La dernière heure

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s.n. 1914, 23 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1c35b/
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EUREAUX a, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal ot à. l'AGSNSS K il VAS, 8. place des Martyrs. 8 (!•» éfcagre) à Bruxolles. fr MM — | III ■! I ■ III —I I ■—II»—■■ t La Dernière Heure LE PLUS GRANn JOURNAL BElGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 204 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 2JUILLET 19!4 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BRUXELLES FEOVIHC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 • 12.00. . UN Art. • • • • 16.00 Pour l'étranger lo prix «!• Bmxelle», l« Dort en plus. 11 n'existe pas d'abonnement mensuel. Pour Bruxelles inaiaaer, «n «'abonnant, si l'on désire recoyoir l'édition du soir ow celle dn matin. — Les frais de recouvrement sont à la charte des abonnés. LES KERMESSES D'AUTREFOIS Voici, pour Rruxelles, et lin pe pour toute la Belgique, la granc période des kermesses, des foire; des réjouissances publiques, qi depuis quelques années coïncider avec les [êtes nationales. Les gi nérations passent, les solcnniti populaires gardent leur vogue d'aï tan. C'est un prétexte à libalioi / pantagruéliques, et ce prétexte-! est toujours tort en honneur clic nous, lit pourtant, sait-on que ne fameuses kermesses ont une orig ne exclusivement religieuse Les kermesses, en effet, furci instituées en Flandre, en VValli nie et en Hollande, dans le but c célébrer la l'ête patronale du Saii de la paroisse ou l'anniversaire c la consécration de l'église. C'e: ainsi qu'en pays wallon, on dit ei core, aujourd'hui, au lieu de ke: messe, « ducasse », corruption d mot « dédicace ». Gomme bien on pense, les ri jouissances profanes ne tardèrei pas à dominer, et, dès le moye âge, on constate que les kermesse donnent lieu à toutes sortes d'excf de table e't de cabaret. 11 fallait s' attendre. Ces excès prirent un telle extension au XVT siècle, qu le sage Chartes-Quint, soucieu sans doute de la santé et des inte rêts de ses sujets, interdit, sous de peines sévères, de faire durer le fêtes, plus d'un jour. Prévoyant mesure qui dura ce que durent le bonnes résolutions : l'édit, signé e 1531, ne tarda pas à tomber en d( suétude. En 1786, Joseph TI, qui, comm on sait, n'était pas toujours de boi: ne humeur et dont la fonction prin cipale était de broyer du noir, cons tata avec un réel déplaisir que le kermesses étaient, pour la class ouvrière, une source de dépense considérables. A son tour, il fix la célébration de toutes les fête paroissiales au même jour. De cette manière, pensait-il, 1 dépense ne se ferait qu'une fois e l'on ne verrait plus les ouvriers s rendre à toutes les kermesses de localités environnantes, gaspillan leur salaire et suscitant des désor dres sans nombre. Mais cela ne faisait pas du tou l'affaire des joyeux lurons qui en — Tendaient' Cire libres'de dépense" leur argent à leur guise et le plu souvent possible. L'impérial empêcheur de danse en rond n'obtint guère de succè: et la mesure qu'ij avait imaginéi lui valut — plus que tous les autre: décrets de réforme — une dange reuse impopularité. Le peuple tenait bien plus à se: plaisirs qu'à ses anciennes institu tions. El l'imprévoyant souverain qui voulait révolutionner les vieille: coutumes, vit naître la révolutior brabançonne. La leçon profita sans doute, puis que depuis ce moment aucun sou verain ne s'avisa plus d'empêchei