La dernière heure

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25 november 1918
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s.n. 1918, 25 November. La dernière heure. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21s82w/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE, BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 h. Les jours fériés de 9 à midi. Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'Agence Hayas, 8,place des Martyrs (1er étage), ^ Bruxelles. ^ La Dernière Heure et La Petite Feuille 2me Ed. MATIN PETITES ANNONCES : 30 CENTIMES LA LIGNE N° 1 TREIZIÈME ANNÉE LUNDI 25 NOVEMBRE 1918 10 CENTIMES COMMENT ON VIT A PARIS je vous adressais, ie iu au .0 ÎOl-i, e dernier salut de Paria se préparant à Bubir le choc des hordes d'Attila. Et voici qu'il n 'est donné de vous apporter le premier sourire de Paris vainqueur à Bruxelles délivré. lia muraille de « poux gris » qui sépara pendant cinquante mois les deux capitales-sœurs s'est écroulée, mais nj lettres, ni trains n'arrivent encore de l'une à l'autre. Quand deux amis . ont éloignés ils s'envoient leur portrait. Voici celui du Paris de 1918: Monumentalement, vous ne le trouveriez point changé. Le jour du vendredi-eaint, un obus du gros Kanon qui tirait de 120 kilomètres-(nous î'avons déniché depuis lors dans la forêt de Saint-Go-bain) fit crouler près des Halles le t-^;t de l'église Saint-Gervais, à l'heure où les fameux « chanteurs de Saint-Gervais » y donnaient un concert suivi par un public exceptionnellement mondain. Il y ei t une centaine de tués. Lè même gros Kanon célébra la Pentecôte, en venant décapiter la tête en pierre d'un des saints qui garnissent le péristyle de J'église de. la Madeleine.1 Je crois en que c'est les deux seules fois qu'un monument considérable fut endommagé. Le ' * lit d< h tr- ' ' ,r- r.lln tuer dans leurs chambres quelques malheureuses femmes, mais le bruit s'entendait à peine dans la rumeur de l'immense ville. Le premier effet de surprise passé, les promeneurs du boulevard ne prêtaient plus l'oreille aux détonations. On savait que les assassins n'avaient que deux pièces pouvant tirer une centaine de coups avant -d'être hors d'usage. Ainsi connu, classé et limité, ce danger n'effrayait plus personne et les buveurs assis aux terrasses des cafés supputaient philosophiquement qu'il avait remplacé celui d'être écrasé par un autobus du temps de paix. Le gros Kanon a fait déserter quelques appartements situés dans sa ligne de tir (de i* gare de l'Est à l'Observatoire, en passant par le point géodésique de Notre-Dame). On ne peut dire qu'il ait fait baisser les loyers, puisque, comme vous le savez, sans doute, le Parisien ne paie plus ses loyers depuis la guerre. Cette suspension du terme, qui mettait Monsieur Vautour sur la paille, fut une de nos questions les plus épineuses depuis quatre ans. Aujourd'hui, on propose de la résoudre en faisant payer lef quit-tances arriérées par l'Allemand. C'est une bonne idée. Les raids de Gothas auraient fait moins de bruit encore que le Kanon, si l'on n'avait placé, un peu partout, de colossales sirènes d'alarme, dont le vacarme lugubre ressemblait à la trompette de l'ange du Jugement Dernier Tout Paris descendait alors pour une. heure ou deux dans les caves ou dans les abris du Métropolitain. Ceci fit nauv ser extraordinairement ie prix des villas dans la banlieue, jusqu'au jour où les tirs de barrage, forçant les Gothas à se délester de leurs bombes avant d'atteindre la ligne des fortifications, rendirent la périphérie tout aussi malsaine pour les cardiaques. De craintes pour la prise de la ville elle-même, il n'y en eut qu'en septembre 1914, avant la Marne. Cette année, après la grosse alerte du Chemin des Dames, on savait que l'armée de Foch était intacte et présenterait un bouclier invincible. Si, néanmoins, beaucoup de Parisiens déménagèrent une seconde îcis' leurs objets d'art ou leurs bébés, ce fui seulement par appréhension d'une nà nonnade à longue distance, le bruit s'é-tant répându que Ludendorf tenait en réserves des batteries de grosses pièces pareilles à celles qui bombardaient Dun-kerque ou Nancy à quarante kilomètres. En somme, Paris s'aperçut surtout de la guerre au renchérissement des denrées. On gémissait de payer cette année un œuf neuf ou dix sous, et sept francs pour une livre de beurre fin. Mais l'ouvrier et l'ouvrière, mobilisés dans les usines avec des salaires de vingt et trente francs par jour, n'ont peut-être jamais mieux mangé. Les homards ou les poulets de quinze francs étaient pour le peuple. C'est le petit rentier et l'employé qui se serraient le ventre. Le vêtement d'homme avait renchéri davantage que la toilette féminine, qui exige moins d'étoffe substantielle. Un complet-veston coûtait 200 francs au lieu de 100 francs. Une paire de bottines . 