La dernière heure

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s.n. 1914, 03 Juni. La dernière heure. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z14d17/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirage» quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ 1 == N* 154 NEUVIÈME ANNÉE MERCREDI 3 JUIN 1914 CINQ CENTIMES 1 n ABONNEMENTS BBUZXLLXS r&OYXJKS Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 • 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'^rtoitr le prix 4* BraxtUti, U port ra plu». H n'exista pu d'abonnement mensuel. — Pour Brazellee indûmer, en «'abonnent, si l'on d&ire recevoir l'édition du eeir en celle du matin. — Le» frais de reconrrement «ont à la charce des abonnée. L'AFFAIRE MACBETH Macbeth par Shakespeare, Shakespeare par Jean Richepin, Jean Richepin par Mme Bartet et les frères Mounet, tout cela ensemble composait, samedi, une grande première à la Comédie-Française. Et je vous assure que la salle valait la peine d'être vue. L'auteur, d'abord. Non pas Shakespeare — il y a longtemps que celui-là n'assiste plus aux premières de ses pièces — mais Richepin, dans l'avant-scène de droite, j'allais écrire l'avant-scène de Cla-relie, oubliant que Claretie, avec sa face blanche taillée en os de seiche, est allé rejoindre Shakespeare de l'autre côté du rideau A sa place, commande maintenant, et commande ferme le colone! Carré (colonel de réserve, parfaitement) qui vient de l'Opéra-Comi-que, et qui semble atteint, comme M. Antoine à l'Odéon, de la folie du décor. Les douze décors dt Macbeth rogneront les douzièmes des sociétaires, dans le bilan de flr d'année, et ceux-ci font grise min< à tant de merveilles. Mais le colo nel Carré n'en fait qu'à sa tête, e le public, celui de la première tou au moins, l'en récompense par de,: murmures d'admiration. Donc, M. Jean Richepin est là avec son torse de gladiateur ou d< belluaire, Hercule des lettres fran çaises, un Hercule qui revient tomme l'autre, d'avoir été combat ire l'hydre de Lerne dans les ma :es stagnantes, puisqu'il est allé !e mois dernier, affronter le mons îre appelé sucrage universel dan: l'antre d'un arrondissement de Pi oardie. fl n'a d'ailleurs pas eu h Séte de l'hydre, mais l'hydre n': pas eu la sienne non plus; et, fauti d'entrer au Palais-Bourbon, c'es lui, ce soir, qui invite le Palais Bourbon au Théâtre-Français. Car une première au Théâtre Français est véritablement réser vée à ces messieurs de la politique Ce ne sont que sénateurs, ce n< iont que députés. Je regarde l'or shestre de la Comédie. Il ressem Me au Congrès de Versailles,quant les deux Chambres y sont réunie: pour élire le président de la Répu ilique. Dans une loge sont les mi Jiistres du jour. Au balcon sont le: ministres de la veille. C'est le pro Jocole! Ainsi la belle barbe d'ar-M.*itené R^noul-fr, ministre des financés en exercice, trônanl ■dans la pourpre d'une première toge, domine de haut les deux bal-sons de M. Klotz, son prédécesseur. Les ministres acceptent ces interversions de rôle avec philosophie. L'important est de ne pas ■quitter le balcon. Tant qu'on y .•este accroché, c'est signe qu'or «st à peu près sûr de rentrer dans ta loge à la prochaine pièce. L'atmosphère politique domine .si bien que, dans la salle, dès le premier entr'acte, la blague parisienne s'empare de la sombre his-Soire de Macbeth : — Vous n'avez pas compris? me dit un sénateur. Richepin nous ra-sonte l'histoire de l'assassinat de Calmette par Mme Caillaux! Il a appelé ça VA[[aire Macbeth pour que ça ait l'air de se passer dans an autre pays. Et il a un peu modifié les rôles, voilà tout! Dans sa pièce, c'est la femme qui suggère l'assassinat, et le mari qui l'accomplit. Simple nuancel Le directeur du Figaro, qui s'appelle ici Dun-oan, roi d'Ecosse, s'incline devant lady Caillaux, je veux dire : devant fady Macbeth, avec la