La dernière heure

3879 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 26 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m32n58f72v/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des - tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS iE-g-qupim i ■!!■[ ■■ ■ in u ii . mm ■! w—graaanat La Dernilre Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL B£LGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * N* 85 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 26|MARS 1914 CINQ CENTIMES [ ABONNEMENTS 8RUXBLLM FROV^K» Fr. 1.00. UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. SIX MOIS. . • 8.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Ponr l'étranger le prix d« BmzeOM, !• port en plus. Il n'exista pat d'abonnement meotoel. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir on celle du matin. — Les frais de recouvrement «ont à la charge des abonnés. LA PATISSERIE DES BORGIA On se souvient du terrible drame de Cholet. Au cours d'un repas de noces, un gâteau à la crème royale {ut servi. Il y avait trente-huit convives, dont dix sont morts empoisonnés.Au premier moment, l'idée d'un crime apparut. On parla d'arsenic, et la cuisirière qui avait préparé le plat fatal fut bien près d'être arrêtée. Les experts, sans découvrir immédiatement la cause du mal, rejetèrent bientôt l'hypothèse d'un acte malveillant. S'il y avait un assassin, il ne pouvait être autre qu'un microbe. Lequel ? Là-dessus, personne ne fut d'accord,et le professeur Chan-temesse fui envoyé officiellement de Paris j our rechercher l'agent qui avait causé tant de deuil. Après des recherches et des expériences, qui ont duré plusieurs mois, il a lu dernièrement son rapport à l'Académie de médecine de France. S'il ne s'agissait que d'un cas particulier, ce travail n'aurait qu'un intérêt spécial et purement scientifique; mais, il faut avoir le courage de le dire, récemment, dans une thèse, un médecin a pu relever qu'en six ans,'il s'était produit 700 cas d'empoisonnement, à l'origine di squels on trouve un gâteau à la crème. 11 importe donc de rechercher, dans le rapport de M. Chantemes-se, des instructions d'intérêt généralLe microbe isolé par le professeur, est un bacille: paratyphique, d'un type nouveau, qui doit cependant être fort commun, ma'is qui n'est dangereux que dans certaines conditions. Par exemple, i: faut essentiellement qu'il soit uni à une toxine, qu'il sécrète d'ailleurs lui-même. Ces conditions, on les trouvenf réunies au suprême degré dans' la préparation culinaire qui a causé tant de morts. M. Chantemesse, après avoir étudié dans ses détails la recette de la fameuse crème à la royale, au point d'être parvenu à la réaliser en pâtissier expert, en a fait, la triste expérience sur d'infortunés cobayes. Les principales causes qui permettent à la toxine de se dévelop- f>er, sont le laps de temps assez ong qui s'étend entre la .préparation du plat et son absorption par -ciUs* son des'blancs d'œufs — milieu de culture, microbienne idéal — qui entrent dans sa composition. De plus, après achèvement, la crème est mise au four pendant quelques instants, pour que la surface se'couvre d'une, croûte mince. On réalise ainsi une nouvelle circonstance au développement du microbe et de sa toxine, l'absence du contact de l'air. Gomment le germe microbien est-il amené dans la pâtisserie, et notamment dans le blanc d'eeuf, où il se multiplie ? Les voies d'accès sont nombreuses. L'expert suppose que c'est simplement par l'intermédiaire des doigts, plus ou moins malpropres de la cuisinière, qui, comme on sait, n'hésite pas à passer une phalange habile, ornée parfois d'un ongle crasseux, dans le fond des coquilles d'œufs pour les vider.Le cordon-bleu peut avoir auparavant fouillé les entrailles de poulets ou de gibier et retenu ainsi, dans quelque replis de ses doigts, l'insidieux bacille. Il ressort de cette première observation, qu'il faut exiger, pour les mains de l'opérateur culinaire, une propreté pour ainsi dire aussi nette que celle dont les chirurgiens s'entourent. En outre, il paraît de bonne prudence hygiénique de