour lia conservation, en > son intégrité, du caractère que Zinner et Guimard ont vouilu donner à leur œuvre. En ces , derniers temps, on n'a fait qu'y attenter de diverses façons à ce caractère. iNe parlons plus, hélas ! de la monstrueuse t opération rappelée ci-dessus et qui reictilia . 11'alignement de lia clôture du- Parc vers la t place des PaRais, en détruisant une partie des • bas-fonds,— pour arriver à constituer,devant i tiédit palais, ces délicieuses excavations meu-: blées de petites saletés végétales et gardées par des soldats de l'armée bcilge. : Mais, tout dernièrement encore, nous fù- - mes obligés de lutter obstinément pour le ; maintien des ajvani-corps de la Montagne-1 du-Parc. Plus récemment, on nous présen-l tait les plans d'un édifice à élever à front de t la rue Iloyaile — ou à peu près, — entre les hôtels Bénard et Errara. L'édifice avait quatorze mètres de haut et centidix mètres de façade. Iil venait masquer parfaitement la superbe perspective ménagée dans l'œuvre de Guimard, derrière l'aviant-pilun décoratif si judicieusement compris de dà clôture ornée de baitustres, de vases et de tropliécs. Il y avait donc là non seullement une note disparate introduite dans ila conception primitive, mais encore un mailenconlreux écran qui supprimait la vue panoramique. J'iaime à croire que l'erreur aura été reconnue par .ceux là même qui l'avaient approuvée sans en avoir mesuré' toute la profondeur. .Mais ces choses-;Là montrent assez combien il est malaisé de faire triompher des " idées que l'on a toutes raisons, d'autre part, ■' de considérer comme -n'ayant 'plus besoin ; d'être défendues. i Jean d'ARDENNE. P. S. J'ai reçu, au sujet des rues de Bru- î ges, i>as mal d'injures aussi flamingantes ' > qu'anonyiines. Toutes, d'ailleurs,étaient dans, î le styile du petit paipier, sur le même sujet, auquel mon ami Bob fit, l'autre jour, les honneurs de la. publicité. Ces documents, à > défaut de valeur intrinsèque, ont du moins t ce'llle de révéller ôe rang qu'occupent, leurs î auteurs dans l'échelle des êtres. En coimpre-l nant ce numéro^ dans sa collection, Noé a été vraiment bien bon ; il est probable que ' le Père -Etemeil, conservateur des espèces - anirnallés,' ne lui en demandait pas tant. t j. d'A. MENUS FâlTS.JPROPOS rai)$ ILLOGISME Tous Les connaisseurs vous cevli[ieronl qu'il ny®s\t pas du tout déshonomnt d'être fit-sUté, si môme on les pousse un'peu ils concéderont que celte opération rehausse aux yeux de Vhistoire, sinon à ses propres yeux ' celui qui la subit. De [ail, cela lui donne un ' air de ressemblance avec le duc d'Enghien et le maréchal ï\'eij et Maxim ilien d'Autriche et • Murât et tant d'autres gloires de race, d'aventure et d'epée dont les sillwueWes éblouissent ceux qui se relownmt vers le. passe. Etre fusillé, en somme, c'est quelque chose 1 comme un certificat de bonne vie et mœurs ; si ce n'est tout à fait probant, ce l'est beau-1 coup. Si cela vous prive de vos droits d'élec-teurs, ce n'est pas à la façon d'une condam-] nation pour attentat aux mœurs, c'est par suite d'une circonstance adjacente, d'une impossibilité matérielle qui résulte de l'incident; 1 en fait, vos droits sont intacts, c'est vous qui ' ne l'êtes plus... Cela étant, il est curieux que les Allemands aient cru déshonorer des Français en en montrant qu'on fusillait siir la scène. Dans la fu-[ sillade, le déshonneur est plutôt du côté des l crosses, côté allemand en l'espèce, que du l côté du canon, côté français. D'ailleurs, les Français ont dû certainement représenter, plus d'une fois, des scènes l du