La chronique: gazette quotidienne

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07 februari 1914
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s.n. 1914, 07 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x25b0287h/
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(samedi *7 février 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR iTQUTE LA' BELGIQUE dî1® année. — 1*1" 37 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) ■RUXKLVlt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* t Rédaction : N* 14 O 8 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays'do l'union postiale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4* page : 30 ccnt. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Fails-dirers (corps), 3 fr» la ligno et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. •— Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On no garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3V39 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7. Galerie du Roi. LE POÈTE BÉNIT I flent-êrtire avez-vouis lu cette réponse télé-I graphique de Maeterlinck au Soir, qui lui de-I mandait son a:vjs «or la mise à l'index de ses ■ œuvres : i< Ignorais excellente nouvelle. Mon ■ éditeur en sera ravi. .Pour ,1e reste, cet m-I tendit est un phénomène, sans importance, I des temps préhistoriques. » | Ce «pie, certes, vous ignorez, .c'est que le I Biènie écrivain que le papo vient d'excom-I munier littérairement reçut sa bénédiction I il y a quelques 'années, — en 1907 exacte-I ment. A l'occasion de la dissolution des con-I g régalions non autorisées, de la séquestra-I tion et vente publique de leurs biens, l'auteur I <1 e La Vie des Abeilles veinait d'acquérir la I magnifique abbaye de Saiot-Wiandrille. Du I srtèine coup, il la sauvait de la profanation I «t de la destruction, puisque, sans lui, elle I allait échoir à une compagnie ide fabricants I de .produits 'Chimiques .résolus à toutes les I manifestations d'un im.pitoya.ble vandalisme I industriel. Il consentait même à ce que le I (Clergé local continuât à dire la messe dans I la vieille chapelle de l'en mille qui s'érige I (parani los futaies du merveilleux domaine. I Et à Rome, on se dit : « Qu'un retour de la roue de Fortune politique rappelle quelque jour, en France, les moines en exil, et les (Bénédictins de Saint-Wa-nd'riille retrouveront intacte leur ameienue demeure eit ta pourront, sans .doute, racheter et réintégrer, puis-| que Maeterlinck n'a pas de progéniture & laquelle (la léguer, à son heure suprême. » I Si bien qu'aux yeux du Vatican, le grand poète en prose a.ppa.rut comme une manière de révérend gardien du Graal, digne de l'espèce de sanctification que constitue la bénédiction pontiifiaale. Un peu plus, on nous | canonisait Maèieriirack vivant!... *** Hâtas ! sapl uns à peine, sept grains de la poussière du Temps, sont tombés dans le sablier, et 'voici que le Bénit devient le Maudit et que l'Eglise, oubliant son propre principe d'immutabilité et d'infaillibilité, désno-aiétiise tillii-inôme son or, eu le .proclamant « plomb vil » !... .Las plus fidèles amis du « conservateur » Ue Saitet-Wam'd'rilte idoivenit, d'ailleurs, eu convenir : iil n'a pas complètement volé sa ii disgrâce >>; il a fait marcher Notre Sainte Mère l'Eglise de déceptions en déceptions. Elle salua en lui une sorbe de laïque Propagateur du Dogme, ù son aurore, a/u temps où il .trculuisaiit et commentait .presque dévotement L'Ornement des Noces spirituelles, de Ruysbroeck l'Admirable, le moine inspiré «le la forêt de Groenendael. Bairbey d'Aurevilly avait, quelque temps auparavant, écrit ceci : K Le pToc.lia.iou grand poète sera un homme de foi. « .Et les originelles méditations mystiques .de Maeterlinck furent accueillies par le monde pieux comme la réalisation do cette prophétie réconfortante. Il était né, celui qui allait auréoler à neuf le ratlioliciMne des rayons du génie littéraire !... On le reconnaissait d'autant plus facilement qu'il sortait du oollègo .des jésuites de Gand, où son âme avait baigné dans les balsamiques ondes de l'orthodoxie. »** Mais les motifs ,de désillusion ne tardèrent pas, pourtaaii, à s'accumuler. Les pages de La Sagesse et la Destinée accusèrent déjà un philosophe qui commençait à désapprendre ce que les théologiens lui-avaient appris, une philosophie qui ruait déjà contre certaines explications absurdes dé