La chronique: gazette quotidienne

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27 januari 1914
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s.n. 1914, 27 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm85251/
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Mardi 87 janvier 1»14. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE <Ê&e année* - W» 2G LA CHRONIQUE BURisAUX 5 et 7, Galorie 'du Roi.(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TELEPHONES Administration ; N* T H 81 & Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : Bretelles : francs par an ; - — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs par an ; — 7 fr. (k) pour six mois ; — 3 fr. 15 pour trois mois. Ttfus pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. rurtUATliUIl : Victor de la BESBAYE RÉDACTEUR EN ClfEFi Jeaa d'ARMME ANNONCES : 4<> page . 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3tfr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb. A. 3209 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1, Galerie du Rot. MUENT I. ffOESTE défend les missionnaires UN ORDRE DU JOUR DANGEREUSEMENT EQUIVOQUE La Chamt>re poursuivra .cette après-midi la discussion de Q'interpaUation Brunelt. Et elle taira & ise prononcer — .aujourd'hui ou plus tard — sur d'ordre idu jouir proposé par le vieux routier ipairtementaire qui ise flatte de 'dirigar lia apolitique idu gouvernement. Sous ison apparence doucereuse et conei-iiatrice, cet ordre du 'jour est ràn des plus .dangereux qu'on puisse imaginer. En le rédigeant, M. Woeste a fait fi dos qualités qui caractérisent à l'ordinaire te vieil homme d'Etat : lia ttarié et ,1a netiteté. Sa notion repose sur une omission de termes qu'il est modéré d'appeler .une équivoque volontaire. Bajxpdtbiiis cette motion : L'ORDRE OU JOUR PROPOSÉ : La Chambre, I Considérant qu'aux termes de l'Acte de Ber-Ijlin du 26 février 1885, toutes les puissances ..exerçant des droits de souveraineté ou une influence dans les régions africaines visées par ledit Acte, se sont engagées » à protéger et à favoriser, sans distinction de nationalité ni de culte, toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou charitables, créées et organisées dans l'intérêt des indigènes » et f à protéger, d'une manière spéciale, les missionnaires chrétiens, » et que, par l'article 2 de la conférence de Bruxelles, du 2 juillet 1890, les puissances se sont engagées de nouveau « ù protéger, sans distinction de culte, les missions établies ou à établir ». Considérant que la volonté du gouvernement, des Chambres et du pays est de donner à ces lispositions une exécution pleine et entière; [ Considérant que les fonctionnaires et les magistrats de la colonie sont tenus de donner l'exemple complet et loyal desdites disposions, etc... Payse à l'ordre du jour! LE PIECE ■ I M. Woeste déclare donc reproduire, dans les lignes qui .précèdent, le texte ou, tout au moins, les intentions de l'Acte de Berlin et de ila conférence .,de Bruxelles. Si nous démontrons que l'ordre du jour m'est .conforme ni à la conférence de Bru-ceMes, ni h l'Acte -de Berlin, nous aurons, je pense, ,mjs >en lumière le piège -tendu aux membres de d'opposition — et aux représenta,nia de .la majorité qui n'entendent ipoint ancore labdiqufcr devant l'omnipotence de ce-:iii dont d'un d'eux .résumait lu. carrière en lisant : : ii H a iloo't empêché ! » L'ACTE DE BERLIN I U,n de nos grands confrères libéraux a in-«qué., dès dimanche, cette thèse, llluatrians-ta par des précisions et des textes. ■ Rappelions id'aibord ,l'acte de Berlin. ■ l.!e passage visé est ainsi conçu : m Elles (les puissances), protégeront et favori-! Seront, sans distinction de nationalité ni de (■cultes, toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou charitables créées ou organisées à ces fins ou tendant à instruire les indigènes et à leur faire comprendre et apprêter les avantages de la civilisation. Les missionnaires chrétiens, les savants, les explorateurs seront EGALEMENT l'objet d'une protection spéciale. ■ Egalement ! -Le mot a une valeur parti-paère. 