La Flandre libérale

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06 oktober 1914
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s.n. 1914, 06 Oktober. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9gw2v/
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40* innée — Hardi 6 Octobre 1914 — m mmm'ss. I. 279 — Hardi 6 Oetabre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE S SaoISo S BOit. Q ®sâDb D 3Ek SBLGIQOT s na 2.00 400 8M Sfc&f fflMION POSTAL! 8 IFîa 3.71 f.00 38J9 1MI in a'iàvim sis tarau <■ jtiriai «f iui Stoi Sn fesrwas M pMQg îîmnion, iBMiNîsm»» s? mnnmm mm, L- BUE OU NOUVEAU BOii, i, MM QiSiBâËMiMTS 1T ANNOWiiS s |j — ®ÊBA@YI@E8« féliphtM 32 fi Télépkta» 1 §§ iLtMOHCl^ ÏPmx fi® «S te Flraisries, s'air®»»®? m tto?®a£ (s& fswffiïfiiL — IPtsr te mais <M pttf% eï l'êUrsager,, s'adraeew i TOtôSse de PniicKf, s»® iewr®, SS, i Brmxeîleio LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires ; en France • sff* ' LA SITUATION Paris, 4 octobre, 15 heures. — (Communiqué officiel). — A notre aile gau- ] che, après avoir repoussé toutes les atta- < ques ennemies, nous avons repris l'offen- j sive sur plusieurs points. Sur d'autres, nos positions se sont sensiblement main- , tenues. Rien à signaler au centre jusqu'à l'Ar-gonne.Dans l'Argonne, nous avons refoulé l'ennemi vers le Nord. Dans la W œvre méridionale, nous progressons, mais très lentement. A notre aile droite, en Lorraine et dans les Vosges, il n'y a rien de nouveau. (Bavas.) 1 DANS LE PAS=DE=CALAIS 1 Lille, 3 octobre, 5 heures du soir. — 1 De violents combats se sont engagés depuis trois jours, dans les environs de Lens (Pas-de-Calais). La lutte s'est poursuivie jour et nuit. Jusqu à samedi, les Alliés ont tenu les 4 Allemands en^ échec, leur infligeant des pertes considérables. Vendredi soir, les c ambulances ont enterré deux mille ca- 1 davres allemands. <; De leur côté, les Français ont eu plusieurs tués et de nombreux blessés. a Samedi matin, les troupes prussiennes s ont été refoulées vers Rouvroy, Drocourt r et Beaumont en Artois. t Le préfet du Pas-de-Calais a renvoyé î dans leurs foyers les nombreux ouvriers e agricoles belges qui s'étaient rendus dans la région, pour y faire la récolte r des betteraves. t Les Allemands dans la région r de Lille p Dans la matinée de dimanche, des pa- r trouilles allemandes ont circulé dans les n environs de Lille, qui a été attaquéei vers q midi. ^ La fusillade ennemie était surtout dirigée vers la_ gare, avec des alternati- s ves plus ou moins prolongées d'interrrup- a tions. Elle dura jusque vers six heures, f Quelques obus éclatèrent dans Lille et dans les environs, notamment rue Par- d rayon, à 'Saint-Maurice, rue des Péniten-tes. dans la cour de l'hôtel de ville, et à la Manufacture des Tabacs, à Lille. v Hue des Pénitentes, un obus tomba sur „ une maison de la cité Vernier, perfora c le toit et quelques cloisons, sans faire ^ autrement de dégâts. A la mairie, un t obus tomba sur une partie du deuxième u étage où se trouvent les réserves de la Bibliothèque. Rua Parrayon, une plate-forme fut ,, défoncée. A la Manufacture des Tabacs, un premier obus est tombé vers cinq heures et demie, et a pénétré dans un mur de clôture, du côté des remparts. Un autre ® obus tomba_ vers six heures, dans un atelier de fabrication de cigares, où il causa quelques dégâts. ® En même temps que la canonnade sévis- " sait sur Lille, les Allemands, qui avaient ? pénétré jusqu'à l'intérieur de Fives, ont incendié, sans motif, quelques maisons. . UNE PROCLAMATION DU MAIRE DE t ROUBAIX. I { M. Lehas, maire de Roubaix, a fait pu- ^ blier la proclamation suivante: r DU CALME r TOUJOURS DU CALME ! c Des patrouilles allemandes circulent c dans notre ville. Nous recommandons f une fois de plus à la population roubai- t sienne le calme le plus absolu. c Que personne nie pousse un cri, que 5 personne ne; fasse un geste