La liberté

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02 december 1918
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s.n. 1918, 02 December. La liberté. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7gq7t/
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LUNDI 2 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO! 1èr9 ANNEE N° 14 Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Geynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLJCITé « S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ABONNEMEINTS * iUn an. . . fr. 12.00 Six mois . * . 6.50 Trois mois . . 3.50 ( Un an. , . fr, 15.00 Intérieur ) qjv o «î du pays ) s,x m01s 3 ' * 8'50 { Trois mois . , 5.00 Etranger : France, Angleterre, Aile magne et Union postale : pat trimestre ..... ir. 9.00 Journal quotidien du soir ftOf VUUt IW A 14 V V b) a nurt>10 Journal admis par la censure Réparation et reconstruction Nombreux sont ceux qui espéraien trouver dans les déclarations faites, ai Sénat et à la Chambre, par le chef di Cabinet, des précisions sur les disposi iions que le Gouvernement compte pren dre pour assurer la réparation des dom mages causés par la guerre et préparei la reconstruction de notre industrie. Le programme gouvernemental a esquissé les grandes lignes des réformes politiques et sociales dont la réalisation sera sollicitée de l'action parlementaire. Il fait prévoir une orientation démocratique qui est la conséquence inéluctable d'une communauté d'aspiration et d'une incomparable fraternité de résistance. Nous n'entendons pas demander au Gouvernement qu'il se substitue au Parlement et qu'il établisse d'une façon formelle les règles qui doivent présider à la réparation du dommage matériel qui atteint le pays et qui est dû à la politique 'd'anéantissement économique poursuivie par l'ennemi. Il est nécessaire de laisser toute liberté à l'initiative parlementaire et de ne pas prendre de mesures définitives qui pourraient heurter le sentiment de ceux qui 'ont des propositions pratiques à faire .iValoir. La réparation des dommages causés par la guerre consacre en réalité un droit nouveau. Il importe en effet de ne pas perdre de vue que les ravages dûs à des fconfits armés n'ont jamais, jusqu'à présent, constitué un droit au dédommagement. Un esprit de solidarité inspire aujourd'hui les masses et, à leurs yeux, l'Etat a contracté, envers le citoyen frappé et lésé par la guerre, une dette sacrée et fcollective. Il est certain que la question de la constatation du dommage et celle de son évaluation soulèveront de grandes difficultés. Les indemnités que l'ennemi devra verser à la Belgique serviront à la réparation des maux dont souffre à présent notre Industrie. Mais seront-elles suffisantes pour assurer la défense de notre patrimoine national? La question se pose de savoir si une législation spéciale sur les bénéfices de guerre ne devra pas contribuer, dans une large mesure, à la résurrection de l'Industrie du pays. Le Gouvernement n'a pas posé franchement le problème de la taxation des citoyens auxquels la guerre a fourni des avantages pécuniaires considérables et il n'a pas fait prévoir de mesures destinées à atteindre spécialement ceux des ruraux qui, pendant les quatre années d'occupation, ont réalisé des bénéfices excessifs qu'ils cherchent,par tous les moyens, à dissimuler aujourd'hui. L'industrie belge ne peut revivre qu'avec l'aide de tous. Il faut chercher, avec elle, les moyens de garder et de retrouver de la main d'œuvre. Une indemnité forfaitaire peut-elle suffire à la sauver? Beaucoup d'industriels ne le pensent pas et ils se demandent s'il ne faut pas exiger la restitution en nature plutôt qu'en espèces. Toutes ces questions, que la déclaration ministérielle n'envisage pas, peuvent évidemment être soulevées et résolues par la Conférance de la Paix mais elles touchent aux intérêts vitaux des pays intéressés et chaque nation peut souhaiter