ses sujets de boire et de se rendro malades comme bon leur semblait Les kermesses continuèrent à êtr< célébrées avec beaucoup de faste On organisa peu à peu des festi vais de musique, des concours d( tirs et de jeux, et, durant plusieurs jours, chaque commune fut er liesse. Dans certaines villes, i Mons, Anvers, Tournai, etc., des processions fameuses qui se sont, du reste, perpétuées jusqu'à nous, La participation dos forains au* kermesses locales date d'une époque relativement éloignée : les premiers faisaient partie de tribus errantes venant de Bohème. Ces bohémiens, qui avaient vu du pays, apportaient de l'imprévu et du bizarre. L'art de tirer les cartes el de prédire l'avenir est vieux comme la superstition humaine, les veaux à deux tètes ou à six pattes datent de l'époque de Sémiramis, les femmes sans.lcte ne furent jamais rares — soit dit sans allusion — pas plus d'ailleurs que l'homme à face de singe ou de veau. Quant au boniment alléchant et parfois si spirituel, il est d'origine française. Ce sont surtout les « arracheurs de dents » qui le mirent en honneur. C'est sur le Pont-au-Change, à Paris, où des charlatans étaient jadis installés, pendant presque toute l'année, que le boniment prit son essor. Les anciens bohémiens firent bientôt place à une hétéroclite avalanche de saltimbanques de toutes nationalités. Les uns imitaient les autres. C'est ainsi qu'il nous fut donné, il y a quelque dix ans, de pouvoir contempler à diverses reprises quelques crânes célèbres. C'était charmant. Ici vous voyiez le cerveau de Voltaire à l'âge de clix ans, plus loin celui du même à trente ans, et enfin une portion do ce qui- en restait au déclin de la vie du grand homme. On pouvait admirer aussi l'amplitude qu'avaient prise les os frontaux, grâce au développement du génie. Du phénomène du veau à deux tôles à celte trouvaille, on avait fait un pas de géant qui fut vile imité. Il y eut bien tôt tant de crânes d'hommes célèbres, que leur nombre fit naturellement douter de leur authenticité. Le charme était rompu. R. Bovet. LE DRAME DU " FIGARO „ AUX ASSISES DE LA SEINE l UNE AUDIENCE MOUVEMENTÉE il [De notre Correspondant.] L'avocat général parle au nom i- du Gouvernement ® L'audience est ouverte à midi à Quand lM* Labori prend sa place, Z lapplaudit. s M. Mer beaux. — Je suis autorisé,par gouvernement, à lire la déclaration s l" vante: « Les pièces qui ont été iemises au p sident de la République ne sont qu'u copie de documents qui n'ont jam. existé. » G M' Labori. — L'incident est clos. lt M* Chenu. — Pas pour moi. M. Ci e laux a fait une habile diversion. On v< faire, aujourd'hui, un procès politiqi 51 on veut faire sortir de ce débat un cei l- ûcat pour M. Caillaux. Il ne s'agit pas de savoir si M. Ci u laux est bon républicain, mais si Mi Caillaux a, oui ou non, tué M. Calmct M' Labori. — J'avais, à la suite d' î- formations apportées à la barre, pro-iL qué des explications au sujet d'une si picion jetée sur M. Caillaux. Pour 1 t M. Caillaux et son inséparable l M. Ceccalai " et pour sa femme, les explications de I le procureur général suffisent. Je r « déclare satisfait. M. Prestat, partie civile. — Je tiens donner quelques explications nu sujet r 1 rôle du « Figaro ». Les attaques ont é , vives contre la mémoire de M. Calmett Les protestations de M. Prestat M. Caillaux (dans la salle). — Je d 5 mande'à revenir à la barre. J M. Prestat. — Je proteste contre l'a î serti on que le « Figaro » e-st à la merci < î l'étranger. M. Prestat parle de l'affaire de Dresdner