La liberté

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21 november 1918
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s.n. 1918, 21 November. La liberté. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61d15b/
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Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté Ëourte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ Ï S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à A*vers ABONNEMENTS Ï iUn an. . . fr. 12.00 Six mois . . . 6.50 Trois mois , . 3.50 ( Un an. . . fr. 15.00 Intérieur ) . .„ ,-n du pays ) ' ' * ( Trois mois . . 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr. 9.00 • Journal politique, littéraire et commercial LA LIBERTE ta soirée de mardi a été, dans certains quartiers d'Anvers,marquée par des manifestations au cours desquelles une partie de la population a crû devoir exercer des représailles contre certains commerçants aux-quels on reproche 'd'avoir été, pendant l'occupation, en relations d'affaires avec l'ennemi. Nous comprenons sans peine les sentiments qui animent la population envers ceux qui, au milieu de la détresse ambiante, se sont enrichis en se faisant les pourvoyeurs peu scrupuleux des armées ennemies. Les foules obéissent à des impulsions instinctives et leur psychologie n'est pas assez docile pour se soumettre à la ïroide rigueur des raisonnements. Elles aiment châtier ceux qui, à leurs yeux, ont failli au devoir, n'ont pas eu le souci de la dignité et la conscience des responsabilités.Mais il n'appartient pas à la foule de se faire justicière. Il importe d'attendre les décisions des autorités judiciaires et 'des autorités qui ont à assurer le bon re-jiom moral du peuple belge. La Justice aura son heure et elle est armée pour atteindre les mauvais citoyens qui, dans les années de détresse et d'angoisse que le pays vient de vivre, ont contribué à faciliter la tâche H'un ennemi qui ne reculait devant aucun moyen d'oppression et de contrainte. Le peuple belge a trop de bon' sens pour s'écarter de la voie qui conduit aux sanctions légitimes. Nous avons assisté, avant la délibération du pays, à une réu-niop,tenue à Bruxelles,et à laquelle étaient présents tous les sénateurs et députés restés en Belgique pend?nt l'occupation. Cet-assemblée plénière approuva unanimement les propositions qui lui étaient faites par une Commission spéciale, dont M. [Wauters, député de Huy-Waremme, était île rapporteur. Elle proposait au gouvernement une série de mesures destinées •à atteindre les mauvais citoyens qui se sont fait les complices de l'ennemi. La justice est armée; elle fera œuvre salutaire et sage. Il n'appartient pas à la ffoule de se substituer à Thémis et ne ternissons pas la qualité de notre joie par des manifestations de colère ou des désirs de représailles. J. D. G. Revue de la Presse Les Belges ds Hollande préparent leur retour. Les Belges, réfugiés en Hollande, préparent leur retour au pays. Dans UEcho Belge, d'Amsterdam, notre confrère Charles Bernard, publie, à te propos, un article dont nous extrayons les passages suivants: « Nous voici donc à la veille de rentrer au pays. Que de tristesses, que de maux ne sont pas oubliés! La joie que nous Séprouvons tous à la pensée de retrouver nos foyers, d'embrasser les êtres chers que nous y avons laissés, dépasse et déborde tous nos autres sentiments. Il en est un, cependant, dont nous devons être pénétrés plus que jamais: c'est celui de notre responsabilité. Noua toi s, qui nous sommes soustraits 'à la tyrannie de l'occupant, nous avons pu, grâce à l'hospitalité que nous avone trouvée dans ce pays, nous grouper entre nous et refaire une sorte de petite pAUcinuû. dans ces milieux qu'étaient, I nos comités et nos œuvres, et où 1 on re-v trouvait un peu de cette chaude,de cette ' réconfortante atmosphère du pays natal. Nous y avons, chacun dans la mesure de ses forces, dans la limite de sa srhère - d'action, apporté une collaboration plus 5 ou moins précieuse, mais- toujours néces-, saire.Ce qui nous guidait c'était l'idée du devoir. Tandis que nos soldats au front, tandis que nos vaillantes populations du ' pays occupé remplissaient le leur, celles-: ci avec tant de vaillance, ceux-là avec - tant d'héroïsme, nous avons fait modestement le nôtre, unis dans la plus étroite solidarité. Et bien, notre tâche n'est pas finie. Revenus au pays, nous allons tous ensemble travailler à la