la vie et de la mort. La prélace du Théâtre, de Maeterlinck, datée d'il y a treize ans, accentua encore cette tendance à secouer la tyrannie des fables de l'Eglise; dans l'Intelligence des Fleurs, écrite « Grasse parani les magnifiques débauches des icouileuris et parfums de ce terrestre .paradis floral, le « Propagateur de la Foi » osait constater, par sunorolt, que l'humanité fut autrement immorale et cruelle au moyen âge, à l'époque des croyances absolues du ohaitboMiier, qu'en notre sceptique époque. Et l'on citerait encore .mainte réflexion de lui qui dégagea une odeur do fagot, longtemps avant l'octroi de la bénédiction papale. Sans compter que, depuis, il fournit aux catholiques bon teint l'occasion de le dénoncer .comme sacrilège, pour avoir fait représenter, dans le ololtre et sous les ombrages de Saint-Wainidritle, Macbeth, Pelleas et Mélisatide, des œuvres profanes... Pourquoi la Congrégation .de l'Index a-t-«Ue attendu, .pour honnir le grand écrivain, les hérésies do son .livre eur la Mort ou celles de isa Marie-Magdeleine, où, à la tnorale chrétienne, s'oppose, presque victorieusement parfois, celle du païen Senèque et de ses disciples?... Est-ce parce qu'elle croit maintenant tenir, en la personne de Ghudel, l'auteur de VAnnonce laite à Marie, ou en celle de Bergson, apôtre de l'intuition, les vrais Poète et Philosophe de la Foi annoncés par Barbey d'Aurevilly?... Demandons au Saint-Esprit — seul capable de nous le livrer — le mot de l'énigme. * * * te qui parait hors de doute, c'est que N. 6. M. l'Eglise, qui met dans le .même sac les prêtres modernistes, les danses « lascives » et l'œuvre du mystique écrivain gantois, a juré de ne s'épargner aucun ridicule. Maeterlinck me semble calomnier un peu les êtres .primitifs .de la préhistoire en déclarant dignes d'eux l'excommunication de ses livres, d'ailleurs prodigues de concessions ù l'idée de quelque infini au-delà. Les .sages de l'âge de La pierre ne purent jamais se mettre l'Index dans l'œil, puisqu'ils s'étaient gardés d'inventer la moindre institution de ce genre solennellement comique. Ils évoluaient et ne rétrogradaient pas, comme cette Eglise de ''âge du radium, laquelle a bien raison de soutenir que ses blasphémateurs ne la tue-ront jamais, car c'est elle-même qui s'en charge, qui, à force de puériles niaiseries, s'acharne au suicide. Gèkard Harey. iERUS FfliïS, PROPOS MENUS LE DERNIER LAURIER En aviation, maintenant, il n'y a plus,c'est clair, qu'un exploit à faire : c'est le tour du monde. Wright redoute que ce soit un Français qui le premier perpètre ce périple; il Va dit doucereusement, pour ne •pas avoir l'air de lancer un défi, pour surexciter lotit faste ï amour-propre américain sans éveiller celid des Français. Wright a été entendu. Un journal américain organise le Tour du monde en aéroplane; Paris, bien entendu, n'y esi ni un départ, ni un but, c'est un modeste lieu de passage... Et ce journal a{jit en bon Américain guignant pour son pays le futur plus beau laurier. En vérité, parmi les prochaines floraisons, seul ce laurier-là se détache en vigueur au soleil de la gloire. Le pays, l'homme qui le cueilleront en seront à jamais magnifiés : il est en or ardent. Il y avait deux autres lauriers, deux beaux lauriers d'argent, ceux qui se dressaient aux deux pâles; ils ne sont plus, ils sont cueillis. La conquête d'un pôle était pourtant encore naguère un de ces actes surhumains, un des rares qui restassent à accomplir. Et le loyer en était merveilleux : la renommée la plus triomphale. J'imagine qu'un Français qui ferait pour son compte le rêve d'un Bonaparte serait arrivé plus sûrement à la couronne par le chemin t-out blanc du pôle que par les couloirs à odeurs fétides, bornés d'urnes obscènes, d'un Parlement. Bien sûr, il conviendrait qu'il eût, en plus de son énergie physique, une âme moins primaire que celle d'un Védrines... Mais îles pôles — comme leurs lauriers — sont flétris, sont conquis. Il reste maintenant, il s'ouvre actuellement, le chemin du soleil où quelque demi-dieu déploiera les ailes égyptraques du grand épervier sacré. Qui veut être roi? Qui veut être empereur? Qu'il prenne son vol, ce gaillard, d'île en île et de ca.p en cap et de cime en cime, jusqu'aux clochers de Notre-Dame. Je me demande pourquoi le duc d'Orléans, au lieu de ramasser d'honorables pelles sur une glace bourgeoise, ne se {ait pas aviateur. Henri IV n'aurait pas raté celte occasion. Bob. — Au jour le jour U POLITIQUE foj- A jte. Chambre belge... (hélas !) M. B.iïyil : i. Comment, vous osez dire que ETy, vous ne nous avez pas calomniés? » ^"v M. de Jonghe d'Ardoye : « Ici, jamais. » (Hilarité prolongée à gauche.) De fait, on ne saurait trouver réponse plus îumique; plus navrante, "aussi. Evidemment, c'est par une distraction que le député clé-r-icatl reconnaît de la sorte avoir calomnié ses jotllègiues.