bannir, de 1 alimentation, les plats de pâtisserie dans la confection desquels entrent des ingrédients' qui n'ont pas été portés, en même temps, à une température uniforme et suffisamment élevée pour tuer les germes nocifs qui auraient pu s'y développer.Ces deux conditions réalisées, on peut espérer qu'il n'arrivera plus qu'on apporte sur une table, entourée de convives en fête, une véritable culture microbienne d'une virulence inouïe, comme ce fut le cas à la noce tragique de Cholet. Quant aux cuisiniers et aux pâtissiers, leur art est assez développé, et ils le pfissèdent trop parfaitement pour s'émouvoir de ces prohibitions. Ils trouveront vite, avec les ressources de leur imagination toujours en éveil, le moyen de concilier à la Cois les exigences de l'hygiène moderne et celles de nos palais raffinés, qui sont parfois contradictoires. P. C. LES RUSSES EN PERSE Saint-Pétersbourg, mercredi. — La légation de Perse à Saint-Pétersbourg dément l'information publiée par certains journaux, suivant laquelle le gouvernement persan serait intervenu dans les milieux officiels russes pour obtenir que ies tr. upes russes actuellement en Perse ae soient pas rappelées. — Havas. 3 \ -y" i ,, ; 1 I 1 LE VOYAGE DU KAISER ET LATRIPLICE Le château de Miramar, près de THeste;<où l'empereur allemand va se Vencontrer avec l'archiduc François-F.e^Jmarta, prince héritier d'Autriche. Cette entrevue est des plus importantes, eh rlkson des actuelles difficultés austro-ger-maniquss. Il y a lieu de rappeler* que îe château de Miramar fut construit par l'archiduc Ferdinand-Maximilien, qui l'habita jusqu'en 1864, année où, aprè6 son mariage avec la princesse Charlotte de Belgique, ii partit pour le Mexique dont il venait d'accepter la couronne imppilale. FRÉDÉRIC MISTRAL EST MORT % - - Marseille, mercredi. — Frédéric Mistral est mort dans sa maison de Mail-lane, à l'âge de 84 ans. Il était alité depuis deux jours des suites d'une légère grippe. Il a expiré brusquement à 1 h. 10, sans prononcer une parole. Le corps du poète provençal a été exposé dans le grand vestibule du rez-de-chaussée, ayant au cou la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur. Auprès du corps on a placé le large chapeau légendaire de Mistral. Durant tout l'après-midi, une affiuence considérable est venue dè tous les points du département apporter des condoléances à Mme Mistral. Les obsèques ont été fixées à vendredi matin. — Havas. Quelques notes biographiques Mistral était né à Maillane, en Provence, le 8 septembre 1830. Sa famille, ancienne et anoblie, originaire du Dau-phiné, était fixée à St-Remy de Provence depuis le XVI* siècle. Il naquit du second mariage, d'un propriétaire rural qui avait été aux guerres de la République et cultivait lui-même ses ebamps. Il a conté lui-même sa jeunesse dans le « mas » de ce patriarche. :.ioiLà_' 'i nel, parmi ces mœurs antiques, fut exceptionnellement populaire. Vers 10 ans, après cette libre et saine enfance, parmi les travailleurs des champs, il fut mis à l'école, puis envoyé à Avignon pour y faire ses études classiques.Dès l'âge de 12 ans, Mistral, révolté lu mépris où il voyait tenu son parler na-tal par les fils de bourgeois qui l'entouraient, s'était essayé, en cachette, à des vers provinciaux. Sa rencontre avec un professeur-poète, Roumanille, décida de sa vocation. Frédéric Mistral En 1848, rentré à Maillane, ses études terminées, Mistral rima un poème en quatre chants : « Li Meissoun » . En 1852, Roumanille et Mistral publièrent un premier recueil collectif des poètes de la langue d'oc « Li Prouvençalo ». Bientôt tous les rénovateurs provençaux se réunirent : Mistral leur donna le nom mystérieux de « félibres ». Le « Félibri-ge » constitua, dès lors, une école pour le maintien de la langue provençale et des différents dialectes de la langue d'oc. Tout en collaborant activement à la revue « Armona » et en étudiant le passé de sa race. Mistral incarnait le rêve de sa jeunesse dans une œuvre où se reflétaient les mille aspects de nature et de mœurs de son pays natal. C'était « Mi-rèio » (Mireille), vaste poème en 12 chants. Pour