même parfaite courtoisie, sans méfiance. On l'expédie à coups de couteau, le re-'/olver étant encore inconnu. Mais on barbouille de sang ses gardes sn'dormis pour faire croire que c'est eux les coupables, exactement somme Mme Caillaux affirme que te sont ses chirurgiens qui ont tué Calmette, en l'opérant à contre-lemps.Par exemple, là où Richepin a dû ,;e conformer à i'époque choisie, s'est quand, transposant le drame du Figaro au moyen âge, il dote son héroïne, lady Macbeth, de la faculté d'avoir des remords. Ça, c'était une idée du temps où l'on croyait à l'enfer! Mme Caillaux n'éprouve aucun remords. Son avocat, M* Labori, a toutes les peines du monde à la persuader que son intérêt est de comparaître aux Assises avec une mine contrite. Pas plus que son mari n'aperçoit le spectre de Banquo — à notre époque, quand on crie : Banco! c'est au baccara — pas plus Mme Caillaux n'a perdu le doux sommeil, et les savons du bon parfumeur — meilleurs que tous les parfums de l'Arabie... — ont très bien su laver le peu de sang qu'elle a pu avoir au bout de ses petites mains, que la manucure vient faire deux fois par semaine à Saint-Lazare. Telle est la profonde différence entre les crimes du moyen âge et les nôtres. Alors, on y regardait à deux fois avant de tuer : La justice céleste était là, épouvantable! Aujourd'hui, nous n'avons plus que la Cour d'assises. Voilà ce que Richepin a voulu nous faire comprendre en nous donnant Macbeth! » Voilà plutôt, dirai-je, ce que c'est de jocrer du Shakespeare devant des parlementaires! Cet âge est sans uitié. Maurice de Waleffe. SILENCE DANS LES RANGS COLÈRE SIGNIFICATIVE PAS DE S. U. NI POUR LES HOMMES NI POUR LES FEMMES LES DÉMOCRATES CHRÉTIENS DEVIENDRAIENT TROP FORTS SE LAISSERONT-ILS JOUER INDÉFINIMENT ? D> Les déclarations que M. Cyrille |r Van Overberg a faites à « Lî ni—I Dernière Heure », à propos d< j' ' la portée du dernier scrutin ont eu le don de jeter la press< gouvernementale dans un accès ae fu rie. Les idées de l'ancien lieutenant de M Schollaert n'avaient pourtant rien de s 1 hérétique. Elles se bornaient à repro du ire le programme électoral que biei i des catholiques affichent depuis quel ques années, chaque fois qu'on îeu parle de revision constitutionnelle, e ' dont l'organe broquevilain lui-même i , plus d'une fois menacé l'opposition. ; M. Cyrille Van Overberg demande 1-suffrage universel pur et simple pou tous, nommes et femmes, à vingt-cini ans. A la façon dont ce programme estreçi ' par les cléricaux officiels, on peut juge de leur sincérité. Ils ne veulent du suf , frage universel, en réalité, ni pour le . hommes, ni pour les femmes. Voilà un aveu intéressant à retenir, e nous le transmettons aux démocrate cléricaux, en les priant de lui accorde - toute leur attention. La comédie L Jusqu'à présent, les réactionnaire leur ont dit : « Nous, catholiques, nou ne sommes pas partisans du S. U.» parc ' qu'il donnerait un gouvernement san j Dieu. Ce n'est point_ par amour de 1; justice, que l'opposition demande cett réforme, mais par amour du pouvoir Voyez, quand nous parlons d'une réfoi • me essentiellement égalitaire, donnan aux hommes et aux femmes les même droits, les gauches, prétendument parti ■ sans de l'égalité du droit de suffrage e ' de l'émancipation de la femme, se rc - gimbent et reculent. » Ainsi, les tacticiens de la réaction Te i tenaient les ouvriers cathodiques et leur 1 militants de manifester leur sentimen > en faveur de l'égalité du droit de suffrag< . pour les hommes. Aujourd'hui, leur hypocrisie éclate; il ' sont furieux de ce qu on ose^ demande: ' la revision, même en vue d'obtenir 1< vote des femmes ! La vérité blesse Ce qui excite encore la colère des ga zettes cléricales — même de celles qui de temps en temps^ posent à la démocra tie, et se font rabrouer par les intégris tes — c'est que M. Cyrille Van Overberg