même genre, où c'étaient leurs voisins qui occupaient le côié honorable et dange-, reux... ' Fâcheux spectacle, pour l interdire; c est 1 donc pourtant à tort qu'on a parlé de deshon-, nèàr. Reconnaissons simplement qu'il est damqereux pour Lu circulation, la digestion, ' la philologie et mille autres choses que les ; disciples du Christ s'entraînent à se (usillei , les uns les autres. On a reconnu, dans le désaveu, infligé omx jusil'.eih's allemands Ja pen-[ sée de Guillaume 11, empereur, qui se veut > gentilhomme. ' Mais alors, quoi? Voilà que ce même empereur, qui ne veut pas que des pseudo » franco-Allemands s'enlrclusMcnt avec des fusils de bois, vient de diriger, vers la frontière française, des Allemands avec de viais 5 fusils, et'dans le but de leur apprendre ù canarder des Français! Les Français, soyez tranquilles, pratiqueront le mime exercice i avant peu... Au bref, on interdit la comédie, on permet i le drame, on le prépare tout au moins, lllo- i aisme de gens qui ne veulent pas la guerre ' tout en la voûtant, et qui, heureusement ' pour leurs méninges, ne s'embarrassent pas 3 d'être logiques. bqb^ UNGSGE~MYSTÉRIEUX Un journal clérical des plus en vue, le « XXe ■ Siècle »> publie une longue note énigmatique. ■ sur « une très grave affaire au Congo »• 11 - s'agit d'un Liégeois accusé d'avoir gravement - maltraité une femme noire. La chambre de> j mises en accusations de la cour d'appel de c Liège vient de renvoyer devant ,1a justice con s golaise l'inculpé, qui sera ramené dans notre colonie par -le prochain bateau. T II n'aiTlve pas qu'au Congo qu;oi> torturs , les femmes. Maos depuis quelque teinçs, cer-L tains (journaux cléricaux ne peuvent parler co-S Honie sans mystère. C'est pourquoi le « XX0 Siècle.» lait allusion à de « hautes influences » e qui S2 seraient manifestées en faveur de rin-" culpé. Il termine en annonçant 'qu'il ne man-s quera pas de « suivre cette très grave af- - faire ». Nous aussi. Au jour le jour LA POLITIQUE ■,x iQu'on ne croie, de notre part, à a JkTi cu'iio raillerie : c'est avec une entiè Iv sincérité que nous présentons, à : Se comte Wocste, nos plus partait féSicitations. fit pourquoi pas ? Voici un homme poli que qui a consacré une .longue vie à u cause qu'ai croit juste. 11 s'y est employé toutes ses loncos, av.ee ruse, patience, v 'lienice. Ce Jong dévouement ee syntliéti a-iiijourd'lhui dans les neuf perles d'une ce rorine'dont la puérilité même fait une- réicoi ipense plus tMichante et qui rend not nespect pil'us attendri. Ce tribut, qui, peut-être, p'jaira da.vanta à notre iuaut adversaire que les homanag prévus de ses coréligionnaires, ne nous e pûelie pas .de remarquer l'étonnant syirnbi de cet emnoWissement au début auôme de période éiectoraie. On ne poui-ra plus dire que les ciérica n'ont pas .de programme ; les neuf partes M. le comte Woeste forment un m'anife! évident jusqu'à la. provocation.Voici l'honn de toute les .réactions. Voici cdlui qui n'1 sita jjaimais à résister à l'opinion publique ■qui sut toujours a .prouver les siens, môi dans les pires fautes. De navrantes douter de familles, desquelles nous cous détoi nons aivec respect, ne lui faisaient pas 1 siter un instant à injurier brutalemenit ce qui osaient faire élever leurs enfants en j hors du cHêïàcHl'isiïie.' Ï»1 défen'dit le suffra universell, et llo combat aujourd Irui ; il sans pitié pour les travailleurs et prés, auj'ounriiui leur congrès. Pourquoi '! Pour doimination de ce parti qui, à ses .yeux, re place la patrie, les droits du sang, ceux-là conscience. Et le ministère qui, pour se préparer merveilleux agents électoraux que sont congïé'ganistes, a du follement endetter jwv», et diviser les citoyens par une inacc talïe loi de haine ; qui se prépare aux pi, mesures contre pa. riu.