les félibres eux-mêmes ce fut une révélation, et l'œuvre obtint un tel succès que, du jour au lendemain, — c'était en 1859 — Mistral fut considéré comme un maître. C'est de ce poème que Gounod tira l'opéra bien connu qui porte le même titre. Mistral écrivit ensuite d'autres chefs-d'œuvres, tels que « Colendal », « La Rèino Jano » (La Reine Jeanne), une tragédie, « l'Ode aux Catalans » et le « Chant de la Coupe ». La popularité de Mistral, en Provence, était énorme. Maintes fois, on l'avait engagé à aller à Paris, où son génie eut été consacré, mais toujours il s'y était refusé, ne voulant- point quitter sa chère patrie provençale. II apparaissait comme un patriarche des lettres. Il avait gardé, dans sa verte vieillesse, avec son légendaire chapeau à larges bords, sa barbiche en bataille, sa lourde crinière, une attitude batailleuse, qui le faisait comparer, par ses admirateurs, à un mousquetaire. « Comme on le sait, Mistral avait obtenu, il y a quelque temps, le prix Nobel poux la littérature. LE SCANDALE ROCHETTE DES CONFRONTATIONS ET DES QUESTIONS DE DATES Paris, mercredi. — A la séance de mercredi, MM. Monis, Caillaux, Fabre et Bernard sont confrontés au sujet de la date à laquelle a eu lieu l'entrevue Mo-nis-Fabre. Dans son procès-verbal, M. Fabre place cette entrevue le 22 mars et parle d'une intervention de M. Caillaux. Or, M. Caillaux affirme n'être intervenu auprès de M. Monis qu'à la suite d'une démarche de M* Bernard, que son agenda indique avoir eu lieu le 24. M. Jaurès déclare que la commission attache une importance sérieuse à ce différend. M* Bernard déclare qu'il n'a aucune raison de n'être pas d accord avec M. Caillaux, puiçque l'agenda de oelui-ci porte la date du 24. M. Fabre ne croit pas possible d'avoir commis une erreur de date et déclare qu'il est certain de la date du 22. M. J^u^a^fait p obser^r^ue si MM. entrevue le 24, il n'a pas pu être question. dans l'entretien Fabre-Monis du 22, d'une intervention de M. Caillaux. Sur une question, M* Bernard déclare ne pas se rappeler s'il a vu le ministre des finances avant le procureur général, mais il ajoute que lorsqu'il vit celui-ci, il avait été averti qu'il pouvait demander la remise, qu'elle serait accordée. Il eut l'impression d'être devant un homme embarrassé, mais il ne sait pas si son embarras venait du fait qu'il avait reçu des suggestions. M. Caillaux affirme à nouveau, de la façon la plus formelle, qu'il n'eut qu'un entretien avec M* Bernard, le 24. M' Bernard confirme qu'il n'eut avec M. Caillaux qu'un entretien et ne conteste pas qu'il ait eu lieu le 24. M. Monis dit qu'il a l'impression que M. Caillaux lui parla du renvoi au courant d'une matinée Or, le 22 était un mercredi. M. Caillaux n'aurait pu venir le matin, parce que c'était son jour d'audience. M. Caillaux confirme. M* BERNARD ET M. CAILLAUX M* Bernard refuse de répondre à certaines questions relatives à la conversation qu il eut avec M. Caillaux. Il répète seulement que celui-ci ne l'a jamais prié de demander la remise de l'affaire et ajoute que d'après les dates, il est certain qu'il avait l'assurance d'obtenir la remise avant sa visite à M. Caillaux. Sur la prière de M. Jaurès, M. Caillaux raconte son entretien avec M' Bernard. Celui-ci entra, et lui parla de l'affaire Rochette, se disant très fatigué et ajoutant qu'il y avait nécessité pour lui de prendre du repos, qu'il ne serait pas en mesure de plaider l'affaire Rochette le 27 avril, ayant l'intention, ajouta-t-il, de demander à M. Bidault de l'Isle une remise qui ne ferait pas de difficultés si je n'avais pas l'opposition du procureur général. Je ne voyais pas pourquoi on s'opposerait à cette remise au nom du ministère public. Cependant, je redoutais qu'on s'y opposât. M. Caillaux demanda à M' Bernard si la remise pouvait comporter des inconvénients. L'avocat répondit: Aucun, et ajouta: Si je connaissais M. Monis, j'irais lui demander s'il y a des objections du gouvernement. M. Caillaux répliqua : Vous me demandez de poser à M. Monis la question et de lui demander s'il y a des objections du gouvernement à la remise. M* Maurice