11 ne s'agit pas d'octroyer aux missionnaires chrétiens une protection d'une Rendue supérieure. Mais on leur octroie MEME protection spéclalè qui est iréser-p1 ■ - a toutes îles institutions et entreprises .religieuses, scientifiques et charitables — ■niques ou non — aux explorateurs et aux I savants. I missionnaires chrétiens doivent être I protégés, deméine que des représentants des Mutras religions ; de même que le seraient de Geflla-che, s'il venait explorer les ré-Rions inconnues de notre colonie, on le doc-Deur Dopage, s'il (s'établissait au Congo «mec Ses 'infirmières. ■ 'M. Woeste objectera peut-être que, dans piorre charte coloniale, /ce mot si important : 'gaiement, — a 'été supprimé. A cette objection, lia réponse est aisée." D'abord, M. Woeiste vise, dans son ordre iu jour, l'Acte de Berlin et non la (loi coflo-aaile.Ensuite, les «nawaux parlementaires ont itebti que cette suppression- — due à une OTaiavertamce » (des rédacteurs ministériels iom féconds en inadvertances... utiles) — ne miva.at owir aucune influence sur l'inter-pretatiori do Q'a loi. UNE DECLARATION INTERESSANTE 'Citons, à cet égard, ta déclaration d'un I «es commentailcuns tes .plus autorisés de la i|!oi, _ déclaration qui rencontre, du reste, (accord de tous les autres commentateurs pous extrayons les lignes suivantes du " Commentaire de te loi du 18 octobre 1908 fcur \e gouvernement du Congo belge «, par !j™hel Halewvck, docteur en droit, di-loïm mimis'tère des colonies (Bruxelles, I»,i2n °® P°m'ra pas suspecter cet au-clU' d hostilité préméditée contre les membres de la ,majorité : LA„.la Chambre des représentants, personne Mn« la suPProssion de l'adverbe; tout au mus y cntiqua-t-on la mention spéciale faite en faveur du christianisme. nvn„en 'ut de même au Sénat, où M. Wiener *posa quelles seraient les conséquences fa-lue omission si celle-ci avait été vou- Le ministre de la justice le tranquillisa : !ovi„ » cle 5 du Projet. déelara-t-il, reproduit textuellement l'article 6 de l'Acte de Berlin. » s-mt f0IrJme M- Dupont, l'interrompait en di-Vni i i ' ii mo1' " également « est supprimé. E, observation de M. Wiener », le ministre ; pie détention. fé supprimé sans aucune es" M. Wiener prit note de f'interprétation. chniï» , d.e,cet oxposé que les auteurs de la ?' aussi bien que les puissances tendn^î , Conférence de Berlin, ont en-Sish^j r la m6lne Protection, la même as-se »H.„,aux. missionnaires de tous les cultes d'un a,la doctrine du Christ ou à celle un autre fondateur de religion. LA CONFERENCE DE BRUXELLES r rétablie en ce qui concerne 1 Acte de Berlin. nw / ]? con,érsnt8 de Bruxelles, ce sera P'us tacile encore. nÉcl#cc' ^Swd, d'ailleurs, M. Woeste n'a jrecnfe lue par omission. Mais son omission ■■ " K hTI-liwra——■——— provoque da imême équivoque que l'inexactitude ci-dessus relevée. 'Les puissances, dit-il, se sont engagées à « protéger sans distinction de culte les missions létablies ou à établir ». C'est exact. Mais s'agjtni! encore d'une ii protection spéciale », comme la rédaction de M. Woeste pourrait le laisser croire ? Que non pas ! 'Et bien au contraire. L'objet essentiel de la conférence est la répression de la traite des noirs. Or, la conférence déoido que les puissances organiseront des stations, postes et croisières, dont la tâche principale sera de lutter efficacement contre la traite, de recueillir les noirs poursuivis, etc. Puis vient leur 'tâche subsidiaire. C'est elle qui vise-les missions. Elle ne les vise même pas 'directement. Car cette tâche est : 1° ; 2° De prêter aide et protection a.ux entreprises du commerce; etc. ; 3° De protéger, sans distinction de culte, les missions établies ou à établir ; (Enfin 1) 4° iBe (pourvoir au service' sanitaire et d'accorder l'ihiospitaBté et des secours aux explorateurs. On voit iqu',11 ne s'agit nullement d'une protection, particulière aux missions, — encore moins aux missions chrétiennes, — mais d'un ensemble de mesures organisant ta. 'sauvegarde des non-indigènes. Allais H y a plus, et VEtoile belge le iaisait très justement .remarquer : la situation des missionnaires apparaît môme, d'après ce texte, .inférieure à célle dets commerçants ! Ceux-ci ont droit à l'aide des puissances, qui est refusée à ceux-là ! Pourquoi ce refus ? Pour une raison bien simple. Le texte proposé, à la conférence de Bruxelles comportait 1' « aide » des puissances aux imissionmaipes, — aide en' terres ou en 'argent. Le mot l'ut retiré, le baron ■Laimbermont ayant fait remarquer que certains Etiaits représentés .au sein de la conférence ne sufeidiaient past: les Eglises, en vertu d'il principe de séparation des Eglises et de l'Etat. Iteison péremptoire, à laquelle tout le monde se rendit. CONCLUSION ■Notre tâche est accomplie. M. Woeste