La Flandre libérale

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s.n. 1914, 26 Juli. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60dt8f/
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40* innée — Dimanche 26 Juillet 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 207 — Dimanche 26 Juillet 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 molt. I mois. i mo-ï. 1 su, BELGIQUE s Fr» 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonni an bureau du Journal et dans tons las bureaux dt posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE S AND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GANË ABONNEMENTS ET ANNONCES : il RÉDACTION Téléphone 32 !' Téléphona 13 ANNONCES Four la ville et les Flandres, s'adresser m bateau (Il Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adrester & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. La crise Une crise économique dont l'intensité, pour ne présenter rien d'alarmant, n'en est pas moins réelle, s'accentue dans notre pays depuis un an. Un grand nombre d'usines et d'établissements industriels ont dû ralentir leur production, licencier une partie de leur personnel, ou limiter les journées de travail. Le commerce en a ressenti d'autant plus vivement les effets que cette crise industrielle suit une crise financière qui se prolonge depuis près de deux ans. Que ce mouvement régressif se poursuive — et personne n'entrevoit des jours meilleurs — pendant quelques mois encore, pendant un an et les ruines, les désastres s'accumuleront. On s'inquiète. On recherche les causes et l'on préconise des remèdes. Après la "Gafcette", le "Soir" a ouvert une enquête et il questionne de nombreuses personnalités. Quelques-unes de celles-ci ont fait des déclarations intéressantes par leur concordance. Il s'agit d'industriels qui ne font pas, qui ne font jamais de "politique"; qui affectent même quelquefois, à l'égard de la "politique" un excessif dédain, — car qu'est-ce que la "politique" sinon la discussion des intérêts généraux, des affaires de la collectivité, et si la vie civique a pris un caractère spécial et odieusement sectaire en Belgique, n'est-ce pas une raison de plus pour s'occuper d© "politique" et pour réagir? Naguère, à l'époque des vaches grasses, l'industrie — entendons par là le monde industriel — était devenue très tiède, en politique. Les gouvernements cléricaux qui se succédaient avaient l'extraordinaire chance de traverser une période ininterrompue et inouïe de prospérité. On s'enrichissait. Que fallait-il de mieux 1 Et tout n'était-il pas, dès lors, pour le mieux dans le meilleur des mondes? Comment réveiller, exciter les esprits, dans c«b conditions, en" un pays où l'esprit ma-tAri'ttliste est d4jÀ prépondérant et'où. la bonne soupe a toujours compté beaucoup plus que le beau langage et les belles idées. L'intolérance cléricale, le favoritisme clérical, l'imprévoyance et les imprudences des gouvernements cléricaux, leurs gaspillages, politique que tout cela. Foin des Cassandres dont les avertissements répétés venaient troubler de si beaux jours. On déchante aujourd'hui. Et voici notamment plusieurs industriels et personnalités- compétentes du bassin de Charle-roi qui se plaignent vivement du non-achèvement du canal de Charleroi à Bruxelles. Nous avons lu avec un plaisir particulier une interview innocemment reproduite par le "Bien public" et à la fin de laquelle la démonstration lumineuse était faite de la responsabilité des gouvernements cléricaux. Si les charbonniers allemands parviennent à inonder la Belgique de leurs produits, c'est à cause de l'absence de voies d'eau suffisantes et surtout parce que le canal de Charleroi ne peut admettre que de malheureux petits baquets de 70 tonnes. L'élargissement de oe canal a commencé en 1879. Pourquoi de nombreux millions y sont-ils laissés improductifs et pourquoi n'a-t-on point poussé les travaux aveo un peu d'activité ? Les gouvernements n'ont jamais pu donner d'explication à ce sujet et se sont contentés de jeter quatre-vingts millions à Zeebrugge pour une entreprise vaine; de dépenser trente millions inutilement à Ostende; de bâtir des écoles militaires de quinze millions et des écoles vétérinaires de dix millions. Ça