comme M. Verhaegen à la Commissioi des XXXI, affirme le désir des ouvrier: catholiques qu'on aboutisse rapidemen à la revision constitutionnelle. Les partisans du « statu quo », les te nants du gouvernement de la majorit< relative, sont d'autant plus furieux qu'ils savent parfaitement que telle es la vérité, et que le fait aggrave singuliè rement leur cas. Il implique, en effet qu'au point de vue révisionniste, il y £ lieu de défalquer encore des chiffres élec toraux cléricaux, les voix des démocrates partisans du S. U. Deux bonnes raisons On comprend d'ailleurs^ foTt bien les résistances des réactionnaires cléricaux Ils pensent que le S. U. tournerait è l'avantage de la gauche sans doute, mais ils redoutent peut-être encore plus, l'importance qu'il donnerait immédiatement aux démocrates dans le parti clérical lui-même. Cette révolution intérieure n'est pas envisagée sans terreur Dar les « beati possidentes », qui, aujourd'hui, réussis sent à peu pTès partout à faire_ représenter les classes populaires cléricales pai des conservateurs de tout repos. On conçoit que de telles prévisions soient de nature à refroidir singulièrement le zèle révisionniste des conservateurs, mais il est évident qu'il devrait stimuler d'autant celui des démocrates catholiques, qu'on écrase aujourd'hui dans les poils, ou qu'on élimine de diverses façons pins ou moins élégantes. On demande des "poires,, Au nom de la religion en péril, on a réussi, jusqu'à présent, à leur attribuer le rôle du dindon de la farce. La question est de savoir si les intéressés vont continuer à se. laisser berner. L'occasion est belle. Le gouvernement n'a plus de majorité dans le pays. Le principe de la majorité relative, que les défenseurs quand même de l'usurpation de pouvoir veulent invoquer, ne tient pas debout. Une consultation du corps électoral s'impose sur la question ^ révisionniste. Si les démocrates cléricaux veulent obtenir leur droit, en même temps que la justice électorale, il faut qu'ils se prononcent. Et s'ils se dérobent, les classes populaires sauront ce que vaut leur démocratie.LES RAPPORTS GRÉCO-TURCS Constantinople, mardi. — D'après des informations puisées à une source diplomatique autorisée, Talaad bey aurait déclaré au ministre de Grèce qu'à la suite de son voyage à Bucarest, il avait compris la nécessité d'une amélioration des rapports de la Turquie et de la Grèce et d'un rapprochement de ces pays. — Ha-vas.UN CONGRÈS MUSICAL Paris, mardi. — Ce matin, à 10 heures, s'est ouvert, à la Sorbonne, sons la présidence de M. Louis Barthou, le cinquième congrès de la Société internationale de musique. Après les allocutions d'ouverture, M. Valentino, son représentant, a lu le discours de M. Jacquier, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, puis M. Barthou a félicité les organisateurs du congrès et les représentants étrangers. — Havas. I UNE PAGE DE PLUS | POUR LE FOOTBALL " MOI JE COMPTE AUSSI „ DIT LE GÉNÉRAL CARRANZA Le général Carranza qui s'est proclamé président du Mexique t Mexico, mardi. — Un oommuniqu 3 presque officiel est parvenu du quartie - général du général Carranza à la près© t américaine. Les médiateurs, remarque le commu niqué, considèrent le général Oarranz; - comme une quantité négligeable et pen 3 sent que celui-ci est tenu d'adhérer ; t n'importe quelles mesures que la confé î rence décidera de prendre. Les médiateurs semblent ignorer qu s les rebelles ont presque accompli un : révolution conduisant à l'établissemen * d'un gouvernement digne d'êtTe reconni par le monde entier. Les rebelles son capables de régler le problème mexi cain seuls et en quelques mois. Us son déjà maîtres des deux tiers du pays. Le communiqué termine en deman dant l'élimination du général Huerta — Reuter. Navires mis à l'amende j Washington, lundi. — Les navires aile > mands « Bavaria » et c Ipyranga » on été frappés, par les autorités de Puebli . Mexico, d'une amende de 1,023,635 peso , pour avoir déchargé des armes destinée; à Vera-Çruz, en produisant des papier ■ inexacts. La Compagnie « Hamburg Amerika : a ordonné à ses agents de ne donner qu< ï sous les plus expresses réserves l'enga-r gement de verser cette amende. 