60 francs, au lieu de 30. Au reste, si l'élégance masculine avait diminué, la coquetterie de la Parisienne était, et est encore, intacte. Avec la jupe très courte, il n'est trottin qui ne porte, aujourd'hui, des souliers de bals et des bas de soie. Et ainsi, le Paris populaire n'a été véritablement affecté ni par les coups ni , par la vie chère. Si la gaîté générale avait disparu, c'est pour une raison plus tragique : La Franoe a 1,800,000 soldats tués, 500,000 mutilés. Avec les malades incurables, elle a perdu deux millions et demi de ses fils ! Tel régiment, qui porte les fourragères rouges aux couleurs de la Légion d'honneur, a vu passer dans ses cadres 83,000 hommes. Avouez qu'après ça nous avons quelque mérite à avoir gardé le sourire... Maurice de Waleffe. . ; POUR LES ARMÉNIENS VICTIMES DES TURCS Taris, 23 novembre. — Le ministre des affaires étrangères, Stéphane Pichon, a reçu une délégation d'Arméniens qui a attiré son attention sur les derniors excès des troupes ' turques du Caucase à l'endroit de la population arménienne. Le ministre a donné l'assurance que le gouvernement français, d'accord avec celui de Londres, ne négligerait rien pour défen-dre les prérogatives de la ^fiction anjaé- 1 nienna. ' " ' ■••••■* \ "L'ENVOYÉ DE DIEU,, A L'ILE BU DIABLE ? Amsterdam, 23 novembre. — On prétend que les révolutionnaires allemands qui se trouvent en Hollande estimeraient que l'empereur doit être expulsé afin de calmer les esprits et envoyé à Me du Diable, là même où a été déporté le capitaine Dr*yfus. On n'en veut pas en Grèce Athènes, 21 novembre. — 11 semble que l'ex-empereur d'Allemagne aura quelque peine à trouver un gîte sûr. Partout où il espérait demander asile, on le considère comme indésirable. La nouvelle qu'il comptait résider à Corfou, aurait soulevé l'opinion publique grecque. On croit pouvoir affirmer que jarrais le gouvernement hellénique n'autoriserait l'ex-kaiser k résider sur son territoire.Les écus de Guillaume II Londres, 32 novembre. — Deux cents sacs contenant chacun environ 30 kilos de pièces d'or et d'argent allemandes viennent de passer la frontière hollandaise dans des wagons scellés, llssont adrestésà Guillaume II. On ignore encore où ce trésor sera déposé, mais on croit qu'il sera confié à uno banque Hollandaise. (Daily Chronicle). L'ex-Kaiser serait makde Amsterdam, 23 novembre. — Un malheur n'ar-rivo jamais seul... Guillaume II, depuis quelques jouiest alité, dit-on :.il serait atteint de la grippe espagnole. Jusqu'à ce moment il avait élé accompagne dans ses promenades d'une garde de gendarmes. I.e ^ Tclrjrraaf > s'élève conlre le régime de favrjr dent il a joui. Le bureau dû télégraphe de iiaarn restait ouvert nuit et jour et Guillaume 11 avait la faculté de téléphoner à longue distance. A-t-il réellement abdiqué ? Paris, 21 novembre. — Cn s'inquiète beaucoup du sort qui sera réservé à Guillaume II. Et tout d'abord on se demande si l'ex-kaiser a bien signé son abdication. 11 parait difficile, jusqu'à présent, de répondre à cetU question primordiale : une note communiquée le 9 novembre par le prince Max de Bade a annoncé que le kaiser avait décidé de renoncer formellement au trône, que des mesures étaient à l'étude pour réaliser cette résolution et instituer une régence. Les choses cn étalent là lorsqu'on apprit que la révolution avait éclaté en Allemagne. Quelque temps après, on annonçait la fuite du kaiser en Hollande. Mais aucune pièce officielle n'a été publiée qui permit d'affirmer que le départ de Guillaume 11 eût été précédé d'un apte d'abdication. On ne sait pas pli# en vertu de quel pouvoir Max de Baee a passé le gouvernement à M. Ebert. D'autre part, on apprend de Zurich que le bruit court que, pour mettre fin aux polémiques, le Gouvernement allemand va, sous peu, publier l'acte d'abdication de Guillaume II. Dans ce document, le kaisor s'efforcerait de justifier la guerre entreprise, telon lui, pour rompre l'isolement do l'Allemagne. L'acte se terminerait par ces mots : 1 Pour éviter les difficultés et mettre un terme aux deuils et aux soufirances de mon peuple, je renonce au trône et laisse mes fidèles sujets libres de choisir le gouvernement qui leur parait le plus compatible avec leur honneur et leur liberté. La situation du Kaiser et du Kronprmz en Hollande Le kaiser, on 1e sait, a été reçu en Hollande en vertu du droit d'asile que tout étranger est fondé à invoquer. Le premier point pour les