faisait marcher le bâtiment et les entrepreneurs et leur innombrable clientèle étaient satisfaits. On commence à s'apercevoir aujourd'hui oe que coûtent ces gaspillages. Au lieu d'avoir étudié sérieusement un plan d'outillage économique, on a commencé mille travaux de façon incohérente. Les voies d'eau étant négligées, il a fallu dépenser des millions et des millions pour le réseau ferré, terriblement encombré. La jonction de Schaerbeek-Hal, entamée depuis vingt-quatre ans, étant toujours inachevée, il a fallu commencer la jonction Nord-Midi, travail inutile et dangereux qui a coûté, à l'heure actuelle, quatre-vingts millions et qui en coûtera cent cinquante au moins. Croyez-vous que cela guérisse les hommes d'Etat cléricaux? Pas le moins du monde, puisqu'ils s'aipprêtent à nous présenter un nouveau programme de cinq ou six cents millions de dépenses. Tout de même, l'industrie commence à s apercevoir que ces dépenses désordon nées faites en dehors de tout plan d'ensemble mûrement étudié ne créent pas la prospérité, ne produisent qu'une activité factice laissant le vide derrière elle. Il ne s'agit pas, quand on est gouvernement, de dépenser beaucoup de millions ; il s'agit de les bien employer. C'est aujourd'hui, au moment de la crise, que devraient se faire sentir les effets excellents de dépenses habiles qui nous auraient dotés d'un» véritable outillage économique. Mais aujourd'hui, quand les industriels du pays de Charleroi font valoir combien un grand canal exempt de péages leur serait utile, on n'a qu'un port ensablé à leur offrir... à l'autre bout de la Belgique.Faut-il dire que nous sommes les premiers à déplorer d'avoir vu trop clair depuis si longtemps? Nous eussions préféré avoir tort, et que le pays n'eût pas de crise à traverser. Echos & Nouvelles Les elérleaux centre le projet Hubert Alors que 1' "A-lianee chrétienne", fédération deisi mutualistes catholiques, ainsi oui© les journaux offipieux, continuent a défendre l'obligation en matière d'assiuranioes sociales, les cléricaux flamands et Jie/si petits journaux cléricaux flamaaidla décupleint leurs attaques contre l'obligation. ( La "Fondisetniblad" signiale à la vindicte du 'parti clérical, l'auteur d'uni articïe du ''Journal de Bruxelles", défendant cette obligation. A Audenairde a eu lieu, il y a quic-lques jouils, une réunion cléricale sous la présidence de M. la sénateur de Gheuknck d'Elseghem, rapporteur du projet ùfe loi au lisénat. _ Une demi-douzaine de prêtres politiciens ont pris pari au débat. Finalement : 72 déléguée ont voté contre toute lobligjation ; 8 délégués ont voté 'l'obligation intégrale et 37 délégués se sont dléclarési partisans de l'obligation 'pour la p>emsiom seule. Courait on le voit, l'union G3t loin d'être complète parmi les cléricaux qui, celperidant, promii ent à 1"unisson, en 1912, un franc de pension par jour à tous les ouvriers. Oa conflit en perspeetiïe Un conflit très aigu s'annonce entre le» démocrates chrétiens et le gouvernement auquel on prête l'intention de laisser (Défaire par le Sénat le proj eit d'e loi sur les assurances sociales1 qui a été hâtivement voté par la Ghaimbre dan® un but électoral. Il est probable que cela n'ira pas tout seul, car les ouvriers catholique^ quie il'om a gavés de promesses, ne semblent pas d'humeur à sJ accommoder des lois sociales d)ei façade qui ont été adoptées jusqu'à présent. Lors dlu banquet qui vient de réunir les membres de 1' "Union démocratique chrétienne" de Liège, pour célébrés* l'annive/isiaiie de l'apparition de l'encyclique "Reruia Noivarum", M. Depresseux a"dit : "Certes, des lois socia-" le's ont été votées, /mais nous ne de-" vous point nouis illusionner sur leur " insuffisance. Elles ne doivent pas nous " fiairei perdrei de vue la réalisation "intégrale de nos idées. Ainsi en " est-il pour l-ete habitations ouvrières, les " assurances sociales. Ii faut que notre " programme passe dlans les faits entiè-" rement. (Applaudissements.) " Et cela est dit au moment où _ !e gouvernement, poussé par une paitie de la presse cléricale, veut faire machine arrière, en dépit des résolutions de» congrès de la Ligué démocratique qui, notamment, se sont prononcés en faveur du caractère obligatoire des assurances so-cialles.Lei