La dernière heure

1948 0
19 januari 1914
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s.n. 1914, 19 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx93777q31/
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La Dernière Heure _, K. 19. NEUVIEME ANNEE. BDBEHDX : 9, rue St-Plerre 1 BRUXELLES. En s«main« : de 9 à 5 1/2. Jour» fériés de 10 à midi. Ttir l \ Annonces et Abonnements 43 7 0 ^ / Réd- ^0^0 Parlem. 8913 Direct. 957 1 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Bruxelles ABONNEMENTS province Fr! 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN . . . » 16.00 ÉËMTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (1(5 pages) Le numéro centimes ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix de Bruxelles, le port an plus. H n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer on s'abonnant si l'on désire recevoir l'éditiou dn soir ou ceîlo du matin. — Les frais de recouvrement sont à charge des abonnés. £ LUNDI 19 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ • -i— Les annonces et rôdâmes sont reçues aux bureaux chi journal et à YAaence lïavas, 8, Place des Martyrs, 8 (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). "LE DOCTEUR ADMIRABLE,, L'Angleterre s'apprête à commémorer dignement le huitième centenaire de la naissance d'un de ses plus grands hommes qui fut, la fois, un des plus remarquables penseurs de l'Europe médiévale et un des plus puissants précurseurs de la science moderne; Roger Bacon, surnommé le docteur admirable.Une édition complète de ses œuvres, est, pour la circonstance, en . voie de préparation, et cette pubii- J cation rendra des services appréciables au monde savant. Né à Ilchester, dans le comté de 1 Somerset, en 1214. Bacon eut une j existence particulièrement mouve- ' mentée, et dont il n'est pas sans intérêt de rappeler les phases principales. , Après d'excellentes études à Ox- , ford, il se rendit à Paris dont, à , cette époque, l'université était la , plus célèbre de l'Europe et attirait , surtout un grand nombre d'Anglais. Ayant obtenu le grade de docteur en théologie, il revint, dit-on, j en Angleterre, où il entra dans l'ordre de Saint-François. En sondant les mystères de la ' nature, il fit des découvertes et des -déductions qui frappèrent l'admiration des hommes éclairés, mais ( dans lesquelles les ignorants ne : voulurent voir que les effets de la l magie d'un pacte avec le diable. , Ces rumeurs furent, du reste, perfidement exploitées par la haine et la jalousie, que le sentiment de sa ' supériorité inspirait aux autres j moines de son couvent. En outre, , ce o moine satanique » ne se gênait j nullement pour blâmer ouverte- j ment l'ignorance et les mœurs cor- , rompues des prêtres et il alla mê- j me jusqu'à adresser au pape une < lettre par laquelle il exposait la né- J cessité de réformer le clergé. C'en était trop; il lui fut interdit de faire j des cours publics à l'Université, et, , à quelque temps de là, on le jeta dans un cachot où tout commerce j *vflp. un être humain lui, fut inter- ( direl,'où il manqua 'souvent de ( nourriture. j Heureusement, le cardinal de Sa- i bine, devenu pape sous le nom de < Clément IV, s'empressa de faire élargir l'illustre captif. ] Pendant la vie de Clément IV,les moines envieux et ignorants n'osé- t rent plus attenter à la liberté de 1 leur savant confrère, ils se borné- < rent à lui rendre la vie insupporta- 1 ble. Mais son protecteur ecclésiasti- 1 que étant mort, les cordeliers en < profitèrent pour dénoncer Bacon au < nouveau pape, comme un magicien < astrologue. L'ignorance triompha : i les ouvrages de Roger Bacon furent condamnés comme renfermant des i « nouveautés dangereuses et sus- i peetes » et l'auteur expia son génie < par une détention de dix années. Ce ne fut que lorsque, vieilli, usé par une vie de travail et de douleur, Bacon ne parut plus redoutable, que ses persécuteurs se décidèrent à faire droit aux réclamations de beaucoup de seigneurs anglais et à le rendre à la liberté. ] Ce n'est pas sans motif que l'on 1 a pu surnomfner Bacon « le docteur admirable ». Toutes les sciences furent son domaine; le premier il , exposa la théorie des lentilles con-vexes et fabriqua des verres pour i les presbytes; le premier il expliqua 1 la décomposition de la lumière . blanche; le premier il expliqua la ; formation de l'arc-en-ciel par l'ac- I tion des rayons réfléchis et réfrac- ; tés dans un milieu diaphane. Déjà ! il attribua les marées à l'influence ; de la lune et il indiqua la préces- i sion des équinoxes. Il narra que la . poudre à canon était déjà connue [ de son temps : « Nous pouvons, ] dit-il, avec le salpêtre et d'autres ' substances, composer artificielle- 1 ment un feu susceptible d'être lan- , cé à toute distance. On peut aussi parfaitement imiter la lumière de l'éclair et le bruit du tonnerre. Il suffit d'employer une très petite i quantité de cette matière pour produire beaucoup de lumière accompagnée d'un horrible fracas : ce moyen permet de détruire une ville ou une armée. » Du reste, Bacon, dans ses traités, dit des choses tellement étonnantes pour l'époque, qu'on serait tenté de croire qu'il connaissait la machine à vapeur, l'automobile et, peut-être bien... l'aéroplane! Ecoutez plutôt ce père Jules Verne : « On pourrait, dit-il, construire des machines propres à faire marcher les plus grands navires plus rapidement que ne le ferait toute une garnison de rameurs; on n'aurait besoin que d'un pilote pour les diriger. On pourrait aussi faire marcher les voitures avec une vitesse incroyable, sans le secours d'aucun animal. Enfin, il ne serait pas impossible de faire des instruments qui, au moyen d'un appareil à ailes, permettraient de voler dans l'air à la manière des oiseaux. » B H, LA LOI DE L'ÉGLISE NE PEUT ÊTRE LA LOI DE L'ÉTAT DES EFFORTS INQUIÉTANTS CONTRE LA LIBERTÉ DES CITOYENS fi L'organe de Févêque de Gand _ JL - relève, dans un de nos der-«yiil niers articles, un paragraphe dans lequel nous exprimions es inquiétudes des gens non inféodés , l'Eglise vis-à-vis de la tendance de ilus en plus accentuée des cléricaux à aire passer dans les . lois les interdic-ions prononcées par les évêques. « Sous oouleur de proteotion de l'enfanoe ru de la femme, disions-nous, on rodt e'in-roduire, peu à peu, dans nos lois, l'in-luenoe des interdictions eoolésiastiques, qui te respectent môme pas le secret des al-lôves. » Savourez maintenant comment l'orbe de l'évêque de Glhd traduit : « Protéger l'enfanoe, protéger la femme, l'est faire du cléricalisme, la « Dernière loure » nous l'assure. » Nous engagerions vivement l'auteur le ce commentaire à retourner à l'école idoptable pour apprendre le français, li nous ne savions que le bon apôtre ne ravestit sciemment notre pensée. Non, oracle épiscopal, la « Dernière Heure » ne vous c assure » pas que >rotéger la femme ou protéger l'enfance, i'est faire du cléricalisme. Mais elle Lffirme que tous les prétextes sont bons lux cléricaux pour faire prévaloir dans a loi l'autorité de l'Eglise. Au lieu de ;e borner à faire œuvre sociale, ils font les œuvres sociales confessionnalisées. îous le manteau de la protection de la emme et de l'enfant, ils passent ou ;ssayent de faire passer dans la loi de 'Etat tous les commandements de Nos-leigneurs les évêques. 'Gomme ils se servent du prétexte de a liberté du père de famille pour anéan-ir eelie des citoyens qui ne veulent, pas le l'enseignement religieux, de même ls invoquent le besoin de protéger l'en-ânee et la femme pour les asservir l'une :t l'autre. C'est la méthode générale du clérica-isme.On peut fort bien défendre la morale ;ans pénétrer dans les alcôves. Que es évêques imposent à leurs fidèles les prescriptions spéciales pour tous es actes de l'existence, c'est peut-être eur droit. Mais nous persistons à croire [u'il est inquiétant de voir les efforts lut sont faits pour donner à ces pres-irlptions la force de lois assujettissant ou s les citoyens.. Remercions l'évêque de Gand de nous ivoir donné l'occasion de préciser notre >ensée, en mettant en lumière ses pro-:édés de discussion. SINGULIÈRES CONSÉQUENCES BE L'HIVER A MADRID Madrid, samedi. — La neige est tom-)ée abondamment dans la matinée. Des iccidents sans grande importance ont ité causés par le mauvais état des voies, îotamment de. celle conduisant au ci-netière.L'entreprise des pompes funèbres lyant refusé d'assurer le service pour a raison que la route était impraticable, les convois ont dû se faire au moyen i'automobiles, notamment celui de Mme îilvela, femme du député, directeur du ournal « Manana », dont le oercueil a ité transporté sur un camion automobile nilitaire. M. Polaviaja, le ministre de la jus-ice et l'évêque de Sion, qui suivaient le sercueil à pied, glissèrent et tombèrent ourdement. Relevés, assez fortement contusionnés, ils refusèrent néanmoins l'abandonner le cortège. — Havas. LA SINCÉRITÉ "JÉSUITIQUE., LES MENSONGES TOLÉRÉS "L'ÉBAUCHE D'EXPLICATION,, "CRITÉRIUM,, A PRÉCISER Il y a quelques jours, un père jésuite est venu à Bruxelles, donner une conférence sur la Sincérité. Beau sujet! surtout pour un jésuite. Nous en avons lu les comptes rendus de la presse cléricale, avec une certaine curiosité. Nous n'avons pas été déçus : la thèse de jésuites y apparaît dans toute sa beauté; en résumé, on peut mentir pour les besoins de la cause : la fin justifie les moyens. L'homme naît sincère, il meurt trompeur. La société, paraît-il, nous fait tels, c'est le révérend père qui le dit. Il nous sémble, pourtant, qûe les jésuites contribuent pas. mal, pour leur part, à cette transformation.'En effet, ils proclament « qu'il y a des insincérités permises, des mensonges tolérés »; nous ajouterons qu'il en est d'obligatoires, par exemple lorsqu'un évêque interdit à un fidèle de déposer.en justice contre un membre du clergé. Le jésuite, faut-il le dire, omet ce détail, du moins d'après les comptes rendus. Mais revenons aux mensonges permis. Quels sontrils? et qui va juger de leur nécessité? C'est l'éternelle discussion. Comme moyen de mentir sans accroc à la vérité, les jésuites ont inventé la restriction mentale. Pascal en a fait justice pour toujours; Aujourd'hui, les jésuites nous présentent la restriction mentale comme une c ébauche d'explication », des mensonges licites. La théorie exposée par le Révérend p.ère est à peine différente d'ailleurs; pour lui, « la sincérité est une vertu, mais d'autres vertus peuvent lui être supérieures ». Le critérium sera l'utilité sociale. « Contraire à l'utilité sociale, l'insin-cérité devient un mensonge réel; conforme à l'utilité sociale, mensonge matériel, altération simple et non coupable de la vérité. » Il serait intéressant de préciser cette utilité sociale qui absout le mensonge. Le révérend père ne nous • paraît pas d'une complète sincérité. Dans son esprit,. l'utilité sociale ne peut être que le triomphe de la sainte cause. Dès lors, pourquoi ne pas dire que pour servir Dieu et.l'Eglise, le mensonge est licite? Parce que, dans ce cas, il apparaîtrait trop clairement que la théorie du mensonge licite elle-même n'est inventée que pour les besoins de domination de l'Eglise.Le révérend père ne pouvait aller sd loin, et c'est pourquoi « un motif social et supérieur », l'obligeant « à prendre de3 biais avec la vérité », il y est allé de sa petite restriction mentale, de sa petite « altération simple et non coupable de la vérité » ! Et voilà les gens oui prétendent au monopole de la morale! LES RÉFORMES OTTOMANES Constantinople, dimanche. — Le départ en congé de M. de Giers, ambassadeur de Russie, a de nouveau été ajourné, sans doute pour permettre de continuer les négociations relatives aux réformes dans l'est de l'Anatolie, pour lesquelles les divergences ne portent plus maintenant que sur un seul point. La Russie subordonne aussi d'autres questions, notamment la majoration de 4 p. c. sur les droits de douane, à l'admission. d'un délégué russe au conseil de la Dette publique otlôtnane. — Havas. LES RÉFUGIÉS MEXICAINS EN FRANCE Paris, dimanche. — Le steamer « Floride » provenant de la Nouvelle-Orléans, est arrivé au Havre, amenant 31 femmes et enfants espagnols expulsés de Chihuahua, après avoir été maltraités et dépouillés par les insurgés mexicains.Ces personnes, appartenant à différentes professions: commerçants, employés, etc., toutes paraissant de situation aisée, ont été violemment expulsées par les insurgés mexicains qui, après leur avoir braqué leurs revolvers sous le nez, les sommèrent de leur montrer leurs coffre-forts. Après les avoir dépouillées de ce qu'elles possédaient, les insurgés leur intimèrent l'ordre de partir immédiatement par un train qui était sous pression. Deux des expulsés ayant voulu s'arrêter en route, soit pour faire des adieux ou des achats, avant de prendre le train, furent arrêtés et fusillés sur-le-champ. LE SOUS-MARIN ANGLAIS A. 7. QUI VIENT DE SE PERDRE AVEC SON ÉQUIPACE PRÈS DE PLYMOUTH LES MYSTÈRES DU CIEL! .LA PLANÈTE SATURNE OFFRE EN CE MOMENT UN ÉTONNANT SPECTACLE Toutes les lunettes astronomiques du < monde sont, à présent, par les nuits clai- i res — si rares, hélas! dans nos régions septentrionales — braquées sur une des f plus belles planètes de notre système : i le magnifique et énigmatique Saturne. c Le spectacle en vaut la peine, car l'as- < tre présente actuellement l'ouverture 1 maxima de ses fameux anneaux, et dans ces conditions, qui ne se reprodui- c sent que tous les quinze ans, l'observa- 3 tion en est singulièrement facilitée. < On sait que les anneaux de Saturne i furent apeTçus pour la première fois par : Galilée, en 1610. Etant donnés les ins- ( t en fournit l'explication. Galilée était nort depuis dix-sept ans. La proclamation de cette réalité tout à ait exceptionnelle exigeait une certaine .ud-ace, et que le Terrien, privé de cette éleate couronne, qui s'est hasardé à dire ette vérité risquait de succomber sons es sarcasmes de ses contemporains. Cependant, on s'est accoutumé à l'idée le ce monde extraordinaire, encerclé, au îdvèau de son équateur, en un système l'anneaux, emboîtés les uns dans les LU/tres, dont le plus grand diamètre meure 230,000 kilomètres (avec seulement 10 à 70 kilomètres d'épaisseur), et qui L'aspect actuel de Saturne tniments dont on disposait alors, cette découverte stupéfia les savants de l'époque, qui, naturellement, la nièrent. L'illustre astronome florentin s'acharna sur elle, et essaya vainement de déchiffrer le mystère. Il épie Saturne, écrit à cë propos M. Camille Flammarion dans le « New-York Herald », le revoit serti, en une curieuse châsse dorée, par les rayons du Soleil, et terminée par deux anses qu'il prend pour deux satellites. Mais son zèle ne reçut pas la récompense mérité**, car, observant de nouveau la derrière planète-frontière connue à son époque, Galilée n'y remarqua rien de singulier • les anses avaient disparu, elle avait perdu ses pseudocompagnons énjgn>a tiques et ressemblait à ses autres sœuaS du domaine solaire, simple globe illuminé par l'astre de lumière qui régit notre système de mondes. Le pauvre grandi astronome en resta stupéfait et désesp- "é. Les savants officiels étaient frouo c rùore'lttî. Découragé, il renonça aux observations de Saturne. On raconte même que certaines notes relatives aux constatations qu'il avait faites à ce sujet, et jointes à d'autres rapports concernant diverses investigations astronomiques, furent fort négligées de son temps, et retrouvées, grâce à un heureux hasard, par un amateur d'autographes qui s'amusait à déchiffrer les écrits des papiers enveloppant un saucisson acheté par sa cuisinière chez un charcutier de Florence. Ces feuilles graisseuses renfermaient précisément des remarques importantes de l'immortel observateur qui, le premier, signala l'extraordinaire anomalie de Saturne. Après Galilée, Huygens C'est seulement en 1659 aue Huygens reconnut véritablement 1 existence de l'anneau saturnien, en décrivit la forme ' sent constitués d'une infinité de corpuscules, sorte de satellites lilliputiens emportés dans un tournoiement rapide et gravitant autour de la planète à différentes distances et avec de? périodes variées, de 4 à 13 heures, suivant leur éloi-gnement.Une poussière de soleils Les aspects changeants des anneaux de Saturne sont dûs à un effet de perspective résultant de la combinaison des mouvements de translation de cette planète et de la Terre autour du Soleil. Vus de face, ils offriraient à nos yeux des cercles concentriques paTfai.ts, et vus obliquement, oomme nous les observons habituellement, ils montrent une ouverture elliptique dont l'amplitude correspond à l'angle sous lequel nous les regardons et qui atteint son maximum tous les quinze ans. Cette année-ci coïncide justement avec mie de ces époques favorables, pour l'observation du système saturnien, lequel semblera ensuite se refermer pouT nous jusqu'en 1921. A cette date, les anneaux se présenteront par la tranche, sous l'aspect déconcertant qui dérouta Galilée, en 1612, et deviendront invisibles dans les petits instruments. Puis, ils se rouvriront jusqu'en 1929. Rappelons encore qu'outre sa triple ceinture dorée, Saturne possède encore neuf satellites ou lunes : Mimas, Ence-lade, Téthys, Dioné, Rhea, Titan, Hypé-rion, Japet et Phœbé. Vu la densité et le volume de la planète, et la contre-attraction des anneaux et des satellites, les objets doivent être, en ce monde merveilleux, d'une prodigieuse légèreté. Ce que nous appelons la vie y existe-t-il? C'est un problème non résolu. En tout cas, le spectroscope révèle que Saturne a une atmosphère, et dès lors, l'impossibilité vitale n'y existe plus. Nombreux Accidents de Roulage au même endroit La place de la République, en face de la gare de Cureghem, est en passe de mériter la sinistre appellation de <c carrefour des écrasés ». En effet, trois accidents graves s'y sont produits hier, à la fin de l'après-midi; le camion d'un agent en douane, conduit par François Vand...., demeurant à la Gare Maritime, s'est jeté contre un camion en stationnement. La rencontre fut violente. Vand... fut projeté de son siège et roula sous le véhicule, dont une roue lui passa sur le corps. Il porte de nombreuses contusions et est gravement blessé à la tête. . Un peu plus tard, au même endroit, une charrette s'est rencontré avec le tram n* 56. La voiture fut démantibulée et, le conducteur M. M..., domicilié à Neder-over-Heembeek, ainsi que son aide D..., habitant Molenbeek, furent lancés avec violence contre les pavés. Relevé inanimé, M... fut transporté dans une pharmacie où, après des soins empressés, il fut conduit à l'hôpital où il est resté en traitement. Quant à D..., qui porte une blessure à la tête, il a pu regagner son domicile. L'état de M... est très grave. Un cocher de fiacre, M. B..., demeurant 58, rue de Douvres, en buttant contre le trottoir, toujours au même endroit, à été projeté violemment contre les pavés. Le malheureux s'est démis l'épaule et s'est grièvement blessé à la tête. Un Incendie au Gazomètre de La Louvière La Louvière, dimanche. — Des ouvriers du gazomètre étaient occupés, samedi soir, à dégeler une conduite se trouvant près de la cloche du gaz à l'eau. Ils employaient, à cet effet, des falots allumés. Soudain, un morceau de falot enflammé tomba sur du goudron répandu par terre et qui flamba immédiatement. Malgré les efforts des ouvriers pour éteindre les flammes le feu se pro-gea rapidement au goudron et aux huiles se trouvant près de la cloche. Aussitôt, on fit appel aux pompiers de la commune qui ne tardèrent pas à arriver sur les lieux, accompagnes du commissaire et de nombreux agents de police. Une heure après, l'inoendie était circonscrit et tout danger avait disparu. La nouvelle de cet incendie, rapidement connue en ville, avait produit une vive émotion. Les Cheminots portugais restent calmes Lisbonne, samedi. — La grève des cheminots continue dans le calme. Il semble que la compagnie va inviter le personnel à se présenter pour reprendre le travail jusqu'au 20 janvier. Quelques trains ont été organisés pour explorer les lignes. On ne signale pas d'incidents sur leur marche. — Havas. On espère que 50 p. c. des cheminots en grève sur les réseaux du Nord et de l'Est vont bientôt reprendre le service. En attendant, la correspondance étrangère n'est pas parvenue à Lisbonne depuis le 15 janvier. — Havas. On arrête deux "Trieuses,, de monnaie Tout le monde connaît cet ancien « truc » de voleurs, pratiqué le plus souvent par des femmes et qui consiste à demander l'autorisation de rechercher, dans la monnaie des tiroirs-caisses, des pièces à certain millésime. En réalité, ce n'est qu'un prétexte à d'habiles escamotages. Pourtant, souvent, des personnes s'y laissent encore prendre, comme en témoignent les nombreuses plaintes déposées dans les commissariats. Hier, dans la soirée, deux femmes se présentaient dans le magasin des époux C..., rue des Fleuristes et demandaient à échanger de la monnaie belge contre des pièces à l'effigie de la Semeuse. Comme elles procédaient au « triage », l'une d'elles sa fit prendre en flagrant délit de vol. Les deux femmes furent conduites au commissariat, où l'officier de police Bonté établit leur identité. L'une d'elle, Marie M..., âgée de 30 ans, née à Troyes, musicienne ambulante, habite rue de l'Eventail ; l'autre, Maria J..., âgée de 25 ans, rempailleuse de chaises, demeure rue Haute. On a trouvé sur chacune d'elles un casse-tête américain. Elles ont été écrouées à la disposition de M. le juge d'instruction Van Damme, qui fait rechercher les autres dupes des deux aventurières. Mort de Froid en travaillant Un cordonnier, M. Pierre Tenfi, âgé de 55 ans, demeurant 6, impasse de la Vendage, était occupé, samedi soir, à réparer des chaussures, quand soudain il s'affaissa sur le parquet. L'infortuné fut transporté d'urgence à l'hôpital, où on constata gu'il avait succombé, frappé de congestion provoquée par le froid- LA MANIFESTATION RAOUL IAROCQUÉ UNE ÉLITE RÉUNIE DIMANCHE A BRUXELLES, A FÊTÉ BRILLAMMENT LE PHILANTHROPE LIBÉRAL Une élite appartenant au monde de la science, de l'industrie, de la politique, désireuse de témoigner à M. Raoul Wa-rocqué, questeur de la Chambre, toute son admiration pour l'oeuvre considérable créée dans tous ks domaines par le député de Thuin, s'est n'unie, dimanche matin, dans la salle de fête de la ville de Bruxelles, rue Duqiu siioy. M. Buis, ancien bourgmestre de Bruxelles, président-de la Ligue de l'Enseignement, présidait, entouré de MM. Cro-zier, consul général de France; Rondeau, échevin à Morlanwelz; Dutrieux, président d'administration 'le l'Institut Wa-rocqué; Dr Dewez, président de la Ligue contre la tuberculose; Godeaux, directeur des œuvres d'enseignement techniques de Morlanwelz; Fulgence Masson, député, et Hasse. Parmi l'assistance : MM. Adolphe Max, bourgmestre de la ville de Bruxelles; Paul Hy^nans, vice-président du conseil d'administration de l'Université libre de Bruxelles; Adophe Greiner, administrateur-directeur général de la Société John Cockerill: Albert Puissant, président du conseil d'administration des Chartfonnages de Mariemont-Bas-coup; Georges Hubert, sénateur; Maurice Lemonnier, député, échevin de la ville de Bruxelles; Alfred Soupart, président de l'Association des Ingénieurs .sortis de l'Ecole des Mines de Mons; Gé-déon Deladrière, vice-président d'honneur de l'Association des Ingénieurs de l'Ecole des Mines de Mons; Léon Guir notte, directeur général des Charbonnages de Mariemont-Bascoup, président de l'Ecole industrielle et professionnelle de Morlanwelz; Canon-Legrand, ingénieur à Mons; Chevalier, président de la commission administrative de l'Ecole des Mines de Mons; le Dr Heger, professeur à l'Université libre de Bruxelles; le Dr Jean Demoor, recteur de l'Université libre de Bruxelles; Alfred Monville, député; Ed. Libotte, ingénieur en chef, directeur des. mines; Edmond Peny, membre de la commission administrative de l'Ecole industrielle et professionnelle de Morlanwelz; Léon Jourez, membre de la Chambre des représentants; Joseph Ber- fer, sénateur, bourgmestre de Genappe; 'ol Boël, député; Dr Herman, directeur de l'Institut provincial d'hygiène et de bactériologie du Hainaut; Albert Devèze, député; Jean Van Langenhove, avocat à la Cour d'appel, ancien président de l'Union des anciens étudiants de l'Université libre de Bruxelles; Emile Jottrand, directeur 3é l'Institut ootnmercial des industriels du Hainaut; Max Everaert, président de l'Association des Ingénieurs commerciaux sortis de l'Institut des industriels du Hainaut; Henri Cran, secrétaire des Charbonnages de Mariemont-Bascoup; le Dr Jules Bordet président de l'Union des anciens étudiants de l'Université de Bruxelles; Léon Gravez, membre de la commission administrative du Musée professionnel de l'Etat, à Morlanwelz; Maurice Crick et Jouret, représentants; Léon Demaret, ingénieur en chef, directeur des mines; Albert Bra-chet, directeur de l'Institut d'anatomie R. Waiocq'ué, etc. Les discours Plusieurs discours.ont été prononcés. M. Buis en a inauguré la série. Depuis longtemps, a-t-il dit, vos nombreux amis attendaient une occasion de vous témoigner leur sympathie et leur reconcaajs-sanco pour l'imasBable générosité aveo laquelle voua soutenet et encouragez toutes les œuvres destinées h élever le niveau intellectuel de notre chère patrie et du môme coup & asseoir la prospérité nationale sur la base solide du savoir. Mais votre intervention ne s'est pas bornée à donner votre appui à des institutions utiles; continuant une noble tradition de votre famille, votre intelligente initiative a doté le Hainaut d'un admirable ensemble d'instruments de culture, devenus indispensables à. la vaste agglomération de population ou'y a attiré la puissante impulsion donnée à l'industrie par les applications d'une scienco toujours plus étendue et plus perfectionnée; vous avez oompris, que pour assurer l'avenir, il ne suffisait pas d'avoir amélioré l'outil, mais il fallait parallèlement éolairer le cerveau qui guide la main, sinon le manque d'équilibre entre les deux développements amène des misères que la charité peut adoucir en partie, mais ne saurait guérir, car elle est impuissante à atteindre les causes éloignées qui leur ont donné naissance, elle doit se borner à. adoucir les maux présents, comme vous l'avez fait en coopérant è. la fondation de l'hospitalité de nuit. Gortains rêveurs ont prêché le partage des richesses entre tous, la réalisation do oette utopie arrêterait net la fructification des oapitaux ainsi divisés, un seul partage peut être productif, o'est celui de la science largement, génôreueement répartie entre tous les hommes, quand l'étincelle de la connaissance aura allumé tous les cerveaux, quand la concurrence entre eux sera un peu loyale, 3uand tontes les oapacités pourront entrer ans la oarrière du même point de départ. Vous avez montré que vous l'avez compris, par votre bienfaisante intervention en faveur de toutes les fondations qui contribuent à améliorer physiquement, moralement et intellectuellement 1 être humain, depuis le jardin d'enfant jusqu'à l'Oniversité, en laissant tomber votre manne bienfaisante sur tous les degrés intermédiaires de l'enseignement.Et o'est précisément parce que vous avez semé largement autour de vous le blé qui nourrira les générations futures, que nous avons pensé no pouvoir vous laisser un meilleur souvenir de notre reconnaissance qu'en vous offrant l'œuvre géniale de notre grand sculpteur, Constantin Meunier. « Le Semeur », fier, résolu, pénétré de sa haute mission, projette au loin le blé nourricier, sur la terre féconde; il a confiance dans l'avenir, il sait que oette eemenoe germera et sera l'aliment fortifiant des générations futures. Placé dans le beau paro de Mariemont, il y restera le symbole de l'activité généreuse du oitoyen qui fut le bienfaiteur de sa province et 1 honneur de sa patrie. M. Crozier, au nom du ministre de France, empêché, a rappelé le passage de M. Raoul Warocqué au Lycée Louib Legrand, à Paris, dont il fut un des brillants élèves. C'est là qu'il apprit à aimer la France, et c'est en échange de cet amour que le président de la République a promu le héros de la fête officier de la Légion d'honneur. M. Dutrieux, au nom de l'Institut commercial du Hainaut, a fait l'éloge du philanthrope éclairé, dont les largesses se sont répandues partout pour le bien du peuple. M. le D' Dewez a remercié M. Warocqué au nom de tous ceux à qui il a épargné les souffrances et la mort. Vous avez, a-t-ii dit, combattu la maladie, ia misère et l'ignorance. M. Rondeau a rappelé aussi l'action de M. Warocqué dans le domaine communal:Dès votre entrée au Conseil, en 1900, vous avez étendu et développé nos écoles; vous avez créé de nouvelles classes primaires et gardiennes dans les quartiers éloignés du centre: en 1907, vous avez organisé les cours primaires du 4"* degré, imitant l'exemple M. Raoul Warocqué donné par les communes de Bruxelles, Saint-Gilles vt autres grandes .villes. A l'Instar de ces dernières, vous n'avez pas attendu le projet scolaire du gouvernement clérical pour instituer d'une part, les cours de travaux manuels pour filles, en 1902, et pour garçons, en 1906. Vous avez aussi développé notre école ménagère de. semaine, créée eh 1887, 'une des premières écoles ménagères du pays, la première école communale ménagère du: Hainaut.Enfin, en 1902, vous avez institué !e "ours professionnel du dimanche pour filles (coupe, couture, confection et modes), qui compte S lus do 220 élèves, venant non seulement de i commune, mais surtout des communes Voisines. Je citerai volontiers notre écolo d'adultes du soir pour garçons, qui compte aujourd'hui 154 élèves. Grâce à cette école, on peut dire qu'à Morlanwelz, il n'existe ;.-.>ur ainsi dire plus d'illettrés. Dans le domaine philanthropique communal, en 1901, vous avez fondé la crèche « Mary Warocqué », dédiée à votre regrettée mère, madame Arthur Warocqué et qui. compte à ce jour 800 inscriptions, donnant une moyenne de 40 50 présences journalières. En 1905, vous avez créé, à côté de la crèche, la « Maternité Elisabeth ». Enfin, en 1910, vous avoz fondé l'Orphelinat de Morlanwelz, intitulé « Orphelinat Itaoul Warocqué ». Oette 3"1* institution, éminemment utile et humanitaire, vous l'avez considérée comme le complément indispensable des deux autres. Confortablement intallée à côté de la Crèche et de la Maternité, sur ce même plateau, dominant la commune, où l'annee suivante vous avez élevé l'Athénée du Centre, et cù s'achève aujourd'hui le « très prochain Lycée de jeunes lilles », l'Orphelinat forme le plus beau fleuron de vos œuvres humanitaires. M.Godeaux a parlé de l'influence bienfaisante de M. Warocqué dans l'enseignement technique: L'œuvre des Warocqué date de loin; elle o> commence avec Nicolas, créateur des Charbonnages du ilariemoûfc, es s es t. couiiauw sans interruption jusqu'aujourd'hui, en rétendant et on s'intensifiiânt. Cette œuvre, c'est le développement d'un programme qui se trouve tout entier dans le cœur des Warocqué; ce sont les aspirations au bien do cette famille dont tous les membres se sont toujours distingués par une grande bonté, un esprit pratique et une activité qui, servie par une grande intelligence, a fourni les résultats que nous admix-ons aujourd'nui. M Eaoul Warocqué a hérité de ces qualités, qu'i a cultivées et développées par un tra^-vail oonstant, par l'étude des besoins qui l'entourent et par une ténacité qu'il tient de son bisaïeul Nicolas. M. Warocqué a compris de bonne heure 1 importance do l'enseignement et ce qu'une instruction bien comprise peut produire chez l'ouvrier surtout. Dès son entrée dans les affaires, il a marqué sa volonté de protéger l'enseignement teènnique, il a créé un athénée et un lycée. 11 n'est pas au bout de la voie magnifique qu'il s'est tracée. M. Masson a exprimé la joie de la gauche libérale à l'occasion de cette manifestation. Celle-ci sait combien le oollègue Warocqué en est digne. Il y a bientôt quatorze ans qu'il fut élu pour la première fois; on ne saurait trop, à cette occasion, louer l'arrondissement de Thum pour son choix judicieux. Dès son entrée à la Chambre, il fut désigné comme questeur, mission délicate, qui exige de grandes qualités; ces qualités, Mi Warocqué les possède au plus haut point. Son action législative s'exerça dans le domaine social. J1 déposa une proposition de loi organisant la retraite pour les vieux ouvriers et les artisans; ce projet a facilité l'éla-bciation des projets subséquents. La gauche libérale est fière et heureuse de posséder dans son sein un tel homme. En témoignage de gratitude, elle offre au héros du jour un bronze de feu Dillens. M. Warocqué répond M. Warocqué. — Après avoir entendu tant d'éloges, je me sens un peu ému; si je ne l'étais pas, je prouverais que je n'ai pas de cœur; je suis ému, mais heureux, parce que les orateurs ont fait revivre des physionomies lointaines que j'ai trouvées avec bonheur pour m'aider dans ma tâche. Je remèreie le gouvernement de la République pour la distinction dont je suis l'objet de sa part. La France est le pays ami de tous; j'y suis attaché de cœur et d'âme; je lui dois, par ma mère, quelque chose de moi-même. Incidemment, M. Warocqué cite ce trait piquant. Le jour où il reçut la Légion d'honneur, Û y avait exactement cent ans que Napoléon, sur le champ de bataille de Dresde, remettait la même croix à son aïeul, Nicolas Warocqué. L'orateur rappelle encore certain» traits non moins piquants: la création, par lui et son frère, du premier refuge pour les sans-travail. C'était au cours d'ur. hiver aussi rigoureux que celui-ci. Il termine par des remercîments au nombreux public qui est là et au comité. Il dit, faisant allusion au « Semeur », qu'il ne demande qu'à semer deux graines: celles de l'éducation et de l'instruction. Elles produiront l'émancipation du peuple belge pour le plu» grand honneur de notre patrie! M, Warocqué est l'objet d'une longue et chaleureuse ovation. Un élève de l'Athénée du Centre, M. Alexis Stevens, vient, au nom de ses camarades, joindre les félicitations de la jeunesse aux félicitations des hommes mûrs. Par là se termina la première partie de cette brillante manifestation. (Voir suite en page 2) VOYEZ DEMAIN™! LA PAGE FOOTBALL f

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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