3 L' « Ipyranga » a rappareillé. — Reu-ter.[ L'Allemagne proteste Paris, mardi. — On mande de Berlin t au c Temps » : L'amende infligée par le - gouvernement américain aux deux navires de la Hamburg Amerika, qui trans- i portaient des munitions au Mexique, î provoque des protestations dans la presse t allemande, i La direction de la Hamburg Amerika t fait savoir que le v gouvernement alle- - mand fera à ce sujej. des représentations t à. Washington ^tf.tpril'espoir que l'affaire sera regleè à T amiable. Un organe croit savoir que les représentations ont déjà eu lieu. L'ambassadeur d'Allemagne aurait déélaré que cette commande de munitions était faite par le gouvernement mexicain, qui est - reconnu, depuis longtemps, par le cabi-t, net de Berlin. > Toutefois, cette nouvelle semble pré-s maturée. Il est beaucoup plus probable \ que le gouvernement allemand attendra i a'avoir connaissance du rapport exact et détaillé de l'affaire pour intervenir, ► s'il y a lieu, auprès du cabinet de Wash-» ington. — Havas. m ll - . " ARRESTATION D'UNE ENTOLEUSE Mardi matin, l'agent de police Oarette, de Saint-Gilles, a arrêté, dans une maison de la rue Vlogaert, une nommée Catherine W..., épouse H..., et dont le mari se trouve également en prison. Catherine W... était à rechercher pour un vol à l'entôlage de 2,000 francs commis, il y a quelques jours, au préjudice d'un gros industriel de la capitale. Elle a été écrouée. ONE AFFAIRE CELEBRE Oneglia, mardi. — Aujourd'hui, prend fin, devant les assises d'Oneglia, le procès intenté à la comtesse de Tiepolo, descendante de la famille des Doges de Venise, mariée au capitaine Oggiony. La comtessè est accusée d'avoir tué l'ordonnance de son mari, nommé Poli-manti.Selon la thèse de la défense, le meurtre fut un cas de légitime défense, la comtesse ayant voulu sauvegarder son honneur. Suivant l'acte d'accusation, ce meurtre fut prémédité par la comtesse, qui aurait eu précédemment des rapports intimes avec l'ordonnance et aurait voulu lui enlever la preuve de ses relations coupables. Le jugement est attendu pour une heure avancée de la nuit. — Havas. LE CONGRÈS DES CERF UNE CHARRETTE DANS UNE VITRINE Un jeune homme d'une vingtaine d'années, au service d'un entrepreneur de plafonnage de la rue Marcq, poussait, mardi matin, une charrette lourdement chargée, rue aux Choux. A certain moment, voulant s'engager dans une porte cochère, le jeune homme ne put retenir son véhicule, qui alla briser la vitrine d'un magasin de légumes. Le conducteur de la charrette a été gravement blessé aux mains par les éclats de verre et a dû être transporté d'urgence à l'hôpital Saint-Jean. l'aviation militaire en turquie Constantinople, lundi. — La Chambre a voté l'achat d'un aéroplane pour l'armée.L'aviateur militaire Fazyl a fait une chute à San Stefano et s'est blessé. — Havas. LE MINISTÈRE SERBE DÉMISSIONNE Belgrade, mardi. — On dit, dans les cercles parlementaires, que le cabinet Pachitch a remis, dans la matinée, sa démission au roi. — Havas. S-VOLANTS EN FRANCE "4 > * 4 w t-§ Il s'est ouvert à Boulogne. Voici un train de cerfs-volants enlevant un observateur COMME UNE BOITE DE SARDINES AINSI FUT ÉVENTRÉ "L'EMPRESS OF IRELAND,, Montréal, lundi. — L'examen des plaques de blindage du « Storstad » a fait aécouvrir que l'ancre de ce navire était encastrée dans une position telle, qu'elle avait dû agir ainsi qu'un gigantesque ciseau et ouvrir les flancs de 1' « Empress of Ireland » comme on ouvre une boîte à sardines. L'ancre et les pla<~'- de tôle sCnt couvertes de