hostile. J Il y va dei la sécurité de tous. j' Roubaix, le> 4 octobre 1914. ' Le maire, r J. LE BAS. 1 c UN FRONT DE 350 KILOMETRES Paris, 4 octobre. — Un ordre du jour , oonstatë que, depuis l'allongement de la , ligne de bataille vers Arras, le front, en France, mesure en ce moment plus de 350 kilométrés. i ; SUPREME EFFORT Londres, 4 octobre. — Il est officielle- < ment rapporté que l'Allemagne appelle sous les drapeaux les enfants de 16 ans. i AUTANT... ET BIENTOT PLUS QU'EN 1870 « i Paris, 4 octobre. — Le "Figaro" d'aujourd'hui constajte que les pertes des Allemands en France sont dès à présent plus considérables que les pertes totales i de la campagne de 1870. L'EFFORT DES ENNEMIS MANQUE DE COHESION. Londres, 3 octobre. — Un communiqué officiel du quartier général anglais dit que les derniers efforts offensifs de l'ennemi manquaient incontestablement de cohésion. A certains symptômes, les officiers anglais ont cru pouvoir reconnaître que. lans les récents engagements, l'ennemi itait plus mal dirigé qu'auparavant. POUR REPARER LES DEGATS Londres, 3 octobre. — Un corps de ,000 ouvriers du rail s'est rendu en Fran :e pour aider à réparer les voies ferrées lui ont été détériorées par les Allemand! ors de leur marche en avant. En Belgique LA SITUATION É». v Le siège d'Anvers COMMUNIQUE OFFICIEL Anvers, 4 octobre, 23 heures. — La utte d'artillerie s'est poursuivie pendanl oute la journée. La situation générale l'a pas subi de modification. Les Allemands refoulés On lit dans la "Presse'" du dimanche, octobre : " Samedi, 26 septembre, les Allemands nt commencé à peu près simultanément attaque des forts de Waelhem, Wavre-iaintie-Cathorine et du fort de Lierre. " Les Allemands donnèrent l'assaut ,vec una violence inouïe. Les obus et hrapnells tombèrent sans interruption ; lais leurs effets furent nuls. Les uns toin-aient derrière le fort, les autres devant. î~os ennemis gaspillèrent là des munitions n quantité. " Lei plus terrible! fut le bruit des déto ations des shrapnells, qui est vraiment errifiant. " Les intervalles entre les forts de Lier-e et de Koningshoyckt étaient défendus ar quatre batteiries d'artillerie die cam-agne et des troupes d'infanterie. " A partir die mardi, nos position» fu,» eut vivement canonnées par les Aile-îands, mais encore une fois leur tir man-uait absolument die précision. " On peut dire que c'est miracle qu'un eul desservant des batteries seulement été tué. Parmi l'infanterie, les pertes irent également minimes. " Nous pouvons, par contre, dire que u côté allemand les pertes furent terri-les." La nuit de jeudi, les Allemands, îa-orisés par l'obscurité, se risquèrent jus-u'à 10O mètres des bouches de nos piè-es. A ce moment nos canons firent feu, dus ensemble. Nos balles fauchèrent libéralement tous ces audacieux dont pas n ne regagna son cantonnement. U y eut les centaines de tués. " " Le feu de notre artillerie, dit encore i "Presse", fait des ravages terribles ans l'infanterie allemande qui semble voir un peu ralenti sa marche. " Nos troupes ont fait sauter les ponte ur la petite Nèthe et le canal d'où l'en-emi bombarda Broechem. " Bref, nos troupes résistent avec un œur admirable à l'attaque des masses llemandes. Honneur à ces braves qui jC acrifient sans compter pour le bien de i nation et de notre chère cité. " Désormais, la défense d'Anvers se era avec la coopération directe et effec-ive _ des forces de nos alliés, dont une artie est déjà entrée en scène. Ces ren orts nous permettent d'envisager la si-uation de notre place avec la plus entiè e confiance. Un autre fait de nature à ous rassurer, c'est le progrès constant es Alliés en France, et si les Allemands, ;ans leurs opérations autour d'Anverg Mit, une fois de plus, preuve d'une ac-ivité fiévreuse, ^ malgré les énormes sa-rifices qu'ils doivent s'imposer, c'est parie qu'ils s'aperçoivent que, dans quelques ours, pour différentes raisons, ils