reconstruction - de notre patrie. Reconstruction matériel-t le; reconstruction morale. Programme . tellement vaste qu'on ne peut songer à l'esquisser ainsi tout de suite et qui embrasse les problèmes les plus difficiles et les plus complexes. La reconstruction t matérielle sera certainement la partie la 1 moins ingrate. Ceci est affaire à notre 5 initiative, à notre activité, à notre esprit d'organisation.Nous sommes tranquilles. Il ne se passera pas beaucoup d'années avant que, sur les ruines encore fumantes, accumulées par l'envahisseur, ne s'élèvent des cités neuves, toutes bour- - donnantes du travail des fabriques et des 2 manufactures, avant que la terre nourri-t cière, creusée à nouveau par le soc des charrues, ne nous livre ses abondantes moissons. Notre Belgique, naguère si prospère,connaîtra cértainement une ère 1 de prospérité nouvelle, plus riche encore - que celle qui avait précédé la guerre et ; qui nous avait placés en quelque sorte à . la tête des grands pays producteurs.Mais a n'oublions pas, selon la belle parole du Roi lors de son avènement au trône, que ce sont avant tout les forces morales qui • fécondent la prospérité d'une nation. » Un geste de graSÎSisde Les Nouvelles, de Maestricht,publie un appel aux Belges qui ont passé les années de guerre en Hollande. t Le journal les engage à participer à ■ une manifestation de reconnaissance en- - vers la Hollande qui leur a réservé un ac-. cueil si cordial: « Le plus bel acte de reconnaissance que puissent accomplir les Belges n'est-il pas le maintien et le développement t des relations nouées ici entre les deux - peuples, relations empreintes d'autant ; plus de noblesse qu'elles ont pris nais-» sance en des temps d'épreuves inégalées. Uu objet qui demeure le symbole de ces relations et qui puisse devenir en même temps l'agent le plus actif de leur 1 maintien tel est le meilleur souvenir que nous puissions laisser à la Hollande. On propose d'offrir à la Nation néerlandaise et de placer à Amsterdam la Métropole intellectuelle,artistique et économique un Pavillon Belge au milieu d'un square dans le nouveau quartier du - Sud. (Plan Zuid). Ce Pavillon, à construire en matériaux belges, mais de manière à ce qu'il soit un réel ornement de la ville et s'harmonise avec elle, serait placé sous la gestion de la colonie belge aux Pays-Bas. Il servirait à abriter des expositions - successives ou permanentes des prodjits belges de toute nature, tant des oeuvres - d'art, des livres que d'échantillons com-i merciaux et des modèles industriels en s un mot de tout ce qui peut offrir quelque intérêt pour la Hollande. ■ Il contiendrait une bibliothèque très : variée dans tous les domaines, et héber- 3 gérait un bureau permanent de rensei- * gnements et de documentation. ï Des artistes belges recevraient la mis- - sion d'habiller cet édifice. i En même temps on érigerait, dans un î des nouveaux quartiers de Bruxelles ou î d'Anvers, un pavillon similaire en matériaux néerlandais,construit et décoré par ; des artistes des Pays-Bas. s Cette double fondation serait de nature : à favoriser considérablement le enou- ■ vellement constant des échanges intel-: lectuels, moraux «t artistirrues entre les deux nays. i h Une allocution du Cardinal Mercier e La Métro-pole publie le texte de l'allo- . cution adressée par le Cardinal Mercier e au Roi et à la Reine, à la Cathédrale 3 d'Anvers: « Sire, u Je n'essaierai pas de traduire, au nom du clergé et de la population d'Anvers, j les émotions ardentes qui font vibrer, en ce moment, toutes nos âmes. c Cette immense assemblée est accourue ici sous un même souffle, qui, depuis e quatre années, l'a tenue en haleine: un s désir passionné, une volonté constante de se serrer le plus près possible contre a le cœur de son Roi, pour en recueillir les - palpitations et battre en unisson avec e lui. à Hier, la Belgique s'inspirait de la vail- , - lance,de l'héroïsme tenace de Vôtre Ma-t jesté; aujourd'hui elle partage sa joie, ac-i clame sa gloire et veut se joindre à Elle a pour rendre grâce à Dieu. Madame, Ce matin, la liturgie nous invitait à fêter une noble reine, dont 'le nom est s resté le symbole de l'oubli de soi au service des malheureux. Pour Sainte El Isa-' 0 beth, le bon Dieu changeait, quand il le 1 fallait, les pains en roses. A Votre Ma- g jesté il donne — les roses et les pains,les roses qu'effeuille votre charité, le pain g du corps et de l'âme qu'elle distribue à la fois aux malades et aux blessés des hôpitaux et des ambulances. L A l'autel, je me suis ressouvenu de ces grands exemples que donna à notre so-k ciété bi^ge notre Reine infirmière, et j'ai , prié le Seigneur de répandre sur Elle,sur , les princes royaux en même temps que sur la Patrie Belge.; ses meilleures, béné- , ^ dictions. 