-.. Mais comme ceit'te distraction découvre bien le fond de l'âme cléricale ! J'1 leur semble, à eux, aux .légitimes descen-ia/nls d'un peu sympathique personnage de Molière, que la calomnie vis-à-vis de l'adversaire soit une chose toute naturelle, même méritoire. W importe seulement de ne pas jalomnier en pleine Chambre, ce qui serait 3e mauvais goût et trahirait une mauvaise éducation. C'est pour cela, par exemple, que VI. Bri.fa.ut .n'a pas de pareils scrupules. Pour lui, il ne craint .pas de faire une saleté, si on peut dire, n'importe où... Question d'éducation, encore une fois, le fond restant le même. Cette joyeuse et lameutalMe déclaration survenait, on l'a vu, dan3 une discussion où .VI. Mlasson fut. obligé de dire à M. Woeste : .. Nous sommes pleine de déférence pour votre âge, mais vous dépassez les bornes de la plaisanterie... » On ne pouvait .mieux préciser le genre de M. Woeste, dont, à ce moment, l'inconscience fanatique fut cruellement châtiée... Cet incident pénible marqua d'un trait nouveau ce que nous relevions à l'instant : les cléricaux semblent trop souvent n'avoir pas de sens moral. Il était bon que M. Brifaut ne restait point seul à nous le prouver. PETITE CHRONIQUE «égard» en arrière 7 février 1907. — Eruption du Vésuve, détruisant plusieurs villages ; 300 morts. (r==^ La signature de Jan van Boer3. On 'lance à Paris Ta signature digitale. Un journal parisien a-nnonce 'la chose de la sorte : « (Ce n'est un mystère pour personne que les fausses œuvres d'art pullulent. Le professeur Bordas a pensé trouver un empêchement à cette falsification Inquiétante en appliquant aux œuvres d'art un procédé emprunté au bertiillonage. » Le peintre appliquera son pouce à même 3a peinture, en un endroit apparent -de son tableau, -le sculpteur appliquera sur son bronze son (pouce préalablement enduit ide poudre d'or et son marbre sera marqué au cinabre ; le graveur mettra son empreinte en noir. » Le journal ajoute : « Cette conception n'est point si étrange, puisque déjà des artistes comme Harpignies et Donnât, Rodin et Allouai^ y ont donné Heur adhésion. » Nous y ajoutons : 'Non seulement cette eonception n'est pas si étrange, mais eUle n'est même pas nouvelle, et le professeur Bordas n'a rien trouvé du tout. En effet, il y a plus ide -dix ans, ilors d'une exposition .qui eut Tieu à Anvers, le peintre Jan van 'Beers annonçait aux visiteurs qu'il avait mis 'l'empreinte .de son pouce sur toutes les toiles accrochées à la cimaise. Comme preuve à -l'appui, il y avait dans la salle une petite toile encadrée montrant l'empreinte en couleur rouge. En ce temps, van Beers faisait de tout petits paysages, -menus, frottés, léchés. Auparavant il avait connu la grande vogue, vers 1880-85, avec ses petites dames en jersey et en tournure, ses dandies en habit rouge et culottes de satin. GeQa s'appelait le « Chic », le « Copurchk d, -et c^était reproduit sur toutes les boîtes à cigares. Il y a encore, de van Beers, quelques tableaux d'histoire. Notamment un « van Artevelde assassiné », qui se trouve à ila bibliothèque de l'Académie, dans un coin obscur, derrière les livres. A présent, on n'entend presque plus parler de l'inventeur de la signature digitale, — une invention -belge, comme la traction canine 'pour mitrailileuse, — pourtant on possède de lui, au musée d'Anvers, deux portraits qui sont des .chefs-d'œuvre : celui de Peter Benoit et'celui de Rochefort. Grâce à ces portraits-là, on recherchera peut-être un jour la marque de cet artiste maintenant quasi-oublié. Propriétaires ! Notre époque nous réserve décidément toutes les surprises : voici les journalistes de Madrid qui s'avisent de devenir propriétaires; ils se bâtissent leur home; ils constituent une petite cité {jardin, naturellement), aux portes de la capitale : a ils ont commencé, dit le « Journal qui nous apporte ces détails, à édifier des petits hôtels; la colonie sera coupée par trois rues longitudinales de 300 mètres et trois