Bank et du rôle de M. Baye Celui-ci n'était pas Allemand, mais A j trichien. Il n'est pas vrai que M. Bayer a ache des actions au « Figaro » pour le comp de la Dresdner Bank. M. Bayer n avai > d'ailleurs, que cinquante actions et ce i n'est pas suffisant pour vendre le « F garo » à l'Allemagne. M. Caiiiaux a également dit qu'il ■ avait beaucoup d'allemands dans groupe financier du « Figaro ». C'est a solument faux. Le « Figaro » est un jou nal essentiellement français, par ses a î ministrateurs, ses actionnaires et ses r dacteurs. M. Périvier, l'ancien adversaire de ^ Calmette lui-même, a donné une preu^ de son affection pour son ancien journ en m'adressent une lettre dans laquel : il dit tout le bien qu'il pense du rôle joi par le « Figaro ». M. Privât parle ensuite de l'affaire c publicité Lipscher pour ville d'eau ho: . groise dont M. Caillaux a parlé. Enfin, M. Prestat parle de Paffaii Krupp. U est nécessaire, dit-il, que la Ii mière soit faite sur de pareils incident Le « Figaro » n'a pas été engagé, comir on l'a dit dans une affaire intéressai cette maison d'armes. Et dans ce douloi reux procès, où tout le monde s'acharr contra un homme, journaliste, j'ai droit d'élever la voix pour défendre £ mémoire. M* Chenu. — M. Prestat me permetti peut-être de lui dire qu'il se donne tro de mal. Il m'est permis de dire à Caillaux qu'il est misérable de sa pa: de salir une tombe que sa femme a oi verte. Méditez le mot de Barnabé qu vous connaissez et continuez si vous 1 voulez. M. Caillaux et Me C'îcnu M. Caillaux. — Je veux répondre toutes les attaques dont M* Chenu pren sans doute la responsabilité. M' Chenu. — J'ai l'habitude de prer dre la responsabilité de toutes les pî rôles que je prononce et cela malgré vc attaques. M. Caillaux. — Je reprendrai quelque: unes des allégations que j'ai formulée hier. Comment, votre journal m'attaqu dans mon honneur, dans ma réputatio politique, et je n'ai pas le droit de m défendre? Je vais apporter ici les démentis le plus formels sur les notes parues dans I « Figaro ». Fit M. Caillaux donne lecture de que! ques articles parus dans le « Matin > qui donnent un démenti aux allégation de M. Prestat. Pour l'affaire hongroise, M. Presta dit que le « Figaro^ » était chargé d faire de la publicité. On a cependan donné lecture de plusieurs lettres qu donnent un démenti aux assertions d M. Prestat. L'allocation d'une somme de trent mille francs par an accordée au « Figa ro » par le gouvernement hongrois, n constituait pas seulement une affaire d publicité. M0 Chenu. — J'engage M. Prestat : ne pas répondre à M. Caillaux, car nou sommes tout à fait en dehors de l'affaire M. Caillaux. — Je suis donc dans I vrai? Le « Figaro » s'était engagé à facilite sur le marché français l'emprunt hon grois. Je n'ai plus rien à dire. M* Chenu. — J'ai donné, hier, des ex plications à ce sujet. M. Caillaux di qu'il n'avait pas le souvenir que M. 1 président de la République l'ait engagé j s'adresser à M' Maurice Bernard, pou s'entremettre entre lui et M. Caillaux Or, M. Caillaux a dit le contraire à l'ina traction. M. Caillaux maintient-iî, qu'au cour d'une conversation avec sa femme, il ne l'a pas mise au courant de sa démarche auprès du président de la République? M. Caillaux. — S'il m'était permis de prêter serment, je dirais: « Devant Dieu et les hommes, je le jure. » Q1^ Je ne me souviens pas que M. Poin-caré m'ait engagé à prendre Me Mau-je rice Bernard comme intermédiaire offi-cieux.ré_ Le défilé des témoins recommence Ji® Le brov/ning