1 ** ; Dieu nous garde nos Souverains bien- , aimés! Dieu nous garde notre Roi! Il a soute-7 nu la Belgique dans la voie de l'honneur et l'a conduite au triomphe, qu'il ladi- , rige dans les voies de la paix, de la ron-^ corde, de l'ordre, dans la fraternité chrétienne. j Tel est notre vœu, tel sera, dan.-î un , instant, l'objet de notre prière aux inten- , e tions de Votre Majesté. » . ' LA LIBERTÉ paraît fous las 1 K ( jours à 5 heures de 9'après> : •- midi. A partir d'aujourd'hui! le numéro porte la date du 3en-r demain." 5 niiHjwin in in 1 i| | | iBiimjii wuujummwjj*1 «j-m-roni I Nos Echos r La Visite Royale. — Le départ 1 Le Te Deum est fini. Le cortège Royal sort par la porte principale. La nuit est s tombée. Et malgré tout, une foule com-1 pacte se presse encore pour acclamer nos e 'Souverains. Elle se presse ainsi sur toute e la longueur du parcours. Elle ne se lasse 1 pas. Et cependant la plupart de ces gens s sont dans la rue depuis le matin, ils ont s vu le cortège trois, quatre lois, qu'impor- 1 s te, ils veulent voir encore,ils veulent jus- 1 qu'au dernier moment porter leur hom-1 mage ému; cet hommage vibrant et sin-B cère, de la foule anonyme qui est la plus ' belle des auréoles de gloire — vers Leur 3 Roi, vers Leur Reine, vers les Princes, I vers ceux qui incarnent aux yeux de tous les Belges l'Honneur et le Bon Droitl... Ils sont partis. Lentement la masse , compacte se disperse,rayonne dans toutes les rues.On rentre, l'âme en fête.Mais 1 on repartira. On va voir la rue, les.édifi-1 ces illuminés, on va voir nos soldats; le.? héros du jour, et qui s'amusent comme ! r de grands enfants... g Après la visite royale Un officier de police à cheval, en gran- - de tenue, casque à poils blancs, tunique s bleue à parements rouges, boutons d'ar- i gent, ornements d'argent culotte blan- » ç che, hautes bottes noires. La foule se retourne, n'en revient pas. Si on compare cet uniforme-là à ceux de nos braves, où rien de brille, où il n'y a rien pour flatter l'œil et qui donne cependant une allure si crâne à ceux qui le portent, on ne peut s'empêcher de sourire; on croit voir un personnage d'opérette. Et dire qu'il y a quatre ans,, on trouvait cela fort beau... Bien des gens se trompent encore sur la signification des lignes de couleur que nos soldats portent sur la manche. Un mot d'explication donc: Sur la manche gauche se marque le service. Une ligne pour la première année de campagne, une ligne supplémentaire pour chaque nouveau semestre. Ces lignes sont en rouge pour lès soldats, en argent pour les sousofficiers, en or pour les officiers.Sur la manche droite on marque les blessures. Il convient d'ajouter que ces indications ne sont pas toujours tenues à jour. Un grand nombre de soldats sont en retard pour leur «échelle». D'autres poussent la modestie jusqu'à montrer une manche sans marque aucune aprè'- 52 mois de campagne... Mais enfin, l'explication est donnée. Tout change.... Au coin de la rue Stoop, le grand hôtel avec lequel ,tant de bons Anversois ont fait connaissance: le repaire où siegea la police secrète allemande. Aujourd'hui on lit sur large bande: «La Libre Belgique» et «De Vlaamsche Wachter» et sur le mur une bande de papier affirme que l'immeuble est réquisitionné par ces deux journaux. Aux fenêtres, des pan-cart,es:«Centrale des Journaux prohibés». Hier, soir de la Visite Royale, il y eut de nouveau une joie exubérante. Les grands magasins, les banques, et plusieurs administrations et nombre de particuliers avaient illuminé. C'était une petite débauche do lumière comme -on n'en vit plus depuis longtemps. Dans les cafés et les music-halls les manifestations patriotiques allèrent leur train. On chan-tat, on dansa. Dans un grand établissement du centre un général, qui conduisit une farandole avec le même entrain qu'il ment du centre un général,qui conduisait ses troupes, obtint un succès des plus brillants. Les troupes belges à Bruxelles C'est lundi que les premières troupes belges -sont entrées à Bruxelles. On leur a fait un accueil chalemeux. Les premiers régiments arrivés sort