rues transversales de 200 mètres; des arbres agrémenteront les rues et les jardins qui entoureront.ces petits hôtels. Chacun de ceux-ci coûtera 15,000 francs. » Prix très modéré, comme on voit. On ajoute que le roi Alphonse est allé voir lu petite cité naissante et qu'il a beaucoup approuvé ridée des journalistes. Il lui eût été difficile de faire autrement, cette idée n'offrant pas, semble-t-il, la moindre prise à une désapprobation quelconque.Elle offre, au contraire, un excellent exemple à imiter partout. Le « plus grand Bruxelles » nous donnera cela sans doute... « Mais, objectera-t-on, il y a les 15,000 francs. Ce n'est guère, si vous voulez; encore faudra-t-il les trouver et vous savez que notre corporation...— Parfaitement, ça suffit; inutile d'étaler sa misère; mais nos confrères de Madrid ont songé à tout. On n'est pas journaliste pour rien; les 15,000 francs seront payés . par versements échelonnés,, sans aucun intérêt. Et une ligne de tramway, plus un autobus de nuit, relieront la cité nouvelle au centre de la capitale. Les journalistes propriétaires... Décidément, le métier se gâte. Littérature. La littérature envahit tout, même les réclames. Et lorsqu'il s'agit de réclame pour des œuvres d'art, on arrive parfois à se demander laquelle des deux — l'œuvre annoncée ou l'annonce même — est le plus terriblement littéraire.Voici dans quels termes les courriers théâtraux faisaient savoir, hier, au public, que 1' « irrégulière » avait paru. L' « Irrégulière », il faut .le noter, -est le plus récent et le plus noir des fours du théâtre Rcjane, qui en collectionna pourtant de prestigieuses séries. Lisez : L' « Irrégulière » paraît aux éditions de la Librairie théâtrale ; elle est comme tiède des dernières représentations au théâtre Réjane. Il faut lire lentement cette belle comédie, s'approcher d'elle comme d'une grande dame qui porte noblement son deuil et qu'on trouve plus belle et qu'on aime davantage, avec un grand besoin de lui plaire, parce qu'on l'admire et parce qu'elle est en deuil. L' « IiTégulière » est certes en deuil. En deuil du triomphe rêvé, des applaudissements attendus. Mais, a la place de l'auteur, nous ne l'aurions pas aivoué ! Et elle est tiède... Hélas! elle est comme le public! Mais pourquoi le dire, encore un coup ? La fin est plus belile encore : Ecoutons-la, regardons-la et sentons bien qu'une telle œuvre n'a quitté le théâtre, momentanément, que pour prendre sa place dans la littérature. Quitter le théâtre pour entrer dans la littérature... C'est un bel éloge. Mais il renversera quelques notions généralement admises sur le théâtre I Que les temps sont changés...! Le prince Victor Napoléon vient, à l'occasion-delà naissance du jeune Brusseleer Louis-Napoléon, d'envoyer aux pauvres de Paris une somme de 10,000 francs. Les rois en exil sont bien malheureux : les empereurs en activité de service sont plus for-jtunés... ou plus fastueux. | Lorsque naquit le petit prince impérial, celui qui mourut, à l'ennemi, là-bas, au Zoulou-:land, comme un brave gosse de France, les gratifications se firent plus généreuses : elles se montèrent à 898,000 francs. Citons : bureaux de bienfaisance de la Seine et des com- j m unes où sont situés des biens de la couronne, 93,000 francs ; secours aux parents des enfants nés le 16, 50,000 francs ; inventeurs, 10,000; médecins de la Seine, 10,000 ; auteurs et compositeurs de musique, 10,000. Autant aux musiciens et autant aux peintres et sculpteurs. Et nous passons les gratifications aux fonctionnaires, les frais de cortège et de la layette, les allocations aux médecins et à la sage femme... Tout de même par ces temps de vie chère, les 10,000 francs du futur empereur ne pèsent guère auprès des deux cents et des mille 'francs de versements à des œuvres d'assistance faits au moment que le petit prince fut baptisé à Notre-Dame, aux boombements joyeux de « Sébastopol » et de « Jacqueline »... Il est vrai qu'alors la cassette particulière des grands de ce monde n'était pas strictement alimentée par les biens de la Couronne, et que le bon peuple y participait, pour plus d'un petit écu. Nouvelles à la main — Qu'est-co que c'est donc, demande Mmc Calino h son mari, q.ue oe thé-tango dont tout le monde -parle, ci qui est affiché partout? Oaiino réfléchit un instant : — Je suppose, • dit-il, que c'est un thé qui agite un peu plus que les autres... LE MINISTÈRE SERA REMANIÉ 1 ministre partirait 1 nouveau serait nommé 1" 3 changeraient de portefeuille La retraite prochaine de M. Le>vie, ministre des finances, semble devoir donner lieu à un sérieux remaniement ministériel. c 11 s'agit tout d'aboi-d .de donner un succès- 1 seur à M. Levie, ce qui n'est pas facile, car f1 tes toommes capables d'iassumer la directicm .d'un si important département n'abondent t ■pas. précisément dans les rangs de la droite. , Puis M. .de Broquevifle estime qu'il ne peui c différée- davantage le règlement des graves 0 difficultés suscitées an Sein du parti clérical v par fa campagne haineuse des missionnaires contre le ministre des colonies. 