a des idées très nettes. (Celles qu'il exprime, à vrai dire, le sont moins encore que celtles qu'il n'exprime' pais.) On peut les «dimétlre, — .on- peut, comme nous, les combattre avec la dernière énergie. Mais, partisans ou adversaires île M. Woeste, coloniaux .ou ainticolomaux ne peuvent admettre qu'une décision, pour ou contre eux, soit prise par la Chambre, si cette décision reposé . sur une équivoque, alors mrtofU qu'elle prétend s'appuyar sur des traites conclus avec d'autres puissances. C'est"îcc"qui arriverait si l'on votait l'ordre du jouir de M. Woeste. Car .celui-ci se' base sur le fait truo les actes de Berlin et de Bruxelles .stipulent une protection SPECIALE pour les missionnaires CHRETIENS. Supprimez ces prémisses, vous faites tomber la conclusion. Or, cas données reposent sur une double et flagrante 'inexactitude. Nous l'iavons démontré péremptoirement. Au Parlement do conclure, pour assurer, par le respect des conventions internationales, fa dignité de* la Belgique. SCIPION. ■ >-•♦•—; PCTS FAÏTS, PROPOS HENIIS BENEDICTION Un de mes amis, qui est de première {orce sur les choses de la religion, m'assure que l'eau bénite '.ne perd pas ses qualités quand on la dilue largement et môme à l'infini ; c'est en cela qu'elle se distingue — et bien autrement aussi — du whisky and soda. Nos lectrices ne doivent donc point s'eljrayer, quand diminue leur provision de liquide sacré ; elles n'ont, telles une Perret te. peu scrupuleuse, qu'à s'en aller à la {orUainc avec leur pot. N'eussent-eUcs plus que la valeur d'un streep jaro d'eau consacrée, elles en feront un brassin d'.une cuve... Elles peuvent donc aussi, à l'occasion, prendre un bain d'eau bénite. Su/fii de jeter une goutte d'eau, une seule, .dans la baignoire. C'est vraiment à la portée de iouics les bourses, tan peu trop même, car j'axais conçu certain gros projet profitable à la Belgique, et voilà que les nations voisines l'imiteront avec une décourageante aisance. Il s'agissait de ne plus laisser /lolter un bateau ,en Belgique que sur de l'eau bénite. Et c'est le projet de Bénédiction du canal de Bruxelies-porl-de-mer qui m'ouvre cet horizon fécond. Toutes les eaux belges (lot-tables, navigables, à l'usage interne ou externe, toutes bénites ! Voilà le plan. Je laisse de côté les avantages spirituels cl moraux de cette entreprise : tes bélandres glissant sur des fleuves d'indulgence. Les personnes pieuses seules peuvent apprécier... Je ne m'attache qu'aux bénéfices matériels. On va,, de notre temps, chercher à grands frais de l'eau à Lourdes. M. Jaurès, altéré de bénédiction, dut un jour se procurer de l'eau du Jourdain. Désormais, M. Jaurès n'aurait qu'à envoyer son bidon vide en Belgique : l'Etat ou la compagnie fermière (système Vichy] le lui retournerait plein d'une eau garantie. El il n'y a pas que M. Jaurès... — Le malheur, me dit mon ami, si versé dans les choses de la religion, c'est que les eaux belges ne demeurent pas en Belgique : elles fichent toutes, sauf minimes exceptions, le camp en Hollande (et voilà que nous aillions béni la Hollande !) et de là dans la mer du Nord qui..., etc. Finalement, il ne resterait plus une goutte d'eau bénite belge en Belgique, et mus aurions béni. New-York. A empêche. Ne nous décourageons pas. Il y a là une belle entreprise nationale digne des efforts de notre admirable clergé. Bob. > LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A Avignon, à la bibliqthèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare, î A Revin, à la bibliothèque de la gare. Au jour le jour LA POLITIQUE Il y a quelque temps, les « journaux des missionnaires » nous annonçaient que le h Père » Vermeersch revenait d'Afrique avec d'éinormes .quantités de documents. Cela pourra toujours servir... mais arrive cependant un peu tard, lu plus grande partie de ia besogne ayant, commue .chacun sait, été faite peur M. Brifaut, celui-là, vous savez, qui « est beau » et tait « acclamer » le nom du Seigneur.;. C'est pourquoi les conférences du nouvel arrivant [sont, encore peu virulentes ; on aurait 'tort, cependant, de croire qu'elles manquent d'intérêt L'es journaux cléricaux les reproduisent .diversement, urtais, et à travers îles hasards de ces comptes rendus, on découvre d'excellentes .pensées. C'est ainsi que nous y apprenons qu' « un malaise fut qui n'est plus ; l'avenir est, au Congo, désormais franehemnt ouvert à la civilisation chrétienne ».. ■Jusqu'ici, donc, les