les Guides, les Carabiniers et les Artilleurs. C'est vendredi que le Roi et la Famille royale feront leur entrée solennelle dans la Capitale. Le 7° régiment de ligne Parmi les régiments belges, le 7e de ligne s'est particulièrement distingué au cours des combats qui ont eu lieu en Flandre et auxquels il a pris une part héroïque, notamment dans les assauts victorieux qui se sont produits près de Moorslede. Le drapeau du 7e de Ligne était décoré déjà de l'Ordre de Léopold mais le Roi Albert, au cours de la visite qu'il a faite, mardi, à Anvers, a décerné aux soldats de ce régiment les croix militaires qu'ils ont si vaillamment méritées. Plusieurs batteries d'obusiers, qui ont pris part aux mêmes combats que le 7e de Ligne ont été décorées également par le Roi. Le Conseil Municipal de Paris à Bruxelles PARIS. — On annonce que le conseil communal de Paris a décidé d'envoyer une députation à Bruxelles, afin de représenter la ville de Paris lors de l'entrée solennelle du roi Albert à Bruxelles. Les internés belges en Hollande Il nous revient que le premier contin gent d'internés belges en Hollande, rentrera à Anvers demain jeudi. Le président Wilson au roi Albert Le président Wilson a envoyé le câblo-gramme suivant au Roi des Belges à l'occasion de son entrée à Gand : i< La Belgique menacée de destruction, a conquis pour elle-même et se sacrifiant une place d'honneur parmi les nations et une couronne de gloire impérissable-même si tout le reste eût été perdu.Les dangers ont été surmontés; l'heure de la victoire est arrivée et avec elle la promesse d'une vie nouvelle plus remplie, plus grande, plus noble encore que cella du passé. Le sang des fils héroïques da la Belgique n'a pas été versé en vain». La signification d'un mot Qu'est-ce que le Bolchevisme? On emploie le mot tous les jours mais combien savent quelle est sa signification exacta. Le nom et la chose nous viennent de Russie. Examinons donc le' phénomène dans son milieu naturel.'On traduit fré-quemment-le mot «Bochéviste» par celui de «Maximaliste», sous lequel on entend le partisan du maximum des revendications. C'est là une traduction tout à fait inexacte. Le mot Bolchéviste a une origine historique, facile à déterminer; il veut dire: majoritaire, membre de la majorité.En effet, le Ile Congres du parti social démocrate russe, tenu en 1903, le Congrès dit de l'Unification parce qu'il avait pour but de réunir toutes les orgaisaliona socialistes locales en parti unique et cen-, tralisé, ce Congrès se trouva partagé dès le début en deux fractions: une majorité et une minorité (en russe: Bolchinstvo et Menchinstvo) d'où vinrent les dénominations traditionnelles des socialistes russes: Bolchévistes et Menchévistes, c'est-à dire membres de la majorité et membres de la minorité. COUPS DE CISEAUX Signes irrécusables La paix est en mai^he... Je me suis présenté ces jours derniers dans la boutique d'un épicier et j'ai été salué d'un bonjour amical. ((Manchester Guardian.» La civilisation Jusqu'à présent l'évaluation du degré de civilisation ne se trouvait pas dans l'amélioration du bonheur de l'humanité mais dans l'amélioration de l'organisation de la Société. «Socialistische Gids.»' Les chemins de fer en France Avant la guerre, la France disposait pour le trafic commercial et industriel quotidien de 50.000' wagons. Ce chiffre est tombé à 20.000, dont 7 à 10.000 wagons sont utilisés par l'industrie de guerre. «Figaro.» L'ex-Kaiser Il était le faux ami de chaque pays; il était le plus grand ennemi de son propre pays. Il devint la honte du monde et l'excitateur des peuples sur lesquels il ne pouvait dominer. ((Times.» La grippe parmi les animaux A présent que les aigles germaniques et autrichiennes sont infestées par l'in-fluenza révolutionnaire, elles ne sont pas encore complètement cepen dant. trop longtemps dans la chambre mortuaire, ils peuvent êtret atteints par le même mal. 1/ a pu s'en rendre compte. «Nieuwe Rotterdamsche Courant.» Le paupérisme on Angletorr® Le nombre des pauvres à Londres s'élève à 30 p. cent de la population. D'après Henry Vivian, 100.000 ménages vivent, en Angleterre, dans une seule chambre, soit 500.000 personnes. Plusieurs centaines de mille ménagea (2.150.000 personnes) occupent des appartements de deux pièces. «De Weg der Beschaving.y» f t jeudi 21 novembre 191b .... ... DIX CÈ.NTIMES LE NUMERO 1>* annee n» 3

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