autorités hollandaises semble avoir été (le rechercher l'état militaire exact de ses nouveaux hôtes. Los militaires belligérants sont internés quand ils pénètrent en territoire neutre, tandis que les civils conservent tonte leur liberté. D'après les télégrammes que nous connaissons, lo kaisvr aurait été considéré comme un civil, ayant perdu sa qoalité de chef suprême de l'armée! C'est pour cotte rsisen qu'il jouirait au château d'Amerongen, d'une liberté relative. En revanche, le kronprinz aurait été considéré comme soldat : la liberté lui aurait été ainsi refusée et on l'aurait relégué dans une lie du Zuyderzée. La questien de l'extradition à 1 etade Paris, 23 novembre. — La faoulté de droit de Paris, consultée au sujet de l'extradition de Guillaume II, a demandé un oortain délai pour faire connaître sa réponse, étant donnée la complexité do la question. 11 semble que les autres puissances alliées n'agiront de commun accord avec la France qu'après avoir reçu des consultations de leurs juristes officiels. D'autre part, les ministres des Etats alliés a La Haye auraient déjà fait des réserves sur la présence de l'ex-kaiser en Hollande. La légation des Pays-Bas a communiqué aux journaux une note dsns laquelle elle rappelle la déclaration faite le 13 novembre par le président do la Chambre et dans laquelle il est dit notamment que l'ex-souvoraln et sa suite ont compris qu'ils doivent avoir égard aux exigences que comporte le carsctêre de l'asile qui leur a élé accordé et éviter qu'aucune fausse apparence de leur séjour aux Pays-fas ne puisse servir à une action politique quelconque, et enfin que le gouvernement de la reine ne pense pas que les gouvernements étrangers, dont les ressortissants, sans exception de position, ont si souvent profité de l'asile hollandais, 6e refuseraient à respecter ses traditions nationales, ou à se souvenir des cas où ils ont eux-mêmes accordé l'hospitalité à des souverains déchus. En outre, la légation des Pays-Bas prie de déclarer que « l'ex-erapereur allemand n'a pas quitté une seule fois le parc du château d'Amerongen où il est interné ». A NOS LECTEURS "La Dernière Heure" et "La Petite Feuille" reparaissent aujourd'huisur leur ancien format— provisoirement en un seul journal. De nombreuses difficultés de réorganisation subsistant encore, nous devons nous contenter d'éditions de deux pages. D'autre part, notre tirage étant limité, il se fait qu'un grand nombre de nos anciens acheteurs au numéro ainsi que la totalité de nos abonnés ne peuvent être servis momentanément. Nous nous en excusons auprès a'eux et faisons toutes diligences pour améliorer cette situation à bref délai. CE SERAIT TROP FACILE ! IL FAUT D'ABORD EXPIER ET RM PJIFJL g Les gouvernants allemands ne î cessent de protester contre Jes conditions de l'armistice qu'ils ont acceptées et sur lesquelles ils ont mis leur signature. Cette faç.on de procéder n'est pas 1 lté pour inspirer confiance et tombe bien mal à propos. Tandis que leurs prêtres imploraient l'intervention du pape, et que leurs marxistes en appelaient au prolétariat iu monde entier, que faisaient leurs soldats en retraite? Us détruisaient le butin qu'ils ne ] n-vaient emporter, ils pillaient les habitations de citoyens paisibles et se livraient aux pires exactions sur une population 6ans défense. Chaque jour ils démontraient ainsi-qu'ils n'avaient rien appris» et que pour eux, comme pour leurs anciens maîtres, la pire des tortures est de tenir un engagement.Barbares en 1918 comme en 1914, ils n'ont eùlevé que le noir et le blanc de leur drapeau. * Sous l'étiquette démocratique, ils. gardent tous les défauts qu* les orî rendus i insupportables au menât' entier, quand ' i-Lô onv«iiorepiit) i*ï5î$>4e .^pé ri al jusqu'à la Tour Eiffel. Nos coeurs ne sont pas fermés à la clémence et à la pitié. Mais il ne suffit pas que*la Germanie ait désavoué ses divinités militaires, quand le saucisson commençait à manquer, pour qu'aussitôt nous nous exposions à être dupés en nous pâmant d'attendrissement. L'expiation doit continuer jusqu'au moment où elle aura enfin fait pénétrer dans tous les cerveaux du Brandebourg et d'autres lieux que la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure et qu'il faut tenir compte, avant tout, de la Justice et du Droit. Nous ne demandons pas qu'on laisse mourir de faim leurs femmes et leurs enfants, mais ce n'est pas notre faute si les Alliés ont dû, dans les conditions d'armistice, prendre des précautions par-ticulièrement sévères pour éviter tout retour offensif. Us connaissaient bien les apôtres avec qui ils traitaient, et les événements d'aujourd'hui démontrent