sang. Un officier du « Storstad » raconte que, réveillé par la secousse, il monta sur Je pont du navire, faisant toute vapeur en arrière. Et, autour, les flots roulaient de nombreux hommes et femmes qui criaient au secours. Toutes les chaloupes ' furent aussitôt mises à la mer, et le personnel entier fit son possible à sauver les victimes. Mme Andersen, femme du capitaine, dit qu'immé<liatement après la collision, son mari, qu'elle questionna, lui répondit qu'il essayait de maintenir le « Storstad » dans Je trou qu'il avait fait au navire abordé. Les cabines étaient remplies de gens en chemise, grelottants et transis. Beaucoup se réfugièrent dans la chambre des machines pour se réchauffer. Us étaient tellement engourdis,qu'ils s'adossaient contre les cylindres et restaient insensibles aux brûlures qui en résultaient. —Reuter. EPOUVANTABLE INCIDENT Rimouski, lundi. — On vient de trouver près d'ici, complètement nue, une femme qui parlait de façon incohérente. Elle paraît être suédoise. On croit que c'est une survivante de 1' « Empress of Ireland », qui a réussi à gagner la terre sur une épave, et a dû devenir folle à la suite des souffrances endurées. — Reuter.LE CORPS DE L'ACTEUR IRVÎNG EST RETROUVÉ Montréal, lundi. — Le cadavre de l'acteur Irving a été découvert sur le rivage de Rimouski. U a été reconnu à une bague portant ses initiales. — Reuter. LA CRISE MINISTERIELLE EN FRANCE LA JOURNÉE DE MARDI Paris, mardi. — Au conseil de cabinet, tenu ce matin, au ministère des affaires étrangères. M Doumergue a rap» pelé à ses collègues les conditions particulières où il accepta de prendre le pouvoir en vertu de son devoir de républicain, afin de faire cesser toute confusion, et pour mettre fin aux équivoques d'une politique qui trouvait ses plus chauds défenseurs à droite, et réaliser l'union à gauche, afin de permettre au suffrage universel de se prononcer clairement.Ce programme étant accompli et une majorité des gauches fortement accrue arrivant à la Chambre, toute équivoque étant dissipée, le pays ayant manifesté sa volonté de pratiquer exclusivement une politique de gauche, la situation, claire à l'intérieur, étant bonne également au dehors où la politique de la France inspire toute confiance par la droiture de ses intentions, M. Doumer-gue considère sa tâche et celle du cabinet comme terminée. Ses collègues firent valoir des raisons contraires. Le président du conseil persista dans sa résolution, indiquant qu'il pourrait invoquer des raisons de santé, mais qu'il ne le voulait pas. Les ministres s'inclinèrent alors et remercièrent M. Doumergue de la confiance qu'il leur témoigna toujours. Us se rendirent ensuite à l'Elysée, pour présenter la démission du cabinet à M. Poincaré, lequel les pria d'assurer l'expédition des affaires courantes. M. Poincaré insista de nouveau auprès de M. Doumergue, mais celui-ci dit que sa résolution était formelle et définitive.Le président de la République a alors, remercié les ministres de leur collaboration. Recevant, à 5 heures, les municipalités étrangères et devant accorder différentes audiences, peut-être attendra-t-il jusqu'à demain matin pour les pourparlers en vue de dénouer la crise. — Havas. TROIS HOMMES MEURENT ÉLECTROCUTÉS Charleroi, mardi. — Un terrible accident s'est produit, cet après-midi, vers 3 heures, aux ateliers de constructions Rainchon, route de Bruxelles, à Charle-roi-Dampremy. Un ouvrier, Alfred Gode-froid, 24 ans, marié et père de famille demeurant rue du Grand-Central, à Charleroi, aidé par deux jeunes gens, était occupé à f'jrer des trous dans une grosse plaque de tôle. L'ouvrier se servait d'une foreuse électrique à haute tension, que maintenaient les deux aides, les nommés Oscar Manderlier, 19 ans, demeurant rue du Roton, à Charleroi, et J.