La Flandre libérale

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s.n. 1914, 22 Mei. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9rz1x/
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[ 40'innée — Vendredi 22 et Samedi 23 Haï 191 QUOTIDIEN. —10 CENT. I. 142-143 — Vendredi 22 et Samedi 23 Hai 1014 LA FLANDRE LIBÉRALE .T' " . .T.'w~n ' ajejojvivem:E]VTS I mois. t mois. I mol». 1 u. BELGIQUE i Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Pr. 3.75 9.00 18.00 36.00 /' On t'abonna au buraau du Journal ni dans tout les bureaux il posta a RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il --RÉDACTION — Téléphone 32 il Téléphone 13 «■ v ANNONCES Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnreaa éa j Journal. — Ponr le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. ----- IL. ..J » t Elections législatives I DU 24 MAI 1914 H*I*H hm SOUS LE NUMÉRO ■ CANDIDATS EFFECTIFS : L, BRAUN, EMILE, ingénieur, député BOrtant, bourgmestre de la ville de Gand. MECHELYNCK, ALBERT, avocat, député sortant. BUYSSE, ARTHUR, avocat, député sortant. LIPPENS, PAUL, ingénieur, dé- I puté suppléant sortant. DE SAEGHER, RODOLPHE, avocat, conseiller provincial. BODDAERT, HENRI, avocat, député suppléant, conseiller provin- DE SAEGHER, EMILE, ancien notaire, à Bottelaere. VAN DOORNE, CHARLES, directeur de banque à Eecloo. VAN ZELE, JEAN, propriétaire, bourgmestre de Bouchaute. ; TERTZWEIL, LEON, industriel, conseiller communal à Gentbrugge GITTEE, EMILE, négociant, conseiller communal à Mont-Saint- LAGRANGE, industriel à Deynze. C&RDID&TS SUPPLÉ1STS : HUM UPPENS, PAUL, ingénieur, 8<é-puté suppléant sortant. B DE SAEGHER, RODOLPHE, avoc. BODDAERT, HENRI, avocat, député suppléant sortant. f DE SAEGHER, EMILE, ancien notaire. ! VAN DOORNE, CHARLES, directeur de banque. VAN ZELE, JEAN, propriétaire à Bouchaute. L'ŒUVRE DE HAINE ■ La nouvelle loi scolaire, troisième du BS'™e. a paru au Moniteur. ■C'était écrit. ■ Elle a été combattue, tant par nos ■'":s conscrits que par nos députés, ■ré une vaillance, une intelligence, ténacité auxquelles on ne saurait Is,z rendre hommage. Ils en ont fait ■sortir l'inconstitutionnalité, le sec-■usme, l'injustice, les faiblesses, les ■ffi1'8 auxquels elle expose les: insti- ■ 1Qna dti pays et la paix publique, — ■u ce'a sans violences de langage,sans BSrQction systématique, par une dis-*-°n approfondie, avec le suprême Kll'i, f er ^ 'a nation un véritable ■ luen n y a fait, ni les arguments, ■,"" appels au bon sens et à la modé-B,ni' !J® gouvernement n'a pas même ■L a corriger les fautes manifes- ■ quon lui signalait dans son projet, ■ .lacunes, des erreurs de texte. Il fal- ■ 9,ue 'œuvre passât telle quelle. Il ■onvcii Qu'elle fût, avant le re-■nfl; ement Partiel de la Chambre, mM accompli. ■fie l'est. I 0 ■ *** Kr,nn,Culi.f)0mPr's à, la rigueur une pas-l'il =7.t,ei '-T3 te"c intransigeance, Kie V" a£| de démolir une loi enne- ■aintmJf Suîte d'un c?mbat dont le ■1:1)1, ]e 'a suppression de cette loi Bkn'w11 Cn es^ nullement ainsi. B QuVn pas-une scolaire libéra-Hi('vl(.nl 1 a revisée, mais une loi ultra |va l)ipnÏÏe, 1 de vengeance votée fcor.it/ ! ^ente ans, exécutée avec Ilpsen^I -cée ?ncore en 1895 dans ■etoêm'e de !'ESlise> Par Hnh enqnif beh(.)llaert <3U1> Pour avoir ■[té (i,, " y ajouter encore, fut pré- ■ ce onÏÏV°ir ,aux acclamations de ■4 la Belgique comptait d'es-Ba;x scolafJ S0l}cieux de maintenir une Bhtir à i' r®latlve et ne Pouvant con-Mflatis 1„ v„-('u,0^ aHât plus loin encore la V0'e de la réaction. ■On r, *** ait croire que la leçon avait profite aux gouvernants cléricaux et au clergé catholique, dont ils sont les dociles ministres. On se garda bien, au ; cours de la période électorale, de dire qu'en cas de victoire on reprendrait le projet du chef du cabinet tombé à raison de ce projet. Il y a mieux. Au lendemain de la victoire, frappés de ce qu'elle était due pour une forte part à des éléments libéraux qu'une propagande terrorisante, une campagne de mensonges inouïe, en même temps que des promesses alléchantes, avaient . amenés à se porter au secours du gouvernement, les triomphateurs, par l'organe de leurs chefs les plus autorisés, proclamèrent qu'ils étonneraient le pays et le monde par leur modération. 