fonctionnaires eoUnlaux doivent Sire aus&l des cléricaux Il ne suffit pas que nos administration^ métropolitaines sioient eléricaliséeS, celles du Congo doivent l'être aussi. C'est à cela que tendent les récriminations injustes et violentes de tout un groupe de cléricaux. Dans la conférence dl'un 11. P., dont le compte-rendu vient de paraître dans le "Mouvelment des Missions catholiques au Congo"' (juin' 1914), on' peut lire: "Le bien du Congo denian-' de que l'atmosphère coloniale se dlé-" gage! die ces impuretés, que le ciel de " la colonie reflète moins une France " voltairienne qu'une Belgique catholi-" que Plus loin: "Car il faut poutr le " Congo des agents d'une foi éprou-" v é e, dl'une fermeté d'e caractère à " toute épreuve et de mœurs irrépro- chlable's. " Pour relnd'rte les libéraux odieux, le même R. P. a dît: "Doutetrez-vous de ce boy qui, surpris en' piiière par son maître, est flagellé à plusieurs reprises, à coups de chicotté armée de clous ? Anrèfi deux jdiurs die souffrances, laissé à l'abandon dans (la brousse, le martyr meurt, recueilli par le missionnaire!, et au Père qui lui demandé: "N'as-tui fier au_ cceu.r contre oeilui' qui t'a firappé", il répond : "Bien, Père, je prierai pour lui... " Il est teimps que de) pareilles accusations soient relevées, caï il n'est pas possible que des traitements aussi infâmes Soient infligés à des boys parce qu'ils prient. Les cléricaux ont-ils le droit- d laisser planer de tels soupçons sur d( fonctionnâmes libres penseur**, à seulet fis d!a forcer le ministre à ne nommer qu' des catholiques, au sujet desquels l'auteu dl'un article paru' dans ce même numér'i du "Moulvement dos missions catholique' au Ckrngoi" écrit ces lignes édifiantes "Avant da repartir pour le Congo, il " 'SO-nt vetous me voir ; je leiuir ai serré 1# "main et leur ai dit: "Nous oomptoni " ®ulr_ vous". C'est tout et cela suffit. ' Existe-t-i'l donic en Beilgique un powoi: irresponsable à côté d'u pouvoir respon sable du ministre 1 Et quand Ce! régime prendra-t-il fin ? Deux poids et deux mesures En mars 1912, M. die Broqueville, mi nacre de la guerre, fit voter une loi dé crétant la retraite des chefs de musiqu< militaires à l'âge de 60 ans. La nouvelle) loi fut immédiatemen-mise en vigueur, et entraîna la retrait* immédiate dies chefs de musique du 4e lanciers, du 1er chasseurs à pied ainis que! dlui 12e de ligne. Depuis lors, la nouveltie réglementa tion parait être tombée en désuétude. L'annuaire révélé qu'un chef de musi que, bien qu'ayant atteint sa 6lme année depuis lei 10 avril 1914, continue à reste] en activité die* service. Il fut même l'ob jet d'une promotion récente. On ne saurait critiquer le maintien dans ses fonctions d'un fonctionnaire va lidfe et continuant à faire son service è la satisfaction de sas chefs. Pourquoi ne pas accorder1 à tous inidlis tinctement Ile bénéfice) d'unei mesure d< faveur? La loi n'est-elle pas 'lia mênut pjour tous? S'il est reconnu que l'application de la loi de mars 1912 est inutile, n'y a-t-r pas lieu dl'accordler des compensations è ceux qui en subirent préjudice? Qu'en pieanise M. te ministre de la guerre? *** Lt cauchemar Le Thomas Graind'orge du "XXe Siè cle'" ne parvient pas à digérer les élec tions dernières Conséquence : des cauche mars. Le plus hallucinant pour lui c'es le ministère d'affaires. Il lui fait près que perdre la raison, car il ne peut 1 concevoir que comme un ministère "unio niste" : 3 "On oublie trop une vérité banale: ' ministère unioniste il faudrait un pro gramme unioniste, fait de concessions ré ciproques, loyalement accordées et ferme ment mises en pratique. Or, pour com mencer, nos adversaires ne veulent riei nous concéder. Ils ont passé toute la ses sion dernière à combattre sans trêve no tre politique scolaire ; M. Vandervelde leader socialiste, fut le seul qui osa dé clarer — et ce à titre personnel et ave' combien de réticences! — ou'il ne prô nait pas la suppression complète des sub sides aux écoles libres. Nos adversaire ne s'en tiennent pas là : ils proclamen hautement qu'ils poursuivent l'obtentioi du S. U. pur et simple, et qu'ils veulen faire de la Révision leur revision." Qui est-ce qui a jamais proposé pareil le chose? Que lç Graind'orge du "XXe Siècle' veuille