M. Georges Fromentin, employé de M. Gastinne-Renette, armurier, qui a il- servi Mme Caillaux, explique les cir-ut constances dans lesquelles il vendit un le; browning à la femme de l'ancien pré-ti- sident du conseil. M0 Chenu. — Je demande que mes-il- sieurs les jurés voient l'arme dont s'est ne servie Mme Caillaux. Puis M» Chenu te. demande au témoin de faire une démons, m- tration du fonctionnement de cette 'o- arme. M. Fromentin s'avance vers les jurés ai> et leur fait la démonstration demandée. . M0 Chenu. — J'ajoute donc que c'est | Mme Caillaux qui a fait l'opération du s chargement de l'arme avant de se ser-f vir du browning. Je demande mainte- Inant à faire des exercices avec de fausses cartouches. Pendant toute cette longue démonstration, Mme Caillaux respire des sels anglais. S| Un juré essaie l'arme en personne. | M® Chenu. — M. le président, veuillez j? demander à Mme Caillaux à quel mo-| ment elle a armé le browning. | Mme Caillaux. — Pour ne pas oublier | le maniement de l'arme, je l'ai année aussitôt'que je quittai la boutique de M. I Gastynne-Renetta. 1 Sur question du président, Mme Cail-\ 'aux ajoute que c'est au moment d'entrer dans le cabinet de Calmette qu'elle a soulevé le cran d'arrêt. Mme Caillaux. — Messieurs les jurés, ne soyez pas étonnés de ce que j'aie pu manier le browning. Depuis mon enfance. je suis habituée au maniement des armes, à la chasse. Le 7' juré. — Je demande au témoin si, d'une simple pression, les balles peuvent sortir_ automatiquement. Le témoin. — Non. Il faut appuyer > » ~ ■ -.1 r- " * l'_ M. Latzarus et M. Robert de Fiers I M0 Chenu. — Je demande enfin au té-ê moin si, au cours de l'achat, Mme Cail- laux n'a manifesté aucune émotion. lç Le témoin. — Aucun?. ^ M. Berviiler, caissier de M. Gastynne-Renette, fait la même exposition. C'est [€ lui qui assista Mme Caillaux lorsqu'elle tira sur un manequin six balles de son browning; trois balles uut' porté, dit-il. e Sur demande de M0 Chenu, le témoin déclare que Mme Caillaux était très calme.Me Labori. — Il est entendu que c'est t l'employé qui a conseillé à ^ Ime Cail-. laux d'acheter, de préférence, un brow-e Jning. e Mme Caillaux. — Je n'ai p- ; demandé a à tirer sur une silhouette. On me l'a proposé.p L'éloge de M. Caillaux L On entend ensuite M. Labeyrie, con-t seiller référendaire à la Cour des Comp-i- tes, qui commence par déclarer qu'étant e le collaborateur direct de l'ancien mi-e nistre des finances, il était à même de connaître l'état d'esprit de son patron. M. Labeyrie fait l'éloge de M. Caillaux, secondé, dit-il, pnr une compagne à parfaite, aimante, intelligente qu'est d Mme Caillaux. M. Caillaux savait qu'une campagne i- allait être dirigée contre lui. C'est le i- « Figaro » qui commença. Nous savions s que M. Caillaux n'avait jamais pris part aux négociations de 1 affaire Prieux. Nous espérions qu'après les démentis, la s campagne cesserait, mais elle continua, e Nous conseillâmes à M. Caillaux des n poursuites judiciaires ou un duel. Nous e avons parlé également, à ce moment, d'un jury d'honneur, mais la constitu-s tion en fut écartée. Nous-mêmes nous e étions énervés de cette campagne diffamatoire.J'avais souvent l'occasion de voir , Mme Caillaux, qui souffrait, il n'est s pas douteux, des calomnies répandues sur le compte de son mari. Le vendre-t di 13 mars, un journaHste me télépho^ e na que des documents diplomatiques t compromettants allaient paraître dans i le « Figaro ». Le lendemain matin, pa-s raissait la lettre « Ton Jo s. Le témoin fait alors le récit de la 3 journée du drame, de l'attitude de l'an-- cien ministre des finances, avant et 3 après la mort de M. Calmette. 