qu'ils avaient raison de ne pas se contenter d'une signature, fût-elle même à l'encre rouge et noire. Oe Jc'ràit Yrdi-xvsiit de at tirer à si bon compte. Il faut d'abord expier et puis payer... LA REPRISE DU TRAVAIL En vue de mettre rapidement fin au chômage, des Bourses du Travail et des Offices de renseignements seront réorganisés, à très bref délai, d'après un nouveau ràglemei^ type. Pendant la période transitoire — entre le moment actuel et celui où. l'industrie pour- 1 ra travailler à plein trait — le secours alimentaire continuera à, être accordé, sauf 1 pour ceux Qui refuseront — et avec eux les ménages — d'accepter un travail convenable ! approprié aux aptitudes professionnelles de chacun et aux conditions de salaires rémunératrices.En cas de conflit, les contestations seront jugées par des collèges compétents composés de patrons et ouvriers et en tenant compte des règles établies par les associations professionnelles.Le travail, contre-valeur du seoours, sera donc exigé désormais rigoureusement, aux conditions ci-dossus. A toute évidence, la reprise du travail ne pourra se faire simultanément dans toutes les branches de l'industrie et du commerce; aussi, n'aura-t-elle lieu que graduellement et inégalement. Quoi qu'il en soit, noua verrons bientôt disparaître insensiblement le chômage dû en grande partie à. la politique criminelle de l'occupant. C'est, en effet, dans 1e but d'avoir de la main-d'œuvre à, sa disposition pour l'embauchage dans ses usinas que les Allemands restreignirent presque totalement notre activité industrielle, qu ils empêchèrent les communes de continuer leurs travaux de seoours, qu'ils interdirent les cour» d'instruction professionnelle organisés à, l'intervention au Comité National. LE DISCOURS DU TRONE EN ANGLETERRE Londres, 22 novembre. — Voici le texte du discours du trône, prononcé par le roi George avant la dissolution du Parlement : c Milords et Messieurs, L'instant au cours duquel je m'adresse h, vous, marque la clôture d'une période qui restera toujours mémorable dans l'histoire de ce pays. La guerre, dans laquelle toutes les énergies de nos peuples d'Angleterre et des Dominions ont été concentrées pendant plus de quatre ans, vient d'avoir pour nous une fin victorieuse. La oonclusion do l'armistice avec la dernière des puissances qui s'étaient rangées contre nous, nous donne l'espoir qu'à une date rapprochée nous johirons d'une paix honorable et durable. Je saisis avec joie Focca&ion d'exprimer publiquement à mes peuples et K mes alliés, les sentiments d'admiration cordial et de gratitude avec lesquels je considère les sacrifices qui nous ont conduits au résultat glorieux que nous fêtons aujourd'hui. » Au milieu de notre joie, ne manquons Bas d'adresser nos humbles remerciements à •ieu pour le succès dont il lui a plu de couronner nos armes. » Messieurs de la Chambre des Communes, je vous remercie pour l'indéfectible patriotisme avec lequel vous avez assuré tout ce qui était nécessaire pour conduire la guerre. » Milords et Messieurs,l'effort persévérant qui nous a conduits à la victoire sur le champ de bataille ne doit en rien être diminué ou restreint jusqu'au moment où les ravages causés par la guerre aient été réparés et que notre prospérité nationale aura été rétablie. /> Par l'extension du droit de suffrage que le parlement a réalisé, toutes les classes de mon peuple auront l'occasion de guider et d'inspirer ceux qui mèneront oette tâche bionfaisante a bonne fin. J'ai confiance que l'esprit d'union qui nous a rendus capables de surmonter les périls de la guerre ne nous fera pas défaut, maintenant que nous allons affronter le travail non moins ardu, consistent à établir, sur les bases certaines d'une liberté ordonnée, le bien commun do mes peuples. » En prenant congé de vous, je prie pour qxie la bénédiction du Tout-Puissant couronne vos travaux. » Après ce disoours, le parlement anglais a été dissout. Il siégeait depuis décembre 1910. C'est un dos parlements les plus prolongés de l'histoire d'Angleterre. LA FLOTTE ALLEMANDE ÉTAIT UN iASTE BLUFF C'est un pîVJyien d'outre-Rhin q-iî (Tissure Amsterdam, 23 novembre.— Dans le «Ber-liner Tageblatt », I m critique maritime, capitaine i'ersius, fa d'intéressantes révélations infiniment tu. '.estives: il dit que l'espoir de son pays 1 la flotte allemande n'était pas fondée ^n fait. La marine du kaiser n aurait pu 'Ffectuer une sortie susceptible d'ihiliger .