bien méditer l'exemple de la Hol lande. Les cours do préparation coloniale (e l'Union coloniale belge Le 5 octobre prochain commencera h troisième session des Cours de préparation coloniale organisés par l'Union co loniale belge. Aux cinquante! candidats agents com merciaiux et industriels qui ont suivi lei cours durant 'l'hiver 1913-14, se sont joints dus instituteurs : d'aux d'entr'eux oui obtenu "avec distinction" le diplôme d< préparation coloniale. Ainsi apparaît nettement le but qu( poursuit l'Union coloniale belge: donnei à nos future colons lune saine éducation coloniale bien conforme aux nécessités1 d( lia vie d'Afrique, en même temps, permet tr© aux membres du personnel enseignant de 'sa préparer, au contact de colo niaux de métier, à leur mission d'initia teivrs coloniaux. Durant six mois, les élèves vivent dans un milieu essentiellement évocateur : ili assistent aux nombreuses conférences organisées par l'Union colonia'Je ou par les cercles fédérés et ont le libre accès de h bibliothèque et des salles du miusée commercial1.Les courts sont gratuits. Prière dl'aidlreisse'i lés demandes de pro grammes, de renseignements ou d'in scription au secrétaire général de l'Union coloniale belgé, rue de Stassart, 34 Ixelles. iLeis candidats doivent faire la preuve, par voie de diplôme ou d'etxamen, d'une clilture intellectuelle correspondant ai programme complet de l'enseignemen-1 primaire. 4k I La visite royale à àrlon Voici le programme officiel de la visiti royale à Arlon : Le 30 août, à 11 heureis et demie', arri vée à Arlon des souverains, des enfant: royaux et de leur suite. iSouha-itB de bien venu© par ie bourgmestre et le gouvev neiir. Le Roi passera en levue 'la gardli civique, massée sur le quai intérieur d' la gare'. Leis souverains et leurs enfants, en voi ; tuire de gala, se rendront à l'hôtel di gouvernement provincial, où, après ré cept.ion des sénateurs et députés luxem bourgeois, le Roi offrira un déjeuner a après lequel seront reçues les alutorités s provinciales et locales. i Le parcours de • la gare à l'hôtel pro-3 vincial s'effectuera piar l'avenue des r Voyageurs, Fiavenue Nothomb et la place > Léopold. ï Apiès le refais, le Roi et leia autorités assisteront, du haut d>u balcon de l'hô-5 tel provincial, à un défilé de la 6e d'ivi-i, sion d'année, en tenue de campagne: î 9,000 hommes. Ce défilé durera une heure ' et demie environ. r A 3 heures, lés souverains seront à l'hôtel de ville, où le Roi et le bourg-ij mestra échangeront des discours. Les 230 bourgmestres de la province seront présentés à Leurs Majestés. L'administration communale d'Arlon, au nom de toutes les communes du Luxembourg, offrira aiux souverains un objet d'art. A son tour, la Fédération des sous-of-fiicie'rs offrira un1 Liivie d'or. » Après unie demi-heure environ^ passée à l'hôtel de ville, le Roi, la Reine, les j princes et leur suite se rendront à l'Ex-! position agricole.; Puis, visite des églises Sà.int-Donat et i Saint-Martin, et départ vers 6 heures. Le lcri-malre à Bruxelles s Le lord-maire et les délégués anglais ont été reçus hier soir à l'hôtel de ville de Bruxelles pour le banquet des adieux. Us étaient revêtus de leurs riches et pittoresques costumes. MM. les ministres Carton de Wiart et Renkin assistaient au banquet. M. le bourgmestre Max a bu à la cité de Londres et à son lord-maire. Celui-ci a répondu, buvant à la ville d© ! Bruxelles et au bourgmestre. , L'Exposition d'Anvers 1920 Le comité de l'Exposition universelle et internationale d'Anvers 1920 a été reçu hier par le baron de Broquevilla, ministre de la guerre', chef du cabinet des ministres.U a insisté afin d'obtenir une réponse décisive du gouvernement au sujet du patronage officiel par le comité. M. le ministre de la guerr© a répondu qu'en ce moment il a des raisons de croire que t jes grandes puissances n'accueillent pas - favorablement les invitations que le 3 gouvernement leur adresserait, et qu'en - conséquence, après de fréquente échanges de vues sur cet objet en conseil dés mi- *■ î/.stres, il se croit à son grand regret obligé de répondre au comité exécutif que le gouvernement est dans l'impossi- - hilité d'accueillir sa demande. Il a ajouté que le gouvernement a fait tous ses 1 efforts pour amener à Anvers, en 1920, - les Jeux Olympiques, et qu'il est disposé à soutenir moralement et matérielle- , ment de toutes ses forces les manifesta- - tions auxquelles Anvers se préparerait " pour 1920. Notamment, le comité peut compter entièrement sur le gouvernement en vue d'une exposition coloniale et ma-3 ritime, la question des Jeux Olympiques t restant encore ouverte. 