La dernière heure

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s.n. 1914, 27 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23sm5r/
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> ' ' SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experti comptable* assermenté* prés des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payant*. Con*tat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS . La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 147 NEUVIÈME ANNÉE MERCREDI 27 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BRUXELLES FBOYINCB Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . » 16.00 Pour l'étranger U prix d« BrtxxoDe*, U port •a plu*. II n'existe pu d'ebonnemeat muuvel. — Pour Bruxelles indiauor, en t'ebomnent. si l'on désire recevoir l'édition du soir ou «elle da matin. — Les frais de recouvre méat «ont à la charge des abonnés. HAMLET, PRINCE DE DANEMARK ? Où Shakespeare a-t-il rencontrs son héros si intimement Scandinave?C'est là question fort discutée, depuis quel temps, et qui a fait couvrir de dissertations complexes, d'épais volumes. Hamlel a-t-il existé, ou n'est-il qu'une pure création imaginaire, comme il en est tant au pays des Eddas? Le dramaturge anglais s'est-il, comme Wagner, inspiré de ces récits qui ont cours au pays des landes incultes, en ce Jutland couverl de bruyères où la méditation solitaire, la tristesse intérieure et l'i-mSgination ëchevelée sont les caractéristiques de la race? Les livres d'histoire à l'usage des écoles danoises, racontent, en tout cas, que dans les - temps païens, la presqu'île de Jutland était divisée en plusieurs petits Etats vassaux, qu'un chef fut assassiné par son frère et que son [Ils, le jeune Hamlet n'échappa au môme sort qu'en simulant la fo-lip jusqu'au jour où il put venger la mort de son père et se faire proclamer roi. D'autre part, on trouve, dans une chronique du douzième siècle, le récit suivant : Le vaillant roi Om-wendel fut tué par son frère, l'odieux Fenge, qui épousa la femme de sa victime et s'empara de la couronne. Le 'fils d'Omwendel nommé Amled (de Almodi : le niais, le fou) eut connaissance du crime. Afin de mieux préparer sa vengeance, il se comporta de manière à faire croire qu'il avait perdu la raison. Fenge qui se méfiait de son beau-fils lui dépêcha la douce Ofélia, dans l'espoir qu'il dévoilerait ses desseins devant la jeune fille, mais un frère de lait d'Amled avertit ce dernier qui n'eut garde de se trahir. Il tua un traître qui cherchait à l'espionner, après quoi Fenge pensa se débarrasser de lui en l'envoyant en Angleterre avec deux compagnons chargés de remettre au roi de. ce pays un bâton couvert de caractères runiques. En intervertissant l'ordre de ces caractères, Amled déjoua encore là perfidie de Fenge: ses compagnons furent mis à mort à sa place et lui-môme obtint la main d'une princesse anglaise. Il revint au Danemark où on le croyait mort, tua Fenge et devint roi. Ensuite il retourna en Angleterre où le roi le chargea d'aller demander en mariage, pour lui, la reine d'Ecosse Ermutrude. Mais celle-ci devint amoureuse d'Amled. A son tour, èlle transposa les caractères d'une missive du roi d'Angleterre et ce subterfuge lui permit de recevoir Amled en prétendant à sa main et de le prendre pour époux. Amled tua le monarque anglais et retourna au Danemark, possesseur de deux femmes et de deux couronnés; mais à peine de retour dans son pays natal, il fut assassiné, jeune encore, par son oncle Viglet qui épousa Ermutrude. » Non seulement ces aventures sont reproduites dans les Légendes tragiques, de Belleforest, qui parurent au seizième siècle, mais le personnage du château d'Elseneur est fréquent dans les vieux récits du Nord de l'Islande. Shakespeare n'a conservé que l'anecdote du fils qui simule la folie en attendant de venger la mort de son père; il l'a développée avec une originalité et une