se ver ont obligés à renoncer à une tâche do/il es difficultés sont telles que pendant leux mois ils se sont prudemment abste-ius d une tentative tant soit t)eu sérieuse ontre la position fortifiée d'Anvers. " *** Le " Handelsblad " de dimanche 4 oc-obre donne aussi quelques détails sui a journée de samedi : "Différents bruits couraient en ville iont il fut difficile de contrôler au pre-nier moment le bien fondé. On racon-:ait que l'ennemi avait traversé la Nè-;lie et atteint Lierre et Waerloos. Il y rtit un mouvement de panique qui dura usque vers midi; puis dans l'a,près-mi-li, la plus grande confiance. " La ville était sillonnée de voitures îhargées de malles et de valises. Les banques etaient prises d'assaut, chacun vouant _ reprendre son pécule. Des maison; oarticuîières et les magasins se fermaienl aermétiquement. Des milliers d'Anver-sois se dirigèrent vers la Hollande. " U est, en effet, impossible de gagner l'Angleterre, les bateaux d'Har wich n'embarquant que des Anglais el les Français, pas de Belges. On parlai! du départ pour Ostende du gouverne ment et des ministères. Bruit faux. *** " Tout change vers l'heure de midi On apprend que les services ministériel; restent à Anvers, ainsi que les ambassades étrangères. Dans l'après-midi, la note de confiance s'accentue. On apprend, en effet» que les envahisseurs ont été refoulés'de dix kilomètres, avec des pertes effroyables." Voici, en substance, un " article du "Matin" : " Vendredi, vers 4 heures après-midi, le fort (le fort dont il s'agit dans l'article du Matin est le fort de Waelhem) se tut tout à coup. Etait-oe la fin? Un obus avait-i'l détruit les machines 1 i " Les Allemands le crurent, et en-i voyèrent trois bataillons d'infanterie, er reconnaissance, à 400 mètres diu fort. Comme nos soldats les laissaient approcher sans tirer, les Allemands retournèrent pour avertir les leurs. Bientôt l'ennemi revint en nombre; il y avait au moins deux régiments d'infanterie au complet. " Us étaient à peine arrivés à portée, que toutes les pieces encore intactes du fort firent feu à la fois. Ce fut, dans les rangs ennemis, une véritable boucherie. Les Prussiens ont laissé des centaines de tués et blessés. " Lia .journée de samedi finit heureusement. Vers 1 heure de l'après-midi, la 1 bataille acheva de tourner entièrement à notre avantage. Les Allemands furent refoulés jusqu'au dessus de la Nèthe et à l'est de Duffel. Ce fut le cas également dans le secteuir entre Boom et Puers. Lierre a été réoccupé par nos troupes. Nos mitrailleuses ont fauché l'ennemi qui comptait des morts par centaines. Le secteur dé Waelhem est inondé. Le pont de la Nèthe a été détruit par le génie belge, ainsi que d'ailleurs les quatre ponts qui donnent accès à Lierre et celui de Duffel. Vers 5 heures l'après-midi l'artillerie ennemie tirait encore de rares coups, tandis que la nôtre continuait à faire rage, repoussant l'envahisseur toujours plus loin. C'est une victoire complète. Du côté de Contich, nombre de fugitifs s'en retournent déjà chez eux SITUATION DE PLUS EN PLUS RASSURANTE Dimanche matin, c'est toujours le ' Handelsblad'1 qui parle, nous sommes encore allé aux informations. Partout on donne l'assurance que la situation s'améliore continuellement. La population anversoise n'était pas seulement tranquille et calme, mais même presque enjouée. LES MONUMENTS HISTORIQUES Les Anversois ont été fort intrigués, hier après-midi, en voyant flotter à la tour de la cathédrale un pavillon blanc et rouge, les couleurs étant disposées diagonalement. Ce drapeau est le pavillon spécial adopté par la Convention de Genève pour préserver les monuments» historiques d'un bombardement. Aussi sur tous les monuments de la ville flotte en ce moment le même pavillon. Il dit en somme à l'ennemi : Ne tirez pas sur cet édifice, qui est un monument historique et artistique, ou abrite des œuvres d'art. A la population