1 l'Importation des banane», des citrons et des oranges ' Les bananes, dont la consommation augmente de jour en jour, nous arrivent principalement de! l'a Grande-Bretagne!, de la Jamaïque, des Pays-Bas et dles îles Canaries. Leur importation s'éléva à 2,118,404 kilos en 1913 ; la valeur dédlarée fut de 1,184,953 francs. Le droit d'entrée est de 5 francs les 100 kilos. 1 La plus grand© quantité de bananes fut expédié© par la Grande-Bretagne, soit 1,400,800 kilos ; la Jamaïque, 405,740 kilos ; les PaysMBas, 249,500 kilos, etc. Quant aux 26,4-10,661 kilos d'oranges et ' de citrons importés, ils provenaient, en-1 tre autres, de l'Espagne (22,488,627 kil.), l'Italie (1,667,687 kil.), la France ; (1,595,868 kil.), la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, etc. Catalans & Basques Le catalanisme, les idées séparatistes de la Catalogne, ont eu pour but initial d© récupérer ce que cette province avait perdu par son union aux couronnes de Castille et d'Aragon Depuis les quatre siècles de cette union 1 ces idées se sont transformées. Elles ont amené à deux reprises une crise ai^uë : en 1640, lorsque les Catalans secouèrent le joug de Philippe IV ; en iv ll, lorsqu'ils prirent le parti de l'Autriche dans la guerre de sucoession. U faut tenir compte de oe fait, que les 1 rapports constants entre les deux Etats d'autrefois ont établi peu à peu une politique espagnole bien déterminée. Ce qui le prouve, c'est la part prise par la Catalogne à tous les événements de la politique du pays, la conquête napoléonnienne et les guerres civiles qui ont sévi en Espagne au cours du XIVe siècle. Par le fait de la perte des colonies espagnoles, .un état d'esprit qui pouvait devenir un danger pour l'unité nationale, : s'était créé en Catalogne. Le catalanisme prenait de3 allures d'opposition obstinée, irréconciliable, systématique à ; tout ce qui touchait à l'intérêt général du pays ; un© attitude d'isolement _ égoïste, qu'une politique sage et patriotique par-» vint heureusement à ramener dans des 3 voies plus droites et plus justes. Depuis lors cette question a perdu beaucoup de son acuité. Et bien que les as-î pirations de la Catalogne n'aient pas cessé d'exister, elles ont su se faire accepter par les partis politiques. Les leaders , du mouvement catalan se sont décidés à sortir de leur réserve hautaine et à prendre une part active à la vie politique du pays. Les désaccords d'autrefois ont fait place à des relations plus faciles, et les dé-siderata de la Catalogne peuvent aujourd'hui sa résumer en quelques points bien définis. U y a d'abord l'affirmation de la personnalité de la Catalogne dans l'Etat espagnol. Elle demande d'avoir son administration locale pour toutes les questions essentiellement régionales, la langue, l'éducation et les travaux publics qui doivent développer les sources de richesse de cette province. Cette aspiration à l'autonomie de la Catalogne a bien des rapports aveo la législation anglaise. Jusqu'ici il règne encore une certaine confusion, à cause d'anciennes lois et d'usages fortement ancrés, qui ne sont pas en accord avec les lois de l'Espagne. Enfin la Catalogne garde l'espoir d'être débarrassée de liens fiscaux surannés, qui constituent un empêchement à son développement comercial. Tout récemment un arrêté royal sur oe qu'on nomme en Espagne les "Mancomu-nidades autorisant les conseils de provinces voisines à agir de concert dans ce qui touche à l'enseignement, à la charité et aux travaux publics, a fait faire un pas à la question de cette espèce de Home Rule. U est probable que c'est là le début d'une nouvelle orientation du gouvernement vers une saine décentralisation.Une autre rac© distinct© sur 1© sol espagnol, ce sont-les Basques. Us présentent des caractères bien particuliers, au physique comme au moral, qui font qu'on ne peut confondre un Basque avec un Espagnol