hardiesse pleines de génie. Elle lui a servi à composer une tragédie, où, renonçant à ne traiter que l'élément purement romantique, il osa, le premier, aborder les questions philosophiques et les subtilités métaphysiques. C'est, de toutes les pièces du dramaturge, celle, à laquelle la critique a donné le plus d'importance et d'attention et sans jamais parvenir à l'élucider complètement. L'existence même d'Hamlet reste un problème sans solution positive, bien qu'on montre encore aujourd'hui son tombeau dans le parc du château de Marienlust, près d'Elseneur. Au fait, qu'importe que Hamlet ou Amled çiit été prince de Danemark authentique, qu'il ait vécu en See-land ou au Jutland? L'essentiel n'est-ij pas qu'il soit resté le type danois traditionnel, rêveur, escholier, douloureusement sceptique, plein d'ironie maladive, image de l'homme esclave de son destin, figure fatale et attirante. Et si c'est dans la légende toute împreinte du mysticisme des gens lu Nord que Wagner a rencontré Hamlet, celui-ci en est-il moins dé-icieusement ressuscité? Hamlet, comme Parsifal, comme :ous les héros qui se meuvent dans a tétralogie wagnérienne, ne nous ipportent-ils pas, quel que soit le caractère qu'ils incarnent, le par-'um de la Fable? Sans doute, suffiraient-ils à prou-•er le charme des légendes de Scandinavie ou de France. C'est là e meilleur résultat que le théâtre stait en droit d'attendre, car, hor-nis le ravissement d'un conte, oute discussion est vaine. & H. . UN JEU DE HASARD LES CLÉRICAUX ONT LES ATOUTS LA PEUR DU CARTEL COUTE DEUX SIÈGES A L'OPPOSITION LA PROPAGANDE A FAIRE CHEZ NOS AMIS i La R. P. telle qu'elle fonctionne J2 en Belgique, est décidément un |Mj jeu de hasard, où le parti cléri-4-rj cal tient les meilleurs atouts. Ce qui vient de se passer à Huy-Waremme.le démontre surabondamment. D'après les chiffres officiels, les clé-' ricaux ont obtenu 28,203 voix; les col-Jectivistes 29,401, et les libéraux 14,087. L'opposition réunit donc 43,488 suffrages, soit 15,285 voix de majorité, et n'enlève que deux mandats, alors que la droite obtient également deux sièges. Pur hasard évidemment: avec ùnnom-bre identique de suffrages, répartis de façon légèrement différente entre les deux listes d'opposition, les libéraux auraient conservé leur député. En effet, supposons que cinq électeurs à trois voix, au lieu d'apporter leurs suffrages aux collectivistes, aient voté pour les libéraux: ceux-ci auraient eu un élu avec 14,102 voix, chiffre supérieur au deuxième quotient des cléricaux. ILS CONNAISSENT LEUR JEU Les réactionnaires connaissent bien cette particularité de la loi électorale et c'est la principale raison pour laquelle tous leurs efforts de polémique tendent à amener leurs adversaires à lutter en troupes dispersées sur des listes différentes. La droite bénéficie ainsi, à coup sûr, des déchets électoraux. A Huy-Waremme, l'ensemble des suffrages d'opposition nous donne droit indiscutablement à un quatrième siège, avec un excédent de près de quatre cents voix sur le deuxième quotient clérical. A Tournai-Ath, même situation. Les anticléricaux ont ensemble 62,809 voix et les cléricaux 45,085. Le troisième quotient clérical est de 674 voix inférieur au quatrième anticlérical : 15,048 contre 15,702. L'opposition n'a pourtant que trois élus. Un incident identique aurait pu se produire à Soignies, où le deuxième candidat clérical n'échoue qu'à 377 voix, alors qu'en réalité il est distancé de 660 suffrages, si l'on tient compte de toutes les voix d'opposition. POLITIQUE DE GLISSOIRE Cette fois, la peur du cartel ne nous coûte que deux sièges abandonnés bénévolement aux cléricaux, pour le bon plaisir d'une poignée de trembleurs ou d'enragés. . On va naturellement nous objecter qu'avec le cartel il se produit un « glissement » ver3 la droite, tandis qu'en luttant séparément nous bénéficions d'un « glissement > vers la gauche. Cette politique