anversoise Le lieutenant général, commandant de la position fortifiée d!'Anvers, prie M. le bourgmestre de faire connaître l'avis suivant : Les personnes désirant quitter la position fortifiée d'Anveire peuvent le faire librement. Il est bien entendu que, pendant toute la durée des opérations du siège, aucune autorisation da rentrer dans la position ne sera accordéa Anvers, le 3 octobre 1914. Le lieutenant général commandant, DEGUISE. Anvers, le 3 octobre 1914. Le bourgmestre, J. DE VOS. Les Allemands à Tournai Après le passagei des troupes allemandes samedi sioir, l'éta/t-major a réclame la prise de trente otages, destinés à garantir les soldats allemands contre un attentat éventuel de la population. Parmi les otages qui se sont livrés, eit dont les uns ont été gardés à vue à l'hôtel de ville, et les autres à l'Hôtel de la Belle-Vue, place Crombez, citons notamment MM. les chanoines Douterlungne, De , gand et Stimart ; M. l'abbé Demeuldre, professeur au séminaire; M. Soil de Mo-riamé, président du tribunal ; M. Dupié de Courtray, avocat; MM. Grosjean et Pirson, industriels; M. Duvivier, arehi-, tecte, etc. En présence du calme de la population., les otages ont été relâchés dimanche matin.Le défilé a continué, dimanche, vers huit heures. Une heure et demie durant), : la cavalerie a traversé la ville. Les officiers allemands ont également réquisitionné cent camions attelés ; ils donnèrent l'assurance que les attelages et leurs conducteurs seraient rentrés, dans la soirée. ; La gare a été fermée ; la circulation ; des trams est suspendue. PASSAGE D'UNE TROUPE ALLEMANDE A MOUSCRO> On nous écrit de Mouscron: Trois l s quatre cents cavaliers et cyclistes aile îoands venant de Dottignies sont arrivés dimanche matin, vers 10 heures, à Mouscron. Ils ont coupé au bureau du télégraphe, de la gare, les fils de la ligne .vers Courtrai ; quelques soldats sont entrés au buffet où ils ont volé les cigares, les pâtisseries, chocolats et victuailles exposés. > Ils ont même vidé les vitri- ■ nés contenant des dragées. j La troupe a continué sa route vers Menin. Elle était suivie de> mitrailleuses' et do deux camions réquisitionnés en route- et chargés de 'provisions, et d'une ambulance. Ce passage ne provoqua aucune panique, car il avait été annoncé la veille nu soir par une quinzaine d'uhlans qui s'étaient avancés jusqu'au pont Ste-Thé-rèse.DEUX ESCARMOUCHES EN FLANDRE Dimanche après-midi, une patrouille allemande ayant voulu passer le pont de Nederzwalm y fut repoussée par un détachement de soldats belges. Les Belges ont eu un sous-officier tué ainsi que trois blessés, dont un grièvement. Les Allemands ont eu plusieurs blessés et nous leur avons fait un prisonnier.Les blessures des Belges sont tellement affreuses qu'il y a lieu de croire que les Allemands ont fait emploi de balles explosives.Les Belges ont poursuivi les Allemands jusqu'à Eyne, où on s'est battu également et où les Allemands ont abandonné un tué, un prisonnier et plusieurs blessés. AUTRE ESCARMOUCHE Des soldats belges ont tiré hier matin, aux environs de Vliezele-Paepegem, sur une patrouille allemande, dont deux hommes firent blessés, mais qui furent emmenés par les leurs. Un cycliste alboche a été tué au hameau "Huylenhoek". Des patrouilles belge et allemande sont entrées en contact, dans la matinée, entre Erpe et Lede. Les Allemands, au nombre d'une trentaine, auraient eu trois morts et sept blessés ; de notre côté, un carabinier qui s'était aventuré un peu loin fut tué. I Allemands ont enterré leurs morts et enlevé leurs blessés. Un soldat allemand a été fait prisonnier à Eename. A TERMONDE La "Métropole" annorboe qu'après deux jours de tranquillité l'ennemi a fait à Termonde et à l'Est et à l'Ouest de cette ville une démonstration tapageuse dimanche après-midi. Vers 4 heures du soir, il porta ses premiers coups dans la direction de Castei, hameau de Moeirzeke. U tira dans