missions, «tracassées» par une autorité civile qui gardait encore ■une ombre d'indépendance, n'ont ,p'u rien faire de sérieux. Les fertmes-ctoapelles, cet essai que l'on n'osa guère pousser jusqu'au bout, les concessions énormes, l'autonomie demandée .par le XX" Siècle, tout cela n'était rien encore... Cela va seulement commencer... Nous connaissons assez les missionnaires pour les croire sur parole. Même, notre missionnaire nous indique discrètement >ce qui va commencer ; « Les 'missionnaires feront des Belges, Les fonctionnaires feront des chrétiens'»... II.semblera peut-être à nos lecteurs plus naturel de voir les missionnaires se charger eux-mêmes de répandre la foi, et, en retour, de permettre aux .'fonctionnaires de ne pas ajouter oette nouvelle mission'à leurs devoirs envers la patrie... Mais c'est que vous n'aviez pas la hauteur de pensée des bons ■pères. Quand (les agents de l'Etat feront leur besogne, soyez sûr que « les pères » feront le mieux, du monde celle des fonctionnaires !... Ce doit être pour cela que l'on semble vouloir tout faire pour entraver la carrière de ces agents destinés ù, von- faire leur besogne par d'autres ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière Esprit bruxellois. Un de nos maîtres du barreau, auquel une de nos plus ravissantes cantatrices lait, dit-on, parcourir la carte du Tendre, lui adressa, pour les dernières étrennes, deux boites d'un goût exquis, l'une grande et l'autre petite, avec une suscription. La grande, contenant des pralines et des fondants, portait : « Pour vos desserts. » La petite, où une onctueuse et parfumée pâte rosat attendait les lèvres aguichantes de l'artiste, annonçait : « Pour les miens! » Alcibiade, rival pourtant d'Aristide, eût-il trouvé mieux pour l'adorable Aspasie? Et l'on ose dire que l'esprit bruxellois n'a rien d'at-tique?<r=^ Chœur des voyageurs. Le peuple belge (section des gens qui voyagent en chemin de fer à travers l'étonnant pays appelé Belgique), «'adressant au ministre qui compète en la matière, c'est-à-dire au grand manitou directeur de l'appareil roulant intitulé « chemins de fer de l'Etat », lui crie en ce moment : Jusques à quand (en latin : Quous que tandem), abuseras-tu de rotre patience ?... Ton Excellence (sauf respect.) se t.. .-t-elle de nous ? Elle s'est engagée, les horaires officiels en font foi, à nous transporter sur tous les points du territoire où nous avons affaire, en un laps de temps déterminé, avec une précision mathématique, de façon à nous déposer à destination au moment voulu, à nous assurer los correspondances sur lesquelles nous avons à compter. » « Or, par le temps qui court, jamais, au ?rand jamais, cet engagement n'est tenu. Au lieu de nous expédier selon les traités, tu nous fais trimer, on ne sait pourquoi, aux heures de départ; tes moteurs poussifs s'arrêtent à tout bout de champ comme des bêtes infirmes, nous imposant des haltes multiples et inexplicables, alors qu'ils devraient nous transporter : sans arrêt; tu nous infliges des heures de re-' tard, et d'avantage encore, avec d'interminables stations forcées dans tes gares inconfortables. Non seulement nos affaires en souffrent, nos intérêts en sont compromis, mais notre existence entière en est superlativement troublée et bouleversée. » « Il est vraiment temps que ça finisse, Cat.i-lina ! La vie que tu nous fais est d'autant plus intolérable que, si l'Etat manque à toutes ses obligations envers les citoyens, il continue à exiger, — en employant la force au besoin, — que les citoyens accomplissent les leurs. » Le peuple belge attend la réponse du minisire. Eri attendant, le réseau de nos chemins de fer présente Te spectacle du plus complet désarroi et les voyageurs y sont traités à peu près comme un bétail négligeable. Energie. Tout le monde s'est indigné ou émerveillé, selon son goût, de voir les jeunes femmes conserver la mode du décolletage par ces gelées plutôt excessives; elles bravaient la. mort, disait-on. Et, maintenant, avec le dégel, elles ne semblent pas plus incommodées de la pluie qu'elles ne le furent de l'aquilon... Faut-il voir là un simple héroïsme de coquetterie ou un curieux cas d' « accommodation au milieu » Y On sa.it que les hygiénistes regardent l'écharpe et le cache-nez comme les meilleurs moyens de s'enrhumer sûrement. Certes, les femmes, comme il leur est, dit-on, habituel, donnent d'un excès dans l'autre^ N'empêche que gardeï le