de « glissoire » pourrait être pratiquée encore pendant de nombreuses années, avec la R. P. que nous avons, avant d'amener la chute du gouvernement et surtout l'avènement d un ministère de gauche ayant une majorité suffisante pour gouverner. En attendant, nous nous battons nous-mêmes, sous prétexte d'atteindre nos adversaires. Exemple: les libéraux de Huy-Waremme qui ont fait échouer leur candidat au profit d'un clérical, en voulant jouer aux malins et assurer un nouveau siège à l'opposition. Ite n'ont pas 1 excuse de n'avoir pas été avertis. On le répète à chaque élection, mais chaque fois cela recommence dans l'un ou l'autre arrondissement. LA REVANCHE DU CARTEL Moralité. Il faut que les collectivistes pointus et les libéraux timorés, s'ils veulent réellement mettre fin au régime clérical, commencent par ne pas lui laisser tous les avantages mathématiques (jue lui assure la R. P. quand l'opposition marche à la débandaae. En 1912, le cartel n'a pas réussi; aussitôt les hommes d'Et-at l'ont condamné, n'écoutant que leur dépit, et se laissant influencer -par les criâilleries intéressées de l'adversaire, sans envisager que la cause de l'échec était l'effort désespéré de corruption et de pression auquel le gouvernement clérical s'était livTé, bien plus que le cartel lui-même. Ce qui le prouve, c'est que le cartel délivré des atteintes d'une corruption excessive vient de nous rendre les deux sièges- du Limbourg, qu'il était accusé de nous avoir fait perare : par contre, la lutte en tirailleurs ne nous fait pas triompher davantage qu'en 1912 à Huy, à Thuin, à Verviers et à Tournai, où l'alliance des gauches était jugée responsable des pires malheurs. Dans ce dernier arrondissement, seuls les collectivistes ont gagné sensiblement du terrain. A Saint-Nicolas, le cartel avance de plusieurs milliers de voix. A Mo'ns, où il n'y avait cartel ni en 1912, ni en 1914, aucun ga^n de siège, ni de suffrages. L'élection qui vient d'avoir lieu nous confirme donc dans cette opinion que pour venir à bout du cléricalisme, il faut absolument faire comprendre aux anticléricaux adversaires du cartel, qu'ils font fausse Toute. En obligeant l'opposition à lutter à la débandade, ils nous livrent aux hasards de la Proportionnelle, et font admirablement les affaires du cléricalisme. LES VOLEURS DE RÉTICULES Lundi soir, Mme B..., demeurant rue de la Loi, rentrait chez elle, lorsqu'à proximité de sa demeure un individu, qui se tenait caché dans une encoignure de porte, s'est jeté sur elle et lui a arraché son réticule, qui contenait une somme assez importante et divers objets. Aux cris poussés par la victime, un maréchal-de-logis du régiment d'artillerie se mit à la poursuite de l'escarpe. Ce-lui-ci, après une longue chasse, put être rejoint et conduit, malgré une vive résistance, au commissariat de police de la rue du Taciturne. C'est un nommé Louis Vanden B..., dangereux repris de justice, habitant à Etterbeek. Il a été écroué. Des cambrioleurs dans une usine à Anderlecht j Lundi, vers 9 heures du soir, le con- ^ cierge d'une filature de la Petite-Rue du Cerf, à Anderlecht,âétait prévenu que des 1 malfaiteurs s'étaient introduits, par- es- r calade, dans l'usine, du côté de la Sen- c ne. Le concierge accourut aussitôt et mit t e» fuite deux individus qui,déjà, avaient < chargé, sur une grande charrette, une c douzaine de ballots de çôton. Malgré l'obscurité, les voleurs ont été reconnus, c Ce sont deux anciens ouvriers de la fa- 1 brique, renvoyés il y a une huitaine de é iouxsX* police leg recherche Activement, c LE MILITARY INTERNATIONAL LE LIEUTENANT VERHAEGEN VA PRENDRE LE DÉPART Y AURA-T-IL UNE CRISE MINISTÉRIELLE EN FRANCE? Paris, mardi. — La note officielle com-nîuniquée à l'issue du Conseil des ministres de ce matin, est absolument muette sur les intentions de M. Gaston Doumergue, en ce qui concerne le maintien ou le départ du cabinet. Cette question