la direction de Grember-gen, le faubourg Nord de Termonde et plus à l'Ouest on entendit le canon dans la direction Alost-Ga-nd. L'ennemi occupait les digues de la rive droite de l'Escaut, espérant peut-être qu'une défaillance de notre part lui permettrait le passage. Mais les coups bien ajustés de notre artillerie eurent tôt fait de réduire les batteries ennemies au silence et, à 6 heures du soir, elles s'étaient tues. Un train attaqué par des Allemands Une patrouille allemande a tiré hier après-midi, à Rooborst, sur un train de voyageurs qui allait die Courtrai vers Sot-tegem.Les portières des voitures furent criblées de balles bien que le machiniste eût ' accéléré la marche du train. Seule une voyageuse fut légèrement blessée par un éclat de vitre. UN ENGAGEMENT A LEUPEGEM. Hier, vers midi, un vif engagement a eu lieu sur le territoire de Leupegem-le?-Audenarde, entre des détachements belge et allemand. Des coups de fusils ont élé tirés de part et d'autre pendant plus d'une heure. Les Allemands furent finalement obligés de se retirer en enlevant leurs blessés. Ils laissèrent un mort sur place. Il n'y a eu aucune victime parmi les Belges qui ont reçu du renfort. A BALEGEM Le bruit a couru que la gare avait été incendiée par l'ennemi. Il est démenti aujourd'hui. LEDE REOCCUPE PAR NOS TROUPES La commune de Lede a été réoccupée par les troupes belges, dimanche après-midi.Du côté d'Alost, les Allemands se le-tranchent. Au hameau "Vijf Huizen" ils ont abattu des arbres qu'ils ont placés en travers de la chaussée ; au milieu de celle-ci ils ont creusé des tranchées. Par tout aussi, ils tendent des fils de fer barbelés.Ces travaux de défense semblent con firmer le pronostic que l'ennemi n'a pas l'intention de pousser vers le Nord BOMBARDEMENT D'EREMBODEGEM Le lendemain du bombardement d'A-» lost, c'est-à-dire le lundi, 28 septembre, Îles canons allemands postés sur les hauteurs de Bouchout, ont bombardé la rve gauche de la Dendre et le village d!'Erem-i * bodegem. ■ î La bombardement a commencé versi : i . i ; i i i j l } ( i 1 ] i j i 4 dix heures du matin. Les uhlans occu- f Place de la Station, sous les yeux des paient la rive droite. Ils ont incendié 22 promeneurs et des consommateurs atta- maisons de ce côté. blés aux terrasses, les Allemands ont fu- Vers midi les Allemands ont alors di sillé do très nombreux paysans amenés rigé leurs canons sur Terlokeren et Ter- des villages de là Gaume. joden. Ils croyaient que des soldats bel- lous les habitants du sud du Luxem- ggs étaient retranchés sur le nouveau bourg sont irappes de terreur. Ils n osent chemin de fer de Bruxelles à Ostende. Plus Parler; ils n'osent donner aucune Or, c'étaient des paysans qui obser- nouvelle meme a ceux de leurs concitoyens valent de là les manœuvres de l'ennemi. ^ 50 promènent de village en village Beaucoup d'habitants se sont enfuis, au , La Province regorgeait d espions et les milieu, A», plaie de sh„p„ells et d'.- i * A. , me ; les réquisitions de l'armée allemande Les degats sont considéiab s. ont été brutales et les provisions des mv °n n a a "'re,r gasins et même des particuliers sont tout mort d homme à fait épuisées. Le feu a cessé vers deux heures. A Saint-Hubert on fait du pain avec le L etat-major était venu s installer, lun- scigle do rannée L'administration oom- di soir, jour du bombardement d Liera- muriaje a mis ]a main sur la récolte et bodegem, dans un chateau de cette ioca- distribue le pain équitablement à chacun lité . , . à raison de... 50 grammes par jour. Il a délogé depuis vendredi et est parti Qn manqUe aUssi de pétrole, de café et pour Alost. _ . de sel. Certains villages se ravitaillent pé- II occupe aujourd'hui la maison d un niblement auprès des commerçants du échiavin de cette ville. Grand-Duché mais les denrées sont à des DANS r.li LUXEMBOURG BELGE la long d, Une personne qui est arrivée de Luxem- frontière, le désastre