-B. Jostens, 14 ans, demeurant rue des Rivages, également à Charleroi. Une trentaine d'ouvriers sont occupés dans l'établissement. Soudain, un grand cri. Les ouvriers se précipitent et aperçoivent les trois hommes couchés sur le sol. Les malheureux, on ne s'explique pas encore comment, avaient été électrocutés. Des docteurs furent mandés en hâte ; mais tous les soins demeurèrent inutiles. Les trois ouvriers étaient morts. Leurs corps ont été transportés à leur domicile. les revendications de la mongolie Londres, mardi. — Une dépêche de Pékin au « Times » dit qu'un message a été remis aux ministres anglais, français et allemand par le gouvernement mongolien, qui demande qu'on envoie à Ur-ga des consuls ou d'autres représentants autorisés pour conclure des traités de commerce et d'amitié pareils à celui qui a été signé avec la Russie. Ce message fait remarquer que la demande a déjà été faite deux fois et qu'aucune réponse n'a encore été reçue. — Reuter, A LA MÉMOIRE DE FRÉDÉRIC DE MÉR0DE Le cercueil est enlevé de l'affût de canon sur lequel s'est faite la translation des restes de Berchen à Anvers LE RECENSEMENT DE L'INDUSTRIE ET DU COMMERCE Le Département de l'Industrie et du Travail vient de se livrer à un travail sur le « recensement professionnel » en prenant pour base le recensement du 31 décembre 1910. U en résulte, que le nombre des personnes qui avaient leur occupation dans les mines, carrières, fabriques, chantiers, ateliers, boutiques, magasins, maisons de commerce, dans les entreprises de transports publics et privés et les régies communales, se monte à 2,238,008 dont 1,561,034 hommes et 676,974 femmes. LES PROFESSIONS INDUSTRIELLES En ne considérant que les professions principales et étant donné que la population du royaume était, à l'époque du recensement, de 7,423,784 habitants, on voit que 30,14 p. c. des habitants du pays trouvaient leur occupation principale dans l'industrie ou le commerce. Mais on peut affirmer que les personnes occupées dans le commerce et l'industrie sont à de rares exceptions près, âgées de 12 ans ou plus; en comparant les chiffres du recensement aux personnes âgées de 12 ans et plus dans l'ensemble de la population, on arrive aux rapports suivants : Nombre total de personnes âgées ^de 12 ans et plus, 5,599,234; nombre de personnes occupées dans l'industrie et le commerce, 2.238,008, soit 39.97 p. c., soit deux cinquièmes environ. Au point de vue de la répartition par sexe, les chiffres sont tout aussi intéressants.Le recensement de la population fournit les nombres suivants : Total des hommes âgés de 12 a. et plus 2,764,923 Occupés dans l'industrie et le commerce ....... 1,561,034 soit 56.45 p. c. Femmes âgées de 12 a. et plus 2,$34,311 Occupées dans l'industrie et le commerce 676,974 soit 23.88 p. c. Ainsi plus de la moitié des hommes et un quart seulement des femmes habitant le royaume toruvent leur occupation dans l'industrie ou le commerce. L'industrie occupe trois fois plus Je personnes que le commerce et parmi les personnes exerçant une profession industrielle, plus des trois-quarts sont des hommes; parmi les professions commerciales, au contraire, le nombre des femmes est supérieur à celui des hommes. Les industries et les métiers • ont été classés en vingt groupes entre lesquels se partagent très inégalement les 1 million 710,161 personnes recensées. Les groupes suivants réunissent les contingents les plus importants : Industries : des mines 155,235 personnes; des métaux 227,826; alimentaires 105,798; textiles 262,746; du vêtement 204,179; de la construction 163,810; du bois et de l'ameublement 141,961; des transports publics et privés 154,180. LES PROFESSIONS COMMERCIALES Les groupes de l'industrie hôtelière (cafés, restaurants, hôtels) et celui de la vente de3 produits alimentaires comprennent de loin le plus grand nombre de personnes, respectivement 188,821 et 157,206 recensés. La vente des produits des industries