n'a pas été abordée dans la réunion des ministres. M. Gaston Doumergue continue à s'entretenir de la situation politique avec les membres du Parlement et à consulter ses amis. Le président de la République, devant quitter Paris vendredi pour se rendre en Bretagne, où il restera jusqu'à lundi soir, c'est vraisemblablement dans le Conseil de mardi prochain que M. Gaston Doumergue sera en mesure àe faire connaître la resolution à laquelle il se sera arrêté. — Havas. . . . Les différends conjugaux d'un prétendant Nous avons eu l'occasion d'annoncer 3ue, pour éviter des débats publies, le uc Philippe d'Orléans, prétendant au trône de France, et son épouse née Marie-Dorothée, archiduchesse d'Autriche, abandonnée par lui et qui lui réclame une pension alimentaire annuelle de 80,000 fr., s'étaient mis d'accord pour faire plaider leur différend devant arbitres. MM. Holvoet, Goddyn et Remy, tous trois conseillers à la Cour de cassation, avaient, de l'assentiment des époux, accepté cette délicate mission. La cause vient d'être plaidée au domicile de l'un de ces magistrats, où elle a tenu une demi-douzaine d'audiences, par M" E. Hanssens et Francis Wiener, pour la demanderesse, et Albert Selb, du barreau parisien, et Alphonse Leclercq, avocat à la Cour de cassation, pour le duc d'Orléans, défendeur au procès. La sentence artibrale ne sera pas rendue avant quelques semaines. LA MORT DE KOSSUTH Fils de Louis Kossuth, le dictateur célèbre de la révolution hongroise de 1848-1849, François Kossuth, vient de mourir à Budapest où il était né le 16 novembre 1841. En réalité, cette mort ne.constitue pas un grand événement politique, le défunt ne possédait d'autorité que comme fils du grand patriote magyar. A la mort de celui-ci, ses partisans s'étaient ralliés autour de son fils. Ils l'avaient pris comme drapeau. Personnellement, François Kossuth, chef du parti de l'indépendance, ne sut jamais imprimer de direction à ses troupes. Il mçntrait à l'égard du gouvernement des complaisances qui cadraient mal avec les souvenirs et le programme de 1848. Il ne sut jamais prendre carrément po- 1 ;L-jn. Aussi le parti ne tarda-t-il pas à e diviser, et une fraction importante, ( a plus intransigeante, suivit M. de t usth, qui la dirige encore. C'est à la suite de cette division que e* cabinet Wekerlé, dont Kossuth était 1 ninistre du commerce, tomba. Rentré lans l'opposition, Kossuth vit se recons-ituer, en 1912, le parti de l'indépendan-e dont il fut simplement le président ['honneur. c Le comte Apponyi, au nom des amis \ e Kossuth et de l'opposition, a refusé r offre de funérailles nationales, qui r tait faite par le cçmte Tisza, président ,u Conseil des ministres de Hongrie. s UNE CENTENAIRE A FLOBECQ Flobecq, mardi. — La riante et pittoresque commune de Flobecq se préparé à fêter dignement, le lundi 1er juin prochain (lundi de la Pentecôte), le centenaire d'une de ses "concitoyennes, Mme Marie-Rose Lison, veuve Marbaix. Née à. Flobecq, le 26 mai 1814, Marie- -■ - Rose Lison s'y est mariée le 2 août 1837 et elle est devenue veuve il y a de nombreuses années déjà. De cette union naquirent cinq enfants, tous encore en vie : Une fille, l'aînée qui a actuellement 79 ans, et quatre fils dont le cadet est âgé de 60 ans. Tous, sauf un, ont été mariés et vivent entouré d'une nombreuse lignée d'enfants et de petits-enfants. Mme Marbaix est encore très bien portante, très alerte et très gaie et elle se plaît à conter des histoires du passé. Il est inutile d'ajouter que les siens la chérissent, la dorlotent, l'entourent de soins touchants. Sa demeure est située au « Bois de Flobecq », à 5 minutes de la gare, dans cette contrée pittoresque et boisée, à l'aspect sauvage et enchanteur qui est chaque dimanche le rendez-vous de nombreux touristesoet promeneurs. Le programme de la fête comprend : répeption à l'hôtel de ville par l'administration communale, cortège auquel