cou découvert doit être moins dangereux que ne pensent les bonnes gens, puisqu'il est encore de jeunes femme-s vivantes?... Merveilleuses d'hier et d'aujourd'hui. Avez-vous déjà visité le Musée Carnavalet è Paris ? Ce Musée est comme un grand livre rempli d'images et d'anecdotes. On y voit, en tre mille autres objets, une maquette de la Bastille, l'échelle de corde de Latude, une statuette de Voltaire, un nécessaire de campagne de Napoléon, la caricature de Dumas père en terre, cuite, le berceau du prince impérial, des! robes de merveilleuses. Devant ces toilettes fanées, on reste rêveur. Elles -sont déteintes, fripées, menues, on dirait de jolis linceuls de poupées mortes I Des fantômes de robes... Quelles magnifiques épaules ont-elles drapées, sur quelles jambes de nymphe se sont-elles entr'ouvertes? Qui sait!... Quelques-unes de ces pauvres toilettes ont peut-être fait loucher d'envie la superbe citoyenne Tallien, l'indolente Joséphine de Beauharnais ou la délicieuse Récamier... 11 paraît que ces charmantes et frivoles merveilleuses mouraient en grand nombre, victimes de leur imprudente coquetterie. Les tissus de leurs tuniques étaient trop légers pour les défendre contre le froid de l'hiver, plus exterminateur que le couperet de la guillotine ! Il y en eut tant qui devinrent poitrinaires qu'on dut inventer le romantisme tout exprès pour pleurer en prose" et en vers « ces beautés fauchées dans la fleur de l'âge. » Ceci est d'autant plus curieux ù, rappeler que nous vivons à une époque où les femmes sont revenues à ces robes fragiles et légères qui pourraient passer au travers le creux d'une bague. Seulement, elles n'en meurent plus. Pourquoi ? Parce que depuis les triomphes du féminisme, c'est le sexe faible qui est devenu le sexe fort ! Jusqu'au bout il... Les. patineurs auront profité, jusqu'au bout, goulument, de l'occasion si rare de glisser sur de la « vraie » glace, comme disent les bébés, de la glace ne devant rien à la chimie, et dont on peut jouir sous le ciel. Affolés par cette, aubaine, ils ne voulaient pas quitter les étangs, dimanche soir, ayant, eut-on dit, l'impression que leur bonheur ne devait pas durer. Si bien qu'a certains étangs, par exemple, ils patinèrent jusqu'au moment où 1a. glace, déjà noyée d'eau, manifestait des mouvements fébriles. Une Jeune fille dut ètie retirée à moitié 'dans l'eau... mais patinant toujours... C'est beau, la foi ! Sunt lacrimae rerum. Avec le dégel', les démolitions, ,un instant ralenties, sinon interrompues, par le froid, reprennent activement. Or, vous aurez souvent I occasion de le constater : bien des passants jettent sur .les vieilles mai&otns, prêtes à disparaître, un coup d'œil sympathique. Quelques-uns vont jusqu'à déclarer qtue « cela fait tout de même quelque chose » de voir disparaître la ville de nos yeux d'enfants... Faut-il que la campagne, des artistes et des poètes, de Jean d'Ard^mie en particulier, ait ,êté féconde et efficace pour amener nos concitoyens positifs et positivistes, à rêver comme de simples poètes pour qui îles choses méritent, sinon des larmes, au moins une pensée ? Nouvelles à la main — Jg vous assure que c'est 1u.11 homme de talentv ignoré -parce qu'il est modeste. — Un tj-pe dans le genre d'Hégésippe Simon. Les promenafles de l'Iipératrice ■L'Impératrice Eugénie est à Paris. Tous les jouis, les journaux rapportent l'une ou l'autre anecdote, où l'on voit ,l'Impératrice flânant aux Tuffleries, aux Champs-Elysées, à la Malmaison ou à Saint-Cloud. Toujours, ces quelques lignes font rêver. Que de souvenirs elles contiennent I On revoit Paris du second empire comme dans une apothéose. Les boulevards ne connaissent pas encore l'automobile bruyante et rapide. Ce sont des attelages de toutes les formes, coupés, phaétons, calèches attelées à la d'Aumont, qui filent au trot vers le bois ou' reviennent en cortège de Longchamp. Les élégantes sont enfouies, jusqu'aux pieds, dans de somptueux cachemires. Elles portent des brodequins à la hongroise, des chapeaux minuscules et de tout petits parasols ; leurs jupes à crinoline et à volants emplissent toute la voiture. Les dandies qui les saluent au passage sont correctement assis sur leur pur sang anglais. Ils ont le monoale carré, des favoris, les cheveux coiffés à la Capoul et des chemises ouvertes comme le décolletage d'une jolie femme. Au théâtre, la musique. d'Offen-bach triomphe. On ne danse pas encore le tango, mais