textiles, du vêtement et des modes occupe 49,523 personnes et celle des produits agricoles non préparés 18,182 personnes. La grande partie des personnes occupées dans le commerce participent à l'entreprise à titre d'exploitants ou de membres de la famille des exploitants. En effet, sur 522,763 personnes recensées, il y a 216,130 exploitants autonomes, soit 41.35 p. c. et 215,696 membres de la famille des exploitants,soit 41.26p.c. et pour ces deux catégories, 82.61 p. c. LES EMPLOYES Quant aux employés (directeurs, contremaîtres, employés techniques et de bureau), ils sont au nombre de 86,302 (82,635 hommes et 3,667 femmes). Mais leur répartition d'après les divers groupes industriels est très différente. Les transports publics occupent 27.473 employés (26,681 hommes et 792 femmes), soit 31.83 p. c. du total des employés de l'industrie. Ce nombre élevé, qui n'est atteint par aucun autre groupe, s'explique par ce fait qu'il comprend non seulement les employés des chemins de fer de l'Etat, mais aussi ceux des services de la poste, du télégraphe et du téléphone, non compris les employés de l'administration centrale. MIGRATIONS OUVRIIRCS Le nombre des employés et ouvriers migrateurs est de 538.710. La plupart des ouvriers allant travailler à l'étranger se rendent dans les pays limitrophes : France 39,695 Luxembourg (Gr. Duché de) 995 Pays-Bas 960 Allemagne 913 Presque tous les ouvriers travaillant à l'étranger sont donc occupés en France. La plupart des ouvriers migrateurs viennent des provinces limitrophes. Les provincés touchant à la frontière française fournissent la plus grande masse des ouvriers travaillant en France : Flandre Occidentale .... 21,592 Hainaut « * . 11,671 Luxembourg ..•••. 2,726 Namur 2,102 soit 38,091 sur 39,695 ou 95.96 p. c. LE TROKE D'ALBANIE LE PRÉTENDANT MUSULMAN On n'ignore pas que l'agitation actuelle en Albanie a. pour un de ses facteurs principaux, l'élément musulman de la population, directement hostile au prince de Wied, parce que prince chrétien.U existe, derrière ce mouvement, une Personnalité dont nous avons déjà eu occasion de parler, c'est le prince Bur-ham Eddine effendi, septième fils du sultan détrôné Abdul Hamid. Burham Eddine effendi, né le 19 décembre 1885, lieutenant de vaisseau de la marine ottomane, était le fils préféré d'Abdul Hamid, qui, malgré l'ordre de primogéniture en honneur dans la maison d'Osman, avait eu l'intention de l'appeler à sa succession. En prévision de la chute définitive du prince de Wied, considérée comme imminente, les organisateurs de la révolte, d'accord en cela avec les gouvernements turc et italien, proposent ouvertement Burham Eddine effendi à la royauté. Celui-ci, paraîtril, est extrêmement bien doué, et l'on prétend qu'il donnerait satisfaction, non seulement à l'élément musulman, mais aussi aux chrétiens, décidé qu'il serait à faire preuve d'une tolérance qui étonnerait le monde, UN AGENT EN MAUVAISE POSTURE La nuit dernière, un agent, de service boulevard du Hainaut, voulant séparer des pochards qui ' se battaient avec acharnement, vit soudain les deux personnages se retourner contre lui et le rouer de coups. Le policier eut à soutenir une lutte terrible. Heureusement, grâce à l'arrivée de deux de ses collègues, force resta à la loi. Les deux personnages, des habitants de la rue des Etangs-Noirs, à Molenbeek, ont été écroués à l'amigo. graves inondations en silésie Tobolsk, lundi. — Le Litrich a subô une forte crue. Les communications sont interrompues. Les.denrées manquent. Tout un quartier est sous l?eau. C'est la plus forte crue qu'on ait vue depuis 50 ans. — Havas. LA PREMIERE AYIATRICÉ Professionnelle anglaise C'est Mrs Buller, que l'on peut vote tous les matins s'exercer à l'aérodrome de Hendoa

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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