*110 défaite à la flotte britannique, ainsi 1 jj'on se l'imaginait communément en Allen , ;no>. La puissance de la marine allemande Etait rien moins qu'un bluff organise de te ' tes pièces par des mensonges répandus pu ; Los autorités navales. Seule, l'habileté c' ' l'amiral von Scheer et 1e brouillard o11^ pv^réserver la flotte allemande d'une closi 1 ition complète lors de la fameuse bataille Skagerrak. En fait, les pei allemandes furent si considérables, qi i1 'devint immédiatement évident que ce coiu'i st serait la seule grande bataille navale de >f, guerre. Plus tard, il y e> , en Allemagne, un tel manque de m.tiévk .jftt do matières premières, qu'il devint, r Jssaire de désarmer certaines unités pour, yoir de quoi construire les sous-marins. V ;gt-trois navires furent démontés K cett<» ii ...au début de 1916. Il en résulta, qu'à e moi font la flotte allemande consistait en >1 re \il >»ughts, navires du type « IN a se au », Jlei .blond », « Kaiser », et « Murgrnaf a ('.0 ^îelques croiseurs. Tous les vaisseaux cor'*ruits sous l'impulsion donnée a la . r l'amiral von Tirpitz, de 1 97 à J 01 . *. Pent été détruits et les sous-inrriir.s r't. -n4.incapables de combat->\ -c • iffflotte britannique. On ^—^illemand qu'il y avait un nombre im" ff de sous-marins et que les pertes étaient 1 -itiquement nulles. C'était inexact. En Y «/, des 83 sous-marins existants, Gfi déjà é~nient détruits. En octobre 1917, l'Allemag 1 i avait 146 sous-marins et en juin 1918 elle n'en avait plu6 que 113. Les équipages n'a'.", :ent ni l'entraînement suffisant, ni la eon iance nécessaire, et une mutinerie éclata h risque l'ordre fut donné à la flotte de sortir^t d'attaquer; cette mutinerie, conclut le rapitaine Persius, a été un grand service 1 ndu par les marins au pays. CHASSE ULTRA-MODERNE On télégraphie d. San-Antonio (Texas) au « Daily Mail », que le capitaine Dawson, commandant d'une'station d'aéroplanes, a tué un ours du haut de son aéro. La bête étant morte, il a atterri, l'a chargée sur son appareil et l'a rapportée au camp. LA RÉFECTION DELAVOIERIE ET DES COURS D'EAU Selon toutes probabilités, la réfection de la voierie et des cours d'eau sera entamée sans retard. Parmi les preniiors travaux préconisés par la section teoUpiqwe du Brabant figurent: le nettoyage et la roiaise sous profil des chemins, lo eu âge des fossés et lAir approfondissement e,u vue de créer une pente régulière vers 1>V, points de décharge; la vérification des t^rVa'ux donnant accès nyx immeubles; la mise èn lieu sûr des arbres abattus le long des routes; la consolidation des talus corrodés, la création de drains transversaux sous les chemins humides; l'élargissement, s'il y a lieu, d»s chemins en déblai; l'examen du lit des rivières et l'établissement de défenses au long des berges corrodées; lo redressement et l'endiguement des cours d'eau en mauvais état; lo remplacement ds certaines roues hvdrauliques par des turbines, de manière à obtenir un même rendement en évitant les retenues d'eau; l'exécution de travaux de drainage, etc. Ces travaux, tout en permettant d'utiliser les derniers chômeurs, contribueront au relèvement de la moyenne thermique de l'hiver, à l'amélioration des conditions sanitaires, à l'obtention d'une plus grande récolte. La tâche de restauration commencera donc nécessairement; elle devra être menée de pair avec la reconstruction des villes, le rétablissement do nos industries et de nos moyens de transport. DES TRAINS FOUR ANVERS ET GANB Dimanche matin, des trains militaires, accessibles aux voyageurs, ont été mis en marche, par le génie, à destination d'Anvers et de Gand. Le premier est parti à 9 h. 15 et le second a 9 h. SO. Il y avait environ 200 voyageurs pour les deux convois. A partir d'aujourd'hui lundi, il y aura, un train qui, chaqu# jour, quittera Bruxelles-Nord pour Anvers, à 8 h. 30 et un autre pour Gand. à 9 h. Lps coupons sont délivrés dans la salle des bagages, rue du Progrès. Comme taxe, le prix d'avant la guerre, majoré de 40%. Au début, ces trains ne comporteront que des voitures de 3e olasse. Le même service fonctionnera incessamment pour Liège. En ce moment, c'est l'autorité militaire qui a la direction de ces services. Il faudra encore quelque temps avant que la réexploitation' 80 fasse par les soins de l'administration compétente. LES FEMMES DE FRANCE AUX FEMMES D'ALLEMAGNE Mme Jules Siegfried, présidente du Conseil national des Feaames françaises, priée par le Conseil national des Femmes allemandes d'intercéder auprès du Gouvernement de la République pour qu il consente à atténuer les rigueurs des conditions d'armistice, a immédiatement réuni le Comité, qui, à l'unanimité, a acclamé l'ordre du jour que veici : « Non, noi.s n'interviendrons pas auprès de notre Gouvernement pour adoucir les conditions de l'armistice, qui ne sont