participeront toutes les sociétés de la commune, concert musical dans le quartier de la centenaire, feu d'artifioe, bal populaire, retraite aux flambeaux, illumination, etc., etc. INCENDIAIRES CONDAMNÉS Le 25 mai lpl2, pendant qu'ils étaient allés passer les vacances de Pâques au littoral, le feu se déclarait chez Içs époux P..., qui, boulevard d'Anvers, exploitent un magasin de meubles. Les pompiers, qui arrivèrent aussitôt sur les lieux, après avoir éteint l'incendie qui n'avait pu encore prendre de grandes proportions, constataient qu'il était dû à la malveillance. Les époux P..., arrêtés peu après, reconnurent avoir, de complicité avec un expert en matière de dégâts' causés par [es incendies, un sieur Alphonse D..., qui leur avait indiqué la manière de s'y pren-ire pour qu'aucun soupçon ne pût les atteindre, mis le feu à l'immeuble qu'ils Décapaient quelques moments avant leur lépart pour la mer. D..., pour prix de son intervention, devait toucher une part de la priiçe qu'aurait dû payer aux époux P... si leur cri-ninel projet avait réussi, la Compagnie contre les risques d'incendie à laquelle ls étaient assurés. Devant la 9e chambre correctionnelle, es époux P..., poursuivis en raison de :es faits, ont seuls coïnparu, assistés de eurs défenseurs, Me\ Paul-Emile Janson it Edouard Dumont. D... faisait défaut. Après avoir entendu de-nombreux te-noins, le Tribunal, par jugement rendu l condamné, par défaut, Alphonse p.... . cinq ans de prison. Les époux P... ont u pour leur part, chacun trois ans de a même peine. ^ Sur les réquisitions de M. le substitut Charles, l'arrestation immédiate des rois condamnés a été ordonnée. -ES INCENDIES DE BOMBAY LA SERIE CONTINUE Bombay, mardi. — Un nouvel incen-ie a détruit 16,000 balles de coton d'une aleur de 4,750,000 francs. C'est le qua-antième sinistre depuis le 23 mars der-ier.On ignore toujours la» ca.us«a 4e ces [ inistres. — R-eut] APRÈS LA BOURRASQUE LES PUISSANCES S'INQUIÈTENT DES AFFAIRES ALBANAISES Durazzo, mardi. — Le colonel Muric-chio, accompagné du commandant Mol-tedo, est retourné à Siak pour prendre ! les derniers blessés. Les rebelles ont fait soigner leurs blessés par le pharmacien local plutôt que de les envoyer à Durazzo. 160 prisonniers sont rentrés. La commission de contrôle s'est réunie à la légation italienne et s'est ensuite rendue au palais du prince. Le résultat de l'entrevue a été tenu secret. La commission des nationalistes s'est rendue au palais pour conférer sur la politique intérieure et prendre des mesures pour le maintien de l'ordre dans la ville. On attend à Siak l'arrivée des rebelles de Tirana, qui veulent présenter leurs desiderata à la commission de contrôle. Il paraît qu'ils demandent le rétablissement du gouvernement de la Turquie. — Havas. UN DEMENTI Rome, mardi. — La nouvelle publiée par les journaux, selon laquelle le marquis di San Giuliano aurait reçu Essad pacha, est totalement dénuée de fondement. Essad pacha est parti, hier soir, pour Naples. — Havas. ON CREERAIT UN CORPS D'ARMEE INTERNATIONAAL Londres, mardi. — On annonce que le gouvernement russe a exprimé aux gouvernements français et anglais un avis favorable à l'envoi, à Durazzo, d'un détachement international pour assurer la protection du prince et de la commission de contrôle. Le gouvernement français est également disposé à adhov^r à ce projet. Le gouvernement italien insiste dans ce sens et le gouvernement austro-hongrois ne s'y oppose pas. Les gouvernements allemand et anglais n'ont pas encore pris de décision définitive à ce sujet. — Havas. CE QUI SE DIT A St-PETERSBOURG Saint-Pétersbourg, mardi. — Les événements d'Albanie continuent à être suivis avec plus de curiosité que d'intérêt véritable par la presse. Selon le journal le « Den », le point de vue diplomatique serait pour l'instant l'abstention complète, étant donné que ces événements sont d'ordre purement intérieur et que l'Albanie