une solution conforme à ses besoins. La guerre a déséquilibré dans le pays les fortunes: l'industrie s'est ruinée; l'agriculture s'est enrichie. Ne convient-il pas de rétablir l'équilibre en taxant celle-ci au profit de celle-là? La question est évidemment complexe niais elle appelle des solutions courageu-Se et efficaces. Comment songer à relever les ruines 6 il faut s'appuyer uniquement sur les indemnités que nous doivent les vaincus? - La situation économique actuelle de l'Allemagne, le désordi# social qui s'est installé partout en maître, la dépréciation du mark, le régime des emprunts auquel l'Empire a eu recours, ne permettront pas le paiement rapide des indemnités de guerre à la France et à la Belgique.' Il faut cependant que le pays puisse 1 voir revivre son industrie dans le plus ; bref délai possible. Il faut tourner les ' yeux vers l'Etat et celui-ci doit chercher à aider par tous les moyens à la réparation des dommages causés par la guerre. Ce serait pour le Gouvernement faire oeuvre sage et patriotique que de mettre les Chambres à même de discuter, dès leurs prochaines séances,des propositions de nature à hâter la reconstruction de nos grandes usines sur lesquelles la guerre a pesé de tout son poids. J. D. G. Revue de la Presse belge t-e projet oe 101 sur ses loyers La «Liberté» a annoncé le dépôt, sur le bureau de la Chambre, d'un projet de loi sur les loyers arriérés. Le «Petit Bleu» écrit à ce sujet: «La loi devra évidemment concilier tous les intérêts en présence, avoir surtout en vue la paix intérieure du pays, le relèvement économique de la Patrie. Elle devra, suivant l'expression du rapporteur de la loi française, M. : Edouard Ignace, député de Paris, instaurer «un droit nouveau, en raison de la situation excep-' tionnelle créée par la guerre, par application • d'un principe de solidarité sociale que nul ne songe à contester.» Le principe essentiel du projet gouvernemental est celui-ci: Les loyers afférents à la période de guerre seront, en général, réduits de 50 p. c. Et il y aura même exonération complète: Au profit des locataires qui ont été sous les drapeaux; des veuves et héritiers des locataires tués à l'ennemi ou décédés des suites de leurs blessures ou de maladies contractées au service; des veuves et héritiers des locataires qui, sans être sous les drapeaux, ont été tués par l'ennemi ou sont morts de maladies ou de blessures par suite de faits de guerre, déportations, etc.; Au profit des locataires d'immeubles ou de parties d'immeubles d'un loyer annuel ne dépassant pas 600 francs dans l'agglomération bruxelloise et les communes de plus de 100,000 habitants; 400 francs dans les communes de 50.000 à 100.000 habitants; 200 francs dans les communes de moins de 50.000 habitants. On peut être certain que les ligues de propriétaires et de locataires suivront les débats avec la plus grande attention, de manière à pouvoir, éventuellement, par voie de pétition, suggérer à la Commission ou aux Chambres les amendements qui leur paraîtraient indispensables. La Fédération nationale des ligues de locataires de Belgique, qui groupe plus de 60.000 membres, a déjà pris position: très satisfaite du dépôt du projet de loi qui a avec le sien de si grandes analogies, elle continuera à veiller, nous ont déclaré ses dirigeants, à j ce que les intérêts de «tous» les locataires, et spécialement ceut des commerçants, soient également protégés, et, conformément à une suggestion faite dès 1915 à la Ligue de Bruxelles par M. l'avocat Namèche, l'auteur d'un livre excellent, «Les Baux à loyers et la Guerre», elle insiste, comme elle l'a fait dans son avant-projet, pour que la loi reconnaisse aux locataires de maisons de commerce le droit d'exiger la prorogation de leur bail de tout le temps qu'aura duré la guerre.» *** La «Libre Belgique» écrit de son côté sur le même objet: «Les propriétaires recevront-ils .une indemnité de l'Etat? La question