Bernard déclare qu'il ne veut ni infirmer, ni confirmer le récit de M. Caillaux, estimant qu'il est tenu par le secret professionnel; mais il interdit à quiconque d'inférer quoi que ce soit de. son silence. Répondant à une question. M* Bernard dit que dans son entrevue avec le procureur général, il n'a . pas parlé du ministre dès finances. M. Fabre affirme le contraire. ' M" Bernard lui'opposé une absolue dénégation et soutient qu'il s'est présenté chez lui après avoir reçu avis que la remise serait accordée. M. Monis, ensuite questionne, discute le document Fabre qu'il déclare inexistant au point de vue des dates. Dans ce document, dit-il, le procureur général fait terminer les événements le 30. Or, l'affaire n'était pas finie le 30, puisque 1-e 30 l'avocat refusait de faire une nouvelle démarche, qu'il n'a faite que le 31. fM. Monis soutient que le document n'a été rédigé qu'après un certain laps de temps. Il n'a pu, d'après lui, être fait qu'après le 27 avril. M. Fabre proteste. Il affirme que le document' n'a pas été antidaté, qu'il porte sa date exacte. Il l'a montré à des témoins et notamment à M. Scherlin, le 1" ou le 2 avril. M. Monis demande que le document soit soumis à l'expertise. M. Fabre ne s'y oppose pas, déclarant qu'il ne craint aucune expertise. j L'IMPERATRICE CHARLOTTE A-T-ELL| FAIT UN TESTAMENT ? TROUBLANTE QUESTION QUE L'ON .SE RASSURE de tels Documents disparaissent parfois Un papier annonçait, il y a deux jours, que le gouvernement désire « régler au plus'tôt » la suc«sion de Léopold II. Hier, à la mêm^ place, « tête rubrique Ville », s'il vous'glaît! le même papier publiait une note vinaigrée démentant, avec dédain, l'existence d'un testament par lequel l'impératrice Charlotte aurait légué tous ses btens à l'aîné des Gotha.Nous ne comprenons vraiment pas les motifs de cette att^ue de nerfs. Il n'y a pas, que nous*|Ë'-hions, parmi les rédacteurs de ce papier, d'héritiers « ab intestat » de l'impératrice ni d'intéressés à sa succession. 1 Nous n'avions k aucunement cherché, en tout cas, à leuiàtroubler lés sangs. Un de nos collaborateurs a recueilli l'information en apestion dans des milieux parlementaires appartenant à la majorité ministérielle. Le fait lui a paru incontestablement-intéressant et il l'a publié à titre simplement documentaire. Que le testamen1$existe ou qu'il n'existe pas, ni notre « feuille », ni le papier ne pourraient s'en'porter garants. Ce qu'il y a de certain, c'est que ce document sensationnel ne se trouvera ni dans le livre de cuisine du ministère des colonies, ni dans les archives secrètes du Club de3 jNationaux-Indépen-dants.Peut-être n'a-t-il jamais existé? Peut-être a-t-il été brûlé par mégarde, quand on a purifié, dans les cheminées de la rue de Bréaerode, la correspondance poudreuse de l'ancien Etat du Congo ! Nous le souhaitoçs sincèrement pour ceux auxquels cetfautodafé profiterait. L'aîné des Gotha nous paraît posséder déjà des revenus foî4i suffisants pour vivre confortablemen , sans donner d'inquiétudes à son en ourage et de tracas journalistiques à se! avocats. De "Zot van die [at„ est colloqiiê A la fin de décembre dernier, une bagarre éclata, à la sortie d'une salle de danse, chaussée de A,Neerstalle, à Uccle. Deux jeunes gens,; habitant le hameau « de Kat », à Uccle, /urent arrêtés, accusés d'avoir tiré trois coups de revolver, dont l'un blessa mortellement un jeune homme de Saint-Galles, Gustave H.... Celui-ci succomba une dizaine de jours après, à l'hôpital deTavenue De Fré. Le^.pçt.V'-ii.ns a' oc ^usèrent d'abord mutuellement.; puis ïEnquête établit que seul^un <d, né Beelen, connu Zot van de Kat », awut tiré. Son compagnon fut remis en liberté. Comme l'attitude de Beelen justifiait assez bien son surnom, il fut soumis à l'examen de deux médecins aliénistes, qui viennent de conclure à son irresponsabilité.Beelen a été interné à l'asile de Tournai.LES FINANCES RUSSES ET L'ANTIALCOOLISME Saint-Pétersbourg, mercredi. — Le ministre des finances vient de publier une circulaire relative à la réalisation en ce qui concerne l'administration des finances des desiderata