-ie publique uu bien que .contre l'opinion, décerne à Woeste un titre nobiliaire... iLe programme clérical : c'est le cou Woeste. PETITE£HRONIQUE Regards en arrière il mai 174-">. — Le maroclval de Saxe bat Anglais, les Hollandais et les Autnclwens, x nis°k Fontenoy. Bilinguisme Un de nos abonnés, que ses connaissan très 'étendues ont fait titulaire de plusiei hautes fonctions, vient de recevoir un car! l'invitant .à assister à une cérémonie officie] (Suivant l'usage, le texte de ^invitation iét imprimé : deux ou trois lignes avaient (laissées libres, et il'on y avait inscTit à la m; le nom et les qualités de l'invité. Au. verso, môme invitation, — en flamai Et îles « triâmes » aussi avaient été re-mp. Mais ils l'avaient été exactement comme recto ! On invitait {en flamand) iM. et Mluc : (e,n français), M. X... .était membre de te commission et président de tel groupe (t jours en .français), à assister à la cérémo: (en flamand) 1 C'est le triomphe du bilinguisme — et du .dicule. En Flandre Jean d'AMenne .indiquait l'autre jour, même, l'intensité qu'a prise le iinouvement 1 mingant, — ou plutôt, que veulent lui don' certains enra.gés, — dans la Flandre occltl taie. On va supprimer les noms de rue fra.nç a BiTug.es : entendu. Ça ne gênera pas les B geois, qui connaissent leurs rues sans dev regarder les plaques indicatrices, et ça. e .bètera fortement tous les étrangers, qui comprennent pas la langue de C.onsoience de Julius Hosie ! On comprenidrait- — <i la rigueur — ce m v&ment s'il .se ibasait sur quelque notion dii ,litu. pratique ; si telle annonce, faite en mand.attirait plus d'amateurs qu'une an-no: faite en français. Mais il n'en est rien. Nous .passions récemment à Oste.nide. On s que la Reine des Plages a toujours vécu senitiieliement du jeu et ides courses. Même saison balnéaire terminée, Te public ostend s'intéresse passionnément à l'hippisme. Devant des àffiches, un groupe d'iiaibita discutaient avec vigueur.On entendait par i ments des éclats de voix, <des bribes de rnand, des sy.lla,bes .françaises, un peu de ; •gon hippique international... iLes Lifficlxes annonçaient les prochai .©preuves à courir sur les pistes de Boitsl et ide Groenendael. Elles étaient rédigées français. « -Prix de l'Avenir » ne s'adorr .nullement die.l'explication : «Toeliomst Pri Cela n'empêchait pas, pourtant, les passa de lire et de commenter l'inscription. Chez nos chcrs maître: Encore une cuei'lstte du « Journal des Tr: naux » : — C'est pourquoi,voulant vider les lieux r sitôt que possible, nous avons travaillé jou: nuit. — Mon client avait vendu sa maison et le demain il avait mal à la tête. —Terminons ià l'amiable,s in on le tribunal s forcé de nommer un expert et ce sera un p: site de plus dans cette affaire ! —iC'est cela : échangez des conclusions et rangez-moi cela tout prêt à être mis dans t four à délibérer. — Pour sauvegarder, ses droits il n'avait ( se donner la peine de prendre son porte-pli et de coller un timbre de dix centimes des — Je demande encore deux secondes au tr nal ; je n'en ai plus que pour cinq minutes. <j=^=5> Vicissitudes posthume Les auteurs de scénarios cinématographic ont, décidément, d'effarantes audaces ! Aj s'être attaqués, sans vergogne, à Balzac, à Z voire à, M. Pierre Loti, voici qu'ils se pr< cent de « tourner » divers épisodes... des j très de Mme de Sévigiié : La souriante, c cieuse, et