est réservée et fera sans doute l'objet d'un autre projet de loi. On comprendra que l'Etat doit intervenir tout d'abord en faveur des victimes de la guerre chez lesquelles le besoin de subventions est le plus urgent: mutilés veuves, orphelins, etc. Si les propriétaires sont dédommagés dans quelque mesure, ce ne sera qu'après que le Gouvernement aura solutionné les problèmes les plus pressants que comporte l'état actuel des choses.A noter que ce projet, au point de vue légal strict, peut présenter quelque irrégularité,mais celle-ci s'explique par la nécessité de faire des sacrifices en faveur de l'intérêt général. C'est une solution transactionnelle et forfaitaire,les immeubles n'ayant, au sens juridique du mot, rien perdu de leur valeur locative, mais le préjudice résultant d'un cas de force majeure. A noter aussi que des immunisations spéciales seraient prévues pour les loyers dus par les militaires, les veuves ou les femmes de soldats.»La îutfie (Ses c asses De «l'Etoile Belge»: «Force nous est de revenir sur l'article consacré par le «Peuple» à la lutte des classes. Il y a deux façons de considérer cet article. Ou bien on peut le prendre comme une déclaration théorique faite surtout pour rappeler que le parti ouvriei n'a rien effacé de son programme, et peut être aussi pour rassurer les éléments extrêmes que l'entrée des socialistes dans un ministè e de concentration aurait pu indisposer; dans cette hypothèse, qui est celle que nous préférons, l'article de notre confrère serait simplement une fanfare. Ou bien l'article est une menace et une mise en demeure. Si cette hypothèse est la vraie, nous le regrettons pour le parti ouvrier et pour le pays. Attiser la lutte des classes au moment où tous les partis s'unissent pour une œuvre de restauration, est une inspiration malheureuse. Le manifeste du «Peuple» déclare que , les délégués du socialisme sont entras ,ûna° A le cabinet surtout pour esayers de réaliser leur programme de réformes. Si les ministres catholiques déclaraient demain qu'ils sont entrés dans le cabinet surtout pour réaliser le programme du parti catholique, et si après-demain les libéraux déclaraient à leur tour qu'ils sont entrés dans le cabinet pour réaliser le programme du parti libéral, que deviendraient l'union patriotique et la trêve des partis en vue de la restauration du pays? Nous pensons qu'il serait sage de réserver aux Chambres futures la solution des problèmes politiques propremet dits, et, pour aller au bout de ilotre pensée, nous ajouterons qu'il eût été préférable que le gouvernement d'union n'esquissât pas un programme de réformes politiques; la première partie de sa tâche est assez vaste et assez lourde pour absorber-pendant des mois l'activité parlementaire.» f®n KeSîepsiiSe eS la révision De «La Libre Belgique»; «Dans son numéro de ce matin, le «Peuple» prend à parti M. Helleputte, qui se serait déclaré adversaire du S. U. Le fait est inexact. Des renseignements recueillis, il résulte qu'à la réunion de la Droite, M. Helleputte a, au contraire, déclaré qu'il était depuis toujours adversaire du système plural, mais il a ajouté qu'il n'admettrait point que pour le supprimer on se livrât à un coup d'Etat. La Constitution est notre charte solennelle, a déclaré M. Helleputte. Les mandataires du pays lui ont prêté serment de fidélité, et ils ne peuvent sans forfaire à ce serment coopérer à sa violation. M. Helleputte n'a donc visé que la question de forme, et sa protestation très énergique à ce propos exprime la pensée de tous ceux qui ont souci d'assurer le respect nécessaire de ; notre pacte fondamental.» CaBwâlSe Kuysietans Du «Peuple», à propos du retour à Bruxelles, de M. Camille Huysmans, secrétaire de l'Internationale, dont l'attitude, pendant la guerre, a été diversement jugée : On comprendra que nous considérons comme un devoir d'attendre que le secrétaire de l'Internationale ait mis son attitude et les choses