No i 149 XLI" ANNÉE. N° ] i p wrimédn cd LA FédérationArtistique journal hhbd3maoaire fondé en 187: BELGIOUE : 15 francs Dar nnTTVffi TTC Dnc PiE i A virTniDC cc ~rfei ÓDUMMC A CIM nirPintemra-Pronriétaires : Edai.-L. DE TAKYK. VTTRfïEY. VAIV CT.V.V.V Dépots du jeurnal : 7. galerie du Roi et maïson Beethoven, 17, rue de Régeuca et a Gaud, h la Librairie Vaa Goethem. — Les abonnemeu prenuent cours a toute date. —Tl estinterdit de reproduirenos artiel sans eu iadiquer la provenance et 1'auteur. — Les manuserits ne soi pas rendus. — Le$ auteurs sont seuls responsables de leurs articles. 80MMAIRE. — Au Cercle Artistique: E. L — La Musique Bruxelles : Arthttr Wilford. — La Joconde. — A / manié)e... WHégésippe Simon : S. Tempe. — Soufflé vernal M. B. F. — La Musique a Paris : Jeanne Helft. — L Salon de la Société nationale des Beaux-Arts <ï Paris L. F A. — Lettre d'Ostende : Dom Pedro. — Bibliograplne Boris Ryndzunsjky. — Notes et Paroles. — Les Concerts. -Gourrier théatral. — Bulletin des Exjpositions et Concourt AU CERCLE ARTISTIQUE Trois artistes : MM. René De Groux, Fernand Stiévenart e Cambier nous montrent actueUement, au Cercle, un ensembl d'oeuvres nou pas précisément transcendantes, mais toutefoi trés intéressantes. L'iadiTidualisme de chacun de ces peintres se particularise en effet, par des caractères trés différents. Le plus moderne, le plus personuel, est incontestablemen M. Cambier dont les natures mortes, les accessoires, le fleurs, voire même les études de nu, réalisent de magnitique efiets d'harmonie sonore. II est certain que le talent di M. Cambier doitbeaucoup a 1'étude des estampes japonaise; mais, malgréson caractére trop voulu et un peu puéril, il es loin d'être baual et constitue, en mainte de ses réalisations, ui véritable régal pour les yeux. M. Cambier est un artiste d< grand talent et a s'attarder dans son exposition on éprouv( une réelle satisfaction. Les paysages de M. De Groux relèvent d'un art moins mo derne, maisits sont sincères, émus" et éloquents. Ils «e parti-cularisent par des oppositions synthétiques d'un bel acceni poétique. Quant a M. Stiévenart qui nous montre notamment une graude toilo oü se déreloppe un ciel extraordinaire (dans le bon sens du mot, bien entendu),c'est un artiste modeste auque on peut reprocker parfois des plans non pas précisément confus mais manquent néanmoins d'accent et de perspective aérienne, E. L. a LA MUSIQUE A BRUXELLES ;s ïs Récital de M11" Fonariova Voici uue cantatrice accomj)lie, a la voix souple et' d'un timbre exquis. Que Mlle Fonariova ait fait d'excellentes a études, cela ne fait pas de doute, car elle interprête avec une a égale aisance les classiques italiens (Marcello et Paesiello) et e les auteurs modernes scandinaves, francais ou russes. L'artiste a trouvé auprès de notre public un accueil aussi sympathique : que mérité. A cöté d'elle, n'oublioas pas de citer Mlie Schellinckx pour son joli talent de violoniste. Elle a délicieusement interprété une Berceuse de Fauré, et une Sonate de Locatelli. M. Minet t accompagnait avec son adresse habituelle. g Récital de Marcel I aoureux s Les premiers numéros du programme(Beethoven et Brabms) ont été assez froidement rendus par M. Laoureux. Cet excel-( lent pianiste sait pourtant s'échauffer; il 1'a prouvé par sa belle interprélation de Ia fantaisie de Scliumann, oü il a su varier t les nuances, depuis le plus délicat pianissimo jusqu'au toucher 3 le plus vigoureux. g Rachmaninow (auteur d'un superbe Concerto pour piano et 3 orchestre) peut se classer au nombre des compositeurs russes 5 les plus intéressants. Les six Préludes que nous a fait entendre t M. Laoureux out de 1'originalité et sont d'une écriture habile. i Ils ont été joués avec un beau style et un doigté impeccable. » Arthur Wilford. > Concert Qodenne-5zigeti La séance de sonates dounée mercredi è, la Grande Harmonie, par Mm° Suzanne Godenne et M. Josef Szigeti a été d'un grand intérêt et a obtenu le plus vif succès. Ou connait les ; hautes qualités de technique et d'interprétation des deux virtuoses que 1'on a pu apprécier séparément dans divers concerts. Uu programme parfaitement composé d'oeuvres de Brahms, de Pierné et de Goldmark leur a permis de montrer en commun cette fois, 1'excellence de leur jeu. On ne saurait i assez louer 1'équilibre précieux qui résulte d'un concours aussi intelligent de forces qui se complétent admirablement, Mmo Godenne ne manquant pas d'une certaine virilité, M. Szi-

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