on chahute aux accents de la « Belle Hélène », Rigoilboche lève la jambe au liai Mabille ; Dumas fils inquiète son père ; Rochefort fait l'enfant terrible ; Nadar monte en ballon ; on commence à parier de Sarah Cernharidt ; Charn fait des caricatures ; Gill, des portraits-charges ; tout le monde se bouscule, crie et s'amuse ! De beaux soldats se mêlent à cette foule et à cette fête. Ce sont les vainqueurs de SoUérino, de Magenta, d'In-kermann. Les fantassins, les voltigeurs, les zouaves qui ont des guêtres hlanches, — il n'y manque pas un bouton, — des guides, des hussards en spencer vert bouteille et tal-pac d'astrakan, des dragons de l'Impératrice, des cent-gardes. Ceux-ci escortent le landeau impérial. Parfois, ce landeau passe & travers la cohue. On y voit le prince impéiaal à côté de l'Empereur. Napoléon 111 a le visage immobile, des yeux rêveurs, les moustaches et la barbiche en pointe, comme un officier d'i-, mage d'Epinal; 011 l'appelait le Sphinx des Tuileries. Il a, ditron, de vastes projets. Buis un jour passe sur tout oela, un vent d'orage et de dévastation. La guerre est déclarée. Les beaux soldats partent pour la frontière en chantant ; « A Berlin ! A Berlin 1 »' Ils n'y vont pas... Mais reviennent blessés à mort, .sans drapeaux, sans canons, sans chef. Ailors c'est la révolté, Pémeute, le trône renversé, Paris en état de siège. L'Impératrice doit fuir. Quitter cette ville, dont elle fut trois fois souveraine : par le rang, la jeunesse et la beauté. A présent bien des années ont passé. La génération actuelle a oublié ce qui faisait rire et pleurer la génération précédente. Les plaies se sont cicatrisées. La vie continue, éternellement jeune et éclatante. Les vieux seuls se souviennent et regardent passer avec mélancolie cette femme qui vient prier sur des tom-. bes déjà à moitié effacées par le temps, pleurer des morts dont on ne se souvient presque • plus. LETTRE DE LONDRES (De noire correspondant particulier.) LA PAIX DE L'EUROPE. — CE QU SUGGERENT GEORGE BERNARD SIIAW ET HAROLD SPENBER ■Dans son numéro du l"r. janvier, le Dail News a publié deux lettres qui méritent, d fixer l'attentiôii. L'une énlane de Georg Bernard Shaw, réminent écrivain socialisli l'outre du jeune et brillant Harold S,pende que ses articles sur la question des Balkan ont mis en évidence. Tous deux s'occupent de la nécessité d'as surer la paix de l'Europe, c'est-à-dire d supprimer la guerre. Et comme moyen d'aï river à ce résultat, d'ailleurs hautement, di siraJile, tous deux préconisent une entent intime entre 1'Angiletenre, la France et l'Ai lemagne. Il est cenliain, qu 'étroitement unies, ce trois puissances seraient en mesure de fair la loi aux autres. Mais l'accord est-il pos siible ? Se figure4-on que, pour faire plaisir l'Angleterre, l'Aile,magne va, ' d'une pari rompre la triplice dont, depuis vingt ans elle retire tous tes avantages, ' et, d'autfl pari, se brouiller avec la Russie, dont l'ail; fié lui est indispensable ? Car la questioi polonaise n'est nullement enterrée. 11 y a 1 quinze à vingt millions d'hommes, les plu civilisés et les mieux doués des Slaves, qv frémissent sous le joug et dont seule l'iunios des trois empereurs peut assurer la soumis sion. C'est précisément pour ce motif qu'a' Congrès de Vienne, Caisfiereagh et Mette nich firent repousser le projet d'abandonné la Pologne) entière à. la Russie. En 1815 l'intérêt de l'Europe (j'entends de l'Europ réactionnaire) exigeait que les trois puissar ces co-partageantes — Autriche, Prusse e Russie — restassent indissolublement jïïées C'est pourquoi il fallait les laisser l'ace à fac avec les conséquences du crime qu'ensembl elles avaient commis, conséquences contr lesquelles elles devraient' forcément se pire téger l'une l'autre. Certes, la France ne perdrait pas grand chose à renoncer à l'alliance russe, qui 11, lui a rapporté que' des désillusions. Mai «niiez donc le lui proposer. Vous verrez coin ment vous serez reçu. Du reste, il y a la question d'Alsace-Loi raine qui continue à empêcher tout rappr< chôment entre la France et . ['Allemagne Cette question n'est ,pos insoluble, soit ! Mai pour la résoudre, il faudrait découvrir 11: modus vivendi qui satisfasse à la l'ois, le ■Ailleaniajnids, les Français et. (avant .tout !) le .MIsaciens-Lonrains eux-mêmes. En ce 1110 unent, autant chercher ,1a quadrature du cei cle. Les incidents de Saverne en fournisses la preuve convaincante. *** G. B. Sdïàw