au point devant le Parti ouvrier. Tous les socialistes belges se réjoindront d'entendre bientôt l'exposé qu'annonce le député de Bruxelles. La dédafation du GowseroiememS Du «XXe Siècle»: « Le discours du Trône avait exposé les grands traits du réginle nouveau dont la réalisation va défrayed la politique nationale. La déclaration faite par le Chef du Cabinet à la Chambre laisse les choses au même point. On peut toutefois discerner dan? le discours de M. Delacroix le désir de réaliser la réforme électorale hors des prescriptions constitutionnelles et l'intention de ne procéder à certaines réformes linguistiques — l'Université flamande de Gand semble-t-il — qu'après examen plus attentif. Mais la confrontation et l'assemblage des déclarations faites à ce sujet par le Chef du Cabinet en font un ensemble peu précis. Gouvernementalement ce discours n'ouvre aucune porte et n'en ferme pas davantage. La Chambre a écouté l'énoncé des idées du gouvernement avec autant de réserve qu'il en mettait à les lui présenter. Nos parlementaires éprouvent visiblement le besoin de se tâter après avoir repris le premier contact. La motion de M. Woeste, relative à l'adresse de la Chambre en réponse au discours du Trône, est un autre indice de cette indécision qui n'exclut point la bonne volonté. La Chambre n'a pu l'admettre pour une raison réglementaire. Elle va donc répondre point par point au manifeste royal. U n'est pas téméraire de penser qu'il faudra de la diplomatie et de l'habileté pour trouver des formules qui ne feront crier personne. Dans l'état actuel des choses, pas plus que le discours du Trône ni que la déclaration ministérielle, l'adresse /de la Chambre au Roi ne quittera le terrain des principes. Et, pour l'instant, il serait dangereux d'aller plus vite. La comparaison du discours du Trône et de la déclaration du gouvernement en ce qui concerne les questions linguistiques montre bien que ceux-là même qui ont pris la mission de hâter les réformes se sont rendu compte des inconvénients d'une précipitation enthousiaste. Espérons cependant que les travaux de la Commission crargée de rédiger l'adresse au Roi en réponse au discours du Troône faciliteront l'avènement des prévisions ultérieures.» Revue de la Presse Étrangère Le foîos natioîtaS et 8a pajx sociale belge De Gustave Hervé dans «La Victoire»: «Il est temps que les plus intelligents,les plus sérieux et les plus courageux des ouvriers.au lieu de laisser le champ libre dans les syndicats aux doctrinaires de la lutte de classes, aux impulsifs, aux excités et aux démagogues, viennent implanter de nouvelles mœurs dans notre classe ouvrière II faut qu'ils aient le courage d'expliquer autour d'eux que si à l'origine de certaines fortunes il y a eu une exploitation éhontée de la main-d'œuvre ouvrière, le capital est en grande partie le produit du travail, de l'esprit d'ordre, de l'intelligence de rudes travailleurs qui se sont élevés lentement ou brusquement à une condition sociale supérieure.Il faut qu'ils fassent comprendre autour d'eux que la meilleure façon d'améliorer les conditions générales des travailleurs et la plus rapide, c'est d'augmenter la production et la quantité de rienesses produites, et que c'est par une collaboration cordiale du capital et du travail et non par une guerre au couteau entre patrons et ouvriers que nous développerons la production et la part de chacun dans la répartition des profits de l'entreprise. Il faut enfin que les syndicats cessant d'être ce qu'ils ont été trop souvent Jusqu'ici, des groupements révolutionnaires, faisant double emploi avec les partis politique^, se cantonnent délibérément dans leurs attributions corporatives, ce qui eet d'ailleurs l'unique moyen de grouper les travailleurs de toute opinion et de toute confession.» A nos Lecteurs LA LIEBEIFITÉ paraît tous les jours à 5 heures de l'après-midi' Nos Echos Au ministère de la guerre Vendredi matin, M. Masson, le