énumérés dans le rescrit impérial du 13 février. Le ministre fait remarquer que le principal devoir qui incombe à son administration est de propager les habitudes de tempérance. Cependant, point n'est besoin de redouter pour cela une diminution de recettes. Le ministre exprime la ferme conviction que les ressources dont disposera le peuple quand il aura abandonné l'usage des spiritueux, constitueront une nouvelle base sur laquelle on pourra parfaitement compter pour pourvoir aux 4 dépenses toujours croissantes qui incombent à l'État. Il invite l'administration à examiner avec bienveillanoe toutes les pétitions Î)résentées, conformément à la loi par es municipalités rurales, pour obtenir la suppression ou la. prohibition de la vente ae l'alcool. — Havas. PLUS CATHOLIQUE QUE LES MISSIONNAIRES LES TRUISMES DE M. TIBBAUT UN BATTAGE SAVANT LA FIN D'UN N0ÎR COMPLOT LES PROMESSES GOUVERNEMENTALES X La querelle des missionnaires f avec le ministre des oolonies {Jfn menaçant de s'apaiser, M. Tib-baut vient de publier 'une brochure intitulée: « Les Missionnaires ont droit à la vérité », qui nous paraît destinée à entretenir le débat en douoeur, jusqu'à la prcchaine occasion. Le titre est comme une affirmation que, sans M. Tibbaut, le droit des missionnaires ne serait pas respecté. Sans lui, sans sa brochure, la vérité sur les persécutions des missionnaires au Congo, serait tenue au fond du puits. M. Tibbant l'a-t-il extraite de là, au oours de ces longues pages? C'est ce que nous ne nous permettrons pas d'affirmer.Nous constatons seulement que, même ses amis n'en sont pas tout à fait convaincus. Pour un organe clérical anver-sois, M. Tibbant a ôté son veston pour enfoncer des portes ouvertes. Tous les points sur lesquels on peut être d'accord avec lui c sont des truismes, et les truismes ne se discutent pas ». M. de La Palioe a toujours raison. Mais, du moment qu'il s'agit de blâmer M. Renkin ou de le rendre responsable de l'atmosphère défavorable aux missions qui enveloppe l'administration coloniale, la gazette cléricale ne suit plus l'aspirant ministre des Colonies: Et d'ailleurs, dit-elle, môme si oetfce atmosphère avait existé îl un moment donné, oe que nous contestons, il ne faudrait e'en prendre qu à ceux qui ont commencé la polémique.Tout le monde sait que ce ne sont ni les miffsionnaira#, m M. Renkin, maia un petit groupe de personnages agissant pour des motifs très personnels, et par conséquent fort peu nobles, qui ont « utilisé » au profit de leurs haines et de leurs. rancunes les quelques réclamations justifiées que les missionnaires présentaient contre les excès d'un régime tror bureaucratique. Il paraît qu'il fallut un savant battage pour gonfler ces réclamations et exciter la passion des catholiques belges: A oe système appartenait notamment la fameuse « conspiration maçonnique », le noir « oomplot » dont il. Tibbaut se garde > O• '- W*, - moins servi * ravaler'"lés ""efforts les "plus sains et les plu* loyaux h nous ne savons quelles louches compromissions? Serait-ce que l'honorable député de Ter-monde ait reoonnu l'inexistence de 00 cheval de bataille ou qu'il refuse de se solidariser sur ce point aveo les peu intéressants personnages qui sont les - véritables auteurs d'une oampagno où les passions ont fait oublier trop souvent les faits? Nous ne tranoberons pas oe point délicat. Nous voulons simplement ioi, prendre acte de son attitude en attendant que le recul du temps nous permette de oonsidérer cette campagne sous un jour plus précis encore. En fait, les ambitions de M. Tibbaut ne peuvent se oonsoler de la fin de la guerre des missionnaires. Il faudra qu'il en fasse son deuil. M. Renkin s'est résigné.Le « Bien Public » engage M. Tibbaut à en faire autant: Il ne nous semble pas opportun, pour le moment, dit-il, de ranimer un oonflit apaisé, et que. sur la foi des promesses gouvernementales, nous pouvons considérer comme réEolu définitivement. Les promesses gouvernementales satisfont les missionnaires et les évêques. Ceux-ci obtiendront, un de ces jours, sans doute, oe qu'ils désirent. Il n'y a que M. Tibbaut qui