1 Peut-être étaient-ils sincères. Ils devaient quelque chose à ces éléments modérés qu'une inconcevable , aberration avait jetés dans leurs bras. Il eût été de bonne politique d'en tenir comnte, surtout en ce domaine scolaire si miné, si irritant, si délicat, si gros de conséquences et dans lequel ils avaient déjà si fort dépassé la mesure. ' Mais, si vraiment ils étaient sincères, 1 combien leurs intentions conciliantes ' se sont rapidement modifiées ou com- ' bien il leur a fallu "s'incliner devant des 1 volontés occultes, dédaigneuses des contingences, décidées à aller jusqu'au bout quoi qu'il doive en advenir ! Quelle leçon pour ceux qui, aux élections de 1912, crurent faire œuvre de modération politique, de conservation sociale, de paix publique, en votant pour les candidats du clergé 1 *** La loi nouvelle consacre l'abdication de l'Etat en matière d'enseignement populaire. Au budget des cultes, il ajoute un nouveau budget infiniment plus considérable au profit de l'épisco- i pat et surtout des couvents, sur lequel, , comme sur le premier, il s'interdit tout . contrôle. Dorénavant, non plus seule- { ment dans les malheureux bourgs privés de toute lumière, appartenant pieds et poings liés aux vicaires de combat ' et aux hobereaux ignares, mais dans les centres les plus intellectuels, dans les ! plus grandes villes, les écoles vont fleurir aux frais du trésor public, où l'on J pourra librement combattre les liber- ] tés publiques, les institutions constitu- i tionnelles, falsifier les faits de l'his- < toire, pousser au mépris de ceux qui professent des opinions ou des croyan- j ces autres, travailler à la division des j citoyens et des familles en sociétés hostiles à raison de ces opinions et de ces croyances.. C'est à favoriser cette œuvre" anti- i nationale, anti-sociale, anti-humaine que les éléments modérés qui se lais- ' sèrent séduire en 1912, par les protestations cléricales, ont inconsciemment travaillé. Sauront-ils au moins revenir de leur erreur et la réparer? Quant aux partisans de l'école neutre en matière religieuse et politique, de l'école-accueillante à tous, respectueuse des croyances et des opinions des parents, de l'école exclusivement préoccupée de cultiver harmonieusement les forces physiques et les facultés intellectuelles et morales des enfants dans une atmosphère de bonté, de justice, de tolérance réciproque, de progrès et de vérité, un grand rôle leur incombe. Espérons ponr l'honneur du pays ot pour l'avenir de la nation qu'ils sauront le remplir.; rA\ S. Billet bruxellois M. Alfred Monville1, qui vient de mourir, serai vivement et sincèrement regretté. C'était un hommle loyal, et qui .savait se dégager des petites intrigues de comités pour n'envisager que l'intérêt du parti et du pays. Cel n'était pas un politicailleur. Il n'avait pa« de ces haines singulières qui guident trop .souvent, toute une vie, l'action dlei certains politiciens de second plan. Quoique sans prétention, il avait d'e l'envergure, et ses interventions à la Ghana bre, à propos de la défense nationale, eurent de la noblesse et de l'accent. Il était d'ailleurs très bien documenté et ses dénonciations se vérifièrent trop souvent. M. Monville était dans la force de l'âge: il avait 57 ans. Il n'était député de Bruxelles que depuis huit anls. Ces jours derniers encore, il menait campagne dans le Hainaut. Lettré, ayant des goûts affinés, il avait eu pour amis ae grands artiste^ et avait gardé de ces re lations un certain détachement qui lui permettait de dédaigner les mesquine-•ies.Il était très populaire dansi notre banlieue flamande ; il avait été le premier ivocat bruxellois en vue à apprendre le Flamand et à aller parler en patois aux paysans d'Assche et de Merchtem. C'est a ne pertel sérieuse. M. Monville sera remplacé par1 M. Ha.ns.sens, qui est un avocat très distingué, professeur -de droit civil à l'Uni-reirsité.