3 M. Labeyrie termine sa déposition, en déclarant que les derniers temps il avait i été frappé de l'état mental de Mme s Caillaux, qui faisait peine a voir. Le témoin, qui a accompagné Mme Caillaux au commissariat de police, déclare qu'en le quittant, Mme Caillaux lui a dit: « J'espère encore n'avoir pas blessé grièvement M. Calmette ». (Voir suite page 2.) gVOYEZ EN PAGE 8 1 I LA DROLERIE DU JOUR S •j —' -y — - ■ - ■ FAIRE t DÉFAIRE 1 UN NÈGRMJ TRAVAIL SOIXANTE - DÎFONCTIONNAIRES SU *IMÉS L'ART DE RÉI ŒR SES FAUTES LA BELG UE PAIERA L Tandis qu es collègues se pro-fti mènent^ îquettent ou flem-ÎT^j ment, un n istre reste rivé à son poste, trav lant comme un nègre, c'est î Renkin. C'est que son 1 eau a besoin de sérieux radoubai Les torpilles du « Patriote » l'ont niché à divers endroits, et son ch [«ment financier est si lourd, qu'il 'nu ice de sombrer à la première tempête Il s'agit, au fon de diminuer le déficit. Pour cela — ouable intention — M. Renkin se met >arait-il, à rogner les dépenses. C'est ii oyable qu'un ministre ne se borne i , en pareille circonstance, à augniei r ses recettes; mais les gens informés Arment le fait absolument.Faut-il que la s ation soit grave et le danger menaçant, our en arriver à des procédés aussi in coutumes ! Jusqu'à pré'seir en effet, le ministre des colonies avaii urtout été préoccupé d'augmenter les penses. Grâce à ses prodigalités, l'a 1 inistration coloniale métropolitaine dé ssait, par le nombre de ses fonctionnai s, les plus vieilles et les plus vastes a< nnistrations coloniales connues. Quelle terre pr lise! Quel asile toujours ouvert aux créatures en mal de sinécures ! Maintenant, c'e fini de rire. M. Renkin ne nomme plu il propose de supprimer soixante-dix i ictionnaires et de les mettre en disponi ilité, avec traitement approprié à cette: tuation. Sans doute all-s -vous dire qu'il eul mieux valu ne j niais les investir d< fonctions quelconcus, si les postes créés pour eux étaient Jnitiles. On aurait pi se dispenser de ayer des traitement-pendant plusieurs années, et éviter d< continuer à paye: ultérieurement de: traitements de di ponibilité. C'est for logique, mais, cette procédure préventiv< n'est point dans lb manière de M. Ren kin. Fort de ses capicités de réparateur il laisse faire; il lasse partir trente mil lions, pour avoir k plaisir de les rattra per après force dtpmses et procès; i installe des fonctionnaires inutiles, pou avoir le plaisir et l'honneur de fair< plus tard des coupas sombres dans leur rangs et les mettre en disponibilité au: frais de la princesse. Faire et défaire, tout est là; c'est le se cret des grands administrateurs. LA MÇ)RT DE Rîjae CAYKT~m CA5TELLA Nous avons pu nous entretenir avec 1 mari de la malheureuse jeune femme ainsi qu'avec M. et Mme Champel. Ce personnes, toujours sous ,e coup de l'e pouvantable acei.lent, attribuent la ca tastrophe à un entremêlement de fils Ils ont vu distinctement la pauvre fem me faire un geste des bras au moment di « lâchez tout » du parachute. Est-ce alor que les Jils se sont entremêlés? L'enquête,-sans doute, le fera savoii Porr l'instant, on en est toujours au: probabilités. ivans la situation où se trouvait Cham pel par rapport au parachute, il lui étai impossible de savoir exactement ce qu se passait. Ainsi que nous l'avons dit hier, le de clanchem-ent des chambres à air trouv son principe dans la chute elle-même