très lettrée bavarde, qu'était la célèbre marquise, n'a vraiment point eu de chance après sa mort! Décédée d'une « fièvre continue », appelée variole par certains, typhoïde par d'autres, elle fut inhumée, précipitamment, i le 17 avril 1696. Le 10 septembre 1793 (an II de la République), on lit dans la « Gazette du u- jour » : re « De Grignan. — La société populaire de cette ville,voulant s'élever à la hauteur des cireons-es tances, a lait brûler 5a collection précieuse de .tableaux, qui ornaient ila galerie du ci-devant ( [j. château ; il s'en trouvait qui représentaient .] lie nos ci-devant rois. Le portr ait ide M»6de Sévi- ij [|e igné leur iéchappa. iMais île tombeau leur a dé- -î q. plu, parce qu'il y avait dessus ces mots : «Mar- <. 3C quise de> .... » Des gens sensés proposaient de ï mettre citoyenne, mais elle ne l'avait jamais été, et idéja le marbre qui contenait- l'inscrip- i n" tion est /brise.. Bientôt «on attaque le cercueil ' I e de plomb : ô surprise 1 le corps de Mme tie Sé- vigné et ses vêtements étaient intaicts ; cira-cun veut de ses dépouilles ; on se l.es arrache, ( e's on se bat, et ^Imo de .Sévigné et ses vêtements ( n" sont dispersés en mille morceaux... » ^ Pauvre marquise aimable ! Etre mise en -piè- --a ces liai* les révolutionnaires en 93 ; par Jes 1 (( filmeurs » en 1914, c'est vraiment trop ! < JX <5=^=9 i de Peinture. j ;te Une de nos communes suburbaines a fait ^ ne l'achat cl'œuvres d'art pour orner son hôtel < té- communal. et Une des œuvres, au reste fort remarquable, ! un tableau d'Isidore Verlreyden, représente un rs paysage des Flandres à peine animé par la « ir_ présence cle deux êtres vivants. Une robuste < • fille et... une vache ! Le tableau s'intitule : « Les orphelines. » ■ Le public sourit, s'étonne, interroge... et ap- < prend que' « Les Orphelines » est le nom du lieu ' .0ù i.e peintre put contempler ce paysage ! ll* Cessons de plaindre la jeune enfant, — et sa compagne ! Ia G====£) m- La bonne réclame, de Un cinéma appelle le public par de grandes enseignes lumineuses. Des affiches distribuées . les Par milliers aux portes de l'établissement- sont les ainsi conçues : IC « Pendant toute la semaine, le public pourra >n_ s'émouvoir à suivre toutes ces péripéties dra- matiques, interprétées par une troupe ayant L. à sa tête les premiers interprètes de la Comédie-531 ,, . Française. » Suit une liste d'acteurs et d'actrices notoires faisant authentiquement partie du premier théâtre français. Comment ? l'Académie nationale d'art dramatique n'absorbe pas tout entier ses servants? Le Conservatoire de la Comédie ne conserve que des comédiens de cinéma ? On les accusait d'être toujours en tournées : pas du tout, puisqu'ils veulent bien interrompre leurs tournées pu tu « faire du ciné», ju- Peut-être, à pareil reproche, répondront-ils qu'ils sont assez nombreux, qu'ils sont trop nombreux, qu'en se relayant comme ils le font ils suffisent aux besoins du public. ;es Quelle erreur! 11 y a un second Théâtre-Ir,s Français, et, précisément, il est fermé. Faites-le 011 rouvrir, amenez-y votre public tidèle, jouez !e; ces classiques que vous avez juré de servir, a1^ ces comédies pleines d'un génie parfait — que ^ vous estimez d'ailleurs nettement inférieur au vôtre... Seulement, voilà : ça rapportera moins que ld- le ciné. Et s'il ne compte que sur vous pour ^ rouvrir ses portes, le pauvre vieil Odéon risque fort de les voir fermées à perpétuité. ï- lie Encore le faux-col. m- Cette Ligue contre le faux col est bien la plus rie heureuse, la plus sympathique ligue qu'on ait