*** La. répétition générale de la représentation, qui a. inauguré, hier soir, le théâtre royal de Laeken avait eu! lieu, je ?ous l'ai dit, mardi soir, mais il avait ité convenu, à la demande du baron Buffin, qu'on n'en parlerait pas avant la première. La simple bienséance l'or-îonnait ainsi, d'ailleurs. Il est charmant, ce petit théâtre — )n y peut mettre deux cents personnes tout au plus — aux fauteuils bleus, aux boiseries claires, aux colonnettes et aux ornements de goût italien. On y accède Dar un porche majestueux et le foyer, le très belles dimensions, qui communique avec la loge royale est d'un luxe arincier. Mais la salle est d'une infinité toute gracieuse. Il serait diffv3>'tf, >emble-t-il, de donner là du Wagner, tandis -que les divertissements faits de lanses, de chants, de fragments d'opéras y seront fort goûtés. Le programme du premier spectic'e était fort bien composé : sonate pour violon et piano, de Franck, jouée par VIM. Eugène et Théo Ysaye ; deux mé-odics de Faure, par Mme' Croiza ; un' )el air du "Re Pastore", de Mo^ait, ihanté par Mlle Heldy, dont la voix l'avait jamais paru plus pure; et le troisième. acte d' "Orphée". C'est par ceci surtout que la curiosité itaifc excitée. On disait que le mur de !ond avait été abattu et que la scène dlait s'ouvrir sur le ,parc. C© n'était pas tout à fait exact. Mais le décor de .'orangerie a été habilement truqué jour prolonger la scène. Grâce à une umière vaporeuse subtilement nuansée, qui baignait les choses et les faisait apparaître sous un aspect irréel, il était mpossible de savoir exactement com-nent la scène se prolongeait ainsi, à .'infini. Et les Ombres heureuses, Orphée et Eurydioe y évoluèrent avec un art partit. L'atmosphère de tendre émotion ivait été créée de la façon la plus heu-•euse.On dit que la Reine avait collaboré à a mise en scène. On peut, sans se montrer courtisan, la féliciter, en même temps que les directeurs de la Monnaie, M. Delescluse, le peintre-décorateur, et il. Ysaye, le maître de chapelle. — Les calomnies cléricales Ont lit d'ans la brochure verte: "Le jeïis du scrutin du 24 mai", que nous avons déjà analysée (page H): "A-t-on blâmé cette parodie d'une cérémonie religieuse qui fit .scandale parmi les catholiques, parodie d'un goût déplorable en tous lieux, mais qui dans les circonstances propres à la colonie est impardonnable. " - Et cependant, dans la séance du 17 janvier 1914 à la Chambre (p. 774), M. Masson disait: "Il n'y a pas eu de parodie sacrilège: on le sait depuis la séance du 11 décembre 1911, où M. Renkin a déclaré: Ce rapport die M. Collyns conclut qu'il y a eu des faits dl'ivresse, mais que l'in-tentiOft d'outrager le culte n'a pas été établi^. C'est alors aussi, je pense, qu'il a déclaré que M. Detry était complète-ment étranger à seitte affaire. M. VANDERVELPE. — Trois po-^hards se sont promenés la nuit avec un drap de lit et une lanterne. M. MASSON". — Mais il y a des calomnies qui ont la vie dure ; la presse cléricale ne peut pas parler dte cet incident, sans le qualifier de pa;rodie sacrilège. Qu®i que nous fassions, quoi que nous disions, la calomnie subsistera, pour la moitié de notre pays au moins, il restera acquis, qu'il y a eu parodie sacrilège à Stanley ville. " Et M. Masson avait raison. Les cléricaux ont calomnié ; Us persistent à maintenir la calomnie, malgré les démentis formels du ministre. Echos & Nouvelles Sirilni luiui C'était prévu. La presse cléricale nie que le gouvernement ait frappé de nouveaux impôts... sauf pour l'alcool! Voici ce qu'on pffut lire en toutes lettres dans le n° du 18 mai 1914 de la "Gazette de. Liège" : " Le gouvernement catholique a fait face à d'énormes accroissements de charges, durant- trente ans, sans recourir à d'autre impôt nouveau que les droits sur les alcools. Pourquoi n'en serait-il pas de même dans la suite 1 " On remarquera qu'on a beaui être un moniteur épiscopal, on n'en sait pas moins mentir. D'après le catéchisme, le mensonge n'est qu'un péché véniel. En temps électoral, le mensonge est une vertu. Grâoe aux journaux catholiques, les rentiers ont donc appris avec plaisir que leurs coupons d'obligations et que leurs transactions de bourse ne sont