Cependant, ne voyant pas comme d'ha bitude la gigantesque ombrelle s'éloi gner, sqit à sa gauche, soit à sa droite, i eut le pressenti m étit de l'accident. Le corps de Mme de Castella repose ; la -Morgue de Woluwé. La malheureus est toujours revêtue de son costume d'à viatrice. On suppose que ses parents -ou du moins son père — arriveront ; Bruxelles, ce soir ou demain matin. La jeune femme était exactement âgé de 22 ans. L'ENQUETE Une enquête est menée par M. le jug-Lacroix pour satisfaire aux exigences d la justice qui en pareil cas entend avoi sa religion complètement éclairée. Le magistrats et les médecins légistes s sont transportés à la morgue puis à L maison communale où ils se sont entre tenus avec les témoins les plus intéressé de l'effroyable scène, c'est-à-dire les avia teurs et M. Cayat de Castella. Ensuit lo parquet se rendit sur les lieux même de l'accident. Certains journaux de hier soir annon çaient que M. Cayat de Castella était ei fuite! Nos confrères ont été mal infoi més. Comme on le voit par notre récit M. Cayat de Castella était encore mer credi à Bruxelles. L'ENTERREMENT L'enterrement aura vraisemblablemen lieu vendredi, il se pourrait donc, sau mesures contraires, que la jeune femm-ne retournera pas dormir son dernier som meil dans sa terre bourguignonne e qu'elle reposera à quelques pas de nou dans le calme petit cimetière de Woluwé H. F. Mme Manette Simonet du Théâtre du Parc, qui a trouvé I) mort dans un accident d'auto, i Cumptich-lez-Tirlemont. LA REVUE DU 22 JUILLET ET LA REVUE BU LORD=MAIRE I»—ami,! a—»» i iir i mi —■m— i '' 1 mCTTTV AQPrrTQ PTTTORF^OT TFQ HT T nFPÏÏ F. uil\Jyv Sept mille hommes environ ont défilé, mercredi, vers 11 heures, depuis la porte de Namur jusqu'à la porte de Louvain. Echelonnées depuis la porte de Namur jusqu'à la porte Louise, les troupes ont suivi les boulevards extérieurs, passant pài pilotons ^ritïeles Târr^ccs de curieux qui s'étaient-massés compacts tout le long du parcours. Boulevard du Régent, devant le ministère de la guerre, avait été dressée une tribune, ornée de fleurs et de colonnes dorées.. C'egt de là.que le lord-mairer les shériffs, les aldermen, le ministre d'Angleterre à Bruxelles, M. le bourgmestre Max, MM. les membres du conseil communal de la ville, les attachés militaires français et anglais assistaient à la cérémonie.Aux fenêtres du ministère de la guerre, on remarquait le ministre de la guerre et le ministre des sciences et des arts. Obligées de défiler en _ pelotons, les troupes n'ont pu donner à la revue le relief qu'elle obtient habituellement place des Palais. Les régiments, avec leurs musiques, se succédaient dans l'ordre suivant : l'école militaire, le bataillon universitaire, un groupe de mitrailleuses, la cavalerie, l'artillerie, les brigades mixtes, le 9° de ligne, un second groupe de mitrailleuses traînées aussi par des chiens, les grenadiers, les carabiniers, les lanciers et les chasseurs à cheval. La revue était passée par le général Lantonnois, commandant « ad intérim >: la 6e circonscription. Les délégués anglais ont particulièrement admiré les mitrailleuses à traction canine que l'armée belge,' on le sait, a été la première à utiliser. Sous les rayons de soleil, sabres et uniformes brillaient ou reluisaient. Le défilé n'a pris fin que vers 12 heures; après quoi, le lord-maire et son entourage remontèrent en carrosses poui se rendre à la Chambre de commerce britannique, où avait lieu en leur honneur un déjeuner intime. 