jamais inventée. On ne saurait assez en parler, ri- On ne saurait assez l'encourager ! Songez un peu ! Cette ligue se propose de -nous délivrer de .l'odieux carcan amidonné qu] nous torture depuis notre première commu-r'c^ nion. C'est lui qui nous fabrique des joues ri-*a" dées, un cou décharné de vautour, une peau *er rouge, congestionnée comme une crête de coq ! -,il_ Bientôt nous pourrons sortir décolletés comme des éplièbes vénitiens ou comme lord By-^i's roii. L'absence de col modifiera la coupe de nos eu- habits. Ils deviendront plus flottants. Le cha-oir peau haut de forme sera bientôt impossible, m- Et pendant ce temps,les femmes continueront ne a s'enfoncer de plus en plus dans les folies de et la jupe-culotte, de la jupe pagode, du vote fé- 17min et des manifestations suffragistes. ):u- Si cela continue, c'est nous qui finirons par î.ti- être le beau sexe. la- Vive la L. C. F. C. ! lice —- Nouvelles k lai main ai. Au bord de l'eau. — Eh bien! prene^-rous du es" poisson, voisin? la — ça,•dépend1 du meunier. Quand, ou empêche, ais on n'eu pcclio pas, et quand 011 n'empcehe pas, on en pêche! nts aa- Dimanche de Mai ar- Dans les cheveux blonds du matin les iRuisselants d'essence de roses, ort plaisir, d'un geste mutin, en L'aurore pique des nœuds roses ; ait i5". Puis elle déroule en riant nts Sous ses pas les prés d'émeraude, lin tapis, comme en Orient «Nulle main d'artiste n'en brode. >. ku" .Car c'est grande fête. Au lutrin •Les .brises musent, occupées "us" Non de leur coutiumier refrain, nl Mais de pieuses mélopées. en* Les peupliers dans le gazon S'en vont en procession Lente e*a Vers cette église à l'honizon II d" Où tinte une cloclre dolente, ai" Une cloche au timbre cassé 1011 — Dig, ding, clong. ! — qui chante la gloire Des beaux printemps du temps passé . Dont seule elle a gardé mémoire... sus. ilni_ Mais cliut 1 voici dans les rameaux Que* se taisent oiseaux, oiselles ; Les papillons, vivants 'émaux, s. Sèment llaàr léger d'étinc.elles ; ues jrès Et sous le ciel, bleu reposoir, ola, Le soleil en drape dorée >po- V.ieint (bénir à coups d'ostensoir let- La pauvre Terre cnaincurée ! rai- pouche. LA VIE A BRUXELLES .'ouverture du salon triennal. — la visite royale. — le roi et le pein-tre. — le metier d'artiste. — du temps de taine : aujourd'hui. .Vu Salon. On ■atte-R'd le Roi. Dans tes diverses salles tout. 00 a, cette fois, fait corweiraMeinent a toilliCItte, les ■ peintres vont et viennent à irox-taiité cle leur tableau. Jetant, de tpraps n tem/ps, un coup d'œil satisfait au. ehef-l'iœu'.vre, it moins qu'ils' ne le jugent mal ►îiaicé. illlis ont revêtu la redingote de céi'é.nionie et oifflé île chapeau haut-de-forme. Il y-en a [ni te portent bien — E.-.M. Sfevems Tesson-(lé à son iitluslie homonyme; un AlUfred Sie-Hsas jeune, fringant, très en forme, un Ai-reid St.eivens second Empire — il y en a aussi fui ont .ï'ia'ii" très endiiman'Clié, très eanpriin-é's. Ips sont mieux en veston .d'otellier. La iluipart sont nerveux : u Senais-.je présenté ? 3a Majesté se souvien.d'pa-1-elle de moi ? 