frappés d'aucune taxe, les employés motocyclistes savent qu'ils ont été épargnés par le ministre des finances, les occupants de maisons sont enchantés que les droits sur les polices d'assurances ne leur coûteront rien, les commerçants sont ravis que- les ouvertures de crédit sont sorties indemnes de l'aventure, et ainsi pour tout le reste. Quant aux "énormes accroissements de charges" dont parle la pieuse feuille, il est entendu qu'ils ne proviennent nullement de gaspillages effrénés, des 10 millions inutilement dépensés pour le canal de Gand à Bruges, des 60 millions du port de Zeebrugge, des 9 millions d'indemnité accordés à l'entrepreneur qui était chargé de la construction de l'Ecole mondiale, des 128,810 fr. pour les automobiles du ministre Delbeke, des 84,970 francs pour la location et l'aména-jtement, pendant trois ans seulement, de' l'hôtel du même1 ministre, des 244,184 fr. du chef du mobilier du même hôtel (total, 329,155 fr.), des trois millions et demi pour la caserne de la rue des Carmes à Bruxelles, destinée à... 1500 hommes, des 7 millions et demi pour seul bâtiment des recettes de la. nouvelle gare d'Anvers, des millions de subsides alloués à des sociétés cléricales, des 4 millions 700 mille francs pour les canons Krupp non encore livrés depuis 1909 et qui bientôt sans doute seront revendus comme de la. vieille, ferraille, des 93 millions 500 mille francs du chef du petit mécompte constaté1 dans le devis des fortifications d'Anvers, etc., etc., etc. Le bon contribuable n'a pas un centime d'impôt à payer pour que le gouvernement puisse faire face à ces lapidations des deniers publics. L'organe, de Monseigneur de Liège nous l'assure. Inclinons-nous avec respect et excusons-nous. L« neutralité «II» elérltanx Pour les cléricaux, la neutralité est l'abomination de la désolation. C'est pour ruiner le principe de la neutralité défendu par le libéralisme nu'ils ont successivement fait voter les lois scolaires de 1884, 1895 et de 1914. Us poussent l'intolérance jusqu'à condamner la neutralité des associations de boy-scouts. Si des boy-scouts catholiques se trouvaient côte à côte avec des boy-scouts protestants, "l'âme catholique se trouverait neutralisée", a écrit l'évêque de Bayonne, dans une lettre adressée le 3 mai 1914 à son clergé. Les cléricaux prétendent n'admettre l'exclusion de la politique qu'en un seul domaine: c'est en matière1 de syndicats. Ils font appel à tous les ouvriers! Et ils se montrent aussi hostiles au patronat que les plus fougueux socialistes. Ne craignent-ils point que l'âme des ouvriers catholiques se trouve également neutralisée. ? Mais on voit clair dans leur jeu. Us ne poursuivent d'autre but que ce lui d'engluer toute la classeï des travailleurs.Ensuite, ils jetteront le masque. Paille hliltlri tdlflinti Comme l'Etat avait exproprié l'immeuble appartenant à la Loge " Union et Progrès ", de Bruxelles, en vue de la jonction, elle demanda de pouvoir le louer jusqu'au jour de la démolition. L'Etat réclama 15,000 fr. de location. L' "Union et Progrès" ne voulut payer quie 10,000 fr. L'Etat demeura intraitable. Sur ces entrefaites, le local de "Patria", le Cercle catholique, fut également exproprié et il fallut le démolir sans délai. Que fit l'Etat? U loua à ses amis l'ancien local de 1' " Union et Progrès ", moyennant.... 3000 francs! S'il s'était agi de la société secrète du "Tiers-Ordre", combien l'Etat aurait-il réclamé 1 300 francs ? *** Une œuvre d'eneourtgement U y a environ un an les agents des postes et du chemin de fer de l'Etat, à Verviers, se sont réunis dans le but de se préparer aux concours de commis d'ordre, garde et agréé. Ils sont parvenus à se créer un cours de tout premier ordre à des prix excessivement bas. Us ont, à cet effet, engagé des professeurs et ont obtenu de l'administration communale de Verviers, à titre d'encouragement, un local gratuit dans une école de la ville. Désireux de répandre partout les bienfaits de cette belle institution, ils ont organisé un cours par correspondance ré pondant en tous points aux exigences du programme. Us nous prient d'informer les intéressés