est trop averti pour lie pas s' douter de tout cela. Aussi, après avoir qua Mîé, comme il convient, l'invriaisembliabl diplomatie de sir Edward Grey, il veut biei nous dire ce qu'il y aurait à faire si, pa malheur, l'entente onglo-fnanco^aillemand devait rester à l'état de desideratum. Rien de plue simple. D'après lui, ■ 011 de vrait se borner à signifier à Paris et à Bei lin que, si la paix est rompue, i'Angleterr prendra fait et, cause contre l'agresseui Brcnnus jetant son épée dans la balance ! Parfait. Seulement, pour user d'une imag, connue, mais juste, lorsque deux éléphant, se prennent de querelle, que peuvent bie: .leur faire les'.menaces de la baleine? C'es sur terre et mullemenf. sur mer que le confi; entre la France et i'Aillemagne se dénoue ra.it. Alors, fi quoi bon les dreadnoughts 11 y a, il est vrai, l'armée anglaise, mais . vaut mieux ne pas parler de cette quanti t éminemment negingeable. En fait, l'armé belge, telle qu'elle va être réorganisée, au rait une bien autre importance, car ell pourrait constituer un très sérieux appoii; pour celui des belligérants avec lequel ell serait «menée à faire cause commune. Remarquons, au surplus, que la solutio préconisée .par G. B. Shaw, c'est, en somme la paix armée et la continuation de la frêne sie d'armements qui ruine le monde. * * * Harold Spender parle d'abord êtes Elut balkaniques qui ne doivent rien à l'Europ (d'accord t) et parmi lesquels il assigne 1 premier rang ;i la Grèce, « ù. cheval sur 1 mer Egée et qui va compter G millions ï'hii bitants h. Erreur manifeste. La Grèce, wm la guerre, contenait 2,500,000 âmes. Ajoute; y la Crète (310,000 âmes), les acquisition en Spire et en Macédoine (1,000,000 envivor et les lies de la 111er Egée (300,000), et; v-or obtenez un total .maximum de 4,110,001 Mais il n'est nullement certain que Sa Grèc gardera les îles et, pour ce oui est de ] Macédoine, il est certain que 'la solution il tervenue n'a rien de définitif. En tout ca: les populations bulgiave/s, livrées contre îei gré à leur ennemi héréditaire, constitues pour cdlui-ci un .embarras plutôt qu'un force. •le persiste ft croire ce que proclamait toi récemment encore Haroikl Spender lui-mèm ce qui d'iailleurs eist l'opinion de tous les j ges compétente et impartiaux, ù savoir qi dans les Balkans, ce sont les Bulgares qu fatalement, isont appelés à jouer le princip râle, non seulement à oause de leurs solidi qualités, mais aussi à raison de leur nor «re, de Heur cohésion et, de .leur position gé graphique au centre même de la cideva. Turquie d'Europe. A cette occasion, Harold Spender nous ,r gale d'un éloge enthousiaste de sir Edwa Grey. Question de tactique .politique. La .r traite de M. Aisquith est .prochaine et qui que invmisembtlaibile que la. chose parais; «0» successeur Sera non pas l'admirai iLiloyid George, mais sir Edward Grey, ,pai iquie celui-ci est Anglais, gentilhomme, r.icf plutôt conservateur de sa nature et mernl. de l'Egllise anglicane, tandis que son riv-ibion que cent fois mieux doué, est le t d'un paysan, ne possède, aucune fortune p sonneilla, .fait, montre-d'un radicalisme e épouvante les douairières, appartient à culte dissident et, par deïaus le marché, un Gallois gaffloisanl, louf cé 'qu'il y a .dé. plus celle, partant de plus antipathique à Jolm Buill. Pour le reste, Harold Spender réclamé l'ientente, en fait l'alliance avec l'Allemagne. Ses paroles donnent môme l'impression qu'uni, besoin .il jetterait la France .par-dessus bon!., C'est ce qu'on .peut inférer de sa proposition, de charger l'Angleterre (amie de i'.Aftlema-'J gne) de régler la question d'Alsace-Lorraine, e et surtout de l'affirmation légèrement ris-e quée que ni la France, ni la Russie 11'ose-'' l'aient en appeler aux armes sans avoir ait 1 préalable sollicité et obtenu la permission'du'-8 cabinet de Londres. Pareilles illusions, après ce ffuii vient, de se passer en Orient, font sou-!" rire. s P. Z. HORS FRONTIERES e Lundi 20 janvier. . Ce qui préoccupe au-dessus d-e tout VAl-x banie, ce n'est point de savoir quel grand de ce monde sera appelé à diriger tes destins de « l'enfant de douleur » : C'est te seul pro-' blême financier qui est la hantise aussi bien des Albanais que de leur futur souverain tl j même de l'Europe. x Que le pr'm-ce île W'ied ne veuille arriver 3 là-bas que tes mains pleines, cela s'entend, j puisque c'est lu seule ration pour laquelle 1 le supporteront ses