que trop justifiées par la façon déloyale dont l'Allemagne a conduit la guerre. Au cours de ces années tragiques, les femmes allemandes, sûres de la victoire, se sont tues devant les crimesje leur Gouvernement, de leur armée, de leur marine. Lors du Congrès de La Haye, où nous avions refusé de nous rendre, la présidente du Conseil national des Femmes allomandps. invitée à protester contre la violation dr la Belgique, contre le torpillage du «Lusitania >, écrivait : < Nous ne faisons qu'un avec notre Gouvernement et avec son people; les hommes qui eut pris la responsabilité des décisions de l'Allemagne nous sont aussi chers que ceux qui versent pour nous leur sang sur les champs de bataille >. '» A notre protestation indignée contre la déportation des^femmes et des jeunes filies, alors que nous montrions les retours possibles de l'Histoire, que nous adjurions toutes les femmes de s'unir à nous pour ne pas s'interdire à jamais d'invoquer le droit de la justice, aucun écho ennemi 11'a répondu. Pourquoi donc interviendrions-nous aujourd'hui contre des conditions qui n'ont pour ebjet que de rendre impossible toute reprise de la guerie? > Notre pitié va d'abord au-devsnt des victimes innocentes : de nos malheureux prisonniers, dont le typhus et la famine ont si cruellement réduit le nombre; de nos populations reconquises, si haineusement pillées et maltraitées. Que les frmmes allemandes se souviennent et elles comprendront notre silence ». L'ARMÉE ALLEMANDE ÉTAIT BIEN M AUDE Les soldats et les chefs teutons le savaient Berne, 32 novembre. — La t Ga2ctte de Francfort publie un article duquel il rescort que les positions de l'armée allemande étaient sérieusement menacées depuis plusieurs mois ©t que le haut commandement prévoyait la défaite. « Nos chefs militaires, y est-il dit, s'étaient imposé des objectifs qu'il était impossible d'atteisdre avec les troupes dont ils disposaient. > Il cn résulta mie telle consommation de force que, depuis plusieurs mois déjà, alors arôme que noue paraissions avoir atteint l'apogée de nos succès militaires, l'avenir apparaissait, pour ceux qui savaient voir, sous les plussombresauspIces.il est absolument inexact d'affirmer que le manque de confiance de l'arrière détermina l'écroulement du froEt. C'est, au contraire, au frent que les rremières fissures se produisirent, tandis qu'en Allemagne on espérait encore la victoire, les soldats et leurs chefs savaient depuis longtemps déjà qu'elle était perdue à jamais. LA CRISE INTÉRIEURE EN ALLEMAGNE Berne, 22 novembre. — On sait que, à la suite de la grande assemblée so ialiste du 11 novembre, deux organes de gouvernement avaient été créés en Allemagne. C'étaient d'abord nn comité exécutif du comité socialiste composé de 6 majoritaires, de 6 minoritaires et de 14 soldats et, ensuite, d'un direeteire de six membres : les trois majoritaires Lbert, 6cheid«m; nn et Landsberg, et les trois minoritairesBarth,Haase etDittmana. Le pouvoir n'est exercé par le directoire que par délégation du comité exécutif. Au coHrs d'une grande réunion socialiste à Beilin, un cenfiit a éclaté witro les deux organes du gouvernement : le comité exé«ttif a reproché au directoire de flatter les éléments bourgeois. Le directoire avait, en outre, promis le6 élocliens à brève échéance, in3is les éléments de gauche réclament, avant tout, la création d'une assemblée exclusivement socialiste. M. Haass a proposé une motion de conciliation tendant à retarder la convocation de la Constituante, pour permettre des travaux préparatoires et l'inscription des soldats sur les listes électorales. M. Ebert s'est rallié à la proposition llaase. , LES RAZZIAS ALLEMANDES ' De tous les points des provinces situées à l'est, et partieulièrftBM-nt dans l'Entre-Sambre et Meuse et Je Luxembourg, les troupes allemandes, en retraite, ont continué h piller lesfermes emmenant le bétail et enievant de grandes quantités de fourrage et de paille. ; Les bourgnw^tros des communes et les parquots ont été invités à identifier le bétail chassé et, éventuellement, à le faire restituer aux légitimes propriétaire?, ou, toat au moins, à indiquer la , direction prise, de manière à faofliter les re- : cherchas. 