1 "eplaiit i-àmiarqufera-t-il mon tableau? Il a le la chance, cet X...; il sait se présenter, Ktifcr aux gitaods personniages. D'ailleurs, 1 ne siait que cela. Il nia aucun talent. Bon, foMi cette crapulic d'Y..., le critique; pourvu ju 'M 11e m'éreiiïite pas. » Ah! l'amer soliloque de l'artiste qui at-end 'te Roi ! Mais un certain remue-ménage se produit lu côté de- l'entrée. Notre peintre aperçoit le loin, émergeant au-dessus des chapeaux, 'a haute stature de M. Poutttet, celile de M. [ean De Mot, ce®e du Roi lui-même. Con-{nalu'kitions, compliments, salamalecs d'u-sage. La visite commence. .i Viennent-ils de mon côté ? Non, ils com-nencent ,par le salon d'honneur. Gornine ils i'.a.ttiar'dent ! Tiens, que vofiit-ils faire à l'ar-jhïtecture? E.n vérité, qu'est-ce qu'il peut bien y avoir-à regarder à l'architecture ? Enfin, l'es voici... » Le cortège s'approche. Le Roi et la Reine 'omirent le centre d'un demi-cercle mouvant Autour de ces a;sl.res,_ les fonctionnaires, le liinisitre,, les comanissaires de l'exposition, satellites souriants et empressés, tournent dans 11:11 ordre hiérarchique. Plus loin ce sont tes spectateurs, les badeaux. De temps ju temps, de cette masse amoiiphe se déia-she 1111 .monsieur rougissant qui plonge en une courbette respectueuse. C'est un peintre qu'on présente. Voici 'notre homme. 1.1 a préparé deux ou trois petites phiiase-s respectueuses ■ et bien senties en réponse aux questions possibles. Maliiheureu'S'Ciinen.t, le Roi ne pose aucune des Êjuéslionis .prévues. ■ — Très joli, très intéressant, votre tableau, .dit-il. Le peintre, tout à tait, désemparé, répond par un grognement respectueux, mais indistinct.— C'est le portrait de votre ailette, sans doute '? — Oui, Sire. — Vous avez plusieurs enfants, monsieur ? — J'en ai trois... ■Uni silence tombe. Mais ie peintre reprend. — ,1e crois que Votre Majesté aussi en a trois... — II parait, rlopomd le Roi, qui sourit, félicite et passe... Voilà un homme heureux. Il a. été remarqué, félicité ; it croit sa fortune assurée. Quelques camarades qui ont entendu la conversation lui diront bien qu'il a fait une gaffe; il n'en.croira rien et. pensera qu'ils lui portent envie. Il aura bien raison. Rien n'amuse les rois comme la naïveté des artistes.* * * — Quelle foire aux vanités, les expositions ! tne dit mon ami Ailex-andre, qui est un homme austère, digne, intransigeant et un peu ipuritain. Que d'intrigues, de rosseries, de petitesses ! Quels pileux efforts ces gens-là font .pour se mettre en avant ! — Mais oui, Alexandre, mais oui. Mais songez quelle importante partie ils jouent. Pis ont travaillé toute une année ii ce tableau, à cette statue. Qu'ils aient ou qu'ils 11'aienl pas de talent, ils y' ont mis tous leurs rêves, tous leurs espoirs... Qu'on n'en parle pas, que l'œuv.re passe inaperçue : "c'est, un et-ifondrement. ïil faut aussi tenir compte aux artistes de1 leurs rêves et de leurs illusions et, de ce que lia vie leur est souvent difficile. Avant 1870, dans sa vie de Thomas Grain-«lorge, Tait® écrivait à leur propos : « Le métier est dur, des hommes de cin-qu'aille ans, qui ont un nom célèbre, ne gagnent pals dix milite francs. Vers trente ans. après dix ans d'études, on commence a produire ; à ce moment, iil fa u I vendre, et poui vendre, il faut que, sous l'artiste, se ren contre un commerçant. Plusieurs jeûnent accrochent une leçon il trois francs: encon est-ce une chance. Quelques-uns peignen des fends pour les photographes ou de gran des enseignes. A quarante ans, si l'on a ui vrai ta;!, nt et des aiiiiis dans les journaux, or ■peut percer, à, force d'expositions-et de re clame. Ve-ns cinqànte ans, on gagne qutfcju. argent, et on a des rhumatismes. >» Cit'ioque année, le nombre des vrais aima leurs diminue. Le goût baisse depuis qu. lia .division des héritages émiette les foilunei et que les gros gains de la Bourse sànssen 1a société de richards maS'xippris. Les a-ma leurs songeant à lov-endre leur galerie s'adressent au marchand de tablesiix, i m des affaires. Pour réussir, il faut- trois chan ces : La première, c'est qu'à 