nouveau Ministre de la Guerre, a pris possession de son département. Il a été présenté au personnel militaire et civil par M. Franck, qui avait assumé la charge ad intérim de ce portefeuille. En quelques paroles, M. Masson a dit son amour pour l'armée et son désir de travailler pour lui être utile. Après quelques mots cordiaux de M. Franck, M. Masson a reçu les officiers et fonctionnaires supérieurs de son département.Retour d'Allemagne Un confrère français donne ses impressions sur le retour des prisonniers qui étaient internés en Allemagne: «En ce moment, un peu partout sur nos lignes, les prisonniers commencent à affluer. Tout à l'heure, j'en ai vu assemblés quelques milliers dans une caserne de Nancy. Vision saisissante de misère et de souffrance. Toute cette foule hâve et déguenillée a été amenée précipitamment par les Boches avant l'évacuation et lâchée au hasard, sans direction, sans provisions,sans argent. Ils ont marché des kilomètres et des kilomètres, r&colté quelques aumônes dans les villages lorrains, ont fini par atteindre nos avant-postes. Il y en a appartenant à plusieurs nations afliées, surtout des Anglais et des Français. Les Anglais sont effrayants à contempler. Pour la plupart, ils travaillaient dans les mines. Ces silhouettes terreuses, spectrales, enveloppées de haillons innommables, vous donnent l'impression d'une déchéance sauvage irrémédiable. Ces hommes, rongés de tuberculose, couverts de plaies, au regard éteint, pourront-ils jamais redevenir des hommes? Quand la saine, la loyale Angleterre verra ce qu'on a fait de ses enfants, quel frémissement de colère justicière et vengeresse la soulèvera! Vraiment, une villégiature au pays des tulipes est peut-être un châtiment insuffisant pour le responsable de cet attentat contre la dignité humaine.» Les pionniers maritimes Ce nouveau corps peu connu du public, a été créé pendant la guerre et avait sa base à Calais. Il s'occupe de constructions navales pour notre armée et notre colonie. Cette année, les pionniers avaient notamment terminé la construction de 3 navires de 700 tonnes et d'un grand remorqueur pour la navigation sur le lac Tanganyka. L'Enquête à charge des activistes La Commission d'enquête constituée par l'administration communale et présidée par M. l'échevin Weyler continue ses travaux. L'examen de la « catégorie enseignement » est terminée. La commission a maintenu les suspensions. Mais le Collège décidera des mesures définitive^ à prendre. Un exemple de la mentalité activiste : on nous assurait hier, dans les couloirs de l'Hôtel-de-Ville', que le fils d'un haut-fonctionnaire, ex-étudiant à l'ex-université allemande de Gand, venait de... s'engager à l'armée 1 Le Chili et la Belgique Une grande manifestation a eu lieu au théâtre principal de Santiago pour célé- . brer l'entrée du Roi à Bruxelles. Trois mille assistants, parmi lesquels les membres principaux du gouvernement, ont 1 longuement acclamé la Belgique et son roi. | Un banquet comprenant une centaine ; de couverts a réuni les personnalités les plus en vue de la société, le ministre des affaires étrangères et tous les ministres -alliés. < Dans leurs toasts, les orateurs ont exalté l'héroïsme du Roi, qu'ils ont représen- t té comme le martyr du droit, le défen- t seur héroïque de la liberté du monde. Le ministre de Belgique, dont l'urbanité est si appréciée au Chili, a recueilli, pour c son pays et son roi, les acclamations les " Le 12° de ligne Un détail qu'on ne connaissait pas, ot. dont on ne se souvenait guère. Le prince Léopold, duc de Brabant, fils aîné du Roi, est placé à la suite du 12e régiment de ligne. La présentation du jeune prince au vaillant régiment, eut lieu à La Panne, le 6 avril 1915. La Reine assistait à la cérémonie, ainsi que le comte d'Athlonc, beau-frère du roi d'Angleterre et chef de la mission britannique auprès de l'armée belge, le ministre de la guerre d'alors,M. de Broqueville, le