1 De cette situation il résulte que certaines ré- çWeç. r.u. trop de fourr^f pour qu'elles■uosuèdHic, lai»dit- que d'attirés ..urorii tn^ de bétail pour le fourrage dont elles di>pûs«it; , aussi des mesures seront-elles prises immédiatement pour rétablir l'équilibre. D'autre part, la Scetion agricole du C. N. fait : des démarches en vue d'obtenir, de l'étranger, la nourriture néoessaire à Tcntretien du cheptel pendant l'hiver. Enfin, dès qu'il fera possible, du bétail étranger entrera en Belgique. LA DÉLIVRANCE < DE TIRLEMONT Tirl-emont, 24 novambre. — Les derniers AHemand3 ont passé par la ville, mardi 19 courant. Tirlomont est pavoisé aux couleurs nationales et los drapeaux des alliés claquent ioyeusoment an vent à la façade de l'Hôtel ( de Ville. j La jolie cité brabançonne propare une 3 réception grandiose à notre vaillante armée, ' dee souscriptions se font dans toutes les ( rues, des chœurs s'organisent, dos musiques i répètent les airs nationaux des vainqueurs. < Tous sont impatients do recevoir les vain- j queur6 de cette lutte gigantesque. ( M. le Bourgmestre Dony, qui avait été ; emprisonné et révoqué par les Allemands, , a repris ses fonctions. Une manifestation • s'organise en son honneur. LES POMPIERS EURENT DES LOISIRS v MAIS BEAUCOUP D'ENNUIS PENDANT LA GUERRE La période de guerre a marqué uno très sensible diminution du nombre (l'incendies dans la capitale. Le phénomène est fort explicable, du reste, si l'on tient compte de la fermeture des usines, des maisons inhabitées et si l'on considère que la difficulté des assurances réduisait à néant les incendies provoqués volontairement dans un but équivoque. La moyenne des appels faits à la casorne des pompiers qui atteignait le chiffre de 600 annuellement avant la guerre est retombée à iîSO pendant les hostilités. Les rapports des pompiers avecle < Brand mili-tàr Direktor > — un ingénieur pompier de Berlin — ne furent guère supportables dès le débat. 11 faut savoir, en effet, que l'autorité allemande ayant réquisitionné les grandes échelles de 38 et de 24 mètres pour les utiliser aux postes d'observati(»n pendant le bombardement d'Anvers, le service d'incendie eût b souffrir de ce manque de matériel. Ce dernier fut restitué, en très mauvais état d'aiHeurs, quelques meis plus tard. Peu de temps après, c'est grâce h l'intervention énergique de M. Lcmonnier, faisant fonctions de bourgmestre, que les autres ne furent pas conduites à Bruges, où les Allemands prétendaient vouloir les utiliser our l'armée. Enfin, le Brand Militât* Direktor qui tenait à justifier, auprès de son gouvernement, son utilité 1 plus grande k Bruxelles qu'au front, donnait l'alerte, k tout instant, pour d'iaaginaires atta-i ques davions ou d'illusoires Incendies. L'embusqué r^ tait ainsi chevillé à son peste. Entretemps, 11 écrivait de longs rapports ou passait l'inspection des théâtres, cinémas et autres lieux publics et prenaient des mesures vraiment super-ttiics, ce qui lui donnait l'air de jonor un rôle méritant. (In penso généralement qu'il eèt mieux fait d'Intervenir auprès de la Oelzeiitrale pour que l'huile destinée aux services publics fut ramenée à un juste prix et que la benzine, notamment, ne coûtât plus fr. 4.50 le litre, mais le Brand Milltâr Direktor n'en avait cure. . LA FIN DE LA FAIM Notre malheureuse population belge, qui a si noblement consenti à souffrir plutôt j que de faillir à son devoir; verra bientôt sa situation matérielle s'améliorer très sensiblement.Outre les mesures prises par la justice 1 pour faire rendre compte aux acapareurs, 1 outre aussi la fixation de prix maxima par les pouvoirs compétents, des dispositions nouvelles assureront, sans retard, un meilleur ravitaillement. Dèe que seront passées les quelques semaines nécessaires au rétablissement des moy- 1 ens de transport, les magasins officiels distribueront, sans rationnement, à discrétion, les produits alimentaires tels que le.cacao,le cafe, le savon, etc. En attendant, la répartition commencera daiie les grandes villes pour rayonner ensuite, H mesure des possibilités, dans les campagnes. Dea délégués américains arriveront bientôt X Bruxelles pour arrêter les dernières •wrvsure? Jv prendre. - ,rï>éjà pins de 100,000 tonnes de froment sont armées h Rotterdam — oe qui a permis de ramener le blutage à 82 % en portant la ration à 400 grammes —, d'autre part, 25,000 tonnes de féculent* sont disponibles et les »toaks do graisse et produits divers dépassent 27,000 tonnes. Bref, en attendant que les vivres nous arrivent en abondance dans le commerce privé — ce qui demandera, deux ou trois mois — nous verrons déjà, d\irant la période transitoire, noire situation alimentaire s'amé-lieror, à la plus gra®de joie des konnêtes 1 gens et feu grand dam des affameurs publics. LA TERREUR ROUGE î Les excès boîchevistes j Stockholm, 21 novembre. — On apprend î que les boîchevistes ont massacré, à Pétro- 1 grad, SOC officiers. Ils ont violé 1 exterritorialité du consulat de Danenjark, à Moscou, oh ils ont arrôté deux officiers, ainsi que plusieurs sous-offioîers