1 U 111 1 L A LA CHAMBRE BRITANNIQUE La table d'honneur était présidée par M. Westcott, président de la Chambre <le commerce aux côtés duquel se trouvaient le lord-maire, MM. les bourgmestres de Bruxelles et d'Anvers, le consul général d'Angleterre, les ministres (les finances et des affaires étrangères" et ie comman- Le lord-maire et M. Max quittant la gare -/ W LS X-il A X-JX-i M. Westcott porta la santé des souverains belges et anglais, il souhaita la bienvenue à ses collègues, se félicita de la cordialité qu'animait les peunles belges et anglais.et but enfin au loru-mayor. Le consul général d'Angleterre caractérisa les relations eomiïiGroiales éSlstcHiti entre les deux pays et rendit hommage à M. Max. On entendit encore les paroles de remerciements du lord-maire, des toasts de M. Max et de M. le ministre des affaires étrangères. Après ce déjeuner, le lord-maire qu'accompagnaient plusieurs shériffs, alder-aen et conseillers se rendit, en automobileA LA MORNE PLAINE La petite localité de Waterloo avait espéré qué le lord-maire descendrait à la Maison communale pour y signer le livre d'or. Déjà elle avait pavoisé, arboré des drapeaux anglais et beiges ; mais le manque de temps et la pluie ne permirent pas aux représentants de la cité de Londres de mettre pied à terre à l'hôtel communal. Ils se rendirent directement au Panorama qu'ils visitèrent et où le major van Liî, qui centralise la documentation du champ de bataille, leur donna, en anglais, toutes les explications désirables. A sa sortie du Panorama et aorès avoir remercié son cicerone, le lord-maire se rendit.seul au musée, qui se trouve vis-à-vis, signa un livre de' souvenirs, puis, le doigt tendu et se dirigeant vers un tableau représentant un banquet des généraux de l'empire, il désigna le général Edward Bowater. — Ici, dit-il, celui qui porte le n" 60, c'est un de mes aïeux ! Faisant alors le demi-tour, le loni-maire rejoignit ses compatriotes et remonta en auto. Et tout le monde se remit en route pour Bruxelles ; car la délégation devait assister au palais royal au dîner offert par le roi. ; LES " TODR DE FRANCE „ ONT DONNÉ t AUX MONTAGNES ; LES ULTIMES ASSAUTS FABER FAIT WALK«OVER Ce soir, c'en sera fait des étapes de montagne. Ce soir? Bien avant même, car le Ballon-d'Alsace, que nous allons regravir à rebours de l'autre jour, puis le col de Grosse-Pierre, qui constituent les deux dernières rampes réellement dures à gravir, se trouvent tout au début de cette treizième étape; en réalité, à peine le jour se sera-t-il levé, que la bataille se livrera en plaine. Mais d'ici là, que d'imprévu !... Place du Théâtre, au Café Danjean, où les officiels s'installent à 1 heure et demie du matin, une foule de consommateurs les attendait. La pluie est tombée en assez grande abondance, la nuit dernière, et si elle fait trêve en ce moment, le temps n'en reste pas moins menaçant.H. Alavoine, Deloffre, Kirkham, Mun-ro et Tiberghien viennent apposer les premiers leur signature sur la feuille officielle. Lorsque, à 3 heures, le contrôle est levé, il n'y a pas une seule abstention; les coureurs sont cinquante-cinq encore, qui vont livrer la treizième bataille; ce sont : LES PARTANTS COUREURS c CROUPES > 5. Itoasius, Itetinne; 9. Faber François, Colombes; 10. Garrigou Gustave, Pantin; ^ 11. G«orçret Emile. Châtcllerault; 13. Egg Oscar, Paris; 14. Christophe Euçène, Mala-l koff; 15. Thys Philippe, Andcrleoht ; 16. Alavoine Jean, Versailles; 17. Lambot Firmin, Maroinellc; 10 Pélissier Henri, Paris; la. Heuechem Louis, Ransart; 20. Baumier Jlar-cel. CourbcYofe; 26. Deçy. Versailles; 27. Duboc, Rouen; 28. Trousseher. Paris; 31. Jîrocco Slaurioe Paris; 32 Godiviei Marcel. Versailles; Menajri r, Colombes; 34. Cruchon, Paris; 35 Kippert. Nancy; 35 Tiberghien, Wattrelos; 37 Engol Eouis, Co lombe«; 38 Ernest-Paul Coln.