étant un pays indépendant, toute intervention des puissances serait actuellement déplacée.Par contre, le « Novoie Vremia », qui constate également le désintéressement de la Triple-Entente, croit cependant qu'une intervention est inévitable. Quant au prince de Wied, le « Novoie Vrèmia » déclare que, quelle que soit 1 issue des troubles, le souverain a perdu son prestige aux yeux de ses sujets. — Havas. CE QUI SE DIT A VIENNE Vienne, mardi. — Une dépêche de Durazzo, retardée dans la transmission, dit qu aussitôt après l'arrivée du navire autrichien « Sankt-Georg » et de la flottille de torpilleurs qui l'accompagnait, le contre-amiral autrichien a été reçu par le prince. La prompte arrivée des navires a fait en général une excellente impression. , Le navire autrichien « Admirai Spaun » est reparti pour l'Autriche. Un commandant de la marine autrichienne s'est rendu, avec du matériel dè pansement auprès des insurgés de Siak. M. Kral,. membre autrichien de la commission de contrôle, venant de Va-lona, est arrivé sur le torpilleur. « Tu-r^il ». Il s'est rendu, avec plusieurs de ses collègues, auprès des insurgés, à Siak. Un secrétaire de la légation d'Italie sst parti de Durazzo pour Rome. On dit que Turkhan pacha a l'intention de modifier le cabinet. — Havas. LE MINISTÈRE PORTUGAIS Lisbonne, lundi. — M. Bernardino Ma- , ?hado, président du Conseil, a présenté m Sénat et à la Chambre le ministre des affaires étrangères, M.. Freire Andrade. rous les chefs, des groupes ont complimenté le ministre et lui ont promis leur ippui. — Havas. Encore un Duel en Hongrie ; Budapest, luudi. — M. Georges Sem- s •escsanyi, ayant demandé au général ] ["erstyansky satisfaction pour certaines i •éflexions jugée par lui blessantes, un t luel au sabre fut décidé. c La rencontre a eu lieu aujourd'hui. Le général a été blessé à l'épauU & la 8* re- ] LA MINORITÉ GOUVERNE OPPOSITION 763,779 VOIX GOUVERNEMENT 570,805 VOIX Le tableau suggestif que nous publions ci-dessous, d'après les chiffres officiels, indique une majorité de 192,974 voix pour 1 opposition dans les quatre provinces qui ont voté dimanche dernier. C'est approximativement ce que n us avions annoncé, sous réserves, lundi dernier. Cléric. Oppos. GAND-EECLOO 82,640 73.077 ALOST 36,139 35,307 AUDENARDE 21,880 16,229 SAINT-NICOLAS 39,62ô 16,082 TERMONDE 30,958 15,512 211,243 156,207 Cléric. Oppos. CHARLEKOI 5Q.299 132^382 MONS 33,140 79,812 SOIGNIES 28,507 44,739 THUIN 22,259 40,314 TOUKNAI-ATH 45,197 62,883 179,402 360,130 Cléric. Oppos. LIEGE 55,361 139^516 VERVIERS 28,585 37,741 HUY-WAREMME .... 28,203 43,488 112,149 220,745 Cléric. Oppos. HASSELT-St-TROND . 27,429 11,631 TONGRES-MAESEYCK 40,582 15,066 68,011 26,697 RECAPITULATION Cléric. Oppos. FLANDRE ORIENT. .. 211,243 156^07 HAINAUT ] <9,402 360,130 LIEGE 112,149 220,745 LIMBOURG 68,011 26,697 EN 1914 570,805 763,779 EN 19X2 739,557 588,123 (5 autres provinces) TOTAL: 1,310,362 1,351,902 Le gouvernement est donc incontestablement en minorité de 41,540 voix dans le pays et il a douze voix de majorité au Parlement, grâce à la R. P. et ru vote plural. Voilà ce que révèlent les chiffres. Mais dans la réalité, la majorité réelle de l'opposition dans le corps électoral est beaucoup plus forte encore. Le mouvement d'opinion qui se produit contre le gouvernement n'est évidemment pas limité aux quatre provinces que l'on vient de consulter. — LES FAUX MONNAYEURS DE CHARLEROI A L'INSTRUCTION Charleroi, mardi. — L'instruction de cette dramatique affaire vient de commencer. Sur le point d'être arrêtés, samedi, deux individus, surpris écoulant de la fausse monnaie, à.Cnarleroi-Nord, s'enfuirent et l'un d'eux tira plusieurs coups de revolver sur l'agent Leloux sans l'atteindre. Celui-ci riposta, puis parvint à arrêter les individus. Ce sont les nommés Georges Dehoux, 24 ans, ajusteur, né à Paris, de parents belges, et Léopold Delamotte, 21 ans, ancien employé de banque devenu aide-maçon, également Parisien. ■ A l'instruction, ils ont fait leur profession de foi ; ils ne sont point anarchistes, disent-ils, mais simplement individualistes.