sujets. A Durazzo et à Valona, on escompte sa venue... et dans 1 tous les sens du mot. Quant ù l'Europe, elle s'est rendue coin pie r des trafics Iwrtteutr que faisaient naître les rivoilités ansti'o-italien ne s. Elle entend in ter-•> nationaliser la situation financière, — pour [ l'assainir. I Applaudissons une fois de plus à l'Angleterre,} dont 1 l'initiative rétablit un peu. dé , logique dam le gâchis albanais qui, auirc-, ment, eût été créé et administré, si l'on peut -, dire, par d'Europe, pour le plus grand, profit de quelques manieurs d'argent de Rome et de Vienne. *** ? Ce n'esl nus la seule Albanie qui eut-3 prunle. Les Grecs et la Porte viennent frop- - per ù la porte du coffre-fort français. Mais tout porte à croire que la France saura user - de lu seule arme dont l'efficacité soit incou- - lestée pour ies balkaniques. ] Dans les Balkans S ■ s Le rétablissement des rapports diplomatiques gréco-bulgares De Sofia, le 25. — Le cabinet hellénique a 1 consenti à accorder l'amnistie à tous les Bulgares se trouvant dans les prisons grecques. Après L'exécution de cette promesse, les cteu.x * gouvernements procéderont au rétablissement. - des relations diplomatiques normales par la ? nomination de représentants diplomatiques 1 respectifs. r Le litige gréco-bulgare concernant l'attiiDu-î tion de la. station d'Oktchilar sera, conformément au traité de Bucarest, probablement sou-. mis. à l'arbitrage. En Bulgarie, les partis politiques affirmsirt leur amour de la paix De Sofia, le 25. —- MM. Radoslavoff, Tontcheff 3 et «jnenadieff ont commencé la campagne élec-, torale. Ils ont démenti, avec la dernière éner-gie, los bruits attribuant au gouvernement" l'in-j tention de jeter le pays dans une guerre nou-I velle. Ils ont déclaré que le cabinet aetueJ, arrivé aux affaires au nom de la. paix^ reste ~ invariablement fidèle à sa. plateforme paci-' flque. L'ancien ministre des finances, M. Tbeodo-J rol'f, a prononcé également un discours pour 3 justifier le gouvernement précédent contre les " attaques dont il est l'objet. ) L'Angleterre réclame l'internationalisation financière de l'Albanie 'De Lomdiies, le 26. — Le gouvernement ail- I glais a fait savoir qu'il lui paraissait impossi-, bile, vu les engagements pris, de confier à la - banque aûstro-itaaietme le soin d'émettre l'emprunt albanais. Si une banque d'Etat est fou-, dée eu Ailibanie, kl faut qu'elle le soit sur la. base de l'égalité internati.dnaile, comme l'a. été naguène la banque d'Etat -J.u Maroc. • iL'Angileterre.d'autre part, n'entend pas prendre à l'égard de l'Ailbanie des engagements II peipétUieiLs. EfLLe estime que sa garantie ne sera acquise à l'emprunt albanais que pendant la. I période seule où ellle continuera à. foire partie du conseil! international, d'où 'elle se réserve s de sortir éventueailement. 0 s Ce qu'attend le prince de Wieti ). De Berlinjîe 26. — De .source ^sûre : Le prince de Wietd ne partira pas pour l'Albanie, tant que la question financière ne sera pas défini- . tivement régilée. 1 Les emprunts balkaniques en cours '(j iDe Paris, le 26. — La « Liberté » dit que M. VenizeiJos, a<u cours de son séjpur sY Paris, | j -.'est. mis d'accord avec le gouvernement et les a grands étabdissenients de crédit français sur ' ' les conditions et modalités de l'emprunt hellé-| ^ nique de 500 millions qui doit être réalisé sur le marché français. Pour des raisons de poii-' tique financière intérieure, l'émission de cet emprunt, ou tout au moins de sa première 's tranche, ne paraît pas rêaflisable avant la se-coude quinzaine de mars. Quant à l'emprunt turc de-600 millions, dont II Djavid bey poursuit à Paris la négociation, il reste ajourné au mois de mai, line conclusion' e~ de principe pouvant d'ailleurs intervenir dès* ,f' ciue la négociation le permettra. e- !- La Turquie ne veut pas la guerre De Constantinople, le 20. — On déclaré m.rin-!'e tenant inexacts les bruits d'après lesquels le ce ministère de la guerre aurait ordonné la mo-bilisation de douze classes de réserve. Un eom-re mûniqué officieux paru ce soir dit que con-*1» traitement à ces nouvelles pessimistes,. les ils milieux compétents envisagent la. situation :r- extérieure avec une entière confiance.L'e main- '' [■ui tien de la paix est actuellement nécessaire au un développement économique de l'empire ,et à ;st| l'application des réformes. Le produit de l'em-

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