-nbes; 39. Petit jean Louis. Gonricux- 40 Charron Ch., Paris ; 41. Devroye Henri, Mons-Crotteux ; 42. Bor gartîilo, Turin; 48. Kirkham, Melbourne; 49 Munro, Melbourne; 50. Vandcnberghe lt. ltouler6; 51. Spiessens Alphonse, Malines: 55. Nem non Jules. Calais; 57 Bertarelli, Milan; 59 Harquet. Paris; 60. Erba, Milan; 70. Scieur. Florennes: 71. Coomans, Herstal. COUREURS c ISOLES » 104. Alavoine Henri, Versailles; 110. Alpini Louis, Nice; 111. Mathieu Camille, Bézicrs; 113. Dumonl Ch., La Chaux-do-Fonds; 114. Eottié Marcel Par 16; 123. Guyon, Genève; 124. Deloffre, Le Caleau ; 135. Cottrel. Paris; 138. Leclerc Henri, Tribardieu; 141. Al lard Henri, Glabais-lez-Genappe ; 151. Botte Camille, Espinois-lez-Binche; 154. Everaerts Pierre. Bruxelles: 161. Cuohetti. Turin; 165. Neboux, Paris; 173. Tuvtten Julien, Ostende; 179. Spinelli Livourne; 189. Goi, Milan; 197. Pratesi Ootave, Anti gnano. LE DÉPART En cortège, suivi de la foule des admirateurs des « Tour », on traverse un pont sur la Savoureuse et l'on fait halte tout de suite quai Vauban. Les coureurs sont rangés en bon ordre et, après un ultime appel, à 2 h. 30, le signal du départ est donné. (Voir suite en page 2.) LE TZARËTLÂ~D0UMA Saint-Pétersbouhg, mercredi. — En marge au discours subversif prononcé s la Douma par le député Tchkheidze, qui devait à cette occasion comparaître devant la Cour Suprême, l'empereur a écrit l'annotation suivante : .l'espère que désormais le président de la Douma ne tolérera plus des déclarations contraires à la loi et au serment des députés. Qu'on cesse les poursuites. — Havas. ÉMOUVANT SAUVETAGE DE DEUX ENFANTS Plusieurs enfants jouaient sur le bord du canal de Willebrocck, à Neder-Over-Heembeek, lorsque tout à coup, deux d'entre eux, les nommés Emile Feys et Léon Deswarte, âgés de 9 et de 10 ans, demeurant à Haeren, perdirent l'équilibre et tombèrent dans l'eau. Affolés, les autres prirent la fuite. Heureusement des promeneurs, qui de loin avaient été témoins de l'accident, accoururent. Aidés d'un batelier, ils parvinrent, après de grands efforts, à retirer les deux enfants de leur situation critique. L'un d'eux avait^ perdu connaissance et ce ne fut qu'après bien des soins qu'on parvint à le ranimer. Les deux imprudents bambins en seront quittes pour un bain froid. ARRESTATION MOUVEMENTÉE D'UN BANDIT Termondb, mercredi. — Nos lecteurs se rappelleront les audacieux exploits du bandit De Rycke, à Lokeren et environs. Un jour qu'il menaça les gendarmes, il fut abattu d'un coup de fusil et perdit trois orteils. Depuis ce temps, il avait disparu. Ecroué à Ter-monde, on l'avait envoyé ensuite à Hoogstraeten, d'où il s'était évadé au commencement du mois de juin. Il y a quinze jours, il pénétra par effraction, avec un nommé Callebaut, dans la peausserie de M. Bosman, à Waes-munster. Plusieurs centaines de peaux furent enlevées. La nuit dernière, la police de Lokeren, aidée de la gendarmerie, a fait ano battue dans les bois du hameau « Eechout », à Lokeren. Vers trois heures du matin, le bandit de Rycke est tombé entre leurs mains. Il a été écroué à la disposition du . procureur du roi, à Termondp.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1906 tot onbepaald.

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