n'est pas moin» bourg à Bruxelles, donne au B i e n pu- épouvantable. On cite comme étant com- b 1 i c les renseignements que voici sur plètement détruits les villages de Trem- la situation de cette province : . biais et des Deux-Villes. La partie du nord du Luxembourg a en Le COttOrèS d6 S'EtlfOOd général très peu souffert, de même que ° , _ les villages de la région d'Arlon où l'on $6 tiettOra à BPUXelleS parle l'allemand. Mais le Sud est très éprouvé Petrograde, 3 octobre. — Le peuple A Neûfchâteau, où il y a eu, le 20 août, russe exprime le_désir formel de voir si- un combat d'artillerie, et le 22 une ba- gner la paix à Berlin. taille très vive, toute la rue St-Roch a été La No-voie Vremia ' repond à ce incendiée • 22 maisons détruites. vœu en demandant que, pour reoonnaî- Les Allemands sont entrés dans la ville tre dignement la magnifique bravoure le 22, au soir, et ont fusillé 21 personnes, des Belges et de son roi héroïque, le Ils tinrent prisonniers pendant huit jours Congrès de 1 Europe soit tenu, lorsque aans une prairie 350 personnes, dont 70 l'heure sera venue, à Bruxelles. femmes. Huit hommes furent déportés CONTREBANDE DE GUERRE comme otages, notamment le doyen de ge référant à la déclaration insérée au Neufchateau, le députe Poncelet. le no- Moniteur belge des 16, 17 et 18 .nier' doyen a ete rela août 1914, le gouvernement >iu Roi fait a '-r?/'1,1,13' 1 1 j.- a, ., , savoir aux intéressés quei la liste des ar- A Etalle, la population maie a ete en- ^cjes considérés comme articles die con- fermee dans 1 eglise a 1 arrivée des Aile- trebande conditionnelle esc, complétée mands. Pendant ce temps, les maisons com..r, . étaient livrées au pillage systématique £ L" Le cuivre non travaillé ; Treize des personnes enfermees a 1 église 15_ _ Le lûmb m lin t plaques et ont ete appelees une par une à rexterieur, , -aux . et on ne les a pin? revues. Vingt-six mai- -fi r . sons ont été brûlées. ' t f?;! "ïi ^ * T i m- 1* ; * ^ i 17- — -L"et ±e.r eiirome. 1 hematite de 1er-, Le village de Tintigny n existe plus. la it& d f Plus des trois quarts des maisons ont ete -.o r ^ • incendiées et 157 personnes ont été fusil- 19_ _ Les ^ non-tannées ou non tilts) 7 C°mP enVU'0n préparées, non compris le cuir travaillé. Parmi les tués on cite le bourgmestre, AVIS AUX REFUGIES BELGES le notaire Lefebvre et le curé. LN ANGLETERRE A Latour, près de Virton, il reste 17 Le consulat général de Belgique à Lon- hommes vivants, dont 6 valides. Les au- dres a créé un bureau spécial d'informa- tres gens du village avaient été requis tions, où sont dressées des listes de ré- pour enterrer les cadavres dans les envi- fugiés belges. rons ; on les a fusillés en route. Ce bureau, qui fonctionne en associa- Au village d'Ethe, il y a 530 disparus, tion avec le War Refugees Committee, dont une forte proportion de fusillés. Des est établi à Londres, General Buildings, familles entières se sont enfuies en Fran- Aldwych, W. C. ce. Les cinq sixièmes des maisons ont été Afin de pouvoir établir des listes aussi détruites par le feu. _ complètes que possible, il est spéciale- Bleide, Mussy-la-Ville, Musson, Si- ment recommandé à tous nos compatrio- gneulx, et en général tous les villages de tes se rendant en Angleterre, de se faire la vallée du Vire (d'Athus à Virton), ont inscrire au dit bureau dès leur arrivée été presqu'anéantis. ^ Londres, ou d'y faire parvenir leur» En remontant vers la Semois, on ren- adresses en Angleterre. contre quelques villages qui ont peu souf- ^ . » fert : Gérouville, Saint-Vincent, Belle- tL Y1( C j'lC2.i£l& fontaine (où il n'y a eu que six maisons brûlées et un homme fusillé). » *-«-»-« « m m — A Jamoigne, nous retrouvons la trace ANXIETE des vandales. Ce village a été la proie Le correspondant du " Nieuwe Retter- des flammes mais personne n a ete fusil- damsche Courant", lui écrit dô Vienne, !wL »st SfSûZ"1''nte * » -w *> » • Rossignol est entièrement saccagé. A " Peu de nouvelles ici. Elles sont telle- Izel, où il v a eu quatre jours de combat ment soumises au contrôle, et le secret d'artillerie,' du 21 au 24 août, et des char- est si complet, que personne ne sait rien ges à la baïonnette à travers le village, de positif. Nous devons chercher les nou- on compte 180 maisons brûlées pour la velles dans les journaux neutres. Il faut commune entière (1800 habitants) dont 63 en outre surveiller très attentivement sa à Izel, 57 à Pin, et 60 à Moyen. Vingt langue. Des paroles prononcées sans mau- hommes ont été fusillés. vaise intention, peuvent entraîner une Pendant la bataille, presque toute la condamnation car l'article punissait le population s'est- enfuie à Elorenville où falt,de répandre de fausses nouvelles est elle a jeté la panique. Les fuyards sont appliqué avec vigueur. Il est ici beaucoup partis vers la France. D'après des ren- de gens qui, par un patriotisme mal com- seignements très sûrs, tous ces villages, Pris' C0L11'ent. au bureau de police quand même ceux qui se trouvaient au cœur de îl? on^ .su^Pris un racontar dans un cafe. la bataille, ont très peu souffert de la C est ainsi que hier — simple exemple—, canonnade. Le drame commençait avec <ï?elqu un fut condamne a 48 heures de l'entrée des Allemands. détention, pour avoir dit qu on ne pouvait Et voici qui le prouve: A Florenville se fier à la liste des tués et blessés. qui a été évacué sans combat par les , -^e? correspondants qui suivent les Français, la plupart des maisons ont été opérations militaires, n ont pas grand'cho-pillées. Les pillards se sont acharnés se à narrer. Ils sont étroitement surveil-aussi sur le château des Amerois, pro- lés ; ils sont entravés dans leurs faits et priété du Roi. gestes, dans leurs allées et venues et dans A Chiny et à La Cuisine, où il n'y a 1f}lrs correspondances, et c'est fort bien eu aucune rencontre, on trouve cependant -la Çtuand on leur laisse entrevoir à coules maisons pillées. Anloy et Rulles Yfrt quelque chose du champ de bataille. ('Marbehan) sont complètement détruits. , 11 est que quand la bataille a été li-Libin a été entièrement saccagé aussi vree 0,11 Peuvent en parler peu à peu, après la victoire des Allemands dans les et goutte par goutte. environs. Les armées allemandes y ont ré- Comme le pays est peuplé d'un amal- quisitionné sans payer le moindre écot les game de^ nations, la crainte des trahi- trois quarts des bœufs, des vaches et des sons est, à juste titre, très forte. Il a fallu chevaux. Les soldats ont abattu les bêtes emprisonner des villages entiers. à coups de fusil et de revolver; péné- " Au sujet de Lemberg, on ne peut ob- trant dans les basses-cours ils ont fait la tenir aucun renseignement dans les jour- chasse aux poules. Un bébé de deux naux, pas plus que_dan$ les sphères gou- mois, assis sur une chaise, a eu les deux \ernementales._ Hier, cependant, quel- fesses traversées par une balle pendant qu'un, qui avait des parents dans la ville, qu'un soldat allemand dans la cour voi- me disait que le3 Russes s'y comportaient sine poursuivait la volaille. fort calmement, payaient tout en or, et La ville d'Arlon a été presqu'épargnée. dépensaient de l'argent à profusion. Une vingtaine de maisons seulement ont Comme les trains ne roulaient pas par sui- été pillées à cause de la rupture d'un fil te du manque de personnel, le général téléphonique. Jusqu'au 25 septembre, le russe, pour être agréable à la population, malheureux chef-lieu a dû verser 350,000 ordonna à un nombre de ses hommes de francs de contributions de guerre. Ui: | pourvoir au service. agent de police, nommé Lemnereur. a été ; " Les Russes veulent, en cas de victoi- fusillé dans la oour de l'hôtel du Nord. ! re, garder la Galicie et la Bukovine, et

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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