n'a pas l'espoir de décrocher de sitôt le portefeuille convoité.Qu'il se console dans les bras de M. Du baffe de Warnus. LE SOULÈVEMENT DE L'ÉPIRE ET LA GRÈCE Athènes, mercredi., — Le gouvernement a envoyé une circulaire pour attirer l'attention des puissances sur les mouvements insurrectionnels de l'EpiTe, qui se propagent rapidement. que les propositions faites par les Albanais à M. Zografos correspondent aux vues des puissances, il croit que son devoir est d'attirer l'attention sur le danger que comporte tout retard dans leur i [ Vue d'Argyrecasiro, que les Epirotes 02^1 choisi coicmc capitale LA REVOLTE DE L'UL STER ET L'ARMÉE ANfil ALQF Londres, mercredi. — Les documents officiels sont publiés, selon la promesse faite au Parlement, concernant les récents événements en Irlande. Ils commencent par un mémoire rédigé par le colonel Seely, ministre de la guerre, ^ sur une entrevue qu'il a eue, le 16 décembre, avec les généraux commandants en chef. Le oolonel Seely leur News », commentant la question d* l'Ulster, déclare que la nation demanda, et a le droit de demander, qu'on lui explique le rôle joué par le roi dans l'affaire de l'Ulster, pendant ces derniers jours. La nation désire que le gouvernement explique ce va-et-vient continuel entrô le palais de Buckingham et le ministère oir e.award uarson, chet dea insurg sa femme, le service des ambulance». déclara, en ce qui concerne les devoirs des soldats, que la loi établit définitivement que le soldat doit obéir à l'ordre de faire feu seulement si cet ordre est raisonnable dans la circonstance. S) donc des officiers ou des soldats étaient commandés pour des actes blessant leur conscience, comme, par exemple, sur une manifestation sans danger pour autrai, ils seraient justifiés eh fait et en droit à envisager un refus d'obéir, malgré les effets sérieux que pourrait avoir un pareil refus sur la' discipline de l'armée; mais, s'il n'y avait eu aucune intention de donner un ordre illégal (c'est ce qu'il faut considérer), les troupes doivent se rendre à toute réquisition d'aider le pouvoir civil à protéger l'a vie et la propriété, dans le cas' où la police ne suffirait plus à cette mission.Le colonel Seely informa les généraux qu'il tiendrait chacun d'eux pour responsable de tout acte contre la discipline et que tout acte de ce genre serait puni conformément aux lois militaires. Suivent d'autres documents, dont une lettre écrite par le général Gough à Fétat-major général, le 23 mars, avant son retour en Irlande. Dans cette lettre, le général Gough demande, au nom de ses officiers, si, au cas où le projet de ÏÏQA-e Jviiïe ueyieiidW.ûl lo.l, > voju"-raiorT*êitt-mi0 en demeure 4e-l'imposcr à FtJteter. Une réponse lui fut envoyée le même jour, réponse qui autorisait le général à informer les officiers que le Conseil de l'armée considérait l'incident de leur démission comme le résultat d'un malentendu.D'autres pièces disent que le gouvernement doit conserver le droit d'employer toutes ses forces en Irlande et ailleurs pour maintenir l'ordre et protéger le pouvoir civil dans l'exercice ordinaire de son devoir, mais qu'il n\a nullement l'intention d'user de ce droit pour écraser l'opposition politique faite au principe du projet de Home Riile. Le 20 mars, le général Paget rapporta, au ministère de la guerre, que le général de brigade et 57 officiers de la 3e brigade de cavalerie étaient disposés à se faire retirer leur commandement, s'ils recevaient l'ordre d'aller en Ulster. Le colonel Seely répondit immédiatement, autorisant le général Paget à suspendre tous les officiers supérieurs qui démissionneraient ou contesteraient, sous quelque autre forme, son autorité. Il ordonna au général Gough et aux autres généraux de se présenter immédiatement au ministère de la guerre; et il autorisa le général Paget à informer les officiers qu'ils seraient relevés de leur commandement. Des officiers vont être envoyés pour les remplacer A partir de ce matin, les démissions de tous les officiers devront être refusées. — Havas. Le rôle du Roi Londbbs, mercredi. — Le « Daily és, passant en revue, en compagnie