de toute autr© province de la péninsule. La différence est si sensible qu'en Amérique méridionale les contrées colonisées par des Basques ont un cachet bien à elles, absolument distinct du caractère des régions colonisées par des Castillans ou des Andalous. Les caractéristiques des Basques sont bien en accord aveo celles ' de leur pays d'origine. C'est une contrée montagneuse, où les vallées, larges et étroites, sont séparées par des ramifications de la chaîne des Pyrénées. Les corn nu'iieations sont difficiles, l'été est court, I hiver long et rigoureux. Les tempêtes sont fréquentes pendant une grande partie de l'année ; la mer prélève annuellement un triste tribut de vies humaines. Dans une telle ambiance le Basque est devenu naturellement fort, dur, indomptable. U est obligé d'arracher à un sol pa,uvre et à l'océan sans merci ce qu'il lui faut pour sa subsistance. Les femmes basqms, au dire de Tirso de Molina, le comédiographe, valent les hommes, en temps de paix, comme en temps de guerre.Les Basques appartiennent, bien et dûment, à un© race distincte des autres Espagnols. Les plus grands anthropologis-tes, Broca, Quatrefages, Aranzadi et d'autres, ont étudié leurs caractères ana-tomiques très spéciaux. U est inutile d'examiner ici les origines et l'antiquité de cette population d© la région située au pied des Pyrénées, le long du golfe de Gascogne, entre Bilbao et Pampelune. Cette race a-t-elle peuplé autrefois toute l'Espagne actuelle et s© retirant devant les invasions d'autres peuples, a-t-elle été refoulée jusqu'au territoire qu'elle occupe à présent ? 11 est certain que les Basques se sont mêlés, dans un© large mesure, aux Castillans, comme le prouvent les nombreux noms d© famille portés par les habitants de la province basque actuelle. Des mots d'origine basque se rencontrent nombreux dans la langue espagnole. Et malgré cette infiltration, les Basques ont conservé jalousement leur langue et leurs mœurs. Us sont courageux, fiers, indépendants, religieux, économes. Leur principal défaut est leur amour pour les boissons enivrantes. Us aiment la bonne chère et les amusements, le théâtre, la danse et les exercices qui exigent de la force physique. Cette race a donné à l'Espagne des hommes de marque. Mais, sauf Ignace de Loyola, qui fut au fond un combatif, ils 1 excellèrent plutôt par l'action, qu© par la pensée. Dans l'Espagne actuelle les provinces basques sont, comme la Catalogne, de puissants centres industriels. Car, en dehors de l'énergie de leur population, leur sol riche en minerais leur est une source de grandes richesses. C'est c© développement et les capitaux qu'il procure, qui assurent aux Basques une influence prépondérante dans l'Espagne future. Déjà les meilleures entreprises créées dans les provinces basques sont indépendantes du capital étranger. Peut-être les Basques deviendronWls en politique les rivaux des Andalous, encore triomphants aujourd'hui par leur merveilleuse facilité de parole. Mais avant d'en arriver là, ils auront perdu deux choses qui leur sont chères et précieuses entre toutes, leur autonomie et leur langue. En dépit d'une résistance assez vive -d'une partie de la population, la langue basque perd de son importance, va lentement à la mort. Un Basque éminent, M. Unamuno, recteur de l'Université de Salamanque,conseille à ses concitoyens de se résigner. Les vieux habitants se révoltent contre la perte de leur langue et contre la fusion d© leur province dans la nation espagnole. Mais, si un revirement ne se produit pas, la centralisation l'emportera dans un temps plus ou moins long. La lutte pour l'autonomie se terminera probablement dans un sens assez différent pour les Basques et pour les Catalans. Vers la guerre? L'ultimatum autrichien à la Serbie A LA CHAMBRE DES DEPUTES HONGROISE Vendredi, dès l'ouverture de la séance de la Chambre des députés, le comte i'is-za, président du conseil des ministres, a pris la parole. U fait savoir à l'assemblée que le ministre d'Au triche-Hongrie à Belgrade a remis jeudi dans l'après-midi une note au gouvernement serbe et que cette note a été en même temps envoyée aux ambassadeurs accrédités auprès des puissances.Le comte Tisza déclare que la demande du gouvernement austro-hongrois n'a pas