qu'en vue des concours de 1914, un cours de revision d'une durée de 3 mois commencera le 1er juin prochain. Nous engageons fortement les candidats désireux de se présenter aux concours prochains à demander de toute urgence" les prix et conditions à la direction de 1' "Ecole pratique ", à Verviers, en y indiquant. le concours qu'ils désirent subir. Ce qal nous attend après les éleelloni Le gouvernement prend déjà ses mesures pour que l'impôt foncier et la contribution personnelle soient augmentés! Par sa loi financière de 1913 le gouvernement exige l'enregistrement des baux. " L'enregistrement des baux est d'une importance capitale, a. déclaré M. le ministre Levie à la séance de la Chambre du 20 août 1913, pour constater la valeur loeative, base, de' l'impôt foncier et base principale de la contribution personnelle,"Vous avez bien compris? D'agréables surprises sont donc réservées aux propriétaires qui déjà sont grevés par de fortes taxes foncières. Appelons aussi l'attention sur le' truc de l'enregistrement de la. police d'assurance qui donnera au gouvernement le moyen, non seulement de constater la valeur réelle de 'a propriété bâtie, mais lui permettra de connaître la " valeur exacte du mobilier ", qui est une autre base de, la contribution personnelle. M. "VVoeste a reconnu que les droits sur les baux provoqueront des "vexations". Il aurait pu dire la même chose des droits sur les polices d'assurances. S»#* On «on i l'Elit M. Raoul Warocqué léguerait à l'Etat belge le domaine de Mariemont. L'acte aurait été passé ces jours derniers, assure la "Gazette de Liège". Le château de Mariemont, avec son parc, avec sa petite église de l'abbaye de l'Olive est, on le sait, un domaine historique. L'ancien châtau, dont il ne leste plus que des vestiges, fut habité par les gouverneurs espagnols et autrichiens des provinces belges. *** Un annlierialra A l'occasion du centenaire de la reconstitution de la Compagnie de Jésus par Pie VII, le pape adresse au général de» Jésuites une lettre concédant une indulgence plénière- pour le "triduum" célébré en l'honneur de cet anniversaire. Nulle cérémonie expiatoire n'a cependant marqué l'anniversaire de la suppression de l'ordre., en 1773, par Clément XIV. Au' point de vue canonique, l'un des deux papes devait assurément avoir tort. U est vrai que les jésuites n'obéirent pas au décret de Clément XIV et que, sous le nom de Paccanaristes ou Pères de la Foi, ils restèrent constitués. De sorte que la reconstitution ne fut .qu'une restitution d'étiquette. Il est aved le ciel des accommodements et cela permet aux cléricaux de soutenir que Clément XIV n'a jamais voulu supprimer l'ordre sérieusement, mais que, feignant de céder aux influences françaises, il l'a supprimé en tolérant son maintien sous d'autres noms. C'est ainsi qu,e l'on accorde les contradictions. Clément XIV supprimait mais, dans son for intérieur, il ne supprimait pas. Et c'est tout de même un grand pape ! Van der Weyden ou de la Pasture ? A la dernière séance do l'Institut, (Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris) M. Salomon Reinach a lu une lettre de M. de Mély qui interprète l'inscription soi-disant hébraïque du retable attribué à Roger van der Weyden et acquis l'an dernier par le Louvre. Cette inscription se compose de quatre mots. Le premier, z i n, (ou zijn), signifie, en vieux flamand " son suivent deux mots hébreux, Kalah Mala-c h a h, qui signifient l'art de la peinture ; le quatrième est le nom de Weyden, fort lisible. Un cinquième mot se perd dans le vide ; d'après les formules adoptées par les peintres du moyen âge, il paraît être: "a terminé. " L'inscription complète serait donc: "Son œuvre de peinture Weyden a terminé ". Ce tableau est maintenant identifié d'une manière complète. U fut exécuté entre 1450 et 1452, pour Jean de Bracque et sa femme, Catherine de Brabant, dont il porte les armoiries, par Roger van der Weyden, qui l'a signé de son nom. Cette signature flamande, sur une œuvre peinte à Tournai, par un peintre né en cette ville, ne constitue-t elle pas un fait extraordinaire? Elle semble