da de lord Roberts, qui est surtout respon* sable du complot militaire. Le coloBei Seely offre sa démission Londres, mercredi. — A la Chambre des Communes, le ministre de la guerre, colonel Seely, annonce qu'il a oSert sa démission. U explique qu'il y a eu, entre lui et le cabinet, des malentendus dont il était» seul responsable. Le colonel déclare énergiquement que le roi n'a pris aucune initiative dans l'affaire des officiers. (Appl.) Le général sir Artfcur Paget, commandant les troupes pour l'Irlands En réponse à quelques observations de M. Balfour, M. Asquith dit que le colonel Seely fait toujours partie du cabinet. — Reuter. Premières bagarres à Belfast Londres, mercredi. — Une dépêche de Belfast annonce que des bagarres entre I protestants et catholiques se sont pro-i duites hier soir. Des pierres et autres objets ont été lancés. Deux coups de revol-I ver ont été entendus. I La police a dispersé les manifestants. Plusieurs personnes ont été blessées et de nombreuses arrestatioïis ont été opérées. — Reuter. LE "DÉBIT DU PAIN,, Des amendements viennent d'être apportés au projet de loi relatif au débit au pain. Les socialistes proposent que «; les contraventions soient punies d'une amende de 5 à 15 francs; en cas de récidive, l'amende sera cumulée avec un emprisonnement de 1 à 3 jours ». D'autre part, « les communes réglementeront le débit du pain de manière à assurer l'exactitude du poids annoncé par le fabricant ou le débitant. Chaque pain sera marqué d'un signe distinctif ou des initiales du fabricant et de chiffres indicatifs du poids. Seul le pain de luxe, fabriqué avec de la fleur de farine ne supportant pas l'apposition de la marque dans la pâte avant cuisson, pourra être dépourvu du signe distinctif ou des initiales et des chiffres indicatifs du poids. A toute réquisition d'un acheteur ou à l'initiative d'agents . communaux, le poids du pain de ménage, ainsi que .du pain pour chevaux et autres animaux sst vérifié; si une insuffisance de poids de 5 p. c. est constatée, on pèsera 10 pains de la même fournée ou de plusieurs fournées successives, et prccès-verbal sera dressé si l'insuffisance t tale de poids atteint 3 p. c. » Enfin, si le fabricant contrevenant est inconnu, le débitant ou le distributeur sera mis en cause. SAUVÉS EN MER Londres, mercredi. — Le sémaphore de 3agres signale qu'à 3 h. 10 le vapeur anglais « Lachmore », qui navigue dans le »ud, communique qu'il a recueilli à son )ord l'équipage clu navire norvégien ; Odersja ». naufragé par 4G°27 de lati-ude et 28n2G de lpngitude. — Router. Le livret d'épargne volé et les deux allemands Un Hollandais, M. H..., habitant rue de Brabant, 57, avait hébergé chez lui, par compassion, un Allemand, mais ses bons sentiments furent mal récompensés.L'hôte se montra ingrat au point que, lundi dernier, son amphytrion eut la douleur de constater qu'il avait profité de son absence pour fracturer les meubles de l'appartement et prendre la fuite, emportant des vêtements, un livret de Caisse d'épargne d'un import de 400 fr., ainsi que des papiers d'identité. La poiiee de Schaerbeek transmit en tous lieux utiles le signalement du voleur et mit opposition dans les bureaux de poste sur le livret d'épargne au 1:0m de H Ce matin, à la poste de la gaie du Nord, deux individus .-e présentaient pour toucher l'argent. L'employé fit prévenir la police de Saint-Josse, et les deux hommes furent arrêtés. Ce sont deux Allemands, nommés D... et B... Ils prétendent igrîorer totalement que le livret avait été volé, et disent qu'ils ont été envoyés à la poste par un personnage qu'ils 11e connaissaient que de vue et qui leur a remis livret et papiers. La police n'a pas accepté cette histoin re. Les Troupes ottomanes rentrent en Asie Mineure Constantinople, mercredi. — A propos des mouvements militaires des troupes d'Andrinople vers Erzeroun, Alep et Messoul, on dit dans les milieux autorisés que les trour-s concentrées à A11-drinople étant maintenant inutiles, en a jugé nécessaire de les ramener dans leurs ancicns cantonnements. — Havas,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes