La dernière heure

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24 januari 1914
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s.n. 1914, 24 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09xs4z/
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La Dernière Heure - n.24.neuviemeannee. ¥ LE pLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ .tyl samedi 24 janvier 1914 BDREHOX. 9, ril6 St-P16IT6 i BRUXELLES. bkuiei.i.ks abonnements peoyince abonnements services de publicité En aemain» : de 9 à S 1,2 Jours fériés '■ de 10 à midi. Pr> l.oo. . . UN MOIS . . PonrrEtrmgijM prix d» BnixeUM, 1»p«rt «iplns. n + » 3.00... trois mois Pr. 4.00 „ 1uu I tb Ltb atMAINto n'exista pus d'abonnement mensuel. - Pour Bnixdlos m- Les annonces et réclames SOIlt reçues a'IX bureaUt Tâlfinh ) Annonces et Abonnements 4370 ,, s.oo... six mois,. ». s.oo L'Edition Illustrée ( 1G pages) ou ceu^du'matin;8—1 i^s "irafs^^rMou^oment sont* à du journal et à l'A/irnce Havas. S. Place des Martyrs, ( me!Jil'; Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 » 12.00.... UN AN . . . » 16.00 Le numéro S centimes eh»rBS des abonnés. (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). EN CAS DE GUERRE.. Un conseiller municipal de Paris s'étant avisé d'étudier la questior du ravitaillement de la capitale ai lendemain d'une déclaration d( guerre, a découvert avec stupeui que rien n'était prévu pour ce ca: exceptionnel. En 1ST0, c'est une idée dont or s'est avisé tout juste le 9 août Grâce à des prodiges d'activité, or eut encore le temps de faire ren trer dans les murs de Paris, jus qu'au 15 octobre, environ 67,00( tètes de bétail. Ce qui n'a pas em péché les Parisiens de devoir man ger, finalement, la girafe de leui Jardin des Plantes et les rats d( leurs égouts. Evidemment, on peut recommen cer. Mais ce sera pire : En 1870, le: voies ferrées des provinces d< l'ouest et du centre n'ont jamai: cessé de fonctionner pour les be soins de la population civile. Entri deux trains de mobilisation, se glis sait un train de pommes de -terre La mobilisation y a d'ailleurs ga gné de s'opérer avec cette lenteu: qui aboutit à se battre partout ui contre deux. Cet héroïsme serai aujourd'hui du suicide. Au déclanchement de la formi dable machine d'horlogerie qu sonnera sur le Rhin la dernièn heure des Franzossen, force seri à ceux-ci de répondre par le mênn branle-bas, aussi soudain, et auss total ! En un clin d'oeil, l'arméi combattante sera tout, et la popu lation civile ne représentera plu que des bouches inutiles. Vol;, pourquoi' les quatre millions d< bouches inutiles parisiennes se di sent qu'elles auraient tort d'atten dre, comme en 70, ce moment fà cheux pour s'occuper de leur pro pre sort. La mobilisation des voies ferrée; et même de tout moyen de trans port devant durer trois semaines Paris, qui n'a du pain que pou quatre jours, demande au gouver nement d'ouvrir un crédit à la ca pitale pour remédier aussitôt i cette^situajion critique. L'Etat répond que la loi ni l'oblige à cette dépense en faveu: des villes qu'au cas d'investisse ment. Jusque là, la ville n'a qu'i se tirer d'affaires par ses propre: moyens. — Prenez garde I réplique le cor) seil municipal, prenez garde que s les Parisiens manquent de pain 1< cinquième jour de votre mobilisa tion, ils feront des émeutes poui s'en procurer, ce qui vous obligera vous gouvernement, à intervenir Vaut-il pas mieux intervenir tou de suite ? L'Etat en convient, et offre d< prendre à sa charge la moitié de 1e dépense. La ville de Paris voudrai qu'il la prit tout entière. Quant au? contribuables, qui se moquent ur peu de savoir si c'est leur poche droite ou leur poche gauche qu paiera, ils ne demandent qu'unt chose : c'est que la question soil réglée au plus vite. Une guerre franco-allemande se^ rait une guerre tellement sauvage, que ces meuniers prussiens auraient sans doute la prudence de •s'éloigner avant l'ouverture des hostilités, mais leur fuite pourrail laisser le commerce des farines dans le désarroi, et les Parisiens sont excusables de le prévoir, au lendemain du jour relativement paisible où le président Poincaré vient d'accepter à dîner chez l'ambassadeur d'Allemagne. Aujourd'hui, les coups de fourchette. Mais demain peut-être, les coups de fusil ! Ceux-là n'ont jamais garanti contre ceux-ci. Le seul progrès de nos modernes dîners diplomatiques sur les anciens, est qu'on n'empoisonne plus les couteaux à dessert, comme au temps des Borgia, ni les tasses de café, comme en Turquie, parce que les guerres ne sont plus des questions de haine personnelle. Et M. Poincaré a pu goûter à tous les plats que lui offrait M. de Schœn sans exiger, comme ça se fait encore en Orient, que son hôte y goûte avant lui. Tout au plus le menu aurait-il pu prêter à des remarques malicieuses : L'alliance russe et l'entente anglaise étaient représentées par du caviar et des tondants au chester. Mais l'ambassadeur d'Italie, présent au banquet, avait les honneurs du consommé niçois qui rappelait trop la part promise à l'Italie au jour du grand partage ! Et le nom de la glace servie au dessert : Bombe Petit-Duc, sous son nom d'opérette, évoquait la bombe Kron-prinz que les pangermanistes réservent toujours à la France comme surprise finale... En sorte que cette agape faisait tout de même penser au verre de cognac et à la cigarette qu'on offre au condamné à mort, avant son exécution, pour lui donner le cou-rase d'y aller gaiement I maurice pr waijuffe, UNE COLLISION EN GARE DE SCHÀERBEEK i TROIS VOYAGEURS BLESSÉS En haut, le déblaiement de la voie; on distingue à gauche l'avant de la locomotive du train-bloc, à droite, le train tamponné. En bas, un wagon renversé dans la collision. 5 Vers midi un quart, le train-bloc qui tôt à Schaerbeek. On le fit arrêter et les - quitte la gare du Nord à 12 h. 13 m., est voyageurs, encore mal remis de leur entré en collision avec un train de mar- émotion, y prirent place. Les wagons \ chandises, à la gare de Schaerbeek. du train-bloc furent détachés de la loco- Voici comment l'accident sest produit, motive et conduits au dépôt, pour y être Le train de marchandises venait de soigneusement vérifiés. - la gare du Luxembourg, il avait traversé Des locomotives de secours furent ^ la voie du train-bloc et en était complè- amenées et on commença, sous la directement sorti, sauf la locomotive de tion du personnel du raihvay, à dégager queue qui était encore engagée dans l'ai- l'une de l'autre les deux locomotives et ; guille. _ à les mettre sur les rails,en même temps Par suite d'une erreur de signalisa- qu'on relevait les wagons renversés. Ces tion, le train était arrêté à cet endro-t travaux n'étaient terminés qu'à quatre au moment où arriva le bloc. heures de l'après-midi. I Celui-ci, heureusement n-était.pas en- Dès ,a remière aIerte M. Eeyers, ; core lance en grande vitesse. bourgmestre de Schaerbeek, arriva su^ Plusieurs des machinistes occupant les ,es d raccident et mit plusieurs nombreuses locomotives qui se trou- t de Uce à ]a dispositio£ du ^ . vaient en ce moment en gare, se ren- g j d f organiser un ser- ; dirent compte de ce qui allait se passer j».rfirp , et firent retentir des sifflets d'alarme. T " _> n ' Les conducteurs du train-bloc renver- Le parquet de Bruxelles, représenté sèrent la vapeur, mais ne purent éviter Par MM. De vos, juge d instruction; Ra- ■ la collision qui, malgré leurs efforts, fut Que.z» substitut, et De Vylder, greffier, néanmoins très rude. amva ?eu après et se fit expliquer les circonstances de la collision. L ACCIDENT accident a désorganisé, pendant Une détonation formidable retentit, tout l'après-midi, le service des trains- Elle fut entendue assez loin, aux envi- blocs, mais les relations entre Bruxelles rons de la gare. Immédiatement, ^n et Anvers ont pu être continuées norma- 1 s'empressa de toutes parts pour s'en- lement par le moyen des autres 'trains. quérir de ce qui s'était passé. Le tender de la locomotive du train de marchandises était défoncé et la m >i i, , , t^echi£eesddueux Oioyurdf sgs? TvS un nouveau Napoléon est ne sauté des rails, mais ne s'étaient pas renversés. princessô Victor Napoléon, née Par contre, deux wagons formant le Clémentine de Belgique a donné nais- milieu du train de marchandises, sance à un fils qui sera, par conséquent, avaient été, par compression, jetés de sous-prétendant au trône de France, à côté. Ils sont complètement détériorés, côté des héritiers en ligne directe, le duc . L'un était retourné, roues en l'air. d'Orléans et le prince Victor Napoléon. Le machiniste et le chauffeur du train Le nouveau-né de l'avenue Louise s'ap- de marchandises, voyant le danger, ,pellera Louis-Napoléon. Rien n'a été fixé avaient sauté à temps sur le sol. C'est encore quant à la date du baptême; la ce qui explique qu'ils n'ont pas été marraine sera probablement la reine blessés. douairière d'Italie et le parrain le frère Malheureusement, du dernier wagon du prince Victor, qui est actuellement du train-bloc, des cris de doulçurs par- général en Russie. taient. Les voyageurs qui s'y trouvaient, LES FELICITATIONS ARRIVENT par suite du choc avaient été rudement Paris> vendredi. - Le télégramme jetes les uns contre les autres et contre suiVant a été adressé au prince Victor- les cloisons. Plusieurs d entre eux sont Napoléon- blessés, notamment Mme Cabanès, /u eomité p0ntique plébiscitaire, d Anvers, étourdie par une commotion jein de joie r£ceva4nt l'heureuse nou^ cerebrale; M. Hubert Sneyders 63 ans, £eI1 de ja naissanoe d-un fils de Votre artiste dramatique, demeurant a Bex- AUesse impériale, la prie d'agréer ses chem-Ste-Agathe, Qui a une jambe frac* respectueuses félicitations. Que nos tarée et M. Klever directeur d un mu- vœ*ux ail!ent tr0Uver, sur cette terre sic-hall de la rue de la Colline, blessé d'exii 0ù 6on père a été si injustement dangereusement aux reins. je^ ce Napoléon, espoir de la démo- Après avoir été soignés sur place par çratie française, gage de la grandeur les docteurs Tonglet, Vandersmissen et nationale, héritier du plus grand nom Hendrickx, M. Sneyders a été reconduit dont puisse s'honorer la patrie. chez lui; M.Klever, dont l'état est grave, Pour le comité politique plébiscitaire, a dû être placé dans une voiture-hamac, Le secrétaire général, pour être transporté, sur sa demande, à (s.) Th. Rudelle. son domicile; quant à Mme Cabanès, elle a pu regagner Anvers, par un train sui- = vant. LE DEBLAIEMENT DES VOIES L6S GP8oS dfi TllPCjUie Les voyageurs du train-bloc n'ont pas pf Ipo PIppfinnQ eu à subir un grand retard, un train c" LlcublUllo allant de Bruxelles à Anvers passa bien- -*»gK» «se» Constantinople, vendredi. — On annon- qq qUe jeg conseils du patriarcat œcuménique ont décidé que les Grecs ne parti- DEMANDEZ PARTOUT ciperaient pas aux élections parlementaires, jusqu'à ce que la démarche con- L0BEflEBEBE0BE1M' 3s.W** Selon les journaux, les Arméniens ne vt/y 1© IPstQ-es V9/S participeraient pas non plus aux élec- s centimes tioq3' ~ h_^ TEXTE. — La Semaine; De tout un peu; la I I NI A IV 4 RPini CI ! □ Mode; la Vie au foyer; les Théâtres et les w IM w/AIVI Dl \ I U LLU l\ Arts; la Semaine sportive; No« Ephéméri- , qui ne perd pas son temps veton; Mademoiselle Miclou, par Georges * k Mitchell ; Jours Heureux, par Fortuné Pail- lot; La Jolie Lys, par Henry de Forgo. — , ,, Notre roman : Le Secret de l Orphelino, par Hier entre 3 et 5 heures de 1 aprèt» France d'Orvalle. midi ,un malfaiteur s'est introduit, à ILLUSTRATIONS. — L'hiver à Bruxelles, à l'aide de fausses clefs, dans la chambre Anvers et en France (7 photos) ; rinoendie de Mme Henriette D..., rue d'Allema- d une fabrique de beurre artificiel à Ter- à P..r.„um _ u roit monde; l'emooisonneur do Francfort, Hopf, Sne> a Cure^nem, et y a tait main qui a cté condamné à mort; le général fran- basse sur une somme de 150 francs, une çais Picquart. qui vient de mourir; à pro- paire de jumelle d'une valeur de 50 fr. pos des événements albanais; 1 exposition l H'nntrpc du journal de route de Scott; les grèves et a au^es ODjetS. dans l'Afrique du Sud; un aéro qui yole guj ]e même palier, le même individu sous un hangar; les matenes de football de „ . i • j„„„ dimanche (7 photos); la vie du peuple japo- a vole dans une autre chambre occupee nais (6 photos). La course de Six-Jours à par Mlle Germaine J..., une somme de Paris: l'équipé Hourlier-Comte, qui a triom- 350 francs, de l'argenterie et des bijoux, phé; les autres équipiers restant en course. pr> rentrant vptq ^ h 1 /o nno Mme Georeette Loyer et m. Stern.il, du , O est en rentrant, vers D tl. 1/A que thér«-t-r° J» J'oirmpia, rfivereesv les ont constaté le vol» ÂPRES LE CARTEL LES PROCHAINES ÉLECTIONS REGRETS TARDIFS CHACUN LES SIENS 11 La campagne électorale pour W' les prochaines élections légis-DH latives s'ouvre dans des condi- 1 tions singulières. Grâce au système boiteux et unique en Europe du renouvellement par moitié, aggravé encore par la R. P., le pays 11e sera pas, à vrai dire, consulté. Les arrondissements qui vont élire leurs députés donneraient même à l'opposition une majorité électorale beaucoup plus considérable que celle acquise si cher en 1912 par les cléricaux, le gouvernement conserverait néanmoins sa majorité au Parlement. La droite est donc sur le velours. Il ne faut pas craindre de le constater. Les électeurs qui ont cru de bonne foi aux promesses des candidats cléricaux, en 1912, comprendront mieux ainsi la désinvolture avec laquelle le gouvernement a traité leurs intérêts et leur porte-monnaie.Ces désabusés du cléricalisme à l'eau bénite de cour, apporteront peut-être un succès partiel aux profonds tacticiens qui sont en train de substituer, au cartel, dans la quasi-totalité des arrondissements, la politique de débandade et d'émiettement. Tout est possible. En attendant, la presse subsidiée par les douairières et les couvents, va se trouver instinctivement d'accord avec les organes du collectivisme intégral, pour essayer de faire échec aux libéraux. Les méthodes seules différeront. Le "splendide,, isolement Dans un meeting qui a eu lièu, il y a quelques jours, à Tournai, M. Vander-velde déclarait, sans ambages, que son parti s'est toujours bien trouvé du « splendide isolement ». Cette parole a le mérite de la franchise; M. Vandervelde, du reste, l'avait déjà prononcée; dès le soir des élections dernières, ce fut lui qui donna contre le ca*.el, le premier coup de pioche. Son malheureux discours du 2 juin eut pour conséquence immédiate de renforcer les éléments timorés qui avaient accepté lç cartel sans enthousiasme, en même temps qu'il affaiblissait singulièrement les efforts de ceux qui tendaient à maintenir l'union. Il était trop facile, en effet, de leur répondre, en invoquant la condamnation prononcée par M. Vandervelde à l'égard du cartel. Aujourd'hui, la tactique n'est plus toujours aussi franche. Les collectivistes ne sont pas pressés de prendre la responsabilité de la rupture vis-à-vis du corps électoral. Certains d'entre eux pensent être habiles en versant, sur le sort du cartel lâché par leurs amis, d'abondantes larmes de crocodile. Cette attitude larmoyante a pour but évident d'essayer de Tallier, aux candidats collectivistes, les éléments démocratiques cartellisants, mais aussi éloignés du collectivisme que du cléricalisme. Que l'on y prenne garde Il importe de mettre ces excellents démocrates en garde contre le danger de pareille attitude. S'ils allaient bénévolement renforcer les collectivistes, loin de réussir à entamer la puissance cléricale, ils la renforceraient, en accentuant la reculade des éléments timorés vers la droite. L'absorption des éléments avancés du parti libéral par le parti collectiviste a pour conséquence de bour-souffler la puissance apparente de celui-ci et d'effrayer la masse des flottants. On l'a bien vu en 1894, lors de l'avènement du vote plural, beaucoup de libéraux avancés, considérant le parti collectiviste comme le plus énergique, votèrent pour les candidats de ce parti. Les libéraux sortirent de la lutte-affaiblis d'une façon disproportionnée à la réalité. Ces apparences trompeuses firent que beaucoup de gens considérèrent le parti libéral comme désormais incapable de prendre le pouvoir, les cléricaux étant seuls en état de gouverner le pays. Il n'est pas douteux que ces faits pesèrent lourdement sur la suite de notre histoire politique. Que veulent nos amis les libéraux démocrates et cartellistes? Ils veulent la fin du régime clérical. Ils ne croient point au collectivisme. Dès lors, ils n'ont pas à voter pour des collectivistes; ceux-ci, en effet, sont incapables de gouverner à la place des cléricaux. Tout ce qui renforce les collectivistes aux dépens des libéraux, retarde d'autant l'avènement d'un gouvernement démocratique. Voyez autour de nous, en France, en Angleterre, les cléricaux sont réduits à leur plus simple expression. Pourquoi? parce que tous les éléments démocratiques et anticléricaux non collectivistes ne sont pas allés se perdre dans le parti marxiste. En revanche, les cléricaux et les réactionnaires ont devant eux une masse imposante de démocrates libéraux capables de gouverner et qui gouvernent. La leçon est claire et il suffira de la signaler à nos amis; que les collectivistes votent pour les collectivistes, que les libéraux votent pour les libéraux. C'est logique. Une Fillette décapitée! par un Train A RUYSBRQECK Un affreux accident s'est produit, jeudi soir, près de la gare de Ruysbroeck. Une fillette a été «urprise et décapitée par un train. Vers 8 h. 20 du soir, M. Estrela, de Zuen (Leeuw-Saint-Pierre), se trouvait, accompagné de son enfant, Séraphine, âgée de 11 ans, devant le passage à niveau, installé près de la gare de Ruysbroeck. La fillette s'était engagée sur la voie au moment où passait un train de Bruxelles. Elle ne s'était pas aperçue de l'arrivée d'un alitre train venant de Hal. Voyant le danger, le garde-barrière, donna l'alarme, mais déjà il était trop tard. L'enfant fut surprise par le train, et, devant les yeux de son père, disparut sous la locomotive. Lorsque le train fut passé, on ne releva plus qu'un cadavre; la tête était séparée du tronc et le corps était affreusement déchiqueté. Le pauvre père était comme fou de douleur, et il a fallu l'éloigner de l'endroit du terrible malheur. Le cadavre de l'infortunée fillette a été transporté à la moTgue de Ruysbroeck. La gendarmerie a ouvert une enquête et a prévenu le parquet, qui fera une descente sur les lieux. LE FEU A IXELLES Vendredi vers 2 heures du matin, un incendie a éclaté dans une pièce du rez-de-chaussée du n° 31 de la place Ste-Croix, à Ixelles. Le feu avait pris dans un tas de linge. Les pompiers de la commune sont rapidement accourus et sont parvenus à se rendre assez promptement maîtres des flammes. Le3 dégâts sont assez importants; On ignore les causes du sinistre. UNE EXPLOSION A BORD Barcelone, vendredi. — Une explosion de chaudière s'est produite sur le vapeur espagnol « Camarena ». Un homme a été tué et un autre blessé. A la suite de l'explosion un incendie s'était déclaré à bord mais il a été rapidement éteint. — Havas YICTIMElW ~RÀT~)'HOTEL Depuis quelques jours, un allemand, M. V..., originaire de Nuremberg, était descendu dans hôtel de la place Rogier. En rentrant jeudi roir, dans sa chambre, M. y..., a constaté que celle-ci avait...éte ouverte et qu'on mi avait volé un costume complet ainsi qu'une paire de bas en soie qu'il avait appendus au portemanteau.Réorganisation des Chemins de fer &XT CHILI Santiago-du-Chili, vendredi., — La Chambre des députés et le Sénat ont voté une loi réorganisant les chemins de. fer et améliorant les services, de sorte que les frais soient couverts. Ils ont aussi voté une loi prévoyant une dépense de 4,710,000 liv. st. pour acquérir les matériaux nécessaires à la construction de nouveaux chemins de fer. — Havas. Les Droits de Citoyen russe Saint-Pétersbourg, vendredi. — Le conseil des ministres a décidé de soumettre au conseil de l'Empire et à la Douma un projet de loi relatif à l'acquisition et à la perte des droits de citoyen i russe. En réalité, cette question, d'après la législation actuelle, n'est pas de la compétence de la Douma, mais elle a, au point de vue politique, _ une importance considérable. Le projet intéresse même la Finlande, et il sera soumis à l'examen de la Diète et du Sénat finlandais. — Havas. La Peine de mort contre Mouktar bey ConstAntinofle, vendredi. — Un iradé sanctionne la peine de mort prononcée par la Cour martiale, contre l'ex-conseil-ler d'Etat, fils de l'ancien cheilc ul Islam, Mouktar bey, pour avoir tenté de fomenter une révolte. Mouktar bey se trouve actuellement en France. — Havas.EMILE BOUTROUX QUI VIENT D'ÊTRE REÇU A L'ACADÉMIE FRANÇAISE EN ALBANIE ESSAD PACHA IMITERA-T-IL ISMAIL KEMAL BEY Valona, vendredi. — Après que Ismaïl Ivemal bey eut remis les pouvoirs aux mains de la commission de contrôle représentant les six grandes puissances, celle-ci a applaudi à cet acte de sain patriotisme accompli par Ismaïl Kemal bey, et a déclaré assumer les pouvoirs qui lui étaient remis et le gouvernement de l'Albanie. Après la lecture du procès-verbal, le cabinet a été déclaré dissous. Fevzi bey, ancien ministre de l'intérieur, a été chargé d'assumer la direction générale des affaires du gouvernement de Valona. Il sera secondé par les an- vn 11 v Essad pacha, devant sa maison, à Durazzo ciens ministres, qui sont nommés directeurs pour les différents services. I^es autorités de Bcrat et d'Elbassan ont été pr'iééé télégraphiquement de reconnaître Fevzi bey comme leur supérieur direct. La démission d'Iemaïl Kemal bey a produit une excellente impression. — Havas. LA DEMARCHE AUPRES D'ESSAD PACHA Valona, vendredi. — La commission de contrôle par l'entremise de Mufid bey, spécialement envoyé à cet effet à Durazzo, s'efforce d'obtenir également, d'Es-sad pacha qu'il se démette du pouvoir. Celui-ci serait disposé à accepter, mais sous certaines réserves. — Havas. L'OFFOSITÎON PARLEMENTAIRE EN HONGRIE Plusieurs députés se font expulser Budapest, vendredi. — A la Chambre des Députés la séance d'aujourd'hui est tumulteuse. Au cours des débats spéciaux sur la réforme de la presse, le comte Jules Andrassy demande la parole à propos de l'ordre du jour. Le président consulte la Chambre. Celle-ci n'acorde pas au comte Andrassy l'autorisation de parler dans cette phase des débats sur le règlement de la Chambre.Le comte Andrassy insiste et fait remarquer que conformément à l'ancien règlement de la Chambre, il a le droit de parler sur le règlement sans avoir besoin de l'autorisation de la Chambre. Plusieurs députés de l'opposition crient d'une façon ininterrompue: Laissez parler le comte Andrassy. Le tumulte grandit de minute en minute.Devant l'impossibilité de poursuivre le débat, le président se déclare dans l'obligation de faire expulser de la salle des séances, par la garde du Parlement, six députés de l'opposition. Le comte Andrassy, cependant, insiste pour'prendre la parole. Une grande agitation règne dans l'assemblée.Finalement le comte Andrassy et deux autres membres de l'opposition qui avaient troublé l'ordre sont aussi expulsés par la garde du Parlement. Le comte Apponyi déclare que l'opposition est formellement résolue à résister désormais au nouveau règlement, puisque le président l'applique d'une façon arbitraire. Le comte Aladar Zichy se lève et essaie de parler bien que le président ne lui donne pas la parole. L'agitation est toujours très grande. L'opposition paraît avoir pour but de provoquer l'expulsion de la plus grande partie de ses membres. — Havas-Rcuter. La Grève de Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, vendredi. — On annonce officiellement que le nombre des ouvriers qui ont abandonné le travail, hier, s'élève à 110,604. La police a arrêté 134 ouvriers qui avaient chanté des refrains révolutionnaires et s'étaient livrés à des manifestations violentes. Des tentatives infructueuses ont été faites, à trois reprises différentes, pour obtenir la mise en liberté des manifestants arrêtés. Pour tenir en respect un groupe de 40 ouvriers, un agent de police a tiré un coup de revolver. Personne, du reste, n'a été atteint. — Havas. LE JOUR DU MÉDECIN LE POÊLE INTÉRIEUR Ce temps de gel et de frimas est bien fait pour nous laisser prêter l'oreille à quelques détails sur la fonctionnement de ce poêle intérieur que nous portons tous sous notre peau; cette merveilleuse ma. chine, grâce à laquelle nous pouvons braver le plus terrible climat de notre globe terraqué, je veux dire: le climat belge. Sans faire allusion à telle coiffure en forme de buse coiffant les candidats malheureux, on peut affirmer la parfaite exactitude de la comparaison: un être vivant est un foyer à combustion. Si nous fabriquons une chaleur presque constante de 36 à 37 degrés centigrades, c'est en suivant exactement les mêmes phénomènes chimiques qui déterminent la combustion d'une bûche de bois dans l'âtre, ou d'une pelletée de charbon dans le foyer. La puissance calorique de nos aliments Nous bénéficions des aliments que nous mangeons; nous tirons parti du combustible pétrole, houille, gaz, bûche, tourbe que nous brûlons, tout juste de la même façon: en les oxydant, en les décomposant à l'aide de l'oxygène de l'air; en captant et saisissant au passage la chaleur mise en liberté par cette combinaison du combustible — aliment ou charbon — avec l'oxygène de l'air. Les travaux les plus ingénieux ont apporté, dans ce merveilleux chapitre de la physiologie, une précision absolue. Nous connaissons presque aussi bien la puissance calorifique de nos aliments que la valeur des différents combustibles de nos machines à chauffer. Jetez, dans votre foyer, cent grammes de houille. Suivant l'espèce, environ 400 calories seront dégagées par l'union chimique du charbon à l'oxygène de l'air. Et ce sont ces calories, recueillies dans notre chambre, qui chaufferont l'atmosphère où nous vivons. D'autre part, avalez 100 grammes de sucre, ou 100 grammes d'amidon, ou 100 grammes d'albumine-Pour chacun de ces aliments ingérés, digérés et assimilés, c'est environ la même quantité de calorique qui sera dégagée quand l'oxygène v aura fait son oeuvre de combustion.La graisse, combustible d'hiver Mais, pour 100 grammes de graisse, c'est environ 800 calories qui seront formées. En effet, la valeur calorifique de la graisse est double de celle des autres catégories d'aliments. La graisse représente donc un combustible condensé, le combustible d'hiver. Calories? Que ce vocable ne vous désole point. Une calorie, c'est simplement la quantité de chaleur nécessaire pour élever de un degré centigrade la chaleur d'un litre d'eau. Il n'y a pas de mystère là-dedans.Mettez, par exemple, cent litres d'eau dans une marmite à bouillir le linge. Faites passer celte eau, de la température de 10 degrés où nous la livre la conduite de la ville, à 35 degrés — tiédeur de la main. C'est-à-dire, élevez de 25 degrés la température de ces 100 litres d'eau; vous avez développé: 100x25=2,500 calories. Retenez ce chiffre. C'est exactement la quantité de chaleur qui est nécessaire à un homme moyen au repos pour entretenir sa vie. Et la ration de pommes de terre, de sucre, de graisse, de viande qui, en brûlant dans son corps, fournira ces 2,500 calories, cette, ration s'appelle la « ration d'entretien ». Mangeons du lard et du sucre Mais, voulez-vous travaillerî Comme il vous faudra plus de chaleur à transformer en énergie, il vous faudra de même augmenter votre ration. Ou, par ces temps de bise, voulez-vous braver la température extérieure, il vous faudra encore augmenter la charge du foyer. Chargez doncl Par ces jours glacés, heureux qui peut bénéficier d'un poêle intérieur qui tire bien et... d'une bonne provision de combustible alimentaire! A son régime ordinaire, heureux qui peut ajouter, par exemple, 125 grammes de lard et 25 grammes de sucre. C'est ainsi plus de 1,000 calories qu'il dégagera, en surplus, pour lutter contre le froid. Pour nous réchauffer, mangeons bien, mangeons gras et respirons de bon air pur pour brûler tout cela. Dr Louis Delattre,

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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