1 exjiosilie: quelque riche bourgeois dise : "Voila uï retour de cirasse qui est gai: il ferait lue: dans le panneau de gauche de ma sa'ilte manger ; la seconde chance, c'est qu'il soi d'huimeur dépensière, qu'il croil à son g'oûl que sa femme ne dise -pas non ; bref, qu : achète ; La troisième, c'est que ses amis ayant déjeûné devant le tableau, en con mandent de pareils. n Mais les cinq mille tableaux de 1 Expt sitien aocablent "-l'attention, ' effacent tout beauté. Une femme est jolie, seule près d son l'eu, sur sa causeuse ; me-ttez-là parn quatre vingt toilettes au but, on ne la verr plus. Camnient se \ nder.t les dix ou donz kilomètres .de pein-t-ure qui se con-feetioîiner à- Paris, chaque année ? Impossible de re.poi dre. L'encombrement est plus grand enfioi ici que rkins les auti'es voies. Depuis Irenl ans, les ronrans qui,- autr efois', pre-niinenl por héros le jeune gen'tilhom.ni-e, choi-sisseï pour jeuine premier l'artiste, surtoui le peu tre. Là-des'sus-l-es imaginations se sont moi tées; quantité de jeunes gens (lui auraient é d'excellents commis, ont acheté des.guêtr-et laissé pousser leur barbe. Comment f ro&t-jl poui' dîner: ? » * t Il y a- cinquante ans que. cela est écrit, ot ta situation ne s'est pa-s améliorée. Au contraire. Le métier était dur, il 'est devenu- plus 'dur. Le prix de la vie a augmenté. On sait dans quelle proportion. Le prix' de la. peinture, lui, n'a pas augmenté du tout, si co n'est pour les .couvres "de quelques artistes iîiœtre-s et de réputation européenne.. Quant au goût, on ne sait s'il s'est, affiné, mais il s'est certa-inenient désorienté, désorbilé. Pris entre son goût œataircl,qui va aux pet-iies images, à la peinture agréable, facile, léchée, et Je goût, nouveau que lui imposent les « connaisseurs, les critiques et les peintres, le bourgeois ne sait plus ou aller; il hésite, fer-giverse et finit... par acheter une automobile ou un piano'.a. Le portrait, lui-même, ne rend plus guère ; les photographes font des choses si « artistiques »! 'Et pourtant le nombre des peintres augmente- sans cesse. Ils sont des milliers et des ■milliers à Paris. Proportionnelle,meui, ils sont peut-être plus nombreux encore en Belgique. Quand ils embrassent la profession il faut bien, aujourd'hui,qu'ils sachent à. quoi s'en tenir, et qu'ils s'attendeut à faire-, de tii ■vac.be enragée, l'essentiel .de leurs menus.. N'importe, ils n'bé>sitent pas, et il suffit d'avoir un peu- vécu dans le milieux "des-peintres pour les comprendre. Avec tout ses défauts, sa vanité, son inculture, son débraillé, ses rivalités et ses petitesses, c'est resté malgré tout, en effet, le monde de la fantaisie et de la. liberté. Au travers de toutes leurs misères, et quelquefois de- leur mercantilisme assez bas, les ■artistes, tous les artistes, gardent ou fond du cœur une naïveté foncière, une' étonnante fraîcheur d'impression, un fonds inépuisable d'enthousiasme et d'illusions. Ce sont de grands enfants, émerveillés devant la splendeur des choses; pour eux le monde extérieur est toujours intéressant, toujours nouveau : une hrife forme humaine, un arbre d'une belle venue, un coucher de soleil, un lever de lune .suffit-à leur faire oublier leur ■misère. Mialgi'-é ioui, ils soni heureux. Le métier est dur, plus dur aujourd'hui que du temps de Taine, mais il y a toujours des com* ï*™*1*- ERGASTE. >-«»♦•-< LES ELECTIONS FRANÇAISES SCRUTINS DE BALLOTTAGE RÉSULTATS * A PARIS 5* ARRONDISSEMENT. — M. P. Painlevc, dép. sort., soc. ind., est ELI; par 5,03S voix contre M. Rollin, prog., au profit, de qui s'était désisté M. de Montebello, dép. sort, cle Reims, prés, de la comin. de l'armée, avec 4,916 voix. Il* ARRONDISSEMENT (1™ circonscrip.). — M. Paté, dép. sort., rad. soc., rapp. de la loi de trois ans, est ELU par 4,153 voix, contre MM. P.