général Jacquet, commandant alors la 3me D. A., le colonel Jacques, commandant la 3e brigade, et le commandant d'alors du 12e de ligne, le colonel Van Rolleghem. Au cours de cette présentation, le Roi, en termes émouvants, rappela les états de services du vaillant régiment, dont le 2e bataillon défendit, le 4 août 1914, le pont de Visé, et qui combattit avec héroïsme, le 5 août, entre Evegnée et Bar-chon, à Sart-Tilman; les 11 et 12 septembre, à Haecht, à Over-de-Vaart; les 28 et 29 septembre, à Dreendoïck; du 30 septembre au 3 octobre, à Blaesveld. Pendant toute la campagne, le 12e de ligne se distingua par son endurance et sa bravoure, formant l'arrière-garde lors de la retraite d'Anvers, et défendant, lors de la bataille de l'Yser, sous Dixmude, le point le plus menacé de la position de l'armée belge. Le Roi terminait son discours par ces mots: — «Mon fils a revendiqué comme un honneur de porter l'uniforme de nos vaillants soldats. Il sera très fier d'appartenir à un régiment dont les actes de bravoure et de dévouement au pays formeront une page glorieuse de notre histoire nationale.» Les Américains et l'Ex-Kais^er On mande de Washington au «Me»-ning Post»: On croit que l'opinion pour ainsi fJîjrâ' unanime de l'Amérique est que pour & sécurité future du monde, il faut exécuter le kaiser, car tant qu'il vivra, il sers, toujours une menace et ne cessera jamais, de comploter et d'encourager la contre-révolution dans l'espoir de restaurer la dynastie des Hohenzollern . Une autorité en matière de droit international déclare que si le kaiser a abdi* qué, il reste Guillaume de Hohenzollern, simple particulier et, comme tel, ayant été déclaré coupable de meurtre par un jury anglais, agissant légalement après la mort des victimes des attaques contre les villes ouvertes de l'Angleterre, il est susceptible d'extradition. Si,par contre, il n'a pas abdiqué, il est toujours officier allemand, et c'est, de la part de la Hollande, une violation du droit international de ne pas l'interner, et les Alliés doivent intervenir auprès da la Hollande. Avis aux hôteliers et restaurateurs Pour faciliter le ravitaillement des voyageurs militaires et civils qui commencent à affluer dans toutes les villes, le Comité National a décidé que les hôteliers pourront recevoir à partir du 16 décembre,et plus tôt si les disponibilités le permettent, 200 grammes de pain pour tout voyageur ayant logé dans leur hôtel. Les restaurateurs pourront recevoir 100 grammes de pain par client ayant pris dans leur établissement les repas de midi et du soir. Retour de Suisse Les 1170 officiers, sous-officiers et soldats français et belges internés à GenèVe ont quitté la ville avant-hier pour rapatriement. Le retour des 16.500 internés français et belges encore actuellement en Suisse durera jusqu'au 9 décembre, à raison de deux trains par jour. L'Enquête à l'Hôtel-de-Ville La commission d'enquête continue ses travaux. A titre documentaire nous donnons le texte du questionnaire qui a été adressé à tous les employés communaux ; 1. Etes-vous activiste? 2. Avez-vous signé un manifeste en fa-i/eur: a) de l'Université de Gand; b) de [a séparation administrative; c) ou tout lutre manifeste activiste quelconque. 3. Avez-vous participé à la manifesta-:ion du 3 février 1916? 4. Avez-vous pris part à une manifesta-:ion ou signé un document en faveur de René De Clerck? 5. Avez-vous écrit des articles dans les ournaux depuis le mois d'août 1914 jusqu'à ce jour? ^ 6. Avez-vous fait de la propagande ac-iviste dans des meetings ou d'une autre nanière ? 7. Avez-vous pris part à la propagande ictiviste pendant l'occupation allemande, - si oiii, de quelle nature était cette prc>-

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Dit item is een uitgave in de reeks La liberté behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Anvers van 1918 tot 1919.

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