plaider, comme noue 'le proposions naguère, en faveur de l'origine flamande de Roger, dont le père, Henri van der Weyden, aurait été au service du duc de Brabant, à Louvain, en qualité de sculpteur. Une reproduction de cette inscription paraîtra prochainement dans " la Gazette des Beaux-Arts " avec l'article de M. de Mély. Si l'authenticité de cette signature est acceptée, l'école tournai-sienne sera encore plus malade et Roger de la Pasture aura vécu ! L. M. >—< Le spectre rouge y Tout le monde sait que l'objectif des deux partis d'opposition, aux élections du 24 mai, n'est point de renverser, mais de réduire la majorité gouvernementale.Comme toujours, le parti au pouvoir , spécule, pour s'y maintenir,sur la peur. Il brandit le spectre rouge... Supposons que, dans deux ans, dans quatre ans, dans six ans, le parti clérical, malgré les multiples truquages du vote plural, malgré la corruption et les fraudes électorales, soit mis en minorité.Le parti libéral se verrait placé devant l'éventualité de prendre le pouvoir.Quelle serait, dans ce cas, l'attitude des parlementaires socialistes? D'après leurs déclarations répétées, ils ne demanderaient ni n'accepteraient de portefeuille ministériel. Mais admettons qu'un ou plusieurs d'entre eux en acceptent. Ce ne pourrait être qu'en qualité de socialistes de gouvernement, de socialistes réformistes. L'éventualité d'une révolution sociale, dont nous menace la nresse catholique, bien loin d'être rapprochée, se trouverait éloignée par le fait même d'une participation des socialistes au gouvernement. Il faut toute l'insigne mauvaise foi, toute l'audacieuse impudeur dans le mensonge, qui sont la caractéristique de la polémique cléricale, pour représenter les libéraux comme les fourriers de la révolution. Nos adversaires s'évertuent à dépeindre notre parti comme un groupement exclusivement bourgeois, essentiellement capitaliste par conséquent. Et ce parti, dès qu'il aurait conquis le pouvoir, prêterait les mains à "l'expropriation politique et sociale de la bourgeoisie ! ' ' On nous cite, à ce propos, des déclarations de M. Yandervelde. Ni l'établissement du suffrage universel pur et simple, ni le développement de la législation sociale, telle que la comprend le parti libéral, n'ont rien à voir avec l'utopie socialiste ! Quand un journal clérical décrit les effets que produirait en Belgique l'instauration du S. U., il ne manque jamais de faire ressortir que cette réforme affaiblirait l'effectif parlementaire et la force électorale du parti libéral. Nous sommes loin d'en convenir. Mais ce sacrifice, à supposer qu'il soit nécessaire, nous sommes prêts à le faire, d'abord,parce que,comme l'écrivait naguère un grand journal catholique allemand, le S. U. est le plus conforme à la justice distributive ; ensuite, parce que nous nous rendons compte que le S.U., qui a fait ses preuves dans la plupart des grands pays civilisés, s'impose-se, quoi qu'on fasse, tôt ou tard, en Belgique ; parce que le S. U. est le seul moyen de rétablir dans notre pays un régime parlementaire acceptable et to-lérable pour tous les citoyens belges sans distinction. Ce que veulent les cléricaux, c'est le monopole du pouvoir. Quand on fait mine d'y toucher, ils nous menacent, en brandissant leur spectre rouge, " d'expropriation politique et sociale". Mais nous y sommes en plein dans l'expropriation politique et socia-le ! " Au point de vue politique et social, il y a belle lurette que la bourgeoisie libérale, si éclairée, si laborieuse, si méritante, est traitée comme une classe de parias par nos maîtres. Le S. U. seul peut mettre fin à ce régime de fraude et d'oppression. Sur cet article, nos aspirations se rencontrent avec celles du parti socialiste. Mais ce parti sait, comme nous, que c'est par voie légale qu'elles devront se réaliser. Le jour où le peuple belge, réuni dans ses comices, mettra le gouvernement clérical en minorité, la revision constitutionnelle aura fait un grand pas en avant. C'est à cela que nous visons, et

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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