11 a permis | ii M. Renkiu de prendre la toeihle attitude que l'on sait dons le débat suc l'interpellation a Brunet; ïl s'est même solidarisé avec son c collègue en apptoidissant publiquement son a discouirs, comme l'a, du reste, fait également e M. Woeste. Mais il comprend qu'il ne lui f suffira pas d'avoir ensuite amnistié M. Bri- 5 faut pouT .réd-uire à merci la meute antima- V çonnique lâchée aux trousses de M. Renkin j et que, pour apaiser les jésuites, il n'y ei q qu'un moyen : leur sacrifier le ministre catholique qui a osé leur parier haut et ferme. On assure, dans las conciles bien informés, que M. de Broquevilte aurait imaginé de 1- donner à .ce double problème une solution à » la fois simple et élégante qui consisterait à l offrir 6 M...Renkin le portefeuille que délaisse <i M. Levie. é (Le mini'stro des colonies est un homme de mérite incontesté, que ta succession de M. Levie n'embarrasserait pas. D'autre part, il i( pourrait, sains froissement d'amoitr-propre, abandonner .lia direction de nos affaires coloniales à l'issue d'un débat qui a été pour lui un triomphe. Mais sas amis le disent r écœuré et assurent qu'après avoir confondu „ ses .adversaires; il n'aspire plus qu'à quit- ( ter le pouvoir. *** i 4 .Que M. .Renkin accepte ou décline le por- u fefeuille des finances, son départ du miniis- p 1ère du Oongo est quasi certain et M. de Bro- e queville .s'est préoccupé de !lui trouver un t. successeur. Ceci n'est .pas commode, car le j portefeuille des colonies, q.ui équivaut par « son importance à lia direction d'-un gouvernement tout entier, exige de son titulaire, -outre de rares qualités de décision et de ca- . raetère, îles aptitudes tes plus diverses, que ( réunissent peu de parlementaires. ° La candidature de M. Tibbaut a toujours fa.it- sourire. Le nom de M. Verhaegen a retenu plus sérieusement l'attention de M. de Broqueville. M. Verteegen, qui est un fanatique, donnerait toules satisfactions aux q missionnaires; mais c'est 'là un danger, car 0 il ne saurait rien leur refuser. D'autre part, c le* député clérical do Gand-Eecloo est un " grand 'travailleur et un homme intalligent; d mais il n'est pas orateur pour deux sous, et, v quand il porte, il gaffe à chaque mot. n Tout bien considéré, M. de Broqueville P songerait à prendre lmiiinôme le portefeuille d dos colonies. On .sait tonte la confiance qu'il ii » en lui-même. 11 se flaittoail, grâce ù. sa souplesse ineonieslabde et à sa diplomatie tl «visée, de réussir à apaiser les missionnai-■res, que .l'énergie un peu rude de M. Renkin a exaspérés. *** • d ■Et le ministère ide ,1a guerre? Le chef de j". cabinet l'abandonnerait donc avant d'avoir mené à bien l'œuvre de réorganisation de l'année, à laquelle il s'est attelé. Ma foi, oui ! e il .serait enchanté' de s'évader de cctte ga-ilère, où il a trouvé une .besogne bien plus u ardue et plus délicate qu'il n'avait .pensé. t M. de Broqueville semble s'être rendu compte qu'il avait assumé un peu inconsidé- s rément une làich'e dépassant de beaucoup sa c] compétence et pour l'heureux cf. prompt achèvement do laquelle toute sa bonne vo-lonté et son patriotisme ne suffisent pas... Il serait effrayé, d'autre part, de la respon- '' habilité qu'il a assumée eu faisant réduire le ' .temps de service ù quinze mois et ne se sen- t tirait pas l'autorité voulue pour obtenir de la droite le vote d'un projet, maintenant sous c les drapeaux nos soldais pendant une pé- f 'riode .plus longue. Et il se lircim.it .d'affaire t ■en passant la main à une personnalité militaire. t Mais, jusqu'ici, ses démarches n'ont pas f abouti. La succession de M. de Broqueville ( an ministère de la guerre est redoutable et ( aucun des officiers généraux auxquels on . noms assure qu'elle a été offerte ne