besoin d'être justifiée, mais qu'il est plutôt nécessaire d'expliquer pourquoi elle n'a eu lieu qu'à présent. "Nous avons voulu, dit le président du conseil, attendre que l'enquête ouverte à Serajevo eût éclairci complètement certains faits, et nous avons aussi voulu éviter de paraître guidés par la pression ou par notre indignation, d'ailleurs justifiée. Nous avons au contraire entrepris la démarche en ouestion après la plus mûre réflexion; elle n'est aucunement agressive et ne constitue pas non plus une provocation." Attendu que nous ne réclamons pas autre chose dans la note que ce que la Serbie doit nous accorder de par son devoir naturel de nation voisine, personne ne peut nous adresser le reproche de chercher la guerre. Je puis même dire que nous sommes allés jusqu'aux extrêmes limites de la patience. 'Vive approbation). " Dans la conviction que la démarche est exigée par les intérêts vitaux de la monarchie et de la nation hongroise, nous supporterons toutes les conséquences." (Bruyants applaudissements sur tous les bancs). Les membres du parti du gouvernement se lèvent de leurs sièges et font des ova^-tions au président du oonseil des ministres.Le comte Andrassy prend la parole au nom de toutes les fractions de l'opposition. U déclare qu© la situation vis-a-vis de la Serbie est devenue intenable. La haine de la Serbie contre la monarchie augmente dans la proportion de ses succès et de ses accroissements territoriaux. Il se'réserve de faire la critique de la politique étrangère, mais il ajoute qu'en cet instant, l'opposition, en dépit de son désaccord de principe avec - le gouvernement, remplira intégralement son devoir. Il espère que cet exemple sera suivi par tous les Hongrois et invite la Chambre à s'ajourner. Après une suspension de séance prescrite par le président, ce dernier déclare qu'au cas où tous les projets de lois inscrits à l'ordre du jour seraient expédiés aujourd'hui, il ne serait pas porté d'autres questions à l'ordre du jour, ©t il prononcerait la clôture de la séance. La prochaine séance aura lieu mardi. UNE NOTE OFFICIELLE SERBE DIT QUE LA SITUATION EST TRES GRAVE. La "Samouprava" de Belgrade, organe du gouvernement, publie le communiqué suivant : "Le baron Giesl, ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade, a remis, jeudi soir, à 6 heure®, auii docteur Patcho-u, ministre des finances, représentant le ministre des affaires étrangères, une note de son gouvernement à l'occasion des événements récents. " Cette note, qui contient de très lourdes conditions, accorde un délai tout à fait court pour la réponse. La situation peut être considérée comme très grave et très critique." Aussitôt après la remise de la note de l'Autriche-Hongrie, M. Patchou s'est rendu avec le ministre de l'instruction publique auprès du prince héritier, qui convoqua aussitôt le ministre de la guerre. M. Pachitch, informé par téléphone, a interrompu son voyage dans l'intérieur lu pays. MENACE DE RUPTURE DIPLOMATIQUE Le ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade, baron de Giesl, a reçu l'ordre, si le gouvernement serbe ûe notifie pas avant samedi, à 6 heures du soir, qu'il accepte sans retard les demandes contenues dans la note du 23 juillet, de quitter la Serbie avec le personnel de la légation. si LA SERBIE REFUSE L'ULTIMATUM, LA GUERRE COMMENCERA DIMANCHE. L© correspondant viennois du "Peuple" lui télégraphie: "Vienne, 24 juillet, 11 heures du matin. " Serbie refusant ultimatum, la guerre commencera probablement dimanche. Au-corisez-vous mon départ pour la frontière ? Si oui, envoyez-moi légitimation de correspondant. PELUSO." LA CENSURE Le "Temps" n'a reçu que vendredi soir, i 5 h. 30, le télégramme que son correspondant de Belgrade lui adressait jeudi i 7 h. 30 pour l'aviser de la remise par le baron Giesl, ministre d'Autriche, de la note autrichienne au gouvernement serbe. Les télégrammes directs de Belgrade empruntent les lignes autrichiennes pour venir à Paris. Ce retard s'explique sans se justifier. Afin d'éviter la censure autrichienne, on peut télégraphier à Belgrade, ou de Belgrade via Salonique-Malte, ou via Bucarest-Russie.4

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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