français. Il* ont retenu, on Russie» comme otaae, le chargé 1 d'affaires d'Espagne, sous prétexte que le ï gouvernement espagnol avait refusé de li- j vrer aux bolchevietés les hôtels des ambassades russes îi Berlin et à Vienne. Le oonsul allemand a été renvoyé de Pétrograd h Moscou et son vor^omxel a été molesté. Le di- 1 plomate suédois, chargé des intérêts aile- ( niands, a été arrôté. > UN REDOUTABLE TRAITRE SOUS LES VERROUS Des centaines de jeunes gens ont été victimes de ses machinations Un des agents le plus actif et la plus vil de l'ocoupant vient d'être mis à là disposi* tion de la justice. C'est malheureusement d'un Belge qu'il s'agit. Cet individu, du nom de H..., avait été attaché, au début de la guerre, au service du Colombier militaire et ne cessa point d'apporter son concours à cette organisation de renseignements lorsqu'elle continua 2 fonctionner secrètement, c'est-à-dire, pen< dant plusieurs mois après l'envahissement du territoire. Vers cette époque, il entrf également au service d'informations de l'an mée anglaise. Mais l'appât du lucre le décida à manger également au râtelier ennemi.C'est alors que commença son rôle néfaste. Avec, hélas ! une activité incessante, il s'oci cupa du recrutement de jeunes gens poui l'armée belge. Gr&ee au double titre d'agent des états-majors belge et britannique, il captait faci\ lemont la confiance des chefs d^s établissements d'instruction qui, souvent, n'hésitèrent pas à lui confier ceux de leurs élèves désireux de se mettre au service de la Patrie.• Il organisa ainsi un grand nombre de convois, oomptant jusqu^i cinquante participants. Sous toutes sortes de prétextes, il se taisait verser de fortes sommes pour frai» de passage, puis, lâchement, il dénonçait à la police allemande* les généreux jeune» gens, touchant de ce chef de plantureuses primes. Pour augmenter encore le prestige de H..., l'occupant lui octroya, en 1915, une condamnation pour espionnage et il subit quelques mois d'emprisonnement à la prison de St-Gilles, où il joua, pendant tout son séjour, le rôle de « mouton ». A cette occasion, un fonctionnaire du ministère de la justice, M. Gérard, attaché au service d'identification du pénitencier, réussit à démasquer lo traître. Pendant les années d'occupation qui suivirent, M. Gérard prit à cœur de contrecarrer, de tous ses efforts, l'action pernicieuso de H... Il paroourut tout le pave pour mettre en garde, contre lui, les directeurs de' pensionnats, les préfets d'a-thénées et do collèges ©t, en général, toutes les personnes auprès desquelles le fourbe aurait pu tenter d'exercer 6on misérable métier. Malgré sa généreuse intervention, M. Gérard ne put cependant empêoher H... de faire encore do nouvelles victimes. C'est par centaines que l'on compte les malheureux jeunes gens qui, par le fait du traître, ont été faits prisonniers,ont été tués sur la frontière, ou sont disparus sans que plus jamais leur famille ait eu de leurs nouvelles. M. Gérard, qui n'avait jamais cessé de ffler l'individu, a tenu à seconder jusqu'au bout la Justice en procédant lui-même a son arrestation. COMMUNIQUÉS DES ARMÉES ALLIÉES Communiqué français 21.novembre, 21 heures. — En Belgique, nos éléments de cavalerie or.t atteint Bastogn'1. Plus au snd, nos troupes ont fait leur entrée s llrhiy* In-Neuve. Dsns cette localité, noua avm- K pris possession d'mL parc d'aviation ennemi. Un .millier de soldats allemand» qui se trouvaient encore dans le village de Gro*bons ont été faits prisonniers avec leur colonel. En Lorraine, nous avons atteint la ligr.o Zitter-heim, Ncnviller, Gotteshcim, Hochfelden, Sutz-heira, Phalsbourg, Petite-Pierre, Marnunitiers, eut été également occupées. Ces villes étaient pavoisées et nos soldats y ont reçu un accueil eBthousiaste. Communiqué anglais 21 novembre, soir. — Ce matin, les 2e et armées ont continué leur marche vers la fronl'êre allemande. Le mouvement de nos troupes s'accomplit selon le programme et sans incidents A notre droite, nos avant-gardes progressent v/rs la Meuse, au sud de IS'aruur. A gauche, elles ont atteint la ligne de Gembloux-Wavre. Communiqué américain 21 novembre. — La troisième armée, continuant son avance, a atteint, ce soir, la ligne Vichten - Marseh - SclHrttrange - Rentgen - Katlcn-hofen.Cet après-midi, nos troupes ont traversé la ville de Luxembourg. La population civile les a accueillies comme des libératrices. les a couvertes de fleurs et les a escortées parmi les rues pavoisées. ^SLlJEI metoum XFO ROI LE ROI ET LA REINE SE RENDANT AU TE DEUM

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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