l'a en- j core acceptée. * * * Reste, pour être complet, l'éternelle ques- | lion du remplacement éventuel de M. llu- . bert au ministère du travail; mais, outre que ! le titulaire de ce département ne demande pas mieux que de le garder, — bien qu'il ait 1 lait annoncer son déparl probable pour 1 .cause de .santé, — il est hasardeux de lui 1 trouver un successeur parmi les droitiers de deuxième et troisième plan dont le nom ji : été prononcé pour la succession de... M. Levie.fin résumé, il résulte de nos renseignements sur l'état actuel de la crise ministérielle latente, que ocèlc-ci semble devoir se dénouer de la. façon suivante : ira seul ministre s'en irait, M. Levie, — un seul nouveau ministre serait nommé, un général, qui succéderait à M. de Broqueville au ministère de la guerre, — mais trois portefeuilles changeraient de lilulaires : ceux des colonies, des 'finances et de la guerre, dévolus respectivement à M. de Brocpievile, it M. Renkin et au général... que l'on cherche. X. — Le rachat des chemins de fer au Congo Le ministre des colonies a déposé, vendredi après-midi, sur le bureau de la Chambre, un projet de convention avec la Société du chemin de fer du Mayumbé. En vertu de cette, convention, l'Etat rachète le chemin de fer. HODVEL EIPE1T BELM EN ANGLETERRE Le « Moniteur belge » a publié, vendredi main, l'arrêté royal relatif à l'émission de 300 mil-ions de francs d'obligations de la Dette publiée à 3 p. c. — 4° série, que nous avons an-oncé hier : « ... Considérant cjUe les dépenses extraordi-aires opérées conformément à ces dernières ispositioiis et à régler par l'emprunt s'élèvent fr. 362,862,062.82... Article premier. — Notre ministre des fi lianes est autorisé, à négocier, aux conditions u'il déterminera, pour couvrir une partie des épenses effectuées sur les crédits ouverts par ;s lois précitées, des obligations au porteur e la Dette publique à trois pour cent, qua-•ième série, à concurrence d'un capital nomi-al de douze millions de livres sterling, soit un apital de trois cent deux millions six cent uarante mille francs, en fixant à fr. 25.22 la aleur de la livre sterling. Art. 2. — Le produit de cette émission sera ffecté au remboursement de bons 'du trésor n circulation. Art. 3. — Les obligations à, émettre en vertu e l'article lor seront remboursables en vingt-inq ans, conformément à un tableau-type à pprou-ver par notre ministre des finances ; lies seront munies de coupons d'intérêt se-lestriels, aux échéances du 5 février et du août de chaque année. Ces coupons seront ayables à Bruxelles et à Anvers, aux caisses e la Banque nationale de Belgique, et à Lon-res, aux caisses de MM. Baring Brothers and ompany Limited... » * * * Un télégramme de Londres nous apprend que l souscription ouverte, vendredi matin, par [M. Baring frères, — pour 3 1/4 millions de vres sterling de l'emprunt belge de 6 millions e livres, dont 2 3/4 millions de livres ont déjà té souscrits, — a pu être clôturée à 11 heures. Le taux d'émission est de 77 francs. Les titres sont imprimés exclusivement en tngue anglaise. *** Une des conséquences intéressantes de îopé-ition, dit le « Boursier », a. été la brusque di-îinution constatée dans le taux du change sur ondres et, par répercussion, sur Paris : ce-îi-ci, en deux jours, est tombé de 2 pour mille, 'est-à-dire qu'il n'est plus aujourd'hui qu'à 1/4 pour mille. C'est un coup pour le com-îerce des gens que maudissait sans trêve de-uis tant de mois la Société générale, des gens xerçant le métier de drainèurs de pièces de snt sous. Au cours actuel du change sur Paris^ s n'ont plus rien à gagner : on va les voir en- n faire grève. OFFICIERS OBSERVATEURS 35N AÉROPLANE L'avion militaire ne rend de réels services ue s'il porte, indépendamment du pilote, un bservateur particulièrement exercé. Comme il envient de laisser nos meilleurs offieiers-avia-jurs entièrement disponibles pour la con-uite dès appareils, le ministre de la guerre ient de créer une catégorie d' « observateurs lilitaires en aéroplane ». Ils se recrutent,d'une art, parmi les élèves de notre école de guerre; autre part, parmi les officiers en service dans !S états-majors et les corps de troupe. Les premiers pourront poser leur cannida-ire au moment de leur admission à l'élablisse-lent susdit, ;'i condition de s'engager à subir is épreuves suivantes : a) Deux stages de un m'ois dans un centre e reconnaissance, à effectuer