— Sans nous inquiéter de ce que nous étions, a dit Dehoux, nous sommes devenus des copains. La misère nous minait et la fatalité... Je suis un fils d'alcoolique ; Delamotte est le produit d'un fou... Bref, vous comprenez, nous ne sommes pas grand'chose. » Les fausses pièces qu'ils écoulaient, ils les avaient achetées à un bonhomme qui les fabriquait. Dehoux a ajouté qu'il ne ferait pas connaître leur fournisseur, que d'ailleurs les prisons étaient confortables en Belgique et qu'il y serait aussi bien qu'à l'atelier ! S'il a tiré sur l'agent, ce fut pour l'effrayer, non pour le tuer. Ils ont été écroués et serait jugés à une prochaine audience. Tombé d'un Echafaudage Mardi matin, un ouvrier peintre, nommé Joseph Taeleman, âgé ae 33 ans, demeurant rue de la Levure, était occupé à travailler à la façade d'une maison située à l'angle de la rue François Stroo-bant et de la rue Emile Bouillot, à Ixelles. Soudain, il a fait un faux mouvement et est tombé de la hauteur du deuxième étage. Le pauvre homme, qui est très gravement blessé, est marié et père de famille. Il a reçu sur place les premiers soins d'un médecin, ensuite il a été transporté d'urgence à l'institut Berckendael où il est resté en traitement. RIXE AU COUTEAU Ypres, mardi, — La nuit dernière, vers 1 heure, deux jeunes gens, Gaston V..., 20 ans, et Henri H..., 19 ans, se sont cherché querelle pour une question l'argent. Ils quittèrent le cabaret où ils 5e trouvaient et, au dehors, la dispute reprit de plus belle. H... sortit soudain un couteau de sa poche et en porta un terrible coup à V..., qui fut blessé au bas-ventre. Perlant du sang en abondance, il a été transporté à l'hôpital civil, où son état îst considéré comme très grave. Le meurtrier a été arrêté et écroué i la prison d'Ypres. Les Pick pockets dans les gares Mardi matin, M. A..., négociant en îentelles, rue Neuve, devant se rendre :n voyage, avait fait porter sa valise à a gare du Nord par son garçon de coures. Pendant que celui-ci attendait son >atron dans la salle des pas-perdus, un idroit et audacieux voleur s'est emparé le la valise qui contenait des dentelles le grande valeur. Le malfaiteur est resté introuvable, plainte a été portée à M. Gilissen, offi-•i^r de police de 1& rue des Croisades» QUATRE NOUVELLES FIGURES LIBÉRALES AU PARLEMENT M. Eugène HANSSENS, député de Bruxelles ■——na—»... . I. —— M. Paul-Emile JANSON, député de Tournai-Ath M. Alfred J0URNEZ, député de Liège M—— |g M. Paul VAN H0EGAERDEN, député de Liège LA QUESTION ARMÉNIENNE A LA DOUMA . Saint-Pétersbourg, lundi. — Au court de la discussion du budget des affaires étrangères à la Douma, M. Papadianos, député arménien, s'est félicité du changement d'attitude de la Russie à l'égard des Arméniens de Turquie. Il a ajouté d'ailleurs que cette nouvelle politique avait incontestablement été couronnée de succès. L'importance des réformes adoptée* par la Turquie consiste en ce fait qu'elles mirent fin a l'émigration qui enlevait aux territoires ottomans tous sea éléments chrétiens. Si les réformes n'étaient pas appliquées, le prestige de la Russie et des autres grandes puissance! recevrait une grave atteinte. Les Arméniens auraient alors une perspective d'avenir des plus sombres, l'expérienca ayant prouvé que toutes les garanties restent lettre morte. On a fait allusion, à droite, à certains bruits tendant à la constitution d'une grande Arménie. C'est une question qui n'a aucune place dans la pensée des Arméniens. M. Papadianos rappelle à ce sujet que l'Arménie a donné à la Turquie plusieurs généraux; st hommes d'Etat qui l'ont servie bril* Lamment* r— Hav a^»

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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