-H. Loyson, rad. soc. uniî., avec 3,630 voix, et M. Allemane, cand. ouvrier, avec 565 voix. SCEAUX. (Seine), 4° circonscrip. — M. Coûtant, dép. sorL., soc. ind., est ELU par 7,535 voix, contre M. Martin, soc. Unii.j avec 6,932 voix. PONTO-CONDOR (Cochinchine). — M. Ou-trey, rep. de gauche, est ELU par 1,117 voix, contre M. Dclaborre-Montdezat, de l'Act. lib., avec 9S4 voix. LE JABDINJÏE JENNY C'est une coutume .bruxelloise, nous le savons, de faire .changer fréquemment de cles-t-i-natàion nos édifices publics : il me fau.t donc pas s'étonner si le théâtre de la Monnaie, qui était -hier le YValliall et avianWrier Monsalvat, se trouvait., oe matin, .transformé en .jardin de Jeimy l'Ouivrière. C'est du moins ce qu'annoù, çaien*. -une laiige pancarte bairant la colon-." ■nialde'ide -notre opéra. Elle'était- encadrée, cette . pancarte, par deux grands drapeaux. Au-dessous, Ton devinait deux charmantes je-unes ffllesj en .costume d-e rein-ei et de suivante, — de théâtre. Alentours, un- service: d'ordre, très ibien compris, retenait ii distance une toute in-, croyaible. I Elle ne se bornait pas, cette foule, à entourer (d'un quintuple rang l'espace ré-seivé devant le péristyle du théâtre ; elle for ■ mait queue et prolongeait :ses rangs vers la rue des Princes, le Fossé-a.ux-tLouipSy la r ue d'argent ; au diable ! Il s'agissait -de recevoir des plantes, des ob-' jets d'art, ides-billets de tliéà-tre, que l'Œuvre au Jaiidin de len-ny avait obtenus de nombreux et généraux ibi.e.rafaiteurs et distribuait ^ dans les meilleures conditions. .Pour cela, appel avait, été fait à tous les dévoilements ; .surtout on avait cherché à réunir - la beauté ,et île talent : de charmantes-jeunes : femmes et des gens de 'lettres. -* > .1.1 y avait- donc cette « Rose des Roses », t dont nous préférons'le charmant prénom 'le - Pauline, M110 Paulioie .Pappa.ert, Sa demoiselle i d'honneur s'appelait, non moins simplement, ' iMiniia- Ctaes. Elles furent parfaites et firent comprendre aux moins « botaniques » com-1 ment on peut aimer les fleurs. Parmi les dé-1 vouées distributrices, il y eut M'i™ IJerboven, 1 id;U Pane ; Permot, d.e la Monnaie ; Ra.ymon.de, . f ide. 3'Alhambra, qui se consolaient d'être assistées par MM. Paul Anldré, Maurice des Om-j biaux, «4b., e.ie. Leur tact., leur bonne grâce ' parvinrent, à satisfaire une Coule- ex.traordinai- - rement diverse, et composée des .catégories so-ciaies les plus opposées... 11 y avait- les piau- - vres, les « midinettes », ou plus simplement e nos .petites ■ouvrières. 11 y eut aussi des éco-e itères -pour qui, évidemment, les distributions - 'seraient plus utiles dians les_ écoles mêmes. » Mais :et c'est ici .qu-e vous verrez le prestige '; des fleurs, ces fleurs que les femmes iei- piu:s 1 élégantes peuvent-accepter),il y eut ,aussi force o-eus « bien mis ». qui ne trouvèrent pas con-® traire du tout au décorum de recevoir l'-^u-mono fleurie, dédiée aux fillettes et .aux e.n-\ tfaiits. Si bien qu'à -toutes les tables des calés i' de ta place de la Monnaie, on voyait des fa-milles assises devant des « demis » bien tirés, é dont- le prix eut payé vingt fois les plantas ,s « centralisées »' eu tas, -vaguement- enveloppées -• cle journaux. Une charmante jeune femme (nous avons entenlu le -mot) se plaignait d"è-

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