respectivement va.nt leur entrée à l'école et après le 1er mai de année suivante; b) Un examen pratique lors des manœuvres Kécutées au camp de Beverloo; c) Un examen d'application subi à l'occasion es manœuvres organisées à proximité des cen-•es de reconnaissance. Leur titre d'observateur acquis, ils devront entretenir dans leurs fonctions par une série e quinze journées d'entraînement en première t deuxième années d'études; de dix jours en roisième; ils accompliront, ces mêmes années, especlivement deux et quatre vols d'observa-ion à l'occasion de manœuvres et de travaux ratiques sur lè terrain. Ajoutons que, dans le mémoire de fin d'étu-es, ces officiers auront à traiter une question e rapportant spécialement à l'aviation mili aire. Des épreuves analogues, les unes d'initia ion, les autres d'application et d'entraînement ont imposées aux officiers des états-majors e orps de troupes désireux d'obtenir le titrt l'observateur militaire en aéroplane, leque era mentionné à la suite de leur nom, dam 'annuaire. Pendant leurs exercices spéciaux, les obser 'atcurs aériens seront considérés comme ëtan 'n service commandé et auront droit, outre le ndemnités habituelles de voyage et de séjour i l'indemnité d'aviateur, calculée au taux d 150 francs par mois. Les journées consacrée iffectivement au service d'aviation seront dé comptées, pour la pension, comme passées ci :ampagne. A l'heure actuelle, des centres de reconnais iauc.e disposant d'une escadrille d'avions son constitués aux environs d'Anvers, Liège, Na mur, Mons et Hasselt. Il est question d'ei organiser un ù, Bruges. LES EXPLOITS DE NOS AVIATEURS MILITAIRES Jeudi après-midi, vers 3 heures, un nouveai biplan militaire, type Farrnan, 80 HP., mont par les sous-lieutenants Massaux et Legros, c dernier comme passager, est arrivé à la plain d'Etterbeek. Le voyage accompli par un temps splendid s'est bien passé et s'est effectué en une heur et cinq minutes. Le lieutenant de Cartier et son passager, 1 lieutenant Poot, arrivés, comme nous Favori dit, jeudi matin, ont effectué quelques vo' raprès-mi'di. En atterrissant, i|s ont brisé h axes, des deiyr roues gauches. Aussi vendred dans Ta matinée, deux mécaniciens, dont u soldat du génie, sont arrivés en automobile c' Brasschaet, accompagnés par le lieutenant N .lis. diracteur du centre d'aviation de Bra schaet. Les lieutenants de Cartier et Poot quittero: Bruxelles par la voie des airs dimanche, dai jla matinée. i A LA CHAMBRE VI IMTOLÊlâMCI! Plus de cinq heures et demie de discussion pour établir une fois de plus que le gouvernement considère lés écoles libres comme des loyers de propagande . poli-tl-ja© — et applaudit d'iâvance à toutes les intempérances de langage des iuslituleurs cléricaux...On reprend la discussion dés amendements présentés à l'article 28. Il s'agit, on le sait a suffisance, d'empêcher que les écoles deviennent des foyers de dissensions et de haine. M. Camille Huysmans. — On rep'ousse nos amendements en nous disant que l'article 6 est suffisamment explicite. Or M. Woeste en donne une interprétation qui est injurieuse pour nous I II laut donc que nous précisions. Que demandons-nous? Que l'instituteur doive s'abstenir, dans son enseignement, de toute attaque contre les personnes et les convictions religieuses'ou philosophiques. M. Poullet assura, nier, qu'il est armé contre les abus. Cela me laisse sceptique. Il y a, dans votre personnel enseignant, trop de gens grossiers qui n'hésitent pas à injurier nos convictions. U ne devrait pas être permis de nous outrager à raison de nos convictions dans des écoles payées avec notre argent. M. Melot. — On ne vous outrage pas. On combat vos idées. M. Masson. — Nous sommes donc d'accord. Alors votez notre amendement ! M. C. Huysmans établit que les élèves des écoles communales sont l'objet des pires injures de la part des fanatiques cléricaux. On met. d'ailleurs dans les mains des tout petits foule, foule de papiers aussi injurieux que sots ! Aux libéraux flancliards du 2 jjuin, vous vous donnez comme des hommes tolérants. Dans le privé, vous poursuivez la mainmise de l'Eglise sur toutes les intelligences. (Appl. à gauche efc à l'extrême-gauche.) M. Poullet a été ébranlé par les discours de la gauche. Le ralliement de M. Théodor au texte de M. Feron l'a surtout frappé. Pour consacrer par un texte légal la pensée commune qui ressort de tout le débat-, il propose d'ajouter à l'article 6 un paragraphe prescrivant a l'instituteur « de s'abstenir, dans son enseignement, de toute attaque contre les personnes ou contre les convictions religieuses des familles dont les enfants lui sont confiés ». M. Royer. — Cet amendement est une dérision.M. Demblon — On ne devrait pouvoir attaquer aucune conviction, qu'elle soit religieuse, philosophique ou politique. M. Demblon s'indigne ensuite non sans prolixité des attaques perfides de M. Woeste « contre la morale de ce parti socialiste, qui fut le premier à défendre l'enfant, la femme, le vieillard. Qu'est donc cette morale que les catholiques présentent comme la seule vraie? » Pic Demblon de la-Mirandole en étudie « le pro- " cessus » depuis le gourbi de cheik Adam jusqu'au banc de M. Woeste. C'est un discours cinématographique où défilent, pêle-mêle Mitlira, le Pentateuque, Rome, Nabuchodônosor, Platon, Luther, Osiris et Loisy. « Vous moquez-vous de nous ? », demande-t-il, « d'oser invoquer ce chaos à l'appui de vos prétentions ? » M. Terwagne s'exclame : « Mais oui ! voilà M. Nerinckx qui fait signe d'assentiment! » Toute la Chambre est prise d'un fou rire. M. Xerinckx, qui a l'habitude de faire sa petite sieste sur la basane parlementaire, sommeillait, en effet, paisiblement, se redressant brusquement lorsque son menton touchait son plastron...Après cette alerte, M. Xerinckx a pris la précaution de s'accoter solidement avant de se rendormir... Un nouvel incident, soulevé par M. Legitîmus Gielen, a-muse un instant, puis irrite la Chambre. M. Scholla-ert, — heureusement, — y met fin avec une énergie louable et M. Mechelynck peut, — à peu près, — se faire entendre. M. Mechelynck. — L'article que l'on invoque ici n'assure que le respect des convictions des familles qui confient leurs enfants aux écoles adoptées ou adoptables. Aucune garantie n'est donnée aux autres. Voilà pourquoi les précisions de notre amendement sont indispensables. Il nous faut des termes précis et une pensée nette. Il ne faut pas que l'on puisse encore dire que les élèves des écoles publiques sont des apaches. Nous n'avons aucun contrôle sur les écoles libres. Il faut que l'on prévienne les abus. Il faut aussi que les élèves des écoles publiques et des écoles libres ne se sentent pas des adversaires et des ennemis. La paix et la tolérance doivent régner dans l'école payée par les deniers de tous 1 (Très bien! à gauche.) LES RACONTARS DE M. T'KINT Un vif échange de vues auquel prennent part MM. Lemonnier, Masson, Monville établit que M. T'Kint a faussement accusé M. Jacqmain, échevin de l'instruction publique de Bruxelles, d'avoir envoyé, le 2 juin 1912, les enfants des écoles faire de la propagande par affiches dans ' les bureaux électoraux. . ' M. Feron tient à insister pour dissiper toute • équivoque. M. Foron. — Le texte doit être précis. Il faut - dans la loi les mots « philosophiques et poli-i tiques », sinon, contrairement à toute tolérance, demain, on attaquera, dans les classes adoptées, les convictions des parents de certains élèves! ! M. Poullet. — Qu'entendez-vous par tolé-■ rance? i M. Masson. — Cela consiste à s'abstenir de tout ce qui peut exciter la haine ou le mépris envers ceux qui no pensent point comme vous. (Très bien.) M. Feron. — C'est d'ailleurs ainsi que le barreau pratique le respect des opinions. 1 M. Poullet. — Tous vos discours tendent à 3 nous obliger à neutraliser notre enseignement s confessionnel. Cela n'est pas possible. 3 - Ce « non possumus » ne paraît pas assez ca-p tégo!rique encore au chef de la droite. e M. Woecto, lui, n'est pas d'accord sur le texte ni sur les commentaires de M. Feron. Nous e voulons avoir le droit de réprouver l'athéisme s et le panthéisme ! Nous n'admettrons jamais, ' pour nos enfants, un enseignement qui ne soit ' pas basé sur cette pierre angulaire de la so-^ ciété : la croyance en Dieu. i, M, Demblon. — Lequel ? (Rires.) n M. Masson. — Vous sentez très bien que vo-0 tre toi, avec les explications de M. Woeste. est . haïssable et révolterait le pays. Alors, vou's re-courez à l'équivoque. Il est révoltant de voir s- que vous vous réserviez, dans des écoles payées avec l'argent de tous, de propager les doctrines de haine développées dans des ma-nuels que nous connaissons. Dans des écoles 1S ouvertes à tous et devenues services publies, vous devez respecter tous les citoyens et toutes

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